Party time ! Les jeux PC indispensables pour briller en soirée (et jouer avec ses amis dans un canapé)
Cela faisait un moment que je voulais faire ce genre de billet. Tous les mois ou presque, on se retrouve avec Nemotaku, Aeden, Nock, Sangigi Fuschia, pour marathoner des animés et/ou jouer à des jeux en multijoueur local. Une espèce de jeu qui fut en voie de disparition entre 2010 et 2013 (à peu près) mais qui reprend du poil de la bête ces dernières années. C’est parfois ce qu’on appelle des « party game », des jeux qu’on peut sortir en soirée, comme des jeux de société, et où tout le monde peut jouer (ou presque.)
On va donc parler ici de jeux PC uniquement. Je dis uniquement, mais en fait un grand nombre de ces jeux est aussi disponible sur PS4 (ou OUYA, haha.) Du coup, à défaut de PC, vous pourrez vous rabattre sur une PS4 avec quatre Dualshock 4. C’est sûr que quatre manettes, ça peut revenir cher, mais si vous en prenez d’occasion ou demandez à vos amis d’en ramener, ça peut carrément le faire.
Toujours est-il qu’on va voir au cours de cet article, que le PC est probablement la meilleure console de salon du monde. (quoi, vous en doutiez?)
Bien s’équiper
Sur PC, il faudra préférer la vénérable mais non moins efficace manette de Xbox 360, ou bien la manette Xbox One, plus récente, mais pas forcément mieux. L’avantage de la manette Xbox One c’est que le dongle sans fil est tellement plug & play qu’il fait peur. Vous pourrez trouver des manettes vendues avec le dongle sans fil, également. Un dongle peut normalement héberger jusqu’a 32 manettes (ou un truc comme ça). Ce que je vous conseille, pour commencer à vous équiper, est de prendre le pack manette + dongle, puis d’acheter trois manettes sans fil.
Elles sont vendues avec des batteries rechargeables en USB via un câble micro-USB plutôt long (ce qui est cool, oui c’est vous les manettes Dualshock 4 que je regarde d’un air accusateur) mais vous pourrez leur préférer des batteries livrées avec des socles, genre ceci ou cela. Ces socles sont donc fournis avec des batteries à mettre à la place de celles d’origine. Elles ont des capteurs pour se recharger une fois posées sur le socle. C’est plutôt pratique et ça permet de rapidement lancer une partie, les gens savent où se trouvent les manettes, et elles sont directement chargées. Bien sûr ça implique de les reposer sur le socle quand la fête est finie, mais un gros avantage des manettes Xbox One c’est que leur batterie tient très bien la charge, c’est hyper rare de tomber à court en pleine partie.
Côté écran, vous aurez besoin d’un grand écran. Bah oui, ça peut paraître évident, mais une télé d’au moins 32 pouces est un excellent choix et ne coûte plus grand chose. Disons que de s’agglutiner à quatre ou plus sur un écran 24 pouces, ce n’est pas terrible, vous en conviendrez.
Vous aurez bien sûr besoin de relier l’ordinateur à la télé : ça implique que l’ordinateur soit dans la même pièce, ou que vous ayez directement une machine dédiée à ça de branchée. Vous vous demandez sûrement si un Steam Link pourrait bien fonctionner ? Ce petit appareil est en effet un tout petit ordinateur vendu 50€ qui se branche à un PC, et qui stream l’affichage de votre ordinateur principal vers l’écran de la télé. En théorie c’est sympa. En pratique, c’est assez contraignant : il vous faut déjà relier votre ordinateur et le Steam Link par de l’Ethernet, au risque d’avoir beaucoup trop de latence et une image dégradée à l’écran. La latence peut être meurtrière sur des jeux comme Towerfall où la différence entre la vie et la mort tient à quelques milisecondes parfois. L’autre point faible d’un Steam Link est que tous les jeux ne sont pas forcément toujours compatibles, et puis, votre PC est monopolisé par le rendu du jeu.
La solution idéale reste d’avoir un ordinateur dédié au jeu sur la télé. Ca tombe bien : une petite configuration suffit amplement, tant qu’elle possède une carte graphique dédiée.
Notation
Les jeux qui vont vous être présentés seront notés selon plusieurs critères :
- Le nombre de joueurs : Minimum, recommandé, maximum possible, bref, ça reste simple
- Carte graphique nécessaire : Si je mets « non » ça veut dire que le chipset dédié d’une carte mère ou une « petite » Geforce à 30€ suffiront amplement. A vous de voir si vous souhaitez investir ou pas pour votre PC de salon dédié à ça. En général un « non » indique aussi que ça peut marcher sur n’importe quel PC portable de merde.
- Co-op ou entretuage : Le jeu est-il un jeu plutôt co-op ou plutôt compétitif ?
- Potentiel de destruction d’amitié : Le jeu vous donne-t-il envie de jeter votre manette sur votre adversaire ou coéquipier ?
- Potentiel de rejouabilité : Le jeu donne-t-il envie de s’y replonger pour une partie ou deux de temps en temps ?
- Niveau de party party : Le jeu est-il finalement un must pour les soirées ? C’est divisé en tiers : Tier 1 (indispensable), Tier 2 (conseillé), Tier 3 (sympa mais pas indispensable)
- Niveau de noobisme : Le jeu est-il simple à prendre en main, si simple que vous pouvez vous dispenser d’en expliquer les règles à votre petit neveu ?
- Prix : Prix du jeu généralement constaté hors soldes.
Allez, c’est parti !
Les jeux
Tous les jeux sauf quelques exceptions, sont disponibles sur Steam. Il vous suffit de cliquer sur le titre des jeux pour aller sur leur page de magasin.
Les jeux vont être abordés par ordre alphabétique. Notez enfin qu’il existe une myriade d’autres jeux qui auraient pu être présentés dans cette catégorie, mais il y a deux types de jeux que je ne présenterai pas ici : les jeux qui n’amusent vraiment que cinq minutes (y’en a beaucoup trop sur Steam) et les jeux de baston. Pour ces derniers, il va de soi que n’importe quel jeu de baston suffit à s’amuser en soirée. Après évidemment vous ne mettrez pas des débutants sur BlazBlue, ça va de soi.
BlazeRush
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4 (8 en ligne)
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Entretuage à coups de missiles et mitrailleuses
- Potentiel de destruction d’amitié : 60%
- Potentiel de rejouabilité : Ça dépend si vous avez Mariokart ou pas.
- Potentiel de party party : Tier 2
- Niveau de noobisme : Ça va.
- Prix : 10€ (honnête)
BlazeRush est un peu sorti de nulle part. Il s’agit d’un jeu de course en vue de trois-quart où on dirige des vaisseaux futuristes type Wipeout en plus musclé : missiles, turbos, mines, ralentisseurs, mitrailleuses lourdes, j’en passe et des meilleures.
Le jeu est réussi : on s’amuse bien à quatre, les décors et tracés sont suffisament variés bien qu’un peu courts et la maniabilité est au poil. On peut en effet choisir entre plusieurs vaisseaux répartis en deux grandes catégories : ceux qui fonctionnent par lévitation et ceux qui ont des roues. Ceux à roues tiennent mieux la piste (surtout quand on se prend une roquette dans le cul) alors que ceux qui volent sont plus délicats mais permettent de négocier certains virages plus facilement. En contrepartie ils sont un peu plus vulnérables à des sorties de piste en cas d’impact.
BlazeRush n’est ni plus ni moins qu’un Mariokart sous stéroïdes : son manque de variété l’empêche de se hisser au top du top, mais il sera distrayant durant plusieurs soirées et possède de nombreux modes de jeu qu’on peut facilement changer en enchainant les parties (le jeu permet aux joueurs de voter pour le mode de jeu qu’ils veulent faire ensuite.)
Broforce
https://www.youtube.com/watch?v=YRfRPPN-sv0
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non
- Co-op ou entretuage : Co-op
- Potentiel de destruction d’amitié : Ça dépend si vos coéquipiers sont idiots ou pas.
- Potentiel de rejouabilité : Du contenu est rajouté régulièrement via des patches, ce qui permet de relancer le jeu une fois de temps en temps.
- Potentiel de party party : Tier 2
- Niveau de noobisme : LIBERTE !
- Prix : 14€ (mouais.)
Broforce a fait sensation à sa sortie tellement c’était le plus grand n’importe quoi de la Terre. Votre mission en tant que Bro est d’apporter la liberté et la démocratie dans des pays reculés de notre planète, en incarnant divers Bros inspirés/copiés de plein de films des années 1980 à 2000 : Rambro, Brominator, Bro in Black, Brobocop, Brochete, etc.
C’est un shoot-em-up à progression, où vous pouvez virtuellement tout détruire, même le sol, avec des armes de destruction massive. Assez fun et défouloir, le jeu est néanmoins assez fouilli, surtout à quatre. On meurt rapidement (on peut être sauvés par ses camarades en libérant des otages) mais globalement, il faudra être plus vigilant que bourrin pour éviter de défoncer du décor qui aurait pu vous servir à vous échapper.
Les niveaux sont courts, donc les durées des parties sont courtes elles aussi, mais le jeu peut énerver assez rapidement les plus posés d’entre vous. Ceux qui par contre adorent la violence débile et défouloir seront aux anges.
Burnout Paradise
- Le nombre de joueurs : 8, chacun son tour.
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Compétitif au score
- Potentiel de destruction d’amitié : Aucun.
- Potentiel de rejouabilité : C’est comme un vieux jeu de société, on le ressort forcément une fois de temps en temps.
- Niveau de noobisme : Même ton beau-frère peut y jouer.
- Potentiel de party party : Tier 1
- Prix : 9€ (mais régulièrement trouvable pour des clopinettes. A 9€ ça les vaut quand même ne serait-ce que pour le jeu solo)
Burnout Paradise possède un mode « party » (sélectionnable depuis le menu principal) où vous réglez le nombre de joueurs et d’épreuves, et pour chaque épreuve les joueurs se passent la manette pour, chacun leur tour, tenter de faire le meilleur score possible. Les épreuves sont suffisament variées en terme de difficulté : faire un barrel roll, faire le tour d’un pâté de maison le plus vite possible, rouler à contresens le plus longtemps possible sans se manger de voiture, etc.
Les gens avec le meilleur score passent systématiquement dans les premiers, ce qui permet à ceux plus bas dans le classement d’observer leurs adversaires pour chopper quelques trucs et astuces sur l’épreuve et ainsi faire mieux.
C’est très fun et pas prise de tête, n’importe qui sachant à peu près piloter une voiture peut essayer.
Protip : marche très bien avec des joueurs bourrés.
Castle Crashers
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Co-op avec une ou deux phases de deathmatch.
- Potentiel de destruction d’amitié : Dés qu’il s’agit de savoir qui pourra niquer la princesse, les amitiés volent en éclats.
- Potentiel de rejouabilité : Une fois le jeu terminé avec un groupe d’amis, on y retouche plus jamais.
- Potentiel de party party : Tier 3.
- Niveau de noobisme : Tranquille.
- Prix : 12€ (trouvable en soldes pour des clopinettes)
Castle Crashers est un beat-em-all divertissant mais assez difficile passé un certain point. On peut donc y jouer jusqu’à quatre, sachant que la progression de chaque personnage est enregistrée, il vaut mieux y jouer tout le temps avec le même groupe d’amis histoire de progresser ensemble. Le vrai souci de Castle Crashers, c’est que comme je disais, passé les premiers niveaux le jeu devient assez difficile si on fait pas un peu de grind pour acheter des nouvelles armes.
Ça reste quand même une bonne expérience à quatre, mais moins comme un pur party game.
Cubixx HD
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 7 (1 au clavier et 6 manettes)
- Carte graphique nécessaire : A tester mais probablement que oui.
- Co-op ou entretuage : Co-op, jusqu’au premier meurtre par erreur.
- Potentiel de destruction d’amitié : Peu élevé, sauf si quelqu’un a consommé toutes les vies du groupe.
- Potentiel de rejouabilité : Un jeu qui se relance facilement de temps en temps.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Passez votre chemin si vous avez des soucis à vous représenter dans un plan 3D.
- Prix : 9€ (un poil cher)
Sorti il y a fort longtemps sur PS3, ce jeu est un grand classique où il faut découper une surface tout en évitant qu’un ennemi tape votre ligne de découpe pendant que vous découpez. Si c’est le cas, vous perdez une vie. Le but du jeu est découper donc un cube jusqu’à un certain point. Tout seul ou à deux ça prend un peu de temps de le faire prudemment sans se faire niquer par un ennemi, sachant que plus la surface découpée est grande, plus on risque de se faire défoncer par un ennemi, il faut donc rester prudent sans trop traîner.
Voilà, maintenant dites-vous que vous pouvez y jouer jusqu’à 7 joueurs (l’écran est alors divisé en 7, oui.) et que forcément, si vous tapez contre la ligne de découpe d’un joueur allié, celui-ci perd une vie. Oh, ai-je mentionné le fait que la réserve de vies est commune à tous les joueurs ? Ah ça devient compliqué tout d’un coup, hein ?
C’est clairement un petit jeu qui ne paye pas de mine mais qui se savoure entre joueurs doués, la difficulté étant assez corsée. Pardoxalement, le jeu devient plus dur avec plus de joueurs (car il faut éviter de se marcher dessus)
Duck Game
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Magret de canard au menu.
- Potentiel de destruction d’amitié : Coin/10
- Potentiel de rejouabilité : Elevé.
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : C’est pas si facile de marcher avec des palmes.
- Prix : 13€ (honnête)
Clairement inspiré de jeux comme Smash Bros, Duck Games joue dans le registre de la débilité absolue : quatre canards s’affrontent dans des arènes à coup d’armes destructrices aussi variées qu’un lance-flammes, des fusils, pistolets, mitrailleuse lasers, voire carrément un lanceur de sacs plastiques (qui vous demanderont ensuite d’attraper votre adversaire avant de le jeter dans le vide. Ou dans une cuve d’acide.)
Le jeu joue la carte du fun et des parties rapides : sur chaque tableau, c’est le dernier en vie qui gagne (même s’il s’est planqué comme une peureuse) et il faut accumuler 10 victoires (par défaut) pour remporter la partie. A la fin, le jeu sélectionne les meilleurs moments pour vous les repasser en replay, tel des « play of the game ».
Les tableaux sont très variés et l’apport du Steam Workshop (qui permet aux joueurs de proposer mods et niveaux supplémentaires) ajoute un petit plus non négligeable.
C’est clairement une valeur sûre du party game, et c’est pour ça que j’estime qu’il vaut ses 12€.
Gang Beasts
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 8
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Petits meurtres joyeux entre amis.
- Potentiel de destruction d’amitié : Aucun, vous vous détestez déjà.
- Potentiel de rejouabilité : Le manque de contenu empêche de ressortir le jeu trop souvent.
- Potentiel de party party : Tier 2
- Niveau de noobisme : La maniabilité est bizarre.
- Prix : 20€ (beaucoup trop cher, attendez les soldes)
Gang Beasts est affreusement cher par rapport au contenu qu’il propose. C’est dommage car les quelques fois où on a joué dessus, je crois qu’on a jamais autant eu de barres de rire devant un jeu en early access. On commande des créatures tout à fait mignonnes type mascottes de parc d’attraction avec le stick gauche, et on peut utiliser les gachettes pour donner des coups de poing droit ou gauche, sachant qu’en maintenant les gachettes on s’accroche à ce qu’on a réussi à ateindre. Et pas que les joueurs ! On peut ainsi se fritter, mais également tirer ses adversaires pour les jeter dans le vide, dans une broyeuse ou dans les flammes de l’enfer.
L’ambiance est délicieusement décalée (jeter son adversaire du haut d’une grande roue avec une musique guillerette, ça ne s’invente pas) et il est arrivé plus d’une fois que des duels se finissent en gangbang d’animaux. La maniabilité volontairement douteuse aide beaucoup à transformer les bastons en grand n’importe quoi, ce qui déclenche bien souvent l’hilarité totale de la salle.
C’est testé et approuvé, mais ça reste cher et les mises à jour tardent beaucoup à arriver. Par contre ça se ressort facilement au même titre qu’un Blaze Rush.
Helldivers
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Co-op jusqu’à ce qu’un de vos équipiez vous marche dessus avec un mecha.
- Potentiel de destruction d’amitié : Dangereusement élevé.
- Potentiel de rejouabilité : Grind-grind.
- Potentiel de party party : Tier 3.
- Niveau de noobisme : Déconseillé aux néophytes
- Prix : 20€ (honnête)
Helldivers, c’est un peu le Broforce futuriste de la sélection, mais par les auteurs de Magicka. Pour rappel Magicka c’était ce jeu où on incarnait quatre sorciers qui devaient poursuivre le vilain Vlad (qui n’est pas un vampire) en balançant des sorts sans se défoncer mutuellement. L’une des clés de Helldivers c’est qu’il faut composer avec le tir fratricide. Vous ne pourrez pas y couper, à un moment il va y avoir quelqu’un qui a vous l’arguer une caisse de munitions sur la gueule sans le faire exprès, ou qui va vous assassinner froidement d’un tir de fusil à pompe dans le dos juste parce que vous lui aviez roulé dessus (sans faire exprès non plus bien sûr) avec votre tank.
Très inspiré de Starship Troopers, le jeu vous propose d’amener la démocratie et la liberté, oui, comme Broforce, mais sur des planètes différentes. le soucié tant qu’il faut pas mal refaire tout le temps la même chose, les objectifs étant au final assez peu nombreux. Cependant, le découpage des planètes en map fait qu’on se dit « Bon allez, on fait cette planète et c’est bon. »
Le gros problème est qu’il vaut mieux jouer avec des habitués quand on considère que le jeu devient rapidement très difficile (surtout à moins que 4 joueurs) et que le nombre d’actions possibles à la manette rend les contrôles parfois dangeureusement fouillis quand on a pas l’habitude. Rien de tel que d’accidentellement balancer une grenade au pied de ses potes alors qu’on voulait recharger son arme. C’est vivifiant parait-il.
Cela reste un excellent divertissement mais uniquement avec des joueurs fixes.
Hidden in plain sight
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Ce qu’aurait dû être le multi d’Assassin’s Creed.
- Potentiel de destruction d’amitié : Infini (et au delà)
- Potentiel de rejouabilité : Ça se ressort sans souci comme un jeu de 52 cartes.
- Potentiel de party party : Tier 1
- Niveau de noobisme : Enfantin.
- Prix : 6€ (très honnête)
Quelqu’un aurait dû inventer ce jeu plus tôt. Grosso modo, les joueurs ont la même apparence que des tas de personnages contrôlés par l’ordinateur, sauf que les joueurs peuvent tuer d’autres personnages. Le but du jeu (dans son mode de base, il en existe d’autres au moins aussi fun) est de détecter les autres joueurs humains sans se faire repérer, et les assassiner. Ça ou toucher les cinq pilliers à l’écran, sachant que chaque pillier touché emet un son.
Il faut être particulièrement observateur en commençant par se retrouver à l’écran (il n’y a bien sûr aucun indicateur vu que tout le monde joue sur le même écran) et se fondre dans la masse des personnages non joueur en essayant de bouger comme eux tout en se rapprochant de sa cible. Donner un coup vous démasque immédiatement (vu que les personnages non joueur ne le font pas) et si vous manquez votre cible, il ne vous reste plus qu’à essayer de vous camoufler de nouveau.
C’est simple et particulièrement bien pensé. Les parties restent courtes (on passera maximum 30-45 minutes sur le jeu en alternant les modes de jeux) mais ça reste un grand indispensable du genre. Sa facilité de prise en main et son concept en font une grande attraction en soirée.
Jackbox Party Pack
- Le nombre de joueurs : jusqu’à l’infini
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Compétition rigolote
- Potentiel de destruction d’amitié : 0%, niet, nada.
- Potentiel de rejouabilité : Le nombre de questions est énorme.
- Potentiel de party party : Tier 1
- Niveau de noobisme : Compréhension de questions en anglais nécessaire
- Prix : 20€ (rien que pour Quiplash ça les vaut.)
Jackbox Party Pack, en particulier le second volet qui contient Quiplash XL est une collection de jeux de société adaptée à l’ordinateur sur grand écran grâce à un concept fort simple : les joueurs peuvent utiliser leur téléphone portable ou tablette ou ordinateur portable pour jouer. Le principe c’est que dés que vous préparez une partie, les joueurs doivent se rendre via leur navigateur sur le site jackbox.tv et taper le code à quatre lettres de la partie. Une fois dedans ils joueront à l’aide de leur navigateur.
Je ne vais pas m’attarder sur tous les jeux des packs, même si je conseille vivement de n’acheter que le pack N°2, qui contient surtout Quiplash XL, la version la plus à jour de Quiplash. Quiplash est un jeu délicieux qui a comme seule contrainte d’avoir des amis disposant du même humour. Le principe est simple : mettons que vous ayez 8 joueurs (le maximum) dans une partie. Ces 8 joueurs recevront chacun deux questions. Chaque question est posée à deux joueurs en même temps. Chacun donne sa réponse, sachant que les questions n’invitent pas à donner une bonne réponse, mais plutôt la réponse la plus drôle qu’on peut imaginer : Qu’est-ce qui serait de mauvais goût en haut de la Tour Eiffel ? Quel est le pire nom à donner à une poupée pour enfants ? Autant de questions faisant appel à votre imagination et votre humour, car une fois que tout le monde a répondu ou que les 90 secondes sont écoulées, on passe au vote !
Lors du vote, les deux réponses à chaque question sont proposées et tout le monde peut voter, sauf les deux joueurs qui ont répondu bien sûr. Là où le jeu brille encore plus, c’est que en plus des joueurs, le public peut voter. Si vous êtes mettons, 20 dans une pièce, les 8 premiers joueurs répondent tandis que les 12 autres font partie du « public » qui ne peut pas répondre aux questions mais qui a le droit de vote. De quoi rajouter beaucoup de piment dans les parties. Et si vous n’avez pas de public, streamez le jeu sur Twitch ou Steam, vous aurez forcément du monde qui va rejoindre puisque le code de la partie est affiché en permanence à l’écran.
Le jeu est terriblement fun et addictif avec un bon groupe qui partage le même humour. Que ça soit pipi-caca, morbide, raciste, sexiste ou simplement de mauvais goût, chaque type d’humour peut fonctionner selon la question et les gens autour de vous.
Le seul souci c’est qu’il faut comprendre les questions en anglais (d’un niveau correct) mais rien n’empêche de répondre en français (ce que font beaucoup de joueurs francophones).
Les autres jeux du pack sont très bien aussi mais Quiplash XL reste sans aucun doute un cran au dessus.Un must-have pour les soirées.
Keep talking and nobody explodes
- Le nombre de joueurs : Autant qu’il y a de pages dans le manuel du jeu (plein, quoi.)
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : Désamorçage de bombe en équipe. Ça veut dire que quelqu’un va forcément se foirer à un moment.
- Potentiel de rejouabilité : Normal.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Nécessite une compréhension de l’anglais
- Prix : 15€ (mouais.)
D’abord présenté en réalité virtuelle via l’Occulus Rift et le HTC Vive, le jeu se prête néanmoins tout à fait à une utilisation à l’écran, sauf que seul le joueur à l’écran, qui joue le rôle de démineur, doit voir la bombe devant lui. Les autres joueurs, eux, ne voient pas la bombe, et c’est à celui devant l’écran d’expliquer ce qu’il voit et de répondre aux questions de ses collègues, car eux ont le manuel pour désamorcer la bombe. Problème, il y a des subtilités, et pas mal de petites énigmes à résoudre selon la disposition de la bombe. Le temps est limité et bien sûr on perd si la bombe explose.
Par exemple, vous allez demander à celui devant la bombe si le numéro de série se termine par une lettre ou un chiffre, se qui va conditionner le premier fil à couper pour désamorcer l’engin de destruction.
Le concept est novateur est très fun, il oblige néanmoins à foutre un PDF sur des tablettes ou à l’imprimer (option préférée) car cela permet de partager les pages du manuel entre les joueurs.
Sans être complètement indispensable à cause de son manque de contenu (on peut en faire vite le tour si on bourre bien le jeu), c’est un excellent concept de gameplay asymétrique en utilisant un casque de réalité virtuelle (pour rappel, il n’est pas nécessaire d’en avoir un, il suffit de jouer sur un écran que les autres ne voient pas.)
Lethal League
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Match à mort digne de Prince of Tennis.
- Potentiel de destruction d’amitié : Ça va.
- Potentiel de rejouabilité : Une petite partie de temps en temps ne fait pas de mal pour régler des soucis entre amis.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Easy mode.
- Prix : 12€ (honnête)
Lethal League, c’est un peu un jeu de baston qui rencontre Pong. Il y a une balle, il faut la frapper pour l’envoyer sur l’adversaire. Sauf que selon comment on la frappe, la balle va de plus en plus vite à chaque frappe, jusqu’à atteindre des vitesses délirantes. Heureusement la hitbox est assez généreuse avec le joueur et avec un peu de pratique on arrive à attraper des balles supersoniques. Le plus du jeu, c’est son ambiance graphique et musicale, couplée à des effets de dingue dignes des meilleurs épisodes de Prince of Tennis quand on commence à frapper la balle alors que le compteur de force de frappe commence à taper dans les 200 et plus.
Le jeu se joue à 2, 3 ou 4 joueurs sans problème. Dans ce cas il faudra bien surveiller la couleur de la balle puisqu’elle définit quel joueur l’a tapée en dernier (un joueur ne peut pas se faire tuer par sa propre balle.) Il n’y a pas foule de stages ou de persos, mais suffisament pour bien s’amuser et bien maitriser le jeu.
Mercenary Kings
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 4.
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : L’incompétence de vos alliés est toujours possible.
- Potentiel de rejouabilité : Un peu de grind malheureusement
- Potentiel de party party : Tier 3.
- Niveau de noobisme : Le jeu est un peu difficile au bout d’un moment.
- Prix : 20€ (c’est trop cher.)
Un run & gun à la Broforce en plus posé, Mercenary Kings propose de parcourir une île pour sauver des gens et tuer des méchants. Le seul souci c’est que, bien que le jeu soit plutôt joli et fun, inspiré clairement de Metal Slug, il y a trop de missions à faire et à refaire pour améliorer ses armes. Ca et puis le nombre de vies partagées qui n’arrange rien quand vos équipiers sont un peu trop mauvais… Un peu comme Castle Crashers, c’est un jeu à faire entre amis qui sont habitués à jouer ensemble.
Miner Warfare
- Le nombre de joueurs : Jusqu’à 8 (sur 4 manettes)
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Joyeuse destruction minière.
- Potentiel de destruction d’amitié : Ça dépend si la chance vous sourit ou pas.
- Potentiel de rejouabilité : Sympathique.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Il faut savoir se servir de ses doigts.
- Prix : 3€ (super honnête)
Un jeu qui ne paie pas de mine (hoho on croirait une blague de 2010 sur Minecraft). On y joue des mineurs qui creusent et se bastonnent. Les graphismes sont très rudimentaires mais il y a une multitude d’armes destructrices à ramasser et à utiliser contre ses adversaires. A huit c’est un très joyeux bordel à l’écran. Sans être extraordinaire, le jeu ne coûte pas grand chose et peut amuser un petit moment, surtout qu’on peut y jouer à deux sur la même manette vu qu’il n’y a pas beaucoup de touches.
Je sais que vous adorez vous coller à vos adversaires pour leur filer des coups de coude en douce.
Monaco
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : Un peu comme pour Keep Talking, à partir du moment où la réussite d’un plan repose sur chaque membre d’équipe de manière égale, ça va forcément mal finir quand y’en a qui va merder.
- Potentiel de rejouabilité : Enorme grâce au Steam Workshop
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Le jeu demande de connaître les personnages qu’on incarne (ils ont tous une spécialité) et donc d’avoir fait la campagne dans l’ordre afin de les maitriser.
- Prix : 15€ (honnête)
Monaco avec ses graphismes choupi et sa vue du dessus vous propose de braquer différents endroits pour récupérer objets ou autres pusi de partir, toujours sans être vu (autant que faire se peut.) L’accent français des protagonistes est rigolo (ça se passe à Monaco. Sans blague.) et chaque personnage a sa spécialité, ce qui demandera donc de choisir les bons personnages pour la bonne mission, et à bien coopérer. Ca peut vite tourner au grand n’importe quoi à partir du moment où y’en a un qui se foire, ceci étant dit.
Je le mets au dessus de jeux comme Castle Crashers ou Mercenary Kings car ils sont assez sympas à regarder (juste pour le plaisir de voir comment chacun va tenter de déjouer pièges et autres gardes, et se foirer lamentablement.)
Mount your friends
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Match gay.
- Potentiel de destruction d’amitié : Potentiel élevé si quelqu’un veut tester ce jeu dans des conditions réelles avec vous.
- Potentiel de rejouabilité : Normal.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Le jeu n’est pas difficile à comprendre mais peut être difficile à manipuler.
- Prix : 5€ (honnête)
Sous ce nom plutôt évocateur se cache en fait un bijou de gameplay : il y a plusieurs modes de jeu mais le principal consistera à faire grimper votre bonhomme d’abord sur une chèvre, puis le joueur suivant devra grimper sur la chèvre et sur vous, et ainsi de suite, avec chaque fois un nouveau bonhomme en slip.
Ça a l’air gay dit comme ça, mais le jeu est justement à mourir de rire, rien qu’avec la musique, les bruits très… chelou des personnages, les couilles qui pendouillent dans le slip et ont leur propre physique… mais ce qui fait tout le charme du jeu et qui le rend difficile c’est que vous manipulez les bras et les jambes grâce aux sticks de la manette et aux boutons. Maintenir A bougera le pied gauche, et B le pied droit, X la main gauche, Y la main droite, etc.
Le jeu n’est pas très cher et peut vous donner de grandes barres de rire quelques soirées.
Move or die
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : IL FAUT BOUGER.
- Potentiel de destruction d’amitié : C’est dit dans le trailer !
- Potentiel de rejouabilité : Très bon. (le Steam Workshop a des niveaux mais rien de bien folichon)
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : IL FAUT BOUGER.
- Prix : 15€ (honnête)
Move or Die est, comme son nom l’indique, un jeu où il faut bouger sinon on meurt. Ce que son nom indique moins, c’est que le jeu va tout faire pour vous emmerder et vous forcer à ne pas bouger. Par exemple quand toutes les plateformes autour de vous sont pleines de lave, il faut évidemment tenter de rester sur la votre en bougeant le plus mais sans tomber. Ajoutez 4 joueurs, des tonnes de mini-jeux débiles digne d’un wario-ware, et surtout des manches qui durent même pas dix secondes la plupart du temps, et vous avez un cocktail détonnant.
Le jeu peut être un peu fatiguant vu le rythme des parties, et surtout il faut un peu de temps pour comprendre et connaître les mini-jeux (éviter les blocs qui tombent, éviter un missile à tête chercheuse, faire la course jusqu’à la fin du niveau, jouer aux chaises musicales, etc.) Comme si ça ne suffisait pas, le jeu pousse le sadisme jusqu’à ajouter des mutators pour pimenter la chose, comme rendre les joueurs invisibles, ou filer des jetpack à tout le monde.
Par contre ça devient vite très fun et brodélique à souhait, et rien que pour ça ça mérite le tier 1.
Nidhogg
- Le nombre de joueurs : 2 (plus en mode tournoi)
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Duels à l’épée.
- Potentiel de destruction d’amitié : Elevé à partir du moment où l’issue du duel a une signification. Genre « Je récupère ta PS4 si je gagne. »
- Potentiel de rejouabilité : Pas beaucoup de niveaux différents, mais une partie de temps en temps ne fait pas de mal.
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : 30 secondes d’explications suffisent à se mettre dans le bain.
- Prix : 15€ (mouais.)
J’aurais limite pu ranger Nidhogg dans la catégorie jeu de baston. On se frite à coups d’épée dans des décors minimalistes, mais bon sang, c’est tellement violent, et le gameplay est à la fois simple à prendre en main est difficile à maitriser. Tout ça fait que les duels sont amusants à regarder, et surtout peuvent durer des plombes si les joueurs sont de niveau équivalent. Le jeu a la bonne idée de posséder un mode tournoi, ce qui permet à beaucoup de joueurs de s’affronter dans des duels sanglants. C’est dommage qu’on ne puisse pas le configurer un peu plus (genre faire en sorte que chaque match soit un best of 3 par exemple.)
Après, vu son contenu, il peut paraître un peu cher, mais c’est une mine d’amusement tout de même.
Overcooked
- Le nombre de joueurs : 4 (2 joueurs par manette si besoin)
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : BORDEL POURQUOI Y’A PERSONNE QUI VA FAIRE LA VAISSELLE ! ET SURVEILLEZ LA VIANDE CA VA CRAMER !
- Potentiel de rejouabilité : Scorer sur ce jeu peut être violent.
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : Une courte explication suffit pour la base. Faire le premier niveau histoire de montrer le jeu est en général une bonne idée.
- Prix : 16€ (honnête)
Overcooked est tout frais mais ce jeu est du pur génie.
Vous êtes 2 à 4 cuistots et vous devez gérer des commandes de restaurant dans des conditions que l’on qualifiera de « Pas opti. » Que ça soit avec des gens qui passent entre les deux parties de la cuisine, de la lave tout autour de vous, ou encore des tremblements de terre, chaque niveau a une particularité amusante qui va vous faire vous dire que les développeurs sont des putain de sadiques.
Aucun personnage n’a de spécialité, ici chacun doit se trouver son rôle dans la chaîne de la cuisine. Distribuer les aliments, les découper, les mettre à cuire, les mettre dans des assiettes, les livrer, puis faire la vaisselle… il faut se répartir tout ça à deux, trois ou quatre (heureusement le jeu change le score nécessaire pour atteindre les objectifs en fonction du nombre de joueurs) tout en gérant les conditions particulières du terrain qui évolue au fil de la partie qui dure en général cinq minutes. Il faudra faire un maximum de commandes, ne pas en louper une, et faire un max de pourboire (en livrant rapidement les commandes demandées.)
En plus du côté scoring de chaque niveau, il y a un mode compétitif à quatre qui propose des terrains variés où deux équipes doivent s’affronter et livrer plus de plats que ses adversaires.
Le côté simple et universel du jeu mettra tout le monde d’accord : c’est immédiatement fun et ça plaira à tout le monde. Je trouve que c’est un must-have dans sa collection.
Octodad
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : Les tentacules, c’est pas facile.
- Potentiel de rejouabilité : Une fois le jeu fini, bof.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Facile à prendre en main, difficile à maîtriser.
- Prix : 14€ (mouais.)
Octodad est relativement fun et facile d’accès (sans parler qu’il est amusant à regarder.) Vous jouez le rôle ds 4 tentacules d’un poulpe qui doit se faire passer pour un humain. Du coup si vos actions éveillent des soupçons, c’est mort et vous vous faites griller. Le problème c’est qu’attraper des objets avec des tentacules, ou même marcher normalement, c’est chaud, et tout le sel du jeu se trouve ici.
Le seul souci de Octodad, c’est qu’il est relativement court et qu’on en fait du coup vite le tour (on suit une petite histoire de la ville de famille de l’Octodad.) mais le côté décalé et attachant du jeu le rend facilement jouable par quiconque.
Pac-Man 256
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Full co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : Vous verrez immédiatement si vous pouvez faire confiance à un ami s’il vient vous ressuciter au lieu d’augmenter son score comme un sale.
- Potentiel de rejouabilité : Machine à scoring.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Absolu.
- Prix : 5€ (super honnête)
Pac-Man 256 est un hommage au glitch du niveau 256 du jeu original qui foutait la merde à l’écran. C’est une sorte de runner où on doit progresser sans s’arrêter en ramassant divers bonus nous aidant à échapper aux fantômes (qui peuvent être particulièrement sans pitié et putassiers parfois).
Le jeu se joue à quatre et il y a une mécanique pour réssuciter les amis tombés au combat, ce qui est plutôt bienvenu pour revenir dans la course une fois touché par un fantôme. Ramasser des pièces permet également d’upgrader la durée ou la force de certains bonus (lasers qui détruisent les fantômes, mode invisible, mode géant, lance-flammes, etc.) On choisit les bonus qu’on veut en début de partie, et il faut ensuite les ramasser au sol pour les activer.
Il y a un bon sens de progression, légèrement entâché par la présence de micro-transactions pour aller plus vite (un sale héritage de la version mobile du jeu.) Enfin, comme c’est totalement optionnel et qu’on avance toujours en faisant une partie (même une qui se termine prématurément) ça passe plutôt bien. Un jeu fun pour toute la famille.
Raining Blobs
- Le nombre de joueurs : 8
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Les deux.
- Potentiel de destruction d’amitié : Si vous avez déjà joué à Puyo Puyo ou Tetrinet, vous savez avant de commencer que plus rien n’est sacré.
- Potentiel de rejouabilité : Les jeux de ce style sont trop rares sur PC.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Moyen. Si tout le monde sait jouer à Tetris, tout le monde ne sait pas jouer à un clone de Puyo Puyo en plus complexe.
- Prix : 10€ (honnête)
Avec ses graphismes choupi et ses personnages kawaidorables, Raining Blobs a pas mal de choses pour lui. Si on ajoute à ça un mode local jusqu’à 8 (et on peut même rajouter des IA) on obtient un simili-clone de Puyo Puyo plutôt convaincant. Après, il lui manque encore un peu de panache et aurait mérité à simplifier un peu son gameplay, mais on ne peut pas trop lui en vouloir, vu son prix, ça reste honnête.
Il faut garder à l’esprit que ce genre de jeu est très rare sur PC. On peut parler de Magical Drop 5 mais ce dernier ne se joue qu’à deux malheureusement.
Le PC a besoin de son Puyo Puyo.
Rocket League
- Le nombre de joueurs : 4 en écran splitté.
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Co-op ou duels, comme ça vous tente.
- Potentiel de destruction d’amitié : Au moins autant que dans un match de foot.
- Potentiel de rejouabilité : Immense, le jeu étant mis à jour régulièrement avec du nouveau contenu (modes, cartes…)
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : Grand. La physique peut être difficile à maîtriser.
- Prix : 20€ (honnête)
Je sais pas pourquoi je vous présente Rocket League en fait. C’est sûrement l’un des jeux indés les plus connus et réussis de ces dernières années. Son secret tient en sa capacité à faire un jeu de foot simple avec un twist : des voitures à la physique particulière.
A partir de là le jeu est facile à expliquer à quiconque et peut produire des matches épiques. Non seulement en ligne, mais aussi en local, sur un même écra à 4. De là, on peut soit jouer à 4 contre 4 IA, à 4 contre 4 joueurs humains en ligne, à 2 contre 2, etc. On sent bien que les développeurs ont gardé cet esprit de multijoueurs canapé
Rocketsrocketsrockets
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Feu d’artifice multijoueurs.
- Potentiel de destruction d’amitié : Standard.
- Potentiel de rejouabilité : Limité. Le jeu amuse beaucoup au début, mais le manque de maps et de modes de jeu peut vite lasser.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Elevé. Le jeu est simple à prendre en main.
- Prix : 7€ (honnête)
Un petit jeu sans grande prétention, on pilote des vaisseaux qui peuvent tirer soit au canon, au missile ou lâcher des sortes de mines ou grenades. La particularité du jeu tient dans ses graphismes et musiques qui donnent des spectacles très jolis à l’écran quand deux personnes sont en duel. Bon ça zoome et dézoome au moins autant que dans un épisode de Power Rangers, mais c’est pas la mort non plus.
Bizarrement, le jeu à 3 ou 4 est moins amusant qu’à deux, surtout à cause du fait que le jeu doit dézoomer beaucoup pour avoir tout le monde à l’écran, ce qui fait perdre pas mal en lisibilité mine de rien.
Ça reste néanmoins super fun, surtout en duel, et pour le prix on ne se plaindra pas trop.
Screencheat
https://www.youtube.com/watch?v=sCNol4MuQdo
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Match à mort.
- Potentiel de destruction d’amitié : Au moins là votre ami a raison de tricher.
- Potentiel de rejouabilité : Ça va.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Faut pas être allergique aux FPS. Surtout au pad.
- Prix : 15€ (mouais.)
Le concept a l’air très fun sur le papier : vous vous souvenez probablement de Golden Eye sur Nintendo 64, un des premiers FPS où on pouvait jouer à quatre en écran splitté (si ce n’est le premier.) A l’époque on pouvait « tricher » en regardant l’écran de son adversaire pour voir où il était et ainsi aller le buter.
Dans Screencheat, utiliser cette méthode déloyale est devenue obligatoire : vos adversaires sont en effet invisibles ! Il faut donc regarder où il se trouve sur son écran pour deviner sa position. Une gymnastique oculaire amusante mais assez difficile, surtout que le jeu est au final pas très bien équilibré. Certaines armes sont beaucoup trop faciles à utiliser pour faire des frags, et les niveaux sont au final assez classiques.
Sonic & All Stars Racing Transformed
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Vous avez déjà vu un Mario Kart en co-op vous ? Tout le monde sait que Mario Kart incarne la violence extrème d’un massacre. (en vrai on peut faire la campagne à plusieurs)
- Potentiel de destruction d’amitié : Il n’y a pas de carapace rouge dans SSASRT mais c’est tout comme.
- Potentiel de rejouabilité : POISSON BALLON.
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : Le jeu est beaucoup plus technique qu’un Mario Kart mais pas impossible.
- Prix : 20€ (super honnête)
Si vous avez toujours rêvé d’avoir un Mario Kart sur PC, ne cherchez plus : il est là. Il troque cependant l’aisance d’un Mario Kart contre de la technicité et une plus grande variété du coup on le pardonne. Véritable ôde à l’univers des jeux SEGA, ili faut bien reconnaître que SSASRT est super amusant et plein de modes de jeux rigolos. Pour débloquer véhicules et personnages supplémentaires, il faut gérer sur les différents niveaux de difficulté de chaque course/épreuve, et à quatre joueurs c’est beaucoup plus évident car vous pouvez coopérer pour défoncer les IA et ainsi finir sur les quatre premières positions du podium.
Bien sûr, rien ne vous empêche après de faire plusieurs courses d’affilée comme sur Mario Kart, mais il y a un côté sympa à vouloir débloquer le plus de choses possibles et y travailler tous ensemble. Du coup ça fait un excellent paliatif au jeu de Nintendo, je trouve personnellement qu’il n’a pas à rougir devant lui.
Speedrunners
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Compétitif à mort.
- Potentiel de destruction d’amitié : Oubliez toute amitié, vous êtes là pour courir le plus loin possible, il faut être sans pitié.
- Potentiel de rejouabilité : Infinie (il y a le Steam Workshop)
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : Le jeu est facile à prendre en main sur les premiers niveaux, mais maîtriser les techniques avancées demandera de bien connaître chaque recoin des cartes et d’avoir un putain de timing.
- Prix : 15€ (honnête)
Speedrunners, c’est la quintessence de ce qui faisait le fun de Micro Machines mais vu de côté. Vous devez courir dans un jeu de plate-formes fluide et aux commandes très souples, tout en ramassant des bonus afin de ralentir vos adversaires. Ceux qui sortent des limites de l’écran sont éliminés, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Une partie se déroule ainsi en plusieurs rounds gagnants.
Le fun est immédiat : ça court, ça saute, ça s’accroche de paroi en paroi, ça balance des crasses, ça déclenche des mécanismes pour changer le parcours légèrement, et il y a même un fucking grappin !
C’est sûr, ça demande de la maîtrise à haut niveau, mais n’importe qui peut tout à fait s’amuser facilement sur ce jeu. C’est totalement recommandé.
Super Mario War
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Oubliez le côté bon enfant de Mario. C’est la guerre.
- Potentiel de destruction d’amitié : La vraie guerre.
- Potentiel de rejouabilité : Il y a beaucoup de modes de jeu ce qui rend chaque partie assez unique.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : Tout le monde a déjà joué à Mario mais l’absence de règles simples à comprendre sur chaque tableau peut rendre certains rounds confus.
- Prix : 0€ (c’est gratuit!)
Diantre, un jeu pas sur Steam ! Il s’agit d’un fangame fort bien fourni autour de l’univers de Mario. Je vais pas m’étaler sur la légalité ou non de la chose (je soupçonne que ça ne soit pas très légal) mais Super Mario War est une sorte de compilation de mini-jeux débiles autour de Mario et de son univers. Le jeu est particulièrement riche en options de personnalisation et en modes de jeu, rendant chaque partie très différente. On se balade sur une carte du monde façon Mario 3 ou World, et chaque case déclenche un mini-jeu.
Son principal problème étant que les rounds sont dépourvus d’explications et parfois on est là comme des cons à ne pas savoir ce qu’on doit faire pour marquer des points. C’est un peu dommage, car il est évident que ne pas comprendre ce qu’on doit faire dans un jeu, ce n’est pas très marrant.
Enfin, c’est gratuit, on va pas se plaindre !
Towerfall Ascension
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Compétitif à mort. Il y a un co-op ? Ah oui, tiens, mais moi je préfère défoncer mes adversaires à coup de flèches.
- Potentiel de destruction d’amitié : L’amitié n’a pas sa place dans Towerfall.
- Potentiel de rejouabilité : Steam Workshop, et puis le nombre de décors, niveaux, mutators et flèches rend le jeu particulièrement varié.
- Potentiel de party party : Tier 0. (rang SSS+)
- Niveau de noobisme : Extrèmement facile à prendre en main.
- Prix : 15€ (honnête) + 10€ l’extension (dispensable). L’extension rajoute quelques décors, le workshop et des nouvelles flèches et personnages. Bon OK, il faut l’avoir !
C’est difficile de trouver des défauts à Towerfall. Le jeu a remplacé Bomberman dans bien des coeurs comme le jeu des parties rapides et meurtrières entre amis. Dans des niveaux en 2D, il faut viser correctement pour balancer des flèches qu’on a en nombre limité sur les adversaires. Les flèches se récupèrent en passant sur celles tombées au sol ou sur les murs. A sa maniabilité sans reproches s’ajoute une énorme variété de gameplays avec différentes flèches qu’on trouve dans des coffres, des tonnes de niveaux, de modes de jeux permettant à chacun de modifier ses parties avec des règles spécifiques (essayez carquois maudit et désactivez l’affichage du nombre de flèches restantes! Si vous tirez mais que vous n’avez plus de flèche, vous mourrez !)
L’extension sortie plus tard est certes vendue à prix d’or mais ajoute le support du Steam Workshop, des personnages, des flèches, et de nouveaux décors, ainsi qu’un co-op à 4 au lieu de 2. Ceci étant dit, la version de base est déjà suffisament touffue pour s’amuser un long moment avec !
Toybox Turbo
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Compétitif.
- Potentiel de destruction d’amitié : Comme dans Micro Machines.
- Potentiel de rejouabilité : Quand vous voulez un peu changer de Speedrunners ou BlazeRush.
- Potentiel de party party : Tier 3.
- Niveau de noobisme : Elevé.
- Prix : 15€ (Moui.)
On va pas se mentir, Toybox Turbo c’est Micro Machines sans la licence de l’époque. On pilote toujours des petits véhicules dans des décors taille maximale, comme un billard, une cuisine, etc. C’est plutôt fun et la physique des véhicules est très bonne. On aurait peut-être apprécié plus de décors, par contre.
Trackmania Turbo
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : Les deux.
- Potentiel de destruction d’amitié : Le mode Double Driver vous fera comprendre que vos amis ne sont pas vraiment des amis.
- Potentiel de rejouabilité : Infinie (beaucoup de circuits, plus un générateur aléatoire, plus ceux de la communauté…)
- Potentiel de party party : Tier 2. (aurait pu être Tier 1 si moins cher)
- Niveau de noobisme : Comme tout Trackmania, un jeu d’enfant.
- Prix : 40€ (faut être fan)
L’accent de ce Trackmania s’est placé sur l’arcade et le jeu à plusieurs en local. Clairement adapté aux consoles de salon, la mouture PC a souffert de quelques bugs fâcheux qui ont ensuite été heureusement corrigés. Ceci étant dit, le jeu est extrèmement fun à plusieurs, via deux modes de jeux distincts :
Tout d’abord le Double Driver, que j’appellerai plutôt le mode Pacific Rim. Il s’agit de piloter une seule voiture à deux, le jeu faisant la somme des entrées des deux joueurs pour diriger la voiture. Par exemple si un jour va à droite et l’autre à gauche, la voiture ne dévie pas de sa trajectoire. Déjà que certaines courses sont ultra complexes seul, alors à deux, je vous laisse imaginer la crise de nerfs.
Enfin, le mode à quatre se joue en écran splitté, où le but consiste bien sûr à terminer la course le plus vite possible. Malgré l’existence d’un mode secret déclenchant les collisions, jouer sans reste la meilleure façon d’apprécier Trackmania, puisqu’ici le but n’est pas vraiment de faire la course mais de réaliser le meilleur temps. Alors certes on a pas d’influence sur l’adversaire, mais ça reste la forme la plus pure de course qui existe.
C’est pas le meilleur Trackmania du monde, mais c’est le meilleur pour jouer entre amis dans un canapé !
Ultimate Chicken Horse
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Non.
- Co-op ou entretuage : Faux co-op.
- Potentiel de destruction d’amitié : Elevé. Les alliances se font et se défont très vite dans ce jeu.
- Potentiel de rejouabilité : Elevé aussi. Il y a de nombreuses façons de refaire les niveaux.
- Potentiel de party party : Tier 1.
- Niveau de noobisme : Ce jeu est un piège.
- Prix : 15€ (honnête)
Quand je vais vous expliquer le principe de ce jeu au nom obscur, vous allez rapidement comprendre à quel point la cruauté sera nécessaire pour l’emporter. Bon, si vous avez regardé la vidéo, vous savez déjà tout, mais sinon, voici le topo : vous devez aller d’un point A à un point B. Jusque là pas de problème. Le jeu vous distribue à vous et aux autres joueurs une pièce de niveau. Quand je dis pièce ça peut être plate-forme, ascenseur, plate-forme tournante… mais aussi des pièges. Des gros pièges bien batards du genre verglas, piques, bareblés, hélices, arbalètes, etc. que vous pouvez placer et tourner à votre convenance. Il n’y a même pas besoin que ça tiennent, ça peut être suspendu dans le vide sans problème !
A partir de là, vous saisissez qu’arriver vivant à la fin du niveau va être délicat. Le but du jeu sera donc de complexifier le chemin pour vos adversaires tout en vous assurant dy arriver vous-même. Les points se gagnent en arrivant soit à la fin du niveau, soit en arrivant avec la pièce magique qui est placée à un moment ou un autre par un autre joueur, soit en faisant en sorte qu’un de vos adversaire meure à cause de votre piège…
Vous l’aurez compris, c’est bien Super Mario Maker en multi-joueurs local. Nintendo aurait dû y penser. Les niveaux sont assez nombreux mais il faudra jouer un certain nombre de fois dans chaque niveau déjà débloqué pour les avoir. Ceci étant dit, le niveau devient vraiment n’importe quoi au bout d’un moment, et c’est à cet instant précis que vous verrez qui mange des chatons au petit déjeuner le matin.
Worms Clan Wars
- Le nombre de joueurs : 4
- Carte graphique nécessaire : Oui.
- Co-op ou entretuage : La mort. Rien que la mort.
- Potentiel de destruction d’amitié : Oh hé, on parle de Worms là.
- Potentiel de rejouabilité : Malgré un nombre de décors limité, la génération aléatoire de niveaux fait son travail.
- Potentiel de party party : Tier 2.
- Niveau de noobisme : On s’aperçoit que le gameplay de Worms reste complexe pour un néophyte, ne serait-ce qu’à cause des multiples armes dont personne ne sait jamais précisément comment les utiliser.
- Prix : 23€ (cher)
Le dernier né de la classe Worms (en fait pas exactement, y’a le W.M.D. qui va bientôt sortir) montre que Team 17 ne sait pas se renouveler du tout et chie du Worms depuis des années maintenant sans jamais réitérer l’exploit de Worms Armageddon ou Worms World Party. Ceci étant dit, Clan Wars reste ce qui se fait de mieux en Worms modernes. Si vous avez pas envie de dépenser autant, une ancienne version comme Armageddon fera parfaitement l’affaire. Clan Wars ajoute pas mal d’effets de personnalisation et surtout la gestion de l’eau et des objets indestructibles du terrain ce qui ajoute un peu de piquant à chaque partie.
En soit, les fans hardcore de la série regretteront que la corde ninja soit toujours autant hasardeuse ou la molesse générale du jeu. Les autres n’en auront rien à foutre et aimeront leur petite partie de Worms de temps en temps. En soi, je vous conseille quand même d’attendre des retours sur Worms W.M.D. pour voir ce qu’il apporte et s’il s’agit d’un vrai retour aux sources comme Team 17 nous le promet sans arrêt.
Et vous ?
Voilà, c’est fini pour le tour d’horizon de mes jeux préférés sur PC quand ils ‘agit de faire tourner les manettes dans un canapé. Bien sûr, c’est loin d’être exhaustif. Et justement, si vous nous parliez dans les commentaires de ces jeux peut-être méconnus qui sont agréables à plusieurs sur le même écran ? A part Smash Bros, hein, on est au courant que le jeu à lui seul justifie l’achat d’une Wii U.
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