Bilan animé 2023

Quoi, il est pas trop tard pour faire un bilan de l’année écoulée. Il est même jamais trop tard !

Vous aurez un bilan JV un peu plus tard aussi, mais il est maintenant temps de parler des animés que j’ai vus l’année passée. Comme la dernière fois, il ne s’agit pas de que d’animés sortis en 2023 car je profite parfois des vides causés par des saisons maigres en animés qui me plaisent pour rattraper des séries que j’ai manquées.

Et en 2023 il faut dire qu’à part la saison d’automne, j’ai pas vraiment été gâté. C’était probablement une des pires années, heureusement largement rattrapée par cette fameuse saison où on a eu en même temps Frieren et Les Carnets de l’Apothicaire.

Comme quoi faut croire en ses rêves.

Allez, en piste !

Horimiya

Alors là, coup de coeur intégral.

Quand j’ai demandé des conseils pour mon neveu qui aime les comédies romantiques, on m’a recommandé Horimiya (entre autres) et si j’avais entendu vaguement parler de la série, j’étais loin de em douter que j’allais tout de suite tomber sous le charme.

Kyouko Hori est une fille populaire au lycée, sans plus. Izumi Miyamura est lugubre et personne ne veut de lui. Les deux se rencontrent en dehors du lycée et sympathisent. Et à partir de là, ça fait des étincelles. Kyouko va tenter d’intégrer Izumi à son groupe de potes, avant de finir tous les deux en couple.

Horimiya, l’animé, a beau speedrun le manga (sa saison 2 comble les trous ensuite), j’ai quand même kiffé ma race. Les persos sont pas trop cons, ça passe pas 107 ans à se tourner autour (ça s’embrasse et ça baise à un moment, c’est vous dire) et les personnages secondaires ont tous un bon temps d’écran ce qui aide à les rendre attachants.

J’ai été conquis par la relation entre Kyouko et Izumi, c’était à la fois mignon et adulte, et à cent mille lieues des poncifs du genre. Pour une histoire qui a plus de 10 ans (le manga est sorti y’a un moment), ça fait vraiment plaisir à voir.

Mention spéciale à la VF qui est in-croy-able. Les comédiens sont à fond et ça sonne très naturel. Le seul reproche que je ferais c’est l’adaptation qui parfois laisse passer des « Mlle. Hori » au début, ou d’autres petites approximations qui n’aident pas à la compréhension des relations entre les personnages. Cela reste un sujet pas évident du tout à adapter hein, mais au début de la série surtout, ça entache quelque peu un tableau qui aurait pu être parfait.

Oshi no ko

On va évacuer l’autre éléphant de la pièce : Oshi no Ko (dont l’opening est l’un des plus joués de 2023 sur Karaoke Mugen)

Je rappelle l’histoire pour les deux du fond. Ai Hoshino est une idol célèbre, une bête de scène qui transcende son métier. Lorsqu’un docteur en clinique de campagne voit arriver une adolescente déjà bien enceinte à son cabinet, il ne se doutait pas que ça serait en fait Ai elle-même dont il est un grand fan.

Ai est un personnage fascinant, mais la série est pleine de surprises et de retournements de situations. Sans oublier les thèmes abordés, tournant pour la plupart autour du show-business à la japonaise. L’auteur (qui a aussi fait Kaguya Love is War) tire à balles réelles sur l’industrie. L’intrigue est faite de poupées russes qu’on enlève pour découvrir que la série se barre dans une direction totalement différente, et c’est très rafraichissant.

Je ne vais pas en dire plus parce que l’épisode 1 (qui dure une heure, si si.) est bourré de plot twists en tout genre. Je vous invite plutôt à découvrir la série animée, ou el manga, par vous-même. Sachez juste que la série sait toujours surprendre, même si j’ai un peu peur qu’à la fin on soit tous déçus des révélations finales.

Bref, un must see de 2023. Espérons qu’une saison 2 viendra vite.

MF Ghost

Là on fait un grand écart, parce que MF Ghost, c’est mon pêché mignon, mon anime un peu honteux de la saison d’automne 2023. Le truc c’est que j’ai bien aimé Initial D. Sincèrement. Y’avait un charme années 90s et animé de sport automobile un peu underground qui marchait bien.

MF Ghost, du même auteur donc, reprend les mêmes ficelles mais différement : des courses automobiles endiablées sur des circuits plus ou moins improvisés. Le problème c’est que, autant les courses sont passionnantes, autant tout le reste de la série est à chier. L’histoire du héros, un ado anglais qui vient au Japon pour participer au MF Ghost, un grand championnat de course suivi par plus de 30 (!) millions (!!!!) de personnes à travers le monde. Une vraie institution quoi.

Peu intéressante, l’intrigue principale est en plus très cringe car le personnage féminin principal (chez qui le héros vit pendant son séjour au Japon, où il va essayer de retrouver là où a vécu sa mère), est également une « Angel » du MF Ghost, une sorte de race queen qui lance les courses et change les positions sur un tableau à la amin. Ca aurait pu légèrement beauf à la limite (comme l’était déjà Initial D) mais non, l’auteur y va à fond et multiplie les persos masculins qui fantasment sur les Angel et les caméramen qui font des plans sur leurs courbes (surtout que comme ce sont des race queen, elles portent des costumes qui ne cachent pas grand chose.)

Si vous aimez les animés de sport, les grosses voitures qui font vroum vroum et que vous arrivez à éteindre votre cerveau sur tout le reste de la série, ça passe. Moi je suis, mais j’en suis pas tout le temps très fier.

City Hunter Angel Dust

Je triche un peu car le film est sorti chez nous en début d’année 2024, mais il date bien de 2023. Je n’ai pas regardé els autres films City Hunter récents, mais retrouver les personnages et surtout les comédiens de doublage de la VF originale m’ont fait du bien. Le problème c’est que City Hunter Angel Dust essaye de se prendre au sérieux un peu trop fort pour être crédible. C’est finalement pas très bien écrit ni follement intéressant. Le cross-over avec Cat’s Eyes est insignifiant et les gags lubriques de Ryo Saeba font un peu tâche en 2024.

Cependant, j’ai apprécié le film grâce à sa VF réussie (à la fois dans l’adaptation et le jeu des doubleurs) et le fait que je l’ai vu comme un « Nicky Larson » plus qu’un « City Hunter ». Ce changement de niveau de lecture m’a permis de passer un bon moment.

Après, j’irais pas recommander le film, mais heh.

Lapis Re:Lights

Il y a des séries qu’on découvre par hasard. Lapis Re:Lights c’est ça : Apple Music me propose la chanson « We are Lights » de l’animé, je cherche les paroles, j’aime les paroles, je remarque que ça vient d’un animé, je me décide à regarder l’animé.

Eeeeet, c’était pas si mal en vrai !

Lapis Re:Lights est donc une oeuvre cross-médias (animé, jeu mobile, chansons, etc.) d’idols dans un univers fantasy où les sorcières aident à défendre l’humanité contre des monstres à coups de pouvoirs magiques. Ces sorcières aident aussi à charger le mana ambiant des villes (générant de l’éléctricité par exemple) grâce à leurs spectacles d’idols. Tiara est une jeune princesse qui arrive à l’école de magie du coin pour obtenir son diplôme de sorcière parce qu’elle kiffe les spectacles de sorcières-idols (des Orchestras). Sauf que la directrice la colle dans un groupe qui est sur le point de se faire expulser faute de points suffisants. Ouais y’a un système de points par groupe façon Harry Potter. Faire des bonnes actions, avoir de bonnes notes etc, octroie des points, et on eput vous en retirer pour de mauvais comportements.

Ses camarades ont l’air un peu idiotes mais en vérité il n’en est rien (sauf pour une). Tiara va apprendre à les connaître mais aussi apprendre à connaître les autres groupes (mention spéciale à IV KLORE qui se prononce « Folklore » parce que IV ça fait 4 donc « Four » mais comme on a des japonais en face ça fait un super jeu de mots vous comprenez.) Au fil de ses aventures, Tiara et les autres vont lutter pour éviter leur expulsion de l’école. Vous vous en doutez vu qu’on est dans un animé d’idol (même si ça reste aussi pas mal de comédie) que le groupe formé par ces pariahs du monde magique vont se transformer en étoiles montantes au fur et à mesure que la série progresse.

Figure-vous que je partais avec un à priori assez négatif malgré que j’aime énormément la chanson « We are Lights. » J’aime pas énormément les animés d’idol, à part quelques rares exceptions (j’avais aimé Love Live avec le groupe µ’s mais le reste… bof.) Malgré tout, Lapis Re:Lights m’a surpris.

Déjà, l’animé est super joli. Les décors et les personnages sont chatoyants à l’écran, la musique accompagne bien le tout, et encore plus surprenant, l’animation de certaines scènes offre des moments de bravoure plutôt bienvenus. Si vous rajoutez à ça des persos sympathiques (à défaut d’être très différenciables au début), des retournements de situation, et on obtient une série qui est solide malgré son pitch de départ.

Au final j’ai été très agréablement surpris par ce que j’ai regardé. Cela ne casse pas trois pattes à un canard mais on ressorts de Lapis Re:Lights avec un sourire aux lèvres. Un animé simple, bien foutu malgré deux ou trois soucis de narration (manque d’enjeux par exemple, mais on a l’habitude avec beaucoup d’animés) et surtout qui n’essaye pas d’atteindre des sommets dont il n’est pas capable.

Une recommendation de ma part si vous avez du temps à consacrer à une douzaine d’épisodes.

Une AMV de la chanson « We are Lights » :

16 Bit Sensation

Lorsqu’il a été annoncé, 16 Bit Sensationv endait du rêve : découvrir comment on faisait dans les années 80 et 90 pour faire de si jolies illustrations avec peu de moyens graphiques. Le problème c’est que si vous cherchiez ça dans cet animé, vous allez être très déçus.

Le premier point faible c’est que l’héroïne est absolument insupportable. Elle braille tout le temps. Ouais elle est passionnée, elle aime son métier d’illsutratrice, elle kiffe à fond les jeux de romance des années 90 et elle est dégoutée de devoir travailler sur des jeux de merde en 2023 car les jeux qu’elle apprécie n’ont plus la côte aujourd’hui (et entre nous, c’est pas plus mal.)

En ouvrant des boîtes de vieux jeux qu’elle a achetées dans un magasin avec une vieille dame cheloue, elle se retrouve propulsée dans le passé et y découvre un jeune studio, Alcool Soft, qui va faire des jeux de drague à l’aube des années 90. Bien sûr elle va fourrer son nez dedans et se lier avec un mec qui ne jure QUE part le PC-98, cette gamme d’ordinateurs propre au Japon, qui a bien dû se rendre à l’évidence et adopter le compatible PC avec son Windows au milieu des années 90.

On aurait pu avoir un trip un peu éducatif sur la façon de créer des jeux à cette époque, et ça aurait été génial, mais au final on se tape un trip sous acide autour du voyage dans le temps et de la place du « moe » dans la culture populaire japonaise. Trip auquel je n’ai pas tout compris et qui a pas mal nuit à mon appréciation de l’animé.

Dommage, ça avait du potentiel.

Les Carnets de l’Apothicaire

Je ne vais pas passer une éternité dessus : c’est bien, mangez-en.

Le manga a fait sensation chez nous et l’animé lui rend honneur avec une animation sans excès mais qui sait rester propre tout du long.

Pour ceux qui ne connaitraient pas : Mao Mao est une jeune apothicaire en chine du temps de son empire. Elle se fait enlever par des esclavagistes puis vendue à la cour impériale, son salaire étant versé à ses ravisseurs. Sauf qu’un drame se déroule parmi les concubines de l’empereur. L’une d’elle y perd son enfant et tombe aussi gravement malade. C’est suffisant pour que Mao Mao, amatrice de poisons et pourtant simple servante, s’en mêle pour tirer ça au clair.

Les Carnets de l’Apothicaire, c’est plein de petites histoires d’intrigue à la cour qui se suivent sans se ressembler, et c’est vachement bien(tm). Mao Mao est un personnage très drôle et attachant, qui n’a pas sa langue dans sa poche et a un grand sens de la justice et de la déduction.

Et on va passer à l’autre animé phare de 2023…

Frieren

Le manga marche bien, tout le monde savait que l’animé allait être super et personne n’a été déçu.

Frieren est une elfe. Elle vit longtemps. Elle fait partie d’un groupe de héros composé de 2 humains et d’un nain. Ils vont buter le roi des démons. Ca leur prend 10 ans mais ça se fait. Ils se promettent de se retrouver dans 50 ans pour admirer de nouveau une pluie de comètes. C’est là que Frieren prend conscience de la courte vie des humains au moment où elle doit dire adieu à ses compagnons.

Frieren ça arrive à être un animé beau, mélancolique, drôle, plein d’action et de tranche de vie. Tout ça à la fois, oui. C’est une salade de fruits en terme de récit et ça a un super goût. Parfois il se passe rien mais le studio Madhouse met les petits plats dans les grands pour certaines scènes pourtant insignifiantes comme un personange qui enfile une veste par exemple.

On se met bien avec Frieren, tout est soigné, c’est un régal pour les yeux et les oreilles, et les personnages ne sont ps en reste. La fin de l’aventure n’est que le commencement.

Et puis Frieren malgré ses twintails a un énorme charme, qu’on se le dise. (c’est peut-être parce qu’elle les laisse reposer sur ses épaules la plupart du temps)

Un autre must-see à regarder.

Les 100 petites amies qui t’aiment à en mourrrrrir.

Je sais pas si j’ai mis le bon nombre de R là.

On m’avait prévenu que 100 petites amies était drôle et surprenant, qu’il allait s’enfoncer dans le grand n’importe quoi. Mais même en étant prévenu, j’étais loin de me douter de ce qui allait m’arriver dans la tronche.

Et c’est vraiment fun.

Rentarou est un jeune lycéen malchanceux en amour. Il s’est pris 100 rateaux dans la vie, à commencer par une gamine de maternelle à qui il avait déclaré sa flamme étant petit. En allant prier au temple du coin, le dieu local le remarque et lui explique que dorénavant il va avoir 100 âmes soeur à collectionner tels des pokémon dans les hautes herbes. Pourquoi 100 ? Parce que le dieu faisait pas attention et était en train de regarder une énième rediff de Laputa à la télé quand il a crit le nombre d’âme soeurs sur la fiche du héros. Et attention, si jamais elles ne tombent pas amoureuses de lui ou qu’il les rejette, il aura leur mort sur la conscience.

Mais Rentarou est un gars gentil, naïf, mais aussi terriblement sincère. Arrivé au lycée il tombe sur deux filles, une assez lambda et une tsundere qui tombent instantanément amoureuses de lui.

S’en suit alors une histoire de polygamie tellement bienveillante que ça dégouline sur les bords de votre écran. Rentarou est gentil et fait tout pour ses petites amies, à tel point qu’elles sont incapables de lui dire non. Mais c’est aussi une histoire extrèmeemnt fun où l’auteur prend tous les codes et tropes possibles de la comédie romantique pour les balancer par la fenêtre, s’en moquer, faire des origami avec, etc. Non, les 100 petites amies, c’est pas pour plaisanter, on est là pour de la bonne romance qui tâche mais au lieu de mettre une cuillère de comédie, le paquet entier y passe.

Et c’est même pas indigeste ! C’est un anime qui vous fout le smile tout le temps, qui vous emporte dans une tornade de n’importe quoi, bref, qui vous fait vivre le rêve japonais d’avoir un harem bienveillant. C’est limite si l’identité des petites amies n’est pas un spoil à lui tout seul tellement ça va vous surprendre.

Si débrancher votre cervau et rire aux éclats ne vous dérange pas, alors foncez, vous le regretterez aps.

Suzume

Suzume ! Oh un film ! Et quel film ! J’aurais dû en faire un article pour sa sortie mais je ne l’ai pas fait, honte à moi.

Suzume, c’est le dernier Makoto Shinkai, réalisateur de Your Name et Les Enfants du Temps (mais pas que.) Ses oeuvres sont souvent caractérisés par un garçon et une fille qui vivent des aventures, mais aussi une animation à décrocher la mâchoire, des décors incroyables et un humour qui fait souvent mouche.

Suzume n’y coupe pas. On est bien devant un Shinkai et pour moi il est infiniment plus réussi que Les Enfants du Temps, qui m’avait paru mitigé.

Suzume vit seule avec sa tante qui l’a élevée après la mort de sa mère. Mais sa tante se demande si elle a pas gâché une partie de sa vie parce qu’elle a dû élever Suzume alors qu’elle est encore célibataire. En allant à l’école, Suzume va avoir le coup de foudre avec un beau gosse qui passait par là et lui a demandé son chemin. C’est en voulant le retrouver qu’elle va tomber nez à nez avec une porte au milieu de nulle part. Je n’en dis pas plus, mais tout ceci va se transformer en road trip du sud du Japon jusqu’au nord pour fermer des portes à l’aide d’une… chaise. Qui parle.

Suzume a beau avoir un pitch loufoque raconté comme ça, il n’en demeure pas moins sérieux et prend un sens particulièrement fort dans la dernière partie du film lorsqu’on comprend les tenants et aboutissants de ces portes et à quel évènement particulier Suzume est rattachée. Vous voyez le genre de révélation de ouf qui vous fait monter les larmes aux yeux ? Dans Your Name, c’était le moment où Taki se rend compte du plot twist. Là il s’agit pas d’un plot twist à proprement parler mais ça fait exactement le même effet.

Suzume, c’est un grand film d’animation, une histoire moderne où l’on voyage avec ses personnages du sud au nord dans un pays qui a plein de choses à nous montrer. C’est le genre de film qui nous fait passer du rire aux larmes, servi en plus par une VF de grande qualité, bien meilleure que la VOSTF qui m’avait un peu perdu à vrai dire. J’étais un peu meh sur le film en allant le voir en VOSTF en AVP. C’est uniquement lorsque j’ai vu ensuite la VF que j’ai trouvé ça bien meilleur et compréhensible, bizarrement.

Suzume, c’est à voir !

I’m in love with the villainess

Mon petit pêché mignon de la fin d’année dernière c’est ce titre où Rae, une jeune femme qui joue un peut rop à des jeux de drague pour femmes se retrouve plongée dans son jeu préféré où elle y incarne l’héroine, Rae Taylor. Rae est une roturière vivant dans une académie de magie dans un monde de fantasy. Un isekai classique somme toute.

Sauf que.

A l’image de Catarina dans cet autre animé dont j’ai déjà oublié le nom (mais qui était chouette) avec un pitch similaire, Rae connaît le jeu par coeur et même si certains évènements semblent différer elle est bien dans son jeu fétiche.

SAUF QUE.

Les protagonistes masculins qui sont censés la draguer ne l’intéressent pas. Non, elle n’a d’yeux que pour la très tsundere, très riche et très hautaine Claire François, qui se trouve être sa rivale dans le jeu ! Rae est en effet lesbienne et ne s’en cache pas, elle va draguer très (très très très) lourdement Claire qui ne veut absolument pas d’elle, mais la jeune noble va bien finir par plier face à la détermination de cette roturière…

L’animation est aux fraises, le plot est pas hyper prenant mais pas non plus prévisible, mais ce qui sauve la série pour moi c’est sa VF absolument in-croy-able où tout le monde se lâche et ça fout un gros smile aussi à chaque épisode. Au final les personnage sdeviennent attachants et l’animé n’essaye jamais de se prendre trop au sérieux. Il se permet même le luxe d’avoir un discours très progressiste sur l’orientation sexuelle et ce dés l’épisode 3. C’est rafraichissant et je me suis dit « Attends, un discours aussi chouette et bienveillant sur l’homosexualité, dans un animé japonais ?! Mais qu’est-ce qu’il se passe dans l’espace ? »

Bref, j’ai passé un bon moment là-dessus, c’était mon petit animé qui paye pas de mine du lundi(tm).

Police in a Pod

Ah, comme j’aurais aimé t’aimer.

Police in a Pod, c’est l’histoire de deux policières qui vont faire équipe dans un commissariat de quartier. Une bleue et une ancienne enquêtrice, rétrogradée parce qu’elle ouvrait un peu trop sa gueule.

C’est pas très bien animé mais l’histoire a le mérite de traîter de sujets brut de décoffrage, et de le faire (à peu près) bien. Ca parle de comment sont vus les policiers au Japon mais aussi de comment sont traîtés certains cas, que ça soit de simples vols de vélos, des recherches de personnes disparues, ou des violences domestiques voire même sexuelles. Sur mineures aussi, tant qu’à faire. On y voit comment il faut s’occuper des victimes, des traumas que ça peut provoquer à celles-ci comme aux policier(e)s qui sont concernés, bref tout ça est parfois très sérieux et fait un bon travail je trouve sur ce plan-là.

L’ancienne enquêtrice est pour moi bien plus intéressante que la petite nouvelle qui a tendance à me taper sur les nerfs à souvent se plaindre de son job. Comme l’auteure est une femme qui a servi dans la police, on a une

Mais voilà, et là je vais devoir spoiler l’anime et vous épargner ça, parce que ça m’a un peu fait chier. J’aurais mis une note convenable à l’animé si ce n’était qu’à la fin, la petite nouvelle doit absolument attraper un méchant qui s’enfuit. Elle n’arrive pas à le rattraper parce qu’elle a toujours été nulle en sport. C’est là que débarque de nulle part un de ses collègues masculins qui pique un sprint et plaque le méchant au sol. Et la remarque de la nana ? « Heureusement qu’il y a des hommes dans la police. » crrrrrr.

Ouais c’était hyper maladroit alors que le discours jusqu’ici était totalement à l’opposé de ce genre de remarques sexistes.

Vraiment dommage, parce que j’étais prêt à pardonner pas mal de choses à Police in a Pod.

Tunnel to Summer

J’ai, à vrai dire, pas beaucoup de souvenirs du film. C’est un Your Name low-cost où deux ados découvrent un tunnel dans lequel ils peuvent normalement trouver ce qu’ils ont perdu. Mais voilà, le temps y passe différement, et quelques secondes dans ce tunnel se transforment en minutes voire heures dans la vie réelle.

J’ai trouvé le film pas hyper intéressant. Il tente de raconter quelque chose mais le fait mal, avec beaucoup de raccourcis et on a du mal à s’attacher au héros comme à l’héroïne. Je sais pas, y’a un truc qui a pas marché avec moi sur ce film.

My Happy Marriage

Série parue sur Netflix l’an dernier, My Happy Marriage est le récit dans un Japon fictif du début du siècle dernier où une jeune femme vit dans sa belle famille après la mort de sa mère. Son père, lui, semble ne pas s’intéresser à elle, car elle ne montre aucune affinité avec la magie alors que sa lignée devrait pourtant en être dotée. Rabaissée constamment, transformée en servante façon Cendrillon, elle va se retrouver offerte en mariage à un bureaucrate influent de l’armée.

Resignée à ne jamais trouver le bonheur, elle se soumet à son destin surtout que les rumeurs entourant son fiancé sont pas franchement à son avantage. On le décrit comme un homme strict et distant. Mais voilà, au final elle et lui vont se complèter et s’aider l’un et l’autre à progresser.

Ce qui est bien venue parce que le personnage principal est franchement agaçant à jouer la résignée à longueur de temps. Je veux bien qu’on ait envie de rendre un personnage vulnérable pour que ça crée un léger syndrôme du sauveur chez le spectateur, mais là c’était peut-être pousser les potards un peu loin.

J’ai passé un bon moment devant l’animé mais comme d’habitude il s’agit de vendre le manga original donc l’animé laisse pas mal sur sa faim.

Vinland Saga

J’étais vraiment pas partant pour ce genre de série. Toute la culture nordique c’est pas ma tasse de thé, mais on m’a vendu ça comme une saga, d’où le titre, et j’avoue qu’on m’a pas trop menti sur le sujet. Vous le savez peut-être mais j’adore les histoires longues, les grandes épopées, les récits qui traitent de tout un monde et pas seulement de personnages. Ouais, y’a une raison pour laquelle j’aime des histoires comme The Wandering Inn , la Légende des Héros de la Galaxie, ou la série des Trails ou Suikoden. On va suivre l’histoire sur plusieurs années voire décénnies, et surtout pas toujours du même point de vue, ce qui est chouette.

Vinland Saga, ça débute dans un petit village puis ça va se transformer en guerre dans un contexte médiéval historique qu’on a pas trop l’habitude de voir en manga.

J’aurais aimé que Torfin, le gamin, soit moins insupportable au début, mais ça fait partie de son développement de personnage j’imagine.

Bref, c’était cool. Pas inoubliable mais ça a bien marché chez moi.

Gundam Witch From Mercury

Je vous avoue qu’à part dire « Bravo les lesbiennes » je sais pas quoi dire sur Witch from Mercury. Je veux saluer l’audace de l’écriture qui s’éloigne des poncifs de la série, mais j’ai au final trouvé le déroulé très confus, comme si la série devait se passer sur 50 épisodes (comme beaucoup de Gundam) et n’en a fait que 26. J’avais aussi du mal à aimer les personnages secondaires mis à part un qui m’a bien plu parce que sa vie joue aux montagnes russes et c’était plutôt bien amené.

Hélas, il manquait quelque chose pour moi dans cette série, un souffle épique peut-être, pour que je puisse réellement l’apprécier.

Bref, un peu dommage tout ça, y’avait un potentiel qui a été sous-exploité je trouve.

Gunsmith Cats

Je profite un peu de ce billet pour parler des évènements « Le Canapé du Stream » du Discord L’Abri de la Nananmi où Xefir programme tous les lundis des visionnages en simultané de séries animées, récentes ou pas. Là Oshi no Ko vient de se terminer et on va enchaîner sur autre chose. Mais bref, tout ça pour dire qu’on a maté les OAV de Gunsmith Cats et en vrai, elles étaient cool. Je ne les avais jamais vues et ça m’a presque donné envie de relire le manga, que je trouve toujours très très cool (en tous cas dans mes souvenirs.)

C’était un bon visionnage en tous cas 🙂

Shikimori n’est pas juste mignonne

Le problème de Shikimori c’est que l’animé ne m’a pas laissé une impression incroyable. A vrai dire à part le fait que le héros est poisseux comme pas permis et que Shikimori prend sa défense constamment, rien ne m’a particulièrement marqué. Pourtant j’ai pas passé un mauvais moment non plus devant la série; Shikimori n’est en effet pas juste mignonne, elle est aussi forte et intelligente, et ça faisait du bien de voir un animé où les deux protagonistes principaux sont déjà en couple.

Après bon, il reste toujorus quelques poncifs du genre, les personnages qui sont trop timides pour oser faire des trucs, etc. mais c’était pas non plus désagréable pour autant.

Umamusume S1 et S2

Un certain Yamakyu va vous dire que c’est la plus grande série de tous les temps. Bon, difficile de lui donner tort, c’est quand même fort bien Umamusume, mais ça reste une franchise cross-média. Néanmoins, on a en face de nous un animé de sport vraiment chouette. Beau, prenant, avec du suspense, avec des rires et des pleurs, et surtout, surtout.

Des filles-juments.

Ouais, comme son nom l’indique « Uma musume » c’est littéralement fille-jument et on se retrouve avec des chevaux de course du monde réel anthropomorphisés en adolescentes avec des oreilles et une queue de cheval. Elles ont aussi tous des noms de vrais chevaux comme « Special Week », « Rice Shower », « Mejiro McQueen », « El Condor Pasa » (si), ou encore « Silence Suzuka ».

Réduire Uma Musume a juste ça serait vraiment malhonnête, parce que comme je le disais plus haut, certains passages vous prennent aux tripes et vous font ressentir toute la trépidation d’une course de chevaux. Les filles n’ont pas de jokey mais doivent se dépasser encore et encore pour franchir la ligne d’arrivée en premier. On sent bien les valeurs du dépassement de soi, de l’amitié, du sport, etc.

Non franchement, c’est bien. Faut juste aimer les animés de sport, parce que ça reste une succession d’entraînements et de courses endiablées. Même si c’est super bien animé et executé, ça reste un animé de sport, ouais. Bien foutu quand même.

Tiger & Bunny 2

Que dire ? On prend les mêmes et on recommence ? J’ai trouvé le début de ce come-back un peu faible, où on passe environ 6 épisodes à s’attarder sur les nouveaux héros qui font équipe avec les anciens pour la plupart; Puis le plot démarre réellement et il se passe des trucs plutôt sympa.

Le problème c’est qu’il paraît difficile de prendre Tiger & Bunny 2 sans avoir vu la première saison. Pas pour le plot mais plutôt pour les personnages qui sont toujours aussi cools et avec de vrais problèmes d’adultes.

Au final ça m’a fait du bien de revoir tout ce petit monde (plus les nouveaux qui sont pas si mal que ça).

Si je suis la vilaine alors autant mater le boss final

On va finir par un autre plaisir coupable de 2023. C’est l’histoire de Aileen qui se retrouve, comme dans I’m in love with the vilainess, transposée dans son jeu vidéo préféré. Sauf que là c’est la vilaine elle, et quitte à être la vilaine du jeu, autant essayer de se taper le boss final, le roi des démons, beau mâle ténébreux de service.

Aileen va néanmoins tenter d’échapper à son sort de rivale de l’héroïne et va jouer de son intelligence et de ses capacités de séduction pour tenter de mater, au figuré, le roi des démons.

S’en suit une série d’intrigues où Aileen (avec sa charmante ponytail) va tenter de déjouer des machinations et autres complots contre elle et le roi des démons. Au final, le couple qui se forme est plutôt mignon, surtout que Aileen fait un epu sa tsundere de temps en temps (on va dire qu’elle veut porter la culotte dans son couple.) et au final, ça se suit bien, comme un animé light en calories.

Ajoutez à ça une VF de bonne facture (qui pour moi sauve beaucoup de mauvais animés, hein.) et on a un cocktail qui se laisse regarder, pour peu qu’on soit pas trop allergique aux isekai de vilaines (qui est un sous-genre d’isekai à ce point.)

(Et puis Aileen a une ponytail de rang A+, ça ne se refuse pas ça.)

Conclusion

Non, aucun animé ne s’appelle conclusion. Nous voilà à la fin de ce billet, et mine de rien j’en ai regardé des choses en 2023 ! (attendez de voir la liste de jeux de 2023, je peux vous dire que j’ai pas chômé non plus.)

J’espère que ça vous aura donné envie de regarder certaines séries si vous cherchez des choses à regarder cette année !