Bilan Jeux Vidéo 2024

2024, une année chargée en JV que voilà. Chaque année c’est pareil, je me dis qu’il y a rien d’intéressant qui arrive, et en fait je trouve des tas de jeux soit dans mon backlog, soit des trucs sortis y’a un moment à me mettre sous la dent pour combler les trous.

J’ai parlé de certains jeux déjà dans des articles : du coup je filerai des liens vers ceux-ci plutôt que de redire ce que j’ai déjà dit.

Je vais aussi passer rapidement sur certains jeux que je n’ai pas trop testé et qui me sont tombés des mains. Ca n’en fait pas pour autant de mauvais jeux : c’est juste qu’ils ne m’ont pas passionné au point de creuser plus loin. Sûrement à tort, parfois.

Allez, c’est parti !

Final Fantasy VII Rebirth

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A noter, qu’avec le recul, je pense que c’est mon GOTY 2024. Tout simplement parce que j’y ai passé beaucoup de temps, et du temps où je me suis rarement voire jamais ennuyé. Dans les jeux y’a toujours des ventres mous ici ou là, des moments où on s’ennuie un peu mais où la pression retombe. Dans FF7 Rebirth j’ai trouvé qu’il n’y avait pas vraiment de moments comme ça, même lorsqu’on arrive vers la fin du jeu etoù une lassitude devrait s’installer.

Bref jouez-y, il est vraiment bien.

Like a Dragon Infinite Wealth

J’aime bien les jeux Yakuza. C’est chill. On se marre bien. Il se passe n’importe quoi et parfois ça devient particulièrement dramatique. J’étais moyen chaud à l’annonce de Infinite Wealth : j’avais bien aimé le premier volet des aventures de Kasuga mais je me demandais un peu ce qu’ils pourraient lui faire faire après la fin du premier volet.

Comme ses prédécesseurs, Infinite Wealth est d’une générosité sans égale. Il y a tant de petites choses à faire dans ce Hawaii fantasmé au delà de l’histoire qu’on a un peu du mal parfois à en voir le bout. Il y en a surtout pour tous les goûts et je me suis surpris à faire plus d’activités annexes que dans les précédents épisodes.

Un autre point qu’ils ont corrigé par rapport au premier Like A Dragon c’est les combats incessants qui ruinaient le rythme. On peut enfin zapper les combats inutiles quand on a besoin de se concentrer sur tout autre chose. Les ennemis vraiment faibles par rapport à notre niveau sont balayés en un coup ce qui aide vraiment à pas plomber le rythme quand on traverse des zones de début de jeu.

J’ai juste regretté un truc donc je peux pas trop parler sans spoiler. les aventures de Kasuga étaient sensées être une rupture avec « l’ancien » Yakuza. Or on a des références et autres qui vont directement appel à tous les précédents titres de la saga et ça fait un peu grincer des dents. J’ai du mal à imaginer un public plus jeune accrocher en étant bombardé à un moment du jeu par tant de lore. Par contre, si vous avez minimum fait un ou deux précédents Yakuza, alors vous allez kiffer. Sans parler qu’à un certain moment de l’histoire lié à ce que je viens de dire, je me suis dit « OK les devs, vous m’avez bien eu, je prends. » Bref c’était une chouette idée mais je ne peux m’empêcher de penser à ceux pour qui ça ne fera rien.

Après ben, ça reste du Yakuza, la série ne se renovuelle pas vraiment mais en même temps… à partir du moment où on s’amuse, quel est le problème ? J’ai senti beaucoup de vibes de Yakuza 0 en faisant celui-là, et c’est bon signe.

Unicorn Overlord

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Rien à redire sur ce que j’ai écrit il y a quelques mois sur le jeu.

Trails Through Daybreak

Ma review va être partielle car il m’est un peu tombé des mains et je ne suis que vers la fin du chapitre 2. Mon souci principal avec ce Daybreak c’est que, bien que le jeu tente de se renouveler avec un nouveau moteur et un nouveau gameplay des combats, la structure, elle, reste inchangée. Tout comme la mise en scène d’ailleurs. Alors oui Falcom ce n’est pas Square Enix en termes de staff et de budget, mais quand on voit que même les doublages, pourtant très carrés avant, sont maintenant partiels sur certaines scènes (pas de doublage, puis certains persos parlent, puis plus de doublage… bref c’est très inconstant,) on a l’impression d’un retour en arrière.

Les combats sont devenus plus difficiles et on s’en plaindra pas vu que dans Cold Steel et Reverie c’était quand même relativement facile.

J’ai aussi du mal à m’attacher aux personnages pour le moment… Bref, il m’est tombé des mains pour toutes ces raisons,mais j’ai pris l’épisode suivant qui sort en février, donc je vais finir celui-là déjà et on verra bien…

Astro Bot

Pas encore fini car on me l’a subtilisé trop longtemps, mais c’est aussi plaisant à jouer que tout le monde le dit. Jamais frustrant, parfois simple, parfois dur. J’ai pas grand chose à dire à part qu’il nous faut plus de jeux comme ça. Juste plaisants, parce que les collect-a-thon, les open world, les jeux qu’on bourre de contenu juste pour que les joueurs y passent cent heures, ben il faut que ça cesse. On a pas besoin non plus d’un photoréalisme, on peut utiliser la puissance d’une PS5 pour faire de l’animation hyper jolie et pleine de vie.

Si ça peut envoyer un message à l’industrie, ça serait pas mal, mais j’y crois moyen.

Tekken 8

Bandai Namco nous livre une suite solide à Tekken 7, avec du contenu et surtout très accessible pour les nouveaux venus, avec moult tutoriels, un mode histoire toujours aussi over the top (on est dans Tekken quoi), un mode arcade simple et efficace, et enfin un mode « quest » qui inculque les rudiments du combat sérieux.

Les modes en ligne ne sont pas en reste même s’il reste quelques problèmes d’expérience utilisateur qui me fait penser que les développeurs ne jouent pas en ligne à leur jeu.

N’empêche que je m’y suis mis assez sérieusement, que je suis correctement classé avec Alisa, et que je m’amuse pour l’instant toujours, un an après sa sortie. Après faut aimer l’école Tekken, c’est sûr que ce n’est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui comme moi n’ont jamais accroché à Street Fighter (à part le 2, tout le monde aime le 2,) c’est un jeu bien plus sérieusement considéré que ce pauvre Soul Calibur 6 qui semble être l’enfant pauvre de la famille qu’on a voulu jeter sous un train.

On peut peut-être lui reprocher sa monétisation cheloue (genre Heihachi qui est dispo dans le pass mais pas son stage, alors que tous les autres persos ont leur stage inclus) ou son battlepass pas très intéressant (comme tous les battlepass) mais au final, tant qu’on peut se bastonner tranquille, ça va, non ?

Je le recommande sans hésiter aux nouveaux venus, surtout que ça reste un jeu où on peut s’amuser même quand on ne sait pas trop y jouer.

Videoverse

Je ne me souviens même plus de comment je suis tombé sur ce jeu. Il s’agit d’un jeu narratif présenté sous forme d’interface de console de jeu façon Nintendo. D’ailleurs elle s’appelle la « Shark », petite référence au nom de code de la Gamecube (Dolphin). Des références comme ça il y en aura plein tout au long du jeu sans que ça ne devienne indigeste. C’est suffisament dilué pour qu’on s’identifie aux personnage et qu’on se plonge dans cet univers nostalgique.

On suit donc l’histoire d’un jeune artiste nommé Emmett qui manque un peu de confiance en lui mais qui kiffe sa Shark et dessiner dessus. Il participe aussi aux forums en ligne de la console. Le jeu se passant en 2003, on retrouve un peu cette ambiance de forums de l’époque, où les gens finissaient par se connaître à travers leurs posts et où on parlait de nos jeux préférés et de ce qu’on aimait à l’époque.

Oh il y aura bien sûr des trolls ou des gens toxiques qu’il faudra remettre à leur place (souvent en les signalant à la modération) mais on va surtout passer du temps à choisir nos réponses et à poster des nouveaux sujets sur les forums.

Il émane de ce jeu une énorme bouffée nostalgique qu’on prend à plein poumons. Alors qu’on se plaint de la toxicité des réseaux sociaux aujourd’hui, revenir à cette époque à travers Videoverse fout le smile, même si tout y est scripté, évidemment. Ces communautés bon enfant sont dépeintes avec beaucoup de fidélité. Comme si on y était retournés. Une vraie capsule temporelle quoi.

Mais là où le jeu a brillé de mille feux pour moi c’est qu’il m’a touché en plein coeur quand Emmett va rencontrer Vivi en ligne, une autre personne qui va le marquer. Ca m’a touché parce que j’ai vécu des situations similaires par le passé. C’était une autre époque, où, je trouve, on se liait plus facilement avec les autres membres d’une communauté, parfois de façon plus intime qu’aujourd’hui. Aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à rencontrer de nouvelles personnes et à vouloir aller vers elles. Peut-être parce que je me suis trop brûlé les ailes à accorder ma confiance à certains ou certaines, pour ensuite être poignardé dans le dos (ou de face). Je sais que beaucoup de gens sont passés par là et ça ne vous surprendra pas venant de moi, mais voilà, j’ai tendance àf aire confiance aux gens trop facilement, trop vite, et parfois ça me fait du mal. Mais grâce à ça j’ai aussi pu rencontrer des gens en ligne qui sont devenus des amis pour la vie. Alors en fait, c’était pas si mal, je suppose ?

Un autre point qui m’a touché en plein cœur arrive plus tard dans le jeu mais représente un point d’intrigue assez important, donc je vais éviter de vous en parler. Sachez juste que le combo de ça et des relations en ligne m’a vraiment fait plaisir.

Le jeu n’est pas super long et se joue vraiment bien. L’interface et le récit offrent suffisament de variété par rapport à un visual novel classique pour nous happer et nous faire vivre un doux rêve du passé.

C’est probablement mon second GOTY 2024.

Final Fantasy XIV

Lire l’article complet de FFXIV 2024.

J’ai été plutôt déçu de Dawntrail, mais en même temps comment faire mieux que Endwalker et Shadowbringers, les deux précédentes extensions ? A voir ce que l’avenir nous réserve mais j’ai du mal à voir dans quelle direction FFXIV s’avance.

UFO 50

UFO 50 c’est 50 jeux d’une boîte de dev fictive des années 80. C’est 50 jeux pour certains très inventifs mais aussi du coup très inégaux : si les premiers jeux un peu rustres sont excusés par leur date fictive de conception (1982 de mémoire), il n’en reste pas moins pas mal de jeux pas forcément intéressants, cotoyant d’autres vraiment très cools. Certains sont même jouables en multi !

On est censé avoir dépoussiéré une vieille console avec tous les jeux du même développeur, et on peut lire quelques anecdotes (fictives aussi) pour chaque jeu, mais ça s’arrête là. J’aurais espéré un peu plus de contenu annexe, une sorte de méta-histoire plus poussée, mais à moins que j’aie loupé un truc, ça n’existe pas.

Reste que pour picorer différents petits jeux, c’est super. Pour un jeune public aussi, ça peut le faire avec des genres très variés et une jouabilité quasi-immédiate. Je vois tout à fait l’intêrêt que peut avoir un jeu comme UFO 50, juste que ce n’est pas forcément le mien.

Sonic Origins

Ca date un peu mais SEGA nous a sorti une compilation réunissant tous les Sonic de l’ère 8-16 bits, et si le packaging est OK-tier, il est un peu chiche en options. Surtout, débloquer tout le contenu (illustrations, etc.) demande du grind assez ouf. Après les Sonic principaux restent d’excellents jeux, et le mode normal de Origins avec vies infinies et vue 16/9 du jeu aide pas mal et apporte un touche de modernité, mais ça ne fait pas tout.

Surtout à 40€. Avec des versions deluxe au prix totalement injustifié.

Bref SEGA devrait revoir sa copie. A prendre en soldes.

C’est vraiment dommage parce que j’avais réellement voulu revivre dans les meilleurs conditions mon premier amour de jeu vidéo. Dites-vous bien que la Megadrive fut ma première console de jeu reçue à Noël alors que jusqu’ici je squattais l’Amstrad CPC de mon frère. Sonic était livré avec, et franchement, j’étais tellement secoué ce Noël-là que ça a marqué ma famille à vie (on m’en reparle encore aujourd’hui, c’est vous dire !)

Tetris Forever

Je découvre le docu-jeu grâce à Tetris Forever. Il s’agit principalement d’une frise chronologique avec branches où on peut consulter images et textes d’époque sur la conception du Tetris original et sur les différentes versions sorties après. On a également beaucoup de courtes interviews à picorer pour connaître tout sur l’histoire du jeu. Et il y a beaucoup de choses à raconter ! Si le film Tetris sorti sur AppleTV+ il y a quelques années reprend les grandes lignes de l’histoire en romançant comme il faut, la vraie histoire n’en demeure pas moins un truc de fous.

A part le Tetris original développé par Pajitnov, on trouve diverses versions historiques comme celle sur MS-DOS, et la version Famicom. Cependant, aucune trace des versions Game Boy ou NES… Nintendo fait encore son pingre quoi. La version Famicom (au Japon donc) ayant été éditée par Bullet Proof Software tandis que les versions américaines et européennes ont été éditées par Nintendo. De la même façon, passé les années 2000s il n’y a plus vraiment de jeu à tester. Pas de Grand Master, pas de Puyo Puyo Tetris… on a bien quelques versions bizarres à se mettre sous la dent, mais c’est un peu dommage.

Tetris Forever reste tout de même un objet historique très bien documenté et facile à suivre. Pour peu qu’on s’intéresse à l’histoire du jeu vidéo, c’est un must-have.

DJMax Respect V

Un jeu pas tout jeune puisqu’originellement sorti en 2020 sur PC (avec un accès anticipé d’un an) mais voilà : la saison de battle pass qui a démarré en décembre 2024 a pour thème les maids.

Il fallait donc que j’y rejoue, contractuellement j’y étais obligé.

En vrai je relance de temps en temps des parties, et j’achète religieusement tous les DLC de contenu comme un gros iencli.

Pourquoi ? Hé bien…

Parce que DJMax est juste très bien ?

C’est un jeu de rythme au gameplay simple. Facile à prendre en main, difficile à maîtriser. On peut faire chaque chanson en quatre niveaux de difficulté mais aussi en 4, 5, 6 ou 8 touches. On peut ainsi commencer une chanson qu’on connait pas bien en 4 touches puis si on gère passer 6 (perso 5 j’ai du mal).

Le jeu est blindé de DLCs dont certains collaboratifs (genre Falcom, Tekken, Deemo, Groove Coaster, etc.) mais aussi d’anciens jeux de la franchise. Néanmoins, le jeu de base est livré avec plus de 100 chansons, ce qui est pas rien, et ils en rajoutent une gratuitement de temps en temps. Donc même sans les DLC y’a largement de quoi faire.

En plus de ça on peut personnaliser son expérience en déplaçant l’aire de jeu histoire de mieux profiter des jolis clips de chaque chanson, régler la transparence, le look des « touches », etc.

Côté musical on se retrouve avec beaucoup de pop et d’electro corréenne, mais aussi un peu de japonais dans le lot. Il ya aussi de l’EDM et quelques morceaux jazzy ou disco… Non vraiment il y a un peu de tout et ça fait plaisir aux oreilles. On sera pas fan de tout le contenu mais on trouvera des musiques qu’on aime et on peut les ajouter en favoris pour se faire un trip avec ses chansons préférées plus tard.

S’il y a bien sûr le mode Freestyle qui permet de jouer aux chansons qu’on veut, il y a également un mode multijoueur avec classement, mais aussi un mode « libre » où on crée une salle dans laquelle des joueurs peuvent nous rejoindre. Ce mode est très bien pensé puisque si le gérant de la salle choisit la musique, chacun peut choisir sa difficulté et son nombre de touches : les points sont comparés de la même façon pour définir qui gagne ou perd. Donc peu importe votre niveau, vous pouvez faire mieux que vos adversaires si vous êtes le plus précis. Au final ça met une bonne ambiance et on chill bien avec ses compagnons entre les chansons.

Comme il est souvent soldé, je vous le recommande fortement si vous cherchez un bon jeu musical sur PC. Il manque peut-être un peu de cette « folie » et cette originalité qu’on trouve sur d’autres jeux, mais il compense avec une offre très généreuse et carrée, accessible à tous.

The Last Spell

Un autre jeu que j’ai commencé, puis droppé en 2024. Pas qu’il soit mauvais, loin de là. Il possède même un scénario super original et un gameplay innovant, mais il ne m’a pas convaincu outre-mesure.

En gros, on doit défendre une petite ville la nuit et construire des bâtiments le jour, upgrader ses héros et ses défenses pour mieux résister la nuit suivante aux assauts. Le jeu se déroule au tour par tour sous la forme d’un tactical. Il est plutôt bien équilibré car on a une bonne impression de puissance quand on déboîte du monstre par paquets de six avec certaines compétences, mais il y a un nombre tellement élevé d’ennemis un peu partout que la difficulté est bel et bien là. Et c’est cool.

C’est clairement un jeu exigeant, mais aussi très facile à prendre en main, où tout est super bien expliqué. Je trouve d’habitude ce genre de jeux assez intimidants, mais là je me suis laissé guider et j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai fait. Il est pas impossible que je le ressorte plus tard. Je le conseille néanmoins si vous cherchez un défi relevé en matière de tactical.

The Great Ace Attorney Chronicles

Pour ceux qui suivent pas trop la licence Ace Attorney/Phoenix Wright, il s’agit du spin off dans le passé, dans un japon du début du XXème siècle. Si on salue l’utilisation d’un moteur tout neuf avec personnages en 3D, il faut quand même bien avoué que c’est pas particulièrement joli. Pire encore, l’histoire est assez pénible à suivre et peu intéressante. Il y a un gros problème de rythme et ce dés la deuxième affaire.

En tous cas pour moi la formule Phoenix Wright ne marche plus très bien depuis l’épisode 3DS après Dual Destinies. Enfin celui qui commence avec une affaire dans un temple… ah merde c’est vrai que c’est dans pratiquement tous les épisodes. Enfin c’était le dernier sur 3DS quoi.

My Suika

Ouais ben on a tous succombé à Suika Game, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, j’ai pris le premier jeu repompant le concept sur Steam et ben c’est efficace pour passer le temps. Et sur Steam Deck aussi. Pas grand chose de plus à en dire sauf que j’ai mis mes parents dessus et ils kiffent bien.

GTFO

J’avais envie depuis logntemps de me le prendre, mais il me fallait trois autres aventuriers de l’extrême. Car oui, GTFO (pour Get The Fuck Out, sortez d’ici putain.) c’est pas fait pour les bleus de la coopération. Le mot « exigeant » peine à décrire la difficulté du jeu en fait. Le mot « extrême » aussi d’ailleurs. C’est simple, lors de notre première partie, nous somme morts en une dizaine de minutes dans la première salle.

Je suppose qu’il faudrait vraiment que quelqu’un qui connaît le jeu nous explique, car dans les faits on a vraiment eu du mal à progresser et à apprendre de nos erreurs. Pour moi le jeu est probablement trop punitif pour son propre bien. Il conviendra certainement aux hardcore gamers, ceux-là même qui vont dans un CoCo Ichiban Curry au Japon pour tenter d’aller au delà du niveau 5 d’intensité de curry (les vrais savent.)

Toujours est-il que sur le papier, le jeu a pourtant de bons arguments et est très malin dans sa façon de faire jouer ensemble les différents personnages… on nous promet des parties intenses et inoubliables. Je n’en doute pas, j’entrevois les possibilités de coopération. Mais c’est juste un peu too much pour moi.

Balatro

Tout le monde est devenu fou de Balatro, et à raison. Je vais avoir du mal à nier l’intérêt du jeu. C’est juste qu’il n’a pas marché sur moi. Je suis juste super mauvais en jeux de cartes et en calcul, ce qui fait que j’ai eu du mal à me mettre dedans, même après y avoir joué une soirée.

Un succès mérité, juste pas pour moi.

Inertial Drift

Comme son nom l’indique, c’est un jeu de voitures où il faut drifter. De ouf. C’est comme ça qu’on gagne de la vitesse.

Comme son nom l’indique aussi, c’est très clairement inspiré de Initial D.

Après, j’y ai joué une petite soirée histoire de débloquer quelques trucs, mais cela ne m’a pas convaincu plus que ça. Avec quelques grammes d’alcool dans le sang ça doit sans doute se faire en rigolant avec des potes, mais heh.

Opération Tango

Fait avec l’ami Aeden, avec qui j’avais déjà bouclé It Takes Two, Opération Tango est un jeu de coopération asymétrique. On joue deux espions : l’un est sur le terrain et l’autre sur son ordinateur à distance. Celui sur l’ordinateur voit des choses que l’autre ne voit pas et inversement. On va aider son comparse à pénétrer dans une entreprise en piratant le verrou à distance, en lui indiquant le nom d’un employé dont on va usurper l’identité, mais cet employé doit être supposément là donc le type sur le terrain va jeter un oeil au planning pour dire quel fausse identité l’autre doit créer, etc. etc.

C’est inventif, bien pensé, mais le jeu ne contient qu’une poignée de missions. Une fois le jeu bouclé (je dirais en 5-6 heures grand max) il n’y a aucune raison d’y revenir. Par contre toutes les missions sont différentes et on refera très rarement les mêmes choses.

Reste qu’à petit prix si vous cherchez un jeu co-op original à faire à deux, c’est super chouette.

Death Roads

Prenez Mad Max, et saupoudrez de deck building et de roguelike, et vous avez Death Roads. Le jeu est sympa, bien pensé, original, jouissif… mais il manque un truc. Je sais pas quoi, mais il manque un petit quelque chose pour le séparer de la masse de jeux du même genre qui sont apparus depuis Slay the Spire.

En tous cas passé 4-5 runs j’en ai eu un peu marre.

Lucky Hero

J’ai dû faire une run ou deux de Lucky Hero, une sorte de RPG où on utilise une machine à sous pour faire apparaître des symboles qu’on récupère ensuite pour les jouer et se défendre ou attaquer.

Si sur le papier le concept est sympa, je l’ai trouvé vraiment bancal à l’execution, en plus avec une traduction anglaise (le développeur est japonais il me semble) un peu difficile à lire. Il en résulte un jeu confus et où on a du mal à savoir si on fait bien les choses ou non.

Dans un roguelike, afin de ne pas faire perdre son temps au joeuur il est impératif de montrer la progression de ce dernier ou de lui faire comprendre subtilement qu’il a pris de mauvaises décisions et qu’il aurait dû faire autrement. Là je n’ai rien vu de tout ça dans Lucky Hero. On meurt de façon injuste, et pas parce qu’on a été mauvais. Vous me direz que ça fait partie du deal dans un jeu où le hasard est roi. Mais autant on peut influencer un deck de cartes avec des pioches forcées, des cartes en trop ou en moins, etc, là y’a rien de tout ça. Même un jeu similaire comme « La chance du locataire » fait bien mieux !

Bref, pas ouf/10.

Nitro Kid

Nitro Kid avait tout pour me plaire : un délire sympa sur les années 80, de la synthwave, un tactical relativement malin… mais comme pour Death Roads, il y a eu un truc qui manquait horriblement. Est-ce que c’était l’absence de finition ? Peut-être. Le jeu manquait probablement beaucoup d’identité et n’a donc pas retenu mon attention au delà du premier run que j’ai fait avec.

Slice & Dice

Un jeu de dés avec des graphismes… particuliers, pour être polis. J’ai fini une run et débloqué des trucs, mais le jeu ne m’a donné envie de creuser plus loin. Alors oui, il est pas cher, mais ça n’excuse pas tout. Je pense qu’en terme de roguelike on est tellement submergés (comme le témoigne le nombre de roguelikes auquel j’ai joué cette année, tiens) qu’il faut vraiment se démarquer pour espérer percer.

J’ai trouvé Slice & Dice moche et fouilli, et c’est bien dommage.

Songs of Conquest

Depuis que Ubi a plus ou moins lâché l’affaire de Heroes of Might & Magic, nombreux sont ceux qui ont essagé de raviver la flamme de ce genre qui vit encore sans payer de loyer dans le cœur de beaucoup de joueurs. Pour ceux qui ne connaissent pas Heroes, il s’agit d’un jeu tour par tour où on déplace un héros sur une carte, on récolte des ressources et on intéragit avec des évènements. On a aussi une ville à développer et qui nous permet de récupérer des unités qui vont accompagner notre héros pour combattre dans des joutes tactiques entre armées.

Songs of Conquest n’a pas trop à rougir de ce qu’il propose. Le jeu est joli, bien pensé, bien écrit et tout. Mais en fait, j’ai été refroidi par le combat que j’ai trouvé très mal expliqué et mal présenté. Alors oui j’ai joué à Heroes, pas besoin de m’expliquer qu’il faut déplacer ses unités sur le terrain pour attaquer les unités adverses. Mais là on a du mal à différencier nos unités des autres, on a du mal à voir là où on peut aller, la portée de nos attaques, etc. Bref y’a rien qui va avec le système de combat, et c’est bien, bien dommage. Je ne suis même pas allé au bout du tutorial tellement ça m’a saoulé. Ce qui est bête parce qu’il y avait un gros potentiel pour moi, mais je suis certain que d’autres feront fi de tout ça et apprécieront.

Mini Airways

Mini Airways n’est pas un jeu des développeurs de Mini Metro ou Mini Motorways, mais il emprunte le Mini, et aussi le côté minimaliste de ces deux jeux. Ici, on doit guider des avions pour attérir et décoller d’un aéroport. Oui, c’est totalement Flight Control mais avec une skin. Bon les développeurs ont eu la bonne idée d’octroyer des bonus qu’on obtient chaque semaine, parce qu’il faut bien avouer que les avions sont parfois très cons et qu’il faut beaucoup les guider pour éviter qu’ils se rentrent dedans. Car c’est alors le game over direct (en même temps vous venez de tuer 300 personnes x 2, vous vous attendez à un deuxième essai ?)

Le jeu est sympa mais je le trouve beaucoup trop difficile par rapport à un Mini Metro ou Motorways qui demande plus de réfléchir et qui ressemblent plus à des casse-têtes qu’un Mini Airways qui va demander du doigté et de la réactivité pour éviter les collisions. Plus stressant, moins chill, c’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais d’un jeu « Mini »

Du coup un peu frustrant, je dois bien avouer.

Railbound

En parlant de puzzle-game, Railbound en est un tout craché. Avec ses graphismes chatoyants, il propose une succession de puzzles où il faut faire arriver une ou plusieurs locomotives à destinations en posant un nombre limité de tuiles. La difficulté allant de façon croissante, il va falloir rapidement se creuser les méninges pour y arriver…

Ce que je n’ai pas trop aimé avec Railbound, et d’autres jeux du même genre, c’est quand il n’y a qu’une seule et unique façon de résoudre un niveau. J’aime bien qu’on me permette de le faire à ma manière. Souvent ça permet aussi à deux personnes de comparer leurs façons de faire et c’est un truc que j’aime bien.

Mais bon, les fans de casse-tête adoreront, surtout avec son côté très chill.

Cobalt Core

Je parlais du nombre incroyable de roguelikes tout à l’heure. Les deck builder aussi y’en a plein, et Cobalt Core cumule aussi les deux.

Mais contrairement à ceux que j’ai mentionnés plus haut, Cobalt Core lui, il est cool.

On dirige un petit équipage de vaisseau spatial qui doit se frayer un chemin à travers des tas d’ennemis au tour par tour, à l’aide de cartes d’attaque, de défense et de déplacement, entre autres. Il faudra positionner son vaisseau pour tirer sur l’adversaire et lui faire des dégâts, mais en même temps on s’expose peut-être nous aussi à des tirs… Les déplacements/esquives font partie intégrante du gameplay et on pourra donc par exemple éviter les tirs ou les encaisser avec des boucliers soient temporaires soit permanents. Il y a encore d’autres mécaniques qui se débloquent au fur et à mesure qu’on débloque d’autres personnages et vaisseaux, mais le jeu ne nous submerge jamais de choses à apprendre. Ses panneaux informatifs sont clairs et précis, on ne se sent pas perdus… bref, c’est du bon game design.

En outre, la présentation suit : les graphismes colorés et très typés 16 bits un peu façon FTL font leur effet, et les musiques et effets sonores font le taff (surtout les musiques. J’en ai acheté l’OST c’est vous dire.) Pour le clou du spectacle, j’appelle l’écriture et la VF tout particulièrement. Les membres de l’équipage se parlent, il y a de l’humour, et même l’adaptation française est d’une propreté qui m’a fait me demander si les développeurs n’étaient pas français de base (ils sont américains.) On rencontrera par exemple un pilote de vaisseau tout en armure médiévale qui va nous provoquer en duel. Il nous lancera alors un « Que trépasse si je faiblis! » avant de nous attaquer. Donc chapeau aux traducteurs !

La progression est intuitive, et on prend plaisir à enchaîner les runs pour découvrir les secrets de l’histoire du jeu, à changer de vaisseau ou d’équipage pour jouer avec différents decks, et le jeu montre très clairement où on en est dans le déblocage des différents éléments du jeu.

Qu’on ne se trompe pas, s’il faut retenir qu’un seul deckbuilder dans mes jeux de cette année 2024, c’est bien Cobalt Core.

Dice & Fold

J’aime bien les jeux de dés et de hasard. Comme je suis mauvais je me repose parfois sur ma chance et ça paye bien (parfois). Mais autant j’avais de quoi aimer Dice & Fold, ce jeu ne me l’a que trop rarement rendu.

Il se présente comme un Dicey Dungeon avec plus de choses à gérer. On choisit un « héros » et on peut obtenir un compagnon durant le run. On lance des dés et on place ceux lancés sur des cartes de monstres afin de les détruire. On peut aussi utiliser les dés d’autres manières, comme se soigner, ou les mettre de côté, ou déclencher des compétences spéciales.

Mais voilà, le jeu est beaucoup trop déséquilibré, à tel point qu’il est facile de mourir sur les premiers ennemis rencontrés totu simplement parce qu’on n’obtient pas les bons jets de dés. On a trop peu de vie et les ennemis font mal.

Bref, la difficulté est mal dosée et malgré un run réussi, j’ai lamentablement échoué ensuite.

Ballionaire

Prenez Balatro. Prenez un jeu de pachinko. Secouez bien. Vous avez Ballionaire.

On place des « triggers » sur le plateau de jeu, et on lâche une bille pour voir ce qu’elle va faire. La physique de la balle est un peu cheloue mais quand on l’utilise bien ça peut faire de gros gros scores. Tous les X lancers on doit avoir atteint un palier d’argent récolté.

Certains triggers vont bien ensemble, comme par exemple ce bumper juste en dessous d’un arbre, qui fera rebondir la balle pour frapper l’arbre par en dessous, ou cette tirelire qui absorbe les balles-pièces à côté d’un trigger « fond d’investissement » qui multiplie les gains de la tirelire.

Il faudra donc, avant chaque lancer, placer ses triggers de façon maline pour espérer faire le plus de fric à chaque lancer.

Le jeu est très satisfaisant et les plateaux variés, mais pas assez nombreux, je trouve. Je pense aussi qu’il n’y a pas assez de triggers différents, mais le jeu est facile à prendre en main et nous aide bien en listant les synergies possibles avec ce qu’on a déjà lorsqu’on doit choisir un nouveau trigger à placer (un peu comme dans La Chance du Locataire, que je vous recommande toujours.)

Bref, un bon petit jeu de roguelike à scoring, mais encore un poil limité par son manque de variété, je dirais. Espérons que des mises à jour viendront ajouter un peu de contenu.

Jackbox Survey Scramble

En 2024, au lieu de sortir un gros pack de jeux, Jackbox a préféré sortir un « Survey Scramble ». Un seul jeu mais avec différents mini-jeux à enchaîner. L’avantage c’est que ça donne des petites parties courtes qu’on peut plus facilement arrêter.

En gros, il faut deviner le classement de différentes réponses dans des listes avec des catégories comme « Meilleurs pouvoirs de super héros » ou « Plus grande invention de l’humanité. » Sur le papier, c’est super fun. En pratique, ça dépend beaucoup des listes. Comme elles sont constituées par ce que les gens répondent dans les salles d’attente du jeu, on peut trouver certains classements assez surprenants… Un peu comme dans le jeu télévisé « Une famille en or », somme toute.

J’ai pu y jouer avec ma famille à Noël et c’était plutôt fun, et plus accessible qu’un Trivia Murder Party, par exemple. Donc c’est plutôt un bon point !

Il faut bien que les gens comprennent par contre que c’est les réponses les plus populaires en premier et pas forcément les plus logiques pour nous. Certains joueurs peuvent s’énerver parce que ce qu’ils pensaient être bien classé ne l’est finalement pas.

Enfin et pour dissiper tout malentendu : les listes sont localisées par pays vu qu’one st tombé sur « Les personnages de votre enfance » et que si « Mickey » était premier de la liste, « Goldorak » ou « Casimir » étaient pas loin derrière.

Jackbox Naughty Pack

Jackbox a aussi voulu sortir un pack de jeux aux questions grivoises. Pour ça ils ont ressorti des jeux déjà sortis avant pour leur coller des questions « coquines ». En soit c’est une bonne idée, mais c’est au final très décevant : le jeu a le cul entre deux chaises, et n’est jamais clairement coquin. C’est un coup d’épée dans l’eau pour moi parce qu’on a jamais réellement attendu un Drawful coquin pour dessiner des bites dans un jeu Jackbox.

Nous en tous cas les questions nous ont pas trop fait marrer.

Tipston Salvage

Ferrailleur, ça vous botte ? Tipston Slavage c’est un genre de overcooked de la féraille, où on doit coopérer jusqu’à 4 joueurs pour s’occuper de féraille et de bois. On doit manipuler des camions transportant soit de la féraille soit du bois et les amener aux bons compacteurs puis aux bons endroits pour les stocker.

Le jeu est plutôt malin et sympa, mais ça manque un peu de dynamique et j’ai eu l’impression de m’ennuyer ferme au bout de quelques niveaux. Ca manque clairement d’un peud e folie quoi. Aeden et Helmara ont plutôt bien aimé pour leur part. Mais ils s’engueulaient pas assez durant leurs parties du coup j’étais un peu mitigé sur l’intêret du jeu. C’est vrai quoi si personne s’engueule il est où l’intêret ?

Reaktor

Petit jeu trouvé en farfouillant Steam pendant les soldes, Reaktor se présente comme un Tetris-like… à 4. On peut jouer à moins, mais l’intêret est alors moindre. Chaque jouer a un côté de l’écran et a une pièce à placer sur un carré qui tourne de 90° à chaque fois que tous les joueurs ont placé leur pièce. Et ainsi de suite! Ici, pas de ligne, mais des « carrés » qui disparaissent. Le but sera donc de ne pas trop s’étaler et de construire le carré le plus « carré » possible avec ses partenaires de jeu.

La musique est assez chill et on enchaîne les parties facilement. Le jeu est assez difficile, surtout à 4 où si un seul joueur fait n’importe quoi, son côté du carré va se retrouver chez les autres qui devront gérer la merde vu que le carré tourne à chaque fois. Le jeu est plutôt bien pensé et je pense surtout qu’on s’y prenait très mal pour progresser. A chaque fois qu’on élimine suffisamment de carrés pour réduire le carré central au minimum, on passe à un niveau suivant.

Bon petit jeu canapé à plusieurs pour des parties courtes, mais au delà d’une demi-heure on se dit que peut-être il est temps de changer un peu. Bonne recommandation ceci dit : ça paye pas de mine, c’est pas cher et ça fait trè sbien le taf.

Path of Exile 2

On termine sur PoE 2, que je n’ai encore que très peu joué. Le jeu est encore en « early access » et de ce fait, il y a pas mal de contenu manquant. Cependant le jeu reste très solide mais frustrera ceux qui veulent absolument manipuler tel type d’arme ou faire tel type de personnage, car tous ne sont pas pour le moment débloqués.

Mais si on devait résumer PoE 2, c’est qu’il s’agit de ce que Diablo aurait dû rester après le 2. Qu’on se comprenne bien : j’ai beaucoup retourné Diablo 3. C’est un bon hack & slash survitaminé, avec de l’action, des explosions, et qui offre un jeu frénétique et dynamique. Mais c’est aussi un très mauvais Diablo. Tout y était trop facile et on roulait la plupart du temps sur les ennemis. Il fallait juste avoir suffisamment de résistances et bourriner pour tuer n’importe quel boss.

Mais Path of Exile ça ne marche pas comme ça. On gagne ses items à la sueur de son front. Il y a beaucoup de personnalisation de son équipement et son personnage, et chaque boss, même des mini-boss, sont des épreuves à surmonter. Il faudra apprendre des pattern de mouvements, et éviter soigneusement les attaques en observant ce que le boss fait.

Je n’avais pas du tout accroché à Path of Exile premier du nom, que je trouvais vraiment retors, opaque et bien trop intimidant. Path of Exile 2 est lui aussi très intimidant, mais a le mérite d’amener petit à petit ses éléments de jeu vers le joueur à travers des tutoriaux judicieusement placés. Ainsi, on est pas surchargés dés le départ par les possibilités, et l’interface est également beaucoup plus claire et facile d’accès.

Cet early access pour moi est une réussite, mais je ne saurais trop conseiller d’attendre pour ceux qui seraient encore juste curieux du jeu. Moi j’ai voulu donner un peu d’argent aux développeurs parce que j’aime bien ce qu’ils font. La proposition du jeu est en effet celle d’un hack & slash difficile mais pas injuste. La monétisation, bien que présente dans le jeu de façon assez évidente avec un magasin accessible dés le menu principal n’est pas non plus des plus agaçantes. On trouvera surtout des éléments cosmétiques et des moyens d’élargir les onglets de son coffre. Un peu comme pour FFXIV finalement : on trouve à la fois du cosmétique et quelques éléments de confort de gameplay, mais jamais de quoi vous faire avancer plus vite dans le jeu. Pas de pay to win, quoi.

Ah, Diablo 4 ? Attendez, y’a eu une suite à Diablo 3 ? Vraiment ? Ca existe ?

(ouais, je sais.)

Conclusion

Pas de jeu nommé conclusion non plus. Je ferai la blague à chaque fois.

Encore une fois une année riche mais avec quelques carences et des regrets. j’aurais aimé par exemple que Trails through Daybreak ne me tombe pas des mains, et il va falloir que je m’attelle à le reprendre une fois que j’aurai terminé Astro Bot. Reste que j’ai passé un excellent début d’année sur des JRPG incroyables comme FF7 Rebirth ou Like a Dragon 2, et ensuite j’ai repris FFXIV un bon moment (et je suis toujours dedans…) c’est ce qui m’a principalement occupé cette année.

Il faut que je prenne le temps d’écrire un billet sur ce que représente le jeu vidéo pour moi. J’ai des idées mais je n’ai que trop tardé à le faire. Je vais m’y mettre bientôt, c’est promis.