Accueil

Blind Spot sera édité en light novel en 2014

Tout est dans le titre !

Ce billet, qui n’a rien à voir avec le Quartier Libre qui se déroule en ce moment sur Meido-Rando, était en gestation depuis un moment, n’attendant que le feu vert de mon éditrice qui a reçu un contrat signé de mes petites mains (avec mon sang et tout.)

qb

Ca veut dire que Blind Spot, la petite histoire que j’écris maintenant depuis 6 ans et que j’ai laissé en hiatus depuis quelques années (notamment à cause de mon implication à la Brigade) va être édité sous forme de light novel physique (et aussi numérique, sur iBook Store/Kindle/Google Play, par exemple) à partir de 2014, par la jeune mais passionnée maison d’édition Univers Partagés.

Pourquoi si loin? Parce que d’une, j’ai à refaire pas mal de choses sur l’histoire, histoire d’améliorer ce qui est améliorable, et finir l’histoire de Ayako Suzumiya.

C’est une décision importante que j’ai prise en acceptant cela, car ça implique que je vais mettre Meido-Rando de côté, ainsi que mes activités au sein du conseil de la Brigade SOS Francophone. Je resterai membre de l’association, ne serait-ce que pour y participer financièrement, mais je m’éloignerai encore un peu plus de ses activités. La Brigade n’est plus mon rêve, c’est ma fierté maintenant. Oui, j’adore cette phrase tirée de Kaleido Star, l’un des meilleurs animes de tous les temps.

Quant à Meido-Rando, je vais tâcher de préprogrammer le plus de Maid of the Day possibles, mais le blog sera pour ainsi dire sans billets ou presque le temps que je bosse sur l’histoire.

Qui dit light novel, dit bien sûr illustrations, et c’est Rosalys qui va s’y coller, avec tout son talent et toute sa passion pour cette histoire qu’elle a vu naître.

C’est, vous vous en doutez, une nouvelle assez émouvante pour moi. Je voulais que cela se fasse depuis longtemps, sans jamais avoir trouvé le temps ni la véritable motivation de venir vers un éditeur et de lui proposer Blind Spot. Mon prochain voyage au Japon, en Mai 2013, m’a décidé : j’y amènerai un prototype de l’ouvrage afin de le montrer à celle qui a involontairement donné son prénom à l’héroïne de Blind Spot, et qui a aussi insufflé en partie mon amour pour les meido, j’ai nommé Ayako Kawasumi. Si j’arrive à la rencontrer, ce qui n’est pas gagné. Mais comme je le dis bien souvent à Darksoul lorsque nous partons dans nos plans débiles de conquête du monde : je préfère tenter quelque chose et echouer plutôt que de regretter de ne jamais avoir essayé. A 30 ans, je suis déjà passé à côté de beaucoup trop de choses pour rester assis bêtement, en me disant que tout ce que je pourrais entreprendre est impossible. Non, tout est possible, il faut juste s’en donner les moyens, même si c’est difficile et que ça requiert quelques sacrifices. Ca a l’air facile à dire, bien évidemment, et je me doute bien que certains ne peuvent pas faire ce qu’ils peuvent…

…seulement, en tant que personne malvoyante, j’ai trop souvent été privé de choses que j’aurais aimé faire et que je ne pourrais jamais faire. Piloter un hélicoptère, une voiture, tirer, cuisiner, dessiner… Donc celles que je peux physiquement faire, je les fais. Ou je meurs en essayant. Façon de parler bien sûr.

Voilà avec quel état d’esprit je pars achever ce que j’ai commencé.

Vous ne trouverez néanmoins plus de versions de l’histoire sur le net. Je ne suis pas naïf : tout ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rends pas. Vous trouverez sûrement des copies ici et là, en cherchant un peu, ou en utilisant les archives du net, mais pour le moment, je dois retirer le site du net, et les endroits où j’ai pu poster l’histoire.

Et voilà pour la petite annonce que j’avais teasé dans mon billet sur Sakura-sou. Je vous laisse avec les trois Suzumiya de ma vie : Haruka, Ayako et Haruhi.

suzumiya_girls.jpg

Jojo’s Bizarre Adventure: Part 1 Phantom Blood

Alors, voila, c’est mon premier article dans le quartier libre, soyez indulgents s’il-vous-plaît.

 

Jojo’s Bizarre Adventure est à la base un manga de Araki Hirohiko (ou Hirohiko Araki si vous voulez), pré publié dans ce cher  Shonen Jump entre 1987 et 2004, et transféré dans l’Ultra Jump depuis 2005 suite à un changement de cible éditorial.

Mais ce n’est pas au manga que nous allons nous intéressé mais bien au remake de 2012 en Anime, car vous le savez peut-être mais il y eu de nombreuses adaptations sur le petit et grand écran, une série d’OAVs de 13 épisodes notamment, reprenant le troisième arc: Stardust Crusaders et un film passé assez inaperçu…

Et oui, le nom de la partie dont je vais vous parlé désormais est: Phantom Blood

 

 

Le surnom Jojo nomme les héros de la série. En effet, il y en a plusieurs au fil des générations comme par exemple celui dont nous allons traiter: Jonathan Joestar
Mais il en existe d’autres comme Joseph Joestar, Jotaro Kujo, ou encore Jolyne Kujo qui est, une fois n’est pas coutume, une femme.

Mais je ne vais pas quand même, ne pas vous parler de l’histoire, je vais essayer de résumer à ma manière: Le premier arc se passe à la fin du XIXème siècle en pleine Angleterre Victorienne. Le papa de Jojo, Lord Joestar recueille en sa demeure un jeune orphelin nommé Dio Brando, le fils de l’homme qu’il croit lui avoir sauvé la vie. Reconnaissant, il décide de l’adopter après la mort de son père, mais Dio n’a qu’une idée en tête, s’emparer de la fortune des Joestar. Très vite alors, une rivalité s’installe. Au début Jojo se fait même embêté et humilié par Dio. C’est alors plusieurs années plus tard qu’on les revoit, devenus amis, Jojo découvre alors que Dio a essayé d’empoisonner son père pour ainsi plus vite toucher sa fortune. Jojo met à jour la vérité et Dio tente de se faire pardonner, c’est alors que Dio ayant précédemment volé un masque aux étranges pouvoirs l’utilise pour devenir un être doué de pouvoirs surnaturel.

Après ce synopsis WTF, je suis sûr que vous vous dites… Hein ? C’est quoi ça ?!! Mais non, regardez l’anime par vous même, c’est grâce à des intrigues prenantes et des personnages émouvants comme Zeppeli-san ou Speedwagon que je me suis mis à Jojo et que je n’ai pas abandonné dès le premier épisode comme avec certains animes.

 

Voici Zeppeli-san, un étrange italien qui enseignera à Jojo la force du « Ripple energy ».

 

Quand Jojo se prend pour Ken le survivant…

 

Speedwagon, un compagnon d’une loyauté sans faille…

 

Erina Pendleton, l’amie d’enfance de Jojo qui ne cessera tout du long de l’arc de lui apporter son aide !

 

Le père de Jojo

 

Le fameux masque qu’utilisera Dio pour arriver à ses fins

 

Un conseil, ne jamais mettre Jojo en colère !

 

En espérant que la partie 2 sera tout aussi réussie 🙂

Cet article est réalisé dans le cadre du quartier libre hiver 2012.

Mon twitter: @Gamer64Retro

Quartier Libre d’hiver de Meido-Rando : START ! (avec du retard)

Ouais, je sais, il est 13h30 en ce lundi 10 Décembre et j’avais promis que le quartier libre serait ouvert la veille. Mais que voulez-vous, quand on est à moitié mourant à cause de la crève ambiante, on a un peu de mal à s’asseoir devant un ordi et surtout à réfléchir et se rendre compte qu’il est déjà 23h quand vous allez vous coucher.

Donc si vous avez loupé le début vous pouvez aller voir par ici. Pour les plus fainéants je résume : un quartier libre, c’est un moment dans l’année où n’importe qui peut s’inscrire sur le blog (à droite) et y écrire son propre billet qui sera publéi immédiatement sur ce même blog. Dans l’idéal si ça peut avoir un rapport avec le jeu vidéo ou la culture otake, c’est cool, mais pas nécessaire. Si vous voulez nous faire une xposé sur la thermodilatation, faites donc ! De même, n’ayez pas peur de parler de vos projets ou de glisser un lien ou deux vers votre propre blog ou site dans vos billets, ça peut vous aider à vous faire connaître aussi.

Vous trouverez plus d’informations sur ce billet si ça vous intéresse d’y participer.

En attendant, moi, je retourne agoniser tranquillou sous une couette. Ah emrde je travaille cet aprés-midi…

Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille

Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.

trio

La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.

Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.

mashiro

Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.

fightingvipers

Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.

De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.

mashiroroom

Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.

nanami

Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !

Ah et autre chose.

Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?

MaOTD #646

Une jolie petite meido au décolleté fort alléchant vous est proposée cette semaine dans tous les Meido Store et pour seulement 4 500 Maid Points. Attention, il y a un nouveau connecteur de rechargement qui n’est plus compatible avec les stations de recharges anciennes.

maotd_cleavage-alpha

Source : Alpha

Quartier Libre d’hiver de Meido-Rando du 9 au 23 Décembre 2012

Vous ne l’attendiez probablement pas, moi non plus : le Quartier Libre d’hiver va bientôt être lancé sur Meido-Rando. Mais qu’est-ce qu’un Quartier Libre ? Il s’agit d’un court moment dans l’année (2 semaines) où le blog sera en libre service. Cela veut dire que vous pouvez vous connecter à une interface afin d’écrire des articles qui seront publiés instantanément ici-même. Cette idée de « quartier libre » suit une tradition ancestrale du blog de Raton-Laveur, l’Editotaku. Maintenant, ce dernier sévit sur un podcast répondant au doux nom de Joli Bateau avec Senna et Arez.

Le but du jeu, c’est de pouvoir vous laisser vous exprimer librement ou presque. Bien entendu, il ne faut pas qu’il y ait de contenu illégal dans votre article : pas de warez, d’incitation à la haine raciale ou que sais-je encore… Même si ce n’est pas obligatoire, votre article devra avoir un rapport avec l’otakulture ou les jeux vidéos.

sample_c30f3ec0c9bf71bd38995137ced330bd

Les choses à savoir, directement copiées-collées (avec quelques ajouts) depuis l’article du printemps (mais qu’il est toujours bon de rappeler) :

  • La période de Quartier Libre va durer 2 semaines, du Dimanche 9 Décembre au Dimanche 23 Décembre inclus. Vous pouvez donc préparer votre article tranquillement.
  • Le choix du sujet est libre même s’il n’a rien à voir avec le thème de ce blog. Si si.
  • N’hésitez pas à faire un lien vers votre propre blog, site, profil twitter, facebook ou google+ en fin d’article. Si quelqu’un a bien aimé ce que vous avez écrit, il voudra très probablement mieux vous connaître.
  • Pour poster, vous devrez avoir un compte sur Meido-Rando. Le dimanche 9 Décembre au soir, je vais passer tous les comptes qui existent déjà en « Auteur », ce qui permettra à ces derniers de se connecter à l’interface d’administration. Pour ceux qui prendront le train en route, chaque nouvel utilisateur inscrit aura son compte promu en « Auteur » automagicalement. Et pour s’inscrire c’est par ici. Pour se connecter par contre, c’est par là.
  • En tant que « Auteur » vous ne verrez que vos propres billets sur le site. Pensez à remplir vos infos de profil !
  • Votre billet devra au moins contenir un lien vers ce billet afin que les gens puissent comprendre de quoi il retourne, ainsi qu’un tag « quartier libre »
  • Indiquez aussi le tag « sama » dans les propriétés de votre article (à droite) si ce dernier doit être publié sur l’agrégateur Sama si cela est pertinent, bien entendu.
  • Vous êtes encouragés à stocker vos images sur Meido-Rando, car les liens vers d’autres sites peuvent crever comme des chiens du jour au lendemain, ce qui rendrait votre article moins rigolo pour les générations futures. Et on sait tous que les générations futures auront besoin de trucs rigolos à se mettre sous la dent. Vous pouvez utiliser le menu « Gallery » auquel vous aurez accès sur la barre de gauche pour créer un album rien qu’à vous et y mettre des images par centaines si vous voulez. La place et la bande passante ne sont pas un problème.
  • Si vous avez des questions, techniques, pratiques, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sur ce billet si vous pensez que votre question et sa réponse peuvent aider votre prochain.
  • Si vous voulez faire des choses sales sur ce blog (comme parler de Hentai), précisez dans le titre de votre billet le mot [NSFW]. Aussi, utilisez la boîte « extrait » pour taper le début de votre article, et tout ce qui doit être caché ensuite dans la boîte du corps de l’article, comme ça les gens devront cliquer sur « Lire la suite » pour voir vos cochoncetés.
  • Je vous adore, mais je n’aime pas les articles recyclés d’ailleurs. Vous avez écrit un super truc sur un forum ou sur un blog ? C’est super, mais ça n’est pas du tout itnéressant. Le btu du quartier libre c’est de parler de ce que vous ne parleriez normalement pas sur votre propre blog, ou pour faire un truc un peu pus original que les sorties anime du mois prochain.

92be1964d2d0536b54b1cd834f312af3

La dernière fois nous avons eu droit à des articles très symaps et surtout très diversifiés. J’en veux pour preuve le billet signalant la fin du quartier libre de printemps qui recense les articles auxquels on a eu droit.

Pour ceux qui ont participé la dernière fois, vous retrouverez bien évidemment vos articles (même ceux inachevés !) une fois connecté.

Alors préparez-vous, tout le monde est le bienvenu pour participer à cette petite fête de fin d’année !

MaOTD #645

Vous cherchez une mignonne petite meido pour tenir l’hiver? Celle-ci est peut-être faite pour vous ! Pour seulement 2 500 Maid Points, vous pourrez l’caquérir à temps pour Noel si vous commandez avant le 5 Décembre.

maotd_cute-capura_lin

Source : Capura Lin

Rebuild of Evangelion 3.0 : Q « You can (not) redo »

Alors. Rebuild of Evangelion 3.0. Il se sera aussi fait attendre, et se sera fait très trollesque avec ces trailers. Par où commencer.

Déjà. Un avertissement. Cet article est BOURRÉ de spoilers, et la simple présentation elle-même part du principe que vous avez tout vu jusqu’à Rebuild of Evangelion 2.0.
Si ce n’est pas le cas, passez chez votre revendeur le plus proche, achetez-le et visionnez-le avant de lire plus loin.

.

.

.

.

.

Bon, si vous êtes encore là, je ne suis plus responsable pour les spoilers, vous êtes prévenus.

Si on compare la progression d’Evangelion à celle de Rebuild of Evangelion 2.0, on en arrivait environ à l’épisode 19-20, après le fameux incident de synchronisation 400% devenu mémétique.
La production d’Evangelion chez la Gainax étant ce qu’elle était à l’époque avec un budget en chute libre et ne tenant plus littéralement qu’à la passion, ainsi que la production manifestement parallèle des épisodes expliquant les incohérences comme Shinji montant en uniforme scolaire dans l’EVA-01, pour qu’il ne reste plus que la plug-suit, ou l’EVA-01 sur laquelle tout le monde fait un flan comme quoi plus personne ne peut l’arrêter… pour qu’on la retrouve sagement arrimée à sa cage dans l’épisode 20. Summum de l’anti-climax.
Et donc, nous avions été laissés grosso modo au moment où l’EVA-01 fait son show sur une musique joyeuse après que le héros aie sauvé sa donzelle… pour qu’on nous annonce que le troisième impact va commencer. Wait WHAT?
La preview de Evangelion 3.0 nous parlait de l’EVA-01 gelée avec Rei et Shinji dedans, Tokyo-III abandonnée, les responsables de la NERV accusés du pré-3ème impact, de l’EVA-06 descendant dans Dogma, de l’EVA-08 qui s’active, de débriefings, de plusieurs enfants (de la SEELE) au destin manipulé…

Donc, le titre : Rebuild of Evangelion 3.0 : Q (急, Quickening). Très mérité, il y a eu une accélération. Si vous avez vu le film ou lu des spoilers, vous comprendrez.
Sans rentrer dans les spoilers, nous allons donc arriver, nous, spectateurs, dans la peau de Shinji, au moment où il sort de l’EVA-01. Et comme nous, évidemment, il. Ne. Comprend. Rien. Et personne ne veut lui expliquer. Vu la fin du film précédent, et qu’il n’a pas réalisé ce qu’il faisait, ni les conséquences, ça peut se comprendre que les autres soient fachés après lui.

Egalement, en décrire plus sur ce qu’il se passe autour de Shinji serait problématique : tout a tellement changé que la moindre mention est potentiellement déjà un spoiler monstrueux.
Le résumé le plus simple et le plus compréhensible du film serait, en substance : pensez les deux derniers épisodes de Nadia avec le lancement du Neo Nautilus (si, si, je vous assure), suivi de l’épisode 24 d’Evangelion en peaufiné. Mille mercis pour ne pas nous avoir infligé une scène de une minute de plan fixe.

En très gros, le rythme du film est assez chaotique et fait tout pour désorienter : le début est rempli d’action, qui nous montre encore une fois la forte compétence d’Asuka au combat, et une bonne équipe de bash brothers avec Mari, mais la suite nous tient un peu en haleine vu le peu d’action directe.
On nous montre également les conséquences du moment badass de Shinji dans Rebuild of Evangelion 2.0. Il y a du rouge. Beaucoup de rouge. Partout. Et plus que dans l’eau. OH SHIT.
Ah, ça, je peux probablement le dire, sans le contexte on ne comprendra pas : la soeur de Tôji a enfin un vrai nom ! Et NON, contrairement à ce que tous les fanfickeurs ont cru pendant quinze ans, ce n’est pas « Mari ». Aussi, de façon notable, Maya a appris à lever le ton et crier !

A prioris : On lit beaucoup de mal du film sur le net, comme quoi il ne se passe « rien » ; ce qui est globalement assez vrai. Ca n’empêche pas d’apprécier le changement de donne, car tous les a prioris qu’on avait pu se construire en imaginant que ça suivrait la série originale ont été … brisés. Il n’en reste plus rien, à peine leur ombre. Honnêtement ma première impression en réalisant ce qu’ils avaient fait a été « Hein QUOI ? Mais… » suivi de « … mais c’est pas si mal en fait, ça ouvre plein de nouvelles possibilités jamais envisagées jusque là ».

Plaisir visuel : Assez agréable, même si tout est utilisé pour dépeindre le merdier dans lequel l’humanité se trouve maintenant. Encore bien pire qu’après le second impact. Si, si. Pour tout ce qui est mécanique et opérations de folie dirigées par Misato, ils se sont aussi bien lachés. Beaucoup de combats d’EVA en CG pour le meilleur ou pour le pire ?
Lors des scènes de baston, ou de fort stress mental, Anno à la réalisation, montre qu’il est sans pitié et que non ses personnages ne sont pas mignons du tout quand ils sont à leurs limites.
Oui, si vous n’aviez pas eu le mémo, le mignon et la tranche de vie sont partis par la fenêtre et sont maintenant loins dans la stratosphère avec le reste. Comprenne qui pourra.
N’attendez rien de reposant mentalement, ça accélère, et vous n’aurez pas le temps de souffler émotionnellement. Si vous pensez, si vous avez L’ILLUSION que vous pouvez souffler, alors vous vous trompez, et vous allez être pris d’un coup sec sur la nuque par la suite. Genre, « ça va venir, je le sais, ça va venir, mais d’OU, punaise ! »

Plaisir auditif : Comme dit plus haut, des références directes à Nadia qui nous montrent clairement d’où les 40 premières minutes du film tirent leur inspiration. Pour vous en dire plus pour le reste, il faudra que je fasse un second visionnage pour réviser mes impressions parce que j’ai passé plus de temps à tenter de trier mes idées et les évènements en regardant le film /o\

Ambiance globale : Les scènes dans le QG de la NERV sont extrêmement angoissantes, mais avec retardement et recul : rythme lent, installations vétustes, rouillées (tout ce qui est à ciel ouvert, SANS EXCEPTION est couvert d’une teinte rouge), bibliothèque en ruines, distributeurs vides, le strict minimum opérationnel… et pas une âme qui vive. Tout automatisé. Plus angoissant encore, certains couloirs de la NERV ont un logo illisible…
Vous prenez l’ambiance des épisodes 23 et 24, vous renforcez un peu le facteur angoisse, et vous y êtes, je dirais. Donc même quand le rythme est lent, quelque chose contribue à ronger votre mental commme la rouille le métal de la rampe de lancement de l’EVA-01. Même lors des scènes musicales entre Kaworu et Shinji. Ah, c’était donc pour CA le trailer trollesque avec le piano. Scène très bien animée cela dit, et pertinente scénaristiquement.
Il y a quelque chose très SF-futur apocalyptique, vaisseau spatial à la dérive, avec un quartier endommagé et que personne ne prend la peine de réparer, et tout automatisé pour les quelques survivants dans le quartier encore sain et sauf. Ou encore, un peu à la Paranoia, ou Soleil Vert. Encore une fois : N’attendez rien de reposant mentalement. Si vous vous imaginez avoir trouvé une oasis, l’eau est empoisonnée.

Scénario : On est lancés en plein milieu d’un bordel monstre et il faut recoller les morceaux nous-mêmes avec le peu d’informations que les gens de l’entourage de Shinji veulent bien lui donner, ce qui il faut avouer contribue à l’angoisse et cloue le regard à l’écran. Certains sont coopératifs. Trop. A un point qu’on peut dire qu’ils manquent du tact le plus élémentaire. Et là, on prend un WTF épique en tant que spectateur lors d’une des révélations. Pour l’information, la source la plus fiable d’informations sur ce qui s’est passé directement après la fin de Rebuild of Evangelion 2.0 est le preview. Vous allez devoir faire avec pour le moment.
Encore une fois du « Punaise, est-ce que c’est à ça qu’ils avaient pensé au départ mais jamais pu faire à cause des contraintes de production de l’époque ? ».
Honnêtement, j’ai été captivé pendant toute l’heure et demie, mais comme Shinji : je n’ai pas tout compris, et on a pas voulu m’expliquer.
Juste, le sous-titre « you can (not) redo » est omniprésent. Et ça fait MAL. Et c’est BON.

« …Bon Dieu… Et maintenant ? o_o » : Devinez ce qu’on dit en sortant du cinéma après avoir vu la fin du film. Devinez un peu.

(Attention, le reste de l’article contiendra un descriptif qui se veut exhaustif du film, des changements, et des spoilers, et surtout, il attendra que j’aille revoir le film pour être sûr d’avoir bien tout compris)

Lire la suite

MaOTD #644

Ce pack de meido un peu spéciales ravira sans doute certains connaisseurs. Consciente de ce fait, Meidolicious fait une promo dans tous les Meido Store pour le lancement : 2 000 Maid Points si vous prenez un Smart Uniform avec.

maotd_duo-kuramoto_kaya

Source : uramoto Kaya

Chacune d’elles a un nom… – La version 2012

Il y a déjà de cela 4 ans, je faisais un tour d’horizon des bécanes et autres périphériques qui font partie du Mahoro Network, le réseau de machines qui s’interface notamment avec le DarkBSD Network. C’est ce réseau qui fournit l’agrégateur et le réseau IRC Nanami, mais aussi d’autres petits services ici et là. D’ailleurs il y a le twilighthon, si vous pensez vouloir faire un don, vous y êtes les bienvenus.

Là ce qui nous intéresse, ce sont les machines de mon chez moi, qui forment un sous-réseau du Mahoro Network. C’est donc parti pour un petit tour du propriétaire.

Juiz

juiz

Juiz est un iPhone 4S, nommée ainsi à cause de Siri, le système de commande vocal d’Apple. En vrai, j’utilise uniquement Siri quand je me déplace quelque part, pour éviter de sortir le téléphone de ma poche. Siri en France n’est pas super utile car il manque pas mal de services qui sont pourtant disponibles aux Etats-Unis. Et puis j’ai toujours kiffé Juiz dans Eden of the East. Un anime qu’il faudra que je me re-regarde un de ces quatre d’ailleurs.

tumblr_lxd6h4vzd91qa2bguo1_500_thumb

Même si je ne joue pas beaucoup sur iOS, n’hésitez pas à ajouter AxelTerizaki dans votre Game Center, histoire de comparer scores et achievements 🙂

Mahoro

mahoro

Anciennement un serveur Linux, Mahoro est maintenant un iPad 2 64 Go 3G qui me suit partout. 64 Go parce qu’entre les photos, les vidéos, et les applications, on se sent très très vite à l’étroit. Et 3G parce qu’on perd quand même sacrément comme intêret dans une tablette sans la 3G, je trouve, ne serait-ce que pour avoir Internet un peu partout chez soi, dans la salle d’attente, chez des amis, ou plus important, au bureau : le Wifi est interdit là où je travaille, pour des questions de sécurité. Du coup, l’iPad me permet d’avoir une synchro avec Dropbox facilement et de copier-déposer dedocs que je peux ensuite descendre tranquillement en salle serveur, prendre des notes durant les réunions, et tout ce genre de choses amusantes. Sinon je l’utilise surtout pour regarder des animes tranquille au lit, lire le journal, et quelques bouquins. C’est vraiment appréciable pour une personne malvoyante de pouvoir lire sur un fond sombre tout ce qu’on veut ou presque, et surtout de s’affranchir du clavier qui prend de la place.

Infidel

infidel

Un drôle de nom pour une machine. Ne faites pas attention à la Xbox 360 première génération qui appartient à Amo, celle quis e nomme Infidel est juste au dessus : une 360 Slim acquise en hâte avant de partir en vacances après que Blasphemy, sa grande soeur, ait succombé à un RROD en pleine partie de Magna Carta. C’est fragile ces petites bêtes quand même. Heretic-tan, ma 360 Japonaise a été revendue il n’y a pas très longtemps sur Twitter. J’espère que son nouveau maître lui donne beaucoup d’amour.

Aya

aya

Non loin de Infidel se trouve Aya, une PS3 Slim de 250 Go achetée aussi comme ça un peu à l’arrache un lendemain de Noël, avec quelques jeux comme Valkyria Chronicles, MGS4 et Disgaea 3. C’était aussi une excellente occasion d’acquérir un lecteur Blu-ray, et j’ai grave adoré Valkyria Chronicles, comme tous ceux qui y ont joué, en fait. Ca reste néanmoins la console à laquelle je joue le moins. Le peu d’exclusivités qui m’intéressent fait que si un jeu est disponible sur 360 ou PS3 je le prends systématiquement sur 360. Ou PC. Ca dépend. Mais j’ai une belle collection de chansons sur Singstar, hein !

Shannon

shannon

Shannon, c’est un peu la meido à tout faire de la maison. Media center et machine à karaoke d’anime, elle est basée sur un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD. Juste ce qu’il faut pour faire son job en somme : décoder du 1080p. Elle tourne sous une Ubuntu avec XBMC. C’est vraiment assez violemment customisé par contre, je n’utilise pas de distribution dédiée au media center.

Tout ce petit monde est relié à…

Lilly

lilly

Nommée après Lilly Satou de Katawa Shoujo, bien entendu.

Pourquoi une télé serait-elle dans cette liste ? Tout simplement parce qu’elle est elle aussi sur le réseau : elle est en effet pilotable via de simple commandes qu’on peut lui envoyer pour s’allumer, se mettre en veille, changer de chaîne, de source vidéo, voire de mode d’affichage.

Naru

naru

Naru Narusegawa a été un de mes premiers « anime crush » et depuis, je n’arrive pas à m’en défaire même si je trouve le personnage au final assez horripilant quand elle n’est pas en mode deredere. Dans un grand chassis Silverstone plutôt bien foutu faisant penser à une Batmobile, c’est un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 560 Ti 1 Go. Une bonne bécane standard pour jouer dans d’excellentes conditions aux jeux de maintenant et de demain. Elle a été construite l’an dernier par les mains expertes de Mop et d’Anael. Comme vous pouvez le voir sur ces photos…

naru-closed

naru-open

…la carte mère est montée à 90° sur le chassis, ce qui permet une meilleure évacuation de l’air chaud et un accès plus aisé aux prises, vu que tout est « au dessus » et non planqué derrière la tour. Par contre c’est vrai que le châssis est assez long, du coup.

C’est ma bécane de jeu PC et donc celle sur laquelle je passe par défaut le plus ed temps. Un jour faudra que je pense à changer son nom pour quelque chose plus d’actualité que Love Hina, quand même.

Mikan

mikan

La petite nouvelle, c’est Mikan, un Mac Mini gonflé à bloc (i7, 8 Go) pour en découdre avec la bureautique, montage vidéo et la gestion de photos. Elle remplace la vieillissante Eclair qui datait de 2007. Certes, la carte raphique intégrée Intel HD Graphics 4000 n’est vraiment pas faite pour le jeu, mais j’ai Naru pour ça à côté. Là c’est vraiment pour faire de l’Internet, de la bureautique, gêrer ma collection de phtoos et faire du montage vidéo. Que les Apple haters se le disent : si Final Cut ou iPhoto existaient sur PC, je n’aurais pas acheté de Mac.

Mio et Kyonko

mio-kyonko

Mio, à gauche, et Kyonko à droite, sont les deux gardiennes de mes données. Mio est un bon vieux Disk Station 207 de Synology, composé de deux disques durs de 1 To en RAID-1 (en miroir) et principalement destinée à archiver les vidéos de mon camescope numérique.

Kyonko quant à elle, est un Synology Disk Station 410 à quatre baies et acceuille donc autant de disques de 2 To chacun pour 6 To utilisables. Je dis utilisables car avec le RAID-5 on perd l’équivalent d’un disque des données, mais on y gagne en souplesse et surtout en tolérance à la panne. Je peux perdre un disque dur sans sourcillier, il me suffit de le remplacer relativement rapidement pour que les données « perdues » soient reconstruites. Les NAS Synology coûtent cher, mais sont dotés d’une interface incroyablement simple et pourtant plein de fonctionnalités. Il y a de tout sur Kyonko : Anime, musique, documents, émulation, hentai… C’est qu’il faut les remplir ces 6 To ! Il reste d’ailleurs actuellement 193Go (comptés hier) mais je dois pouvoir faire un peu de ménage… Le principal occupant de cet espace reste le hentai avec ses 1,5 à 2 To tout mouillés.

Voilà pour le petit tour d’horizon. Vous en verrez probablement un plus détaillé en janvier prochain quand je referai un tour de l’appartement en vidéo. En attendant, il faut que je me trouve un nouveau laptop pour remplacer Mizuho (encore que, avec l’iPad des fois je me questionne sur l’intêret d’avoir un laptop pour ce que j’en ferais…) et il faut que je trouve un remplacement à Shion, mon iPod Classic qui est décédé dans d’atroces souffrances il n’y a pas si longtemps. La famille Mahoro a encore le temps de s’agrandir.

MaOTD #641

Attention, un pack de choc, qui plaira à tous sans aucun doute. L’adorable Eru Chitanda et Fuyumi Irisu de Hyouka. Elles sont disponibles pour pas moins de 7 000 Maid Points, et ne peuvent être vendues séparément. Arriverez-vous à résoudre tous leurs petits mystères, même les plus cachés ?

maotd_hyouka_eru_irisu-tomonori1201

Source : tomonori1201

Chūnibyō Demo Koi ga Shitai! – Le roleplay, c’est du sérieux

En cette saison d’automne, Kyoto Animation (que plus rien n’arrête) nous gratifie d’une enième adaptation de light novel, cette fois en douze épisodes. Chuunibyou Demo Koi ga Shitai!, qu’on peut traduire sommairement par « Elle se fait des films mais j’ai envie de l’aimer » sera abrégé en Chu2Koi pour toute la durée de cet article, son petit nom sur le net, afin de m’éviter d’écorcher son véritable nom trop souvent.

Si vous vous demandiez quoi regarder cette saison, je voulais tout d’abord vous parler de Robotics;Notes, mais étant donné la relative platitude de l’intrigue pour le moment, je préfére en savoir plus avant de vous en parler. De la même façon, j’aimerais bien vous parler de Sakurasou no pet na kanojo, mais ça va attendre que je puisse dire autre chose que « lol ils savent toujours pas dessiner des choux ces japonais. »

bibleblack

Soudainement, Bible Black.

Chu2koi nous narre donc l’histoire de Yuta, nouveau lycéen de son état. Et le lycée c’est classe, car ça permet de repartir du bon pied après un passage au collège douloureux. Le passé de Yuta n’a pas été douloureux, à vrai dire, mais plutôt embarrassant. Il rappellera peut-être de (bons) souvenirs à certains, mais je n’ai pas été le premier, ni le dernier je pense, à me faire des films de ouf dans ma tête quand j’avais cet âge, à me prendre pour un agent secret ou un être supérieur doté de pouvoirs spéciaux. Bien sûr, ce n’était pas au même point que yuta qui s’est aliéné de ses camarades de classe, mais soyons honnête, on a tous eu cette petite période fantaisiste où l’on prenait ses fantasmes pour des réalités.

rikka2

Rikka en goth loli. Ca lui va bien en plus.
Yuta était comme ça. Il se prenait pour le Dark Flame Master. Mais maintenant c’est fini. Il a du mal à jeter ses vieux accessoires de cosplay, mais bon… Le vrai problème, c’est que sa voisine du dessus va descendre en rappel et passer par son balcon. Et aussi le surprendre à refaire une petite réplique du Dark Flame Master. Elle est dans sa classe, il est grillé, ou tout du moins c’est ce qu’il croit… Il se trouve qu’en fait, Rikka est profondément attardée. Elle croit dur comme fer qu’il EST le Dark Flame Master, et qu’elle est là pour lutter contre le mal à l’aide de son Wicked Eye. Un oeil maléfique qu’elle dissimule avec un cache-oeil alors qu’elle n’est pas du tout blessée. Faut dire que les cache-oeil s’est devenu moe avec Another l’an dernier, alors qu’en fait c’était Rei Ayanami qui avait inventé ce fétiche quinze ans auparavant.

cheeleader

Joli Zettai Ryouiki
Bref, Yuta est dans la mouise. Il veut faire table rase de son passé, mais Rikka va l’en empêcher. Elle est tellement à fond dans son trip qu’on est presqu’obligé de la croire. A vrai dire, je m’attendais vraiment à ce qu’elle possède effectivement des pouvoirs spéciaux, mais non, rien de tout ça. Par contre, là où personelle ne l’attendait au tournant, c’est que bien que les personnages n’aient aucun pouvoir, ça n’empêche pas Kyoto Animation de se la pêter avec son budget d’animation pahraonique pour faire « comme si » avec des scènes de combat furieuses et imaginaires entre les personnages. A mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité, voilà où se place Chu2koi.

baston

battle

Il faut le voir pour le croire. Ca rend mieux animé.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, je ne savais honnêtement pas trop qu’en penser. Avec son opening complètement epileptique (sérieusement, faites gaffe, ça peut provoquer des crises, c’est pour ça qu’il a été un peu changé en cours de route, à partir du quatrième épisode) et sa réalisation impeccable sous tous rapports, Chu2koi m’a laissé de marbre au départ, pour ensuite se révèler fort plaisant et divertissant. Je ne pense pas que ça devienne bien sérieux, mais suivre les aventures de Yuta, Rikka et des autres personnages souffrant des mêmes maux qui vont les rejoindre est devenu ce que j’attends le plus chaque semaine, même si Robotics;Notes me plaît bien aussi.

Le pire c’est que Rikka n’est même pas chiante, et l’anime se permet même de glisser des références old school bien senties, comme Rikka qui tapote le konami code sur un distributeur ou sa « servant » qui récite l’incation du Dragon Slave en foutant un ventilateur près d’elle pour faire bouger ses cheuveux et sa jupe… Et si vous ne savez pas ce qu’est un Dragon Slave, allez vite réparer ça. Vite.

emo

KyoAni qui fait de la Emo Facial Distorsion. Plus rien n’est sacré.
Bref, une bonne petite série bien plaisante à suivre, où on sent que les animateurs se sont fait plaisir pour les passages imaginés par les personnages. Reste que je me demande où ça va aller, à part en harem classique, bien sûr.

Et mention spéciale à la prof qui piège Rikka en beauté dans l’épisode 3.

rikka

Ca ca m’a fait penser à Black Rock Shooter, je sais pas pourquoi.

MaOTD #640

Une bien jolie meido livrée avec tous ses accessoires, et pour seulement 4 000 Maid Points, avec une réduction de -25% si vous venez en couple. Chez Meidolicious c’est tous les jours des bonnes affaires.

maotd_balai-komiya_yuuta

Source : Komiya Yuuta