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MaOTD #639

Une jolie petite meido blondinete avec options tresses et lunettes. On avait rarement testé ça avant à Meidolicious, donc on expérimente là avec un tarif attractif de 2 000 Maid Points, pour voir si la clientèle suit.

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Source : Shirabi

MaOTD #638 – Nouvelle édition

Bon, comme j’avais pas posté de MaOTD depuis longtemps, il a fallu que je reposte une autre de la même dizaine parce que ce con de NG Gallery me les a pas rangés dans le bon ordre :p

Du coup, cette meido Accel World est à moitié prix : 2 500 Maid Points. Et comme si ça ne suffisait pas pour se faire pardonner, Meidolicious vous livre la moto avec !

Ca c’est du service client.

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(Ne tenez pas compte des 2 premiers commentaires, du coup… :3)

Hyouka – Je n’arrête pas d’y penser !

Au printemps dernier débutait la diffusion de Hyouka, un anime tiré de light novels (surpriiiise) et réalisé par Kyoto Animation. Inutile de présenter le studio, sauf pour les deux du fond qui dorment : Full Metal Panic Fumoffu et The Second Raid, Air, Haruhi, Lucky Star, K-on, Nichijou, Clannad, Kanon 2006, ce sont eux. Et impossible de le nier, ils font un sacré boulot sur l’animation. Chacune de leurs productions transpire l’attention du détail, que cela soit avec les personnages principaux ou même les animations en fond là où de nombreux studios font des plans fixes de personnages qui parlent dans une salle de classe par exemple. En bref, si vous voulez en prendre plein les mirettes, il suffit de regarder un de leurs animes.

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Hyouka, c’est l’histoire de Houtarou Oreki, un lycéen somme toute normal, mais qui tente de se faire remarquer le moins possible en économisant son energie. Un flemmard quoi. Sa soeur qui voyage partout va lui envoyer une lettre pour lui demander de rejoindre le club de littérature classique qui va disparaître. Sans trop y croire, il accepte et va jeter un coup d’oeil. Et c’est là qu’il va rencontrer la pétillante Eru Chitanda, qui veut ressuciter le club de littérature. Pourquoi ? Vous le saurez bien assez tôt. Houtarou va être rejoint par Mayaka et Satoshi, et à eux quatre, ils vont désormais représenter le club de littérature classique. Eru va en outre découvrir le talent caché de Houtarou pour résoudre des mystères en tous genres, ce qui va lui permettre de nourrir sa curiosité.

Car Eru est une fille à la curiosité féline. Sa phrase fétiche, c’est « KININARIMASU ! » (en majuscules, c’est important) qu’on peut traduire par « Je ne peux pas m’empêcher d’y penser ! ». Elle lâche ça en général quand un mystère l’intrigue, avec de grands yeux illuminés. Une attaque à laquelle Houtarou, pourtant assez calme et posé, aura du mal à résister.

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Comme on est dans un anime tiré d’un light novel, tout va se dérouler par arcs, avec des réalisations plus ou moins heureuses. J’entends par là que Hyouka a un contenu assez inégal. Certains arcs sont chiantissimes, et seuls un ou deux valent vraiment le coup (celui de la fête du lycée par exemple, très sympathique avec ses multiples intrigues. Celui du film était aussi pas si mauvais.) On se dit bien souvent « tout ça pour ça » mais c’est en oubliant un petit peu vite que l’on est en présence de lycéens qui vivent une vie somme toute normale. Dans Hyouka il n’y a pas de pouvoirs surnaturels en place, de grands méchants, de gros robots ou d’extra-terrestres. C’est cette normalité qu’on oublie un peu trop souvent qui fait que Hyouka est comme il est. Ca et le rythme assez chelou des différents arcs, ça n’aide pas vraiment à apprécier cette série de 22 épisodes.

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Pourtant, quelque chose m’a poussé chaque semaine à regarder mon épisode de Hyouka. La réalisation tout d’abord, sacrément bien foutue qui fait que chaque épisode est un régal pour la rétine, et puis il y a ces personnages principaux comme secondaires, qui donnent envie de les voir s’animer. Je note d’ailleurs que si beaucoup reprochaient à Mio Akiyama de K-On d’être un moe blob sur pattes, je ne trouve personne pour en dire de même de Eru, qui pourtant à mes yeux est encore pire sur Mio sur ce point.

Dans un sens, ce focus sur les énigmes et mystéres que nos personnages rencontrent me fait un peu penser à l’un des mangas crées dans Bakuman. Au final, je pense surtout que ce ne sont pas la qualité et la profondeur des mystères qui sont si importants, mais plutôt la façon dont les personnages arrivent à leurs conclusions. En effet, dans pas mal de cas tout au long de la série, chaque personnage a une théorie sur ce qui a bien pu se passer pour telle ou telle énigme, et les autres personnages vont tenter de démonter sa théorie, ou bien l’affronter directement avec leur propre explication. On se croriait presque dans une affaire de Phoenix Wright.

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Pour apprécier Hyouka, il faut juste prendre la série comme elle vient. Elle n’a rien d’un chef d’oeuvre de réflexion qui va vous faire creuser les méninges et il n’y a pas cent mille interprétations possibles. On reste dans le domaine de l’humainement réalisable. En général chaque arc se conclut avec toutes les intrigues résolues, ce qui est satisfaisant, certes, mais ne laisse pas beaucoup de place aux fans pour discuter, et donc faire vivre une série. Son but n’est pas non plus là me direz-vous, et c’est justement sur ça qu’il faut s’attarder : Hyouka n’est PAS un blockbuster. Hyouka est une série tranquille, sans grande envergure, avec des petits mystères sympathiques et des personnages somme toute attachants, mais en aucan cas Hyouka ne va chercher à vous émouvoir, ou à vous faire réfléchir. Parfois vous arriverez d’ailleurs aux mêmes conclusions que Houtarou sur certaines questions, et en fait je dirais même que c’est presqu’une bonne chose. Plutôt que de chercher le rebondissement poussif et capilotracté d’un Phoenix Wright, Hyouka est parfois prévisible, et ce n’est pas plus mal.

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Parfois on a juste envie d’en prendre plein les yeux avec un divertissement simple qui ne nous force néanmoins pas à éteindre notre cerveau comme un K-On. Au final, beaucoup en attendaient trop de Hyouka, c’est tout.

…Bon, OK. Eru est quand même sacrément moe. Surtout avec une ponytail. Mais vous me connaissez bien maintenant.

Kick Heart – Quand l’animation japonaise s’en remet à ses fans via le crowdfunding

Sous ce nom barbare (crowdfunding) se cache en fait un principe assez simple qui a été démocratisé cette année par un site répondant au doux nom de Kickstarter.

Le studio Production I.G. (Ghost in the Shell, Eden of the East, Usagi Drop et trouzemille films sympa) a lancé hier son propre projet de Kickstarter afin de produire un film d’animation d’une dizaine de minutes. Autant dire que c’est carrément une première, et même s’il est trop tôt pour dire si cette pratique va se généraliser, on peut au moins supposer qu’il s’agit d’une expérimentation du système.

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Guild Wars 2

Si vous voulez savoir ce qui a mangé mon âme après Diablo 3, hé bien il s’agit de Guild Wars 2.

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Un gros boss de zone

J’attendais le jeu avec impatience, ayant été un des premiers joueurs du premier opus. Je n’étais pas resté si longtemps que ça, mais j’étais revenu chaque fois pour chaque extension. Guild Wars avait cette aura qui le rendait unique. Un monde certes assez lambda, mais un style bien à lui, magnifique et varié, des mécaniques de jeu novatrice, et surtout, sans abonnement. On achète le jeu et hop c’est parti.

ArenaNet, les développeurs, ont su partir d’un pied nouveau pour Guild Wars 2 et ont fourni un jeu qui se rapproche un peu plus d’un MMO que son ancêtre. En bien ou en mal? Voyons voir ça.

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On sait aussi s’amuser dans le monde de GW2

La première chose à laquelle on est confrontés, c’est la création de personnage. GW2 se démarque déjà avec un petit questionnaire à choix multiples que l’on doit remplir pour déterminer la quête personnelle de son personnage. C’est la seule chose de vraiment novatrice, puisqu’on aura comme d’habitude à choisir race, classe, sexe, et look. Le choix de la race est purement esthétique et ne procure aucun bonus/malus selon la classe choisie après. Un peu dommage en soi, cela aurait néanmoins empêché des classes d’être viables avec telle ou telle race, et aurait donc potentiellement déséquilibré le tout. Le choix de la classe est déjà un peu plus surprenant car on y trouvera pas de moine. ArenaNet a fait le choix de se passer de la sainte trinité tank/healer/DPS et c’est plutôt rafraichissant. Chaque classe a en effet des capacités permettant de soigner, de tanker ou de faire des dégâts. Enfin, pour en revenir à la quête personnelle, sachez que ces choix n’auront que très peu d‘impact au final sur votre personnage : les choix modifient les quêtes de départs et a peu près jusqu’au niveau 30. passé ce niveau, vous aurez le choix entre 3 ordres à rejoindre, qui définiront les quêtes suivantes de votre histoire personelle, pour finir sur des quêtes communes peu importe vos choix. Bien sûr il sera parfois possible de choisir un angle d’attaque, comme par exemple détruire un convoi ennemi ou s’infiltrer dans leur base, ce qui ajoute un peu de variété, mais par exemple, ayant pris le choix d’avoir une soeur perdue dans mon hsitoire au début, une fois que je l’ai retrouvée, je n’ai plus jamais entendu parler d’elle. Le concept d’histoire personnelle est chouette, mais l’exécution est trop timide. De la même façon, selon comment on répond à certains NPCs, on fait monter sa jauge de charme, dignité ou brutalité, et ce au détriment des deux autres. Or, ces choix n’ont que peu d’influence, voir pas du tout (ou alors elle n’est pas évidente du tout.)

Mais un MMO n’est pas un jeu à histoire personnelle, ou bien je jouerais à Star Wars The Old Republic.

On sent que les développeurs ont tenté de tout faire pour vous simplifier tout ce qui était autrefois pénible. Les hubs de quêtes vous énervent ? C’est fini ça ! Vous trouviez la fabrication d’items pénible ? Fini tout ça aussi !

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Oui, on peut avoir un raton laveur en pet. Voilà pourquoi il ne blogue plus.

La killer feature de GW2, c’est son absence de quêtes comme on les connaissait avant : vous passez près d’une ferme, et une quête arrive dans un coin de l’écran sans que vous ne demandiez rien à personne. Vous voyez un bref texte qui vous explique que le fermier a besoin qu’on lui arrose ses plantes, qu’on le débarrasse de vers envahissants et qu’on promène ses vaches. Des actions très différentes qui augmenteront toutes une jauge une fois réalisée. Il n’y a donc pas qu’une seule façon de faire une quête, ce qui offre une grande variété à l’expérience PVE. De plus, plus il y a de joueurs qui participent, plus cela avance vite. Dés que la jauge est pleine, vous gagnez l’XP et l’or tant mérité. Vous pouvez alors aller revoir le fermier pour lui acheter des objets avec du « karma » (le karma est une monnaie permettant d’acheter des items spéciaux de certains NPCs). Ces « cœurs » tels que symbolisés sur la carte sont légion dans le monde de Guild Wars 2. Vous trouverez également des sites à explorer, ainsi que des « panoramas », endroits qui déclenchent une brève cinématique faisant le tour d’un paysage. Les développeurs se font chier à faire de jolis décors alors pourquoi pas vous récompenser si vous les regardez ? Chouette initiative qui favorise l’exploration, en tous cas.

Ces simili quêtes sont entrecoupées d’évènements dynamiques qui apparaissent de temps en temps : protéger un convoi, repousser une attaque de bandits, vaincre un mini boss… Les évènements ne manquent pas, et s’enchaînent même. Après avoir repoussé une attaque, vous voudrez peut-être attaquer à votre tour un camp de bandits, ce qui énervera leur chef, qui viendra tenter de vous botter les fesses. Ce ne sont que des exemples et les évènements dynamiques offrent une réelle bouffée d’air frais dans un monde autrement très statique. Le problème étant que plus on monte dans les niveaux, plus on rencontre d’évènements buggués qui ne commencent ou se terminent pas… Un peu frustré, on passe à autre chose, en espérant qu’il sera débloqué plus tard…

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Echec épique…

Ces quêtes posent un autre problème qu’on n’aperçoit pas au début : on s’allie avec les autres joueurs naturellement, mais il n’y a aucune communication nécessaire. Les gens se regroupent, tapent du monstre et font leur quête, mais les joueurs ne se parlent pas ou très peu. Cela ne favorise pas vraiment l’immersion et pour peu que l’on soit vraiment timide, on ne va pas tenter d’aller vers les autres… mais pour quoi faire au juste ? A part pour les zones de très haut niveau, je n’ai jamais eu besoin de l’aide d’autres joueurs pour faire les quêtes normales. Seuls les évènements demandent d’être à plusieurs, mais le fait que n’importe qui puisse rejoindre à tout moment la bataille sans autre forme de communication est grisant, mais finalement pas très social. J’ai souvenir de quelques rencontres sympathiques sur World of Warcraft ou Eve Online, parce que les joueurs étaient obligés de se parler pour avancer, pour faire certains endroits chauds ou des quêtes spéciales. Ici, les seuls moments où on est forcés de « grouper » sont les donjons, sortes d’instances. C’est assez regrettable et ne favorise pas vraiment le RP. Il y a soit-disant des serveurs centrés sur le roleplay, mais je me demande bien comment ils font… J’ai, comme je le disais, presque réussi à progresser seul jusqu’au niveau 75 : Avec un personnage à distance, le jeu m’a paru pour le moins assez facile. Pas assez difficile en tous cas pour nécessiter qu’un autre joueur vienne m’aider, sauf sur une quête personnelle récemment. C’est un peu comme participer à un DDOS avec des types de 4chan. Ce sont vos potes, vous êtes ensemble pour une même quête mais personne ne se connaît. Et j’ai du mal à voir comment on pourrait tout simplement « rencontrer » des gens dans ce jeu. A part dans les donjons.

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Peu importe le MMO il y aura toujours des joueurs plein d’humour.

Le seul moyen de jouer en groupe efficacement, c’est via le système de guildes. Ici, chaque action qu’un membre fait ajoute des points d’influence qui permettent d’améliorer la guilde :a voir un coffre de guilde plus grand, des marchands d’arme et d’armure qui pourront vous mettre le blason de votre guilde dessus, ainsi que des bannières offrant des buffs temporaires et variés à vos membres de guilde. C’est plutôt sympa, et on sent que ça va pouvoir donner des choses intéressantes, quand on pourra acheter un hall de guilde par exemple pour se retrouver.

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Akimbo!

La progression des niveaux justement est très rapide. Trop diront certains mais il ne faut pas oublier que GW1 n’avait que 20 niveaux, et que l’aventure ne commençait réellement qu’au niveau maximum. Dans GW2 malheureusement, l’aventure PVE en est déjà aux trois quarts quand vous atteindrez le niveau 80 : mais cela n’est pas très important, puisque revenir dans une ancienne zone vous rabaisser au niveau de la dite zone. Cela permet de grouper aisément avec ses amis moins avancés et est une alternative au système de maître/disciple qu’on trouvait dans City of Heroes par exemple. Chaque niveau vous donnera un point d’aptitude à dépenser dans une catégorie qui augmente deux stats. Tous les 5 points dans une catégorie, une amélioration passive se débloque et ce jusqu’à 30 points (on a 70 points d’aptitude, ça commence au niveau 11). Plutôt efficace, ça permet de varier les builds, on regrettera juste un peu qu’il faille dépenser des pièces pour réinitialiser le tout, ce qui peut coûter bonbon. On gagne également des points de compétences qui permettent d’avoir justement de nouvelles compétences…

Et les compétences parlons-en ! C’était le fer de lance de GW1 et ça a été un peu complètement jeté par la fenêtre dans le 2 : vos compétences sont déterminées par le type d’arme que vous portez : une épée plus bouclier ou deux épées, ce n’est pas les mêmes compétences qui vont être disponibles. Vous pourrez en général passer d’un équipement à l’autre en plein combat. A cela s’ajoute une compétence utilitaire, et trois compétences de classe, ainsi qu’une élite. Cela fait peu quand on compare ça aux trouzaines de compétences de chaque classe de GW1 qui donnaient vraiment la possibilité de créer des personnages uniques. Seulement voilà, même en prenant en compte le dynamisme des combats, le fait qu’il faille énormément jouer sur le positionnement, sur le fait qu’on puisse créer des combos avec ses alliés (créez un mur de feu devant vous, votre pote archer décochera des flèches de feu, par exemple !), faire des esquives et tout ça, on a quand même ce petit arrière goût de simplicité alors qu’on aurait aimé personnaliser un peu plus notre façon de jouer.

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Un groupe prêt pour l’aventure!

Heureusement il y a plein de choses à faire dans Guild Wars 2, et aussi du craft, autrement dit de la fabrication d’items. Ce procédé rendu très chiant dans les autres MMORPG auxquels j’ai eu à faire est rendu plus amusant par la découverte de recettes : il suffit de sélectionner un ingrédient, et on voit immédiatement avec quels ingrédients on peut le mélanger, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de possibilités, et on peut alors tenter de faire une recette. Les ingrédients incompatibles sont grisés, ce qui permet de voir très rapidement quand on peut faire une nouvelle recette. Le craft offre pas mal d’XP, et on peut aussi acheter assez facilement ce qu’il vous manque. Plutôt qu’un hôtel des ventes classique avec système d’enchères, le jeu laisse la possibilité de vendre aux plus offrant, ou de vendre à un prix que l’on fixe. De la même façon, quand on achète, on poste une annonce au prix que l’on souhaite, ou bien on achète au prix le plus bas. L’économie est très active, mais encore jeune, il y a donc pas mal d’erreurs et de disparités qui se combleront avec le temps.

A noter que le jeu a aussi un store qui utilise du réel argent, et vend principalement des boosts ou des objets cosmétiques, ainsi que des emplacements de personnages, de sac d’inventaire ou de banque supplémentaires. L’euro s’échange contre des gemmes, mais on peut aussi convertir ses pièces d’or en gemmes, et inversement (mais pas gemmes en euros !). C’est plutôt une bonne chose. Quelqu’un qui joue bien peut économiser pour se payer ce genre de choses.

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Ce que l’on voit parfois comme « panorama » quand on les active.

craftLa malbouffe est partout.

Pour le PVP, il y a deux possibilités pour ceux qui aiment se mettre sur la gueule : le PVP structuré et le World vs World vs World. Le PVP structuré prend place dans des arênes, où vous rejoignez une équipe au pif ou bien pré-faite. De 5 ou 8 joueurs, il s’agit de s’affronter pour prendre possession de points de contrôle, un peu comme dans un Dominion à League of Legends, ou un jeu de King of the Hill. La première équipe arrivée à 500 gagne la partie. On y gagne de l’honneur qui permet de changer d’armure et d’armes, amis seulement de façon cosmétique ! Les armes et les armures ont les mêmes caractéristiques, et tout le monde à accès à des runes qui modifient tout ça. Runes gratuites bien entendu pour mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. La différence entre deux personnages se fera donc au niveau de comment vous jouez et de votre choix de compétences, car tout le monde est monté au niveau 80 dés le début ! C’est très agréable et nerveux, et on se surprend à marquer quelques points même si on est pas très doué pour ça d’habitude.

L’autre aspect PVP du jeu, c’est le WvWvW. On dit World car en fait on s’affronte par serveurs interposés. Le serveur que vous avez choisi en créant votre premier personnage, pour être plus précis. Ce serveur jouera contre deux autres serveurs pendant une ou deux semaines pour le contrôle d’un vaste territoire avec beaucoup de forts, de campements et autres objectifs à capturer. Ce savoureux mélange de PVE et de PVP à grande échelle reprend un peu le concept du jeu solo, dans le sens où il y a de multiples façons de participer : que ça soit prendre des forts, faire des défenses héroïques, escorter des cargaisons de ravitaillement (qui permettent de fortifier les forts, construire des défenses…), prendre d’assaut des petits campements, aider des NPCs pour qu’ils se joignent à vous… Il y a énormément de possibilités que vous soyez en petit groupe ou faisant partie d’un « bus » (un gros groupe de joueurs en mouvement). Il faut suivre ce qu’il se passe, communiquer, frapper là où l’ennemi ne s’y attend pas, et ce sur quatre cartes différentes qui forment un grand territoire à conquérir. Il y a 3 serveurs qui se battent, ce qui assure un certain équilibre, car si un serveur devient trop fort, les deux autres peuvent s’allier pour le faire plier. Si les parties en WvWvW sont jouissives et rapportent moult récompenses : XP et karma tombent comme la neige à Noël et ile st tout à fait possible de faire l’impasse sur le PVE pour se concentrer sur le WvWvW afin de monter son personnage. Tout ça est bien idyllique, on aurait presque le mode de jeu en ligne ultime, si seulement on pouvait s’y connecter ! Le temps d’attente moyen pour se connecter à un champ de bataille est de 3 à 4 heures. Ouais, vous ne rêvez pas. En plus le système est terriblement mal foutu car on ne peut s’inscrire qu’à un seul des quatre champs de bataille à la fois, et on ne voit pas sa position dans la file d’attente. Il y a donc encore de sérieuses lacunes à combler, et il faut être très courageux pour oser faire du WvWvW.

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On contemple un bus qui passe. Surtout ne pas se faire repérer.

Qu’on se comprenne bien : j’attendais Guild Wars 2 avec une impatience non dissimulée. Je ne regrette pas et j’ai même passé des journées de mes vacances dessus. C’est un excellent jeu plein de bonnes idées qui nous rappelle que ArenaNet est un développeur avec un grand D (qui s’associe malheureusement au support calamiteux de NCSoft, allez comprendre), mais voilà, il a souffert d’erreurs de jeunesse qui ont été rapidement corrigées : le Comptoir (l’hôtel des ventes) inopérant, le système d’authentification des comptes qui se vautre, les zones pleines qui t’obligent à aller sur des serveurs de dépassement (quand une zone est trop pleine de joueurs, vous êtes déplacés sur un serveur de dépassement quand vous arrivez) sans qu’on puisse se rejoindre entre personnages d’un même groupe… D’autres problèmes plus généraux restent irrésolus à l’heure actuelle : le WvWvW inatteignable et les évènements et quêtes encore buggués ici et là. On pourrait penser à de simples erreurs de jeunesse, si seulement il n’y avait pas eu des tonnes de stress tests avant la sortie, où ArenaNet demandait aux joueurs de la bêta et à ceux qui ont préacheté le jeu de se connecter en masse et de jouer… mais on a honnêtement du mal à voir ce que ces stress test ont apporté étant donné les multiples problèmes de connexion la semaine de la sortie du jeu (à tel point que les développeurs ont cessé de vendre leur jeu sur leur site le temps de trouver des solutions), et l’indisponibilité du Comptoir… Les ennuis les plus importants sont maintenant corrigés, certes, mais ça fait toujours tâche d’huile, surtout quand le lancement de Guild Wars 1 à l’époque, n’avait suscité aucun problème majeur. Les fans du jeu vous rétorqueront que c’est normal, qu’on peut pas tout prévoir, qu’il faut être patient, etc etc, mais ils ont bien souvent du mal à retirer la poutre qu’ils ont dans l’œil alors que le jeu souffre de quelques problèmes. Rien d’insurmontable, mais il ne faut pas fermer les yeux dessus.

Guild Wars 2 est un excellent jeu incroyablement fun et plaisant à parcourir, mais qui n’est pas exempt de défauts. De là à l’encenser à 100%, il en faut pas exagérer. Il y a des problèmes purement techniques et des petits soucis qui seront vite corrigés, ça je ne me fais pas de souci : Guild Wars 1 avait à l’image de Team Fortress 2 avec Valve, bénéficié d’un suivi exemplaire de la part d’ArenaNet, chaque extension payante ou mise à jour gratuite apportant son lot de bienfaits, il n’y a pas de raison que Guild Wars 2 n’en bénéficie pas non plus. Surtout que les développeurs ont admis que le contenu gratuit en plus faisait partie du service qu’ils devaient aux joueurs dans une récente interview. Non, là où j’ai un peu plus peur, c’est sur les problèmes de fond qui vont être difficilement corrigeables car le jeu a été pensé ainsi : l’absence de nécessité de communiquer et grouper pour avancer (hormis le WvWvW, vers la fin du PVE et les donjons), l’anonymisation de vos compagnons lors des évènements et des quêtes, et la file d’attente interminable du WvWvW.

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J’ai pris un tir dans le genou

Bref, vous êtes fauché, vous ne voulez pas payer d’abonnement, vous aimez les MMO et vous avez un creux dans votre emploi du temps : foncez et achetez-le, vous ne le regretterez pas. Et si vous avez un Mac, sachez que le jeu sera très prochainement compatible avec MacOS X.

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Ca faisait un bail, une petite meido K-On, n’est-ce pas ? Ce modèle d’Azusa, livré avec ses accessoires (sauf l’adaptateur pour la nouvelle connectique qui est à 30 Maid points) est disponible pour 3 000 Maid Points dans tous les bons Meido Store.

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To the Moon – un visual novel SF touchant et mélancolique

Après un hiatus de deux semaines, je reviens de vacances (des vraies, à la campagne et tout) mais pas trop loin d’Internet quand même. La preuve, j’ai passé déjà plus de 100 heures sur Guild Wars 2, le jeu qui mange mon âme après Diablo 3.

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Donc, j’aurais dû très logiquement vous faire un article long et carré sur Guild Wars 2, mais non, entre deux, je me suis fait happer par un mystérieux petit jeu qui est apparu sur Steam : To the moon.

Sorti l’an dernier déjà, To the moon n’est apparu sur Steam que la semaine dernière. Il s’agit d’un visual novel crée par Freebird Games. Pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien du visuel novel, je rappelle brièvement qu’il s’agit d’aventures généralement peu interactives qui se concentrent sur la narration d’une histoire. C’est comme un roman amélioré, avec des images, des sons, des voix et de la musique qui accompagnent le récit.

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Habituellement, les VN nous proposent un décor, un personange et une boite de dialogue… Ici, Freebird Games a utilisé ce bon vieux RPG Maker pour créer une histoire, représentée par du pixelart d’un fort beau gabarit. Tout cela fait penser aux bons vieux RPG sur Super NES de la grande époque.

Malheureusement je vais devoir vous en dire très peu sur l’histoire, car le mystère qui l’entoure au début fait intégralement partie de l’aventure et de l’expérience. Eva Rosaleen et Neil Watts se rendent dans un coin paumé au sommet d’une falaise où ils ont été appelés par un client à l’article de la mort. Les docteur Watts et Rosaleen sont des agents d’une boîte qui « vend du rêve » si l’on peut dire. Ils sont là pour exaucer un souhait et pour se faire, plutôt que de tenter de modifier le temps, ils vont plonger dans les souvenirs d’une personne pour y inscrire le désir du voeu au plus proche possible de l’enfance. Bien sûr, cela ne se fait pas en un claquement de doigts : quand on est vieux, les souvenirs les plus lointains sont les plus difficiles à atteindre… Sans compter que d’autres mystères et difficultés attendent nos deux agents…

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To the Moon n’est pas une expérimentation élitiste qui tente de vous raconter une histoire d’une façon peu commune. Même si le gameplay est relativement simpliste (pas de combat, impossible de mourir…) et l’histoire linéaire, ça n’en fait pas moins une expérience touchante et pleine de rêves qu’on nous offre là, grâce à une écriture intelligente et des dialogues plein d’humour. Les personnages ont bénéficié d’un soin tout particulier, surtout les deux agents que le joueur contrôle qui se lanceront des piques à la figure régulièrement. Quand en plus l’OST est faite par la madame qui nous a servi l’OST très rigolote et mélodieuse de Plants vs Zombies, ça ne fait que renforcer l’ambiance de cette aventure. J’ai même eu des petites larmichettes à la fin, c’est vous dire.

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A l’heure où j’écris ces lignes, le jeu est encore à -20% sur Steam et est donc à moins de 7€ au lieu de 10€. Et pour ne rien gâcher, le jeu est intégralement traduit en français, et d’une bien belle manière qui plus est. Ca ne vous occupera que quatre à cinq heures maximum, mais ça sera beaucoup plus intéressant qu’un Call of Duty. Si vraiment vous n’êtes pas convaincu, allez sur le site officiel où une démo gratuite d’une heure est proposée. Il y a déjà @Wyrine_fmx qui m’a remercié pour la découverte 🙂

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Encore un joli pack de deux histoire de clotûrer l’été tranquille ? Ces deux petites meido qui sauront très certainement vous divertir seront disponibles très rapidement dans votre Meido Store préféré pour seulement 5 000 Maid Points.

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Source : Bou

MaOTD #634

Il fait chaud cet été, et histoire de vous achever, voici un pack de meido qui s’aiment bien. Très bien même. Pour 7500 Maid Points seulement, vous pourrez repartir avec ces deux jolies meido.

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Source : Kamo

Tari Tari – Du chant, du badminton, trois filles, deux garçons, des tonnes de possibilités.

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Tari Tari, ça paye pas de mine, mais c’est très sympa à suivre. Oui, des fois je commence par la conclusion, comme ça.

C’est encore une auter agréable surprise de cet été 2012 : Tari Tari est le dernier rejeton de P.A. Works. Avant qu’un certain nombre de spectateurs un peu difficiles à satisfaire ne se mettent à aller vomir au souvenir de Angel Beats, Another ou Hanasaku iroha (bon ok, je laisse aller vomir pour Another, qui était assez raté au final.) sachez que tari Tari ne démarre pas de la meilleure des façons, mais sans qu’on sache trop pourquoi, se révèle fort agréable. Un peu comme K-on au final. On se surprend à vouloir voir la suite et à apprécier les personnages.

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L’histoire tourne autour de Konatsu. Ejectée du club de chorale du lycée parce qu’elle a perdu ses moyens l’année précédente lors du grand récital en public, elle est bien décidée à chanter quand même, quitte à se mettre à dos la prof en charge du dit club. Elle va monter un club de chorale dissident avec l’aide de sa copine Sawa. Ensemble, elles vont tenter de trouver trois autres membres pour avoir les cinq requis pour faire un club. Quitte à changer un peu l’intitulé du club pour faire plaisir à tout le monde…

Il y aura surtout la mystérieuse Kyonko Wakana qui viendra leur donner un coup de main à contrecoeur, ayant abandonné la musique pour une raison étrange, alors qu’elle est douée. Deux garçons, dont un joueur de badminton et un mec qui a passé 12 ans à l’étranger (et qui a un peu du mal à se réhabituer au Japon) les rejoindront ensuite.

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KININARIMASU

On va suivre les aventures de ce charmant petit groupe dans une ambiance estivale (ce qui colle bien à la saison.) Les séries sur un groupe de jeunes qui font un club est très à la mode depuis quelques années (allez, oserais-je dire depuis Haruhi Suzumiya ? Quand même pas, mais…) si bien qu’on a un peu du mal à les différencier les uns des autres. Comme je l’expliquais en parlant de Kokoro Connect, c’est un pan important de la vie lycéenne, où les élèves apprennent à travailler ensemble sur des projets, à prendre des responsabilités au sein de la vie de l’école (avec des objectifs comem faire quelque chose pour la fête de l’école ou le festival d’été…) Bref, c’est un passage obligé pour chaque élève, sauf certains qui préfèrent aller faire des petits boulots (ou même des courageux qui cumulent les deux, puis qui vont à leurs cours du soir. Tant qu’à faire.)

L’idée du club renégat est plutôt bonne en soi, mais c’est surtout la dynamique entre les personnages qui va donner de la consistance à la série. Rien que l’épisode du World Music Festival développe deux ou trois personnages d’un coup d’une fort belle manière. On est loin des problèmes de rythme constatés dans Hanasaku iroha.

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Graphiquement c’est du P.A. Works, c’est plutôt joli, surtout dans les décors, et contrairement à Another c’est animé correctement. J’ai un peu de mal avec le charadesign de Konatsu par contre, et je sais pas trop pourquoi. La façon dont sont dessinés ses yeux sur son visage m’interpelle à chaque fois, alors qu’un personnage comme Sawa ou Wakana ne me fait pas cet effet là.

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Je n’avais pas vraiment accroché au synopsis (j’ai failli écrire psygnosis, avis aux vieux joueurs.) et je me suis finalement décidé à regarder après avoir vu des images de Wakana. Ca n’a rien à voir avec sa petite queue de cheval, hein. Rien du tout. J’ai donc vraiment été surpris de passer un moment agréable et d’en redemander à la fin de chaque épisode. Sans être mémorable, Tari Tari permettra à ceux qui aiment le chant et la musique de passer un été sympatoche à n’en ps douter.

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MaOTD #633

Pour tous vos besoins dans l’au-delà, faites confiance à cette meido Yuri de Angel Beats. Elle sera à vous (armée) pour seulement 3 000 Maid Points, et pour seulement 1 Maid Point si vous la prenez avec une meido Haruhi, histoire de faire la paire et de ne jamais vous ennuyer.

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Source : Juri Nattoutomato

Kokoro Connect – Prête-moi ton corps deux minutes, je te dirai qui tu es.

La seconde série de cet été après Sword Art Online, en ce qui me concerne, c’est bien Kokoro Connect. Une jolie surprise, comme vous allez le voir.

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Le lycée. Les clubs… On ne s’en rend pas vraiment compte parce que dans nos lycées il n’y a pas autant de choses à faire mais au Japon il y a des écoles avec des tonnes de clubs. Cependant il y a toujours des élèves qui n’arrivent pas às e trouver un club pour une raison ou une autre. C’est comme ça que cinq élèves, deux garçons et trois filles (rien à voir avec une quelconque Brigade d’un anime peu connu), se retrouvent ensemble dans une salle de club. Ils forment le StuCS, un club culturel bidon. C’est ainsi que Taichi (fan de catch), Iori (présidente du club), Himeko (ancienne membre du club d’info), Yoshifumi (pote de Taichi), et Yui (qui ne savait pas trop où aller) vont se retrouver à plus ou moins glander dans leur salle.

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Ca c’est jusqu’au moment où Taichi discutait dans la salle du club et en clignant des yeux se retrouve soudainement dans une salle de classe, devant le bureau de Iori… et aussi dans le corps de Iori. Le temps de « mesurer » la situation, Taichi est vite rapatrié dans la salle du club, où les cinq élèves réalisent que Taichi et Iori ont échangé leurs corps. L’effet se dissipe au bout de quelques minutes, et tout revient à la normale, sauf que plus tard dans la journée, bien après que l’école soit finie, ce sont deux autres membres du club qui échangent leurs corps. Après une petite enquête il semblerait que les changements se fassent de façona léatoire, jamais avec les mêmes personnes mais toujours entre membres de ce club…

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Bien sûr, quelques gags un peu forcés en découlent, comme Yoshifumi qui se retrouve dans le corps de Yui et qui se trompe de toilettes, mais globalement, les personnages tentent plutôt de vivre avec ce phénomène étrange de façon à peu près sensée. Des règles sont établies, et c’est aussi l’occasion pour eux de finalement mieux se connaître… Ce qui fait surtout la force de Kokoro Connect, ce n’est pas tellement ses personnages, mais plutôt les interactions qu’il y a entre eux. J’irai même jusqu’à dire qu’à part Yoshifumi qui est aussi plat qu’une table à repasser, les autres personnages sont agréables et réserveront quelques surprises. J’ai une très nette préférence pour Iori, même si je ne sais pas trop pourquoi. En tous cas, Kokoro Connect prend vraiment par surprise à bien des moments (dans les épisodes 2 et 4 par exemple) et c’est plutôt agréable et rafraîchissant de voir qu’on peut encore se prendre à aimer une énième comédie romantique lycéenne qui se cotoient via un club. Au delà des surprises, les personnages réagissent de façon sensée à ce qui leur arrive. Certains prennent peur, certains trouvent ça cool…

C’est justement pourquoi Kokoro Connect est si symapthique. Plutôt que de se concentrer sur leur petit problème de changement de corps et comment le résoudre, nos héros tentent plutôt de s’adapter à la situation.

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Techniquement parlant, c’est très propre même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. On doit l’adaptation anime de ce light novel à Silver Link, qui nous a surtout sorti Baka to test. Je n’ai pas du tout aimé la réalisation de Baka to test, mais c’est sûrement parce que Kokoro Connect est bien plus sage niveau loufoqueries.

S’il vous manque une série cet été ou que vous avez juste envie de passer un bon moment, donnez sa chance au moins aux 3 premiers épisodes de Kokoro Connect. Vous ne le regretterez pas, surtout si les comédies romantiques légères (j’ai dit légères) sont votre tasse de thé.

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