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Epitanime 2012 – Le changement, c’est maintenant.

Si vous vous demandiez où j’étais passé ces deux dernières semaines, c’est très simple : je me suis fait avaler par Diablo 3. Comme ça, pouf, gobé. Mais je me soigne, rassurez-vous. La preuve, je suis allé à Epitanime 2012.

J’y suis allé bien évidemment pour et avec la Brigade SOS Francophone, mais également en temps que visiteur puisque je ne staffais pas vraiment pour mon asso ce week-end. Ca m’a permis de faire un tour de la convention, et d’être un peu plus disponible que prévu.

L’année dernière, j’avais écrit qu’Epitanime 2011 avait gravement échoué, et pour cette année, je me suis longuement demandé s’ils avaient rétabli la situation et rendu l’honneur perdu de la convention. Ce n’est pas que la convention a été und ésastre, loin de là, mais elle était tellement différente de d’habitude, loin de son train-train depuis des années, que c’était très difficile de juger. Au fond de mon coeur cependant, je n’ai pas trouvé ça déplaisant, ce qui est un bon début. Voyons néanmoins tous les aspects de la convention.

Il s’est dit beaucoup de choses sur la convention avant qu’elle ne se produise. On va dire que tout n’est pas très rose au sein de l’association Epitanime et que de nombreux problèmes financiers et humains ont menacé l’évènement. Mais plus on se rapprochait de la date fatidique, plus ce dernier se concrétisait.

La scène

Cette année, le staff a donc dû composer avec les moyens du bord : pas d’écran géant parce que ça coûte un bras (voire même deux) ce qui veut dire qu’il fallait déplacer la scène pour avoir un semblant de visibilité sur un vidéo projecteur. Le sous-sol a donc été choisi pour acceuillir la scène. On va revenir tout à l’heure sur tout ce que ça implique. Le problème avec la scène en sous-sol, c’est qu’en l’absence de lumières l’endroit était assez glauque. Propice aux grandes projections, mais moins pour ce qui est des animations organisées par les associations. Un exemple ?

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Ca c’était le public samedi matin. Deux raisons à cela :

  • Epitanime n’a pas jugé utile de distribuer un plan aux visiteurs, ou même d’en imprimer et de les coller partout, ce qui fait que beaucoup d’entre eux étaient perdus ou bien ne savaient pas vraiment où aller. Il faut VRAIMENT des plans partout, à défaut d’en distribuer un à chaque visiteur.
  • Il n’y avait rien autour de la scène : la descente sans éclairage était peu acceuillante, et le sous-sol ne contenait que la scène. Or, une scène, on y va et vient, on regarde ce qu’il s’y passe quand on passe à côté, mais on y vient pas toujours par soi-même. Du coup, le placement idéal d’une scène, c’est au centre d’une convention, ou bien à un endroit avec des activités ou des boutiques en périphérie, car ça permet d’avoir un flux de personnes autour de la scène et qui peut donc potentiellement profiter des spectacles qui y sont proposés.

Les fanzines

A côté de ça, les fanzines avaient la part du lion de la convention : une place dorée au soleil, dans la cour. Placés sous des tonelles afin de ne pas mourir de chaleur et d’insolation, il y avait de la place pour se mouvoir, et une bonne visibilité. C’était réellement idéal. Cette année, la convention a même proposé de permettre l’ouverture des stands fanzines la nuit, mais l’obligation d’ouvrir TOUTE la nuit jusqu’à 7h le lendemain en a refroidi plus d’un (la Brigade comprise.)

Les boutiques

Officiellement, le manque de boutiques à Epitanime 2012 (il n’y avait que Taifu, Manga Café, Manga Distribution et Asian Quest pratiquement, plus une ou deux boutiques de moindre envergure) était un choix délibéré. Cependant, d’après mes sources, c’est plutôt un fail organisationnel qui a conduit à ce manque. La preuve : la Brigade SOS devait se trouver dans la salle normalement occupée par Manga Distribution, mais on nous a changés de salle a peine deux semaines avant la convention sans réelle concertation. Cependant, le choix n’était pas si mauvais car nous avions une salle plutôt agréable au second étage. Nous y reviendrons.

On peut se dire qu’Epitanime a donné une plus belle exposition aux fanzines cette année, mais il ne faut pas oublier qu’un professionnel, ça rapporte beaucoup plus d’argent à la convention, et ça attire aussi pas mal de monde, qui profite bien souvent des conventions pour faire leur shopping.

Le truc réellement dommage, c’était pas vraiment le manque de boutiques, mais plutôt qu’Asian Quest ait réussi à s’incruster dans la convention pour y refourguer leurs contrefaçons de merde. Au moins, le staff a été hyper réactif quand on a signalé le souci mais les conséquences ne sont que trop légères pour les individus peu scrupuleux qui se planquent derrière leurs vendeurs et qui tirent profit de la vente de ces objets qui mériteraient d’être brûlés sur la place publique.

Les activités

Enormément de salles activités étaient reléguées au second étage du premier bâtiment (celui opposé à la cour). On aurait pu penser que ça ferait chier les visiteurs de monter deux étages, mais en fait non, ils ont surtout été attirés par les jeux vidéo, ce qui a permis d’avoir un bon flux de personnes à cet étage, et donc d’amener du monde aux autres associations sur place. Au final ce deuxième étage était plutôt vivant, ce fut une bonne surprise !

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Il n’y avait pas que ça néanmoins, il y avait aussi au rez de chaussée un salle de jeux de cartes à jouer plutôt bien fournie, et bien sûr le semptinel karaoke. Cette année le nombre de salles et leur but était un peu flou. Je n’y suis passé que très brièvement mais les retours des fans hardcore de kara à Epitanime (et qui ne font visiblement que ça de la convention) ont été très négatifs sans qu’on sache si c’était réellement justifié. Pour le peu de temps où j’y suis passé, j’ai trouvé dommage d’interrompre le karaoke par des jeux visant à donner des minutes de conception de playlist : il y avait des épreuves permettant à ceux les réussissant de composer une partie plus ou moins importante de la liste de lecture. C’est non seulement pénible pour ceux qui sont là pour chanter du kara et qui doivent assister à ça, mais ça l’est encore plus quand la présentatrice est désagréable au possible avec le public (l’heure tardive dans la nuit de samedi à dimanche n’excuse pas tout.) L’autre problème avec ce système c’est qu’une partie du public peut être aisément dégouté par les choix d’une équipe qui aurait gagné énormément de temps de playlist. Ecouter des chansons d’anime des années 70 sur des gros robots ça peut être rapidement relou, tout comme se taper 20 génériques d’anime de magical girls peut l’être aussi. L’intêret d’une playlsit de karaoke c’est d’être diversifiée et équilibrée pour que chacun y trouve son compte.

Le dernier aspect des activités, c’était la scène, et comme j’en parlais tout à l’heure, c’était assez médiocre la plupart du temps. Le public n’était pas bien là, on a ENCORE eu droit à ‘coin coin pouet pouet’, une chanson à la chorégraphie et paroles tellement affligeantes que ça me donne des envies de meurtre. Sans parler de nombreux retards qui ne font qu’énerver ceux qui sont censés préparer des animations et qui sont obligés de poireauter une heure en pleine nuit avant de pouvoir travailler. Bref, on a vu beaucoup mieux, et il serait pas mal que lorsqu’il y a un retard sur la scène les associations qui doivent passer soient prévenues, et pas à la dernière minute.

La restauration

Cette année, comme l’an passé, Epitanime a mis en place un « moe cafe ». Une cafétéria aux produits nourrissants et bon marché, et surtout avec des meido et des butlers pour nous servir, à toute heure de la convention. C’était vraiment agréable d’avoir un endroit où se poser pour manger un petit truc, et d’être servi avec le sourire. Comme je l’écrivais l’an dernier, Epitanime sait quand même offrir de novueaux concepts parfaitement pertinents avec l’esprit de la convention. Ca serait tellement mieux que ça se généralise à l’ensemble de la convention. Toutes mes félicitations aux staff de ce Moe Café, en tous cas.

Et joie, le « gore »-den wok a fermé ! Les connaisseurs comprendront.

L’invité

Contrairement à l’année dernière, cette année Epitanime a reçu un invité de marque : Ryukishi07. L’auteur de Higurashi et Umineko était là pour dédicacer et faire des conférences. N’étant pas vraiment un fan de ces deux univers (même si je les ai appréciés), je n’ai absolument pas suivi ce que faisait l’invité et comment ça s’était passé. Je suis donc assez mal placé pour en parler, mais les retours que j’en ai eu ont fait état d’un personnage très accessible et sympathique, ce qui a dû faire le bonneur de pbsaffran, l’homme derrière Saffran Prod, qui a traduit et publié légalement les différents visual novel de Higurashi no Naku Koro Ni (le Sanglot des Cigales / Hinamizawa Village Maudit) et qui a donc pu le rencontrer et discuter avec lui.

Qu’on le veuille ou non, un invité japonais est d’une importance capitale pour une convention. Même s’il faut en avoir les moyens, cela permet d’avoir un évènement à suivre, à faire parler de la convention, et à amener des visiteurs. Il n’y a pas que les gros mangaka qui attirent du monde : il y a des tas d’autres artistes accessibles au Japon, il faut juste se sortir les doigts du cul pour les trouver et les faire venir.

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Conclusion

Comme je le disais en début d’article, il m’est très difficile de donner un avis définitif sur la convention. Les choix opérés cette année la rendent trop différente de ce qui était fait auparavant. Il y a eu des soucis organisationnels habituels durant la convention, mais moins que par le passé. Les plus gros soucis restent à mon avis de trouver une organisation qui marche pour le karaoke, de re-libérer l’amphi 4 qui a été inutilisé une bonne partie de la convention alors qu’il aurait pu être utile, de trouver comment meubler autour de la scène en bas (si elle reste au sous-sol l’année prochaine), de combattre les professionnels qui viennent refourguer de la merde parce que c’est quand même intolérable pour une convention comme Epitanime de permettre ça.

A côté de ces menus soucis, il n’y a eu aucun fail majeur, et au final, la convention a été plutôt agréable, que ce soit pour les visiteurs ou les assos avec qui j’ai pu parler. Le jeu inter asso du dimanche était aussi une riche idée très fun. Il faudra juste travailler le niveau des questions de certains thèmes, car le thème One Piece ou J-Music avaient un niveau de difficulté anormalement élevé par rapport aux questions bateau des autres thèmes.

L’aggrandissement de la convention se ressentait car il fallait parcourir beaucoup plus pour tout voir : cela donnait une impression positive d’avoir toujours un truc à faire, que ça soit des projections, des activités, ou faire un tour de shopping. Par contre ça donnait une impression de vide dans la cour par moments, mais rien de bien inquiétannt je trouve, surtout que ça permettait de se mouvoir de façon fluide dans la convention.

Bilan positif ? On peut le dire, mais il y a encore des efforts à fournir, surtout avec cette nouvelle organisation. Est-ce que ça durera ainsi ? Difficile à dire, mais on ne peut pas reprocher à l’équipe chargée de l’organisation de la convention d’avoir au moins essayé ! Une chose est sûre, c’était bien mieux que l’an dernier.

Et vous, vous en avez pensé quoi ? Ne parlez pas que de vos mauvais moments hein, je suis sûr qu’il y a eu aussi des choses qui vous ont plu dans la convention (on entend trop souvent les gens qui râlent par rapport à ceux qui sont contents.)

MaOTD #621

Les affaires reprennent ! Meidolicious vous propose aujourd’hui une meido Ikamusume, et ce pour la modique somme de 2 500 Maid Points. Disponible avec plusieurs options dans tous les bons Meido Store de la planète.

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Source : Tokita Ayumi

Un visual novel dans mon Steam ? Analogue : A Hate Story

Depuis quelque temps déjà, la plate-forme communautaire et de vente de jeux PC Steam nous a offert quelques joyaux pour ceux qui aiment les jeux indépendants ou développés par une petite équipe. Il y a aussi eu quelques jeux nous venant du pays des elfes (le Japon quoi) ou plus ou moins inspirés, tels que Recettear, Chantelise, Fortune Summoners ou bien encore un épisode de Ys.

Mais plus récemment, nous avons eu droit à Analogue : A Hate Story. Premier visual novel sur Steam, il est vendu 10€ et se finit en une bonne soirée. Mais vous allez voir que ce n’est pas son seul défaut (ou sa seule qualité, c’est selon.)

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Petit background avant de commencer, Analogue est un VN crée par Christine Love, qui a notamment crée avant ça un autre VN tout aussi original dans son ‘gameplay’ qui s’appellait Digital : A Love Story (gratuit). Analogue n’est pas vraiment une suite mais il partage quelques similitudes avec Digital, notamment le rapport avec la SF et l’informatique. Dans Digital on était en 1988, empruntant une interface inspirée de l’Amiga 500 et de son Workbench (qui s’appelle ici Amie Workbench, tiens tiens.) et on suivait une histoire pleine de mystères et de romance via des BBS (ancètre des forums) et des mails interposés. Il n’y avait pas vraiment de graphisme, tout se passait en lisant des messages et en répondant aux gens. C’était une xpérience originale pour un VN et pas forcément mauvaise : l’immersion était là, même si on avait du mal à croire au finish, la forme était ici bien plus originale que le fond.

Nous sommes maintenant deux ans plus tard et Christine Love récidive avec Analogue. Dans un futur lointain, l’humanité envoie un vaisseau de colonisation dans l’espace, le Mugunghwa. Seulement voilà, tout contact avec le vaisseau a été perdu, mais plusieurs centaines d’années plus tard, ce vaisseau est retrouvé, et votre job sera de vous amarrer au vaisseau pour découvrir ce qu’il s’y est passé, récupérer les fichiers, et les ramener à votre employeur.

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Comme un vrai archéologue du futur, vous allez entrer, vous connecter et télécharger les fichiers, puis vous casser. Oui, en fait vous pouvez faire comme ça et finir le jeu en deux minutes. Mais en réveillant l’ordinateur principal, vous allez aussi tomber sur *Hyun-ae, une intelligence artificielle du vaisseau. Celle-ci va vous aider à récupérer et décrypter des logs de conversations et de lettres et vous pourrez lui poser des questions sur celles-ci pour en débloquer un peu plus. Toujours plus. Le but sera de comprendre ce qu’il s’est passé sur le vaisseau avant que les communications furent rompues.

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Si vous cherchez un gameplay, vous n’avez pas compris l’essence d’un Visual Novel. Analogue nous montre une autre approche originale au concept, car au lieu de lire un roman linéaire avec quelques embranchements, on a ici des fichiers à lire tels des bribes d’une histoire complexe sous plusieurs points de vue. C’est au joueur de recoller les morceaux entre eux et de lire entre les lignes, en prenant quelques notes au passage pour faire le lien entre les différents personnages.

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Parcourir les blocs de données est plutôt rébarbatif au début, et on a un peu de mal à vraiment s’intéresser à l’histoire des familles Kim et Smith. Le réel problème et qu’il manque un gros morceau de l’histoire et qu’on a du mal à comprendre comment il a pu se passer tout ça dans un vaisseau spatial. L’arrivée d’une seconde IA, *Mute ne fera qu’épaissir le mystère.

Lire tous ses logs pourra sembler barbant mais l’idée d’assembler les pièces du puzzle est ce qui conduira sans doute une bonne partie des joueurs conquis aux VNs à terminer l’aventure. Cela peut parfois être ennuyeux et ce n’est pas la simili scène d’action qui va changer quoi que ce soit, à part vous foutre une petite pression. Le dénouement arrive aussi comme un cheveux sur la soupe. Dans l’idée, j’apprécie ce genre d’histoire, mais le manque de temps passé avec les deux IA n’était pas suffisant pour réellement s’y attacher. Leurs motivations auraient mérité d’être mieux développées. Si l’histoire du Mugunghwa bien que peu crédible est bien racontée à travers les différents logs, le fond de l’histoire n’est pas vraiment des plus crédibles, et encore moins la réaction des deux IA qui vous accompagnent. Sans compter qu’il manque un grand pan de l’intrigue avant, et après ce que vous lirez dans ce VN original. Encore une fois, c’est la forme qui l’emportera sur le fond.

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A 10€ j’ai quand même passé un bon moment, mieux qu’une place de ciné au même prix, mais moins qu’un Katawa Shoujo gratuit, lui. Je regrette juste que l’idée ne soit pas un peu plus développée. Les vaisseaux spatiaux abandonnés à explorer, surtout de cette façon, ça avait vraiment un bon potentiel. Néanmoins, le jeu possède plusieurs fins et des données à débloquer que l’on ne peut pas avoir en une seule partie complète. Une curiosité que je vous recommande si vous aimez le genre, sinon attendez les soldes d’été ou d’hiver sur Steam. En comparaison, j’ai beaucoup plus aimé Digital qu’Analogue. Oui, même avec Hyun-ae qui se cosplay en meido.

MaOTD #620

Pour tous vos besoin en time management et en scheduling quand vous êtes en mode « décideur pressé », rien de tel qu’une meido avec l’option secrétariat d’activé. Ca tombe bien, ce modèle en est équipé de série et conviendra à toutes les boruses avec son prix de 3 000 Maid Points !

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MaOTD #619

Un nouveau modèle inspiré tout droit de Mayo Chikki vient de sortir des usines de Meidolicious. Il sera à vous pour à peine 2 000 Maid Points. Attention ce modèle pourra peut-être nécessiter une mise à jour à la première connexion au net.

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Source : Haru

Le gouvernement de la république de Meido Land (si j’étais président…)

En passant sur Sama et Nanami, je suis tombé sur deux articles rigolos de ZGMF Balmung et de Normand sur un possible gouvernement composé de personnages d’anime. Sur l’air de « si j’étais président… » je vais vous donner donc ma version du gouvernement : le futur gouvernement de Meido Land, sous ma présidence suprème, bien entendu.

Premier ministre : Tomoyo Sakagami

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Tomoyo a tout d’une grande. Elle a tout fait pour gagner sa campagne pour être chef du conseil des élèves, elle fera donc une excellente premier ministre, capable de prendre des décisions à froid et de diriger ses troupes. Et puis elle a la classe suffisante pour assurer cette fonction, surtout avec ses lunettes.

Ministre de l’intérieur : Miyuki Kobayakawa

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L’une des deux héroines de You’re under arrest est sans conteste la personnalité rêvée pour être ministre de l’intérieur, inspirer ses collègues, et faire reigner l’ordre dans tout le pays. Enfin c’est pas comme si la criminalité à Meido Land était très élevée, à part quelques vols de pantsu ici et là…

Ministre des affaires étrangères : Lacus Clyne

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Moi je l’aime bien Lacus dans le fond. Et comme en plus de ça elle a toutes les qualités requises pour user de tact et de diplomatie pour négocier des accords avec nos pays voisins, je la nomme donc ministre des affaires étrangères. Elle aurait pu être à la défense, mais j’avais une autre personne toute qualifiée pour cela…

Ministre de la défense : Sousuke Sagara

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L’un des rares membres masculins du gouvernement (ce qui permet aussi d’avoir un harem au sein de ce dernier !) Sousuke est le plus à même de gérer la défense du pays contre d’eventuels envahisseurs, même si je n’y crois pas trop. Tout le monde aimera trop Meido Land pour venir l’attaquer, sauf peut-être quelques hipsters féministes un brin suicidaires.

Ministre de l’économie et des finances : Ui Hirasawa

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Impossible de trouver mieux que Ui, puisqu’elle gère la maison Hirasawa en l’absence de ses parents démissionnaires et malgré al présence du fardeau que représente sa grande soeur Yui. Chapeau à elle, car elle va avoir du pain sur la planche à Meido Land, à commencer par protéger le pays de la crise mondiale.

Ministre de l’éducation nationale : Lilly Satou

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Les plus médisants diront que c’est pour avoir un quota d’handicapés en plus du président au sein du gouvernement. Non, moi j’ai vu la vérité en Lilly, et je sais que c’est la seule possible pour ce poste. C’est sûr, j’aurais pu prendre une prof quelconque d’un anime quelconque, mais non, j’ai préféré le symbole à la sécurité. Je suis sûr que mon choix est le bon.

Ministre de la Culture et de la Communication : Sora Naegino

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Qui de meilleure que Sora, l’héroine de Kaleido Star pour représenter la culture ? Avouez, vous vous attendiez à ce que je poste Azusa àde Idolm@ster, mais non, je vous ai tous feintés avec Sora. Parce que le cirque c’est peut-être le moyen le fourbe d’asseoir le softpower de Meido Land à travers le monde. Imaginez des meido qui font des numéros de cirque. Attendez, je tiens un concept là, je vais appeler mes potes de chez Kyoto Animation.

Ministre du Travail : Mahoro Andou

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Evidence, tout ça.

Ministre de la Santé : Shizuka Marikawa

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Afin de ne pas être vulnérables en cas d’attaque de zombis, j’ai choisi de placer Shizuka Marikawa, l’infirmière de Highschool of the Dead au poste de ministre de la santé. Nul doute qu’elle saura faire valoir ses arguments au moment opportun. Et puis elle a de l’expérience (en zombis, hein.)

Ministre de l’Energie : Plug Cryostat

plug

A Meido Land, on ne se soucie pas de l’énergie. On a Mikoto Misaka qui par sa seule présence alimente tout le pays en énergie. Du coup comme il nous fallait tout de même un ministère, j’ai décidé de créer le ministère de l’énergie pour gérer un autre type d’énergie, celle qu’on distribue aux gens pour qu’ils ne soient pas déprimés. Plug, l’héroine de Juden-chan n’est peut-être pas la plus qualifiée, mais nul doute qu’elle saura s’entourer de personnes compétentes… j’espère.

Ministre de l’Ecologie : San Seto

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Sirène et épouse exemplaire, San est probablement la mieux placée pour gérer l’écologie puisque Meido Land est avant tout une île, et comme toute île, elle est entourée d’eau. De plein d’eau. Les journaux les plus crapuleux diront que c’est encore un coup des yakuza pour placer l’un des leurs dans mon gouvernement, mais ne les écoutez pas.

Ministre de la Justice : Phoenix Wright

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Avocat à ses heures perdues, Phoenix sera sans conteste le meilleur pour gérer la justice de notre beau pays. Encore un choix évident. (En vrai je triche à moitié vu que Phoenix est un personnage de jeu vidéo, mais il existe un manga plutôt sympatoche.)

Ministre des Sports : Millhiore F. Biscotti

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Parce que au fond de vous, je suis sûr que vous rêvez d’un Intervilles avec des maids. En plus il me fallait mon quota de filles avec des oreilles d’animaux vu que j’ai pas mis Horo au ministère de l’économie et des finances. C’est que je pense à tout.

Ministre de la Ville : Konata Izumi

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Pour que chaque ville ait son Akihabara, avec des passages piétons et des cosplayers partout (sans aprler des maid café) il me fallait une personne qui maitrise Sim City et qui sache exactement ce qu’il faut pour que Meido Land ait des villes prospères et qui attirent habitants, commerces et industries. L’héroine de Lucky Star était donc toute indiquée.

Ministre du Transport : Akari Mizunashi

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Qui de mieux pour gérer les transports de nos villes et nos campagnes qu’une « undine » de l’univers aquatique d’Aria ? Akari, en plus de rayonner comme d’habitude au sein du gouvernement saura comment gérer les différents modes de transport des habitants. Attendez-vous à voir des voies d’eau un peu partout et des gondoles et bateaux à la place des voitures.

Ministre du Budget : Akira Takizawa

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Vous connaissez quelqu’un d’autre capable de gérer un gros budget, vous ? Et puis l’avoir au sein du gouvernement, c’est aussi avoir Juiz au service de l’Etat, et ça ça n’a pas de prix.

Ministre de l’Agriculture : Tsukino Azusagawa

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Vous allez en bouffer, du pain. C’est moi qui vous le dit. Matin, midi et soir. Vous avez intêret à aimer ça. (ça rend beau il paraît.) Bon par contre, ne venez pas m’embêter avec un possible conflit d’intêrets vu que Tsukino est l’héritière de Pantasia, la seule chaîne de boulangeries de Meido Land, hein.

Ministre de la Solidarité : Belldandy

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En plus de donner une aura divine au gouvernement, Belldandy est quelqu’un qui aime aider les autres. Avec ses moyens illimités, nul doute qu’elle fera une formidable ministre qui éliminera la pauvreté dans notre pays d’un claquement de doigts.

Et pour finir :

Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur : Okabe Rintaro Houoin Kyouma

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Qui d’autre pour diriger la recherche de notre pays ? Un MAD SCIENTIST comme Houoin Kyouma va amener le progrès technologique dont notre peuple à besoin, à commencer par un programme spatial afin de coloniser Mars, et bien sûr le D-mail ou encore le téléphone portable-four à micro-ondes.

Le mot de la fin

Alors, quel serait votre gouvernement à vous? Faites signe dans les commentaires que je vous ajoute à la longue liste des pays alliés de Meido Land dans la conquête du monde par l’otakuisme.

Katawa Shoujo – Focus sur Lilly (garanti sans gros spoiler)

Dans la série « vieux motard que jamais », je vous présente aujourd’hui Katawa Shoujo.

Cet article est garanti sans gros spoiler. Promis juré.

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Cela fait un moment que je devais le faire, mais ça y est, j’ai terminé ma route de Katawa Shoujo. Je dis « ma » route, car quand je fais un VN, a moins d’une exception particulière qui force le joueur à faire TOUTES les routes, comme CLANNAD, je ne fais qu’une seule route. Une seule et unique route et ce pour deux raisons : la première parce que je prends toujours en premier la fille qui me plaît le plus, mais aussi parce que cela me donnerait l’impression de ‘tromper’ ma nouvelle waifu 2D, celle avec qui je viens tout juste de passer de superbes moments. Et ça c’est juste hors de question.

Petite parenthèse sur ce qu’est un VN et Katawa Shoujo pour ceux qui ne seraient pas déjà au courant. Les connaisseurs peuvent donc totalement zapper le paragraphe qui va suivre :

Katawa Shoujo est un visual novel. Un visual novel est avant tout un jeu d’aventure composé majoritairement de texte. Un texte avec des dialogues, agrémenté d’images, de musiques et parfois de sons, voire même de courtes animations. C’est un livre multimedia somme toute, où contrairement à un livre, les autres sens sont mis à contribution via la musique pouvant changer selon les scènes, ou les images fixes qui vous sont présentées telles des illustrations changeant parfois à chaque ligne de texte. Mieux encore, une grande partie des visual novel possèdent des embranchements qui vous mènent vers d’autres parties de l’histoire, parfois vers de mauvaises fins si vous faites les mauvais choix. Jouer à un VN peut être très long, surtout si vous essayez de faire toutes les routes du jeu, vous obligeant à recommencer plusieurs fois certaines parties (heureusement certains systèmes permettent de passer les séquences déjà vues, par exemple.) Un VN est assez souvent utilisé pour raconter une histoire d’amour à choix multiples (et à filles multiples) mais pas toujours : certains, comme Higurashi no naku koro ni ou Umineko no naku koro ni racontent une histoire d’horreur. A vous de trouver le VN qui vous plait, et surtout avec les personnages et l’histoire qu’il vous faut. Parenthèse dans parenthèse : l’auteur de Higurashi sera présent à Epitanime cette année !

Maintenant je préviens ceux qui connaissent les visual novels ET Katawa Shoujo qu’ils peuvent également passer le chapitre qui va suivre. Vous avez vu comme cet article est un ‘novel’ à lui tout seul, hein ?

Katawa Shoujo est un VN développé par 4-Leaf Studios pendant de longues années. Partie d’un délire sur Internet et d’une illustration montrant des filles avec chacune un handicap différent, l’idée a rapidement évolué en un VN structuré crée par une équipe multi-nationale. Une démo (en fait le premier acte du jeu) avait vu le jour en 2009 (traduite en Français par Kawa-soft) mais la version complète n’a vu le jour qu’en janvier 2012. Utilisant le moteur Ren’py permettant de créer assez rapidement des VNs de qualité, le jeu est disponible gratuitement sur le site des créateurs, et sous licence Creative Commons, ce qui est assez rare pour être signalé. Le jeu complet n’est disponible qu’en anglais pour le moment, à vous d’aller taper Kawa-soft pour qu’ils s’activent à faire une version complète.

Pour ceux qui ne le savent pas déjà, je suis moi-même handicapé, avec 1/20ème à l’oeil gauche et rien à l’oeil droit et ce depuis ma naissance. Cela ne m’a pas empêché d’être dans une école normale ou de trouver un travail par exemple, même si beaucoup de mes semblables n’ont malheureusement pas cette chance, et sont souvent confinés dans un circuit fermé et etriqué dés leur plus jeune âge, allant d’école spécialisée en école spécialisée, sans réelle intégration avec le reste de la population.

C’est un peu dans ce genre d’école que va se dérouler l’histoire de Katawa Shoujo, puisque vous y incarnerez Hisao, un jeune garçon qui découvre qu’il est atteint d’arrythmie cardiaque au moment où il confesse son amour à une fille de son lycée. Ayant une crise au moment fatidique, il passe ensuite un bon moment à l’hopital où la fille en question cessera progressivement de lui rendre visite. Désespéré, il le sera encore plus quand les docteurs et ses parents l’enverront dans une école pour étudiants handicapés. Arraché à tout ce qu’il avait, école, famille, amis, il commence alors sa nouvelle vie à Yamaku, l’école en question.

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Il va y découvrir de nombreux personnages (de gauche à droite sur l’image ci-dessus), tous atteints d’un handicap (en plus de quelques personnages secondaires) :

  • Lilly est déléguée d’une autre classe et amie de Hanako, mais elle est surtout complètement aveugle de naissance et se déplace dans l’école avec sa canne blanche.
  • Hanako est une jeune fille timide brûlée sur toute une partie du corps à la suite d’un incendie. Elle aime lire (et si j’étais méchant, je dirais que ça tombe bien car les livres ça brûle facilement.)
  • Rin, comme vous pouvez le voir, n’a pas de bras, et fait tout avec ses pieds (avec une dextérité sans pareille.) Elle s’illustre particulièrement via la peinture.
  • Shizune est sourde et muette et communique principalement à travers sa camarade de classe Misha qui interprète le langage des signes. Elle est également présidente du conseil des élèves.
  • Et enfin Emi, la fille genki qui n’a plus de jambes au delà des genoux à cause d’un accident, et qui fait de la course à pied.

Hisao va donc rencontrer tout ce petit monde et se lier d’amitié, voir plus si affinités, selon les choix du joueur.

Le jeu en lui-même respire bon le travail léché, que ça soit dans les graphismes, les musiques ou même le texte : rien n’a été laissé au hasard et on a dû mal à se dire que c’est un doujin-game, un jeu amateur téléchargeable gratutiement.

L’autre aspect remarquable du titre, c’est son réalisme. Le traîtement des handicaps a bénéficié d’une attention toute particulière et cela se ressent, en ce qui me concerne, dans la route que j’ai emprunté : celle de Lilly.

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Je ne suis certes pas aveugle complètement, mais j’ai partagé l’éducation de personnes aveugles dans mon enfance, lorsque l’on m’a trainé de force dans l’une de ces écoles spécialisées dont je parlais plus haut. On m’a appris le braille (dont il ne me reste plus rien aujourd’hui… Ah si, je me rappelle comment on fait un A.), mais aussi la locomotion (savoir se déplacer dans une ville, savoir comment traverser les passages cloutés sans se fier au feu qu’on ne peut pas voir…) Mes parents ont tout fait pour me mettre dans une école normale, parfois contre l’avis des professeurs et inspecteurs de l’éducation nationale. Le résultat : aujourd’hui je gagne bien plus qu’eux dans la vie et je suis propriétaire. On peut dire ce qu’on veut mais c’est pour moi quelque chose qui va au delà de la réussite sociale. Inconsciemment, j’avais envie de dire merde à tous ceux qui ont pronostiqué mon echec dans la vie à cause de mon handicap, et j’ai partiellement réussi, je pense.

C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai abordé Katawa Shoujo. J’avais un peu peur au tout début à cause du mot Katawa, qui a une forte connotation péjorative au Japon et qui veut dire « imparfait », comme une voiture qui fonctionnerait avec trois roues sur quatre. C’est un mot banni des écrans de télévision, c’est vous dire à tel point cela peut choquer. On m’a néanmoins rassuré très vite, et je voulais ainsi voir quel traîtement ils avaient réservé à Lilly, comment les scénaristes avaient traité son handicap, et quel genre d’histoire d’amour elle allait vivre avec le héros à travers sa route.

Hé bien figurez-vous que j’ai été agréablement surpris par les détails laissés dans le texte pour rendre crédible le comportement de Lilly en tant que personne aveugle. J’y ai même découvert des choses dont je ne soupçonnais pas l’existence, comme le jeu d’echecs avec une dalle sur deux relevée, par exemple (l’un des principaux problèmes des personnes handicapées et qu’elles sont très mal informées, parfois même par leurs propres médecins. Il existe peut-être une solution pour ma vue, mais comment le savoir ?). Lilly ne s’est pas une seule fois comporté de façon omnisciente et certaines scènes prennent une ampleur phénoménale. On arrive réellement à ressentir qu’elle est aveugle et chacucn de ses mouvements revêt d’une importance toute particulière. Toucher les murs pour s’orienter, tater ses aliments avec sa fourchette pour en deviner la forme… Aucun doute : les développeurs ont fait leurs devoirs, et je suppose que les autres routes ont eu droit au même type d’attention. Vous ne vous en doutez peut-être pas mais quand on écrit a peu près sérieusement un récit, l’une des choses qui prend le plus de temps, c’est la recherche. Je m’y suis mis un long moment lorsque j’écrivais Blind Spot, a consulter les lignes de métro japonaises pour par exemple savoir par quelles gares Ayako devait passer, comment elle pouvait prendre le mauvais train et où cela l’amènerait, quel genre de boutiques on trouve dans tel quartiers… Bien que Katawa Shoujo se déroule dans un monde assez fictif et détaché (l’école n’est pas clairement localisée au Japon), la réalité rattrape la fiction quand il s’agit de dépeindre le handicap de chacune des protagonistes avec goût et sensibilité.

Mon premier réflexe en voyant Lilly, une ojou-sama (une de ces filles bourgeoises) à la ponytail luxuriante, ça a été de vouloir la protéger. Ouais, je suis comme ça moi, l’un de mes trucs à moi ce sont les filles vulnérables que j’ai envie de protéger. C’est là que Katawa Shoujo m’a surpris en premier. Plutôt que de montrer ces jeunes gens handicapés se battre pour survivre, on les observe plutôt à l’aise dans leur environnement et avec les autres. Lilly elle-même ne cherche pas un chevalier blanc en armure, ce qui est très rafraichissant. Hisao est tout aussi vulnérable qu’elle, si ce n’est plus, avec son problème de coeur. Ne souhaitant pas parcourir les autres routes, je me suis tout de même spoilé tout seul pour en savoir un peu plus, et les autres histoires sont toutes autant rafraichissantes que celle que j’ai vécue, même si celle de Lilly est probablement l’une des plus légères et sentimentales.

Même le sexe est traité avec une certaine justesse. Si les scènes hentai avec Lilly sont gentilles voire mignonnes, avec une Lilly embarassée qui tatônne pour guider Hisao, celles avec les autres personnages sont parfois troublantes, maladroites voire même désagréables, mais elles reflètent toujours comment ça peut se passer. On est loin des poncifs du hentai avec la fille qui crie et l’exaggération générale dans l’acte sexuel comme les japonais nous y ont habitués pour la majorité de leurs oeuvres H.

Mis à part ces rares scènes propres à chaque route (et même désactivables dans les options ! Je vous le déconseille néanmoins car vous manquerez quelques points intéressants du développement des personnages) tout le reste est traité avec la même justesse dont je parlais : on passe d’un Hisao desespéré par sa nouvelle vie à un Hisao qui découvre qu’il peut vivre avec son nouvel handicap, en prenant exemple sur les personnages qui l’entourent, voir à trouver une raison de vivre avec la fille qu’il aime. C’est toujours très délicat d’être handicapé après avoir passé une partie de sa vie 100% valide. J’ai tendance à remercier l’entité supérieure qui a décidé que je serais malvoyant dés ma naissance, car je ne sais pas ce que je loupe. Je ne peux pas observer un paysage et me dire, « Oh avant je voyais l’arbre là-bas » et être déçu et nostalgique à cause de ça.

C’est ce genre de sentiments que m’a procuré ma route avec Lilly, finie pas plus tard qu’hier soir. C’était drôle, mignon, plein de sens, et ça changeait de ce à quoi on devrait s’attendre avec une histoire de ce genre. Les routes des autres filles sont aussi pleines de surprises, loin des clichés sur les handicapés, sans que cela ne tombe dans une démonstration sur comment il faut traiter (ou pas) une personne invalide. Subtilité et puissance sont les maîtres mots de l’écriture de Katawa Shoujo. Je n’ai pas été secoué par l’histoire de Lilly, juste ému. Il y avait une juste balance entre la gestion de son handicap, de celui du héros, et une histoire d’amour simple entre adolescents. On est loin d’un VN de Key où on vous force parfois (souvent) à prendre les personnages en pitié en sortant les violons et mouchoirs et en ne faisant aucun cadeau en personnage. Lilly ne veut pas de votre pitié, ni les autres personnages d’ailleurs.

fanart

J’ai donc kiffé ma race comme on dit. La fin du premier acte signale en fait que vous vous engagez sur une route en particulier, vos choix suivants définiront si vous aurez une mauvaise fin, une bonne ou une neutre. A vrai dire je me suis un peu ennuyé lors du premier acte, peut-être parce que je n’arrivais pas à m’attacher aux autres personnages, ou que mon choix était déjà porté sur Lilly. Par contre, une fois le premier acte passé, la suite est suffisament passionnante (et pas parce qu’on sait qu’on va avoir une ou deux scènes H avant la fin) pour accrocher. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres routes, mais les quelques retours que j’ai eus à la sortie du jeu en Janvier avaient été vraiment positifs.

Qu’est-ce qui a motivé mon choix sur Lilly, au juste ? Son statut d’ojou-sama ? Son handicap ? Sa ponytail ? Ce qui est sûr c’est que c’était frais de voir le handicap traité comme cela, alors que dans les animes ou manga, c’est bien trop souvent un outil pour rendre le personnage plus vulnérable et inspirer la pitié du lecteur/spectateur. C’est un peu le genre de cliché que j’ai essayé de casser avec Blind Spot sans toutefois y parvenir de façon satisfaisante à mon goût.

Si vous avez quelques heures de lecture à perdre, je vous invite à télécharger et installer le jeu, et à vous laisser porter par l’histoire et ses personnages. Peut-être que cela vous fera même voir le handicap sous un autre jour, même si il ne faut pas oublier que ça reste une oeuvre de fiction, et que les personnes handicapées aussi fortes que Rin, Lilly, Shizune, Misha, Emi ou Hanako ne sont pas légion. Beaucoup ne trouvent pas leur voie ou ont honte de leur état et refusent l’aide qu’on leur tend parce que cela les rend dépendants et vulnérables. Une personne handicapée peut avoir du mal à accepter cette aide. Une personne handicapée est avant tout un être humain, et a une certaine fierté qui va avec. Cette fierté mal placée qui vous fait refuser de l’aide, je la ressens parfois. C’est un combat contre soi-même pour ne pas céder à la facilité, parfois inconsciemment. Non seulement pour se prouver à soi-même qu’on peut être utile aux autres malgré notre problème, mais aussi pour prouver aux autres qu’on a de la ressource et qu’on compense notre handicap par nos autres sens comme on peut, ce qui rend nos réussites encore plus satisfaisantes que les réussites d’une personne valide. Quand je gagne une partie de jeu vidéo contre quelqu’un, ma satisfaction n’en est que plus grande.

Il paraît que l’être humain récupère environ 90% des informations sur ce qui l’entoure grâce à la vue. Les gens normaux ne s’en rendent peut-être pas compte, mais on doit souvent compenser par d’autres moyens comme le toucher, l’odorat ou l’ouie pour nous situer. Je ne vois pas de voiture mais je l’entends. Je ne vois pas la crotte de Shami mais je la sens. Je ne vois pas cette vitre mais j’entends, je sens que l’air change du côté ou elle se trouve quand je passe à côté. Je ne vois pas ce poteau à hauteur de ma cheville, mais ma canne blanche me le signale par un retour immédiat sur ma main qui la tient quand je m’en rapproche.

Ce genre de choses a été parfaitement décrit dans la route de Lilly, et en tant que personne handicapée, je ne trouve rien à en redire.

end

Lilly, tu es la première ojou-sama à rejoindre mon panthéon des héroines. Ton nom sera celui d’une de mes futures machines, sans aucun doute.

En guise de lecture complémentaire, je vous propose l’article d’Amo sur le même sujet ou presque 🙂

Mon bilan 2011-2012

Un peu tard pour faire un bilan, je sais, mais celui-ci a été motivé par l’envie de nyo et Tetho de faire faire aux membres de la petite blogosphère otake que nous sommes un billet symbolisant 2011 (de Mars à Mars, en tous cas.)

Voici donc ceux des autres, histoire de vous faire partager aussi leurs bilans !

Moi, j’avoue que je ne savais pas trop où me placer. J’ai déjà parlé des séries qui m’ont tenu à coeur cette année passée, 2011 ayant été plutôt sous le signe du jeu vidéo pour moi (et 2012 le sera aussi tellement cette année s’annonce chronophage avec pas moins que Guild Wars 2 et Diablo 3 qui pointent le bout de leur nez.) Alors comme je n’ai pas fait de billet d’anniversaire de Meido-Rando en bonne et dûe forme cette année, je vais plus ou moins le faire ici : parler de ce que j’ai vu en 2011 avec quelques dessins rigolos ou jolis en guise de popcorn.

another

Cependant, 2011-2012 a été une année très contrastée. Parsemée d’animes très mauvais et d’autres excellents. Malheureusement pour lui, Another est très mauvais. Ca partait d’une bonne intention pourtant : les animes horrifiques ne sont pas légion, surtout avec un chara design par Noizi Ito (la maman de Haruhi et de Shana). Pourtant, Another a enchainé les clichés comme c’est pas permis, sans parler des incohérences ou des réactions absolument débiles des personnages. Un exemple ? « Il y a le feu dans une pièce ! » « Il y a un tueur qui se ballade dans la maison ! » « OK, séparons-nous et chercons dans la maison ! »

Ouais, édifiant, je sais. Passez votre chemin, sauf si vous avez quelques potes avec vous et un peu d’alcool, et là ça peut être très fun.

usagidrop

J’ai déjà parlé d’Usagi Drop, et j’avais bien aimé. Ca a été la série rafraichissante et mignonne de cete année je pense. Là je suis actuellement en train de lentement lire le manga, et j’en suis déjà au delà du tome 5, donc ne vous inquiêtez pas je suis bien au courant de la « nouvelle » tournure de l’histoire, et j’ai même réussi à me spoiler la fin, ce qui pourtant ne me donne pas envie d’arrêter. C’est mon côté bisounours qui a encore foi en l’humanité qui veut ça.

steins-gate

Ah Steins;Gate. C’est l’autre bonne surprise de 2011. Ca m’a fait regretter de ne pas avoir suivi la série lors de sa diffusion à l’époque, car je ne l’ai découverte bien plus tard que sur l’impulsion de ma Meido d’Elite N°3. Pourtant, Steins;Gate m’a vraiment arraché des sourires, des frissons, et globalement m’a fait passer un excellent moment. La série est assez difficile à décrire, mais particulièrement bien écrite avec des personnages attachants, et certaines phrases cultes font que les fans peuvent aisément se reconnaître entre eux. Et puis ça touche à un thème que j’affectionne particulièrement : les voyages dans le temps.

madoka

Un autre anime de 2011, c’est bel et bien Madoka. Il était difficile à éviter celui-là à sa sortie tellement tout le monde en parlait, et pourtant j’ai vaincu mon aversion pour le studio Shaft et j’ai commencé à regarder… puis j’ai continué, tout simplement parce que c’était dérangeant, spécial et totalement original. Même le final ne m’a pas vraiment déçu, alors qu’il aurait été très aisé pour Shaft de se viander violemment avec une fin trop conventionnelle. Paraît qu’un film est dans les cartons, on verra bien ce que ça donne. Bon, techniquement cet anime est sorti dans la saison de Janvier 2011, mais j’aime bien faire des entorses aux réglements de nyo.

idolmaster

Chihaya en Yoko. Tout est logique.

Là aussi, il aurait été facile de faire de la merde, et pourtant A-1 Pictures (responsable entre autres de Kannagi et de nombreuses autres séries plutôt bien animées) s’en sort avec brio en nous proposant un anime sur les idols charismatiques de Namco Bandai sans sombrer dans les gros clichés habituels. Encore mieux : la série se paye même le luxe d’être totalement safe et bien éloignée de ce qu’on aurait attendu d’une série prévue pour les otakes. Même pas de plan culotte, de remarques douteuses, rien de tout ça. Idolmaster est pur et chaste, bien animé, avec une conclusion sympa, et des moments forts. Un parcours presque sans faute, je n’aurais pas pu rêvé mieux.

hanasakuiroha

Beaucoup de monde ont detesté Hanasaku Iroha. Pourtant, j’ai trouvé ça plutôt tranquille. Oui, c’est ça, tranquille. Honnêtement le rythme était vraiment mal fichu et les personnages pas toujours très cohérents avec eux-mêmes mais moi j’ai passé un bon moment dessus au final. On a vu mieux par P.A. Works, certes, mais c’était sympatoche quand même.

bokuwa

Boku wa tomodachi ga sukunai, c’était un anime a priori bien parti pour réussir dans la vie. Des persos rigolos, un peu lofoques mêmes, et comble du bonheur il y avait même une Kyonko fujoshi dedans. Mais voilà, tout ne se passe pas comme dans un conte de fées, et chaque épisode devanti plus nul que le précédent, me faisant me poser des questions comme « Pourquoi je regarde ça? » « Est-ce que l’animation japonaise est vraiment tombée aussi bas? ». Même le final est raté. Et contrairement à Another, vous ne pouvez pas rendre cet anime mieux avec de l’alcool et des potes, c’est impossible.

bento

Et pour finir, on va parler d’un anime mal aimé, j’ai nommé Ben-to. Mal aimé parce qu’au final je trouve assez peu de gens qui l’ont apprécié. Pourtant, des combats violents dans des superettes pour s’arracher des boites à repas c’était quand même bien trouvé, surtout avec sa galerie de personnages et ses moments ecchi et yuri (sans parler des combats plutôt bien chorégraphiés.) C’était plein d’humour et ça montre que les japonais savent encore faire des séries avec un point de départ totalement débile et le traîter avec une attitude serious business. Des tournois? Des guerres de territoire? Des rangs parmi les combattants? Des promos rares? Tout y serait presque pour un shonen de baston classique. ET CES JAMBES. CES JAMBES !

Ahem, pardon, je me suis égaré.

Bref, voilà mes recommendations (en bien ou en mal) pour l’année Mars 2011 à Mars 2012. J’espère que mes camarades bloggueurs feront mieux que moi pour fêter cette fin d’année d’animes.

Ayé, j’ai fait le tour du printemps 2012

Une fois n’est pas coutume, il y a tellement d’animes dont j’aimerais parler cette saison, en bien ou en mal, que faire un post pour chaque aurait été un peu relou pour tout le monde. A la place, je vous propose un tour d’horizon des séries que j’ai regardées, au moins deux épisodes, parfois trois quand c’était possible. Après, ça n’a rien d’exhaustif et j’ai peut-être loupé certains trucs… mais j’aurai sans doute l’occasion de me rattraper.

accel-world

On commence avec Accel World. Le petit dernier de Sunrise en 26 épisodes nous fait partager l’attitude emo de son héros rondouillard rendu en SD, qui fait tâche avec les autres personnages autour de lui. Haruyuki est un loser qui se fait emmerder à l’école, mais on est en 2040 et grâce à la Neuro synchronisation, Haruyuki peut trouver refuge dans des jeux en réalité virtuelle ou augmentée, aller sur internet, et en gros faire sa chochotte qui croit qu’il ne sert à rien et que c’est une pauvre merde, et qu’il est juste là pour tenir la chandelle de ses deux amis.

Sauf qu’il va rencontrer une fille, la coqueluche du lycée, qui va l’initier aux joies du brain burst, un programme pour son neuro linker qui va lui permettre d’arrêter le temps et de se mouvoir autour de son propre corps.

Le concept est chouette, l’interface du neuro linker a la classe, mais la série souffre un peu beaucoup de son héros très très chiant (au début tout du moins). C’est typiquement le genre de série que l’on suit sans trop réfléchir, et c’est exactement ce que je vais faire avec. Gageons que Haruyuki devienne moins insupportable par la suite.

A noter que la série est disponible chez Wakanim en streaming !

acchikocchi

On enchaîne sur Acchi Kocchi (oui ça fait très télé) qui est LA dose de guimauve sucrée de cette saison en ce qui me concerne. Tranche de vie rigolote d’un groupe d’amis (trois filles, deux garçons). Le dessin est simpliste et l’héroine est un croisement fumeux entre Konata et une écolière timide et deredere pour le garçon qu’elle aime. Oui ça fait peur.

L’humour est passable, le tout est plutôt agréable à mater, donc je regarde ça sans trop de conviction, tant que ça me fait sourire…

(et puis l’héroine a des oreilles de chat quand elle est embarassée. Je suis faible.)

hyouka

Hyouka, c’est le Kyoto Animation de cette saison. Et comme quand on va voir un film de Micheal Bay où on s’attend à des explosions de partout, quand on regarde un KyoAni on s’attend à en prendre ras la gueule, à voir une explosion d’obésité technique, une attention à de nombreux détails, un dessin propre et des couleurs chatoyantes, et on a tout ça dans Hyouka.

Pour le reste, c’est difficile à dire pour le moment. On a un gars un peu blasé et jm »enfoutiste qui adhère contre son gré à un club en compagnie de son meilleur ami et d’une autre fille nommée Eru, qui est un croisement imrpobable entre Yui de K-on et Ayako de Blind Spot, le handicap en moins. Ensemble ils sont bien partis pour résoudre des mystères, notre héros étant du genre très perspicace…

L’opening est qui plus est plutôt sympa musicalement même si j’aime pas le refrain. C’est à découvrir en tous cas, en attendant d’en savoir un peu plus sur l’histoire.

lupin3

Mon histoire avec Lupin se résume au néant, et malheureusement ce n’est pas avec cette itération que ça va commencer. Même si Madhouse TMS envoie du lourd (comme d’habitude) avec une animation stylée et un premier épisode qui poutre sa maman, la suite ne m’a pas vraiment convaincu. Peut-être que je ne suis juste pas fait pour apprécier Lupin à sa juste valeur.

medakabox

L’histoire de Medaka Box est assez simple, normal pour un bon gros shonen qui paraît dans le Jump (contre toute attente) : Medaka est élue présidente du conseil des élèves pratiquement à l’unanimité, et décide de créer une boite à suggestions où les élèves pourront déposer leurs problèmes pour qu’elle les résolve.

Medaka Box avait tout pour me plaire : Gainax, du bounce, Medaka, et une intrigue sympatoche, mais voilà, j’arrive pas à accrocher, je n’ai même pas terminé le premier épisode, ça me faisait mal aux yeux même. Je pense que je testerai la série quand elle arrivera en manga chez nous, parce qu’avec les couleurs, bon sang, les uniformes piquent les yeux quand même, c’est abusé tellement ils sont hideux.

Mon coloc’ Amo en parle d’ailleurs, du manga. Ca tombe bien parce qu’il sort chez nous le mois prochain !

nazonokanojox

Nazo no Kanojo X (Mysterious Girlfriend X) est sans doute l’un des animes les plus bizarres que j’aie jamais vu si j’essaye d’oublier Lingerie Soldier Papillon Rose, Lain ou Puni Puni Poemi. Notre héros est un jeune collégien qui va découvrir l’amour un jour en goutant à la bave de sa mystérieure camarade de classe qui en a laissé sur son bureau en dormant dessus comme une loque pendant les cours. Cette bave a des propriétés mystérieuses qui agissent comme une drogue sur lui… Ne vous enfuyez pas, il y a encore plus bizarre après.

La musique, le style d’animation (au charadesign très années 90, c’est fait exprès) tout est fait pour vous montrer que vous êtes devant un truc hors du commun, et pas forcément dans le bon sens du terme. Une sorte de curiosité étrange me pousse à suivre la série, même si au final j’ai du mal à réellement accrocher. Une chose est sûre, ça ne va laisser personne indifférent.

polarbearcafe

Ca arrive à être moins bizarre que Nazo no Kanojo X, et pourtant Shirokuma Cafe ne m’a pas vraiment laissé un souvenir impérissable. C’est juste que j’accroche pas à l’humour très japonais de la série. Par contre l’opening est très rigolo et déjanté. C’est un de ces animes à voir, mais pas pour moi en tous cas.

(Mention spéciale au panda qui ne veut pas se faire « sucer » par sa mère qui passe l’aspirateur. C’était creepy.)

tasogare

On va finir par Tasogare Otome X Amnesia (beaucoup de X cette saison, vous avez vu ça?)

Un autre anime un peu étrange cette fois-ci, construit bizarrement qui plus est. Notre héros est dans une école réputée pour ses mystères et histoires de fantômes, et qui va-t-il y rencontrer ? Bingo, une étudiante fantôme un brin aguicheuse qui va bien s’amuser avec lui et qu’il est le seul à voir parmi ses amis.

Etant plutôt sensible aux histoires de fantômes, je pense suivre, même si les tentatives de l’héroïne pour émoustiller le spectateur ne prennent pas vraiment tellement elles sont appuyées et du coup me rebutent un peu, comme si elles n’avaient rien à faire là. Bon, okay, elle donne envie des fois la cochonne, mais on est loin d’une Senjougahara.

Voilà, maintenant vous pouvez ouvrir vos paris sur les animes qui recevront una rticle après leur fin de diffusion sur ce blog.

MaOTD #618

Et hop, pour fêter le Stunfest de la semaine dernière, voici une petite meido estampillée Capcom. Comme tout bon jeu Capcom, attendez-vous à quelques DLC, mais Meidolicious a pensé à vous, et vous propose cette meido à 1 500 Maid Points, avec un Season Pass à 1 000 Maid Points, permettant d’avoir tous les futurs DLC pendant un an !

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Source : Yukiwo

MaOTD #617

Affaire du siècle : cette petite meido Miku (totalement programmable) est disponible pour seulement 1 500 Maid Points. Pour l’obtenir à ce prix, munissez-vous du dernier Meido Magazine, vous y trouverez un bulletin à découper et à renvoyer à votre Meido Store le plus proche.

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Source : 1000marie

MaOTD #616

Ce mois-ci étant le mois de mon annivsersaire, d’autres promotions arrivent sur de nouveaux modèles ed meido auxquels vous ne pourrez pas résister, comme cette neko-meido pour seulement 1 000 Maid Points ! Appelez le Meido Store le plsu proche et hurlez « ANNIVERSAIRE » dans votre téléphone (si possible dans la rue) pour bénéficier de la réduction.

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Source : Mishima Kurone

MaOTD #615

Pour fêter mon anniversaire, je vous propose ce petit modèle de nekomeido pour 100 Maid Points seulement. Oui je n’ai pas oublié de 0, cette réduction est valable aujourd’hui avant de repasser à 2 500 Maid Points dés demain !

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Fin du quartier libre du printemps 2012 de Meido-Rando

Et voilà, le quartier libre, c’est terminé. Tout le monde a retrouvé son statut d’abonné au site, et les meido peuvent maintenant se reposer un peu.

Je tiens à remercier tout le monde qui a participé, je ne m’attendais honnêtement pas trop à voir autant de gens différents, même Raton-Laveur et Pazu se sont prêtés au jeu. Et on peut se réjouir de la diversité de ceux-ci. Je vous en livre la liste pour un accès rapide :

Comme je le disais, on a du varié, du long, du court, de l’anime, du jeu vidéo, ou d’autres sujets un peu geek, bref tout ce qui fait l’essence de Meido-Rando.

Vu que ça a plutôt bien marché, j’en referai un jeu pense vers la mi-automne et un autre au printemps de l’année prochaine. Si ça peut permettre à certain d’avoir l’envie de blogguer par eux-mêmes après avoir tenté sa chance ici, j’en serais très heureux.

En attendant, retour à la normale cette semaine !

MaOTD #614

Pour célébrer Avril, rien de tel qu’un petit pantyshot de meido, hein? Ce charmant petit modèle sera à vous pour seulement 2 500 Maid Points !

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Source : Murakami Suigun