L’année 2022 a été pleine d’évènements dans ma vie, mais elle a également été pleine de jeux auxquels j’ai joué. Pour une fois, je cède aux sirènes d’un billet bilan, histoire de parler et faire découvrir des jeux auxquels vous n’auriez peut-être pas encore jouer. Loin de moi d’être prétentieux mais avec la mort de Gamekult, je me dis que si on partageait un peu plus souvent nos trouvailles ça aiderait peut-être à découvrir des petits joyaux de jeux à jouer. Cela ne remplacera jamais les tests objectifs de professionnels, mais… voilà.
J’ai aussi décidé, en 2023, d’écrire un peu plus sur ce blog. Pas nécessairement régulièrement, mais au moins re-parler des animés et jeux vidéo que je découvre. Une sorte de retour aux sources. Je me suis essayé au streaming via Twitch mais j’ai du mal à travailler comfortablement avec, et j’ai l’impression d’ennuyer mes viewers plus qu’auter chose. J’ai un meilleur contrôle sur le texte même s’il n’est plus le medium qu’il a été à un moment…
Bref, si on se faisait une restrospective 2022 des jeux auxquels j’ai touché ?
Alors, déjà, on va commencer par le plus évident : je ne suis pas une bille en informatique, j’administre des serveurs, je fais du développement, et Linux j’y ai déjà un peu touché en desktop y’a des années de ça. Vraiment des années. A une époque où Gentoo était une bonne distribution Linux, c’est vous dire.
Ensuite, pour bien comprendre ce que je vais vous expliquer, il faut que je vous dise ce que je fais et où je suis. C’est un peu 3615 ma life, mais voilà : c’est qu’habituellement je vais chez mes parents en Normandie vers la fin de l’année (et aussi en septembre pour mes vacances d’été) et chaque fois je me pose la question de ce que j’emmène. Clairement, dans cette petite ville où je suis, il n’y a rien à faire, tout est hyper loin, et du coup je ramène soit une console, soit un PC, soit les deux. Mais mes parents se font vieux et ne peuvent plus m’emmener et me ramener chez moi en voiture, donc je dois prendre le train, ou un blablacar et donc voyager plus léger.
Si vous êtes sur Twitter ça ne vous aura sans doute pas échappé : suite au rachat de ce dernier par Elon Musk, et vu les frasques du bonhomme, il paraît assez évident que Twitter va changer, et pas forcément en bien. Aujourd’hui il est un peu compliqué de prédire ce qu’il va réellement se passer. Les plus pessimistes et alarmistes vous diront que le réseau social est déjà mort tandis que d’autres vous diront qu’il va lentement tomber en ruines pour diverses raisons.
Mais nous ne sommes pas là pour parler de Twitter. Il y a des alternatives à ce dernier, notamment une qui existe déjà depuis de nombreuses années, et c’est Mastodon.
Cependant, Mastodon n’est pas Twitter, pour pas mal de raisons. Je vais tenter de vous expliquer tout cela le plus simplement du monde, puis je parlerai un peu de mon expérience en tant que gêrant d’un bout de Mastodon, qu’on appelle une instance.
Notez que je vais soulever beaucoup de points négatifs concernant Mastodon, mais qu’en réalité, c’est simplement pour que vous ayez conscience des différences fondamentales entre les deux réseaux sociaux. Certains incovénients peuvent être retournés en avantages, d’autres pas. C’est à vous de vous faire votre idée.
Comme vous le savez tous les ans je fais une campagne de dons pour aider à payer le serveur Shelter qui sert principalement à une poignée de personnes pour héberger leurs sites web. Depuis des années moi et quelques autres (Sestren principalement) prenons de notre temps libre pour effectuer la maintenance sur cette machine et permettre à ses (nombreux) utilisateurs, qu’ils soient donateurs ou non, de s’exprimer librement que ça soit au travers de l’instance Mastodon shelter.moe ou bien via leurs propres blogs. Comme d’habitude la liste des sites et services hébergés est ici. Elle ne doit pas être exactement à jour mais mais je vais remédier à ça dans les jours qui viennent.
Je voudrais remercier tous les actuels donateurs qui rendent ceci possible, et ce depuis à peu près 20 ans. Shelter s’appellait Twilight avant (du nom de la chanson de Electric Light Orchestra, utilisée pour le clip Daicon IV) et vivait lui aussi de donations de plein de gens. Encore une fois, merci à tous, ça fait plaisir de voir que dans un monde où tout est de plus en plus centralisé et que l’internet diversifié se perd, il existe encore des gens pour vouloir des sites web personnels, des blogs ou d’autres choses pour s’exprimer. Ne lachez rien 🙂
Shelter c’est beaucoup de services et de sites web hébergés, certains depuis plus de 20 ans, et toujours debout. Malheureusement, certains sont tombés dans l’oubli car leurs domaines ont expiré, ou bien laissés à l’abandon parce qu’ils n’ont pas survécu au passage de PHP5 à 7, voir de 7 à 8. Il fau tbien comprendre que remettre les mains dans de très vieux sites juste pour les maintenir en vie à travers les âges prend du temps, surtout que PHP n’est pas sans failles de sécurité dans ses anciennes versions, donc garder ces sites dans d’anciennes versions n’est pas souhaitable. Néanmoins parfois, quand j’ai un peu de temps, j’essaye de faire revivre certains sites.
Nous avons aussi mis à jour vers Ubuntu 22.04 LTS cette année, ça ne s’est pas passé sans soucis mais au moins c’est fait.
Cette année est aussi particulière pour deux raisons :
La première c’est que OVH augmente ses tarifs d’à peu près 10% sur toute sa gamme suite aux soucis du coût de l’énergie. A moins que vous ne viviez dans uen grotte, vous savez probablement pourquoi. Ce qui m’amène à un point très important que j’aimerais vous communiquer et que j’aurais dû faire depuis déjà le début du confinement en 2020 : ne donnez pour Shelter que ce que vous pouvez vous permettre de donner, sans vous mettre en danger financièrement. Chaque don est important, mais je ne veux pas d’argent de votre part si vous n’êtes pas dans une situation suffisament confortable pour vous le permettre. Au pire si vous donniez par le passé, ne vous sentez pas obligé de donner la même somme. C’est comme quand on annule un Patreon et qu’on clique sur « Ma situation financière à changé » comme raison : c’est normal.
La seconde c’est un petit changement dans ma manière d’opérer qui ne plaira peut-être pas à certains : je m’autorise à refuser de l’argent cette année de certaines personnes si je juge que je ne suis pas d’accord avec leur manière d’agir. Vous pourriez penser que Shelter est une boîte qui fournit un service contre rémunération mais ce n’est pas le cas. J’accepte des dons, j’offre de l’hébergement web/internet à ceux qui en ont besoin, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas refuser de vous servir si j’estime que nos idées sont à l’opposé l’une de l’autres, ou que vous avez fait quelque chose qui a pu me blesser. Jusqu’ici, je m’étais plutôt dit que jamais je n’en arriverais là, mais aujourd’hui j’ai moi aussi besoin de me préserver un peu de certaines formes de négativité, et si pour cela je dois faire un peu de ménage dans ceux à qui j’apporte mon aide à travers Shelter, hé bien je le ferai.
Je vais continuer ce second point qui en fait mérite un peu plus d’explications.
Est-ce que ça veut dire que du jour au lendemain je peux vous jeter ? Oui et non. Je ne suis pas un connard non plus, je suis un adulte responsable qui connait les conséquences de ses actes ou tout du moins qui y réfléchit avant de faire quelque chose. Je donnerai toujours un préavis de quelques mois pour trouver une solution, et surtout vous aurez toujours un accès à vos données jusqu’à votre départ. Aussi je rembourserai au prorata du temps le don fait.
Est-ce que c’est une décision de gros connard ? Peut-être, mais aujourd’hui je n’ai plus envie de m’emmerder avec des dramas ou à me dire « cette personne me cause du tort/du souci et ça me mine un peu mentalement. » Je n’ai plus envie de faire ça. Je suis particulièrement empathique et c’est aussi une sorte de malédiction car je prends trop à coeur mes relations avec les autres. Et quand on piétine ces relations, ou quand on piétine des choses auxquelles je crois, alors ça me met mal à l’aise et je n’ai plus envie de traiter avec ces personnes.
Si je vous dis tout ça aujourd’hui c’est qu’évidemment je sais que je vais refuser de l’argent de quelqu’un cette année, et je suis préparé à mettre celle-ci devant les conséquences de ses actes et paroles.
J’espère que vous comprendrez mes raisons, et que cela n’entâchera pas votre souhait de faire un don.
Pour cette année nous aurons donc besoin d’environ 1020€ à la louche. Le serveur a été changé en fin d’année dernière pour un plus puissant mais plus cher, et est calculé par rapport aux 10% qu’OVH appliquera d’ici la fin d’année à ses clients existants.
Pour payer, je prends toujours PAS de cryptomonnaies, mais du Paypal. Vous pouvez utiliser ce lien ou celui-ci si le premier ne marche pas.
Il est loin le temps où je postais des critiques de jeux ou d’animés tout le temps. Aujourd’hui je n’ai plus forcément envie d’utiliser Meido Rando comme un coin pour donner mon avis sur des jeux ou animés : les réseaux sociaux font le taff et j’ai surtout l’impression que mon avis n’est plus aussi pertinent qu’il pouvait l’être à une époque. D’autres font de meilleures critiques que moi, et certains essayent même d’en vivre. Alors je préfère leur laisser la voie libre. Même si bien sûr, il suffit qu’une oeuvre me transcende pour que je veuille absolument vous en aprler en long, en alrge en travers. Oui Your Name et Wandering Inn, c’est vous que je regarde.
Non, cette fois je vais vous parler d’un sujet personnel, peut-être même le sujet le plus personnel de ma vie et que je n’ai jamais réellement traité par le passé ici. Mais les choses ont changé.
Si vous avez suivi le précédent billet, vous saurez que j’ai des volets Somfy IO dans mon appartement. Ces moteurs sont plutôt robustes, ont des télécommandes pratiques qui répondent bien, mais utilisent un protocole propriétaire, contrairement aux volets Blyss qui sont plus basiques. L’avantage c’est aussi que les moteurs communiquent en retour : on peut obtenir leur position en les interrogeant.
Mais comment on peut faire pour l’ajouter à un système de domotique ?
Hé bien, à première vue il faut acheter la box domotique Tahoma de Somfy, qui coûte assez cher (Entre 250 et 350 balles c’est selon). Au début, la box Tahoma devait supporter Homekit d’Apple. Y’avait même le logo et tout. Et puis un jour le logo a disparu et on en a plus jamais entendu parler. Le pire étant que ces moteurs m’ont été vendus par l’installateur à l’époque comme fonctionnant avec mes appareil Apple. Hahahaha.
Protip : ne croyez JAMAIS les promesses d’un constructeur sur sa compatibilité Homekit (ou autre) tant que ce n’est pas fait.
Du coup j’ai rongé mon frein et je n’ai pas acheté cette box à cause de ça. Et j’ai bien fait…
J’avais promis sur Twitter que je ferais un article sur ce sujet fort intéressant qu’est la domotisation des volets. On pense d’abord à la lumière quand on parle domotique, mais en vrai il y a plein d’autres possibilités. Le problème des volets c’est qu’il y a quelques obstacles :
Il faut un moteur de volet pour le faire monter et descendre, et on va pas se mentir ça coûte une blinde et demie pour ce que c’est.
Les constructeurs de ces moteurs utilisent pour la plupart des normes un peu cheloues et pas forcément interopérables (par exemple Somfy)
EDIT : Alors en fait on a profité du black friday pour prendre une nouvelle machine. Incroyable mais y’a aussi Karaoke Mugen qui déménage et le Gitlab qui va être remplacé par un Gitea. Tout change si vite.
Hé oui, nous revoilà en cette période de l’année.
Pour ceux qui l’ignoreraient, Shelter est un serveur dédié loué communément par tout un tas de personne (dont peut-être vous) pour y héberger différents sites web et services. Voir plus bas pour ce qu’il y a sur Shelter.
Chaque année, je fais appel à vous pour obtenir des dons afin de continuer de financer le serveur et d’éviter que l’argent sorte de ma poche. En général il en sort quand même un peu chaque année car on atteint jamais vraiment la somme habituelle, mais c’est déjà énorme ce qui est donné chaque année, et je ne remercierai jamais assez les différentes personnes et associations qui m’aident à chaque fois.
A noter que l’administration y est faite en best effort, c’est à dire qu’on fait de notre mieux, moi et Sestren, pour gérer les demandes ou les problèmes de ceux qui ont des sites hébergés. Si jamais cela ne convient pas, on vous recommandera du coup de vous pencher vers des offres « professionnelles » qui pourront vous dépanner rapidement et efficacement et répondre à vos besoins. Shelter n’a pas pour but d’héberger des sites professionnels, même s’il y en a sur le serveur.
Il n’y a pas eu beaucoup de sites nouveaux cette année, et on a fait du ménage parmi ceux qui ont tout simplement disparu (genre le propriétaire du site ne payait même plus son nom de domaine c’est vous dire). Par contre on a ajouté l’image board des fanarts de The Wandering inn, une petite série qui monte malgré le silence assourdissant des médias. On a aussi ajouté le bot Discord Erin, toujours en développement (et on cherche toujours des gens sympa pour aider !)
Un wallabag pour mettre des articles de presse de côté
…et pas mal d’autres petites choses.
Selon les cas, les services sont librement utilisables par quiconque. Pour d’autres c’est réservé aux donateurs, pour des raisons évidentes de ressources.
La situation actuelle
La machine actuelle est dotée de 4 x 2 To de disque dur, de 64 Go de RAM et d’un Xeon E5-1650 v3 @ 3.50GHz.
On tourne dessus depuis à peu près 3 ans. C’est suffisant mais certains pics de charge peuvent mettre à mal la machine. Il y a aussi la bande passante qui y est limitée à 250Mbps. Quand aujourd’hui on voit Free proposer du gigabit voire plus à ses clients, la bande passante de Shelter paraît assez dérisoire.
Du coup on s’est posés la question de savoir si on devait migrer vers une autre offre, plus puissante, chez OVH. Le souci étant que la pénurie actuelle en composants informatiques, et pas que pour les cartes graphiques RTX ultra chéros, affecte aussi le marché du serveur dédié. Du coup les offres sont pas mal chéros et upgrader nous couterait pas loin du double de ce qu’on paye actuellement. Et comme chaque année on arrive à peu près à l’équilibre, ça me paraît tendu de devoir sortir tout cet argent d’un coup, même si upgrader ça serait pas mal. Par exemple on pourrait clairement bénéficier d’un CPU plus récent, et surtout d’un SSD ou d’un NVMe en plus du stockage HDD pour les sites.
Mais pas cette année, malheureusement. Il faudra se poser la question l’année prochaine.
En tous cas si vous avez des idées de nouveaux services, n’hésitez pas à vous faire connaître. Si ça me botte et si on a les ressources, je m’occuperai de le mettre en place. (Genre par exemple, ne me demandez pas un peertube, ça va être compliqué actuellement)
Combien ça coûte par an ?
1008 euros. Voilà, c’est dit.
Comment faire un don ?
Je reprends texto ce que j’ia mis l’an dernier, car rien n’a vraiment changé.
La règle ici c’est “Payez ce que vous voulez.” Que ça soit 1, 2, 5, 10, 15, 20, 50, 100 euros, chaque don a son importance. Si on arrive pas à l’objectif ben je mettrai au bout. Tout excédent ira dans ma poche : on m’a fait comprendre que vu le temps que je passais à m’occuper du serveur, à répondre aux questions du style “Tu peux me créer un nouveau sous-domaine?” “Je peux avoir une nouvelle base de données?” “J’ai mis à jour mon site mais ça marche pluuuuus.” bah je pouvais garder l’excédent pour l’année. Je comprends que vous puissiez ne pas être d’accord avec ça, rien ne vous oblige à donner, et si c’est pour vous une raison de ne pas participer, c’est normal. Je suis néanmoins transparent en vous expliquant ce qu’il en est.
Pour faire un don, plusieurs moyens :
Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date. Evidemment, créer un compte paypal est gratuit donc heh, vous pouvez le faire et utilise le lien du premier paragraphe aussi.
Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)
Si possible, indiquez en commentaire du don votre pseudo histoire que je situe qui vous êtes, ou si ce n’est pas possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.
Certains vont penser que je suis un gros forceur avec The Wandering Inn, mais comprenez bien une chose : cette histoire m’a durablement marqué avant même que je m’en aperçoive. Pour moi, The Wandering Inn est au niveau de Mahoromatic, de Love Hina, d’Evangelion, de Haruhi Suzumiya et de Your Name. Si vous avez suivi mes péripéties depuis 20 ans vous saurez que si je vous dis ça, si je fais une place aussi prestigieuse dans mon coeur, ce n’est pas pour rien.
Maintenant, ce billet n’a pas pour seul but d’encenser The Wandering Inn de nouveau, je le fais suffisament sur les réseaux sociaux et il y aurait fort à dire, mais non, on est pas là pour ça. Enfin pas trop : ce sera une réflexion un peu plus personnelle sur l’oeuvre et ce qu’elle m’a apporté, que ça soit pour l’écriture ou la consommation d’oeuvres culturelles.
Mais avant toute chose, commençons par un flashback… Enfin surtout, commençons par parler un peu d’où je viens, pour que vous compreniez pourquoi ça m’a autant marqué.
Ce billet sera parsemé de citations d’Erin, deal with it.
Je vous ai bien clickbait en vrai parce que je ne vais pas parler que d’animation japonaise, mais en grande partie oui.
C’est quelque chose qui me taraude depuis facilement 2 ans : je mate de moins en moins d’animés, et j’ai de plus en plus de mal à me plonger dans certains jeux. Cela n’a donc pas grand chose à voir avec le covid mais c’est quelque chose qui s’est insidueusement infiltré dans mon esprit, et il y a eu deux éléments déclencheurs qui m’ont fait réalisé que j’avais de plus en plus de mal avec l’animation japonaise : les prix Minorin.
Avant tout j’aimerais remercier Amo qui se décarcasse chaque année pour les organiser et qui rentre manuellement les résultats des bulletins relativement libres qu’on lui envoie, et ça doit être long et chiant. Et puis y’ ala cérémonie et tout ça, bref je suis admiratif devant tant d’énergie et de dévotion, et j’espère que ça va continuer encore un moment.
Mais voilà, en remplissant mon petit bulletin cette année, je me suis rendu compte que j’avais vu, au maximum, 5 à 6 animés en 2020. Vous l’aurez sûrement remarqué aussi sur ce blog mais mes billets « Animés de saison » ont disparu des écrans radar. Je regarde tellement peu d’animés de façon assidue chaque saison qu’il ne me paraîssait plus pertinent de faire ces billets. Alors qu’avant, je me permettais de tester des séries à droite à gauche. Plus maintenant. Du coup, mes poulains de cette année sont peu nombreux et peu variés, mais comme l’a si bien dit Amo, tous les votes comptent, donc je me suis résolu à lui envoyer mon vote.
EDIT Avril 2021 : Il existe une fan-traduction en français ! A l’heure où j’écris ces lignes, les traducteurs ont fait les 2 premiers volumes. C’est un travail de très longue haleine, mais j’espère que cette traduction vous aidera à tenter le début de l’histoire et peut-être à continuer en anglais si ça vous plaît beaucoup trop. 🙂 La fan traduction peut se trouver par ici. Une version plus adaptée à la lecture mobile sera disponible bientôt
Cela faisait un moment que je n’avais pas pris le temps de m’installer pour vous parler d’une oeuvre. J’aurais pu vous parler du jeu 13 Sentinels : Aegis Rim sur PS4 sorti récemment et que j’ai fortement apprécié, mais ça serait faire une redite de l’excellent test de Gamekult. Donc, aucun intêret. Enfin si, celui de vous dire d’aller y jouer, parce que ça vaut le coup, grave.
Non, aujourd’hui si je suis là c’est pour vous parler de The Wandering Inn, que les illustres Sébastien Ruchet et Alice Sutaren m’ont vivement conseillé. Et quand je dis vivement, ils ont été… assez persuasifs, au point d’éveiller ma curiosité.
C’est donc, un peu à l’aveugle (*rires enregistrés*) que je me suis lancé dans cette web novel commencée en 2016 et régulièrement mise à jour depuis, tous les mardis et samedis.
Et quelle connerie j’ai faite… car je suis tombé sur un récit qui aspire mon temps libre depuis.
Le synopsis de The Wandering Inn, c’est plus ou moins un isekai où on suit la vie de la jeune Erin Solstice, une femme de notre monde qui s’est retrouvée mystérieusement transportée dans un monde de fantasy. Sauf que The Wandering Inn n’est pas une production japonaise. Exit donc les poncifs du genre, avec les héros cheatés d’une manière ou d’une autre. Non, Erin n’est pas une héroïne vouée à devenir une aventurière célèbre. Elle tout ce qu’elle veut c’est survivre, déjà, pour commencer. Parce que le monde de The Wandering Inn est aussi détaillé que mortel : crabes-rochers, mouches acides, poissons carnivores, goblins cruels, et j’en passe. Son arrivée s’est faite devant un dragon, qui l’a expulsée de sa grotte à grands crachats de flammes. Puis elle s’est faite courser par des gobelins, avant de finir dans une auberge abandonnée au beau milieu de nulle part. Une auberge qui deviendra sa maison.
Ce n’est qu’après avoir fait un peu de rangement à l’intérieur qu’une voix dans sa tête lui annonce qu’elle est devenue [Aubergiste] de niveau 1 au moment de s’endormir. Hein, quoi ?
Le monde où évolue Erin est régi par des classes et des niveaux, à la manière d’un jeu vidéo. Les niveaux donnent des compétences qui serviront (ou pas). La comparaison avec les JV s’arrête cependant ici car le monde lui est bien réel. Elle va vite s’apercevoir qu’elle est la seule humaine dans le coin, d’ailleurs, et qu’il va falloir qu’elle gère entre son auberge, ses voisins, et ceux qui viennent chercher un bon repas. Mais Erin vient de notre monde à nous et a donc quelques connaissances qui lui seront fort utiles.
Bien que le monde dans lequel elle a attéri n’est pas rose, il n’est pas complètement sombre non plus. L’auteur arrive parfaitement à équilibrer ça, d’ailleurs. Il y aura des moments difficiles dans The Wandering Inn, mais aussi des moments joyeux, intenses, dramatiques, héroïques ou hilarants.
J’évite de trop vous en dire plus, même si c’est difficile : l’histoire est assez imprévisible et rafrachissante. Erin est un personnage extrèmement attachant, aux réactions parfaitement normales et humaines. Elle ressentira la peur, la détresse, l’incertitude face à des choix moraux, et son évolution est particulièrement plaisante à suivre. Elle et tous les autres personnages qui l’entourent.
Erin n’est cependant pas le seul personnage que l’on suivra. Ryoka Griffin est aussi un cas à part. Les chapitres la concernant sont d’ailleurs suffixés d’un « R ».
Dire que The Wandering Inn est passionnant est un doux euphémisme. J’ai avalé depuis deux semaines une quarantaine de chapitres. Au début ils sont assez petits, puis grimpent à 7500-10000 mots (l’histoire fait actuellement 7 volumes, pour 5,7 millions de mots (!)) Chaque fin de chapitre est un véritable page turner, où on a immédiatement envie de connaître la suite. The Wandering Inn, c’est aussi un univers super travaillé, pour le peu que j’en ai lu (je suis au chapitre 1.40) avec des races non-humaines très cohérentes et intriguantes. C’est surtout le fait que Erin, depuis son auberge, va intéresser énormément de monde vu son attitude et sa bizarrerie d’humaine de notre monde. De nombreux personnages, certains importants, vont être intrigués par elle et sa façon de traîter monstres comme les autres personnages. Et quel est ce skill [Instant Immortel] au juste ? D’où elle sort cette recette de pâtes si délicieuses ?
Mais tout ça, ça ne serait rien sans le style de l’auteur, Pirateaba. On est pas là pour de la grande littérature, on est pas devant un Tolkien. Pirateaba n’en fait pas des caisses, ne passe pas son temps à décrire toutes les situations, laissant ainsi libre cours à l’imagination du lecteur. C’est quelque chose que je respecte énormément, mais surtout ses dialogues sont percutants et plein de vie. Les personnages ont tous leur manière de parler bien à eux. Alors qu’on ne sait jamais grand chose d’eux (au départ), les personnages ont tout de suite un charme fou et sont parfaitement identifiables via leurs actions et leurs paroles.
Pour ne rien gâcher, la mise en scène frôle très souvent le grandiose, que ça soit Ryoka effectuant une livraison dangeureuse pour des aventuriers en péril ou Erin jouant aux echecs dans l’herbe après un évènement tragique, l’auteur arrive à rendre ces situations inoubliables grâce à une pincée de mots savamment dosés. J’ai pleuré lors des chapitres 1.26 et 1.27 tellement c’était tout simplement …beau.
Et bon sang, que ça fait du bien de retrouver un texte pareil ! Je n’avais plus ressenti ça depuis des années ! Depuis certianes fanfictions, à vrai dire. Le style de Pirateaba m’a pas mal rappelé celui de Stefan Gagne lors de ses récits sur Slayers. Si bien sûr ce ne sont pas les mêmes, j’ai eu le même ressenti qu’en lisant ces fanfictions en leur temps. The Wandering Inn, c’est une bouffée d’air frais incroyable. On a juste envie de continuer à lire, de tourner la page, encore et encore, de suivre les aventures d’aubergiste d’Erin, de coureuse de Ryoka, et tous ces personnages que je ne connais pas encore ! Merde quoi, j’ai même pas fini le volume 1, il y en a 7 déjà !
Je comprends Sébastien quand il me disait ne pas comprendre pourquoi The Wandering Inn et d’autres webnovels ne sont pas plus connus que ça. Je trouve ça incroyable également, ça faisait longtemps que je n’étais pas tombé sur une perle pareille, en me disant tout de suite « Il faut absolument que je fasse découvrir ce truc à tout le monde. » Et c’est ce que je fais maitnenant en écrivant cet article !
Au début je comptais le prendre sous format ebook, mais au final, je le lis sur le site web. L’auteur profite des commentaires sur chaque chapitre pour répondre aux questions des lecteurs mais aussi apporter ses propres pensées. Il a d’ailleurs rédigé une foire aux questions intéressantes sur comment écrire. Son Patreon lui-même est… drôle ! Les tiers sont très bien choisis et drôles, comme ce tier à 10000$ ou l’auteur prévient qu’il prendra des vacances si quelqu’un lui paye ça et que du coup il n’y aura plus de chapitres. Un excellent moyen d’empêcher les fans de trop dépenser !
Toutes ces qualités font pour moi de The Wandering Inn une saga à découvrir absolument et à dévorer (avec modération). Alors oui, c’est en anglais, mais le niveau de vocabulaire n’est pas non plus particulièrement elevé. Au pire, armez-vous de Google Translate pour les passages ou les mots où vous avez un doute et vous verrez, ça glissera tout seul !
D’un point de vue plus personnel, ça m’a aussi mis un petit coup au moral concernant mes propres écrits. Y’a pas à tortiller du cul, The Wandering Inn est exactement le genre d’histoire que j’aurais aimé écrire moi-même, et me met devant toutes mes lacunes en écriture, en planification de récit surtout, en fait. Si j’ai pas trop à rougir de mon propre style, je suis une infinie merde en planification et pour créer des intrigues. Mes désaccords avec mon ex-éditeur pour Eternity me l’ont bien montré : j’ai beaucoup de mal à créer une intrigue et la mener quelque part. Je suis probablement trop tôt dans l’histoire de The Wandering Inn pour le dire, mais même sans ça, on sent que ça se développe tout seul, que chaque chapitre apporte quelque chose d’important à l’univers. Comme Erin ne connaît rien du monde qui l’entoure, elle est certes un excellent outil pour l’auteur pour nous expliquer comment l’univers fonctionne, mais sans jamais abuser des monologues d’explications par les autres personnages. Quand on apprend quelque chose, c’est grâce aux actions d’Erin, et c’est réellement à travers elle qu’on en découvre encore plus.
Bref, j’en ai à la fois trop dit et pas assez !
Faites-moi confiance et venez visiter The Wandering Inn. Pas de bagarre à l’intérieur par contre, sauf si vous voulez affronter la poèle à frire d’Erin.
Mes plans de conquête de l’univers ayant été ruinés par le COVID-19, je me tourne vers vous.
Plus sérieusement…
Shelter, c’est le petit nom d’un serveur communautaire utilisé par de nombreux geeks et otaku de part la francophonie (et au delà). On y héberge des sites web, des services, et ça permet, comme son nom l’indique, d’y trouver un abri si on cherche un coin de l’Internet pour exprimer sa PASSION de la culture visuelle moderne.
C’est un peu pompeux tout ça en vrai, ça fait surtout depuis 2003 que ça existe et que de nombreuses personnes viennent et font un don une fois l’an. Il n’y a pas de récompense particulière (c’est la définition d’un don après tout) mais si jamais vous avez besoin d’un petit hébergement pour un blog ou un petit site, ça se discute toujours, et selon vos besoins je peux vous orienter vers des services un peu plus clé en main que ce que Shelter peut proposer.
Un wallabag pour mettre des articles de presse de côté
…et pas mal d’autres petites choses.
Selon les cas, les services sont librement utilisables par quiconque. Pour d’autres c’est réservé aux donateurs, pour des raisons évidentes de ressources.
La situation actuelle
Cela va faire deux ans qu’on tourne toujours avec le même serveur et il répond parfaitement à nos besoins actuels. De plus, une migration est très couteuse en temps (ça nous prend littéralement des mois avec Sestren pour éviter qu’il y ait de la perdition dans les services. Rappel qu’on fait ça à la main et sur notre temps libre.)
La machine actuelle est dotée de 4 x 2 To de disque dur, de 64 Go de RAM et d’un Xeon E5-1650 v3 @ 3.50GHz.
Comme vous le voyez, on est large. Si vous voulez voir une petite répartition de l’espace disque :
Sites décomissionnés (plus utilisés / défunts) : 150 sur 295 Go d’occupés
FTP donateurs (plein de merdouille depuis 15 ans, un jour je vais faire du ménage les gens vont voir flou) : 553/689 Go d’occupés
Serveurs de jeux : 21 sur 49 Go occupés
Mastodon : 77 sur 147 Go occupés
Stockage personnel des donateurs : 337 sur 492 Go d’occupés
Sites web : 470 sur 541 Go d’occupés
Mails : 41 sur 49 Go d’occupés
Karaoke Mugen : 601 sur 689 Go d’occupés
Gitlab : 40 Go
Backups immédiatement accessibles : 108 Go sur 123 Go (un backup complet du serveur est réalisé sur son petit frère, Bunker, toutes les nuits)
Webradio Tsumugi : 16 Go
L’espace occupé est maléable, dans le sens où nous avons crée des volumes logiques sur l’espace disque nous permettant de les redimensionner si besoin. Et puis en vrai, comme pour tout, un peu de ménage ne ferait pas de mal.
Bref pas de changements en 2020, pas de changements prévus en 2021 !
Si vous avez des idées de nouveaux services, n’hésitez pas à vous faire connaître. Si ça me botte, je m’occuperai de le mettre en place.
Combien ça coûte par an ?
1008 euros. Voilà, c’est dit.
Comment faire un don ?
Je reprends texto ce que j’ia mis l’an dernier, car rien n’a vraiment changé.
La règle ici c’est “Payez ce que vous voulez.” Que ça soit 1, 2, 5, 10, 15, 20, 50, 100 euros, chaque don a son importance. Si on arrive pas à l’objectif ben je mettrai au bout. Tout excédent ira dans ma poche : on m’a fait comprendre que vu le temps que je passais à m’occuper du serveur, à répondre aux questions du style “Tu peux me créer un nouveau sous-domaine?” “Je peux avoir une nouvelle base de données?” “J’ai mis à jour mon site mais ça marche pluuuuus.” bah je pouvais garder l’excédent pour l’année. Je comprends que vous puissiez ne pas être d’accord avec ça, rien ne vous oblige à donner, et si c’est pour vous une raison de ne pas participer, c’est normal. Je suis néanmoins transparent en vous expliquant ce qu’il en est.
Pour faire un don, plusieurs moyens :
Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date. Evidemment, créer un compte paypal est gratuit donc heh, vous pouvez le faire et utilise le lien du premier paragraphe aussi.
Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)
Si possible, indiquez en commentaire du don votre pseudo histoire que je situe qui vous êtes, ou si ce n’est pas possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.
Donateurs et argent récolté
Argent récolté: 1020,07
Axel (doh!)
Quakerultra
Audrey Azura
Disktra
Kody
FluoCrazyKenny
AliceSutaren
Forum Thalie
Poyjo
Kayseur
nah
rwan
Anonyme
Ziassan
Dysp
Lua
Suryan
Xefir
TBK
Sunseille
Mr. Kzimir
Lalex
munny
minirop
Keul
Trit
lololeboiteux
Jikon
Shueisha64
Nady
Lucille
Amo
Le Commandant
Ley
Yamakyu
Smog Shadowseth
Kramoule
Guillaume B. (Je SAIS quel est ton pseudo mais je l’ai oublié :/)
Aujourd’hui on va aborder un sujet un peu technique mais que j’espère rendre intéressant en l’expliquant de façon simple.
Vous le savez sûrement si vous traînez ici, je participe à un projet qui s’appelle Karaoke Mugen. Il s’agit principalement de deux éléments : un gestionnaire de sessions de karaokés et une base de données de ceux-ci. On est pas beaucoup à bosser sur KM en vrai, en tous cas de façon régulière. On obtient des contributions de nombreuses personnes de temps à autres (et ça nous fait chaud au coeur à chaque fois, vous avez pas idée) mais si on devait restreindre à uniquement à ce qu’on appelle des « mainteneurs », alors on peut dire qu’on est 2 en moyenne.
Vous êtes probablement étonnés. Vous vous dites « mais comment font-ils autant de choses tous seuls? ». La réponse va vous étonner : non, on ne se drogue pas et on n’avale pas non plus des litres de café. La vraie réponse c’est qu’on a mis en place des outils et des méthodes pour nous faciliter la vie et ainsi perdre le moins de temps possible en opérations fastidieuses.
C’est ce que je vais essayer de vous expliquer ici. La méthode de travail Karaoke Mugen peut s’appliquer à nombre d’autres projets, et beaucoup de gens ignorent tout simplement ce que l’informatique peut faire pour eux.
On va commencer par la base de karaokés car elle intéressera je pense, le plus grand nombre.
Comme vous le savez peut-être, le studio Kyoto Animation a été la victime en juillet 2019 d’un meurtre de masse (il n’y a pas d’autre mots) par un homme cherchant à se venger du studio. Le déroulé de cet acte ignoble a ému beaucoup de fans d’animation (mais aussi d’autres personnalités plus mainstream comme le PDG d’Apple par exemple).
Devant la volonté de par le monde de les aider à se relever, de montrer leur soutien, Kyoto Animation a alors ouvert un compte en banque afin de recevoir des dons.
Peu après le drame, un petit groupe de fans en France, notamment des anciens de la Brigade SOS Francophone, association aujourd’hui dissoute, se sont réunis pour créer un moyen pour les gens le souhaitant d’écrire des messages de soutien au studio. Cela s’est fait sous la forme d’un dojinshi très roots, avec agrafes et tout ça. On a publié ça au comiket d’été 2019 via le cercle de Corsaire et Dara, « Onigiri ». On voulait faire un premier jet pour permettre à tous de s’exprimer à chaud sur cet évènement tragique.
Mais on avait aussi envie de faire un truc un peu plus travaillé.
C’est ainsi que le dojinshi Paris -> Kyoto est né.
Nous avions envie d’exprimer nos sentiments à Kyoto Animation et cette fois de faire participer des artistes au projet. C’était incroyable de voir tout plein d’artistes francophones répondre présent et donner de leur temps pour nous fournir de jolies illustrations pour l’occasion. Encore merci à eux pour leur travail !
Nous avions aussi décidé d’être transparents avec le public étant donné l’objectif du dojinshi, et si nous avons un peu tardé, c’est parce que nous n’avions pas encore toutes les données en main. Voici donc un peu l’aspect financier du projet :
Le dojin s’est donc retrouvé au comiket d’hiver 2019 au prix de 1 000 yen. Un peu cher si on considère le contenu (environ 26 pages en couleur) mais le prix de production était assez élevé (environ 800 yen l’exemplaire.) Nous en avons produit 150. Quelques exemplaires vont se retrouvés envoyés à Kyoto Animation directement dés que ça sera possible (nous avons des contacts). Avec le bénéfice, nous avions donc à peu près 28 000 yen.
Le problème (enfin problème c’est vite dit) c’est que Kyoto Animation a annoncé à un moment que le compte en banque mis à disposition pour verser les dons allait être clôturé fin décembre, avant le comiket d’hiver, et surtout avant qu’on puisse faire imprimer une version pour le public français à Jonetsu.
Il a donc été décidé de virer « en avance » 50 000 yen sur ce compte, avant sa clôture. Cela nous a mis dans le rouge vu que le dojinshi japonais n’était pas encore vendu (et à vrai dire il s’est peu vendu au comiket d’hiver, ce qui était un peu décevant, seulement 30 exemplaires environ, mais il y aura d’autres occasions de l’écouler dans le temps.) On va donc se rembourser petit à petit.
Reste que les bénéfices prévus du dojinshi sont de 28 000 yen, pourquoi avoir donc viré 50 000 yen sur le compte de Kyoto Animation ? En prévision de la vente sur le sol français du dojinshi.
Très tôt durant l’annonce on nous a demandé si le dojinshi allait être mis à disposition du public français. C’était notre volonté aussi mais c’était difficile, au début du projet, de répondre par l’affirmative sans connaître le nombre de pages ni le prix de production final.
On a donc réfléchi, et on s’est dit que 22 000 yen ça pouvait se faire en vendant le dojinshi en petites quantités en France. Ca représente 185 euros environ de marge.
Nous avons décidé de fixer le prix du dojinshi à 10 euros. Nous avons fati imprimer 75 exemplaires, sachant que 19 d’entre eux seront envoyés en remerciement aux artistes. Reste donc 56 exemplaires à vendre. Le coût de production a été de 201,22€ chez Pixartprinting. Cela nous donne un coût de 3,59€ par dojinshi (28 pages couleur format A4, point métallique, papier demimat gramage 130g avec couverture mat gramage 300g)
En vendant le dojinshi à 10€, on obtient donc 6,41€ de bénéfice. En multipliant par le nombre d’exemplaires qui seront vendus (56) on obtient donc 358,96€ de bénéfice en tout.
Avec cet argent (en admettant qu’on vende tout sur le long terme) on pourra donc rembourser Darksoul qui a avancé les 22 000 yen restants à Kyoto Animation, et remplir notre objectif. Il restera donc 173€ (359€ – 185€ (22K yen)) dans la caisse.
Il faut néanmoins aussi rembourser le coût de mise en page et de création du dojinshi, qui a été de 200 euros et qui a été avancé déjà par les membres du projet. On ne pourra donc pas se rembourser intégralement : tant pis, ce n’était pas non plus le but recherché à l’origine.
Financièrement parlant les buts étaient :
De verser un don à Kyoto Animation : c’est déjà fait (50 000 yen)
De se rembourser la production des dojinshi : ça devrait le faire, mais on ne sait pas en combien de temps. Pour le Japon ça va être long, pour la France ça dépendra des ventes à Jonetsu.
De rembourser les coûts de réalisation / MEP : ça ne sera pas fait intégralement mais ça n’est pas grave.
La vente
Maintenant, comment ça va se passer ?
Il y aura 56 exemplaires disponibles à Jonetsu 5555 les 4 et 5 Avril 2020. Il n’est pas prévu d’en réimprimer au delà. Il n’est pas non plus prévu de faire des envois par la poste pour le moment. Cela dépendra s’il reste des exemplaires après la convention.
Comme il s’agit d’un projet caritatif et que nous n’avons pas d’existence comme créatifs nous n’avons pas demandé de stand à Jonetsu. La convention a néanmoins eu la gentillesse de nous aider en mettant à disposition un bout de comptoir du côté de la salle de l’Agoreine (là où il y a les conférences) pour vendre le dojinshi à ceux qui seraient intéressés. Un grand merci à eux car quand on voit tout le mal qu’il se donnent pour accepter le plus possible d’exposants, c’est vraiment chouette de nous avoir laissé un petit endroit pour vendre le dojinshi à ceux qui seraient interessés, même si ça sera en dehors de l’espace vente des exposants.
Pour des raisons de logistique, le dojinshi ne sera mis en vente que l’aprés-midi du 4 et l’aprés-midi du 5. Le matin il n’y aura pas assez de monde disponible pour gérer Jonetsu dans son ensemble (faire rentrer les gens, préparer de délicieux sandwiches au poulet, etc.) et s’occuper de la vente du dojin. Merci de votre compréhension.
Voici la liste des artistes participants, n’hésitez pas à les remercier d’avoir offert de leur temps et de leurs efforts pour ce dojinshi, ça a été super cool de leur part :
Nina H Oujo
Goku
Kya
Fantasyst
Risa1
A/C
Kureeru
Rgznsk
Itoshikits
Mi-eau
Sitouanang
Saeko Doyle
IceGlock
Djiguito
Sedeto
forky
Koihue
Rosalys
Chyo
Pellichi
Voilà, je pense avoir tout bien expliqué, mais si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à commenter ou à demander sur Twitter, et je tâcherai d’éditer le billet pour le rendre plus complet.