Ikoku Meiro no Croisée
Paris, fin du XIXème siècle…
C’est par ces mots, en français dans le texte s’il vous plaît, que débutent les épisodes de Ikoku Meiro no Croisée, ou en français « La Croisée dans un labyrinthe étranger ». Une série somme toute originale qui vient de débuter au Japon.
Dessin par l’auteure originale, Takeda Hinata
On ne peut s’empêcher de penser come Claude, l’un des personnages principaux de ce Paris du XIXème un tant soit peu fantasmé : quand son grand-père Oscar ramène de son voyage au Japon une petite fille à qui je donnerais entre 10 et 12 ans en guise de souvenir, y’a des questions à se poser ! Yune débarque donc dans la vie de Claude, jeune artisan d’un atelier situé dans une galerie commerciale assez peu visitée. Son but ? Bosser et découvrir le paris dont elle a tant entendu parler. Les circonstances de sa venue sont assez floues et j’espère que l’on va en savoir plus au fur et à mesure des épisodes.
Avec son français impeccable (pas vu une seule faute en trois épisodes) et son atmosphère reposante, Ikoku Meiro no Croisée nous offre une bonne petite tranche de vie à la Aria. On ne peut pas dire qu’il se passe grand chose, mais chaque nouveauté pour l’adorable Yune attendrira de nombreux spectateurs, sans aucun doute. D’un côté il y a en effet Yune qui découvre la France et sa nourriture, et de l’autre il y a Claude qui découvre les coutumes japonaises et la façon de penser des japonais. Certains s’énerveront peut-être devant le côté Yamato Nadeshiko (la femme japonaise idéalisée) de Yune, moi je la trouve tout simplement adorable.
Les plus observateurs (ou les plus otakes, c’est selon) auront peut-être noté que figure dans le staff le réalisateur des séries de Aria, ce qui explique probablement ce rythme lent mais assumé imposé à la série. Par contre je ne sais aps trop pourquoi mais j’ai d’abord pensé à Spice and Wolf en regardant le premier épisode. Peut-être est-ce le côté ancien qui m’y a fait penser…
Toujours est-il que ce petit anime tombe à point nommé avec The Idolm@ster (bientôt sur votre blog à meidos préféré) avec les séries du rpintemps qui se terminent et le reste des sorties d’été plutôt pauvres. Et puis pour une fois qu’une série parle correctement français (ça fait vraiment bizarre d’entendre un type parler Français au début de chaque épisode) autant y jeter un petit coup d’oeil, non ? Surtout que l’animation n’est pas des plus moches, j’ai donc hâte de voir la suite des évènements, le petit monologue du narrateur au début suggère que Yune risque de devenir connue dans Paris par la suite…
Japan Expo 2011 – *bruit de caisse enregistreuse*
La Japan Expo vient de s’achever et j’écris cet article depuis le train qui me ramène sur Nantes avec le soleil qui se couche à l’horizon (dit comme ça ça fait très poétique j’en conviens.)
Une JE assez particulière pour moi et pour la Brigade SOS. Je vais commencer par parler de celle-ci.
Cette année, nous étions plus ou moins divisés en deux stands distincts : un stand fanzine comme un autre avec tous nos produits, tenus par une sorte de « section création » de la Brigade, et un stand activités un peu plus au nord. Pourquoi avoir fait le choix de séparer alors que par le passé nous étions un seul stand : les raisons sont à la fois économiques et idéologiques. Le côté économique, c’est qu’un stand fanzine avec électricité coute un bras et une jambe au bas mot (environ 400 euros). Les années précédentes, on arrivait à avoir des sponsors, mais cette année on a préféré voler de nos propres ailes, surtout qu’un stand activité lui est gratuit : nous fournissons du contenu à Japan Expo après tout. Il y avait aussi le fait qu’en règle générale nous étions très mal placés vis à vis des autres activités ce qui fait que l’on devait trouver de la place où se mettre ou se bastonner de façon sonore avec nos voisins. Pas très sympa quoi. L’autre aspect idéologique c’est que dorénavant nous avons beaucoup plus d’activités nous permettant de varier les plaisirs sans temps mort ou presque sur quatre jours. Ici on a partagé le stand avec Forum Thalie pour la simple raison que ça nous permettait d’avoir du temps libre pour nous quand eux staffaient, et inversement.
Les activités de la Brigade ont plutôt bien marché : les kumikyoku ou les cours de danse attirent toujours un monde surprenant, et nous avions des jeux pour meubler. Des jeux très rigolos comme le Meme Game (où il faut reproduire des Meme d’Internet correctement pour gagner) qui ont surpris le public (et nous aussi car on l’avait a peine testé à Epitanime)
On pourrait dire que c’était bien rôdé mais on a eu nos petits moments de fails épiques, surtout le jeudi où ça a été la catastrophe : pas ou très peu de chaises (merci la SEFA), un micro non fonctionnel et globalement des gens pas très motivés : il fallait prendre ses marques, et ça nous arrive globalement à chaque JE. Le jeudi est un jour à régime lent.
Par contre dés le vendredi tout le staff a bien gèré et on a s’est bien démerdés avec Thalie niveau planning pour s’entraider quand on avait du retard ou de l’avance sur nos activités. On a même pu passer de nouveau chez Nico Nico Douga le dimanche pour un kumikyoku des familles devant les japonais. (c’est toujours fun de se faire interviewer après, en plus, alors que tous les autres font les cons à côté.)
D’un point de vue plus général ça a été surtout une grande surprise de voir tous les membres de l’asso se démerder sans les membres du Bureau qui généralement s’occupaient de presque tout avant. Chacun y a mis du sien et pouvait prendre des décisions et des initiatives sans qu’on ait à lever le petit doigt; D’un côté ça nous laisse vaguement l’impression au Bureau de n’avoir rien foutu, de l’autre on se dit qu’on a quand même de quoi être fier de voir que tout le monde commence à trouver ses marques. Avant, il y avait également quelques membres qui ne faisaient habituellement pas grand chose ou qui restaient dans l’ombre à attendre qu’on les appelle. C’est hyper agréable parce qu’on sent que ces gens habituellement timides et pas sûrs d’eux du tout, ont progressivement, en une année, pris de l’assurance et de la confiance en eux, au point où certains sont même venus nous dire qu’ils étaient contents que la Brigade leur ait permis de s’épanouir. Ce n’est pas propre à la Brigade, mais à n’importe quelle association ou communauté. S’investir dedans développe sa propre personne et la renforce. Travailler avec d’autres gens dans un but commun, respecter l’autre et avoir suffisamment de courage pour oser s’exprimer, tout ça ça contribue à faire grandir quelqu’un. Et personnellement si l’an dernier j’étais fier du travail accompli pour accueillir Noizi Ito l’an dernier à Epitanime 2010, cette année je suis fier d’avoir vu des gens voler de leurs propres ailes.
Bref, tout ça c’était très positif, et les nouvelles que nous avons apprises en fin de convention nous laissent à penser que la Brigade a encore de très beaux jours devant elle !
On va maintenant passer à la partie personnelle de cette Japan Expo.
Globalement je n’avais pas prévu de dépenser beaucoup (j’en entends déjà glousser au loin) car j’avais commandé mes mangas et DVDs sur DiscountManga en avance afin de cumuler des points de fidélité. Et puis ça faisait ça de moins à porter en partant de Japan Expo.
J’ai quand même réussi à acheter le Blu-Ray d’AKira, deux Artbooks Haruhi, et quelques doujins honteux (du Black Dog, et du Saigado pour les connaisseurs. D’ailleurs j’ai un Hellabunna que j’ai oublié de refiler à Raton du coup…) mais surtout, là où j’ai craqué sévèrement, c’est sur le stand d’AOJI : Art of Japan Illustration, où on pouvait admirer de splendides illustrations sur toile ou sur aluminium ou plexiglass : c’était magnifique et certaines oeuvres données envie. Du coup j’ai craqué et j’en ai pris une de 315 euros que voici :
En format grand et Plexiglass bien sûr. Lien vers l’illustration sur AOJI
Mais là où j’ai encore plus craqué mon slip c’est que j’en ai pris une autre le dimanche au dernier moment, puis encore une dans la foulée, dans des formats abusés.
En tout, ça a dû me coûter près de 1 000 (mille!) euros… Ouais, mais voilà, j ‘ai des tableaux superbes à mettre dans mon appartement maintenant ! Ca va dépoter un peu plus que les posters Megami ou les wallscrolls issus de ces mêmes posters. J’ai donc hâte de les recevoir…
Lien vers l’illustration sur AOJI
Mon impression plus générale de la JE, c’était que le concert de May’n était bien trop fort pour les oreilles, que la populace du Jeudi était quand même sacrément plus nombreuse que les années passées, que avoir deux stands séparés ça fait beaucoup de marche, que j’ai récupéré plus de 220 Miis sur ma 3DS flambant neuve (à laquelle je devrais peut-être donner un nom un de ces jours) que les magasins de HK sont encore trop nombreux et n’ont honte de rien et que je suis quand même bien content de rentrer parce que Shami (mon petit chaton, si vous ne suivez pas twitter) m’a manqué énormément.
Bref, une JE plutôt positive, crevante comme d’hab, avec finalement peu d’invités intéressants, mais tranquille quoi, quand on est staff. Venir deux jours semblait néanmoins amplement suffisant cette année pour découvrir une grande partie des aspects de la convention.
(et un gros moins pour le stand de catch qui nous a pourri avec sa sono, ça rendait le déroulement de certains jeux très pénibles.)
Little Hands, dojinshi de charité pour le Japon sera disponible à Japan Expo 2011
Je sais, vous avez déjà donné plein d’argent à un organisme ou un autre pour aider les sinistrés japonais du 11 Mars 2011, mais si vous pensiez que c’est fini et que tout le monde est hors de danger, vous avez tort. Il reste encore beaucoup à faire.
Little Hands est un doujinshi né de quelques personnes au carnet d’adresses bien fourni et qui se sont demandés ce qu’ils pouvaient bien faire pour aider ce pays qu’ils aiment tant. Quelques coups de fil et échanges de mail plus tard, beaucoup d’artistes ont répondu à l’appel et se sont réunis pour offrir ce doujinshi au monde entier. C’est assez novateur de réunir autant de personnes différentes et d’arriver à vendre le doujinshi dans plusieurs contrées différentes dans le même mois (comme vous allez le voir plus bas.) Son titre, « Little Hands » ou « Petites Mains » retranscrit bien son esprit : Des mains tendues vers ceux dans le besoin, mais aussi plein de petites mains ont fait des dessins pour cet ouvrage en aidant à leur manière le Japon.
Car c’est ça le plus important : tous les fonds récupérés grâce à ce doujinshi iront à la croix rouge Japonaise.
Comme vous pouvez le voir sur le quatrième de couverture il y a du beau monde qui participe : Noizi Ito, Yoshitoshi Abe, Dara et Galou, Sedeto… Le doujinshi fait une bonne vingtaine de pages.
Il coûtera 7 euros.
Il sera disponible:
- En convention : à Japan Expo 2011 (sur le stand de Kawa Soft en Z.146 juste à côté de la Brigade SOS Francophone), mais aussi pour nos amis dans le monde à Anime Expo 2011 (USA), Fancy Frontier (Taiwan), et au Comiket 80 au Japon.
- En boutique et sur le net : à Tora no Ana très prochainement (et donc très probablement commandable en ligne)
Pour plus d’infos il y a la page web du doujinshi en japonais (une version française et anglaise suivra bientôt).
La Brigade SOS à Japan Expo 2011
Comme vous vous en doutez, je serai présent à JE 2011, très probablement non loin de la Brigade SOS.
Je vais faire un copier-coller de ce que le blog de la Brigade a déjà posté pour vous donner envie de prendre notre nouveau fanzine ou notre t-shirt Kyuzumiya :
(Tch, la Déesse nous ordonne de bosser)
En effet, nous débutons les grandes vacances par Japan Expo 2011 ! Du 30 juin au 3 juillet 2011, la Brigade SOS Francophone sera présente avec ses stands fanzine et activités ! Car oui, nouveauté par rapport aux précédentes JE, nous aurons 2 stands bien distincts.
« Comme d’habitude », nos créations seront disponibles sur le stand fanzine se situant au Z.148. Nous serons d’ailleurs à côté de Kawa-Soft.
Là-bas, vous retrouverez :
− le SOS Mag, Le Fanzine de Haruhi Suzumiya, volumes 1 et 2, au prix de 3 € l’unité ; mais surtout notre tout nouveau numéro, le volume 4 ! Également au petit prix de 3 €, il a pour thème principal la licence Vocaloid. Qui plus est, pour seulement un 1 € de plus, nous vous offrons l’habituel poster recto-verso du fanzine mais qui sera cette fois-ci totalement en couleur ! Et… euh… hein ? Il est passé où le volume 3 ? Hé Yuki, tu peux m’expliquer cette disparition ?
− le SwapZone, le recueil d’images tout en couleurs spécialisé dans le genderswap, au prix de 7 € l’unité.
− des brassards standards au prix de 3 € et des brassards personnalisés pour seulement 2 € de plus.
− des t-shirts « Kyūzumiya », qui seront enfin en vente ! Si vous aviez passé des réservations lors d’Epitanime 2011, alors c’est le moment de prendre votre dû.
− et nos cartes et posters sont toujours là !
Après nos débuts à la Chibi Japan Expo 2010, aux nocturnes et à la convention Epitanime 2011, nous entrons également à Japan Expo 2011 en tant que stand activités. Retrouvez-nous au stand A.R.24, nous serons alors en étroite collaboration avec l’association Forum Thalie, où nous partagerons le stand durant les 4 jours. Pour vous aider à vous repérer sur la carte, le stand activités est situé juste en-dessous du ring de catch et le stand fanzine est trois rangées en-dessous.
Au programme des haruhiistes (ou sinon, au programme des vertes et des pas mûres…), vous aurez droit :
− à l’Otaku Quest : un grand quiz sur tableau où les joueurs devront parcourir des cases numérotées de 1 à 100.
Les cases sont divisées en plusieurs catégories de questions portant sur les mechas, les oldies, les shōnen ou le shōjo. Certaines questions vous demanderont de reconnaître une musique, d’autres vous permettrons de rejouer.
Comme vous serez en équipe, il vaudra mieux bien choisir les gens qui vont pouvoir vous aider, ne connaître qu’un seul type de mangas ne vous fera pas gagner !
− au Dessinez, c’est gagné : nos dessinateurs tenteront de vous faire deviner des animes, mangas ou encore des personnages. Le joueur ou l’équipe ayant le plus de points gagne la partie. Certaines parties seront spécialisées dans les titres du Shonen Jump et à Pokémon ! Nous vous invitons à lire le planning pour voir les horaires de ces parties.
− au Jeu de l’ESPer : activité fil rouge pour toute la journée, le principe est de retrouver un ESPer (ou un être extraordinaire) qui se balade dans toute la convention. Les participants devront le démasquer grâce à la seule chose qui le différencie des gens normaux. Encore faut-il avoir l’œil expert et trouver cette différence…
− aux Cours de danse : notre activité la plus connue, mais aussi la plus « sportive ». Nous apprenons au public, étape par étape, une chorégraphie en suivant leur rythme et tout ceci dans la chaleur bonne humeur !
− aux Démos de danses : démonstration et enchaînements de plusieurs danses différentes et variées, tirées des multiples médias et univers qui composent la culture visuelle populaire japonaise actuelle.
− au Kumikyoku : un melting-pot de plusieurs génériques d’animes et jeux vidéo combinés en une seule chanson. Les paroles sont affichées à l’écran, donc n’hésitez pas à chanter avec nous.
− au Kyūbey’s Still Alive : vous connaissez Kyūbey de la série Puella Magi Madoka★Magica ? Vous connaissez l’ending du jeu vidéo Portal ? Et bien nous vous présentons la chanson Still Alive modifiée comme il se doit par Kyūbey ! Chanté comme le Kumikyoku, ses paroles ont évidemment subi quelques petites corrections. Une autre façon de signer un contrat, en somme…
Informations pour le cours de danse exceptionnel de 1h30 « Cirno’s Perfect Math Class » : la première partie de la chorégraphie sera apprise en 40 minutes, suivie d’une pause de 10 minutes, pour enfin la terminer en une seconde partie de 40 minutes.
Venez donc très nombreux pour nous voir, nous filer des dons, discuter, faire les cons, et bien sûr inonder Japan Expo de fun.
Plus d’infos et de discussion sur le sujet concerné sur le forum
Pokémon Blanc
Cet article aurait pu s’appeler « Pokémon pour les Nuls ».
Avant de vous parler de Pokémon, je vais devoir retracer un peu mon histoire avec Nintendo et ses consoles. Cela va peut-être être chiant, je vous aurai prévenu.
J’étais là et déjà encore adolescent quand la folie Pokémon a frappé en France. A l’époque, le dessin animé passait sur TF1 et le jeu était disponible sur Gameboy. J’ai encore ce souvenir de quelques camarades de classe qui y jouaient et s’échangeaient des pokémons dans le car qui nous conduisait à Etretat pour une visite guidée d’un ancien bunker de la seconde guerre mondiale. Pour moi les Pokémon c’était un plaisir réservé aux possesseurs de consoles Nintendo, et je n’aimais pas Nintendo pour tout ce que ça représentait à ce moment (jeux enfantins…) même si je lorgnais sur les quelques jeux absolument terribles qu’on trouvait sur Super Famicom. Pokémon ne faisait pas partie des jeux dont j’avais envie, je trouvais le concept peu intéressant, et c’était simplement dans l’ère du temps et dans la bétise des adolescents de l’époque de se moquer de ceux qui jouaient à Pokémon. Si on ajoute à ça le fait que la Gameboy était pour moi et ma vision très partielle complètement injouable sans rétroéclairage (et encore…) Pokémon n’était pas pour moi.
La GBA ne m’a ensuite pas séduit pour les mêmes raisons, et la GBA SP avec son rétroéclairage ne m’avait pas vraiment convaincu de par ses jeux.
Avance-rapide jusqu’à fin 2006, pour rester dans les consoles portables : j’abordais quelques mois plus tôt la DS Tank de Morgan Magnin d’un air un peu désabusé : Kirby et Project Rub étaient cool mais je n’arrivais pas à dessiner sur l’écran du bas tout en regardant celui du haut, ne pouvant voir qu’un seul écran à la fois est assez handicapant pour les jeux DS, en tous cas les premiers qui ont essayé vite fait de tirer parti de cette nouvelle façon de jouer. Cela m’avait pas mal refroidi à l’époque. Maintenant que j’y repense, je ne suis même pas bien sûr moi-même de me rappeler pourquoi j’ai acheté cette fichue console. Je n’avais guère que Mario Kart et Castlevania DS au tout début… Peut-être étais-je fatigué du peu de jeu que je trouvais sur PSP.
J’ai pourtant sauté sur nombre de jeux par la suite : les Phoenix Wright, Professeur Layton, Advance Wars… Pourtant j’ai soigneusement évité Pokémon jusqu’ici.
Délaissant ma DS Lite, je l’ai laissée moisir jusqu’à la retrouver à moitiée cabossée et mourante après l’avoir prêtée, pile au moment où j’avais envie de me mettre à de nouveaux jeux dont j’avais entendu parler depuis. La sortie en fanfare de Pokémon HeartGold et SoulSilver avait déjà éveillé en moi une certaine curiosité, surtout après avoir vu ma meido d’élite N°3 s’adonner aux joies de la capture et de l’élevage de ces bestioles Ne pouvant essayer puisqu’il n’y a qu’une seule sauvegarde par cartouche, l’arrivée de Pokémon Black et White a fini d’achever le peu de résistance que je possède en la matière. N’ayant virtuellement plus de DS Lite, j’ai pris ma carte de crédit Meidolicious, converti mes maid points en euro, et je suis allé chez Micromania acheter une 3DS après quelques jours de rudes décisions à prendre.
C’est vrai ça, pourquoi prendre une fucking 3DS à un prix indécent alors que ma vue m’empêche par définition (un seul oeil) à voir la 3D que Nintendo propose ? En fait la réponse a été économiquement toute simple : il était stupide de se racheter une DS Lite, ou DSi ou DSi XL tout en sachant que la majorité des nouveaux jeux allaient sortir sur la nouvelle console de Nintendo de toutes façons. Ca aurait été un investissement perdu vu la compatibilité ascendante qui fait qu’on peut jouer aux jeux DS sur sa 3DS.
La 3DS dans une main, la cartouche de Pokémon Blanc dans l’autre, j’étais loin de me douter que j’allais commencer une aventure avec un grand A qui allait me scotcher bien plus longtemps que n’importe quel RPG auquel j’aie pu jouer ces dernières années.
Pokémon est un jeu diabolique.
Pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas du tout, le jeu se présentait, de loin, comme un RPG très simplifié avec des combats de pokémon et des captures de ces derniers à faire. L’aspect collectionite était la plus visible pour moi, et je dois avouer qu’à part pour certains jeux bien précis, collectionner des items ou autres ne fait pas partie des choses que j’apprécie faire. Je suis d’habitude bien plus friand d’une bonne histoire et d’instants mémorables à vivre dans un RPG (ça et des personnages sympa, aussi.) La plupart du temps, le défi de collectionneur parait tout simplement infaisable et j’abandonne très vite. Le dernier jeu où j’ai pris du plaisir à tenter de collectionner des objets, c’était Batman Arkham Asylum avec ses points d’interrogation de l’homme mystère. C’était ludique, intéressant, et il y avait toujours une façon a peu près logique de les obtenir si on utilisait tout notre arsenal.
Pokémon, c’est un peu pareil, en fait.
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout donc, je récapitule le principe et le début de l’aventure, vu que de ce que j’ai pu tester, chaque jeu Pokémon commence de la même façon : vous êtes un jeune garçon ou une fille et vous décidez de partir à l’aventure pour capturer des pokémon afin de devenir le meilleur dresseur du monde. Un scientifique vous file un pokémon pour débuter, et vous n’avez que celui-là pour commencer à capturer les autres que vous croiserez au long de votre aventure.
httpv://www.youtube.com/watch?v=b3aZ_t8XyL0
Un pokémon n’est ni plus ni moins qu’une bestiole que l’on envoie au combat avec des instructions bien précises. Lorsqu’un combat se déclenche, on sort le premier pokémon de sa liste (on peut en transporter 6 maximum, les autres capturés après iront dans un ordinateur qu’on peut consulter au centre Pokémon.) et on lui donne une action à effectuer parmi quatre. Ces quatres « capacités » évolueront au fur et à mesure que vous ferez progresser les stats de votre bestiole avec de l’XP et vous devrez en sacrifier une chaque fois qu’une nouvelle fera son apparition.
Cet aspect relativement basique des combats au tour par tour est néanmoins relevé par le choix conséquent de Pokémons qui s’offre à vous et surtout du nombre de capacités disponibles dans tout le jeu. Surtout que les capacités comme les pokémon sont de différents types : feu, eau, glace, vol, plante, dragon, ténèbres, combat, psy… chacun ayant ses faiblesses face à un autre type, on se retrouve bien souvent à essayer de confectionner l’équipe de six pokémon qui parrera à la majorité des situations : un pokémon de type faible par rapport à un autre ne fera pas long feu et mangera beaucoup plus de dégâts à chaque attaque.
L’histoire de Pokémon consiste bien souvent à faire des combats contre des pokémons sauvages pour les capturer dans une pokéball afin de les intégrer ou non dans son équipe. Chaque pokémon capturé enrichit le Pokédex que la scientifique au début vous demande de remplir… et il y en a pas moins de 150 ! Ca c’est pour la génération actuelle de Pokémons, mais on peut débloquer plus tard les générations précédentes, ce qui amène un total de 650 pokémons à capturer. Tout un programme.
Vous devrez non seulement capturer des pokémon dans les hautes herbes, mais aussi vous battre contre des dresseurs. Plus malins, plus robustes, ils vous enverront plusieurs pokémons que vous ne pourrez capturer et c’est à vous de trouver comment les vaincre. Les combats contre les dresseurs sont très nombreux dans le jeu et sont les seuls qui donnent de l’argent nécessaire pour acheter des potions et autres pokéballs pour capturer de nouveaux pokémons. Dans chaque ville vous trouverez en effet un Centre Pokémon qui vous permettra de soigner tous vos pokémons, ranger et trier ceux-ci, et acheter des tonnes de trucs pour le combat.
Il y a des boss, des Champions d’Arène, puis la Ligue, et enfin la Team Plasma à vaincre, mais aussi d’autres combats importants qui poussent le joueur à sans cesse avancer. Les collectionneurs, eux, resteront un moment sur certaines zones pour s’assurer de chopper les pokémons du coin. Certains Pokémons ne s’attrapent qu’à certains moments, à certains endroits, et sous certaines conditions fort heureusement pas trop stupides non plus (genre se lever à 2h du mat’ pour chopper un pokémon légendaire, non non, c’est une légende urbaine ça.)
Le jeu vous offrira de nouvelles possibilités à chaque passage dans une nouvelle ville : le Métro de Combat, l’accès au online (avec bourse d’échanges de pokémons, combats aléatoires ou entre amis, échanges avec ceux-ci, voire même voyage jusque dans leur jeu pour faire des petites missions pour eux), le music hall, et bien d’autres particularités vous attendent à chaque fois. C’est fort agréable car l’on est jamais submergé de choses à faire en début de jeu et ça permet d’apprivoiser chaque nouveauté comme il se doit avant de se dire si ça nous intéresse ou pas. Et c’est au fur et à mesure que l’on découvre tout ça qu’on se rend compte que Pokémon est un jeu immense. Le temps passe vite, on se prend au jeu de capture des pokémons qu’on a pas encore, de les nommer, de les échanger avec des amis (surtout que les possesseurs de Pokémon Blanc et Noir ont quelques pokémons qui différent et qui peuvent donc s’échanger entre eux) tout ça dans une ambiance somme toute bon enfant mais avec différents niveaux de lecture. C’est limite impressionnant de voir à quel point le jeu peu plaire à tous les âges et à tous les types de joueurs avec ses multiples niveaux de lecture et de jeu. Un gâmin va capturer ses pokémons et jouer sans tout piger mais il va quand même s’amuser. Le joueur atteint de collectionite aigue va s’en donner à coeur joie en délaissant la partie combat tandis que d’autres vont tenter justement de progresser dans les rankings en combattant le maximum de dresseurs en ligne après avoir crée l’équipe parfaite qui peut résister à la majeure partie des attaques… Les possibilités sont multiples et la tonne de choses à faire fait plaisir à voir. Et jamais on ne se sentira submergé au poitn d’abandonner. A la manière d’un MMO, les zones nous sont ouvertes au fur et à mesure, on peut contrôler des pokémons de plus en plus puissants et complèter le pokédex devient rapidement une activité addictive.
Car là, vous voyez, j’ai déjà 140 heures de jeu au compteur et je suis loin d’avoir fini l’histoire : j’ai flâné un peu partout, testé nombre de choses, fait quelques combats… Incomparable avec un RPG traditionnel que je finis habituellement en une soixantaine d’heures. Bien sûr, l’histoire en elle même n’a rien de follement intéressant, les personnages sont aussi plats qu’une loli mais le jeu est suffisament bien écrit pour ne pas prendre le joueur pour un demeuré comme le font si bien certains jeux face à un public jeune. Du coup ça convient aussi à un public moins jeune qui décèle même parfois des petites références ici et là à sa propre jeunesse.
Pokémon, et dans ce cas précis Pokémon Blanc, est unt ravail d’orfèvre. Les monstres ne sont pas tous d’un goût très prononcé, mais la plupart s’en sortent très bien et ont de la gueule. Collectionner, faire des combats, échanger, c’est la base de n’importe quel jeu de cartes à la Magic The Gathering, sauf que là vous remplacez les cartes hyper couteuses par des monstres à faire évoluer vous-même et vous avez grosso modo la même chose, mais présenté de façon beaucoup plus fun et attractive. On sent en tous cas dans Blanc qu’il y a eu de l’expérience derrière pour son développeur, ce qui n’est pas très étonnant vu len ombre de versions de Pokémon qui ont existé avant, mais là où le copier-coller serait facile, on constate que chaque version apporte son lot de moficiations bienvenues et d’avancées de gameplay.
C’est un univers riche que je découvre avec beaucoup de retard mais je m’amuse bien. Pokémon fait office de RPG de poche prenant et qui va directement à l’essentiel : quelque chose qui a été oublié depuis longtemps dans les RPGs japonais modernes.
Et si vous voulez mon code ami sur Pokémon Blanc ou Noir, c’est 1506-6636-8191.
Ah mais j’ai oublié le plus important !
J’avais commencé ma partie avec un dresseur nommé Axel, avant de m’apercevoir que quand même, la fille est vachement plus chouette. Hésitant après 40 heures de jeu à redémarrer la partie de zéro, j’ai pris mon linker a deux mains et j’ai rapatrié la sauvegarde de ma cartouche sur mon PC pour la modifier exprès pour changer le sexe et le nom de mon héros/héroine. Ca m’a bien pris une soirée le temps d’arriver à mes fins mais j’avais finalement dans ma belle cartouche ma dresseuse à la ponytail luxuriante. Y’a pas à dire, le jeu était tout de suite beaucoup mieux comme ça.
Grand Tournoi des Mamans – Annonce des Poules
Voilà, après une petite demi-heure de tirage au sort à l’instant, voici les poules telles qu’elles ont été jouées aux dés (virtuels).
Poule 1 :
- Haruko (Air TV)
- Onimaru (Muteki Kanban Musume)
- Chichi (DBZ)
- Sazae (Sazae-san)
Poule 2 :
- Yui Ikari (Eva)
- Ren Seto (Seto no Hanayome)
- Akiko (Kanon)
- Akiho (Nogizaka Haruka no Himitsu)
Poule 3 :
- Nancy (ROD)
- Rosa (Umineko)
- Ama (Shuffle)
- Julia Murai (GTO)
Poule 4 :
- Milia (Macross)
- Miyuki (Bakuman)
- Hatsuho (Onegai Teacher)
- Sayoko (Mahoraba)
Poule 5 :
- Medusa (Soul Eater)
- Belmer (One Piece)
- Nanoha (Nanoha Strikers)
- Sakae (Summer Wars)
Poule 6 :
- Lisa (Ponyo)
- Chitose (CLAMP)
- Eureka (Eureka Seven)
- Chigusa (Shakugan no Shana)
Poule 7 :
- Weda (Hare + Guu)
- Cattleya (Queen’s Blade)
- Misako (Kodomo no Omacha)
- Junko (Paella Magi)
Poule 8 :
- Sanae (Clannad)
- Aki Hinata (Keroro)
- Hild (Ah My Goddess)
- Meme (Denpa Onna)
Voilà, rendez-vous début septembre pour les deux premières poules !