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MaOTD #538

Attention, ce modèle est reservé aux maîtres avertis !

Si le fouet, c’est votre truc, alors cette meido est faite pour satisfaire tous vos besoins. Elle est à 4 000 Maid Points pour les goshujin-sama de niveau 3 uniquement.

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MaOTD #535

Pour bien commencer l’année, rien ne vaut une bonne meido loli, et on vous a trouvé un modèle de choix dans nos labos de R&D, puisqu’il s’agit d’une Taiga de Toradora. Attention l’option Tsundere est de série. Le tout est à 3 000 Maid Points (hé oui la prime à la casse, c’est fini !)

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Source : SuzukaRose Coffee

Bon, ben… Joyeux Noël, hein?

Noël est à nos portes, et l’année se termine doucement.

Meido-Rando aura eu une année très calme. Je ne vais pas me lancer dans des statistiques ennuyeuses sur mon nombre d’articles par mois (ou par an, selon certains, huhu.) mais il faut bien se dire que la multiplication des activités et des responsabilités mange du temps que je pourrais passer àr egarder des séries ou lire des mangas. A la place je préfère me détendre sur les jeux vidéo ces derniers temps, mais je sais toujours apprécier une bonne otakerie quand j’en vois une…

J’ai été je pense assez comblé cette année, sur le plan otaku avec tout ce que la Brigade SOS Francophone a pu faire (il y a de quoi être fier de tout ce petit monde), sur le plan jeux vidéo avec tous les jeux auxquels je me suis adonné cette année (sans compter ma réconciliation avec la PSP), et puis aussi sur le plan personnel, car depuis le 13 Décembre, je suis l’heureux propriétaire de mon propre appartement. A moi les joies du crédit immobilier à payer tous les mois, des impôts fonciers ou bien encore des frais de co-propriété !

Bref, j’espère que l’année 2010 aura été aussi bonne pour vous en PASSION comme en MOTIVATION (le nouveau meme à la mode dans la blogosphère) et que Papa Noël (ou Maman Noël pour d’autres) va vous apporter plein de jolis cadeaux. Le mien que je me suis fait, outre l’appartement, va arriver d’ici quelques jours à cause des intempéries. Le petit nom de cette nouvelle ? Kyonko. A vous de deviner de quoi il s’agit.

En attendant, joyeuses fêtes à tous les lecteurs de ce blog et à tous mes frères et soeurs bloggeurs de l’otakusphere.

Calendrier Haruhi 2011

La Disparition de Haruhi Suzumiya

Quand on traîne un peu parmi les otaku du monde entier, il est difficile de ne pas avoir entendu parler de Haruhi. Difficile de se voiler la face : Haruhi a marqué les esprits depuis sa première diffusion en 2006 et continue de le faire grâce au marketing peu orthodoxe de la maison d’édition détenant la licence (j’ai nommé Kadokawa). Retards, troll d’envergure divine, foutage de gueule de son public, on pourra dire que les fans de Haruhi Suzumiya sont pour le moins masochistes, vu les bonnes ventes des galettes bleues et des DVD au Japon.

Yuki et kyon dans le froid

Un peu d’histoire…

Après les deux saisons (en 2006 et en 2009), un film était annoncé, et les fans pressentaient déjà qu’il s’agirait très probablement d’un des meilleurs chapitre des romans originels de la série, à savoir « La Disparition de Haruhi Suzumiya » (tous les romans ont comme titre « Le(s)/La/L’ ***** de Haruhi Suzumiya ». Voyez donc cet article pour en savoir plus.)

Le dormeur doit se réveiller !

Kyon et... ?

Ce n’est qu’il y a tout juste un an, entre le 18 et le 21 Décembre 2009 que nous avions eu droit à un trailer annonçant le film pour Février 2010 dans les salles obscures nippones. Kadokawa avait pris soin de sortir le trailer à cette date symbolique : Le 18 Décembre, tous les sites officiels de Haruhi, ainsi que des fansites, ferment boutique et affichent de fausses erreurs 404 (Page non trouvée) quand on essaye de s’y connecter. Pourquoi ? Tout simplement car Haruhi « disparaît » le 18 Décembre…

Après avoir fait un bon petit carton en salles, Haruhi sort le… 18 Décembre 2010 (tiens tiens) en Blu-Ray et DVD, permettant donc à un plus grand nombre de fans de découvrir ce long film de 2h40. Pour information, il y a eu deux avant-premières hors du Japon : La première aux Etats-Unis, et la seconde à Edimburg en Ecosse lors d’un festival sur l’animation japonaise.

Ouais bon, et le film ?

J’y viens, mais avant ça il est important de savoir que le film s’inscrit dans la continuité des deux premières saisons de la série. Etant donné que la seconde n’est toujours pas sortie en France, cela peut être complexe pour certains. Même si toute la saison 2 n’est pas nécessaire, il faut au moins avoir vu son premier épisode « La Rhapsodie de la Feuille de Bambou » pour comprendre le film.

Si vous avez vu jusque là (Endless Eight n’est pas un chapitre primordial pour la bonne compréhension du film) alors vous pouvez aborder La Disparition en toute sérénité, ou presque.

Mikuru a bien froid.

Le synopsis ? Haruhi souhaite organiser une fête de Noël dans la salle du club de la Brigade SOS, mais lorsque Kyon se réveille le lendemain, il découvre quelques petits changements dans sa classe, à commencer par son cammarade Taniguchi qui a soudainement choppé un rhume, ou bien encore la présence d’une élève qu’il croyait disparue à jamais dans sa classe, et juste derrière lui en plus de ça. Mais pas de trace de Haruhi.

Yuki de nuit, ça tue

Il y a plusieurs choses qui frappent dans ce film, mais trois points reviennent souvent quand on questionne ceux qui l’ont déjà vu. La première chose, c’est sa longueur. 2h40 ça en impose, c’est assez long, surtotu si l’on est pas très intéressé par le sujet, même si des efforts ont été faits pour ne pas rendre le tout trop fastidieux à regarder. Il n’y a aps réellement de temps mort, si ce n’est le monologue de Kyon où l’on commence à sentir une petite longueur. Globalement il aurait été difficile de jeter la pierre à Kyoto Animation pour ça tant le roman de la Disparition aurait eu du mal à tenir dans moins de 2h40. C’est une adaptation très fidèle et sans concessions que l’on nous livre là.

L’autre point qui marque, c’est la beauté du film. Au cas où vous ne l’auriez pas déjà remarqué dans les captures d’écran de cet article, la qualité de l’animation et du dessin est de très haut niveau. Bien sûr, d’autres films nous ont montré par le passé qu’ils pouvaient défier ce que l’on avait vu chaque fois par le passé, mais Kyoto Animation fait preuve d’une grande stabilité dans la qualité du film, contrairement à la seconde saison de la série qui était de qualité assez inégale selon les épisodes. Que ce soit les décors, les personnages, leurs cheveux… Même les personnages qu’on ne voit que quelques secondes ont bénficié d’un soin particulier. Les mouvements eux, sont fluides et les jeux d’ombre assez impressionnants (surtout dans les scènes de nuit). C’est un rai régal pour les yeux, même si bien sûr ça ne bouge pas dans tous les sens comme dans un film de gros robots ou de combat… Haruhi, c’est un peu de la « tranche de vie » après tout.

A snow Yuki is fine too

Enfin, le dernier point, c’est tout de même le personnage de Yuki qui surprend pendant tout el film. Je n’en dirai pas plus, mais sachez juste que même les plus grand Haruhiistes ou Mikuruistes questionneront leur croyances en voyant la Yuki de ce film. Pas seulement en apparence, mais en tant que personnage également. On le sentait déjà dans les romans, mais le film ne fait que confirmer que c’est le personnage le plus important après Haruhi et Kyon dans cet univers. Bon, à part qu’elle ressemble plus à un moe blob qu’autre chose dans ce film, m’enfin…

Joli angle

WTF?

Il va sans dire qu’étant fan de Haruhi, j’ai été conquis par ce film. Je l’ai regardé sous deux angles, à la fois, cependant, ce qui m’a pris toute une aprés-midi. Le premier angle est bien évidemment celui du fanboy pur et dur. A ce titre, j’ai deversé des ecto-litres de sang en voyant Haruhi avec des cheveux longs, au réveil, ou en train de se faire une queue de cheval de rang SSS. C’est juste une origie visuelle pour le fan, qui ne fera que renforcer sa PASSION pour la série qu’il aime déjà.

L’autre angle, c’est bien évidemment celui du néophyte. Je me suis déjà posé la question de savoir comment ce film pourrait être diffusé dans les salles obscures par ici. On a déjà vu des films de Hokuto no Ken ici après tout, mais la plupart des films comportent en général une histoire qu’il est possible de suivre en connaissant un minimum l’univers derrière, voire pas du tout quand il s’agit de licences originales, ou de « remakes » (Nanoha c’est à toi que je parle.) Du coup, l’idée de projeter ce film à des gens lambda qui l’aborderaient comme un film d’animation comme les autres, tels qu’un Ghibli ou un Summer Wars de Hosoda m’a trotté dans la tête. Seulement voilà, je pense que c’est tout simplement impossible de les lâcher dans la nature sans leur faire au minimum un petit speech sur la série. On voit cela souvent lors des avant-premières, où le maître de cérémonie fait un rapide discours sur le film pour le présenter. Ca serait mieux que rien, franchement. Du coup, les chances que le film ne sorte qu’en DVD et Blu-Ray ici est plus que probable. Espérons néanmoins que j’ai tort, je pense que la Brigade SOS Francophone fera tout ce qu’elle peut pour qu’il y ait au moins une avant-première quelque part en France. La grande question est toutefois, qui cela intéressera-t-il , mis à part les fans de la série ?

Ca c'est un chat. CHAT, tu comprends?

Je veux un câlin.

Rien que visuellement, le film est à voir, et pour peu que vous ayez vu au moins le premier épisode de la saison 2, vous arriverez sans peine à vous y retrouver. L’autre question, c’est, et ensuite ? Aura-t-on droit à une troisième saison ? Il reste encore un petit paquet de chapitres à adapter en anime, après tout, et deux nouveaux tomes ont été annoncés pour 2011, quatre ans après le dernier (le tome 9). Haruhi n’a pas encore disparu pour tout le monde, on dirait.

Anime Catch-Up – Hiver 2010

On approche de la fin de l’année, et il est temps pour moi de regarder en arrière pour voir ce que j’ai pu regarder depuis cet été. Ce billet, pour ceux qui ne seraient pas encore habitués aux rubriques de Meido-Rando, est là pour parler des séries que j’ai finies, afin de réviser ou accentuer mon jugement initial, ou bien poru parler de ces séries que j’ai vues mais dont je n’ai aps fait de billet, par manque de temps ou par manque d’envie aussi (ça arrive.) Je profiterai probablement de la semaine prochaine pour vous faire la même chose mais sur les manga, car il y aura de la matière… Bizarrement, je lis plus de manga que je ne regarde d’anime, mais je blog plutôt sur les animes que les manga. Encore un des grands mystères de la vie.

  • Koe de Oshigoto : Oh oui, je commence fort. Vous la sentez ma grosse OAV? Quelqu’un a cru que c’était une bonne idée de faire une OAV de ce manga pourtant assez limite, mais fortement drôle pour peu qu’on soit amateur de seiyuu (les doubleurs et doubleuses de dessins animés) et de ecchi. L’OAV tente ainsi de reproduire quelques chapitres du manga où l’héroine va être trainée de force par sa grande soeur à son boulot pour y faire doubleuse de jeux hentai. Comme la jeune fille est plutôt du genre pure et innocente, cela provoque bien entendu des gags à gogo et plein d’embarras. Là où l’OAV fait fort, c’est que pour illustrer certaines « scènes », ils y mettent les moyens : animation très très explicite (malgré la censure, faible). Au final, c’est une OAV pour les fans et rien que pour eux. Je vous encourage à vous procurer le manga (non édité en France malheureusement) pour vous faire une idée.
  • Summer Wars : Je ne vais probablement pas en surprendre beaucoup mais j’ai beaucoup aimé ce film, à la fois touchant, simple et efficace et non dénué d’un peu d’humour. Pour peu qu’on soit geek en plus de ça, c’est un vrai régal. Bien sûr le film de Hosoda n’est pas dénué de défauts mais se laisse bien regarder malgré un début un peu lent.
  • Redline : Alors là, comment dire… C’est simple, je n’avais pas été autant scotché à mon fauteuil de cinéma depuis belle lurette. Redline, c’est tout simplement le Gurren Lagann des courses automobiles. C’est violent, rapide, riche, bourrin, délirant et complètement bluffant. Je vais pas sortir mon dictionnaire des synonymes mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque tellement ce film m’a fait plaisir. Projeté lors du festival des Utopiales à Nantes en Novembre, il a remporté d’ailleurs le Prix du Public au festival… ça veut tout dire. En sortant de la salle je n’avais qu’une envie : le revoir. Je l’ai toujours, d’ailleurs. Normalement, Kaze a choppé la licence, mais n’a encore rien annoncé officiellement. A suivre, donc.
  • Le Roi des Ronces : J’en profite pour enchaîner sur Le Roi des Ronces / King of Thorn. Projeté aussi pendant les Utopiales, ce long-métrage m’a laissé une impression assez mitigée. Le début à la Resident Evil était assez prometteur mais passé les deux tiers du film, le tout se perd dans différentes directiosn sans qu’on sache trop où le réalisateur voulait en venir. Il en résulte un film assez brouillon à l’animation pas si impressionnante, à l’utilisation de 3D un peu quelconque malgré un scénario de base accrocheur. Dommage quoi. Bon en même temps c’est du Sunrise, ça explique pas mal de trucs.
  • Le Professeur Layton et l’Eternelle Diva : J’ai bien aimé les jeux sur Nintendo DS. Je me demandais curieusement ce que ça donnerais en animé, et bien que le début soit tout à fait dans le ton, le film (sorti chez Kaze, au passage) a un bon gros problème de rythme et n’est pas aussi impressionnant graphiquement que je ne l’aurais initialement pensé. Une adaptation du premier jeu (l’étrange village) aurait peut-être été plus intéressante…
  • Yosuga no Sora : Vous avez vu cet enchaînement complètement osé ? Yosuga no Sora c’est l’anime choc de cette saison, principalement pour ses scènes osées très très explicites, où l’on se demande comment ça peut passer à la télé (même tard la nuit). Ce n’est ni plus ni moins qu’une adaptation d’un eroge comme un autre, et même si le character design et l’ambiance en font un titre qui se démarque des autres adaptations de jeux érotiques, ça reste très moyen scénaristiquement (surtout, super prévisible.) Chose amusante, les scénaristes n’essayent même pas d’assembler un peu les routes entre elles pour former un tout cohérent, là on vous explique clairement une fois un des arcs terminé que « on revient en arrière à un point donné » histoire de repartir sur une autre route, et donc une autre fille. A regarder pour le rire (et les scènes hentai) plus qu’autre chose.
  • Valkyria Chronicles : Après avoir fini le jeu vidéo, je me suis dit que j’allais jeter un coup d’oeil à l’anime. Si le début est relativement fidèle au jeu vidéo, ça bifurque pas mal passé la moitié de la série, et pas toujorus dans la bonne direction. Bon là au omins on ressent un peu mieux l’attitude émo des personnages quand l’un de leurs proches tombe au combat, mais quand même… On appréciera plutôt le fanservice ambiant pour les fans du jeu ou la façon dont l’anime met un peu plus en avant les généraux de l’Empire ennemi de Gallia. A part ça, l’animation est standard, et le tout se laisse regarder, même si Alicia est carrément insupportable à partir d’un moment et qu’on a envie de secouer Welkin un peu beaucoup.
  • Strike Witches : Une envie curieuse m’a pris un soir et je me suis enchaîné les deux saisons de cette série plutôt surprenante au final. Je m’attendais à un déluge de fanservice à base de petites culottes, je n’ai pas été trop déçu du voyage, mais j’ai aussi pu apprécier les personnages fort attachants et l’humour subtil de quelques épisodes. Au final je pense ne pas avoir perdu mon temps car j’ai passé un bon moment en compagnie de ces jeunes filles pleines de PASSION et qui ne connaissent ni jupes ni pantalons.
  • Seikimatsu Occult Gakuen : Occult Academy (son p’tit nom) semblait bien parti. Une histoire originale, un charadesign atypique et une animation plutôt bonne, mais il a pêché par un manque de rythme et une fin rushée. On lui accordera néanmoins quelques points pour son humour assez délirant au final, pour peu que l’on se prenne au jeu, et surtout grâce à Maya. DAT ASS.
  • Ore no Imouto… enfin Oreimo quoi : S’il fallait faire un top des héroines d’anime les plus irritantes, Kirino arriverait en excellente position. Je n’ai d’habitude rien contre les personnages tsundere (qui sont d’abord très pénibles puis deviennent très mielleuses) mais là elle pousse le bouchon un peu loin. Fort heureusement l’anime est sauvé par du contenu hyper reférentiel pour n’importe quel otaku qui se respecte. Je me suis pris des tas de réflexions sur l’épisode 9 où l’on m’a dit « J’ai eu l’impression de te voir en Kirino. » Sur le coup je n’ai pas trop sû si je devais le prendre bien ou pas… Mais je m’en souviendrai, Shikaze. Toujours est-il que Oreimo est un excellent pour peu qu’on accepte de laisser son cerveau à l’entrée et de le reprendre en partant. Reste à savoir comment ça va se terminer (et chose amusante, nous aurons droit à plusieurs fins, d’après une récente interview du staff.)
  • Amagami SS : L’anime romance et sentiments de la saison. Encore une fois les réalisateurs ont décidé de nous faire le coup des arcs multiples sans liens entre eux, même si pour un fois cela sert plutôt bien la série puisque cela nous permet d’avoir plusieurs mini-histoires de quelques épisodes. Amagami SS s’en sort plutôt bien en fait avec des dialogues fort sympathiques et surtout des héroines qui ont du charme. Si ça vous rappelle Kimikiss ~Pure Rouge~, c’est normal, ne vous en faites pas. Bien sûr certains arcs se valent plus que d’autres, et je dois avouer que mon préféré reste sans nul doute le premier avec la pétillante Haruka. C’est typiquement le genre d’anime às e regarder avec une tasse de chocolat chaud et un bon goûter devant soi.
  • The World God Only Knows : Apparement attendu par plein de monde sauf moi, j’ai été agréablement surpris par cette série au scénario amusant et aux personnages attachants. Bien sûr ça ne casse pas trop pattes à un canard, mais on passera quand même un bon moment dessus avec ses nombreux délires sur les jeux de drague  même si onr egrettera que chaque fille « capturée » perde la mémoire. Ca aurait été tellement plus drôle si elles s’étaient souvenues de tout, ce qui aurait rendu la tâche bien plus ardue pour notre héros au fil du temps…

Et voilà pour le Anime Catch-up de cet hiver. Je ne change pas trop mes habitudes de visionnage comme vous pouvez le voir… Une fois les quelques séries en cours terminées, je vais pouvoir m’atteler au revisionnage de Haruhi en Blu-Ray. J’ai regardé quelques épisodes rapidement et y’a pas à dire, même l’upscale de la saison 1 de 2006 vaut le détour. Ca explose de couleurs vives, c’est fluide, fin, et on prend un grand plaisir à revoir la série cette fois dans l’ordre chronologique. Notez que je changerai peut-être d’avis après avoir maté Endless Eight une seconde fois. Si j’arrive à résister à l’envie d’appuyer sur avance rapide.

Starship Operators

Il y a de ces séries dont on a croisé le nom une fois, deux fois, trois fois… puis qui reviennent sans crier gare au détour d’une séance de shopping ou de zieutage de planning des sorties (chose que je fais très souvent chaque fin de mois pour voir ce qui va m’intéresser le mois suivant et gérer mon budget). Vous savez, le genre de série qui vous a toujours intrigué mais dont vous ne connaissez finalement rien. Et puis l’occasion de le voir en magasin vous pousse à y jeter un oeil, juste parce qu’il est là, à portée de main (ou de clic). Starship Operators fait partie de ces séries méconnues, surtout quand on considère l’état actuel des animes de science-fiction qui ne s’appellent pas Gundam.

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Il était une fois, dans une galaxie pas si lointaine que ça, des cadets d’une école militaire revenaient à bord de leur vaisseau vers leur planète, Kibi. Cependant, le vilain royaume voisin décida d’attaquer Kibi, qui envoya un vaisseau. Ce vaisseau se fit poutrer violemment, et le gouvernement de Kibi capitula immédiatement.

Une fois que les officiers du vaisseau de nos chers cadets se soient rendus à l’ennemi, les jeunes recrues de Kibi ne l’entendaient pas de cette oreille et décidère à l’aide d’un sponsor de racheter le vaisseau sur lequel ils se trouvaient, l’Amateras, et de faire leur propre guerre contre le royaume. Bon, en fait ils passent plutôt leur temps à fuir, mais passons.

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Le fameux sponsor qui va leur permettre de se ravitailler, c’est Galaxy Network, une chaîne de télé privée qui va voir en eux un bon moyen de se faire de l’audimat et donc de la thune : en dépéchant une reporter suffisament casse-cou sur place, ils vont suivre et rendre compte des efforts de l’Amateras et de la vie à bord. Bien sûr, le producteur a de super bonnes idées comme exiger que tous les opérateurs du vaisseau soient des opératrices (c’est mieux pour l’audimat) et rajouter des effets sonores aux retransmissions des combats (parce que dans l’espace normalement y’a pas de bruit, hé oui Gundam.)

C’est donc dans cette ambiance de rébellion que nos héros et héroines vont se lancer dans leur propre combat pour la liberté de leur planète. L’histoire ne traîne pas, et vous fera vibrer en ses 13 épisodes pour peu que vous soyez suffisament fan de science-fiction réaliste. J’entends par « réaliste » le fait que les combats de vaisseau ne sont pas des déluges de missiles et de lasers: ici un seul tir de laser peut anéantir un vaisseau, et les combats se font parfois à des milliers de kilomètres de distance, voire sur plusieurs jours ! On est loin de la fantaisie d’un Macross ou d’un Gundam, et c’est très rafraichissant.

Cela me rappelle un peu la différence que l’on faisait il y a 15 ans entre un épisode de Wing Commander et un jeu comme I-War. Pour ceux qui n’auraient pas connu, I-War était un simulateur spatial comme c’était tellement à la mode à cette époque. Et quand je dis simulateur, c’était vraiment ça : il fallait gérer l’inertie du vaisseau, les différentes avaries possibles… On ne gérait pas un astronef mais bien un énorme vaisseau de plusieurs centaines de mètres de long.

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C’est exactement ce genre de feeling dans Starship Operators : on sent que les personnages pilotent une brique et non pas un petit vaisseau de merde.

L’anime date de 2005 et est issu d’une série de light novels parus en 2001 qui continue encore de paraître aujourd’hui. Doté d’une réalisation correcte sans être transcendante, la série bénéficie néanmoins d’un chara design assez réussi. Malgré que les personnages soient nombreux, on commence à les reconnaître après une poignée d’épisodes et ils ont leur identité propre. L’histoire ne se focalise pas seulement sur la charmante Sinon même si elle semble être l’héroine, et c’est un bon point. Bon et puis y’a Rio qui est doublée par Ayako Kawasumi (voix de Mahoro, notamment, mais aussi Saber…) et forcément, comme je suis un type faible…

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Starship Operators est donc a réserver à ceux qui sont attirés par la SF. Même si le scénario et le monde sont loin d’être des plus crédibles, il sont suffisament travaillés pour donner envie d’en savoir plus. Les personnages jouent également leur rôle en évitant les clichés. Point de tsundere, d’emo, de coodere ou de yandere, pas de maid ou d’écolière, ici on a affaire à des jeunes « qui n’en veulent ».

Pour finir, un mot sur la version que j’ai visualisée. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Dybex, vous avez fait de la merde.

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La série est en effet réunie dans un box slim avec 2 DVDs. Oui, 2 DVDs pour 13 épisodes. Limite, on se croirait revenu 10 ans en arrière avec les DVD HK douteux aux jaquettes photocopiées achetés en convention qui contenaient 10 épisodes par DVD. Je déconne pas : la qualité est vraiment à chier. L’image est floue et vous vous doutez bien que l’espace est plus bourré d’artefacts de compression que de jolies couleurs. A cela s’ajoute quelques erreurs dans les sous-titres au début de l’anime, et quelqu’un qui n’a sans doute pas relu le synopsis de la série sur l’arrière de la box avant de l’envoyer à l’impression. En conclusion, c’est ni fait ni à faire et autant j’aimerais vous encourager à l’acheter pour soutenir ce genre de séries en France, autant là j’ai vraiment du mal à vous recommander la version de Dybex. Heureusement que Geneon a sorti une version potable en Zone 1 (USA) il y a quelques années…

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Voici une belle collection de meido Umineko. Bien que réclamée par nos clients, ce n’est que maintenant que Meidolicious se décide à sortir un tel pack. Pour se faire pardonner, les 1 000 premiers acheteurs de ce pack à 10 000 Maid Points recevront en prime une meido Beatrice !

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Source : Kiraki

MaOTD #530

Comme les deux derniers modèles Ookami-san ont visiblement eu un petit succès, Meidolicious réitère avec ce nouveau modèle qui comblera toutes vos attentes. Promotion spéciale du Black Friday, elle est à 2 000 Maid Points seulement !

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Source : Mizuki Makoto