Aujourd’hui on va aborder un sujet un peu technique mais que j’espère rendre intéressant en l’expliquant de façon simple.
Vous le savez sûrement si vous traînez ici, je participe à un projet qui s’appelle Karaoke Mugen. Il s’agit principalement de deux éléments : un gestionnaire de sessions de karaokés et une base de données de ceux-ci. On est pas beaucoup à bosser sur KM en vrai, en tous cas de façon régulière. On obtient des contributions de nombreuses personnes de temps à autres (et ça nous fait chaud au coeur à chaque fois, vous avez pas idée) mais si on devait restreindre à uniquement à ce qu’on appelle des « mainteneurs », alors on peut dire qu’on est 2 en moyenne.
Vous êtes probablement étonnés. Vous vous dites « mais comment font-ils autant de choses tous seuls? ». La réponse va vous étonner : non, on ne se drogue pas et on n’avale pas non plus des litres de café. La vraie réponse c’est qu’on a mis en place des outils et des méthodes pour nous faciliter la vie et ainsi perdre le moins de temps possible en opérations fastidieuses.
C’est ce que je vais essayer de vous expliquer ici. La méthode de travail Karaoke Mugen peut s’appliquer à nombre d’autres projets, et beaucoup de gens ignorent tout simplement ce que l’informatique peut faire pour eux.
On va commencer par la base de karaokés car elle intéressera je pense, le plus grand nombre.
Comme vous le savez peut-être, le studio Kyoto Animation a été la victime en juillet 2019 d’un meurtre de masse (il n’y a pas d’autre mots) par un homme cherchant à se venger du studio. Le déroulé de cet acte ignoble a ému beaucoup de fans d’animation (mais aussi d’autres personnalités plus mainstream comme le PDG d’Apple par exemple).
Devant la volonté de par le monde de les aider à se relever, de montrer leur soutien, Kyoto Animation a alors ouvert un compte en banque afin de recevoir des dons.
Peu après le drame, un petit groupe de fans en France, notamment des anciens de la Brigade SOS Francophone, association aujourd’hui dissoute, se sont réunis pour créer un moyen pour les gens le souhaitant d’écrire des messages de soutien au studio. Cela s’est fait sous la forme d’un dojinshi très roots, avec agrafes et tout ça. On a publié ça au comiket d’été 2019 via le cercle de Corsaire et Dara, « Onigiri ». On voulait faire un premier jet pour permettre à tous de s’exprimer à chaud sur cet évènement tragique.
Mais on avait aussi envie de faire un truc un peu plus travaillé.
C’est ainsi que le dojinshi Paris -> Kyoto est né.
Nous avions envie d’exprimer nos sentiments à Kyoto Animation et cette fois de faire participer des artistes au projet. C’était incroyable de voir tout plein d’artistes francophones répondre présent et donner de leur temps pour nous fournir de jolies illustrations pour l’occasion. Encore merci à eux pour leur travail !
Nous avions aussi décidé d’être transparents avec le public étant donné l’objectif du dojinshi, et si nous avons un peu tardé, c’est parce que nous n’avions pas encore toutes les données en main. Voici donc un peu l’aspect financier du projet :
Le dojin s’est donc retrouvé au comiket d’hiver 2019 au prix de 1 000 yen. Un peu cher si on considère le contenu (environ 26 pages en couleur) mais le prix de production était assez élevé (environ 800 yen l’exemplaire.) Nous en avons produit 150. Quelques exemplaires vont se retrouvés envoyés à Kyoto Animation directement dés que ça sera possible (nous avons des contacts). Avec le bénéfice, nous avions donc à peu près 28 000 yen.
Le problème (enfin problème c’est vite dit) c’est que Kyoto Animation a annoncé à un moment que le compte en banque mis à disposition pour verser les dons allait être clôturé fin décembre, avant le comiket d’hiver, et surtout avant qu’on puisse faire imprimer une version pour le public français à Jonetsu.
Il a donc été décidé de virer « en avance » 50 000 yen sur ce compte, avant sa clôture. Cela nous a mis dans le rouge vu que le dojinshi japonais n’était pas encore vendu (et à vrai dire il s’est peu vendu au comiket d’hiver, ce qui était un peu décevant, seulement 30 exemplaires environ, mais il y aura d’autres occasions de l’écouler dans le temps.) On va donc se rembourser petit à petit.
Reste que les bénéfices prévus du dojinshi sont de 28 000 yen, pourquoi avoir donc viré 50 000 yen sur le compte de Kyoto Animation ? En prévision de la vente sur le sol français du dojinshi.
Très tôt durant l’annonce on nous a demandé si le dojinshi allait être mis à disposition du public français. C’était notre volonté aussi mais c’était difficile, au début du projet, de répondre par l’affirmative sans connaître le nombre de pages ni le prix de production final.
On a donc réfléchi, et on s’est dit que 22 000 yen ça pouvait se faire en vendant le dojinshi en petites quantités en France. Ca représente 185 euros environ de marge.
Nous avons décidé de fixer le prix du dojinshi à 10 euros. Nous avons fati imprimer 75 exemplaires, sachant que 19 d’entre eux seront envoyés en remerciement aux artistes. Reste donc 56 exemplaires à vendre. Le coût de production a été de 201,22€ chez Pixartprinting. Cela nous donne un coût de 3,59€ par dojinshi (28 pages couleur format A4, point métallique, papier demimat gramage 130g avec couverture mat gramage 300g)
En vendant le dojinshi à 10€, on obtient donc 6,41€ de bénéfice. En multipliant par le nombre d’exemplaires qui seront vendus (56) on obtient donc 358,96€ de bénéfice en tout.
Avec cet argent (en admettant qu’on vende tout sur le long terme) on pourra donc rembourser Darksoul qui a avancé les 22 000 yen restants à Kyoto Animation, et remplir notre objectif. Il restera donc 173€ (359€ – 185€ (22K yen)) dans la caisse.
Il faut néanmoins aussi rembourser le coût de mise en page et de création du dojinshi, qui a été de 200 euros et qui a été avancé déjà par les membres du projet. On ne pourra donc pas se rembourser intégralement : tant pis, ce n’était pas non plus le but recherché à l’origine.
Financièrement parlant les buts étaient :
De verser un don à Kyoto Animation : c’est déjà fait (50 000 yen)
De se rembourser la production des dojinshi : ça devrait le faire, mais on ne sait pas en combien de temps. Pour le Japon ça va être long, pour la France ça dépendra des ventes à Jonetsu.
De rembourser les coûts de réalisation / MEP : ça ne sera pas fait intégralement mais ça n’est pas grave.
La vente
Maintenant, comment ça va se passer ?
Il y aura 56 exemplaires disponibles à Jonetsu 5555 les 4 et 5 Avril 2020. Il n’est pas prévu d’en réimprimer au delà. Il n’est pas non plus prévu de faire des envois par la poste pour le moment. Cela dépendra s’il reste des exemplaires après la convention.
Comme il s’agit d’un projet caritatif et que nous n’avons pas d’existence comme créatifs nous n’avons pas demandé de stand à Jonetsu. La convention a néanmoins eu la gentillesse de nous aider en mettant à disposition un bout de comptoir du côté de la salle de l’Agoreine (là où il y a les conférences) pour vendre le dojinshi à ceux qui seraient intéressés. Un grand merci à eux car quand on voit tout le mal qu’il se donnent pour accepter le plus possible d’exposants, c’est vraiment chouette de nous avoir laissé un petit endroit pour vendre le dojinshi à ceux qui seraient interessés, même si ça sera en dehors de l’espace vente des exposants.
Pour des raisons de logistique, le dojinshi ne sera mis en vente que l’aprés-midi du 4 et l’aprés-midi du 5. Le matin il n’y aura pas assez de monde disponible pour gérer Jonetsu dans son ensemble (faire rentrer les gens, préparer de délicieux sandwiches au poulet, etc.) et s’occuper de la vente du dojin. Merci de votre compréhension.
Voici la liste des artistes participants, n’hésitez pas à les remercier d’avoir offert de leur temps et de leurs efforts pour ce dojinshi, ça a été super cool de leur part :
Nina H Oujo
Goku
Kya
Fantasyst
Risa1
A/C
Kureeru
Rgznsk
Itoshikits
Mi-eau
Sitouanang
Saeko Doyle
IceGlock
Djiguito
Sedeto
forky
Koihue
Rosalys
Chyo
Pellichi
Voilà, je pense avoir tout bien expliqué, mais si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à commenter ou à demander sur Twitter, et je tâcherai d’éditer le billet pour le rendre plus complet.
J’aime pas céder aux modes, mais à vrai dire, quand je regarde dans le rétroviseur, je vois pas mal de trucs dont je voudrais parler. Qu’est-ce qui m’est arrivé durant cette décennie ? Ce billet va être très personnel et peut-être pas forcément très intéressant, mais pour moi c’est aussi une bonen chose de faire un bilan, et de regarder ce que j’aimerais faire pour les années qui suivront. Ca va être long, pas forcément très fun par moments, mais hé, la vie est faite de hauts et de bas, non ?
Bien, si vous lisez ceci, vous aurez probablement lu mes autres billets. Si ce n’est pas le cas je vous invite à le faire car sinon ça va pas vous parler vraiment.
Pour un sommaire de ces posts et pourquoi ils sont là, je vous invite à lire ce billet puis à parcourir les autres billets de la série R18 dans la catégorie sexy
Mais enfin Axel, que fais-tu à réssuciter la catégorie « Sexy » de Meido-Rando si longtemps délaissée !?
Il y a quelques temps de ça, j’ai posté les billets qui vont suivre sur un site qui s’appelle FetLife. Il s’agit d’un réseau social sur les fétiches sexuels. Comme vous le savez certainement si vous êtes comme moi un adulte vacciné, le monde du sexe est extrèmement vaste, il y en a pour tous les goûts, et même si les gens suceptibles de visiter ce blog sont plus interessés par la 2D, il existe, mes chers camarades otaku, un monde de 3D avec de vraies interactions sociales. FetLife est un endroit bienveillant où chacun peut exprimer ses passions pour ses fétiches, poster photos, textes et participer à des groupes d’échange sur différents sujets. FetLife est pas mal axé BDSM (rangez ces clichés au placard) et malheureusement je n’y ai pas vraiment trouvé mon compte, même si les quelques personnes que j’ai rencontrées m’y ont traité avec une bienveillance trop rare sur Internet aujourd’hui.
En postant ceci sur Meido-Rando, je me livre à vous, façon confessions intimes, sur mes kinks et mes passe-temps moins avouables. Je compte sur vous pour vous montrer aussi bienveillants que les habitants de FetLife, et si vous avez des questions d’ordre privé, que vous ne voulez pas poser publiquement, n’hésitez pas à venir me voir en DM sur Twitter ou bien sur L’Eden de la Nanami, le serveur Discord que j’administre où nous avons un canal dédié aux jolies images NSFW mais aussi, aux discussions générales sur la sexualité. Pas de jugement, pas de kink shaming, on est suffisament matures pour ça.
Je vous livre donc le post original sur FetLife, que j’aurai un peu retouché évidemment pour que ça soit plus cohérent avec Meido-Rando.
Sachez pour commencer que cet article comportera des spoliées dans une section dédiée. Je vous invite donc à ne pas lire au delà de l’avertissement. Si Par contre vous avez vu le film ou n’en avez rien à foutre des spoliés, alors vous pourrez lire cet article dans son intégralité, félicitations.
J’ai eu la chance de voir le film au festival Les Utopiales 2019, un festival Nantais de science-fiction qui a déjà vu quelques avant-premières sympathiques comme Redline ou Rebuild ou Evangelion 2.0. Ici, All The Anime qui co-distribue le film a organisé la première projection en France, et bien sûr la salle était totalement comble avec 800 places. C’est ainsi qu’on a pu découvrir, avec mes camarades de la Mafia Nantaise et d’autres, la dernière œuvre de Makoto Shinkai.
Vous le savez forcément j’ai adoré, mais alors super adoré Your Name. J’ai également beaucoup aimé ses précédentes œuvres, bien qu’imparfaites.
D’ailleurs, la responsable presse de All The Anime nous a expliqué que le film aura un nom français. Je vote pour « La Fille Soleil »
Le synopsis
Pour situer, nous suivons les péripéties du jeune Hodaka, un lycéen qui a fugué pour aller à Tokyo. Il survit tant bien que mal et y rencontre Hina, une autre lycéenne, de deux ans son aînée. Ils évoluent tous deux dans un Tokyo où ça fait déjà deux mois qu’il pleut sans cesse et vont, ensemble, tenter d’apporter un peu de soleil aux habitants de la ville.
Et alors, c’était bien ou pas ?
Vous vous en doutez sûrement, j’ai beaucoup apprécié le film! Il était à la fois différent et similaire à Your Name. Shinkai fait du Shinkai, il y a toujours des blagues sur les seins, des moments de comédie (super réussis, limite plus que dans Your Name), des instants de contemplations (beaux à pleurer), des passages bourrés d’action (bien plus maitrisés que dans Your Name), et des perses principaux comme secondaires très réussis.
Techniquement y’a bien entendu rien à redire, c’est toujours aussi beau, bien plus urbain que ses dernières œuvres puisque pratiquement toute l’action se déroule dans Tokyo. Il y a aussi beaucoup plus de 3D et parfois bien bien visible, mais toujours aussi bien intégrée. Les aventures d’Hodaka dans la capitale japonaise sont plutôt bien rendues même si comme dans beaucoup de films, il y a un petit ventre mou vers la moitié environ (je vous avoue que je ne regardais pas l’heure donc je me souviens peut-être mal d’où c’était.) Comme je le disais plus haut, les personnages secondaires que lui et Hina vont côtoyer s’intègrent bien mieux au récit et sont bien plus attachants (Natsumi <3, et Nagi ohlàlà.)
On se met à rire avec les personnages, Shinkai sait définitivement mettre de la comédie dans ses films et ça marche drôlement bien dans celui-ci.
Ca n’efface néanmoins rien la tragédie qui attend les personnages. Comme d’habitude dans ses films, Shinkai aime bien mettre ses personnages face à des évènements surnaturels (et catastrophiques) qui les dépassent. Cependant la conclusion apportée au film nous a tous un peu surpris, étant pas mal à contre-coup de ce qu’on y voit habituellement. J’en parlerai un peu plus bas dans les spoliers.
Mon avis, c’est que Weathering with you est différent de Your Name et à la fois très familier. Que ça soit les références à ses précédentes œuvres, les marottes du réalisateur ou les lieux familiers pour qui a vécu un peu au Japon, on se sent bien dans ce film. Je l’ai aimé différemment de Your Name. C’était un excellent moment mais pour moi le film était moins impactant : c’est très subjectif, mais moi ce qui me botte c’est la romance, et ici elle n’était pas forcément très présente, ou bien c’est juste que j’ai pas ressenti pour Hina et Hodaka ce que j’ai ressenti pour Mitsuha et Taki. Si c’était ce à quoi vous vous attendiez, vous serez certainement déçus, mais ne boudez pas votre plaisir, car le film est beau, drôle, et prenant. Le rythme est bien mieux maitrisé que Your Name où le récit était très découpé en différentes séquences, alors qu’ici beaucoup de choses s’entremêlent mais font sens tout au long du film. Rien n’est laissé au hasard et rien n’est inutile.
Pour moi il s’agit d’un film beaucoup plus maîtrisé, peut-être moins personnel que Your Name ou 5cm par seconde, mais largement plus abouti. Avec plus de moyens aussi (et plus de pubs : McDonalds, les chocolats Lotte, les iPhone partout avec leurs sonneries caractéristiques).
Bref, allez le voir à sa sortie le 8 Janvier 2020, il vaut carrément une place de ciné. Je sais que j’irai le voir en VF pour mieux apprécier le film (là j’ai dû jongler entre les sous-titres et le film, et c’était pas toujours évident quand on est malvoyant comme moi. J’ai notamment loupé une scène très brève que j’aurais aimé pourtant voir…)
Voilà, maintenant on va entrer dans la zone spoliers. Faites attention !
Shelter est le serveur communautaire d’une poignée d’otaku/geek de tout poil, qui héberge des blogs, des sites, mais aussi des services. Pèle-mêle il y a ce blog, Forum Thalie, la radio Tsumugi, le Lab de Shelter, Karaoke Mugen, l’instance mastodon Shelter.moe, un NextCloud, un lecteur de flux RSS… Si vous voulez voir tous les services et sites hébergés, ils sont visibles sur cette page.
Chaque année, je fais une petite campagne de dons de septembre à décembre. Si l’un des sites ou services que j’ai mentionnés vous dit quelque chose et que vous aimeriez participer à sa pérennité, vous aurez la liste des moyens de paiement plus bas. C’est pas vraiment du chantage car sans dons, je continuerais quand même de faire tourner le serveur, je serais juste moins motivé et j’expliquerais gentiment à certains que les ressources vont être plus limitées, ou je leur demanderai d’essayer de trouver à s’héberger ailleurs.
Donc stressez pas 🙂
Parle-nous de cette année
L’an dernier on avait pas prévu de changer de serveur, et finalement on l’a fait pour pas mal de raisons :
Pour à peu près le même prix on a pu se permettre d’avoir mieux : 4 x 2 To de disque dur au lieu de 3 x 2 To, et un CPU plus puissant, et beaucoup plus de RAM aussi (64 Go)
Surtout, avoir une nouvelle machine à disposition nous à permis de remettre totalement à plat l’organisation du serveur, et de faire des améliorations qui ont grandement facilité l’exploitation. Tout ça a eu pour conséquence d’améliorer les performances, et il y a maintenant plus aucun souci de stabilité. Ca a pris presque deux mois mais on a maintenant une organisation solide et qui fonctionne.
Du coup cette année, promis, on change pas : la machine tourne bien, les services dessus aussi, on a de la marge…
Côté services justement, on m’a demandé plusieurs fois d’avoir un peertube sur Shelter, mais en vrai c’est quelque chose qui demande pas mal de ressources, notamment côté disque. Ca demanderait quand même une étude poussée.
J’ai prévu d’en récupérer quelques uns (notamment Framadate) pour en héberger une version sur Shelter. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à faire signe : je verrai ce que je pourrai faire. A noter que pour les gens qui avaient des projets sur Framagit, le Lab de Shelter est disponible.
La règle ici c’est « Payez ce que vous voulez. » Que ça soit 1, 2, 5, 10, 15, 20, 50, 100 euros, chaque don a son importance. Si on arrive pas à l’objectif ben je mettrai au bout. Tout excédent ira dans ma poche : on m’a fait comprendre que vu le temps que je passais à m’occuper du serveur, à répondre aux questions du style « Tu peux me créer un nouveau sous-domaine? » « Je peux avoir une nouvelle base de données? » « J’ai mis à jour mon site mais ça marche pluuuuus. » bah je pouvais garder l’excédent pour l’année. Je comprends que vous puissiez ne pas être d’accord avec ça, rien ne vous oblige à donner, et si c’est pour vous une raison de ne pas participer, c’est normal. Je suis néanmoins transparent en vous expliquant ce qu’il en est.
Pour faire un don, plusieurs moyens :
Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date.
Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)
Si possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.
Ca devient de plus en plus mal entretenu ce blog, le dernier billet date de quoi, y’a 7 mois ? Diantre.
En vrai c’est surtout parce que je ne trouve pas vraiment chaussure à mon pied en 2019 niveau animation japonaise. A part la saison d’hiver qui était plutôt pas mal, j’ai finalement pas regardé grand chose au printemps, et encore moins en été. C’est un peu la loose. Heureusement j’ai également plein de séries en retard donc ça me permet de me rattraper, mais on aura le temps d’en reparler.
Aujourd’hui je vais aborder un sujet assez vaste mais qui me tient à coeur parce que c’est quelque chose que j’ai toujours voulu chez moi à un moment, mais jamais pu l’obtenir.
Comme chaque saison, je me dis que je vais rien du tout regarder et au final je me retrouve avec pratiquement un épisode à regarder par jour (en plus des séries déjà terminées ce que je regarde le midi et/ou le soir en mangeant)
Je ne parle pas beaucoup des séries que j’ai commencé puis droppées après quelques épisodes, du coup je vais faire un effort pour les mentionner vite fait. Et mine de rien ça fait pas mal de choses dont je vais vouloir vous parler cette fois-ci. Si vous ne savez pas du tout quoi regarder, peut-être que mon avis vous sera utile…
Pour bien commencer l’année je vous propose un article à moitié réchauffé, car je vais faire référence à mon article d’il y a 3 ans sur ma machine de rétrogaming et comment je l’ai configurée. L’article de l’époque m’avait d’ailleurs valu les foudres d’une partie de la communauté Hyperspin française, car j’avais pas mal critiqué leurs raisons de s’être séparé de la communauté anglophone et leur façon de fonctionner très, dirons-nous, sectaire. Aujourd’hui heureusement, HFS Play n’est plus du tout la même chose, et on les voit en convention faire profiter les visiteurs de jeux rétro avec du matériel confectionné par leurs soins, et ça c’est cool.
Mais ce qui nous intéresse vraiment aujourd’hui, c’est de se faire un PC de rétrogaming, et comment je m’y suis pris. Pour ça je vais me permettre de reprendre certaines choses de mon ancien article, car beaucoup encore son vraies, mais la partie logicielle, comme vous allez le voir, a énormément changé.
En plus de ce billet, je vais essayer de vous toucher deux mots sur Maquia, le premier film réalisé par Mari Okada, que j’ai eu l’occasion de voir, et l’honneur de présenter, aux Utopiales 2018 à Nantes le week-end dernier.
Mais avant ça, je vais vous parler de ce que je regarde cette saison. Il y a du vraiment bon, donc on y va !
Moi, quand je me réincarne en slime
Manga sorti depuis quelques temps chez Kurokawa, Slime débarque en animé cette saison chez Crunchyroll. L’adaptation, plutôt fidèle, se suit bien, qui plus est servie par une traduction hors pair (comme d’habitude chez CR France, en fait.)
Enième isekai (ces histoires où le ou les héros sont transportés dans un monde de fantasy), Slime se distingue par le fait que le personnage principal se retrouve poignardé en pleine rue à Tokyo (ça arrive très souvent visiblement.) et, à l’article de la mort, alors qu’il divague, une voix se fait entendre dans sa tête « Compétence acquise », « Compétence acquise »… Lorsqu’il reprend connaissance, il se retrouve réincarné en un slime, ces ennemis de base qu’on trouve dans les jeux vidéo comme Dragon Quest notamment. Sauf que c’est un slime doté d’une conscience et d’une intelligence humaines, avec en plus une compétence très spéciale : prédateur. Celle-ci lui permet d’absorber un être vivant et d’en récupérer les compétences liées. Par exemple un serpent lui permettra de cracher du poison, une araignée de tisser des toiles… Cette compétence va se révèler utile lorsque Limule (c’est le nom qu’il a en slime) va absorber Veldra, Dragon des Ouragans qui sommeille dans la grotte où il a repris connaissance.
L’aventure de Limule va l’amener à croiser la route d’autres monstres et à découvrir leurs compétences mais surtout à apprivoiser le peuple des gobelins, puis des loups de la forêt, puis des nains… Il y a une vraie progression tout au long de l’animé ce qui le rend particulièrement agréable à suivre. Pas de filler jusqu’au dernier quart de la série, quoi.
J’ai particulièrement bien aimé le manga à la base. C’est intelligent, parfois très drôle, plutôt bien écrit et inventif. Y’a un p’tit côté Suikoden aussi avec le rassemblement de divers peuples et personnages qui n’avaient au départ rien en commun. L’anime rend bien honneur au manga en tous cas et je tiens encore une fois à féliciter l’équipe d’adaptation/traduction chez Crunchyroll France qui fait un boulot toujours épatant pour rendre naturels les dialogues sans jamais trahir l’esprit de l’animé.
Si vous avez besoin de votre dose saisonnière d’isekai, c’est plutôt un bon plan !
Goblin Slayer
On va rester dans la fantasy, cette fois un peu dark quand même. Voire pas mal. Le premier épisode a fait couler pas mal d’encre étant donné qu’il y a quand même des gobelins qui violent la pauvre combattante d’un groupe de débutants qui venaient les exterminer (après avoir buté le guerrier trop con d’avoir ramené une épée longue dans une grotte exigue et la sorcière à coup de flèche empoisonnée histoire qu’elle agonise bien longtemps). La seule survivante, la jeune prétresse, ne doit son salut qu’au crève gobelins, le « Goblin Slayer », un mec en armure intégrale qui parle de façon monotone et est expert en élimination de gobelins. Il les connait par coeur, utilise des tactiques cruelles pour les tuer…
Passé ce premier épisode qui introduit l’univers, la guilde des aventuriers, les rangs, les classes, les sorts, et surtout ce passage très graphique dont je parlais plus haut, on reste sur de la fantasy à la japonaise assez bateau, avec nains, elfes, hommes lézards, sorcières, lanciers, guerriers, prètresses, shamans… Rien d’extrèmement recherché ni folichon. Les épisodes suivants sont même largement safe comparés au premier, qui était surtout là pour accrocher. Je n’ai pas lu le manga, mais j’ai pris au moins le premier tome pour la science, parce que ça m’intrigue quand même.
L’anime, le manga (et le light novel) sont carrément mis en avant par les éditeurs en France comme étant le gros blockbuster de la saison. Perso je le vois pas du tout comme ça, il n’en a pas l’étoffe, ne serait-ce que parce qu’aucun personnage n’a de nom (ils sont tous appelés selon leur classe, ce qui va vite limiter les choses…) donc difficile de créer un réel attachement. Si le visionnage n’est pas déplaisant et qu’on ne s’y ennuie pas, le propos de Goblin Slayer est nul. Zéro, rien, que dalle. Rien qui n’ait déjà été dit auparavant, et pour de la dark fantasy, désolé mais Game of Thrones est déjà passé, fait bien mieux, et réclame des royalties.
Jojo’s Bizarre Adventure Golden Wind
J’avoue n’avoir jamais ouvert un manga JoJo. Du coup j’aborde ce nouvel arc à l’aveugle. On continue donc d’une certaine façon à suivre les aventures d’un descendant des Joestar. Comme c’est toujours david productions qui s’en occupe, ça reste fidèle aux précédents arcs animés. C’est plutôt propre, graphiquement ça pête, et scénaristiquement on a de nouveaux antagonistes, de nouveaux stands, tout ça sur fond de mafia italienne.
Je peux pas vraiment en dire plus si je vais aimer ou pas, Jojo ça avance toujours très lentement mais c’est typiquement l’anime feuilletonant que je vais regarder chaque semaine sans trop réfléchir.
Sword Art Online Alicization
J’ai une relation très amour-haine avec SAO. D’un côté j’apprécie les personnages, surtout Leafa avec sa grosse p…onytail, ou même Grosbill Kirito, qui quoi qu’on en dise est un bon héros (tous les personnages principaux n’ont pas besoin d’avoir un passé sombre ou un esprit torturé. Des fois on aime juste bien qu’ils soient badass.) D’un autre côté, le scénario général qui semble avoir été écrit par un auteur de fanfic qui débute m’a fait tiquer par moments. C’était surtout vrai aux débuts de la série, jusqu’à, facile, Mother’s Rosario. Ouais je sais ça remonte à pas si longtemps, mais SAO c’est une série où je peux vraiment dire « c’était pas mieux avant. » L’écriture c’est réellement améliorée.
Du coup j’ai abordé Alicization avec une grande curiosité. La side story GGO était particulièrement fun, et là on sentait direct qu’on arrivait dans du plus sérieux. Bon, ok, j’ai facepalm très fort quand j’ai vu un ancien membre de la guilde de PK de Ainscrad foncer sur Kirito dans le monde réel pour le poignarder (parce que ça sentait quand même grave le plot twist recyclé.) Le monde dans lequel se retrouve Kirito, cependant, est très intéressant, avec beaucoup de similitudes avec l’informatique. Il est encore un peu tôt pour dire si ça va être bien ou pas cependant.
Zombie Land Saga
Ouais, encore un animé d’idols. Mais ZLS annonce la couleur direct : on est pas là pour se prendre au sérieux. Sakura, une jeune lycéenne pleine d’entrain, est bien décidée à devenir idol. Mais le destin en a voulu autrement, puisqu’elle se fait percuter par une camionette en sortant de chez elle de la façon la plus débile et prévisible qui soit (moi en tous cas j’ai bien rigolé). Elle se réveille ensuite dans une maison lugubre, fuit des zombies, trouve de l’aide auprès d’un policier qui prend peur et lui tire dessus : elle comprend alors en voyant son visage dans une flaque d’eau qu’elle a une tête… de zombie.
Heureusement son producteur arrive, assome le flic, et ramène Sakura au manoir pour lui expliquer qu’elle va faire partie d’un groupe d’idols pour revitaliser la préfecture de Saga. Il lui explique aussi que elle et d’autres filles ont été ressucitées pour former ce groupe. Pourquoi, comment, mystère. Le groupe est composé de filles aux histoires variées : l’ancienne star du showbiz, l’enfant actrice prodige, la courtisane du 19ème siècle, la chef d’un gang de motards… Le producteur de nos idol zombies est en plus un as du maquillage et pour leurs apparitions publiques arrive à les faire passer pour des jeunes filles normales.
Tout ça n’a aucun sens me direz-vous : et c’est ce qui fait tout le sel de la série. C’est débile. Complètement débile. Délicieusement débile. Ca ne se prend jamais au sérieux (en tous cas pas encore). Elles tentent d’abord un concert de Death Metal et font du headbang comme jamais ce qui fait forte impression chez les metalleux, et la bataille de rap de l’épisode 2 est juste légendaire (avec en bonus l’adaptation sans faille de Crunchyroll où l’équipe française a même incorporé les rimes dans la traduction de ce passage). Il faut cacher le fait qu’elles sont des zombies aux gens, ce qui amène de nombreux gags et situations loufoques. On ne s’ennuie jamais, il n’y a que rarement du drama inutile (sauf vers l’épisode 4 je dirais) et on sent qu’on est là pour rigoler.
Clairement l’une des séries que j’aime regarder le plus cette saison, même si leur producteur maniaque et dérangé me tape un peu sur le système, la série ne serait rien sans lui.
Rascal does not dream of Bunnygirl-sempai
J’ai choisi le titre anglais car c’est celui qui est affiché sur le site de Wakanim.
On termine la revue de la saison en ce qui me concerne par ce petit ovni aux petits airs de Haruhi et de Bakemonogatari : on suit la vie de Sakuta, un type injustement accusé par des rumeurs d’avoir envoyé à l’hosto des gars. Il fait la rencontre de Mai alors qu’elle déambule dans une bibliothèque habillée en bunnygirl. Rien de plus normal dans un animé me direz-vous, mais ça intrigue notre héros. Mai est une de ses sempai, une terminale alors que lui est en première. La jeune fille, cependant, ne semble être vue par personne. Personne ne la remarque, ne fait attention à elle, elle est tout simplement invisible. Sakuta va alors chercher à comprendre ce qu’il se passe, et va croire Mai sur parole : il est le seul à la voir, et il a lui-même été touché par le syndrôme de la puberté, puisque sa jeune soeur en a aussi subi les conséquences à sa manière.
Si l’intrigue peut paraître curieuse et accrocher ceux qui comme moi apprécient les histoires un peu surnaturelles mais bien ancrées dans la réalité, c’est réellement les personnages et leur alchimie qui fait de cette série une petite perle de l’automne. Sakuta, épris de Mai, lui envoie des missiles ballistiques en permanence, et elle répond de même. Ce n’est jamais violent ou gratuit : les dialogues sont savoureux, délicieux même. Ca flirte, ça repouse, ça reflirte cinq minutes après, ça vanne, ça clashe, et c’est en plus de ça hyper pertinent. Je n’ai parlé que de Sakuta et Mai, mais Sakuta est entouré de son meilleur pote plutôt sympa, de la petite scientifique toute mimi Futaba, ou de Tomoe la fille de seconde (qui a raviré mon PTSD de Endless Eight, c’est vous dire), et bien sûr la jeune soeur de Sakuta, Kaede, qui pour une petite soeur d’animé est fort adorable.
Comme Zombie Land Saga mais dans un tout autre registre, s’il y a bien une série que j’apprécie et attend la suite avec impatience c’est bien celle-ci. Niveau waifus, bizarrement Mai me sauce pas plus que ça, j’aime limite plutôt bien Tomoe, mais après tout peu basculer d’un moment à l’autre. Peut-être que quand Mai se fera une queue de cheval on en reparlera.
Voilà, envoyez des sous, c’est pour Shelter. Salut.
…
Oui ok, ok, je reste !
Alors d’abord…
Shelter c’est quoi, ça se mange ?
Shelter (« abri ») est le nom du serveur dédié sur lequel réside Meido-Rando, mais aussi d’autres sites et services dont vous pouvez consulter la liste. Comme vous pouvez le voir beaucoup de blogs personnels, certains peu visités, ou des sites d’associations comme Camélia Studio, Forum Thalie ou encore l’AMV Enfer, Vocaloid.fr et VoxWave ? Nous n’avons plus Nijikai et sa convention Jonetsu car ces derniers avaient besoin d’une stabilité à toute épreuve durant la période de préparation de la convention et nous ne pouvions pas leur fournir, j’expliquerai pourquoi plus bas.
Shelter, c’est ça :
Ce clip nous avait émerveillé à sa sortie et nous émerveille toujours, et quoi de mieux qu’un abri pour héberger des sites et des communautés ?
Shelter, c’est aussi des services, notamment une instance Mastodon, un GitLab pour tous vos projets de sites et de développement, un NextCloud, un raccourcisseur d’URL ou encore un aggrégateur de flux RSS et la webradio Anisongs/Rock/JV Tsumugi. Vous pouvez consulter la page d’index pour plus d’informations. Ces services sont mis à la disposition de tous. Si vous voyez un lien pour vous y inscrire, c’est que vous le pouvez. Si vous n’en voyez pas, c’est qu’il faut demander gentiment (ou alors c’est réservé à ceux qui font un don, pour les remercier)
Mais Shelter, c’est surtout une volonté pour moi, à la base, d’offrir quelque chose à la communauté, l’otakusphère (ou tout du moins une partie). Pendant des années une partie de l’argent investi dedans venait de ma poche et heureusement aujourd’hui ce n’est plus le cas car nos besoins ne sont plus les mêmes qu’avant (où on avait des serveurs de jeux TF2 ou Left 4 Dead par exemple…) Ceci étant dit, des apps comme Mastodon ou Gitlab sont assez consommatrices et on a dû faire beaucoup d’adaptations pour gérer ça. Des optimisations à droite à gauche, qui ont permis d’alléger les pics de charge que vous aviez constaté sans doute ces derniers mois (aujourd’hui ils sont plus rares). Ce sont ces pics qui ont conduit Nijikai à migrer leurs sites web vers leur propre serveur car vous vous en doutez bien, à l’aube d’une convention où tout se joue, c’est quand même bête si les visiteurs ne peuvent pas accéder au site web, n’est-ce pas ? 🙂
T’as fait exprès d’oublier Karaoke Mugen hein ?
Ouais, en fait, c’est parce que ça mériterait un sujet à lui tout seul, et surtout Karaoke Mugen est tellement énorme qu’il prend une grande majorité des ressources du serveur aujourd’hui. Entre servir de la vidéo, surtout avec l’arrivée de Live, et construire le site web à chaque modification ou compiler Karaoke Mugen pour que vous puissiez le télécharger chez vous… Au fil des mois on a installé une certaine industrialisation qui fait que, dés qu’on fait une modification, elle est immédiatement ou presque disponible pour vous sans qu’on ait à mettre à jour quoi que ce soit. Un nouveau kara est ajouté ? Il est disponible dans l’app et sur Live quasiment immédiatement.
De temps en temps l’idée d’un Patreon revient, surtout qu’on a eu quelques idées de récompenses, et qui dit Patreon dit serveur dédié à Karaoke Mugen.
Mais ce n’est pas encore pour aujourd’hui et KM reste sur Shelter pour le moment !
Bref, combien ça coûte ?
Nous utilisons pour le moment ce serveur. En vrai c’est l’équivalent avec leurs nouvelles offres, on peut plus linker les anciennes, c’est bien nul. Mais en gros c’est 3 x 2 To de disque dur et 32 Go de RAM.
On a pas prévu de changer de serveur, notamment car les nouvelles offres ne sont pas suffisament séduisantes pour justifier ça. Une migration de serveur c’est souvent un gros week-end (de vendredi soir à dimanche soir) à déplacer des données, à reconfigurer des trucs, à vérifier que tout fonctionne bien, à réparer des trucs cassés… Faut vraiment comprendre que ce n’est pas une mince affaire et ça me bloque à moi et surtout à Sestren sans qui pas mal de services seraient cassés aujourd’hui, un week-end entier. Sans compter les plaintes des utilisateurs 🙂
Il faut, cette année, 792€, sans compter les noms de domaine (on va dire 40-50€ à la louche) associés. Un généreux donateur a réglé intégralement cette somme cette année, mais je lance tout de même la campagne, ne serait-ce que pour que chacun puisse faire un don s’il le souhaite.
Je rappelle qu’on soit l’idée du « Payez ce que vous voulez » c’est à dire que votre don peut être de 1 (mais ça serait méchant), 5, 10, 15, 20, 30, 50, 100, ou plus d’euros, selon ce que vous avez envie de donner. L’excès va dans ma poche et me sert à me payer des crèpes ou des croquettes pour Shami. Plus sérieusement, il n’y a pas de caisse noire, mais de l’avis des précédents donateurs, il a été jugé acceptable que je sois dédommagé pour le temps passé à m’occuper de Shelter mais aussi de tout ce que je fais à droite à gauche pour la communauté otake. Soit. Je préfère être transparent avec vous.
Ce don, c’est aussi un moyen pour vous de dire « merci » tout simplement.
Si vous le désirez, vous pouvez même demander qu’on héberge l’un de vos sites ou services (dans la mesure du possible hein, quand même) sur Shelter.
Pour faire un don, plusieurs moyens :
Si vous avez déjà un compte paypal vous pouvez directement en quelques clics me payer via ce lien et ce sans frais.
Si vous n’avez pas de compte paypal vous pouvez passer par ce lien-ci plutôt, mais il y aura des frais (vous payerez avec votre carte bancaire via le site de Paypal) Ne faites pas gaffe à la date.
Il y a toujours l’option virement bancaire, me demander en privé pour un RIB, et SURTOUT prévenez quand c’est fait car je ne vais pas toujours regarder mon compte en banque et ça peut se perdre au milieu d’autres transactions (je fais du trading de meidos.)
Pourquoi je préfère Paypal ? Parce que je peux plus facilement retrouver trace de qui, de quoi, comment, combien, et dans quelle position.
Si possible, prévenez-moi par Discord/Twitter que vous avez fait un don si on ne se connait pas très bien histoire que je puisse mettre un pseudo sur votre nom et ainsi vous lister plus bas.
T’as déjà pensé à Patreon ?
Oui et je vais même vous faire l’affront de recopier ce que j’ai dit l’année dernière car rien n’a changé :
Une question qu’on m’a souvent posé cette année. Depuis quelques temps la mode est au patreon, du financement participatif au mois pour soutenir les gens qui créent des trucs. Une bien belle idée que j’utilise volontiers (j’offre mon support à des créateurs que j’apprécie dessus) mais pour notre cas, ça serait beaucoup d’emmerdements pour au final une façon de faire qui fonctionne depuis toujours : le don paypal tout simplement, à l’année. Surtout que certains ne donnent qu’une maigre somme (et je ne leur en veux pas) alors si on devait gérer ça par Patreon, et en plus avec la marge qu’il sse prennent dessus…
TL;DR : c’est pas adapté pour nos besoins, voilà.
Donateurs pour 2018
Si vous voyez un oubli, une erreur, n’hésitez pas à le signaler : je ne mets pas à jour la page constamment dés qu’un don est fait mais si ça fait plusieurs jours manifestez-vous, j’ai probablement oublié/zappé et je m’en excuse d’avance.
Somme récoltée : 1683,11€
Axel (no shit sherlock)
TBK
LoneWolf
Raton-Laveur
Yo252yo
Trit
Nemotaku
Rinchama
Smog Shadowseth
Bibah
Jikon
Miru
Jeremy L.
minirop
ohnopi
lololeboiteux
Lonewolf
Ame
Any (nyx)
Quakerultra
Kramoule
Kmeuh
Aeden
Apey
Mutsui
Garric
Itsukushimu
nah
Amo
Ley
Tsuchi
Spir
Alexandre B.
Pegase
Ruzgfpegk
Lamiomni
Bhaal42
Ramou
Keul
Ninjigen
Pierre Camilli
C’est marrant j’ai l’impression d’avoir oublié un truc mais quoi…