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La Brigade SOS sera à la Japan Expo 2010

Je sais, il était temps.

La Brigade SOS Francophone sera donc bel et bien de nouveau présente à la Japan Expo 2010, du Jeudi au Dimanche, au stand Z458. Lorsque vous verrez la carte de la Japan Expo, nous serons très simples à trouver: tout en haut à gauche des stands amateurs, vous ne pourrez pas nous manquer!

Au chapitre des activités:

  • Vente de nos fanzines SOS Mag 1 et 2 ainsi que de nombreux posters: du Haruhi, du Touhou… (quelques exemples:)
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  • Distribution de thé et de cookies faits par Mikuru!
  • Cours de danses (pas seulement du Hare Hare Yukai)
  • Diffusion d’AMVs et autres clips à toute heure sur le stand.
  • Chant du Nico Nico Douga Kumikyoku
  • Vente de brassards fait main et personnalisés.
  • Tombola tous les jours avec de nombreux lots offerts par nos partenaires éditeurs et autres.
  • Quelques activités spéciales auront lieu sur le stand activités d’Epitanime, venez nous retrouver là-bas.

Et voici le planning un peu plus détaillé selon le jour de la semaine et l’heure:

Jeudi:

14h-15h30 – Stand Epitanime
Ca sera une surprise!

16h-17h00 – Cours de danse (Hare Hare Yukai)

18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola

Vendredi:

13h-14h – Cours de danse

14h-15h30 – Stand Epitanime
Surprise aussi!

16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)

18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola

Samedi:

13h-14h – Cours de danse

16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)

18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola

Dimanche:

13h-14h – Cours de danse

16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)

18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola

Venez donc très nombreux pour nous voir, nous filer des dons, discuter, faire les cons, et bien sûr inonder la Japan Expo de fun, parce que c’est une convention qui en a bien besoin.

EDIT: Suite à un problème de logistique, on ne pourra pas occuper le stand Epitanime Samedi et Dimanche contrairement à ce qui avait été annoncé.

MaOTD #485

Une meido très bonne cuisinière, ce n’est pas si commun dans le catalogue de Meidolicious. Celle-ci sera donc à vous pour la modique somme de 4 000 Maid Points. A prendre ou à laisser.

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Resonance of Fate

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Après Final « Corridor » Fantasy XIII, que je m’étais promis de finir avant de jouer à Resonance of Fate (et que je n’ai pas fini, en fait) je m’étais dit que le genre RPG Japonais (JRPG) était fini, mort, enterré. Enfin j’exagère mais disons que les productions ont été jusqu’ici très moyennes, les studios japonais montrant avec brio leur non-maitrise des consoles de cette génération. Et pourtant, le dernier-né de Tri-Ace et Sega m’a très agréablement surpris.

Sega nous sortait de bons RPGs singuliers à l’époque des 16 et 32 Bits, leurs productions ne manquaient pas de belles licences à exploiter, et pourtant l’éditeur n’a pas vraiment forcé à ce niveau. D’ailleurs Maître Sega, ça ne vous dirait pas de nous refaire un p’tit Shining Force tactique comme au bon vieux temps ?

httpv://www.youtube.com/watch?v=Od1oRl4yqz4

Bref, RoF, de son petit nom, pose les bases dés son introduction: un monde violent, des gunfights, des personnages qui ont du style… Mais pas que.

Nous suivrons l’histoire de trois chasseurs dans le monde de Bazel. Bazel n’est en fait qu’une tour mécanique érigée par les humains il y a longtemps. Une tour qui est désormais le seul endroit habitable sur terre, ravagée par la pollution. Bazel est un monde où la science et la religion se cotoient, et est composée de différents niveaux avec les plus pauvres en bas et les plus riches en haut. En tant que chasseur, vous aurez des petits boulots à effectuer pour gagner votre vie, que ce soit pour ces mêmes riches ou pour quelques habitants normaux. Le plus important dans RoF, ce n’est finalement pas l’histoire, même si les différentes scènes la composant sont très bien écrites (surtout au niveau des dialogues, également fort bien traduits) mais plutôt ses personnages. Vous incarnerez toujours les mêmes trois personnages, mais cela à le mérite de permettre un développement sympa pour chacun d’entre eux et de s’y attacher. Surtout la p’tite Leanne.

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Vashyron est un peu le chef du trio. Adulte, c’est un vétéran de l’armée reconverti en mercenaire (chasseur quoi) à son propre compte. Il s’occupera plus ou moins de Zephyr, un garçon assez mystérieux qu’il héberge chez lui et dont on ne sait pas grand chose (à part qu’il a une tête d’emo) et Leanne, une jolie jeune fille que Zephyr a sauvé alors que celle-ci allait se jeter dans le vide. Tous les trois vivent plus ou moins heureux à faire des petits boulots en trio, mais comme vous vous en doutez, quelque chose de plus grave se trame en arrière-plan…

L’histoire est divisée en chapitres qui permettent un découpage assez net du temps de jeu. Ainsi on sera plutôt tenté d’arrêter la partie après avoir bouclé un chapitre, un peu comme à Disgaea, plutôt que d’être entraîné sans fin dans une succession d’évènements. Le truc à savoir étant qu’en sus de la quête principale propre à chaque chapitre (allant du très sérieux au stupide et amusant avec mention spéciale aux raisins secs et au chapitre intitulé « Le Mariage »), vous aurez droit à 5 à 6 quêtes optionelles environ pour chaque chapitre. Ces quêtes cependant disparaitront si vous passez au chapitre suivant. Fort heureusement une boite de dialogue vous le rappellera à la fin du chapitre, vous permettant de ne pas passer au suivant et de continuer vos quêtes annexes, ou bien même d’explorer Bazel en long en large et en travers.

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Car oui, ça change de Final Fantasy, mais même si Bazel est un mode étroit et froid, il n’existe pas moins de nombreux recoins à explorer. La carte du monde se présente sous la forme d’un quadrillage hexagonal avec des cases de chemins, des bâtiments, sauf que celles-ci sont pour la plupart grisées, vous interdisant d’y aller. Pour les libérer, il vous faudra battre des ennemis qui feront tomber des céllules energétiques de différentes formes et couleurs. Vous pourrez ainsi libérer les cases colorées correspondantes pour pouvoir les traverser. Celles-ci donneront parfois des trésors (rarement sans intêret, ce qui vous poussera à en libérer un maximum) et d’autres libéreront des boss optionnels aux jolies récompenses.

La seule chose qui vous limite vraiment ce sont les ascenseurs principaux qui ne sont accessibles que passé un certain point de l’histoire, mais la zone à couvrir est assez vaste de toutes façons pour vous donner du boulot sans vous sentir découragé. La carte propose ainsi des donjons optionnels, dont certains que vous devrez de toutes façons faire plus tard pour réussir certaines quêtes annexes. Les donjons dans le jeu sont bien souvent des successions de salles avec des ennemis, reliées par des sorties qui peuvent vous mener, si vous les explorez à fond, à de bonnes récompenses également. Tri-Ace sait comment appâter le joueur.

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Dans RoF il y a donc de quoi s’amuser, mais je ne vous ai pas encore parlé du système de combat. Sans être révolutionnaire, il est néanmoins dépaysant et original. Les armes du jeu sont divisées en trois types: mitraillettes, pistolets ou grenades. Il n’y a pas tellement d’armes différentes après, tout au plus une dizaine de pistolets et une dizaine de mitraillettes, et une trentaine de types de grenades, mais ce qui fait la force d’un jeu au premier abord simpliste, c’est que ces armes peuvent être customisées à loisir, en ajoutant des pièces sur une grille autour de l’arme. L’arme possède en effet des ports d’extension pour des lunettes, des canons, des chargeurs, ou des poignées, et c’est à vous de les emboiter ensemble afin de donner une arme complètement improbable, style un pistoler avec 4 lentilles de visée, trois canons rallongés et un chargeur qui double la capacité… Seul regret, on ne verra pas ces modifications sur la version 3D de l’arme. Faites quand même bien attention au poids de votre arme, puisque votre personnage, selon son niveau, ne pourra emporter qu’un certain poids (il faut compter l’équipement aussi et l’arme secondaire)

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Alors comment ça se joue au final ? Que ça soit un combat aléatoire ou une salle d’un donjon, celle-ci est souvent peuplée d’un nombre deux à trois fois supérieur d’ennemis. Le jeu est en semi temps réel: tant que vous en bougez pas l’ennemi ne fait rien, mais dés que vous vous déplacez, vous utilisez la jauge de temps de votre personnage et les ennemis bougent en même temps que vous. Une fois placé vous pouvez utiliser le temps restant pour tirer. Pour tirer il suffit juste d’appuyer sur A : un réticule apparait sur l’ennemi. Ce réticule se remplit une fois, deux fois, trois fois… selon le temps que vous le laissez ce remplir (mais gare à tirer avant que votre jauge de temps ne soit épuisée). La distance entre vous et l’ennemi ainsi que les customisations de votre arme et votre niveau avec celle-ci influeront sur la vitesse de remplissage et le nombre de fois que le réticule peut se remplir. Votre réticule peut se remplir très très rapidement une fois un certain niveau de maitrise de l’arme atteint: dans mon cas c’était jusqu’à trente fois et plus encore… Sachant que tous les 4 « remplissages » vous avez une chance de déclencher une effet supplémentaire, altération d’état ou bonus de pénétration d’armure et que sais-je encore, votre tir n’en sera alors que plus puissant.

Le jeu serait bien trop statique avec juste ça, Tri-Ace a donc décidé de complexifier la chose: vous pouvez faire une « action héroique », ce qui vous coute un cristal (en bas de l’écran). Vous choisissez l’endroit où votre personnage s’arrête et se dernier court dans la direction indiquée tout en chargeant son arme. A vous donc de selectionner le bon ennemi à viser au préalable (ou même en changer pendant). Vous pouvez aussi sauter et tirer en l’air pendant une action héroique, ce qui a pour effet bien souvent d’outrepasser l’armure de l’adversaire. L’armure est symbolisée par des jauges autour de l’ennemi, certains côtés étant parfois mieux protégés que d’autres, à vous de placer vos personnages correctement. Les actions héroiques donneront d’ailleurs lieu à de superbes acrobaties dignes des meilleurs films d’action, mais attention, chaque action héroique coute un cristal et ceux-ci vous permetent de resister quand un ennemi vous descend votre jauge de vie afin de ne pas mourir immédiatement… Si vous n’avez plus de cristal vous êtes en situation critique et alors vulnérable aux dégats directs de vos adversaires, en laissant échapper des bouts de cristaux (bouts qu’ils ne manqueront pas de ramasser pour se redonner de la vie avant que vous ne puissiez le faire, ce qui est très rageant). La situation critique est bien souvent fatale, mais vous pouvez récupérer un cristal complet en effectuant un coup critique sur un ennemi, ce qui n’est pas toujours aisé quand on ne peut plus faire d’action héroique !

httpv://www.youtube.com/watch?v=d-G3t0zS32w

Mais s’il n’y avait que ça ! Encore une fois le jeu se complexifie encore et encore, et heureusement qu’il y a un tutorial sous forme de combats guidés… En passant entre deux personnages, vous pouvez entrer en résonnance avec eux et ainsi former un triangle, qui vous permettra d’attaquer avec les trois en même temps dans une attaque groupée et plutôt efficace… Je pourrais parler des attaques quand votre cible est en l’air, ou les attaques en piqué qui consistent à sauter au moment où un ennemi retombe au sol pour le plaquer contre celui-ci avec une rafale de tirs bien placés, mais il y a beaucoup d’autres sujets intéressants au niveau du système de combat…

Les combats sont exercés avec style via des figures et des mouvements de type « je me la pête avec mon flingue », ce qui dynamise pas mal les combats mine de rien. Il faut savoir aussi que les mitraillettes ne peuvent pas infliger de dégats directs, mais uniquement blesser l’adversaire. S’il n’est pas trop blessé il récupérera sa vie au fil du temps, mais si vous lui collez une balle ou une explosion de grenade il perdra l’energie non récupérée définitivement… ou presque. La tactique est donc ici de passer un coup de mitraillette pour blesser l’ennemi (en utilisant des balles de différents types par exemple selon l’adversaire en face), puis une bonne rafale de pistolet pour l’achever.

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Le système mis au point par Tri-Ace est d’une efficacité rare. A la fois dépaysant et rapide à prendre en main, il ne vous faudra qu’une petite dizaine d’heures pour vous y habituer. Par contre, le jeu est du coup d’une très grand difficulté. Il ne sera pas rare de crever comme une merde parce que vous ne vous êtes pas occupé des bons ennemis ou que ceux-ci se sont acharnés sur le même personnage. Ce jeu va vraiment vous demander de revoir votre niveau complètement: il est difficile mais pas au point de nécessiter du grinding abusif surtout que les niveaux montent vite, et le jeu vous oblige à changer les armes utilisées par vos personnages pour toutes les faire monter: vos personnages n’ont pas de niveau propre mais une addition des niveaux des trois types d’armes. En gros si vous n’utilisez que la mitraillette vous n’avancerez plus suffisament au bout d’un moment et vous devrez équiper un ou deux flingues (car oui on peut porter des flingues et mitraillettes en akimbo pour plus de bobos !) pour monter enfin de niveau.

La vraie force de RoF réside dans sa difficulté, dur sans être impossible au point de rager et d’envoyer Madame Manette faire connaissance avec Monsieur Mur, et son gameplay original, mais aussi pour ses personnages, ses quêtes plutôt sympa pour des quêtes secondaires (on nous a habitués à bien pire), sa customisation à outrance des flingues et des personnages (on trouve des vêtements et accessoires pour tout le monde)… Non, Resonance ne manque pas de qualités, je dirais même qu’il a un petit feeling RPG Sega des années 90 du temps de la Saturn, mais c’est peut-être juste moi…

En tout cas j’ai bien pris mon pied en jouant et c’est ça qui compte. La difficulté haussée par rapport à d’autres jeux du genre m’a permis de ne pas m’ennuyer, et le jeu fourmille de bonnes idées pour que le joueur ne se sente pas trop etouffé par un jeu impossible à finir. Ainsi, si vous perdez, vous pourrez tout à fait réessayer immédiatement contre quelques sous, ce qui vous pénalisera quand même car l’argent est assez important dans RoF, ne serait-ce que pour crafter des grenades, des balles, des améliorations pour vos armes et plein d’autres choses rigolotes encore…

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Si je devais lui trouver des défauts, je pense que ça serait dans son décor: Basel est original, mais les décors ont tendance à se répêter. Trop urbains, metalliques, froids peut-être… Il y a bien quelques variantes selon l’étage où l’on se trouve, mais ça reste quand même très peu diversifié. Un personnage de plus aurait pu être bien cool aussi… Sans être épique, le scénario vous fera voir de nombreux personnages et lieux, et les dialogues sont fort bien écrits comme je le disais au début de cet article.

Bref, c’est approuvé par le comité des Meido Elitistes (à ne pas confondre avec mes Meido d’Elite) alors foncez vous le procurer si vous aimez un tant soit peu les JRPGs différents.

MaOTD #483

Dernier pack K-On avant un moment, celui-ci est très complet, puisque même Azu-nyan y est présente! Du coup, le prix s’en ressent, et le pack monte à 10 000 Maid points, avec réduction possible si vous avez déjà acheté les deux packs précédents.

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Clip vidéo de la Brigade SOS à Epitanime 2010

A vrai dire, beaucoup d’entre nous Haruhiistes ont encore du mal à descendre de notre nuage mais contrairement à ce que certains peuvent dire, nous ne sommes pas flippants! On est juste heureux. Et vous allez voir que Noizi Ito l’est aussi:

httpv://www.youtube.com/watch?v=HvA73iCms4g

Je vous conseille de la regarder en 720p, et si vous souhaitez une version d’encore meilleure qualité, elle est disponible sur le DailymoKyon, le youtube-like de Haruhi.fr

Et comme l’a dit l’un des membres du forum, gare à vous: On a déjà réussi l’impossible. On peut recommencer.

MaOTD #479

PIME TARADOX!

Bon, comme vous le voyez je suis pas descendu encore de mon nuage…

Donc on va faire ce duo Kuroko et Misaki à 1 000 Maid Points symboliques pour se faire pardonner, sauf si vous vous appelez Food-chain, auquel cas il faut ajouter 2 zeros à l’addition

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MaOTD #480

Maintenant que j’ai fini de monter le clip de la Brigade SOS à Epitanime, il est temsp de reprendre le travail à Meidolicious Inc.

Et on commence fort avec pour fêter cette EPICANIME une très rare meido à prix cassé: j’ai nommé Athena Asamiya de King of Fighters pour seulement 3 000 Maid Points ! Dans la limite des stocks disponibles.

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Epitanime 2010 : LA convention

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Ca va être dûr de tout synthétiser, mais on va essayer de faire ça dans l’ordre chronologique puis mes impressions finales, car vous vous doutez bien qu’il s’est passé des tas de trucs avant et après la convention.

Jeudi matin, 6h35: atterrissage du vol Cathay Pacific de Noizi Ito. Kohaku, Mop et moi l’attendions pour lui souhaiter la bienvenue en France malgré qu’on ait dormi 4-5 heures. Kohaku était complètement sous le charme « Mais elle est plus petite que moi! Je peux la prendre sur mon épaule et me casser avec! »

Jeudi fin d’aprés-midi: Tout le petit monde de la Brigade SOS se rassemble petit à petit à Epita: Bussière, l’Elfe, Romukaji, Rochois, Baka-saru, Nautawi, QCTX, mop, moi et kohaku notamment (j’en oublie forcément, j’en oublierai d’autres, je suis désolé) pour tagger sur le sol. Malgré la météo peu favorable (pluie) on a quand même bien géré (et surtout QCTX qui nous a fait mourir de rire avec son look wesh-wesh à capuche avec sa bombe de peinture bleue, ou encore qui nous fait « Ce ne sont pas les haruhistes que vous recherchez » façon obiwan kenobi :D) et on a pu finir la marque sur le sol.

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Pour ceux qui ne seraient pas au courant le but avoué était de tagger sur le sol de l’épita le message que Haruhi laisse aux extraterrestres dans La Rapsodie de la Feuille de bambou, l’un si ce n’est le chapitre le plus important de l’histoire de Haruhi, puisque c’est celui de « il y a 3 ans » qui a tout déclenché. Haruhi a taggé sur le sol de son école le message « Je suis ici. » à l’intention des aliens. Et comme Epita est une école, nous avons bien sûr tenté le coup, en obtenant les autorisations nécessaires et avec la promesse de tout laver au karcher après. Promesse tenue d’ailleurs, à l’heure où je vous parle.

Vendredi après-midi: nous avions obtenu un slot d’interview de 15 minutes avec Noizi: ça s’est très bien passé et vous aurez les questions et réponses très prochainement sur le site Haruhi.fr

Vendredi soir la nocturne commence… Pour nous c’est les retrouvailles entre admins de Haruhi.fr et d’autres membres venus de loin et les autres qui n’avaient pas pu être présents la veille. La découverte de la marque sur le sol (repassée par Bussière tôt le matin car la pluie a fait quelques dégats). Ca m’aura aussi permi de retrouver les semptinels Raton, Shikaze, Garric, Max, Smog…

Samedi matin branle-bas de combat, il est l’heure de mettre la machine en marche…

Le stand se monte assez vite et nous avions bénéficié d’un placement totalement idéal: près de l’entrée de la descente menant au forum sous-terrain. Du coup on avait rien derrière, de la place devant, la marque de Haruhi devant nous, et un accès assez rapide au fanzine Brigade SOS qui était au début du couloir des fanzines au sous-sol. Pour ça, je pense qu’il est important de remercier Epitanime de nous avoir si bien placés. C’était bien pour eux et pour nous

S3phy avait ramené l’enceinte qui tue: on aura la même pour la Japan Expo normalement, et ce truc a une sortie de volume que je n’imaginais même pas, on a pu monter le son bien fort pour balancer des vidéos et des danses: vous vous doutez bien sûr que Sanji a encore fait des siennes (notre prof de Hare Hare Yukai préféré) avec son cours de HHY le samedi aprés-midi et le dimanche matin. On en a profité pour passer bien entendu des AMVs sur haruhi mais aussi quelques clips bien sentis comme Cirno’s Perfect Math Class ou Bad Apple.

Note personelle: frapper celui qui a été responsable du planning de tout Epitanime, car samedi à 15 h il y avait la conférence Noizi, Mahoromatic Tadaima Okaeri et le cours de HHY, et je peux pas me diviser en trois, donc j’ai fait Mahoro, parce que voilà, quand même, faut pas déconner. Le truc c’est que je suis arrivé presque pile à l’heure pour la conférence de Noizi (mention spéciale à Food-chain qui me laisse rentrer en me voyant arriver d’un pas rapide alors que la salle était fermée vu que ça allait commencer). Il y avait des tonnes de questions sympathiques, que vous trouverez dans le compte rendu de DarkSam notre reporter de l’extrème, sur le site de Haruhi.fr toujours.

Ensuite, retour au stand où on a continué à proposer des cookies, du thé, et des tas de choses sympa. Notamment juste avant la fin de la journée de convention, Noizi est venue voir notre fanzine à son stand au sous-sol et s’est vu remettre le premier et le second volume de celui-ci par Sedeto (ma meido d’elite N°3 et la directrice artistique du fanzine)

Samedi soir, dédicaces: kohaku, QCTX et Kabu font le check anti-HK de base pour éviter à Noizi de voir les vieux artbook contrefaits tout pourris vendus par Manga Shop au sous-sol que certains ont acheté pour l’occasion. il n’y a pas eu trop de soucis à ce niveau fort heureusement. N’y étant pas allé (j’avais déjà une dédicace sur mon roman de l’an dernier) j’ai glandouillé avant de mater Sanji amuser la foule sur la scène (on nous a laissé 30 minutes pour meubler entre la fin du cosplay et les résultats)

Globalement après les dédicaces on a refait le monde jusqu’à pas d’heure : on a notamment signé le drapeau fait par Baka-saru (une membre de la brigade) pour l’offrir à Noizi le lendemain, et on est allés se coucher relativement tôt avec mop et qctx pour se préparer physiquement pour le lendemain, car on savait que ça allait être à la fois la pire et la meilleure journée de notre vie. J’ai quand même un peu regretté de ne pouvoir aller voir le kumikyoku des thalistes mais il était programmé bien, bien trop tard.

Dimanche matin: dédicace encore et cours de Hare Hare Yukai. J’ai dû commencer à courir partout car il y avait du lourd en préparation. Les SMS ont fusé: le kumikyoku de 12:30 a été repoussé car le cosplay groupe avait commencé et il était difficile de se faire entendre (et surtout on aurait fait chier les cosplayers). On l’a donc fait après la photo de groupe de la brigade, juste après la fin du cosplay, à 14h. Annonce: 14h30 Noizi doit passer sur le stand… On décide qu’on va lui offrir le drapeau signé des membres, tandis qu’on essaye de remplir à l’arrache un livre d’or par des fans, visiteurs, orgas, membres de l’asso, etc.

Finalement, elle est venue et on lui a offert le drapeau, mais là où on pensait qu’elle le plierait après l’avoir regardé, elle a fait encore mieux que ça: elle s’est enroulée dedans, comme pour s’entourer de ses fans: la photo qui a suivi était de proportion épique: Noizi debout, et nous tous accroupis auprès d’elle.

Comme si ça ne suffisait pas on en a remis une couche en lui offrant un brassard un peu spécial… C’était la fête des mères ce dimanche, et Noizi est une maman: la maman de notre déesse, et on a écrit en japonais sur le brassard « Maman de Haruhi ».

Après coup, on a laissé l’illustratrice faire son dessinez c’est gagné, qui a remporté un franc succès. N’y ayant pas assisté je préfère laisser les autres en parler.

Ceci étant dit, on a décidé de faire des trucs de fous, comme on était bien partis, et on a donc fait dédicacer la banderole de la Brigade, mais pas que!

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On a aussi fait dédicacer un chèque de la Brigade SOS Francophone, en indiquant comme montant le nombre de boucles de Endless Eight. Après tout, Noizi est la maman de Haruhi, c’est normal qu’elle ait procuration sur le compte en banque de sa fille, non? 🙂

N’empêche la tête de Darksoul quand je lui ai sorti le chéquier…!

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Ensuite la tombola a eu lieu, pour remplacer le jeu de l’Esper qu’on a pas pu finaliser à temps (fail) et ensuite, pour les admins, direction le Quai Solferino pour un dîner croisière, c’était la surprise prévue pour Noizi Ito pour cloturer son séjour en France grâce aux dons laissés par les fans lors de la japan expo 2009).

Parenthèse: pour info, les dons ont servi à payer le restaurant-croisière sur la seine à Noizi, son manager et notre contact au Japon Akira Hashimoto, mais également à offrir un cadeau commun entre Epitanime et la Brigade SOS, ainsi qu’une visite touristique de Paris tout le week-end. Je vous dis ça par pure transparence, c’est normal que chacun sache ce qui a été fait de son argent.

Bref, on lui a fait la surprise jusqu’au bout, le truc étant qu’il fallait impérativement qu’on soit habillés correctement, on a dû se doucher et se changer en vitesse et arriver là-bas pour 21h15, ce qui explique qu’on ait dû se barrer en vitesse et laisser le reste de la brigade ranger les stands

On a donc pu lui montrer le livre d’or lors du repas, se présenter, présenter la brigade dans son ensemble, insister sur le côté francophone != français, excuser les deux grands absents (Alucard et Kohaku), et on a chacun pu lui dire ce qu’on pensait de ses travaux et de ce qu’elle avait fait pour nous. Comme on était sur un bateau en mouvement, il fallait également lui présenter les bâtiments qui défilaient.

On a eu l’occasion donc de lui expliquer tous nos faits. Dans la voiture elle a pu admirer nos deux clips de la Japan Expo 2008 et 2009 et elle a demandé un DVD avec plein de vidéos à nous et d’images… On va selectionner tout ça et lui envoyer prochainement.

Truc amusant, ceci dit est qu’on a lancé deux projets que je ne peux encore dévoiler. Comme quoi, ce week-end, ce n’était pas une fin, mais un commencement ! Comme je ne peux absolument rien promettre, je ne peux rien vous dire encore, comprenez-le bien, mais voilà: l’idée est posée, la volonté aussi, et si on y arrive ça sera une première mondiale.

Arrivé au retour vers le quai, on a vu des haruhistes tarés au bord de l’eau, et ça l’a vraiment surprise, surtout quand ces derniers se sont mis à faire un Hare Hare Yukai une fois qu’elle fut sortie du bateau. Beaucoup d’entre eux sont restés tard pour ça et elle a été très émue par nos actions, car elle ne s’y attendait vraiment pas. La haie d’honneur à la fin lors du passage de la voiture l’a également beaucoup amusée. Elle a comparé ça à une bande de yakuza qui saluent leur « boss ».

Bref, on va passer à une petite synthèse de tout ça…

J’ai été ému. Ce matin dans le train au retour j’ai pleuré en repensant à ce qu’il s’était passé. Le retour de la fatigue peut-être… C’était grand et beau, toute cette dévotion, cette magie du week-end, Haruhi peut être fière de sa Brigade Francophone. Car nous avons acceuilli Noizi comme il le fallait. Honnêtement là je vois difficilement comment on aurait pu faire mieux. Bien sûr il y a eu des petits fails ici et là au niveau de la gestion des activités et du stand, mais honnêtement on a vraiment géré comme des chefs: équipe fanzine, activités, les admins qui ont couru a droite et à gauche pour faire de cet évènement le meilleur souvenir du monde pour nous tous, Noizi compris.

Rien que la symbolique de Noizi roulée dans le drapeau, son brassard de maman, tout ça, ça me fait encore frémir de bonheur. Ca ne pouvait pas être plus parfait, surtout de la voir entourée de tous ses fans.

Nous avons discuté de ça dans la voiture justement: Elle a vu que nous savions faire les fous sans toutefois dépasser la limite et nous lui avons donc laissé forte impression.

J’en tremblais encore en allant vers le quai, je n’imaginais pas ça possible, et pourtant… On a dû lui expliquer sur le bateau que Haruhi avait changé notre vie à tous, parce qu’elle nous a appris qu’avec de la volonté, beaucoup de volonté, de l’audace aussi, on pouvait déplacer des montagnes, réaliser des choses irréalisables pour des amateurs. L’organisation de la Brigade SOS et le fait que l’on soit tous dispersés en France mais qu’on arrive tout de même à communiquer tous ensemble autour de notre passion l’a pas mal impressionnée.

Il fallait assurer, on a assuré, ou presque à 100%.

Ce n’est pas tous les jours qu’on fait venir son illustratrice préférée, qu’on s’en occupe nous-même ou presque, qu’on la bichonne, qu’on lui montre notre passion de la façon la plus pure qui soit…

Et elle nous le rend bien. Voici une photo qu’elle a tenu à nous montrer avant de partir ce matin pour l’aéroport:

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S’il y avait une définition du win avant, elle est totalement à refaire. Car le win c’est ça.

Je… honnêtement pour une fois je sais pas trop quoi vous dire là. Je l’ai déjà dit par le passé, ce que je n’ai pas pu faire avec Evangelion, Love Hina et Mahoromatic, je le réalise avec Haruhi.fr et la Brigade SOS Francophone. Là, cette asso, ce n’est plus mon rêve, c’est ma fierté !

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Une meido classe, sexy et qui sait tenir un plateau correctement d’une seule main, voilà ce que vous propose Meidolicious Inc. aujourd’hui, pour la modique somme de 5 000 Maid Points !

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Source : Yuunagi Kanade

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Voici une petite meido ma foi fort sympathique, reservée aux gens aimant le calme et la volupté. Elle est disponible au prix très attractif de 4 000 Maid Points.

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Source : Kamiya Maneki

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Super Street Fighter 4 est enfin sorti, et Meidolicious ne pouvait pas rester les bras croisés. C’est ainsi que nous vous proposons ce pack très bon marché (10 000 Maid Points) des trois figures féminines emblématiques de cet univers. Attention à ne pas trop les contrarier.

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Source : Burugariya

Final « Corridor » Fantasy XIII

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Je ne vais pas y aller par quatre chemins: j’ai essayé d’aimer FF XIII. De lui donner tout mon amour, de le chérir, de jouer avec quand j’avais le temps, et de le finir, mais je n’ai pas pu. C’était au delà de mes forces, au delà de ce que je pouvais fournir humainement à un jeu vidéo qui de toute évidence a été fait pour être détesté.

Si on peut taxer Metal Gear Solid 4, autre jeu emblème de la Playstation 3, d’être un film interactif sur pattes, comment doit-on considérer Final Fantasy XIII ? C’était pas faute d’avoir été prévenu pourtant: « Les 25 premières heures sont un long couloir sans fin ». Ce couloir aurait cependant pu être plaisant si le jeu n’avait pas été criblé de défauts tous plus honteux les uns que les autres pour un jeu sorti en 2010. Explications.

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On va commencer comme d’habitude par l’histoire: dans le monde de FF XIII, les gens bien vivent dans Cocoon, une sorte de ville fortreresse volante à l’abri du monde de Pulse et de ses monstres plus bas. Problème: une purge a été enclenchée dans le quartier où vit Lightning, une ex-soldat de PSICOM, la milice locale, car un L’Cie y aurait été détecté. Les habitants sont donc contraints d’être déportés vers Pulse, avec tout ce que ça comporte comme risques pour leur vie. Lightning ne l’entend pas de cette oreille et profite d’un manque d’attention d’un garde pour tenter de s’échapper et sauver sa soeur qui est la L’Cie en question. Qu’est-ce qu’un L’Cie? C’est une personne choisie et marquée (avec un tatouage sur un endroit du corps) par un Fal’Cie, une sorte d’entité supérieure, et à qui une tâche est donnée. Si le L’Cie effectue sa tâche, il est changé en cristal et promis à une vie éternelle. Si il échoue, il devient un Cie’th, une sorte de monstre pas beau et tout vilain. Dans tous les cas il meurt, et Lightning entend bien ne pas laisser sa soeur mourir. Elle sera épaulée au début par Sazh, puis Hope, puis Vanille, Fang, et Snow. Trois filles, trois garçons. On a notre parité et tout va bien dans le monde de FF XIII… Ou pas.

Objectivement le scénario est a des années lumières de ce qui définit une aventure. Ici on doit certes sauver le monde, mais on nous rappelle sans cesse qu’on doit lutter contre notre destin, bla bla bla bla… Les dialogues entre les personnages sont très mal écrits et bourrés d’incohérences qu’il faudra élucider en continuant ou en consultant les Dossiers dans le menu, sorte d’encyclopédie intégrée au jeu. Similaire à Star Ocean et son lexique très poussé des termes utilisés dans le jeu, ici ils sont cependant nécessaires à une bonne compréhension de l’histoire du jeu, tandis que dans un Star Ocean, c’est que du bonus pour s’immerger dans l’histoire. De la lecture à faire dans mon JRPG? Beurk.

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L’histoire est également très mal racontée. Vous aurez droit à des flashbacks dans le désordre le plus complet, qu’il faudra replacer chronologiquement dans votre tête pour réassembler les pièces du puzzle, des dialogues entre les personnages et NPC quasi inexistants (on ne peut pas discuter avec ses alliés ou même avec les NPC, ou si peu…). A cela s’ajoute une fuite en avant totale pendant un vingtaine d’heures ne vous laissant aucun repère ou endroit à revisiter. Pire encore, l’absence de map monde vous fait vous demander où vous êtes constamment: il n’y a aucun lien logique parfois entre les endroits où l’on se trouve, et dans le feu de l’action de la cinématique, il est bien difficile de se représenter dans l’espace la dispositiond es différents lieux les uns par rapport aux autres. L’absence d’exploration nuit également grandement à l’immersion dans l’univers du jeu, mais ça, personne chez Square n’a dû y penser, visiblement…

Cette fuite en avant qui ne s’arrête jamais, c’est un brin lourdingue surotut quand vous enchaînez les cinématiques fort jolies mais qui n’ont aucun sens et les combats, qui n’ont pas beaucoup de sens non plus, mais on reviendra sur le gameplay plus tard…

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L’autre aspect barbant, ce sont les personnages. Même si leur charadesign est plutôt soigné, FF XIII oblige, on peut rester tout à fait dubitatif sur les choix effectués quant à leur personnalité. Aucun des personnages n’agira de façon sensée 100% du temps. Vous aurez forcément un moment où l’un d’eux vous agacera, la palme d’or revenant sans doute à Vanille, la jeune fille aguicheuse du groupe, et Hope, le jeune émo de service. Bref, on pourrait être tenté de dire qu’ils ont le charisme d’une huitre, mais c’est quand même oublier Lightning, Snow et Sazh qui ont le mérite d’être assez originaux et pas désagréables, au moins.

On pourrait se dire, comme pour Star Ocean 4, que le gameplay sauve l’histoire… Dans SO4 au moins, même si l’histoire était d’une facilité déconcertante à prévoir et à suivre, on ne se prenait pas la tête.

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Concernant le gameplay, FF XIII s’est voulu novateur et on peut au moins leur reconnaître ça, mais par où commencer ?

Les combats déjà, ne sont plus aléatoires, ce qui est une bonne chose. On aggro en général un groupe d’ennemi et au toucher, une zone se génère avec les ennemis et notre équipe de trois clampins choisis au préalable. Chose bienvenue: les combats sont rapides à charger, ce qui devrait nous permettre de les apprécier un peu plus. Problème, ils sont d’une longueur insoutenable et d’une demande de réflexion proche du zéro absolu. Je vous explique…

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Afin de dynamiser un peu les combats somme toute assez molassons des Final Fantasy XIII, comparé à un bon Star Ocean ou à un Tales of Vesperia, Square Enix a décidé de rendre tout ça temps réel. Problème: tous les autres JRPG en temps réel que je connais se dirigent au stick et les actions se font aux boutons car ils sont du fait bien plus simple d’accès. Mais on est dans un Final Fantasy, et il fallait bien sûr qu’il y ait des menus… Menus lourdingues puisqu’une latence d’un peu moins d’une seconde se passe entre le moment où on appuie pour changer de menu et le moment où le nouveau menu apparait (par exemple, utiliser un objet) la faute à des transitions entre les menus trop longues pour un système de combat où une faute d’inattention d’une ou deux secondes peut faire la différence entre la vie et la mort.

Victime de la casualisation des jeux ces dernières années, FF XIII permet également de retenter un combat perdu, on est alors ramené à un point juste devant le combat à effectuer, avec possibilité de modifier son équipe et ses configurations de rôles avant de retenter sa chance.

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Car les rôles, parlons-en. Ils sont en fait l’appellation des « jobs » des précédents Final Fantasy. Au nombre de six, ils sont assez simples et équivoques: Attaquant pour les attaques au corps à corps, Ravageur pour les attaques par magie, Saboteur pour faire chier les ennemis avec des debuffs en pagaille, Tacticien qui est tout l’inverse et booste vos personnages, Défenseur qui réhausse la défense et permet d’attirer les attaques ennemies vers soi pour protéger les autres, et enfin Soigneur, qui comme son nom l’indique, soigne et guérit. Plutôt que de ranger un personnage particulier dans un rôle, vous pourrez définir des stratégies qui sont en fait des combinaisons de rôles: un trio attaquant-ravageur-ravageur peut faire de sacré dégats mais quand vient le temps de se soigner et de se défendre, il faut passer à une stratégie soigneur-défenseur-tacticien ou soigneur-défenseur-soigneur…

Toute l’essence du système de combat de ce Final Fantasy se trouve dans le changement de stratégies pendant le combat pour s’adapter à différentes situations. Ce changement de stratégie rappelle un peu Final Fantasy X-2 en soi, mais il est plus simple et dynamique.

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Final Fantasy oblige, on a ici aussi droit à des invocations au bout d’un moment. Invocations qui se déroulent en deux phases: tout d’abord une phase où vous êtes avec votre Eidolon (l’invocation quoi) et vous combattez ensemble. Il faudra augmenter la jauge de symbiose dans un temps limité avant d’entrer en symbiose et déclencher des attaques meurtrières… ou pas.

Car c’est là que le bat blesse dans cet opus: les combats sont d’une longueur qui frise le chiant. Tout simplement parce que pour buter un ennemi, il n’y a pas 36 solutions, il faut le taper suffisament pour que sa jauge de choc monte. Une fois cette jauge remplie, le monstre est en état de choc, et ses défenses sont bien moins amoindries. Qui plus est, chaque coup porter augmente d’autant plus le multiplicateur de dégats, et il n’est pas rare d’obtenir jusqu’à 800% de dommages sur un ennemi à force de le bourriner. Et là le mot est lâché: bourriner. Dans FF XIII vous devrez concentrer votre puissance sur un seul ennemi à la fois. Aucune tactique qui consisterait, par exemple à buter les mages avec des attaques physiques ou à taper les plantes avec de la magie de feu pendant ce temps pour les occuper: le simple fait que le jeu se déroule en temps réel vous interdit toute réflexion durant un combat et vous devrez tataner l’ennemi jusqu’à ce que sa jauge de choc en pête. Car si vous vous relâchez pour par exemple vous soigner, vous aurez alors droit à sa jauge de choc qui redescend progressivement, ruinant les efforts que vous avez fournis jusque là. Qui plus est, le nombre de stratégies étant limité, on ne peut pas tout prévoir et vous vous retrouverez souvent à pester parce que vous n’aviez pas la stratégie qu’il faut à ce moment là (par exemple si vous avez oublié de faire une stratégie attaque-magie-soin…). Une fois la stratégie changée, on choisit quoi faire sauf que… on ne contrôle que le héros. L’IA est inconfigurable et bien qu’elle fasse en général son boulot bien, quelques soucis de priorités vous énerveront de temps en temps. Qui plus est, vous pensez vraiment pouvoir choisir quoi faire en temps réel? Non, pour ça il y a un menu « Auto » qui choisira poru vous les compétences et la cible. Super me direz-vous! Du coup les combats se résument à cliquer sur Auto car de toutes façons vous n’avez pas le temps de choisir vos compétences sans vous faire allumer copieusement au préalable. Ca vaut pour les attaques mais aussi pour les soins évidemment, surtout les soins.

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Les soins sont d’autant plus importants que si votre perso leader meurt, c’est le game over assuré, et il n’est pas rare de le voir se faire pratiquement oneshotter par un ennemi un peu plus balèze que prévu.

Les combats sont ainsi rendus fortement pénibles, mais aussi fortement non-gratifiants. J’entends par là que les récompenses pour un combat se traduisent souvent par du matériel d’artisanat (rare) et des points de compétence qu’on peut redistribuer sur le crystanium, sorte de sphérier de Final Fantasy X mais en beaucoup plus simple, avec peu d’embranchements et de choix. A l’image du jeu, en fait.

D’ailleurs parlons-en des compétences! Elles sont réparties selon les rôles auquel le personnage à accès. Parfois ce sont des montées de stats (y’en a 3, on peut pas se louper: PV, Magie et Force… Et la défense dans tout ça?) mais parfois aussi des compétences. Le crystanium débloque de nouvelles routes à chaque gros boss vaincu. On a droit en fait à trois rôles au début, qui différent bien selon le perso (Vanille et Hope n’ont par exemple pas accès au rôle d’Attaquant.) mais là où c’est moche, c’est qu’arrivé à 20-25h de jeu on vous file accès à tous les rôles pour tous les personnages, sauf que vous ne pouvez pas vous permettre de les monter du niveau zéro au niveau 3 ou 4 où sont déjà vos rôles de base, car vous avez déjà dépensé tous vos points et qu’ils ne sont pas redistribuables.

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En parlant de trucs non redistribuables, je vais entâmer un autre point qui fâche: le craft, et le commerce dans le jeu. Si on peut fermer les yeux sur le fait que les boutiques soient atteignables depuis les terminaux disséminés dans le jeu à des endroits totalement improbables (ils permettent aussi de sauvegarder) et qu’on en trouve toutes les cinq minutes (littéralement), le reste pique beaucoup: les sous sont très rares dans le jeu car on ne les récupère pas sur les monstres. Des quêtes alors? Il n’y en a pas! On trouve rarement de la thune et en trop petite quantité dans des coffres (visibles comme le nez au milieu de la figure) ou en vendant des objets de son inventaire. Le craft alors? Lorsque vous tuez un ennemi, vous récupérez parfois des items de craft que vous pouvez utiliser sur vos armes et accessoires. Certains donnent de l’XP à vos items, d’autres donnent de l’XP et augmentent le multiplicateur d’XP reçu, mais surtout, le pire, c’est que vos armes deviennent meilleures par ce biais que les armes nouvelles que vous récoltez. Pire encore, démanteler un objet upgradé ne vous redonne même pas un centième des objets que vous aviez investi dedans… Qu’il y ait de la perte, OK, mais là elle n’encourage pas du tout à crafter, quand on sait que 30 minutes voire une heure plus tard on trouvera une arme bien meilleure… Et je ne parle même pas des accessoires dont j’ai abandonné l’idée d’upgrade (surtout que les effets d’une upgrade d’accessoire ne sont guère visibles)

C’est un tableau bien noir n’est-ce pas? C’est ce qui m’a fait abandonner FF XIII. Oui, abandonner. J’ai pourtant survécu à FF VIII et FF IX, mais là, non, je ne peux pas. Je vous ai épargné la caméra pendant les combats absolument gerbante tant elle tourne souvent, les rôles qui se réinitialisent à chaque changement d’équipe, le fait qu’on a aucun choix au niveau de la composition de cette dernière avant 20-25h de jeu (le jeu nous impose de manier telle ou telle équipe de personnages) et les scènes cinématiques belles mais chiantes à mourir… Je pourrais sûrement lui trouver des tas d’autres défauts mais là, j’en suis fatigué. A un tel point où je jouais au jeu par petits bouts, un peu comme avec Tales of Vesperia, sauf que Tales of Vesperia avait une histoire et une aventure avec un grand A à suivre.

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Donc à ceux qui me répondront « oui mais tu vois après 30h de jeu tu arrives sur Gran Pulse et là c’est l’aventure » je leur répondrai ceci: ça vous dirait de manger une pizza Calzone dont la pâte est faite d’une épaisseur d’au moins 30 cm de pain rassis ?

Que le début d’un jeu soit unt utorial de quelques heures, je n’y vois pas d’inconvénient, mais là, c’est juste trop pour peu de choses.

Pour la peine, je retourne jouer à Resonance of Fate. Ca au moins ça vous plonge direct dans l’aventure et dans un système de combat qui a la classe.