La Brigade SOS à Japan Expo 2009 – La vidéo!
Voici donc le clip de la Brigade SOS Francophone à la Japan Expo 2009.
Japan Expo 2009 – Brigade SOS Francophone – Clip
Que dire, à part qu’il a été plus difficile àr éaliser que prévu, à cause d’éléments vidéos pas assez diversifiés, mais je pense avoir fait du mieux que je pouvais si on considère la situati
Si vous voulez une version HQ (1024 x 576, h264@3500Kbps / AAC@256Kbps) alors c’est par là
Le Haruhiisme est une grande secte et nous dominerons le monde très bientôt! Rejoignez-nous pendant qu’il en est encore temps, et vous serez épargnés!
Tales of Vesperia
La 360 compte désormais une bonne palanquée de RPGs, et tous sont même sortis en Europe (avec du retard, mais tout de même!) tandis que la PS3 récupère lentement mais sûrement les portages de nombre d’entre eux que bien plus tard (derniers en date, Eternal Sonata, et Tales of Vesperia ici présent. Des rumeurs courent comme quoi Star Ocean 4 sortirait également sur PS3 plus tard… mais quand?)
Tales of Vesperia fait partie des derniers RPGs japonais à être sortis en Europe, presqu’en même temps que Star Ocean 4. Le problème, c’est que ToV a mis beaucoup beaucoup de temps à sortir chez nous, alors qu’il est déjà disponible depuis l’an dernier aux Etats-Unis et encore plus longtemps au Japon. Peut-être que Namco Bandai devrait réaliser que les Européens ne sont plus le tiers-monde du jeu vidéo.
Mon expérience des Tales Of se limite à ce qui est sorti de par chez nous et pas chez Nintendo, ce qui se limite à pas grand chose finalement. J’avais tenté le Tales of Eternia refait pour PSP, mais ça ne m’avait pas réellement accroché. L’histoire était molle malgré des personnages fort sympathiques. Et le pire, c’est que Tales of Vesperia me fait le même effet.
Vous incarnez Yuri, un trouble-fête qui vit dans les quartiers défavorisés de la capitale impériale. Le blastia d’eau qui permettait aux villageois d’obtenir de l’eau à la fontaine a vu son noyau volé par un inconnu, et Yuri va ainsi partir à sa recherche en enfreignant quelques règles comme tout bon héros qui se respecte. Une quête bien anodine pour commencer, mais qui de fil en aiguille va se transformer en quelque chose de plus grand. C’est une des qualités de Tales of Vesperia: chaque évolution du scénario apporte son lot de changements, aussi bien dans le gameplay (avec de nouveaux concepts introduits au système de jeu) que dans l’histoire et les personnages. D’une simple quête de voleur de blastia (sorte d’item générant de la magie dans le monde, comme des barrières anti-monstres ou des attaques magiques) on va se retrouver à affronter des guildes ou participer à une lutte politique.
Malgré cette qualité, le scénario peine à devenir réellement épique pour le moment. J’en suis à un bon petit paquet d’heures de jeu déjà, à Heliord, et j’ai du mal à m’accrocher à ce scénario qui nous mène de ville en ville sans qu’on sache vraiment trop pourquoi: à force de changer les objectifs du groupe, l’histoire se perd et on a l’impression de ne rien achever ou de ne pas pouvoir savourer ce que l’on a terminé. A peine un segment de l’histoire bouclé qu’on nous pousse vers la sortie jusqu’à la prochaine partie du jeu.
D’un autre côté, on a pour une fois des personnages pas chiants. Les dialogues sont assez drôles et surtout, il y a un système de mini-saynettes facultatives qui permettent de mieux les connaître. Lorsque vous êtes sur la map-monde ou ailleurs, et que vous voyez en bas à gauche le nom d’une saynette avec le bouton Back, il vous suffit d’appuyer dessus pour observer une courte scène d’une trentaine de secondes en portraits fixes (et qui changent selon l’humeur du personnage). Souvent drôles, ces saynettes vous apporteront également pas mal d’informations sur le monde de ToV. Ajoutez à ça un character design très soigné, et vous aurez des persos difficiles à détester. Même Karol que j’aime pas trop est supportable, et Estellise qui aurait pu taper sur les nerfs est agréable.
Namco Bandai a cru bon d’adapter son idée de développement de scénario au gameplay des combats: ces derniers sont tout d’abord très bourrins et simples, pour se voir greffer des nouveautés au fur et à mesure de l’évolution dans le jeu. Ca donne une impression de tutorial très long, mais ça permet aussi de renouveler le plaisir à chaque novueauté, même si trop de nouveautés tendent à trop complexifier le système de combat sans réelle utilité. En combat vous gérer un personnage de votre choix (le reste est contrôlé par l’IA qui fait du très bon boulot), et vous pouvez évoluer librement sur le terrai pour frapper ou utiliser des artes (de la magie quoi, ou des coups spéciaux). Chaque artes peut être configuré sur une direction + la touche A, avec le stick analogique gauche ou droit, ce qui permet d’avoir une bonne panoplie de coups à portée de manette. De la même façon presser une direction pendant un coup normal modifie ce dernier et permet de réaliser certains combos. Ca reste néanmoins super bourrin et très brouillon par moment (surtout qu’on ne peut pas utiliser d’items immédiatement après un autre, par exemple, et ce pour toute l’équipe).
L’autre problème vient de la difficulté très mal dosée. Les ennemis normaux ne vous poseront aucun problème. Vous vous balladerez rapidement dans un donjon sans jamais avoir le moindre souci avec un troupeau d’ennemis. Même groupés, ces derniers font très peu mal, et Estellise a le temps de vous soigner pendant le combat sans vous inquiêter. Par contre, certains boss sont retors et peuvent vous défoncer sans sourcillier en moins d’une minute sans que vous n’arriviez à comprendre pourquoi, voire même à savoir ce que vous devrez faire pour tuer le boss efficacement. On dirait pas comme ça mais c’est extrèmement frustrant pour le joueur de voir un tel manque d’équilibre dans la difficulté des combats, surtout lorsqu’il se fait trucider sans comprendre pourquoi.
Tales of Vesperia n’est pas exempt de défauts, dans son histoire et dans ses combats. Pour l’instant je le suis car je n’ai pas plus alléchant à portée, mais il est clair que j’ai beaucoup plus pris mon pied dans l’histoire de Star Ocean 4, même si elle était convenue et bourrée de clichées, elle était tout de même bien executée et savait tenir le joueur en haleine avec des objectifs précis et des moments forts. C’est ce qui manque à ce Tales of Vesperia pour le moment: un souffle épique qui se grave à jamais dans la mémoire du joueur. Je suis peut-être encore trop tôt dans l’histoire pour cela, mais pour le moment l’aventure se résume plutôt à une promenade à la campagne parsemée d’arrêts pipi à chaque ville. C’est fort dommage, parce que ToV est joli, avec son parti pris graphique tout en cell shading et ses héros soignés.
Gageons que Final Fantasy XIII ait ce souffle épique que j’aime tant. Ou je sais pas, Konami sortez-vous les doigts du cul et faites-nous un Suikoden sur 360 ou PS3. Ou un The Last Remnant 2 de la part de Square. Avec ce Tales of Vesperia, le nombre de RPGs à venir sur 360 se limite à quoi, au juste? Ils m’en faut d’autres! Plein!
Princess Lover
Décidément, cette saison estivale nous réserve bien des surprises niveau anime. Après un Haruhi, un Umineko, et un Canaan, voici de quoi nous déconnecter le cerveau 20 minutes par semaines. Mais ça fait du bien de se déconnecter le cerveau!
Princess Lover est donc l’anime de l’été que tout le monde regarde mais que personne n’avoue regarder, tout simplement parce qu’il contient du fanservice Kanokon-esque, pourtant en moins grande quantité. Rassurez-vous donc, Princess Lover est complètement regardable sans se frapper la tête contre le bureau à longueur de temps. Il est tout à fait regardable tout simplement parce que son scénario (en tant que harem totalement assumé) tient bien la route, mais aussi parce que ses personnages, et tout particulièrement ses haremettes, ont toutes leur charme.
Teppei, qui ressemble plus au frère de Mai dans Mai Hime une fois grand qu’à autre chose, coule des jours heureux avec son père et sa mère. Teppei s’entraîne d’ailleurs au kendo avec son père assez souvent on dirait, et les deux aiment bien se faire un petit match à l’improviste dés que c’est possible.
Seulement voilà, ses parents ne survivront pas à l’opening de la série, d’une esthétique somme toute très convaincante, mais à la musique très banale pour un anime de ce type. C’est dommage, car cet opening bouge bien et a le mérite de nous présenter les quatre haremettes sous leur meilleur jour.
Il apprend alors qu’il a un grand-père qui souhaite revoir son fils et le prendre sous son aile. Teppei n’y voit pas d’inconvénient, et s’en va le rejoindre, mais sur la route, il en profitera pour sauver une jeune blonde en carosse d’une attaque de brigands en jeep (à votre avis, entre la jeep et le crosse tiré par des chevaux, qui gagne?) Teppei fera ainsi la connaissance de Charlotte (à gauche sur le premier screen) qui n’hésitera pas à flirter gentiment avec lui. Quand je dis gentiment, c’est vraiment gentiment, pas aggressivement comme Chizuru dans Kanokon, non, mais plus pour l’embêter que pour le chauffer.
Teppei réalise ensuite bien vite que son grand-père est sacrément riche. A la tête du groupe Arima, d’ailleurs, groupe dont Teppei va hériter maintenant que sa mère, seule héritière et qui souhaitait vivre normalement, a passé l’arme à gauche. Tout cela est un peu nouveau pour Teppei, qui va découvrir les joies des solicitations, des gens qui lui parlent uniquement parce qu’il est riche. Il fera à peine connaissance avec Yuu, la meido de service de la série, qu’il verra une jeune fille au loin pratiquer l’escrime dans les jardins. Ni une ni deux, il ira se battre contre elle, intrigué par cette beauté pleine d’adresse à l’épée. Cette beauté est en fait Sylvia, sa fiancée. Hé oui, déjà trois haremettes sur quatre de rencontrées dés le premier épisode!
Teppei ira ainsi à l’école pour riches du coin, en compagnie de sa meido personelle (en uniforme de lycée, attention) et aussi de Charlotte et de Sylvia qui étudient là-bas. On a d’un côté la solitaire et posée Sylvia (sous ses faux airs de Saber), la charmante Charlotte, Yuu la jolie petite meido qui prend soin de son maître, et la quatrième, Seika, qui semble être la plus hautaine et détestable des quatre. Gageons qu’elle se rattrape prochainement…
On sait bien sûr tous avec qui le héros va finir (soit Charlotte, ou soit Sylvia), mais d’un autre côté, Yuu est probablement la seule qui puisse comprendre Teppei vu son statut de fille ‘normale’ qui doit vivre dans cet univers de riches en tant que meido. C’est pour ça que la fin de cet anime va être terrible pour moi je sens, car j’ai beaucoup d’affection pour Yuu, presqu’autant que j’en avais eu pour Mahoro à l’époque, c’est dire.
En tous cas, pour une première production, GoHands nous gratifie d’une série très jolie, au scénario pour une fois pas pénible du tout (le héros a du mal à s’adapter à son nouvel univers, très bien retranscrit d’ailleurs), et aux personnages fort attachants. Pour ne rien gâcher, les quelques moments ecchi ajoutent un peu de piment sans trop en faire, ce qui est assez rare de nos jours. Pour moi, suels la Gainax et KyoAni savent faire du fanservice avec juste la bonne dose sans que ça soit gavant, mais pour un premier essai, GoHands se débrouille très bien, aidé par des personnages pas si stéréotypés que ça.
Le seul point noir pourrait être la censure appliquée à grand coups de zones d’ombre et de lumière pour cacher les parties intéressantes. Ce système n’est pas nouveau, j’en parlais déjà il y a quelques années au sujet de He is my Master et de Girls Bravo. Comme la diffusion télé d’une série coûte plus cher qu’elle ne rapporte (il faut acheter les tranches horaires nécessaires auprès des chaînes de télévision) il faut bien rentabiliser la production de la série en donnant envie aux fans d’acheter les DVDs.
A noter également que Princess Lover, l’anime, est adapté d’un VN du même nom sorti l’an dernier sur PC (avec scènes H) et qu’une version tout publics sortira sur Playstation 2 à la fin de l’année. C’est la première production du studio de développement Ricotta, et vu la qualité de la chose pour le moment, on ne peut que leur souhaiter une bonne continuation.
Allez, je vous offre l’opening en prime.
????????? – Princess Lover! – Opening (HD)
Le Spoil!
Suite à mon billet sur Umineko qui a reçu de vives critiques parce que "ça spoile!" je crois qu’il est bon que l’on s’asseoie tous autour d’une table et qu’on discute un peu de ce mot trop utilisé à mon goût.
D’abord, c’est quoi un spoil, ou un spoiler? C’est une information qui divulge à l’avance des évènements importants dans une histoire, sous quelque support qu’il soit. Ainsi, révèler que Aerith meurt dans Final Fantasy 7 est un spoiler. Certaines personnes sont tout simplement allergiques à ce genre d’informations et tiennent plus que tout à découvrir l’histoire et tous ses rebondissements par eux-mêmes. C’est tout à leur honneur, même si cela est rendu difficile avec Internet où le risque de se faire spoiler est présent partout.
En régle générale, quand je fais mes articles sur Meido-Rando, j’évite soigneusement de trop en révèler. Pas pour spoiler, mais plus pour donner envie au lecteur d’en savoir plus. Parfois il est bon d’en révèler un peu mais pas trop sur une histoire afin d’accrocher et de susciter l’intêret auprès de son auditoire. Cela est encore plus vrai pour les histoires dont le début peut être mal interprété et perçu comme inintéressant. Il y a bien sûr l’art et la manière de parler d’un spoil, mais il y a aussi et surtout, différents degrés de spoil.
Vous voyez là, je viens de vous spoiler un truc fondamental de Eden of the East: le héros possède un téléphone portable! Woah! Seuls les plus attentifs, ou ceux qui ont déjà vu l’engin (non, pas le Johnny) auront certainement remarqué qu’il s’agit d’un téléphone, et pourtant ceux qui n’ont jamais vu la série ou même un téléphone de Seleçao n’auront rien remarqué. Pourquoi? Tout simplement parce qu’un spoil n’existe qu’à partir du moment qu’on sait que ça en est un, donc à partir du moment ou quelqu’un vous informe que "ça c’est un spoil." et vous allez donc finir par vous y attendre en visionnant la série.
Tandis qu’une image, même bourrée de détails, avec de multiples personnages que vous n’avez pas encore vus, et sans aucune information, est sensée vous laisser dans la confusion la plus totale. Qui sont ces personnages? Vont-ils apparaître dans l’histoire? Que font-ils? Vous n’avez ni leurs noms, ni les relations qu’ils entretiennent avec les personnages que vous connaissez déjà. Plutôt que de vous choquer, cela devrait vous donner envie d’en savoir davantage, et de continuer à suivre l’histoire.
Oh ma Haruhi! Il y a une cinquième fille dans K-On!
C’est plus ou moins ça, hein, ne rigolez pas. Bien sûr il y a des séries où ce n’est pas très grave de se faire spoiler (en général, tout ce qui est léger et qu’une poignée d’otakus conchie comme étant intellectuement inférieur à ce qu’ils préfèrent regarder) et des séries où, comme le scénario et ses rebondissements en sont le principal attrait, il faut bien faire attention de ne pas spoiler (Tout ce qui est intellectuellement supérieur.) J’exaggère à peine, mais c’est un peu ça.
Quand j’ai posté ces fanarts de Umineko, vous vous doutez bien que je les ai regardés avant: pour moi, il n’y avait pas de spoil. N’importe qui ayant vu Higurashi ou qui aurait capté l’ambiance de Umineko peut comprendre aisément qu’il va s’y passer des choses surnaturelles et que donc, voir des fillettes avec des oreilles de lapin, ou le fait qu’une fille vue en peinture existe vraiment, n’est pas quelque chose d’inattendu. Plutôt que de crier au spoil et de faire des "bouh! le vilain!" il faudrait plutôt se poser les questions suivantes:
- C’est un fanart, ça existe vraiment?
- Quand va-t-elle apparaître?
- Est-ce vraiment un personnage ou un délire du fanart?
Et le pire dans tout ça, c’est que les seuls personnes qui ont considéré tout ça comme du spoil, sont celles qui étaient déjà au courant (car ayant déjà eu vent de l’histoire sur d’autres supports que la version animée), ce qui renforce ma théorie: le spoil, ça n’existe que pour ceux qui savent. Les ignorants trouveront juste ça curieux.
Quoi, Mizuho-oneesama est un HOMME?
Ce message est avant tout destiné à tous ceux qui s’énervent contre le moindre spoil, et pas seulement ceux qui ont pesté contre les fanarts de mon article d’hier sur Umineko: détendez-vous, buvez un bon verre d’huile d’arachide, et réfléchissez deux minutes: si une série n’a d’intêret pour vous que pour son scénario et que donc la vue de la moindre petite information vous choque, alors déconnectez-vous d’internet. Vivez hors-ligne, et arrêtez de parler aux gens. Je parle pas bien sûr des gros spoils honteux du genre de qui tue qui dans Harry Potter, mais bien de simple bribes d’informations. Si une série n’a d’intêret que par son scénario, à vos yeux, c’est qu’il faut se poser des questions: les personnages, le spectacle, les émotions, la mise en scène, tout ça joue sur la qualité d’une série. Et votre amour pour un personnage, personne ne pourra vous le spoiler.
Sauf peut-être Shikaze en vous envoyant des liens déviants qu’il est impossible de dé-voir, mais ça, c’est àv os risques et périls.
OMHWTFBBQ! Y’a une autre meido que Mahoro dans Mahoromatic!
Bon allez, vous avez compris, j’imagine. Le spoil, c’est mal, mais il n’est pas partout, ne soyez pas parano.
Umineko no naku koro ni ~
EDIT : Ce billet est garanti désormais sans image spoilantes. Ah si! On voit qu’il y a une loli, que le héros porte un costume blanc, et que sa cousine blonde a de gros seins. Oh ma Haruhi, au spoil!
Après les cigales, nous avons droit aux mouettes. Ouais, des mouettes. La bretagne, tout ça. Sauf que les mouettes sont bien plus sournoises que les cigales.
Umineko n’est pas une suite d’Higurashi (et il n’est bien sûr pas nécessaire d’avoir dévoré ce dernier en entier pour l’apprécier) sorti en 2006. Ca me rapelle d’ailleurs qu’en 2006, nous avions eu le droit à Higurashi en même temps que La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Cette année, nous avons Umineko et Haruhi S2 en même temps. Enfin Haruhi S1.5. Enfin voilà. Je ferai peut-être un article pour vous parler en long, en large et en travers de cette magnificence qu’est Endless Eight. Pourquoi magnificence? Tout simplement parce que passer un été infini avec trois jolies filles dont une déesse, ça ne se refuse pas.
Mais revenons à nos moutons mouettes…
Dés les premières minutes de Umineko, on comment déjà à voir les nuages bien gris s’avancer sur la petite vingtaine de personnages de la série. Une vingtaine d’ailleurs qui vous est présentée brute de pomme avec un sous-titre la première fois que vous les voyez. Malgré ce bourinage d’informations en début de série, il est assez aisé de les différencier, grâce à un character design ma foi fort réussi. Milieu des années 80, la famille Ushiromiya se donne donc rendez-vous sur l’île où s’est regroupée le grand-père chef de la très riche famille en question. Cette famille s’est constitué une grande richesse très rapidement, et c’est l’occasion pour les cousins de se retrouver, les oncles et tantes de papoter. Enfin papoter, c’est surtout pour diviser les biens du vieux qui est sur le point de mourir. Sur l’île, il y a donc:
- La famille qui débarque
- Le vieux
- Ses servants
Je vous sens déjà bien chauds là: Une île éloignée, un manoir, une famille riche pleine de tensions, un héritage… Et bien sûr il va y avoir du sang. Plein de sang. Qui dit meurtre dit enquête, et là on se croirait un peu dans un roman d’Agatha Christie, mais le meilleur reste à venir.
(Axel décroche son iPhone)
- Mahoro? Fais en sorte que Kyoto Animation arrête Endless Eight, ça a assez duré.
- Bien compris. Continuez à être notre maître. PASSION oblige.
Ceux qui connaissent déjà Higurashi se doutent bien que des évènements étranges vont se produire. En fait, 7th Expansion (les auteurs), ont réussi à reprendre les concepts clés de Higurashi, à savoir une histoire d’horreur et de tension, avec des tas de personnages qui n’ont l’air de rien comme ça, mais qui semblent tous avoir des petits quelques choses à cacher. Il est encore trop tôt dans la diffusion de l’anime pour l’affirmer avec certitude, mais Umineko est pour moi l’un des animes phare de cet été, un peu comme Eden of the East la saison précédente: une série qu’on suit pour son histoire et son développement.
Les personnages, comme je le disais, sont rapidement reconnaissables, surtout parmi les plus jeunes. Battler, qui semble être le héros, a des faux airs de Phoenix Wright qui tente de résoudre le mystère qui va frapper l’île très rapidement après l’arrivée de la famille. Maria aussi, semble être un personnage clé (pour une fois que la loli rageuse de service n’est pas doublée par Kugimiya Rie, mais par Horie Yui, il fallait le signaler.), mais je ne vous en dis pas plus.
Studio Deen, qui s’occupe encore de cette adaptation en anime (ils avaient réalisé Higurashi aussi) semble s’être amélioré, même si on sent parfois qu’il y a encore quelques efforts à faire dans l’animation. On est quand même en 2009, hein… Pour rappel, Higurashi en 2006 était quand même violemment maltraité niveau animation par endroits. Ca lui donnait un style vraiment cheap, ce qui est beaucoup moins le cas de Umineko
Autre personnage que j’aime beaucoup, surprise: Shannon, la meido du coin, qui avec Kannon (une sorte de trap) sont les jeunes servants du manoir. Shannon est absolument charmante. Quel dommage qu’elle soit déjà prise (entre autres.)
Et l’énigme qui va sans doute tout relier dans Umineko, il s’agit de Béatrice qu’on voit ici sur le tableau.
Ambiance d’isolement, d’enquête et de meurtres, Umineko va sans doute plaire aux amateurs de suspense et de surnaturel, mais comme Higurashi, ce n’est pas un anime à mettre entre toutes les mains. On a été relativement épargnés pour le moment à l’épisode 3, mais j’ai comme la sordide impression que ça va être violent très rapidement. Oh oui, très très violent.
MaOTD #352
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