Vandread
Vandread faisait partie de mon arrivage de DVDs du mois dernier aux côtés de I My Me Strawberry Eggs. Comme c’est une série qui m’a beaucoup plu, je me suis dit qu’un petit billet dessus serait le bienvenu.
Ne croyez pas que je découvre cet anime maintenant. En fait, il fait partie de ce que je considère comme l’age d’or de l’animation moderne aux côtés d’animes comme Mahoromatic ou Full Metal Panic. Et pour tout vous avouer, j’ai même travaillé brièvement sur son fansub en français par Trilium, il y a de cela longtemps, très longtemps. Dans des temps immémoriaux où je n’aimais pas encore les meido comme aujourd’hui.
Pour les plus jeunes qui regardaient encore Pokémon ou Yu-Gi-Oh à l’époque, Vandread est apparu en 2000 et en 2001 sur nos écrans. Divisé en deux saisons de 13 épisodes chaque. L’anime a surtout frappé le commun des mortels par son utilisation intensive de CG pour dépeindre des combats spatiaux et son esthétique très propre et fluide. GONZO, lorsqu’il a de l’argent, peut faire d’excellentes choses.
L’histoire se passe dans le futur, comme vous vous en doutez. Il y a deux planètes, Tarak et Mejere qui se vouent une haine sans merci. Sur Mejere il y a des femmes, et sur Tarak des hommes. Une guerre des sexes quoi, où les hommes sont vus comme des bêtes primaires et sans intelligence par les femmes, tandis que celles-ci sont vues par les hommes comme des créatures perfides qui vous dévorent les organes pour se nourrir. Et tout ça à grand coup de propagande plus ridicule qu’autre chose.
Toujours est-il que les hommes ont un nouveau vaisseau en préparation sensé annihiler les vilaines femmes, et ils sont prêts à le lancer. Hibiki, un travailleur de troisième classe (donc en bas de l’échelle) a fait un pari stupide pour montrer qu’il existe: dérober un Vanguard pour lequel lui et ses potes font des pièces tous les jours, mais qu’ils n’ont jamais pu voir finalisé de leur propres yeux. Il va profiter de la cérémonie d’inaguration du vaisseau pour le dérober, mais manque de bol, le vaisseau sur lequel sont stationnés les mecha vont partir plus tôt que prévu, et Hibiki avec.
Encore plus manque de bol, des femmes pirates décident que c’est le bon moment pour attaquer et s’emparent du vaisseau. Enfin c’est ce qu’elles croient, car les hommes séparent le nouveau vaisseau de l’ancien sur lequel le nouveau était bai, et décident d’atomiser l’ancien pour éviter que les femmes ne s’en emparent. Mais le vaisseau semble avoir une volonté qui lui est propre , et il protège son équipage en propulsant tout ce joli monde dans un trou noir.
Dans un nouveau vaisseau, loin de chez elles et surtout encore pire, avec trois hommes à bord (dont Hibiki), elles vont devoir apprendre à vivre avec ces trois-là (et pareil pour eux) lorsqu’un mystérieux ennemi viendra les attaquer.
Voilà le début de Vandread, une histoire de cohabitation spatiale entre les hommes et les femmes qui vont devoir s’entendre pour survivre et battre ce mystérieux ennemi. L’anime est particulièrement bien construit avec très peu de temps morts. Chaque épisode permet d’en savoir un peu plus sur l’ennemi mais aussi sur les différents personnages principaux. Hibiki, mais aussi ses deux comparses Bart et Duelo, qui deviendront respectivement navigateur et médecin sur le vaisseau. Les hommes ont beaucoup à apprendre sur les femmes et inversement, et malgré les tensions à bord il va y avoir quelques développements intéressants, en particulier Dita, qui va avoir le coup de foudre pour "monsieur l’extra-terrestre" comme elle appelle Hibiki.
Principalement axé sur l’action et la comédie romantique, Vandread vous promet quelques sourires ("Tu as entendu ça? Il paraît que les hommes ont un tube entre les jambes! C’est grotesque! Comment ils font pour marcher?"), mais aussi des moments très forts comme la naissance du bébé d’Ezra qui reste l’un de mes épisodes préférés dans la série. L’univers est très cohérent et varié, quoi qu’un peu trop rapide chronologiquement (en une centaine d’années les hommes et femmes ont eu le temps de bien se développer sur leurs planètes respectives). Là où Vandread brille surtout, c’est par sa technique, qui se laisse regarder facilement encore maintenant (bien que les scènes en CG peuvent paraître un peu simplistes quand on a vu Macross Frontier) et aussi sur son charadesign, soigné et coloré. C’est simple, on repère les personnages au premier coup d’oeil, et ils sont loin d’être stéréotypés, même Dita qui sert normalement d’idiote de service est vraiment bien construite. A la limite, le seul personnage assez inintéressant serait Misty, et encore…
Vandread est une belle aventure spatiale qui se regarde avec délice, ne serait-ce que pour les scènes d’action bien rythmées et jolies avec un mélange de dogfights et de combats de méchas, et puis aussi pour toute la partie comédie romantique à bord du vaisseau qui est elle aussi rudement bien menée.
Le seul hic, c’est que la licence de Vandread appartient à AB Productions, et que ça se voit immédiatement sur les DVD français. Bien que la saison 2 soit épargnée par ces problèmes, la saison 1 n’a aucune piste japonaise (français uniquement donc) et n’est même pas chapitrée (on ne peut pas avancer / revenir au milieu de l’épisode ou sauter l’opening / l’ending par exemple.) Etant généralement bon public en ce qui concerne les doublages, je ne peux que vous inviter à passer sur la piste Japonaise lors de votre visionnage de la saison 2, et pour la saison 1, bah… ‘fin vous voyez quoi! Merde, c’est pas parce qu’on utilise le doubleur de Vegeta pour Hibiki qu’on a le droit de faire n’importe quoi, et puis bon, elles doivent être 3 ou 4 doubleuses pour faire les 150 nanas du vaisseau. Et j’éxagère à peine.
Enfin, à part cette horrible version française, je ne peux que vous encourager à vous jeter sur cette série, pour passer un bon moment.
MiOTD #26
Deux Miko un peu spéciales puisqu’il s’agit de Suzako et Luluko, enfin c’est ce qui est marqué sur la boîte en tous cas. Le pack est à environ 15 000 Miko Points. Rappelez-vous que contrairement aux Maid Points, les Miko Points permettent de préserver les temples au pays merveilleux des Elfes. (le Japon quoi)
Haruhi.fr a deux ans… et le roman est annoncé pour Août en France!
C’est le 9 Mars 2007 que sur ce même site, Haruhi.fr voyait le jour. Ou tout du moins son concept, puisqu’on l’a ouvert au public un mois et demi plus tard.
A la base, je devais vous faire un petit discours sur Meido-Rando aussi, mais en fait je suis sûr que vous mourrez d’impatience que je confirme le titre du billet, hein?
Le discours sur les deux ans de Haruhi.fr est disponible sur le forum. Pour la news c’est simple: comme vous le savez, Pika va sortir le manga en France, et j’ai pu confirmer auprès d’eux que le roman avait bien été acquis par Hachette et sortira en août de par chez nous, dans la collection Planète Fille.
Au delà de cette excellente nouvelle, on peut s’interroger sur le choix de la collection destinée à un public féminin alors qu’Haruhi est quand même raconté par Kyon (un garçon) et surtout qui bave sur Mikuru la plupart du temps. Espérons que l’adaptation ne s’en trouve pas malmenée. C’est néanmoins un grand jour pour les Haruhiistes français, on a enfin les Saintes Ecritures qui débarquent dans notre beau pays!
EDIT: Après quelques échanges de mails, il semblerait qu’ne fait il ne soit pas question de "Planète fille" mais d’un grand format hors série. Vous êtes soulagés hein?
Star Ocean 4
Estimez-vous heureux que j’écrive cet article pour vous, car pendant que je l’écris, je ne suis pas en train de jouer à Star Ocean 4. Et ça me peine horriblement. Néanmoins, il fallait que ça soit fait, et après ma très estimée collègue Exelen je vous livre également pes premières impressions sur ce jeu.
Concours de Bannière pour Meido-Rando!
Avec la nouvelle skin de Meido-Rando, je me devais d’organiser un concours de bannières comme ce fut le cas fin 2006 lorsque le site était passé de Dotclear 1 à 2. En plus, je suis une bille en photoshop, donc…
Il n’y a rien de spécial à y gagner, mais j’offrirai des adresses mail en @meido-rando.net (ou @mahorosan.net) à ceux qui le souhaitent ainsi qu’une autre petite surprise. Vous aurez également un chèque de 30 000 Maid Points par bannière.
Les consignes:
- Largeur que vous voulez, mais la hauteur doit être de 250 pixels.
- Le titre du site n’est pas obligatoire puisqu’il est déjà sur la gauche avec le "open" en transparence.
- La bannière doit comporter une ou plusieurs meido. Ou des miko. Ou encore des filles en qipao. A vous de voir.
- Les bannières avec des persos de séries que j’ai appréciées (Rec, Mahoro, KGNE, Haruhi, Kannagi, Lucky Star, CLANNAD, etc) sont les bienvenues, mais pas obligatoires du tout.
- Vous pouvez mettre votre nom dans un coin de la bannière si vous le souhaitez
- Toutes les bannières reçues ou presque seront intégrées dans une rotation quotidienne. Comme sur le forum de Haruhi.fr où l’on fait tourner une cinquantaine de bannières tous les jours.
- Postez vos travaux dans les commentaires ou si vous êtes trop timide envoyez-les à l’adresse mail dans la boite "me contacter" à gauche.
- Vous avez jusqu’au 27 Mars 2009.
Et si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas, j’y répondrai en modifiant le billet.
I My Me Strawberry Eggs
Cette série, plus communément appelée tout simplement I My Me ou IMMSE par ses fans fait partie de ces petites perles méconnues qui font pourtant chaud au coeur une fois visionnées. La série date de 2001, et après une acquisition rapide pour le marché américain (vu que Pioneer, maintenant Geneon était aux commandes) ce n’est finalement qu’en fin d’année dernière que nous la voyons débarquer dans nos contrées grâce à Anima. Je n’irais pas jusqu’à dire paix à leur âme, mais il faut bien avouer que Anima, malgré ses gros défauts, a sorti quelques séries très attendues par les otakes français comme Higurashi ou Kimi ga Nozomu Eien.
Hibiki Amawa vit dans une résidence tenue par Ruru, une mémé un peue xcentrique qui n’hésite pas à aller collecter le loyer de ses pensionnaires armée de son revolver. C’est qu’elle a du mal à se faire payer, surtout. Pas que par Hibiki, continuellement fauché, mais par les autres résidents aussi. Bref, Hibiki va devoir trouver du boulot, et son truc à lui, c’est d’enseigner le sport. Et pour ça, il va aller voir à l’école voisine vu qu’apparement un poste de prof de sport s’est libéré. Le souci, c’est qu’il se fait recaler outrageusement par la directrice et sa sous-directrice, deux coincées qui refusent d’employer des hommes comme professeurs. Elles songent même à supprimer la mixité des classes qui n’était là que par tradition.
Problème donc. Hibiki est contrarié que la directrice pense que seules les femmes sont capables d’enseigner avec amour, mais comme il a la PASSION, il va accepter le plan de la vieille Ruru pour jouer un tour à la directrice: travestir Hibiki en femme. Hibiki va donc apprendre à marcher comme une femme, à mettre du maquillage, à se coiffer, et à se choisir des vêtements. La touche finale sera un petit collier fait par Ruru qui permet à Hibiki d’avoir une voix de femme. Et quelle femme!
Une fois travesti, Hibiki va se faire embaucher non sans mal et ce, malgré ses méthodes plutôt "modernes" pour enseigner. Il va notamment être intrigué par la petite Fuko (aucun lien de parenté avec une quelconque étoile de mer), une collégienne bien maladroite malgré elle et qui semble elle aussi nourrir une certaine affection pour sa nouvelle prof de sport.
Loin des clichés habituels du genre, IMMSE n’est ni un harem, ni un anime ecchi sans intêret. Le travestissement de Hibiki est avant tout un outil dans cet anime, un outil servant à rapprocher les garçons et les filles de l’école, étant donné qu’il arrive à penser à la fois comme une fille et comme un garçon. Dans cette école en effet, les garçons ne sont pas trop aimés de la direction et sont relégués aux tâches ménagères et crevantes. Hibiki va tenter de changer ça, entre autres choses, et d’enseigner le sport du mieux qu’il peut.
En clair, IMMSE est plein de bonnes intentions. Drôle, parfois touchant, Hibiki en trap est très amusant et la série se regarde vite (13 épisodes si mes souvenirs sont bons). Qui plus est, elle est servie par une réalisation excellente pour l’époque et qui n’a pas à rougir de certains animes aujourd’hui, avec des couleurs chatoyantes et un chara design agréable. Côté ecchi, vous serez peut-être déçu (ou pas) de savoir qu’il n’y a pas grand chose à part quelques pantsu de temps à autres, mais c’est pour mieux laisser la place à l’ambiance bon enfant et les problèmes entre filles et garçons qui peuvent se poser dans ce genre d’environnement scolaire.
Bref! Une série qu’elle est bien à regarder, et pas très chère alors profitez-en avant que les stocks de coffrets DVD ne s’épuisent !
Meido-Rando change de look!
Parce que bon, mine de rien c’est quand même bientôt l’anniversaire de Meido-Rando, j’ai eu une proposition de mon ami pony (aucun lien de parenté avec le pervers dans Fumoffu) et qui a nottament réalisé le portail de Haruhi.fr avec une classe incroyable. Et il m’a proposé de refaire le thème de Meido-Rando.
Et le voilà! Tout beau, tout neuf, de nouvelles bannières, des jolies couleurs, bref, plein de belles choses. J’espère que ça vous plaira, et surtout, si vous avez des remarques à faire ou tout simplement pour dire que ça vous plaît, faites-vous plaisir dans les commentaires, hein.