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Skouetch ~After Story~

Après des heures d’enregistrements parfois laborieuses et un certain travail de mixage derrière (dont je n’étais pas responsable, ouf!), le premier podcast Skouetch est enfin disponible. On y parle d’anime, d’anime, et encore d’anime de 2008. Mais qui parle? QUI ?

Unis comme les 7 doigts de la main d’un poulpe, et avec toute la collaboration hasardeuse dont des blogueurs otakes lambda peuvent faire preuve, ce podcast est né et vous ravira les oreilles dans les transports en commun ou en plein boulot pendant une heure et douze minutes.

Afin de ne pas trop diviser les retours des auditeurs, je vous invite à aller commenter sur le billet sur Skouetch directement.

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Mon harem à moi aussi

On va suivre la mode et faire comme les autres : lister ici mon harem. Enfin, celui que je verrais bien dans ma vie, quoi. Que mes trois meido d’elite me pardonnent, mais vous savez bien ce qu’on dit sur la 2D par rapport à la 3D, hein? (et puis, mes meido d’elite sont à un tout autre niveau, elles le savent bien.)

Comme je suis une bille en Photoshop et autres Gimp, vous aurez juste droit à de zolies images pour chaque haremette. Elles sont listées sans ordre d’importance.

Mahoro

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Sans surprise aucune, la première haremette est Mahoro. L’Alpha et l’Omega de la meido à mes yeux. L’utilité d’une meido dans un harem est évidente, mais comme pour certaines de mes haremettes, vous allez voir que je ne les ai pas uniquement choisi par leur potentiel romantique. Car ma relation avec Mahoro serait plutôt celle d’une domestique bienveillante sur laquelle je veillerai tout comme elle veillerait sur moi. Et puis elle serait la voix de la raison du harem selon Axel.

Tomoyo Sakagami

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Tomoyo est sans conteste le personnage de CLANNAD qui m’a le plus ému de par sa volonté de changer et la relation sentimentale qu’elle a entretenu avec Tomoya (tout du moins dans sa route et dans l’épisode 24 de la série). Son calme, son sérieux et son charme en font une waifu idéale dans mon harem. Et puis, elle sait se battre, je suis certain qu’elle saura me remettre dans le droit chemin si je dérape…

Naru Narusegawa

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A bien y regarder, je pourrais faire le même genre de remarques à Naru qu’à Tomoyo, mais Naru possède un atout par rapport à Tomoyo, c’est qu’elle m’a sorti d’une déprime post-echec amoureux. Le genre de déprime qui vous fait faire la gueule toute la journée jusqu’à ce que vous découvriez Love Hina, et qui vous remet la pèche. Telle une muse, Naru a sû me faire rebondir, et au cas où vous ne l’auriez pas déjà remarqué, j’adore les cheveux longs. Son utilité dans le harem? Nourir une rivalité avec Tomoyo pour m’avoir afin qu’on les observe se bastonner. Si possible sur un ring.

Konata Izumi

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Contrairement à toutes les autres, Konata serait ma meilleure pote otaku et geek. Comme l’avait dit Raton-Laveur dans un de ses articles sur Lucky Star, aimer Konata c’est un peu s’aimer soi-même, en tant qu’otaku. Car oui, on serait du genre à taper du mob dans une party sur un MMO quelconque tout en comparant la taille de nos dossiers de H ou en discutant ud dernier épisode de la 9ème saison de Haruhi… Tiens en parlant d’elle…

Haruhi Suzumiya

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Comment oserais-je justement mettre Haruhi dans mon harem? C’est simple, j’ose! En tant que grand prophète de la Déesse, il m’est arrivé de me demander ce qu’Haruhi pourrait bien apporter dans ma vie. En l’occurence ça serait la tsundere qui me maltraîte mais qu’au fond j’aime bien ça. Un peu comme Kyon en fait. Cette petite boule d’énergie rebondissante qu’est Haruhi peut rendre votre vie très intéressante, vous savez. Pour moi c’est un complément indispensable à sa lointaine cousine…

Haruka Suzumiya

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Vous voyez comment je soigne mes transitions jusqu’ici? Haruka, c’est simple: c’est la fille qu’on a envie de protéger, qu’on ferait tout pour elle. Quand on voit comment elle se démène pour ne pas perdre face à Mitsuki dans Kimi ga Nozomu Eien malgré son handicap, on peut sans conteste dire qu’elle aurait mérité la première place dans le coeur du héros. Clairement niaise au début, elle fait d’énormes efforts à la suite de l’incident principal de la série (pour ne pas spoiler trop.) Et puis Suzumiya quoi, c’est un nom de légende ça!

Aka Onda

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Aka, l’héroine de REC (à ne pas confondre avec le film) est une seiyuu en devenir, et pour ça elle va devoir faire ses preuves. Les seiyuu, je les adore, c’est simple. Je ne suis pas fan d’une en particulier si ce n’est Ayako Kawasumi (Mahoro, Saber…) mais de leur métier en général. Transformer sa voix, jouer des personnages différent, leur donner vie quoi! Même dans l’industrie de l’animation elles sont sous-estimées et ont un salaire de misère pour ce qu’elles font et pourtant elles se lâchent complètement pour qu’on aime leurs personnages. En outre, Aka est super mignonne, et puis l’avantage avec une seiyuu, c’est qu’on peut s’imaginer plein de trucs pendant l’acte. Si si, vous voyez ce que je veux dire.

Tsukino Azusagawa

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Un choix surprenant, me diront certains: et pourtant Tsukino est l’héritière d’un royaume entier de boulangeries, et ça messieurs, c’est indispensable pour le pannivore que je suis. Mes plus proches comprendront tout de suite pourquoi elle a une place de choix dans mon harem, car à elle toute seule elle peut me nourrir jusqu’à la fin des temps. Et puis, j’aime beaucoup son personnage. Quel dommage qu’il soit relégué au rang de personnage secondaire, néanmoins.

Et de 8!

En effet, ça fait déjà 8 personnages. Alors vous aurez sûrement remarqué quelques trucs qui reviennent comme les cheveux longs (on compte pas moins de 2 tsundere et seulement une meido) mais globalement, j’en suis assez content. Choisir son harem parmi 8 personnages, c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Pas d’Asuka? Trop jeune mon fils, trop jeune. Et puis elle est trop imprévisible, trop difficile à gérer pour finir dans mon harem.

P.S. : On me souffle dans mon oreillette qu’un intrus s’est faufilé dans les liens en début d’article. C’est parce qu’il me manquait un lien pour compléter ma phrase et puis je suis curieux de connaître son harem à lui, si à tout hasard il n’est pas composé exclusivement de clones de Mai Shiranui.

MaOTD #295

Un modèle extrémement rare de meido puisqu’il s’agit ni plus ni moins de Hotaru alias Sailor Saturn. Ses pouvoirs ayant été scellés lors de la production, vous n’avez donc rien à craindre. Elle est disponible pour 18 000 Maid Points.

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MaOTD #294

Un pack de meido très attendu après ses débuts fracassants dans l’un des épisodes de Kannagi. Deux d’entre elles sont en fait des arbres sacrés, à réserver donc aux puristes et à ceux à qui une Nagi de seconde main ne gêne pas. Le pack est à 30 000 Maid Points.

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MaOTD #291

Parce qu’il n’y a pas que les grandes qui savent faire les courses, cette meido loli un peu tsuntsun est un complément idéal du modèle Maria mis en vente il y a deux jours. Ce modèle est disponible pour 6 000 Maid Points

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Le Guide des Bases de Données en Manga

Ce billet a principalement pour but de vous montrer que je suis une quiche en scan et que je ne suis pas fait pour le scantrad.

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Le Guide des Bases de Données en Manga (The Manga Guide to Databases) est un bouquin somme toute curieux au premier abord. Il fait partie de ces nombreux guides en manga qu’on trouve au japon, et qui traitent de sujets aussi divers que les premiers soins, la politique ou la bourse. Tout portait à croire que ce genre allait rester confiné au Japon, mais en fait non, pas du tout: No Starch Press, un petit éditeur américain s’est dévoué pour adapter quelques ouvrages en particulier. On trouve notamment dans leur catalogue un guide des statistiques en manga que je ne vais pas tarder à me procurer pour les lulz (et parce que je suis une statswhore dans le fond.) mais aussi, plus curieux, un guide sur l’algèbre et un autre sur l’éléctricité. Lisez les résumés, ça vaut le coup. Et ce guide sur les bases de données est dans le même ton:

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L’histoire, puisqu’il y en a une, c’est un manga après tout, c’est celle de la Princesse Ruruna du royaume de Kod qui croûle sous la paperasse alors qu’elle apprend à gérer son royaume, vu que ses parents se sont cassés en voyage. Aidée par Cain son servant (elle a des meido aussi mais on les voit pas assez.) elle a un peu de mal, mais elle reçoit un livre et une lettre qui sont sensés l’aider dans sa tâche. Le livre parle d’une technologie des temps anciens et oubliée de tous aujourd’hui: les bases de données. Et comme nous sommes dans un manga, une fée, Tico, va sortir du livre et apprendre à Ruruna et Cain comment une base de données pourrait sauver leur royaume producteur de fruits! Yay!

L’histoire est divisée en chapitres, chacun traitant d’un sujet en particulier. On pourrait penser que les sujets en question sont très généralistes et simples, mais en fait pas du tout: Tico commence par expliquer les différents types de bases de données (hiérarchiques, en réseau…) et va choisir pour eux le type relationnel. Bien sûr ce que je dis là va sûrement perdre quelques lecteurs qui n’y connaissent rien, mais justement: ce guide est fait pour eux!

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Les sujets abordés vont du simple au plus complexe: après avoir abordé quel type de base de données créer et pourquoi, Tico va ensuite expliquer à Ruruna et Cain les rudiments du SQL ("SQUEAL?" fera Ruruna, étonnée.) qui est le langage que parlent les bases de données ("Non mais en fait les bases de données ne parlent pas vraiment!" rassurera Tico) mais aussi ce qu’est une transaction, un verrou, les moyens de sauvegardes d’une base, un commit, les accès concurrentiels, les problèmes de sécurité, bref… tout est a peu près couvert, et de façon très simple. A la fin de chaque chapitre des explications textuelles plus poussées sont données, ainsi que des questions-réponses sous forme de petits exercices très simple pour voir si on a bien compris.

On a également droit à un dessin très net et propre. Rond comme il faut mais finalement peu détaillé, il est néanmoins suffisant pour apprécier l’histoire rigolote, les remarques des personnages qui au départ ne pigent que dalle à ce que Tico raconte (mais y’a d’autres personnages, je vais pas vous spoiler non plus.)

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En gros, ce livre est bien entendu destiné aux geeks et aux personnes souhaitant apprendre à développer avec une base de données, ou plus simplement les curieux. Toujours est-il qu’il se veut ludique et simple à comprendre. Je le recommande aux étudiants en informatique en tous cas, ça sera bien plus palpitant qu’un cours sur la méthode MERISE et sur MS Access. (Brrr…) Peut-être un peu cher pour certains (une quinzaine d’euros suivant le cours actuel du dollar) c’est néanmoins un ouvrage à absolument avoir dans sa bibliothèque de geek/otaku. Et puis Ruruna est charmante.

MaOTD #290

Ce modèle Maria, qui pour rappel a gagné le Tournoi des Maids de l’an dernier, est en vente pour 12 000 Maid Points. Maria est une meido très compétente et charmante, une valeur sûre quoi.

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The Last Remnant

Diantre, des articles sur Meido-Rando cette semaine, mais où va le monde? Où va le monde? Même ma Meido N°2 d’Elite se met à jouer à Team Fortress 2. Il y a une sorte de révolution dans l’air. J’ai peur.

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The Last Remnant m’a rappelé une chose très importante pour un gamer. Ne faites jamais confiance à la presse spécialisée. Jamais. Ecoutez les joueurs plutôt, les gens comme vous et moi qui jouent, quoi. Et vous verrez qu’on peut tromper une fois mille personnes, mais qu’on peut pas tromper mille fois mille personnes. Enfin je crois que c’est ça.

On va tout de suite calmer les détracteurs du jeu qui ne jurent que par l’avis éclairé Gamekult (même si je leur emprunte allégrement leurs screenshots pour mes tests.), TLR est effectivement à la ramasse techniquement. Quand je le vois ramer, j’ai dû mal à m’expliquer ce qui a pu se passer et comment l’équipe chargé des tests qualité ont pu laisser passer ça. Des saccades inexpliquées durant les combats donnent un arrière-goût de pas fini, alors qu’on sait que l’Unreal Engine 3 (moteur de Gears of War 1 et 2 pour les ignares du fond) est capable d’animer 10 à 15 personnages dans une scène avec un monde un peu plus détaillé qu’un cube. Car oui, les décors des combats et des donjons de TLR sont également d’une platitude affligeante, ce qui m’intrigue encore plus sur le pourquoi des saccades. Ah et je devrais parler du "pop" de textures qui apparaissent d’un coup une fois le chargement d’une scène finie, mais bizarrement ça n’a fait tiquer personne sur Gears of War 2, qui a exactement le même problème.

On pourrait aussi parler du balai dans le cul que se traînent les personnages, de la moitié des scènes non-interactives qui frisent le jeu de marionettes, mais ça serait faire l’impasse sur quelques cinématiques fort belles et bien animées du jeu.

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Autre point souligné par les journalistes de GK et d’autres magazines par ailleurs, ce sont les temps de chargement. Ils sont en fait assez nombreux mais plutôt courts, surtout avec le jeu installé sur le disque dur. Chose que je vous recommande chaudement (indice: connectez votre 360 au net pour récupérer la nouvelle interface qui permet cela, si ce n’est pas déjà fait). A titre d’exemple, les temps de chargement de Lost Odyssey sont jusqu’à deux fois plus longs. Par exemple pour TLR, il faut en général 2 à 3 secondes pour charger un combat. On a vu sincèrement bien pire.

Voilà, maintenant qu’on a parlé des défauts techniques du jeu, qui sont bien réels, hein, je ne nie rien, on va pouvoir s’attarder sur le reste, à savoir l’histoire et le gameplay, ce qui reste quand même ce qu’on demande à un RPG en priorité.

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Pour l’histoire, on a un truc très vague, avec un héros un peu mou mais déterminé qui souhaite retrouver sa soeur Irina. Rush (puisque c’est son nom) et sa soeur ont des parents scientifiques qui bossent sur les Rémanences, des sortes d’esprits magiques enfermés dans des objets aussi impromptus qu’une porte ou une épée géante. En pactisant avec elles, on les active et on peut utiliser leur pouvoir. Seulement on ne sait pas tout sur les Rémanences, issues d’une ancienne civilisation… L’histoire prend un assez long moment à décoller, faute à une période de tutorial détaillée. En même temps, vu la tronche du gameplay, vous allez comprendre que ce long tutorial ne sera pas de refus du tout.

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Le héros se commande comme n’importe quel héros de JRPG, et dans les donjons assez linéaires (et aux décors pauvres, il faut bien le dire), on verra les monstres se ballader. Nul besoin de leur rentrer dedans, au contraire: il faut les éviter, et déclencher le combat à distance. Une pression sur la gachette droite de la manette crée une zone autour de vous qui "aggro" les monstres pris dedans. Le combat commence alors avec tous les monstres attrapés, ce qui permet de négocier un passage difficile en se tapant un monstre à la fois (car les HP sont restaurés à la fin d’un combat, on se fait plus chier à soigner tout le monde entre chaque mob) ou bien d’en prendre plusieurs pour maximiser les récompenses.

Une fois dans un combat, on ne dirige pas chaque personnage mais des unions. Une union, comme indiqué sur l’écran de chargement plus haut est un ensemble de cinq unités / personnages. Vous donnez donc un ordre à vos unions (jusqu’à cinq unions) comme "Couvrez-les!" ou "Renversez la tendance!" ou encore "Sort" ou "Attaque physique" plus simplement. Les ordres disponibles varient selon des critères tels que votre position par rapport à l’ennemi, votre moral (valable pour toute l’équipe), la composition de votre union, les armes équipées ou encore le nombre de points d’actions dont vous disposez. Du coup, on découvre parfois des ordres qu’on ne connaissait même pas tellement il y a de conditions possibles. Une fois toutes vos unions prêtes, le combat s’engage: votre union se dirige vers une union ennemie et on parle alors d’Engagement. vos unités frapperont avec leurs coups spéciaux ou non selon l’ordre donné à l’union, et placeront parfois des coups critiques qu’on peut réussir à l’aide de l’appui sur une touche au bon moment (un QTE quoi, Quick Time Event) afin de dynamiser un peu les combats. Très souple, ce système peut même être désactivé pour ceux qui voudraient jouer sans et qui sont allergiques aux QTE. Dans ce cas vous aurez une petite chance de rater vos coups critiques ou vos défenses critiques (qui permettent une contre-attaque)

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Là où ça devient grave sexy c’est dans le positionnement de vos troupes et dans la composition de vos unions. Car vous pouvez mettre des chefs (des personnages / unités spéciales quoi) et des trouffions de base, et choisir leur formation qui dictera leurs bonus et malus. Ainsi certaines formations, comme dans Suikoden 5, sont plus adaptées aux mages ou aux gros bourrins. Bien que l’on ne contrôle pas l’équipement de nos unités, ces derniers iront piocher (en vous demandant au préalable) dans votre inventaire. C’est bien et pas bien: ça évite une micro gestion mais pour ceux qui voudraient justement tou tgérer c’est un peu frustrant. Néanmoins, les unités viendront vous parler de temps à autre pour vous demander quel choix d’orientation vous voudriez qu’ils prennent: Emma peut venir vous parler pour vous demander si elle devrait s’intéresser à la magie ou continuer dans le combat physique. Ou un autre personnage viendra vous demander tel item afin de customiser son arme. A vous de faire les bons choix. A vous de voir donc si vous faites juste quelques unions bourrées d’unités ou bien un max d’unions plus petites. Les possibilités tactiques sont très nombreuses.

Et le choix, il y en a! Car je ne vous ai même pas parlé des attaques éclair, par le flanc, des interférences ou des interceptions, des tonnes d’items de craft qui existent, ou encore du fait qu’on peut vendre les monstres qu’on capture ou bien les démembrer pour en récupérer de précieux matériaux de crafting supplémentaires.

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Les missions et sous-quêtes sont divisées en deux types: celles des Guildes qui sont en fait des conditions à remplir (tuer tel monstre, avoir tel genre d’item, etc) et qui peuvent être faites sans même que vous les acceptiez au préalable. Il vous suffit de passer à une Guilde et de voir quelles missions vous pouvez valider pour en récupérer les récompenses. L’autre type de sous-quête se trouve généralement dans les tavernes (mais pas toujours) où vous allez filer un coup de main à un NPC. Ces sous-quêtes sont assez nobreuses mais recyclent les environnements de l’histoire. Un peu dommage, mais on s’y fait vite, surtout qu’une fois acceptées, vous êtes téléporté dans le donjon en question de la quête.

Les environnements sont en général assez pauvres architecturalement et graphiquement. Même les villes, qui ont l’air sympa sur le papier, sont en fait découpées en petites zones où on trouve des magasins et quelques NPC (en gros deux tiers des passants ne parlent pas). Dommage en effet, même si ça permet également d’aller rapidement d’un magasin à l’autre.

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Les combats sont réellement le grand plus du jeu. Plein de surprises et bien qu’un peu confus au début, on commence à comprendre de plus en plus en essayant des combinaisons d’union et en se faisant tatanner par certains monstres plus balèzes. On ne rechigne pas à faire ces combats car ils font progresser vos unités relativement rapidement. A ce sujet, il n’existe pas d’XP. Elle est en fait cachée et vos personnages gagneront en efficacité dans certainnes stats au fur et à mesure des combats. Aussi, plus vous ferez de sorts par exemple, plus ils deviendront puissants, et les unités d’une même union aprennent les sorts et coups spéciaux des autres unités. A vous de prendre ça en compte dans la composition de vos unions.

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Bref, vous l’aurez compris, The Last Remnant est en fait une surprise. Je ne m’attendais pas à grand chose du jeu au vu des critiques, hé bien j’ai eu tort: l’histoire tient à peu près la route après un décolage difficile, les persos sont adultes et attachants, le système de combat tue tout, l’univers est travaillé et pour ne rien gâcher, la VF est d’excellente qualité (avec des voix en anglais, servies par des sous-titres fort bien rédigés).

Il est aux alentours de 25€ sur Play.com, alors si vous cherchez un bon RPG assez touffu (pour ne pas dire carrément velu) et plein de possibilités, avec une bonne dose d’exploration (et pas simplement d’exploration territoriale, mais bien d’exploration de son gameplay, des combinaisons d’unions…) et si vous pouvez fermer les yeux sur la partie du technique qui aurait mérité de l’optimisation, alors n’hésitez pas! The Last Remnant me laisse en tous cas beaucoup plus enthousiaste que Infinite Undiscovery pour le moment.