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Lucky Star DVD US Vol. 1

J’ai donc reçu ce matin (avec une nouvelle batterie très longue durée pour mon camescope) le premier volume Limited Edition de Lucky Star en version américaine. Comme je me l’attendais le déballage fut jouissif :

Outre le t-shirt d’un goût discutable mais certainement second degré, on y trouvera un nettoie-ecran en forme de koropan, ainsi que le CD Character Song de Konata et le CD Single de l’opening. Bien sûr, la boîte contient également le DVD. La grande boîte, elle, vous rappellera furieusement celle de Haruhi aux Etats-Unis.

Quelques petites choses à noter:

  • Le boîtier DVD contient un petit livret de 4 pages expliquant toutes les références obscures et choix de traduction des épisodes contenus sur le DVD. Du très bon boulot, bien documenté.
  • Le DVD contient les bonus habituels (Op creditless, etc.)
  • D’un point de vue traduction, ils ont fait le choix de garder les suffixes honorifiques Japonais. Cela fait un peu étrange au début d’entendre une voix anglaise appeler Miyuki "Miyuki-san" par exemple mais on s’y fait. Il sexpliquent leur choix par une volonté de conserver l’authenticité des relations entre les personnages via la façon dont ils s’appellent entre eux.
  • Les voix sont pour la plupart très bien choisies, sauf celle de Konata qui fait vraiment blasée de chez blasée. On a du mal à sentir son côté à la fois mignon et otaque.
  • La qualité d’image est excellente. Les traits sont fins et les couleurs chatoyantes, a mille lieues des fansubs. La compression ne se fait sentir à aucun moment durant le visionnage. Je regarde l’écran d’assez près pour vous en parler.
  • L’ending est chanté en japonais mais tous les dialogues sont en anglais, ce qui est un peu étrange: le mélange anglais / japonais perturbe pas mal. C’est assez intéressant comme méthode. Personnellement j’aurais adoré que les doubleuses américaines tentent de chanter japonais!

Voilà, sinon à part ça, je suis content. Reste à voir si je vais oser porter le t-shirt à Epitanime… ou pas.

Autopsie d’une voyageuse du temps

Bon alors voilà, avec Corsaire on a désossé Mikuru, mon fidèle serveur de fichier (maintenant remplacé par Tomoyo) qui était victime d’un firmware mal flashé.

Maintenant la question que je me pose c’est: quelqu’un ici sait comment on flashe une puce Spansion S29GL032M90TFIR3 ? 🙂

MaOTD #189

Emma représente avec Mahoro un modèle de Meido que toutes devraient suivre. Son prix est inestimable, même moi j’ai du mal à l’estimer.

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(Oui, c’est un gag pourri inspiré du doublage foireux de Ken Le Survivant)

Manga Catch-up – Avril 2008

Vous vous demandez sûrement pourquoi aucun post sur la nouvelle saison d’animés n’a encore vu le jour dans ces colonnes. La raison est simple: je suis en train de regarder en ce moment tout Battlestar Galactica jusqu’à la fin de la saison 3, alors forcément à coup de 45 minutes par épisode, c’est très long, mais très prenant. Enfin, je dois de toutes façons commencer à regarder rapidement quelques séries comme Kyouran, Kamen no Maid guy, Kanokon ou encore Kurenai et Code Geass 2…

Pour ceux qui nous ont rejoint récemment, "catch-up" signifie rattrapage en anglais, et est un type de billet où je donne mes impressions rapides sur l’évolution de telle out elle série. Parfois ce sont même des séries dont je n’ai pas parlé sur Meido-Rando, à cause de la flemme ou bien parce que la série n’en valait pas spécialement la peine.

Le dernier catch-up datant d’Aout 2007, il était temps de faire le point.

  • Angel Heart : Après autant de volumes (22 il me semble) on pourrait se demander comment Tsukasa Hojo arrive à continuer à sortir des histoires. Pourtant il montre tous les signes d’un auteur qui s’essoufle: intrigues recyclées, concepts qui reviennent souvent comme le travestissement, la drogue, ou encore les personnages dont le design est carrément repompé d’ailleurs. Vous ne trouvez pas que Glass Heart ressemble grâve à Shion de Family Compo vous? Malgré tous ces poitns négatif, c’est toujours aussi superbe visuellement et agréable à suivre.
  • Fushigi Yuugi : La légende de Genbu : La seconde ‘saison’ de Fushigi Yuugi reste égale à elle-même : une sorte d’aventure shoujo. Sauf que comme Tsukasa Hojo, Yuu Watase continue à faire des dessins superbes et une hsitoire qui se laisse lire bien que parfois un peu complexe, surtout que les tomes sont facilement espacés de six mois. Mais ne crachons pas trop dans la soupe, car la sortie des versions françaises colle de près à celles japonaises, c’est assez rare pour être souligné. Ah oui et Takiko est quand même bien meilleure héroine que Miaka, y’a pas à dire.
  • Girls Bravo : Je prends souvent les mangas de séries que j’ai déjà vues, parfois par simple curiosité, parfois parce que je les aime vraiment énormément. Pour Girls Bravo c’était plutôt la curiosité, et ça fait bizarre de revoir des passages qu’on a vu en anime mais sans vapeur cette fois. Ca reste un manga plaisant qui se prend pas au sérieux et bourré de fanservice. Pas indispensable donc.
  • Unbalance x Unbalance : Toujours aussi sympa à lire, ce manwha contant les relations ambigues entre une prof et l’un de ses élèves reste bien dessiné. C’est étrangement l’un des mangas que j’attends le plus lors de mes livraisons, sans que je ne puisse exactement expliquer pourquoi. Au niveau de l’histoire, ça continue à avancer avec son lot habituel de nouveaux personnages secondaires, de révélations et de résolutions prises par les héros. C’est certain que ça casse pas des briques mais ça reste vraiment agréable à lire
  • Ah My Goddess : Alors là comment dire… Avec des histoires toutes plus anecdotiques les unes que les autres, aucun avancement dans le scénario et des dessins que je trouvais limite plus beaux y’a 15 ans, Ah My Goddess s’essouffle gravement. Ils pourraient ouvrir un maid café de déesses que ça relancerait à peine l’intêret, c’est vous dire. Le problème avec de longues séries comme ça, c’est qu’on hésite à arrêter car on veut connaître la fin, même si dans 50 ans on y sera encore. Comment AMG pourrait-il finir, tiens?
  • Suzuka : A ne pas confondre avec la charmante et pétillante présentatrice de Nolife, Suzuka suit les grandes lignes de l’anime (ou plutôt l’inverse) sans vraiment de différences fracassantes. J’aurais préféré quand même que le manga avance plus vite, car présentement on se retrouve seulement environ au 13ème épisode de la série (estimation à la louche). Malgré des bouches un peu bizarres, c’est toujorus aussi bien dessiné.
  • Monsieur est servi / Hanaukyo Maid Tai : HMT arrive à sa conclusion au bout de 12 ou 13 volumes (là comme ça je me souviens plus) et il va être très difficile d’en faire des éloges. Pour l’histoire, j’ai découvert HMT en anime, quand c’était le studio m.o.e. qui s’en occupait, en 2001. Ils avaient pris pas mal de libertés avec l’idée initiale, faisant de Taro un clone avant l’heure du héros de Girls Bravo. Taro était allergique aux filles, sauf à Mariel. Le tout était très léger et plein d’humour (sans compter que dés le deuxieme épisode, les triplettes nymphomanes réveillent leur maître par une gâterie au lit, si si je vous jure.) et ne se prenait pas au sérieux pour deux sous. Depuis m.o.e. a coulé sans terminer la série (inachevée abruptement au 15ème épisode) et un autre studio a repris le flambeau pour sortir "La vérité", plus fidèle au manga. Le problème c’est que le manga est mauvais. Il se prend au sérieux et tente d’inventer une histoire complètement capilotractée à base de clones de Mariel et de Taro qui ne sont pas ce qu’ils croient être. En plus de ça la fin est tout sauf convaincante, bref pour moi c’est une grande déception et je garderai la première saison inachevée comme souvenir de HMT.
  • Emma : Toujours aussi bien dessiné et agréable, l’immersion est telle qu’une fois le manga refermé, on se rappelle soudainement qu’on est au XXIème siècle. C’est un manga de maid mais sans fanservice, où la romance prime et où on sent que l’auteur s’est très bien docuemntée sur l’époque. Ca change des habituels mangas se déroulant au japon, ancien ou présent. Bref, c’est toujours aussi bon.
  • He is my master : La version manga est relativement anecdotique par rapport à l’anime du même nom. Bref, si vous avez déjà vu l’anime, passez votre chemin.
  • Keroro Gunso : Vu le nombre d’épisodes et le succès de la série, on peut se douter que les scénaristes ne chôment pas, et en effet on trouve toujours un délire à exploiter avec Keroro et sa troupe. C’est tellement délire qu’on se demande bien comment ils vont arriver à envahir la terre. Bref, les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, il y a juste la couverture que je trouve absolument hideuse, mais ça me regarde, ça.
  • Love Collage : LC est l’autre manga de l’auter de Midori no Hibi (Midori Days de part chez nous). Le héros est un fétichiste de parties bien différentes chez les femmes. Il aime certains types de jambes, de poitrines, de voix, de cheveux… C’est un pervers, mais un pervers noble comme on dit. Et il va tomber sur une pension avec quelques résidentes qui bien sûr auront chacune un élément qui lui plait. A noter également qu’un autre personnage est fan de maids. C’est donc sur l’avis éclairé de Rosalys que je me suis plongé dans ce manga sans prétention qui se laisse lire, malgré de super gros clichés du style harem par moments. Je pense néanmoins que le héros a plus d’un tour dans son sac… A suivre, donc.
  • Highschool girls : Toujours aussi vulgaire, toujours aussi débile, je continue néanmoins à lire pour voir jusqu’où ça peut aller. Ce qui est sûr c’est qu’on ne croit pas un seul instant que les jeunes japonaises puissent être comme des mecs, mais en fille. C’est pas possible.

Chacune d’elles a un nom…

S’il y a bien un truc pour lequel les geeks sont rois, c’est bien de nommer leurs machines. Ca peut aller du simple ordinateur au serveur, ou au petit périphérique portable. En fait il arrive toujours le moment où lorsque l’on installe un système d’exploitation où qu’on paramètre une machine quelconque, qu’on vous demande son nom. "Ordi" ou "Serveur" c’est pas super précis ni sexy, surtout quand vous en avez plusieurs.

Alors voilà, quand un geek est doublé d’un côté otaque très prononcé on se met à appeler ses machines avec des noms japonais. Si si j’vous jure.

Prêt pour un petit tour du réseau Mahoro-net?

Mahoro

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Mahoro est l’un de mes plus vieux systèmes. Elle a subi plusieurs liftings, d’abord un Celeron 366, puis un Duron 800, puis un Athlon XP 1800+, et maintenant un Athlon X2 4000+. Elle servait beaucoup à faire des serveurs de jeu à l’époque des LAN party sauvages, mais elle me servait aussi dee serveur de fichiers, de bac à sable, et en régle général, de serveur à tout faire. Il fut un temps où c’est elle qui gardait toutes mes données sur un RAID 5 fait avec mes p’titees mains et des disques durs chauffés à 50 degrés celsius dans un boitier moyen tour. Maintenant c’est une sorte de PC concept serveur. Elle travaille dur pour calculer pour le SETI et les projets du World Community Grid.

Mahoro est le pilier de mon réseau, comme vous vous en doutez.

Tomoyo et Konata

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Tomoyo et Konata sont les gardiennes de mes données, et sont toutes deux des serveurs Synology Cube Station. A savoir, des mini-serveurs autonomes qui font pas un bruit et stockent des fichiers sur le réseau qu’on peut utiliser depuis n’importe quel PC. Ils contiennent chacun 4 x 500 Go (oui, ça fait donc 4 Tera-octets) mais en RAID 5, ce qui fait donc 3 Tera-octets utilisables. Je vous passerai les détails trop techniques sur le RAID 5, mais sachez juste que je suis à l’abris d’une perte de donnée par crash de disque dur.

Une petite pensée pour Mikuru qui nous a quitté récemment:

Prions la Déesse pour que son âme puisse être sauvée prochainement quand Corsaire et moi pourrons nous occuper de son cas.

Mizuho(-oneesama!)

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Ce Macbook Pro de la génération d’avant l’actuelle me sert principalement quand je sors de chez moi, c’est à dire pas si souvent que ça, mais je suis quand même content d’avoir à disposition une machine puissante partout où je vais. Pourquoi Mizuho? C’est simple: ce Macbook a aussi Windows d’installé en plus de MacOS, et donc, on ne sait pas trop si c’est un Mac ou un PC au final 🙂

Eclair

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Eclair est un iMac 17". C’est le dernier iMac 17" en fait car maintenant la taille d’écran minimale est 19" sur les iMac Aluminium. Mais voilà, je cherchais un écran pas trop grand, et 17" me convenaient parfaitement. L’iMac est très agréable et me sert pour tout ce qui eest internet, chat, activités créatrices et administration système. Et puis, je peux diffuser la musique de Tomoyo via Bluetooth sur les enceintes sans fil qu’on m’a offertes pour mon récent anniversaire. Malgré un léger grésillement dû au transport par radio le son restitué est excellent dans ma salle de bains.

Naru

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Naru est le plus vieux type de système que je possède: c’est un PC tout ce qu’il y a de plus classique et qui a subi de nombreux, très nombreux liftings. Aujourd’hui c’est un Quad Core Q6600 avec 2 Go de RAM et une Geforce 8800 GTS. C’est mon PC de jeu, ni plus ni moins. Avec le temps et l’argent, je suis devenu un peu plus exigeant au niveau fluidité d’un jeu, ce qui explique le besoin de puissance.

Blasphemy et Heretic-tan

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Mes deux Xbox360. Blasphemy est l’européenne, et Heretic-tan la japonaise. Je les ai appelées ainsi car pour moi, posséder une machine Microsoft était vraiment la dernière chose que je me voyais faire. Mais c’est fait, et il faut bien que chacun ait un petit côté sombre…

Feena

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Feena (le barebone au dessus de la PS2) est un mini-PC armé de Mythbuntu, une variante de Ubuntu. Relié à ma télé LCD 82cm et mon kit 5.1 via une mini table de mixage que vous avez pu voir sur la tour de Naru plus haut, Feena me sert principalement pour trois activités: le karaoké de génériques d’anime, Stepmania, et aussi matage d’animes ou de films stockés sur Tomoyo et Konata. Ce media center utilise l’entrée VGA de ma télé, et donne donc une superbe image nette en 1280 x 768 (un peu batard comme résolution mais on a vu pire).

Shion

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Shion est un iPod Classic, un iPod de dernière génération donc, avec 160 Go de disque. Elle est sans cesse dans ma poche quand je sors, et ça fait un excellent disque dur USB d’appoint.

Haruhi

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Et voilà, la Déesse, elle, est toujours dans ma poche. Un Nokia E61 qui a déjà deux ans. 3G, Wifi, Bluetooth, mails, web, flash, vidéo MP4, etc, il fait tout ou presque, et le clavier est vachtement pratique pour taper des SMS. Son seul défaut? Ne pas avoir d’appareil photo. Comme c’est un modèle pro, beaucoup de constructeurs omettent volontairement l’appareil photo car les entreprises rechignent à avoir des téléphones pouvant prendre des photos, ça se comprend, c’est facilement dissimulable. Le E61i, sorti un peu plus tard, est lui pourvu d’une caméra par contre.

Et voilà le petit tour est fini. Normalement je n’ai pas d’autres machines à acquérir cette année, donc techniquement, pas de mise à jour de ce billet avant au moins un an. A moins bien sûr que je ne craque sur un possible iPhone 3G, s’il sort, sait-on jamais.

Haruhi.fr fête son premier anniversaire!

Comme vous le savez (ou pas), c’est sur Meido-Rando que le domaine Haruhi.fr est né et a grandi pour arriver à maturité, grâce notamment à l’aide des autres bloggeurs de Blogchan ou de Sama ainsi que des membres de l’Editotaku, mais aussi des visiteurs de ce blog.

Aujourd’hui Haruhi.fr souffle sa première bougie, et c’est avec une certaine fierté que je vois cette communauté se développer et accomplir des choses. Je me suis d’ailleurs fendu d’un long discours à ce sujet, que je vous invite à lire, car beaucoup de choses se sont passées en l’espace d’un an.

Avec un wiki qui commence à vraiment ressembler à quelque chose avec des sujets divers et variés, et un Danbooru-like avec déjà plus de 4500 images sur la déesse, je crois qu’on est vraiment bons, là.

Bon anniversaire Haruhi.fr, et que ça dure encore longtemps!

Lost Odyssey

Je ne vais pas vous sortir douze mille excuses pour le manque de billets d’envergure sur Meido-Rando ces derniers temps. J’en ai plusieurs dans ma valise, mais le boulot étant assez important ces derniers temps, couplé au fait que je voulais finir Blind Spot 7 le plus vite possible, au contact que j’ai pu arranger entre Kaze et Haruhi.fr et surtout aussi au fait qu’on m’ait traîné dans World of Warcraft de nouveau, je ne pouvais pas réellement écrire ici.

Mais maintenant que Blind Spot 7 est entre les mains de mes prélecteurs, je vais pouvoir sévir de nouveau ici.

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Lost Odyssey a été attendu de pied ferme sur Xbox360. On pourrait croire la console de Microsoft sans jeu "japonais" d’envergure, mais ça serait oublier Lost Odyssey, Blue Dragon, ou encore Eternal Sonata. Néanmoins, Eternal Sonata était un peu facile, et Blue Dragon décevant. Lost Odyssey est là pour montrer que la 360 sait aussi faire de bons RPGs, et il s’en sort pas trop mal, ma foi.

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LO vous place donc dans la peau de Kaïm, immortel de son état, qui semble bien amnésique. Je sais très bien que Raton-Laveur déteste à juste titre les histoires dont les personnages principaux sont amnésiques étant donné la facilité scénaristique que cela provoque. Après tout, ça permet au joueur de ne rien connaître au monde qui l’entoure, au héros de démarrer à un niveau de merde… Alors qu’on s’imagine bien qu’en mille ans de temps il a pu se connaître de super techniques de combat, mais non!

Bref, Kaïm est immortel, et il bosse comme mercenaire pour différentes armées, dont celle de Uhra au début du jeu. Problème: lors d’une grande bataille une météorite s’écrase sur le champ de bataille et décime les deux armées qui s’y affrontaient, sauf Kaïm. Ce dernier devra faire un rapport, et escorté par Jansen le magicien un peu roublard et Satie une autre immortelle amnésique, devra aller enquêter sur de mysétérieux accidents qui se déroulent au Grand Sceptre, une sorte de canaliseur magique en cours de construction.

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Le premier truc qui saute aux yeux, c’est que c’est beau. C’est même vachement beau. Au niveau technique tout d’abord, et ensuite au niveau du design. Malgré un Chara Design un peu bizarre (par l’auteur de Vagabond et Slam Dunk) qui est à l’opposé de ce qu’on pourrait appeler Moé. Oubliez les chocobos jaune poussin, on se rapproche plus ici d’un Final Fantasy XII que j’avais testé (et détesté aussi vers la fin) sur Meido-Rando il y a un an et demi. Les personnages donc, bien qu’ayant un design un peu étrange, se révèlent très attachants grâce à un background très travaillé et des répliques excellentes. Le jeu est fort bien écrit et Jansen par exemple vous fera rire plus d’une fois. Il suffit juste de voir la scène où il se met à appeler Kaïm "Monsieur Joyeux" pour se mettre à rigoler. Kaïm est en effet le genre de héros armoire à glace qui parle peu mais bien, qui ne sourit pas, qui ne rit pas, et qui reste sans cesse sérieux. Satie a également un caractère bien trempé. Je ne vous en dirai néanmoins pas plus pour ne pas trop spoiler.

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Le deuxième truc qui saute aux yeux, c’est que la console crache ses trippes assez régulièrement. Cela rappelle un peu Metal Gear Solid 3 sur PS2: le jeu est beau, mais la console a du mal avec tous ces polygones, et rame à certains moments, surtout lors des scènes cinématiques rendues en temps réel. D’ailleurs certaines seront en vidéo mais ça ne se voit que très peu: les développeurs ont en effet pensé à rendre les personnages des vidéos précalculés avec la même qualité que dans les scènes en temps réel, ce qui fait que la différence est presque imperceptible, si ce n’est en fluidité. Cela se retrouve d’ailleurs dans de nombreux jeux de la génération actuelle de consoles: on commence doucement à douter parfois de si c’est en précalculé ou en temps réel.

Mis a part cet aspect graphique réussi, Lost Odyssey va faire grincer des dents tous les fans de RPG qui croyaient certaines choses dorénavant acquises: les combats sont totalement aléatoires à la manière d’un Final Fantasy, le jeu n’est qu’une succèssion de plans avec certains changements de caméra et travellings à la FFX et FFX-2, les menus sont assez austères (mais concis et ergonomiques), et le pire de tout semble être le système de combat au tour par tour. Du pur tour par tour à la Shining the Holy Ark sur Saturn, ou Suikoden sur Playstation 1 et 2: en début de tour vous avez tout le temps que vous désirez pour préparer vos actions, et selon la vitesse de votre personnage ou du sort à lancer (ce temps pouvant parfois atteindre un tour complet, et l’ennemi peut vous ralentir en frappant votre lanceur de sorts), le jeu vous montre une liste des personnages et monstres qui vont jouer chacun dans l’ordre. Cela a le très facheux désavantage qu’on ne peut pas guérir un personnage qui est mort, puisqu’il nous faudra un tour pour le réscussiter et un autre tour pour le guérir, sachant qu’entretemps il peut se prendre un vilain dégat de zone d’un ennemi et recrever aussitôt. Joie.

Vous aurez dans votre équipe un petit paquet de personnages dont certains sont mortels ou immortels. La différence? Les persos immortels ne peuvent pas mourir au combat: ils se relèveront après 2 ou 3 tours. L’important est donc de faire en sorte que vos personnages survivent et ne tombent pas tous en même temps. Vous pourrez en mettre jusqu’à 5 au combat et en changer à tout moment hors combat.

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L’autre différence se situe dans les compétences. Il y en a de très nombreuses, comme pouvoir porter deux accessoires, voler, magie blanche ou noire de niveau 1,2,3,4, contre, combo, etc. La diversité de ces compétences vous poussera à équiper vos personnages de façon à toujours avoir le contre qui va bien dans la zone où vous êtes. La plupart du temps dans une même zone il y a un élément ou un type de magie contre lequel les ennemis sont faibles. De toutes façons, vous ne mettrez pas de magie sur Kaïm par exemple étant donné son faible nombre de MP (certains sorts sont également très consommateurs.)

Les mortels apprennent des compétences automatiquement en grimpant de niveau, tandis que les immortels devront eux se "lier" à un mortel combattant avec eux pour apprendre l’une de leurs compétence. Cela nécessite des points de compétence, points de compétence qui seront gagnés au fur et à mesure des combats. Une fois une compétence apprise, l’immortel peut l’utiliser aussi et en apprendre une autre. Il peut également apprendre une compétence grâce à un accessoire (on ne peut équiper qu’une arme, un anneau et un accessoire dans le jeu)

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Les anneaux, parlons-en: sur les personnages se basant sur les attaques physiques, on peut leur équiper un anneau qui done un bonus à son attaque. Lors de l’attaque le perso court vers l’ennemi pour le frapper. Dans ce laps de temps on doit laisser appuyé la gachette de la manette jusqu’à ce qu’un cercle se mette en phase avec un autre. Si l’on fait un coup "Bon" ou "Parfait", l’effet de l’anneau équipé se déclenche sur l’ennemi, lui infligeant des dégats supplémentaires, ou une condition quelconque. Avec un poil d’entraînement c’est hyper simple. Et ça dynamise un peu les combats.

L’autre grand aspect de LO est le niveau de garde: vos personnages sont sur deux rangées, et la rangée avant se prend 100% des dégats. La somme des HP des persos à l’avant forme une garde, et si les ennemis, à force d’attaquer, mettent ce compteur à zéro, alors vos personnages en arrière subiront eux aussi 100% de dégats (alors qu’avec une garde même à 1HP ils perdront beaucoup moins. Les personnages magiciens sont d’ailleurs presque plus nombreux que les combattants, et ils sont très importants car la plupart du temps la magie sera plus efficace que les coups, contre les ennemis.

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Lost Odyssey est donc beau, mais classique. Mais aussi efficace, terriblement efficace même. L’histoire bien que pas sans reproches, est agréable et suffisament prenante. Elle est bien aidée par des personnages attachants et des moments forts dont je me souviendrai un moment. S’il y a bien un truc que je reproche à FF XII, c’est ce côté "tourisme à Ivalice". Je ne me souviens de presqu’aucune scène, de presqu’aucun moment épique dans le jeu, contrairement à tous les autres FF où je peux nommer facilement une scène qui m’a marqué. Là, dans FF XII, rien, que dalle. Je serais même incapable de vous uraconter le scénario tellement ça m’est sorti de la tête.

Le jeu tient également sur quatre DVDs, ce qui est assez rare de nos jours et montre bien l’intêret du Blu Ray de la PS3 et de la longueur d’avance qu’elle possède dans ce domaine. Avec la HD, les DVDs deviennent aussi petits que des CD à leur époque. C’est tout à fait logique, et ce n’est pas le choix bienvenu de la langue audio (parmi le japonais, anglais, français, espagnol, etc.) qui arrange les choses. Ainsi on passera de 10 à 15 heures par DVD, ce qui est fort honorable mais aurait pu être mieux.

Définitivement un grand jeu à mon sens, LO pourra ne pas plaire à certains de part son design ou ses quelques mécanismes qu’on pourrait considérer comme préhistoriques en matière de RPG. Le tout est cependant tellement soigné qu’on a envie de continuer. Même les temps de chargement ne sont pas si pire.

Définitivement l’un des grands titres de la 360. En attendant GTA4…