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They are my noble masters

Et voilà, au lieu de vous parler des OAV de la nouvelle saison de Kimi ga nozomu eien, je me mets à vous parler de cette ignominie qu’est "They are my noble masters"

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"Chouette, des meido", me disais-je. L’anime de maid reviendrait-il au goût du jour? Hélas! En regardant le premier épisode, je me suis retrouvé devant un croisement batard entre Hayate no Gotoku et He is my master.

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Je situe l’histoire: Ren et sa soeur (dont j’ai oublié le nom) fuguent de chez leur parents et errent dans leur nouvelle ville afin de chercher du travail (Honteusement repompé sur He is my master). En "sauvant" une jeune fille bien riche. Je vous épargnerai le ridicule du sauvetage, vous vous metriez à me regarder bizarrement sachant que j’ai été au delà de ce passage. Bref, notre héros et sa grande soeur, qui en plus d’avoir une capacité intéressante de transporter tout un tas d’ustensiles sur elle, a un brother complex très prononcé. Et le pire c’est que ça n’a pas l’air d’inquiéter le héros. (et on le comprend.)

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Ils vont être invités à manger chez la fille qu’ils ont ramené chez elle, et qui se trouve être l’une des trois soeurs maîtresses de la maison. Bien sûr qui dit maîtresse dit meido et aussi majordomme. Et c’est là que la maîtresse la plus agée, Shinra, qui ne se prend pas pour de la merde, va décider d’embaucher Ren et de le mettre à l’essai en le faisant notamment affronter le Colonel, majordomme en chef de la maison. Et c’est là qu’on se dit "Mon dieu mais ils ont tout repompé sur Hayate no Gotoku." et on a tout à fait raison. La soeur du héros va quant à elle travailler comme meido, même si le premier épisode ne nous donne pas le plaisir de la voir en uniforme.

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Outre donc une repompe sauvage de concepts d’autres animes, "They are my noble masters" se permet également le luxe d’avoir une animation sans plus, des personnages débiles et sans aucun charisme (à part un ou deux) qui vont rapidement vous énerver.

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Alors pourquoi je regarde? Peut-être parce que Yuko Goto et Rie Tanaka officient dedans? Peut-être aussi parce que j’adore les maids. Je me tape après tout le manga de Hanaukyo Maid Tai ("Monsieur est servi", en français) et j’en redemande.

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Y’a des jours comme ça où je me dis que je dois aimer me faire du mal.

H2O – Footprints in the sand

Au départ je voulais faire un billet sur la seconde saison de Kimi ga nozomu eien, mais finalement c’est H2O qui prendra sa place pour le moment. Découvert sur le blog de Pook, Live Alive, et ce complètement par hasard, j’ai téléchargé l’épisode tout de suite quand j’ai su que cela racontait l’histoire d’un lycéen aveugle. Certains savent ici très certainement que cela me concerne tout particulièrement.

Il est assez rare que je fasse une review sur une série dés son premier épisode, mais celui de H2O fut particulièrement intéressant. Même si le niveau technique n’est pas bien haut, il faut avouer que ce début de série sait accrocher le telespectateur avec moultes interrogations.

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H2O commence très étrangement avec la récitation d’un poème alors que l’on voit une lycéenne se faire tabasser par des camarades de classe. Bien qu’étrange, ça a le mérite de tout de suite accrocher le telespectateur a l’écran. Surtout que la fille n’a pas l’air de se débattre et prend les coups sans broncher.

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Notre héros, Takuma est donc aveugle depuis la naissance et on ne sait trop pourquoi. Comme beaucoup d’aveugles, il garde les yeux constamment fermés et se sert de ses autres sens pour découvrir le monde qui l’entoure.

Etant moi-même presqu’aveugle, je dois dire que le travail effectué sur le personnage principal est plutôt bon. Il n’est que très rarement laissé seul, et il semble pouvoir se débrouiller tout en montrant une certaine hésitation dans ses mouvements. Je trouve cependant ses camarades de classe peut-être un peu trop entraînés à son handicap. Je veux dire que pour une personne qui voit très bien, il est parfois difficile de s’imaginer comment une personne aveugle perçoit les choses, et les réactions de la personne qui voit bien peuvent être maladroites même si bien intentionnées.

Enfin bon, je dis ça, mais il faut bien avouer que pour le moment, la cécité du héros sert surtout au fan service:

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Même moi je n’ai jamais osé. Jamais.

Je vous rassure quand même, c’était involontaire, et le héros de cet anime qui s’annonce comme harem ne semble pas vraiment pervers.

D’après le premier épisode, pas mal de questions restent déjà en suspens: pourquoi Kohinata se fait-elle malmener sans rien dire par ses camarades de classe? Qui est cette fille qui se dit esprit des sons du temps? Cette dernière donnera d’ailleurs au héros la vue à la fin du premier épisode. Un peu rapide, et j’espère que ça sera temporaire comme elle l’a dit, car cela aurait pu être bien plus intéressant s’il était resté aveugle tout au long de la série, le plaçant en situation de faiblesse par rapport aux gens qui voient bien. C’est exactement ce que je recherche à montrer via l’histoire que j’écris, Blind Spot.

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H2O reste un harem, mais un harem qui fleure bon la romance. Comme l’a dit un jour un blogueur américain, la plupart des animes harems ne font pas de romance. Ils utilisent la plupart du temps le fan service pour développer les personnages, ce qui a les effets que l’on connaît.

The Meido Project

Sur la gauche, vous trouverez désormais un sondage que je changerai environ toutes les deux semaines (promis cette fois). Les sondages successifs sur vos goûts en matière de meido auront pour but de déterminer la meido idéale des lecteurs de Meido-Rando. J’ai beaucoup de caractéristiques en tête et donc beaucoup de sondages qui seront diffusés tout au long de l’année.

A l’issue de ces sondages, je vous promets une petite surprise si tout va bien, mais je ne vous en dis pas plus pour le moment!

Les sondages seront peut-être interrompus au cours de l’année si il y a un tournoi de Tsundere (notez le si.)

Sur une autre note, il y a une petition qui circule pour tenter de faire venir notre déesse (Levez vos brassards au ciel, merci) en France hébergée par Haruhi.fr, le site communautaire francophone sur Haruhi Suzumiya!

Dans le même ordre d’idée, saluons l’arrivée du blog communautaire Soviet Voice qui parlera de tous les sujets qui vous intéressent, puisque c’est vous qui l’écrivez. Plus d’infos par ici si ça vous intéresse. Comme l’indique la page, c’est destiné à ceux qui veulent parler d’anime ou de jeux vidéos mais qui ne veulent pas se faire chier à tenir un blog.

Pour finir, un excellent article sur Japanim-Sud et un certain monsieur Vincent (non pas celui des Envahisseurs.) de la part de Raton-Laveur où vous apprendrez peut-être que le monde de l’anime et du manga en France n’est pas tout rose bonbon.

Anime Catch Up – Janvier 2008

C’est la nouvelle année, ça tout le monde le sait, et avec cette nouvelle année, de nombreux animes de l’an dernier se sont terminés. Le problème c’est que les nouveaux pour le moment ne m’attirent pas, si ce n’est Kimi ga nozomu Eien saison 2 (au sujet duquel je ferai un billet très prochainement).

Bref, est-ce que je deviens trop élitiste, trop exigeant, ou est-ce que la qualité globale des animes récents va en s’apauvrissant, ou alors peut-être tout simplement que de moins en moins de genre me plaisent. Où sont passés les animes de meido du début des années 2000? 😛

Bref je ne compte pas vous faire une liste d’awards super longue découpée en 13 millions de billets, mais un petit récapitulatif de ce que j’ai vu au cours de l’année et que je n’ai pas déjà dit auparavant sur Meido-Rando.

Allez, sans plus attendre… Attention ça va spoiler sévère sur une grande partie des séries concernées.

  • Code E  : C’est mou, c’est super trop trop mou. Au final je me suis endormi en milieu de série. Quel dommage, il y avait vraiment du potentiel dans cette série où l’héroine est une véritable petite bombe (éléctro-magnétique, bien sûr.). Ceci dit, dans le genre mou, le seul anime qui me vient à l’esprit était Ai Yori Aoshi (ou Bleu Indigo dans nos vertes contrées). Mais Ai Yori Aoshi, y’avait une meido dedans, et Ayako Kawasumi-sama aux commandes d’Aoi. Impossible de s’endormir devant, donc.
  • Clannad : Ca fait des mois que j’ai pris les fansubs sans les regarder. Oui c’est du Kyoto Animation, et alors? Ca excuse tout? 🙂
  • Genshiken 2 : On ne présente plus Genshiken. Après des OAV d’entre-saisons un peu à la ramasse niveau technique, on nous sert une saison 2 avec un opening sympatoche et plein de moments forts. Certains rétorqueront que l’anime, qui suit le manga hein, se focalise trop sur les petites choses de la vie que sur les péripéties otakiennes des personnages. C’est un choix, mais Genshiken reste fidèle à lui-même et à son scénario qui au moins progresse dans le sens du vent. Les personnages grandissent, doivent trouver un job, s’en vont, il faut trouver un président au Genshiken, tout ça sur un fond de création de doujinshi pour le Comiketfest. Ca se laisse bien évidemment voir avec beaucoup de plaisir. J’ai encore le dernier épisode à regarder, d’ailleurs.
  • Goshuushou-sama Ninomiya-kun : J’étais sensé aimer cet anime de harem, mais on dirait qu’il faut désormais beaucoup plus que des jolies filles dans un anime harem pour m’attirer (suis-je immunisé?). Je résume l’histoire: une espèce de clone de Mikuru blondasse débarque dans l’école du héros et semble attirer très fortement la gent masculine. Elle est en fait une succube qui a peur des hommes, ce qui est assez embêtant vous en conviendrez. Mais bien sûr, notre héros porte un Bracelet de Défense de Succube +2 de Bonne Facture et arrive à la toucher sans problème. Oui parce que pour que ça soit drôle, si un homme la touche il s’évanouit de fatigue. Un baiser d’elle et vous êtes mort, donc. Pour les suicidaires donc, vous pouvez directement sauter les préliminaires avec elle, un peu comme j’ai fait avec le reste de la série passé l’épisode 1. Rappellez-vous bien: Il n’y a qu’une seule et unique Mikuru.
  • Gundam 00 : Animation tip-top, opening excellent, des mechas, des personnages mystérieux… Tous les ingrédients pour un bon anime de Gundam sont réunis, et pourtant… Un peu comme Rosalys je trouve que l’anime se perd dans de la géopolitique de bas étage qui ne sert à rien si ce n’est nous empêcher d’admirer des combats de Mechas. Gundam SEED avait au moins trois fois plus d’action que cette version. Heureusement que Sunrise est un studio talentueux et qui sait ce qu’ilf ait (oui, c’était ironique) car ils savent garder l’attention de leurs telespectateurs avec l’équipage du vaisseau des héros possédant un tour de poitrine conséquent. Un peu trop peut-être. Sunrise, on ne nous a pas comme ça! (quoi que en fait je regarde toujorus dans l’espoir de voir Wang Liu-Min dans une de ses belles tenues.)
  • Gurren Lagann : Faire un billet sur cette série relève de l’impossible, ou de l’inconscience, c’est selon. On ne peut pas capturer l’essence de Gurren Lagann à travers des captures d’écran et du texte. Scénario excellent, animation excellente, personnages excellents, du grand Gainax comme on en avait plus vu depuis des lustres. Le premier épisode m’avait en fait laissé assez froid quant au reste de la série, mais j’étais loin de me douter à l’époque de ce que l’avenir nous réserverait. Un bon conseil cependant, récupérez toute la série d’un coup ou attendez tous les DVDs pour commencer. Vous ne voudrez pas vous arrêter.
  • Higurashi saison 2 : La saison 1 avait été assez marquante par son aspect anime d’horreur aux personnages dérangés et au mystère bien mystérieux. La seconde saison tente de lever le voile sur les nombreuses questions que l’on pouvait se poser, au prix de l’horreur justement. Là où chaque arc de la saison 1 nous laissait présager le pire, nous laissait entrevoir des scènes d’anthologie (arrachage d’ongles, utilisation non recommandée de batte de baseball…), la saison 2, elle, met plutôt l’accent sur le développement scénaristique. On y voit l’histoire et les raisons d’agir des méchants. Tout s’éclaircit comme un puzzle auquel on rajoute des pièces, et bien que la fin soit satisfaisante, on regrettera quand même la première saison qu’on regardait dans l’espoir de voir les personnages périr d’une façon encore plus horrible que la précédente. Le truc c’est que le studio d’animation a eu le temps de voir School Days et s’est dit que finalement, on ne pouvait pas faire pire, alors autant abandonner tout de suite l’horreur et passer au reste.
  • Kimikiss Pure Rouge : Rien de plus à ajouter par rapport à ma critique initiale. C’est toujours aussi sympathique à suivre malgré les grenouilles qu’on voudra étriper de temps à autre (si ce n’est pire.) Un excellent divertissement, en tous cas.
  • Lucky Star : De même que pour Gurren Lagann, il serait impossible de réellement rendre justice à Lucky Star qui fut pour moi l’une des meilleures séries de l’année. Techniquement pas irréprochable, la série avait cependant ce petit quelque chose qui me donnait envie de voir un épisode chaque semaine. Raton-Laveur résume quand même plutôt bien ce que je pense de la série dans ses Tanuki Awards 2007. Lucky Star est une série pleine de référence mais qui a su créer les siennes avec le spectacle de pom-pom girls (bien que prévisible connaisant Kyoto Animation), ou le passage super émouvant avec le fantôme de la mère de Konata. C’est le genre de moments mémorables pour lesquels je peux reregarder une série entière.
  • Minami-ke : Haruka-nee-sama est géniale, mais ça on le savait déjà avec les premiers épisodes. Minami-ke ne se perd pas trop en grands mystères ou en histoire dont il n’a pas besoin. Minami-ke détend, Minami-ke est une tranche de vie humoristique qui ne joue pas sur tous les tableaux à la fois et fait ce qu’on lui demande. Et il le fait bien.
  • Myself; Yourself : C’est une série qui aurait mérité un développement plus long. On sent bien que tout a été expédié rapidement et la fin, ou plutôt son épilogue, tombe un peu comme un cheveu sur une soupe. Un peu comme si on nous avait tronqué 14 épisodes d’un coup. On a frôlé le School Days, quand même, c’est dire le tournant qu’a pris la série sur sa seconde moitié.
  • School Days : L’anime était à chier et la seule raison de sa popularité fut la fin que tout le monde attendait de voir. Sans compter le "Nice boat" qui a fait le tour de l’otakuverse comme un "USO DA!" de Rena dans Higurashi, la fin a été assez magistrale. Monstrueuse et magistrale. La consternation m’a gagné lorsque Darksoul me revela la fin de l’anime qu’il avait regardé en raw, avec les phrases clé et tout et tout. On s’attendait à n’importe quelle fin et on a eu un mix de toutes les fins du jeu, en pire. Comme prévu donc, School Days réussit à choquer et est déconseillé aux âmes sensibles malgré son graphisme attrayant. De toutes façons c’est un anime déconseillé tout court. A la limite, le dernier épisode peut être visionné tout seul rien que pour la sublime dose d’horreur qu’il injectera dans votre cerveau.

Il me reste Zero no Tsukaima 2 et Shakugan no Shana 2 à voir, mais je les regarderai une fois tous les épisodes en main.