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MaOTD #135

Je n’ai pas parlé de Gurren Lagann sur Meido Rando, même si j’ai plutôt apprécié la série. Le problème, c’est qu’il y a tellement à dire, et tout a déjà plus ou moins été dit. Une excellente série que je vous conseille de mater dés que possible.

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Eternal Sonata

Pour conclure cette semaine Xbox 360 sur Meido-Rando, je vais vous présenter Eternal Sonata, un RPG de Tri-Crescendo (responsables de Batten Kaitos) et publié par Bandai/Namco.

C’est également avec Blue Dragon l’un des seuls RPGs typiquement japonais de la 360. Mais comme Blue Dragon a pas mal déçu les foules, Eternal Sonata (Trusty Bell, au Japon) était très attendu au tournant, malheureusement pour lui.

Nous commencerons ce test avec le trailer du jeu.

La première remarque je me suis prise quand mon frère m’a vu brancher ma 360 chez mes parents chez qui je suis pour les fêtes, c’est "T’as acheté Alice au pays des Merveilles?" haha. C’est sûr que l’héroine de ce jeu, Polka, a tout pour plaire aux fans de loli, et pourtant, Eternal Sonata, c’est bien plus que ça. Comme vous pouvez le voir dans le trailer, malgré ces airs enfantins, le jeu semble cacher une intrigue bien plus sombre. N’achetez pas ce jeu pour votre petit frère ou soeur.

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En selectionnant "Nouvelle partie" sur l’écran de démarrage, je fus assez surpris de voir une jeune fille visiblement triste se jeter du haut d’une falaise. Oh ho, ça commence fort ce jeu, me dis-je. La suite des évènements est presqu’aussi bizarre. Les premières minutes de jeu sont assez déconcertantes, mais on s’aperçoit vit que l’on va vivre le jeu dans un énorme flashback. Est-ce la fin du jeu que l’on voit dés le départ? Aucune idée, je ne l’ai pas encore fini.

Une fois qu’on a le contrôle de Polka, l’héroïne, on s’aperçoit que le jeu va être sacrément linéaire. L’exploration est réduite à son strict minimum dans le jeu, et on avance sur un chemin tout tracé avec quelques embranchements ici et là, à la manière d’un Final Fantasy X. Un peu décevant sur une console next-gen, mais bon, que voulez-vous, au moins y’a pas à tortiller du cul, c’est vachtement beau. Des paysages détaillés et colorés, des personnages en cell-shading et bien ronds… On regrettera peut-être que leurs bras ne bougent pas assez ce qui les fait passer pour des marionettes.

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L’histoire, ce n’est pas uniquement celle de Polka. En fait, on voit en parallèle de certaines scènes cinématiques un homme allongé sur son lit et visiblement à l’agonie. Cet homme, c’est Frédéric Chopin à ses dernières heures. Je suppose qu’il est inutile de vous rappeler qui est Chopin… On sera encore plus surpris de le voir habillé en magicien aux côtés de Polka pour frapper du monstre, mais on se rendra vite compte, et lui aussi que le monde de Polka n’est qu’un rêve que Chopin fait avant de mourir. Et il est dans ce monde, sans savoir trop pourquoi. Polka, par exemple, est capable d’utiliser de la magie tout comme Chopin, et dans ce monde imaginaire et fantastique, les gens qui peuvent utiliser la magie sont évités comme la peste, car cela veut souvent dire qu’ils vont mourir bientôt.

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Le jeu se déroule de manière assez classique: on traerse une zone de monstres, on se fait un boss, s’en suit une séquence cinématique, puis rebelotte. On a plus l’impression que le jeu sert de petit extra pour raconter une histoire fort belle et pleine de poésie, mais quand même…

La seconde déception réside dans sa difficulté. Eternal Sonata est un jeu facile pour n’importe quel RPGiste aguérri. La faute à des personnages trop puissants et des mécaniques de jeu qui sont là pour aider le joueur. Le jeu se joue en semi-temps réel lors des phases de combat: les personnages et créatures jouent chacun leur tour, mais lorsque leur tour vient, les actions qu’ils entreprennent sont chronométrées et lorsque le temps d’action est écoulé, c’est au suivant de jouer. Cela a comme mérite de rendre les combats aux abords simples très tactiques et nerveux. Le truc c’est que lorsque c’est à l’ennemi de jouer, on peut parer ses coups avec le bon timing ce qui divise par trois les dégats reçus.

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Il y a cependant des petites choses qui rendent le jeu bien plus agréable: les zones d’obscurité et de lumière sur le terrain qui changent les pouvoir que vous pouvez utiliser ou les monstres qui sont dedans, les attaques spéciales, les combos… Le jeu au départ très simple et se complexifie par la suite puisque tous ces éléments sont introduits au fur et à mesure que vous progresserez.

Mais hélas, comme je le disais, les combats sont trop simples et vous ne serez que rarement en difficulté. Je n’ai pour l’instant pris aucun game over même contre les très nombreux boss qui sont les seuls à vraiment pouvoir inquiéter le joueur.

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Bien qu’Eternal Sonata soit loin d’être une tuerie dans son genre, il est incontestable que pour un jeu 360, il flatte la rétine et prend soin du joueur pour ne pas trop l’embêter. Ceux qui cherchent un RPG profond et long passeront leur chemin: les autres se régaleront de ses personnages attachants et de son histoire intriguante (bien que menée bizarrement). Toujours est-il qu’il faut aimer l’univers et les dialogues parfois un peu niais. Personellement, je ne peux m’empêcher de m’attacher à la jeune Polka, condamnée à cause de sa maladie incurable, un peu comme Mahoro le fut en son temps.

Un conseil avant de vous laisser: préfèrez les voix japonaises dans les options, elles sont plus convaincantes que les voix US. Le doublage des jeux vidéo avait fait beaucoup de progrès ces dernières années, mais j’ai été plus que déçu par le doublage anglais.

Les jeux du XBLA

Vous venez d’acquérir une Xbox 360 ou vous ne savez pas trop quels petits jeux sont disponibles pour la plate-forme? Vous voulez faire un p’tit cadeau de noël à quelqu’un qui possède une 360? Je vais vous montrer l’un des petits attraits de la console, à savoir sa galerie de petits jeux conviviaux à petit prix.

Bon en fait c’est surtout les jeux que j’ai achetés que je vais vous présenter.

Rappel des faits

Le XBLA c’est le Xbox Live Arcade, une sorte de Steam à l’échelle de la console de MS où on peut tester et acheter des jeux. Le système est plutôt bien conçu car il existe obligatoirement une démo de chaque jeu, vous permettant de l’essayer. La démo est limitée en temps, en fonctionnalités ou en contenu selon les cas. Il y a également un système de téléchargement automatique qui rappatrie tous les jeux du XBLA en tâche de fond pour que vous puissiez les essayer plus tard.

Une fois un jeu acheté, outre le jeu complet, il y a bien souvent quelques petits à côtés:

  • Du contenu téléchargeable, souvent payant mais pas toujours. L’abus total en la matière reste Lumines, mais on s’en remettra.
  • Des highscores sur le Live, ça vous permet de vous situer par rapport au reste du monde qui joue au jeu. Le truc rigolo c’est que vous pouvez filtrer ce classement aux gens de votre liste d’amis. C’est très sympa pour se faire des petits défis et voir qu’on est le meilleur à Pacman parmi ses amis est sûrement très jouissif.
  • Un mode multijoueur presque dans tous les jeux qui permet de jouer parfois en coop ou les uns contre les autres. Le mode multi ne se joue pratiquement qu’en ligne mais il y a quand même pas mal de jeux qui proposent de jouer à plusieurs sur la même console. La palme revient à Bomberman qui se joue jusqu’à 4 manettes (+ 4 IA pour plus de piment)
  • Le mode en ligne se traduit bien souvent par du Matchmaking: Il suffit de selectionner l’option et en quelques secondes on se retrouve dans une partie sans chercher du tout. Plutôt pratique. On peut aussi lister les parties, ou participer à des parties classées où les régles ne sont pas changeables afin de garder une compétition équilibrée.
  • On remarque aussi pour chaque jeu la présence d’une option "Comment Jouer" qui en quelques pages illustrées rappelle les régles du jeu et les commandes. Pratique pour prendre un jeu en main rapidement.
  • Un jeu XBLA propose jusqu’à 12 succès et 200 Gamers Points. Pas plus.

Il y a une liste des jeux exhaustive sur Wikipedia (même le site de MS ne les liste pas tous correctement). A noter que de nombreux jeux ne sont pas disponibles en Europe pour une raison qui m’échappe, mais rien ne vous empêche avec un peu de jugeotte de créer un compte Xbox Live Japonais et Américain pour y télécharger vidéos et jeux. Ouaip, tant que c’est sur votre console, ça marche avec n’importe quel compte. A noter que pour le compte japonais j’ai dû fournir un numéro de téléphone japonais. Une rapide recherche sur google vous donnera un numéro au pif.

Le XBLA propose des tas de jeux assez vieux dans l’ensemble. Cette semaine on a eu Tempest et Sensible Soccer. Si vous avez eu un Amiga dans votre vie, vous avez forcément connu Sensible Soccer et vous comprendrez la petite larme de nostalgie qui coule sur mon visage à cet instant.

Mais là où la Console Virtuelle de la Wii propose des jeux émulés, c’est à dire strictement identiques aux originaux, les jeux XBLA tels que Pac-Man, Asteroids ou Centipede pour els classiques, sont adaptés à ‘lécran et proposent un mode online (pour les scores au moins) et les succès. Plus on se rapproche de notre époque, plus les jeux gagnent en fonctionnalités. Ainsi Sonic 2 et Streets of Rage 2, deux jeux Megadrive, sont jouables via le Live en plus de sur la même console. A côté de ça, Street Fighter 2 Hyper Fighting a vu ses sprites subir un gros lifting HD fort agréable à l’oeil. Le mieux reste quand même Bomberman, qui comme nous le verrons tout à l’heure a vu toutes les bonnes fées se pencher sur lui.

Outre les jeux déjà connus, le XBLA propose des petits jeux d’éditeurs tiers et originaux tels que des shoot, des jeux de carte ou de réflexion.

Mais sans plus attendre, les petites reviews. Suivez le guide!

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MaOTD #131

Je me suis toujours demandé quelle tête feraient des gens en voyant une meido en pleine rue faire ses courses. C’est vrai quoi, dans les animes avec des meido on les voit parfois en dehors de la maison…

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La Déesse approche de nouveau

Selon Heisei Democracy qui tient sa source de Moon Phase (c’est donc fiable), Haruhi aura bien sa saison 2 qui avait été d’abord prévue (par les fans) pour cette année. Une image sur le site officiel de la SOS-Dan indique en effet un message assez troublant sur l’annulation de "Suzumiya Haruhi no Yuutsu" mais une réadaptation en anime de "Suzumiya Haruhi no Yuutsu" (le mystère reste entier.)

Le copyright, lui aussi, est assez mystérieux et annonce d’emblée 2007 à 2009: il est donc possible que la série s’étale sur plus de 12 épisodes. (ou alors elle commencerait tard en 2008.)

Quoi qu’il en soit c’est une sacré bonne nouvelle pour nous tous. Levons nos brassards au ciel, mes frères, et récitez la prière!

L’autre bonne nouvelle du jour, c’est que Higurashi bénéficiera d’une 3ème saison. La seconde touche à sa fin en ce moment même, et vu la tournure des choses pour le moment on se demande bien ce qu’il pourrait y avoir dans une 3ème saison. Ceci étant dit, les retournements de situations sont toujours possibles dans Higurashi, je leur fais confiance.

Enfin pour conclure, il y a quelques perturbations sur Meido-Rando ces derniers jours et pour les jours à venir. Le site et tous ses petits copains sont en cours de migration sur un nouveau serveur tout beau tout propre, donc ne vous affolez pas.

Mass Effect

En fait ce billet était déjà prêt depuis un moment… 🙂

Ceci est mon premier vrai jeu Xbox 360.

Mass Effect, c’est un jeu Bioware. Baldur’s Gate, Neverwinter Nights, et plus récemment Knights of the Old Republic ou Jade Empire, ME a été très attendu par beaucoup de joueurs.

Comme d’hab, les screens viennent de chez Gamekult

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Le jeu résolument tourné vers la SF commence par la création du personnage. On peut prendre le héros prédéfini ou en créer un. Humain forcément, on peut lui faire son visage un peu comme dans Eve ou Oblivion, (on va pas dire Artificial Girl 3 pour ne froisser personne) choisir sa couleur de peau ou de cheveux, et lui donner un prénom. Le nom lui restera toujours le même, Shepard. Notez bien ce nom, car la plupart du temps dans ces jeux le joueur se fait appeler autrement que par son nom. "Ace" ou "Capitaine" ou peu importe, car les voix ne peuvent pas dire votre nom choisi au début. Or là, tout le monde vous appellera Shepard, et on s’y identifie mieux qu’a un banal "Commandant." 800 Maid Points à celui qui trouve dans quel jeu on se fait appeler Ace.

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On a le choix entre plusieurs origines (fils/fille de soldats, orphelin(e) dans les rues ou habitant des colonies) et une orientation (impitoyable, cool, etc). Bien que n’ayant pas vraiment d’influence pour le moment sur l’histoire, ces informations sont utilisées dans les dialogues où certains NPC parleront de votre passé. Ca aide à s’immerger plutôt que d’avoir un héros sorti de nulle part.

Enfin, on choisit sa classe, avec trois grandes catégories en gros: militaire, magie (biotique) et technologie. Il y a également un mix de plusieurs possibles.

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Une fois le personnage crée et validé, l’aventure commence par une superbe scène cinématique tellement belle où on voit un vaisseau s’éloigner d’une planète, puis une personne dans une cabine regarder par un hublot… c’est vous! Première claque: le personnage que vous aviez modélisé se retrouve dans les scènes cinématiques qui visiblement ne sont pas si précalculées que ça! Tout est en temps réel, et la technique des visages est sublime, accompagnée par des mimiques gestuelles criantes de vérité, donnant l’impression d’assister à un réel space opera. En tous cas moi ça m’a sacrément bluffé.

Les dialogues sont intégrés et fluides au sein des scènes où il vous suffit d’orienter votre stick vers l’une des réponses pour en voir un dialogue qui s’en suit. La hiérarchie des dialogues ne donne pas l’impression du tout d’épuiser les lignes jusqu’à "au revoir" mais vraiment de participer à une conversation. Et pour une fois, la VF est d’une qualité trop rare pour être oubliée, avec des répliques bien senties comme "Pourquoi chaque fois que j’entends ‘Avec tout le respect que je vous dois’, j’entends ‘Ta gueule!’?"

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Une fois sur la planète où l’on doit récupérer un artefact bien mystérieux, on découvre le système de jeu, faisant beaucoup penser à KOTOR où on dirige son personnage à la troisieme personne. Quelques combats ont lieu et on découvre le système, qui là est tout différent et se rapproche plus d’un TPS. On vise, on tire, on change d’arme au besoin (shotgun, fusil d’assaut, pistolet, snipe) on déclenche des pouvoirs… Tout est en temps réel, et un peu déconcertant au début, mais on s’y fait.

C’est un peu bordélique parfois mais on comprend vite qu’il ne suffit pas de foncer dans le tas pour gagner. C’est sûr on est loin des combats effrenés et bourrins de Gears of War, mais l’idée y est, ça ne se passe pas comme un simili tour par tour comme dans KOTOR. A noter qu’on peut augmenter ses skills à chaque level up et aussi placer des mods sur les armes et armures.

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L’histoire est terriblement happante. Cela faisait des années que je n’avais pas autant été captivé par un jeu. L’univers SF est hyper consistant et bourré d’informations à découvrir: les humains ne sont pas la seule race dans l’univers et surtout elle n’est pas la race dominante, ce qui change énormément de choses. On sent qu’un soin tout particulier a été apporté au background et aux personnages. Il vous sera même possible de développer une romance avec eux, même s’ils sont aliens ou du même sexe que votre personnage principal…

Hé oui le jeu a été banni dans certains pays rien qu’à cause de cette scène… dingue hein 🙂 Et pourtant c’est plutôt rare qu’une romance aussi poussée ne se développe dans des jeux de manière si adulte.

Au chapitre des mécontentements, on notera des chargements un peu longuets, moins de planètes que prévu à explorer (on parle de 17 heures pour le scénario principal et 40+ heures si on s’occupe de la majorité des sous-quêtes), du clipping de textures (perso pas trop remarqué, ça fait pareil sur UT3 ou Gears), une lenteur parfois un peu pénible (le personnage se déplace relativement lentement, mais bon c’est super beau donc on est là à passer le temps à regarder 🙂 et puis une trame principale un peu courte mais très très intense. je crois que c’est tout ce qui m’a frappé.

Le parcours idéal étant d’explorer tout l’univers une fois que vous aurez récupéré tous les personnages du jeu pour former votre dream team. Une fois la majorité des sous-quêtes épuisées, vous pourrez parcourir la quête principale avec beaucoup plus de plaisir.

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Un conseil, si vous aimez les jeux de shoot agrémentés d’une sacré bonne dose de RPG et que vous avez une 360… foncez 🙂