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Ma femme est une étudiante

Vous vous souvenez peut-être de ce billet datant de deux ans et qui parlait de cette série aux débuts intéressants mais qui malheureusement s’est vite vue achevée par la stupidité du studio MadHouse (qui a un peu repris du poil de la bête récemment, mais c’est pas encore ça.)

Hé bien Tonkam s’est décidé à sortir le manga dans nos vertes contrées. Manga dont l’anime est originaire. On se dit souvent que le manga est bien souvent meilleur que sa série animée, alors, c’est vrai ou pas?

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Je coupe le suspense, le manga est… très différent. Bien que très attrayant au premier abord, avec ses 90% de pages remplies de couleurs chatoyantes et de formes alléchantes, on a plus l’impression de lire un doujinshi ou un mini-artbook ecchi avec des petites histoires de quelques pages seulement. On comprendra avec les notes à la fin qu’il s’agit de mini histoires pré-publiées dans des magazines japonais. On a quand même droit dans les dix derniers pourcents à un vrai chapitre de Manga.

Doté d’un dessin excellent, Okusama wa Joshikosei en manga nous conte l’histoire d’une jeune lycéenne mariée à son prof pour une raison qu’on ignore encore un peu. Même si ça ne doit pas voler très haut, il faut bien dire qu’on est là pour les belles images et pas autre chose. On pourra s’intérroger aussi sur l’adaptation. Bien que l’on puisse comprendre que "danna-sama" soit traduit par "Mamour" ou encore "mon doudou", on tilte un peu quand l’héroine, vétue d’un maillot de bain se décide "Cette nuit je vais l’allumer à mort!" ou encore "Allez mon chéri, rince-toi l’oeil et pleure, c’est open bar pour toi ce soir!". Moui, pourquoi pas après tout.

Vous l’aurez compris, c’est plutôt le lecteur qui se rince l’oeil, et pour ceux qui ont vu l’anime au début, on passe d’une très mignonne Asami qui a envie de son mari mais que ça gêne un peu, à une salope allumeuse qui ne pense qu’à se faire sauter. Au passage, le prof passe également de "très sérieux" à "pervers qui saigne du nez mais qui s’est fait une promesse". Cette promesse? Celle de mener Asami à son diplôme avant de coucher avec. On a vu mieux comme excuse, il peut le dire qu’il préfère la prof de sport aux gros seins, c’est humain.

Le Grand Tournoi des Maids – 8èmes Round 2

Voilà, le premier round des 8ème de finales se terimne, et déjà deux meido se qualifient pour les 4 de finales, tandis que deux autres sont éliminées du tournoi. Ainsi, Maria a dicté sa loi à la pauvre petite May d’un 87% à 13% sans appel. On dira ce qu’on voudra, mais Maria, tout comme dans la série dont elle est originaire, Hayate no gotoku, sait se faire respecter. Victoire incontestée.

De l’autre côté, le match a été plus rude déjà. Emma a toujours dominé la situation même si Megumi s’est bien accrochée. Cependant au fil de la semaine, Emma n’a jamais laissé passer sa rivale devant.

Emma et Maria sont donc qualifiées!

Mais passons aux matchs suivants, qui verront s’affronter deux poids-lourds de ce tournoi, mais malheureusement pas ensemble, ainsi que deux poids-plume, Kurumi (façon de parler) et Minawa.

Le match numéro 3 des 8ème concernera donc Mahoro et Kurumi!

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Laquelle des deux est la plus dévouée? La plus ecchi? La plus… mieux? Difficile à dire. Même si Kurumi offre des melonpan plus savoureux que Mahoro, les afficionados du DFC sauront apprécier les atouts de la maid androide.

Enfin, les autres participantes ne sont autre que ele duo Hisui & Kohaku, contre la pauvre Minawa.

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Encore une fois, les amateurs de DFC (Delicious Flat Chest) seront ravis par le calibre de la petite Minawa, mais ses moe-modes de fille maladroite auront-ils raison du combo terrifiant que sont les deux meido Hisui et Kohaku? C’est plutôt mal parti, mais souhaitons-lui bon courage.

Rebuild of Evangelion 1.0 : Prologue « You are (not) alone »

Note d’Axel: Je laisse la main à Darksoul qui souhaitait publier cet article sur Meido-Rando. Grand bien lui fasse.

Evangelion.

Une série que quiconque ayant un minimum de culture anime connaît, en bien ou en mal.

Les opinions se répartissent sur un spectre ainsi gradué :

– A un bout, l’élévation à la série ultime qui a révolutionné le monde, qui transcende le spectateur…

– A l’autre bout, la série qui a engendré une trainée d’animes qui en se prétendant spirituels, philosophiques, et "supérieurs", ont sombré dans la tendance du "scénario en kit”. (Pour paraître mystérieux, on lance plein d’informations qui ne veulent rien dire à elles seules et on laisse deviner au spectateur ce qui se cache derrière… Oui, mais normalement, un anime qui lance une question, il y répond, à la fin… ^^; Enfin, dans une certaine mesure c’est “tolérable”, des questions sans réponse, mais quand on tombe dans l’anime “puzzle” produit sans jamais donner de réponse parce que “ça fait classe”….)

Bref, quoi qu’il en soit, un sujet qui a fait parler pendant dix ans et plus. Et qui reste toujours un filon à goodies et produits dérivés en tous genres (comptez le nombre de jeux Evangelion, et de mangas qui sont sortis, vous voyez ? Ben vous êtes encore loins du compte.) viable. Donc, jusque là rien de très surprenant qu’on voie un film pointer le bout de son nez.

Après, quant à savoir de quelle façon accueillir la nouvelle…

Peut-être que comme moi, vous avez encore en tête les sujets à troll les plus violents à ce sujet, à savoir les épisodes 25-26 de la série, et les films End of Evangelion. Peut-être que ceci éveille de grandes craintes, ou au contraire éveille une grande joie à l’idée que de toute façon il y ait du neuf, que ça fait dix ans et qu’on est libéré du mouvement qui a abouti à End of Evangelion.

Quoi qu’il en soit, pour ma part, je fais partie de ceux qui ont préféré les 25-26, car même si techniquement c’est un foutage de gueule, ça a au moins le mérite de ne pas montrer une débauche de fanservice répugnant truffé d’impulsions de folie jaillissant du plus profond du subconscient des personnages de la façon la plus décadente possible (Voyez les cinq premières minutes de End of EVA, vous aurez déjà une idée de quoi je parle), et de spiritualité/philosophie à trois francs six sous qui ne répondent en plus à rien. Ca m’a laissé un sale arrière goût de malaise trop prononcé, trop différent de la série pour que je puisse l’apprécier et le reconnaître comme étant dans la continuité des 24 épisodes.

Voilà donc ce que je craignais un peu avec le film de Rebuild of Evangelion, puis j’ai vu le trailer, et notamment le fait que ça allait d’abord commencer par une reprise de la série.

“Ah, donc on a une chance de ne pas sombrer dans la même tendance.”

Visuellement, ça promettait également. Puis surtout, Anno n’allait pas être sous anti-dépresseurs, par contre il s’est posé en “King of the Hill” d’entrée, c’est-à-dire qu’il a encore une fois poussé une gueulante sur les autres studios, ces vils copieurs qui ne savent pas/plus innover et qu’il va leur mettre la raclée de leur vie avec Rebuild of EVA. Ceci signifiant bien entendu comme ces charmants messieurs lui ont rappelé, que GAINAX ne se fera pas louper au tournant pour une déclaration pareille si d’aventure il ne tenait pas ses promesses.

Je vais d’emblée dire ce que j’en ai pensé, avant de passer à une description chronologique qui zoomera sur les points essentiels qui m’ont marqué.

Plaisir visuel : Très, très sympathique. CG maîtrisés, style 100% égal (forcément, Sadamoto & cie aux commandes, et un film en plus…), un régal pour les yeux. La palette de couleur est plus douce que celle de la série, et je trouve que ça améliore énormément.

Plaisir auditif : OST d’Evangelion, légèrement reprise. Ca part donc déjà bien, mais en plus elle est bien utilisée. Ca contribue à l’ambiance du film, très agréable

Ambiance globale : Globalement, mon feeling à la sortie du film. Ben, c’était “bien”. Pas un “poutrage absolu”, mais c’était “bien”.

Scénario : A 95% les épisodes 1 à 6 d’Evangelion. Avec des différences subtiles. Bon, c’était écrit “Prologue”, c’est pas pour rien : ça marche très bien comme rafraichissement de mémoire pour la vieille garde de fans de la première heure, et ça marche très bien comme introduction à peu de frais pour les nouveaux fans (qui ne seront même pas spoilés sur les internals de la première série en plus)

“La suite ?” : Oui, alors. On a un mot à dire en voyant la fin du film et le preview. Je vous laisse deviner.

Tout ça pour dire : je ne pense pas que ça aboutisse à la révolution que Anno promet (cela dit, il faudra attendre les autres films pour pouvoir se prononcer de façon définitive), mais ça sera au moins un bon divertissement. De toute façon, révolution ou pas, ça fera des goodies vendus, ça c’est sûr. 🙂

(Attention, le reste de l’article contient un descriptif qui se veut exhaustif du film, des changements, et des spoilers)

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RMaOTD #19

Ca faisait longtemps, alors voici donc une petite Real Maid Of The Day prise en flagrant délit de fumage de clope. Pour rappel c’est mal et non toléré pendant le service en ce qui concerne mon armée.

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Le Grand Tournoi des Maids – 8èmes Round 1

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voici le moment que vous attendiez tous, le Grand Tournoi des Maids reprend de plus belle.

Après des résultats de poule tantôt surprenants, tantôt courrus d’avance, voici enfin le moment clé, les éliminatoires. Quelle Meido remportera la coupe? Sans plus attendre, voici les rencontres prévues.

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Agrandissez l’image au besoin. (merci à Bithow pour le coup de main)

Nous allons donc commencer par deux duels:

  • May vs Maria
  • Emma vs Megumi

Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler leurs caractéristiques que vous trouverez aisément ici pour May et Megumi, pour Emma, et enfin pour Maria.

Mais bien sûr, pour vous remettre bien tout ça en mémoire, je vous propose quelques images des meidos de ce round!

Emma:

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Megumi:

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May:

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Maria:

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Que la meilleure meido gagne!

D’où l’intêret des versions DVD, reprise.

Vous vous souvenez peut-être de ce billet d’il y a quand même deux ans où je faisais une comparaison des DVDs de Girls Bravo et de sa version télévisuelle. A l’époque, pour vous situer la chose, malgré son contenu plutôt ecchi (voire même très) Girls Bravo avait été tout de même diffusé sur une chaîne qui ne pouvait pas se permettre de passer ça à l’heure où ça passait. Résultat, l’anime avait été censuré sauvagement à coup de scènes coupées, retravaillées, et surtout l’application de sa légendaire vapeur à faire pâlir les onsen de Hinata-sou. J’avais aussi vaguement bifurqué sur les DVD de He is My Master (c’est loin tout ça!) dans le même billet, screenshot comparatif à l’appui.

Il y a eu un autre anime, qui malgré son concept plutôt sympatoche d’anime tiré de H-game, s’est vu executé sur la place publique par cette vaste fumisterie qu’était la qualité de son animation. Certains épisodes, notmament celui du duel culinaire, ont été massacré par le studio d’animation. L’anime dont je parle, c’est bien évidemment Crescent Love (je vous épargnerai son nom japonais dont personne ne se souvient) avec Feena.

Glané sur le nouveau Danbooru (ou presque), Shikaze m’a montré sa trouvaille: des screenshots comparatifs de la version télé et DVD de la série:

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"Y’a pas photo" comme dirait l’autre, c’est quand même un peu retravaillé. Entre les plats qui ressemblaient à rien et les visages des personnages complètement défigurés, on retrouve une qualité à peu près normale pour un anime de ce style. Enfin, je vous laisse admirer ça. Moi en tous cas, ça me donnerait presqu’envie de la re-regarder, ne serait-ce que pour admirer de nouveau la princesse la plus "I’d hit that" de ces dernières années: Feena Fam Earthlight (quel nom à la con ça aussi.)

P.S.: N’oubliez pas ce soir, le Grand Tournoi des Maids reprend!

Maid Taxi!

Comme une petite news n’arrive jamais seule, je viens de tomber, grâce à Luz de sur un nouveau service qui est disponible au Japon: les Maid Taxi

Je résume pour les fainéants du clic ou les anglophobes : on paye pour avoir une maid et un taxi. 5700 yen par heure ou 250 yen par kilometre (on va dire à tout casser que ça fait 1 euro par kilomètre ou 45 euros par heure. Mais j’ai pas de table de conversion sous les yeux là donc je vous le fais au feeling)

Ils disent bien que c’est pour aider les p’tits vieux (pervers) et les handicapés (pervers aussi sûrement) à se déplacer en ville. Bon, toute considération otakuesque à part, je dois admettre que c’est une bonne idée de service, et le costume de maid ne fait qu’ajouter au petit plaisir. Enfin la probabilité que ça arrive en France est quasi nulle, c’est certain.

J’essayerai peut-être lors de mon prochain voyage au pays du soleil levant 🙂

Higurashi no naku koro ni

Mieux vaut tard que jamais, comme on dit.

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Higurashi a l’époque était un peu passé inaperçu à mes yeux à caude d’Elle donc je pense que personne ne m’en voudra si je n’en parle que maintenant.

Higurashi no naku koro ni est donc traduisible par "Quand les cigales pleurent" mais quelqu’un chez Anima (où sort l’anime en ce moment de par chez nous) a eu l’excellente idée de sous-titrer ça "Le village maudit", bon, pourquoi pas. Moi j’aurais plutôt appelé ça "L’attaque des Killer-Loli" mais ça me regarde. C’est un anime, mais avant d’être un anime, c’est avant tout un jeu crée par des amateurs. Un doujin game, donc. Le succès du jeu a été retentissant et il a été adapté en anime par Studio Deen (malheureusement pour nous.)

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Il est en fait assez difficile de parler de la série sans en dévoiler trop. Nous dirons donc que ça se passe dans les années 80 dans un petit village nommé Hinamizawa. Petit coin rural du japon tout ce qu’il y a de plus classique, avec ses champs, ses paysages paisibles, ses dépôts à ordures et ses killer-lolis armées d’une machette. Car oui, sous ces airs gentillets et pleines de vie les habitantes d’Hinamizawa peuvent être très dangereuses, et c’est souvent, mais pas toujours, Keichi qui en fera les frais. Keichi qui est, rappelons-le, un type lambda qui a défaut d’être aussi stupide que Makoto dans School Days, ne semble pas tenir à sa vie tant que ça.

Pour résumer, Higurashi est un mindfuck très divertissant. Le scénario global pourrait faire penser aisément à un épisode quelconque des Contes de la Crypte. Global, parce que ce dernier se repète plus ou moins au cours des épisodes. Oui, il se repête: La série est divisée en plusieurs arcs de quelques épisodes chaque racontant une histoire d’Hinamizawa, avec les mêmes personnages, parfois en se centrant sur d’autres, mais toujours est-il qu’à chaque arc, la tragédie frappe et un voire plusieurs personnages meurent dans d’atroces souffrances, quand ce n’est pas le village tout entier.

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Vous allez probablement m’accuser de spoiler la série, mais en fait non, comme vous le verrez, chaque "arc" apporte de nouvelles réponses, et de nouvelles questions aussi, et chaque arc est une occasion en elle-même de vous montrer les milles et une façons de s’amuser dans la joie et la bonne humeur à Hinamizawa.

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En fait, l’intêret principal de la série se situe dans chaque nouvel arc, après que le spectateur ait bien pris l’habitude des arcs précédents. On se demandera alors avec une curiosité malsaine si Tomitake le photographe et sa copien l’infirmière vont encore y passer, si Rena va sortir sa machette, si les Sonozaki vont se livrer à un twincest sulfureux ou bien comment Keiichi va se tuer bêtement par sa propre connerie ou pas. Ainsi, la série se moque d’elle-même par moments en faisant se demander au spectateur si ce qu’il voit est bien la "vraie" histoire, mais aussi en le faisant frissoner quand certains personnages parlent de "penalty game" alors qu’elles se sont violemment entretuées dans l’arc précédent. On imagine ainsi le genre de "penalty" auquel on v avoir affaire.

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Au final, Higurashi se révèle être divertissant dans le sens où il est "spécial". C’est le genre d’anime qu’il faut regarder le soir loin des parents et de la petite soeur, et surtout éviter d’avoir mangé juste avant, ça peut aider aussi. A part ça, rien de bien grandiose: c’est parfois très mal animé, et la fin de la première saison peut décevoir certains (la seconde est actuellement en cours). Ceci dit, je vote pour Rena en costume de meido, mais sans la machette s’il vous plaît.

Comme vous vous en doutez, c’est à déconseiller aux âmes sensibles qui auront du mal à supporter de nombreuses scènes ou même les enfants jouent avec des couteaux, si vous voyez ce que je veux dire.