MaOTD #93
En voilà une qui sait se tenir en présence de son maître 🙂
(Pour les incultes, Aya Hirano est la doubleuse japonaise de notre Déesse. Levez vos brassards au ciel et récitez la Prière, mes frères.)
Jason, l’auteur de l’excellent blog Anime on my Mind nous parle du photobook de Aya Hirano. Jusqu’ici rien de bien surprenant, il n’est pas rare qu’une doubleuse dans le vent soit promue de la sorte.
Non, le plus surprenant, c’est le T-shirt qu’elle porte sur une photo. Cadeau d’un fan?
On zoome sur le T-shirt…
Aucune ambiguité, pas besoin d’avoir le cerveau dérangé pour mal interpréter ce qu’il y a écrit sur ce T-shirt, je suis sûr que vous comprendrez tout de suite les différentes possibilités:
Je vote pour la première possibilité.
(quoi que, vu que lors du concert de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya elle portait une jupe super courte et n’a pas hésité une seconde à faire un tour sur elle-même pendant Hare Hare Yukai afin que l’on puisse apprécier ce qu’il y a en dessous… hmmm, peut-être la 2 finalement, qui sait…)
Déjà évoqué là en mars, mais aussi bien avant cela dans sa forme vidéoludique sur Meido-Rando, School Days est maintenant disponible en anime. Pour les deux du fond qui somnolaient ces deux dernières années, School Days est un jeu hentai de 0verflow, et sa particularité première est d’être totalement animé ou presque, et se jouant comme un anime interactif (qui est même divisé en épisodes). L’autre particularité, c’est que parmi toutes les bonnes fins du jeu, il en existe quelques unes particulièrement atroces et dérangeantes.
Mais préoccupons-nous de sa version en anime.
School Days nous narre donc les déboires amoureuses de Makoto, un personnage que vous voudrez rapidement voir décapité avant la fin de la série puis donné en pature à des pirahnas et des requins avec un laser sur le dos.Makoto est donc un héros d’anime harem détestable, minable et qui ne sait pas ce qu’il veut. Vous apprendrez à le haïr comme vous avez appris à honorer la Sainte Deesse. Levez vos brassards au Ciel et priez.
Makoto aime Kotonoha Katsura. Une fille douce et aux gros seins. Jusqu’ici rien de bien anormal. Kotonoha est un peu coincée sur les bords, normal pour une fille de riche, mais il se trouve qu’elle en pince aussi pour Makoto. Tout pourrait aller pour le mieux si Sekai n’était pas rentrée dans l’équation. Car si Sekai n’était pas intervenue, Makoto et Kotonoha ne seraient sans doute pas ensemble. Sekai est assise à côté de Makoto en classe et ils s’échangent des messages en ce montrant des bouts de cahiers. Les discussions sont très dynamiquement rendues dans ces moments là dans l’anime et on sent bien que Sekai voit Makoto comme un ami, et inversement.
(faites comme si ce screenshot montrait des oiseaux dans un ciel bleu azur)
Comme je le disais, le problème c’est Sekai, qui finalement en pince pour Makoto mais en bonne amie qu’elle est, ne fera rien, si ce n’est lui proposer un "entraînement" spécial afin qu’il sache comment toucher une fille.
Lorsqu’un anime est adapté d’un jeu hentai, il y a plusieurs solutions: soit le sexe reste présent mais réduit au strict minimum faisant avancer l’histoire (Kimi ga nozomu eien, Fate Stay Night… quoi que non, pas FSN, oubliez ça.) ou bien est complètement évaporé (Shuffle, To Heart, et des miyons d’autres séries.)
Ici on a du ecchi, du fanservice inutile, mais surtout, des tas de lignes du script parsemées de "perverted things". Makoto étant un garçon de base, il va avoir envie de sauter Kotonoha le plus vite possible, et lorsque celle-ci ne lui donne pas ce qu’il veut, il court séduire Sekai qui l’a pourtant aidé à sortir avec Kotonoha.
Et il y réussit bien le salaud.
Bref, School Days, c’est pour le moment ce que j’attendais: une histoire de triangle amoureux à la con qui démarre tout doucement avant de se diriger vers la pente menant aux enfers. Aux enfers parce que tout comme moi et de nombreux autres vous allez souhaiter que Kotonoha ou Sekai en finisse et laissent Makoto baigner dans une mare de son propre sang.
(Oh et avant de partir, n’oublions pas de passer à côté de la réalisation moyenne et sans plus et saluons les 13 000 teams de fansub US qui subbent cet anime à un tel point où on se demande s’il mérite toute cette attention.)
En fait je regardais mon arrivage de mangas l’autre jour, et je me disais "Mince alors j’en achète quand même beaucoup tous les mois" et puis après, je me suis rendu compte que je lis beaucoup plus de séries en manga que je ne regarde d’anime.
Et comme je fais des Anime Catch-Up de temps en temps, autant décliner ça en manga pour changer. C’est donc parti!
Et voilà. Je vous avais dit que je lisais plein de trucs moi en ce moment 🙂
Recommandé par Myssa, je me demandais bien ce qu’il pouvais y avoir de si intéressant dans Hitohira, et pourtant…
Sous ses airs d’anime tranche de vie que certains évitent comme la peste (ou comme FFenril qui chanterait Sakuranbo selon vos croyances.) se cache en fait un scénario, un vrai. Et même qu’il est bien. Mugi Asai est une fille super timide. Tellement qu’elle en perd la voix quand elle est trop embarassée, ce qui arrive souvent. Avec son amie Kayo qui veut elle se lancer dans la photo, elles sont toutes deux admises dans une école d’art renomée.
Le truc c’est qu’à l’annonce des résultats, Mugi se laisse emporter et crie son bonheur de toutes ses forces, ce qui attire l’attention d’une certaine Nono.
Voilà maintenant que j’ai fait exploser le yuri-o-mètre et que j’ai capté toute votre attention, je vais pouvoir expliquer un peu plus en détails. C’est marrant mais j’aime beaucoup visiter les forums et les sites yuri qui reprennent mot pour mot ma review de Kannazuki no Miko et hotlinkent même les images comme des gorets. Je m’attends donc à ce que prochainement je retrouve mes screens sur ces sites avec peut-être des bouts de ma review, qui sait… Aaah mais je m’égare.
Nono est en fait la présidente du Drama Research Club. Qui est en fait un doublon du club de théatre qui existe déjà dans l’école. Mais Nono semble nourrir une certaine compétition avec la présidente de l’autre club, Mirei. Nono cependant va tout faire pour recruter Mugi, qui vous l’imaginez bien n’a aucune envie de faire du théatre avec son petit problème émotionnel qui lui coupe la voix. Plus ou moins forcée, elle va se prendre au jeu…
Mais s’il n’y avait que ça! Je ne peux malheureusement pas trop trop en parler même si on l’apprend dés les premiers épisodes, mais il y a dans HItohira une petite touche de drame qui rend tout de suite la chose encore plus intéressante qu’elle ne l’est initialement. C’est loin d’être du niveau du second épisode de Kimi ga Nozomu Eien, mais vous verrez qu’un plot twist viendra tout chambouler dans cet anime plutôt banal à première vue. En tous cas moi ça m’a donné envie de poursuivre.
Au niveau technique on a affaire à du très très correct: l’OP est assez entrainant pour son genre, l’animation est bonne, le chara design est un peu étrange au premier abord mais finalement très réussi, puisqu’on identifie très bien les personnages et qu’ils ont ce petit truc unique. Aussi, a noter la bonne performance de la doubleuse de Mugi dont le nom m’échappe, mais surtout, de Ayako Kawasumi-sama qui double Nono, et ça, c’est très fort. Nono a une voix assez basse, un peu à la Saber, pour situer. Et je peux vous dire que quand Nono s’énerve, ça vaut le détour.
Loin d’être un chef d’oeuvre, Hitohira arrivera néanmoins sans problème à combler un vide si vous êtes en manque de séries à regarder. Drôle, pas ennuyant du tout, rafraichissant même dans son concept, on est à mille lieues de "Laura et la passion du théatre" pour ceux qui se souviennent… Une très bonne surprise en tous cas.
Note: cet anime est certifié sans ecchi. Aucune petite culotte n’a été maltraitée pendant la durée de cette review.
En voilà encore une qui a dû faire une bétise…
(renverser un verre d’eau en conduisant ma livraison de pain quotidienne, par exemple…)
Parmi les nouveautés de cette saison d’été 2007, il y avait une série qui avait attiré mon attention. CODE-E. J’avais en fait flairé le bon coup: une série avec un concept rigolo qui peut être pas mal.
CODE-E c’est donc l’histoire d’une lycéenne, une meganekko plutôt mignonne au passage, qui pourrait donner une bonne MILF dans quelques années. Ah mais je m’égare… Bref, Chinami Ebihara, puisque c’est son nom, change d’école pour la millionième fois. Ca rappelle un peu Orange Road en fait, cat Chinami a un "pouvoir" qu’elle ne maitrise pas: Chinami est en fait une vraie petite bombe IEM ambulante. Il suffit qu’elle soit stressée, apeurée, émue, ou tout autre émotion pour que son corps ne dégage des ondes electro-magnétiques. Le problème c’est que la série se passe quelques années dans le futur et le monde est truffé d’electronique. C’est d’ailleurs l’une des premières fois dans un anime que je vois une utilisation intelligente de l’electronique dans un futur proche: à l’école, les tableaux noirs sont remplacés par des écrans tactiques géants, le gymnase est équipé d’un système qui dessigne des lignes sur le sol pour changer le terrain selon le sport pratiqué, etc etc.
Le problème donc, c’est que CHinami, dans un environnement pareil, elle détraque tout ce qui passe à côté d’elle quand elle ne se sent pas bien. Son but est alors de ne pas se faire découvrir en étant le plus discrète possible, ce uqi n’est pas très facile quand toutes ses amies ont un portable et lui demande son numéro, mais comme elle n’en utilise pas…
Le truc, c’est que mis à part Chinami, les personnages sont tous vraiment dotés d’un design à chier. Mes sentiments envers cette série sont assez confus car on retrouve un concept qui pourrait être excellent dans les mains d’un autre studio que Studio DEEN (J’ai entendu "KyoAni par exemple" dans le fond, ça fera 25Maid Points pour toi, tu l’as mérité.) une animation a peu près correcte et une héroine assez attachante (on comprend assez facilement son problème…) s’il n’y avait pas le héros "amoureux" d’elle qui lui est vraiment complétement minable.
Entre lui et le personnage principal de School Days (je parlerai de l’anime plus tard.) il y a vraiment de la compétition. Enfin c’est sûr, imaginez être Chinami: vous voyez un type arriver d’un pas ferme et vous dire comme ça, d’un coup "Ton corps m’intéresse." Qui ne partirai pas en courant?
Au final, avec un OP assez troublant rappelant beaucoup celui de Read Or Die, on est en droit de se demander ce qu’on doit attendre de cette série molassonne mais aux bonnes idées gâchée par des personnages sans grand intêret et une réalisation oscillant entre le moyen et le correct.
A voir donc dans les semaines qui vont suivre…
Je tiens à remercier Davy pour son mot d’amour me concernant (vers 06:30). Tout ça parce que j’ai demandé le clip Idolmaster. Bon je vous rassure j’ai pris ça comme un compliment 😛