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[Personnel] Mon handicap, ma vie, mes angoisses d’otak’ et gamer

Le billet qui va suivre est un peu plaintif et je m’en excuse d’avance. Vous savez comment c’est : vous avez envie d’écrire quelque chose, il faut que ça sorte, même si au final c’est très personnel, mais comme vous allez le voir, ça ne pouvait pas tenir sur les 140 caractères de Twitter. Ah oui, ça sera un peu déprimant aussi, désolé. Et personnel. Ah merde je l’ai déjà dit.

Tout ou presque part de Jonetsu. C’est dommage car l’évènement s’est très bien passé, et je suis content d’avoir pu assister à la naissance de cette jeune convention pleine de promesses mais qui reste encore fragile (comme tous les novueaux projets, c’est normal.) Comme vous le savez peut-être, je me suis pas mal investi là-dedans dés le début où j’ai été trésorier de l’association qui gère Jonetsu, Nijikai. Le problème étant que je n’ai pas fait un très bon trésorier. Je me suis présenté plus par défaut parce qu’il en fallait un, et que, jusqu’à preuve du contraire, je suis quelqu’un qui a la tête sur les épaules, les deux pieds sur terre et tout ça. C’est nécessaire pour un bureau d’association qui manipule des grosses sommes et avec des enjeux autres que ceux de la Brigade SOS Francophone, par exemple. Je m’estimais donc capable de prendre de bonnes décisions réfléchies et de faire mon travail consciencieusement. Mais la réalité m’a bien vite rattrapé, et j’ai pu constater que les chiffres, c’est définitivement pas pour moi. J’ai donc plus ou moins abandonné mon poste et laissé tout le travail au secrétaire à tout faire Kabu, qui a assuré comme une bête. Il faut dire aussi que je n’étais pas aidé : n’étant pas sur Paris je n’avais ni chéquier ni possibilité de faire des virements pour des raisons pratiques (toutes nos négociations et autres actions se font sur Paris.)

Bref, ça a insufflé en moi un sentiment d’inutilité qui s’est installé trankilou. Petit mais sournois. Je me suis rendu compte, à l’approche de la convention que je ne pouvais pas faire énormément de choses pour aider, à cause de mon handicap et du fait que je n’étais pas sur place avant l’évènement. Et pour moi qui ai toujours été si actif dans mes autres rôles associatifs jusqu’ici, c’était un peu la douche froide. Je me suis senti inutile, si bien que pendant la convention, j’ai tenté de me rendre utile tant bien que mal. J’ai échoué, en mon sens, car l’évènement était suffisament petit et nous étions si nombreux qu’il n’y avait pas beaucoup de choses que j’étais le seul à pouvoir faire.

Vous savez, c’est comme ces gens drogués du travail, qui tout d’un coup partent à la retraite : ils se sentent comme une fleur fânée parce qu’ils n’ont plus rien à faire. C’est un peu ce qui m’arrive, et le problème c’est que ça va en se détériorant.

Suite à l’évènement, certaines personnes dont je tairais les noms et propos m’ont dit des choses qui m’ont blessé. C’était sur le moment, ça ne leur a peut-être pas paru comme ça mais ça m’a affecté, parce que ça a accentué mon sentiment d’inutilité.

Et c’est un sentiment qui prend une toute autre ampleur quand on est invalide.

Il y a toujours, toujours eu des choses que je n’ai jamais pu faire, à l’école comme au travail. C’est pas si méchant que ça, en fait. Ne pas pouvoir rebrancher un serveur dans un rack parce qu’on trouve pas les prises et les câbles qu’il faut. Ne pas pouvoir faire cet exercice de géométrie parce que ça ne me parle pas, bref, vous voyez le topo. Avec l’âge, j’ai pris petit à petit conscience de toutes ces choses que je ne peux pas faire seul. Je suis loin d’être un handicapé moteur et certainement pas à plaindre. J’ai toujours considéré ce « 90% » sur ma carte d’invalidité comme excessif. Pourtant, plus le temps passe plus je me demande si ce n’est pas si mérité que ça en fin de compte.

Je m’en foutais donc au début, mais j’ai eu ces derniers temps certains évènements qui m’ont fait remarquer que ben, je ne peux pas faire comme tout le monde, et ça m’emmerde beaucoup.

Un autre sentiment très pénible qu’ont beaucoup de personnes handicapées, c’est cette fierté mal placée de vouloir être comme les autres et refuser toute aide. Je peux traverser la rue tout seul, je n’ai pas besoin qu’on m’aide. On se sent rabaissé quand on nous aide à marcher, à se faire guider dans les rues de Paris. On a l’impression d’être un poids pour les autres. Du coup même si cette fierté s’estompe rapidement et qu’on accepte l’aide des autres, de gré ou de force, on abandonne une partie de son statut d’être humain et on se rend à l’évidence. Il y a des handicapés qui peuvent parfaitre aigris parce qu’ils sont comme ça, ils n’aiment pas être considérés comme tels. Ca me fait penser au lieutenant Dan dans Forest Gump qui vit pas super bien sa condition après le Vietnam, si vous voyez ce que je veux dire.

Du coup, tout cela mène vers un autre sentiment qui ne devrait pas exister : l’horreur de déranger les autres. On veut pouvoir faire ceci ou cela, mais déranger les autres ça nous fait chier, soit parce qu’on aime pas être redevables, ou soit (et c’est plutôt mon cas), être un poids pour les autres. Quand je demande à un ami de m’amener quelque part en voiture, je sais que je lui prends de son temps, de son essence, et ça me fait chier. Je me rattrape, je lui paye à manger, un jeu sur Steam, je fais quelque chose quoi, mais ça n’en reste pas moins gênant.

Et le problème c’est que ces deux sentiments, ne pas vouloir déranger et ne pas vouloir être traîté différement, sont presque mécaniques, inconscients. J’ai beau me convaincre que ce n’est pas si grave, mon premier réflexe est de penser que je ne suis pas handicapé et que je dois me débrouiller seul, alors que je cours peut-être un danger à aller seul, à pied ou en bus, quelque part, à me tromper de route, de ligne de bus ou à rater l’indication qu’il ne faut pas traverser la route. Dehors c’est plein de dangers quand on y voit rien. Le trottoir un peu trop haut, la voiture qui arrive à toute berzingue, le numéro de rue mal ou pas indiqué. Par où on rentre dans cet endroit ? Où est l’accueil ? Est-ce que j’ai pas loupé un écriteau qui disait défense d’entrer ? Est-ce que je gêne ? Est-ce que je suis seulement au bon endroit ?

Voilà le genre de questions qui me passe par la tête quand je voyage seul. C’est angoissant, vous n’avez pas idée. Ca demande de faire confiance aux gens, on a pas le choix. Quand je me tourne finalement vers un passant pour qu’il me guide, je dois me demander s’il ne va pas me mener en bateau ailleurs, ou tout un tas d’autres questions débiles.

Si j’ai fait cette disgression sur la locomotion, c’est pour que vous vous rendiez bien compte que quand je demande de l’aide à quelqu’un, c’est vraiment parce que j’en ai besoin, et que ça me rappelle amèrement que je ne peux pas faire comme les autres. Vous savez, comme quand vous vous convainquez que vous pouvez tout à fait monter ce meuble IKEA sans la documentation. Vous le ressentez quand vous regardez ce manuel mais que votre fierté vous dicte que c’est pas bien et que vous pouvez tout à fait vous en passer. Ben là c’est pareil mais ça concerne absolument tout.

Du coup, j’ai fait le choix assez acide de me désintéresser de ce qui se passe autour de Jonetsu. Parce qu’au final, c’est peut-être mieux ainsi. Je ne sers à rien, alors à quoi bon ? Petit à petit, je me suis rendu compte que c’était pareil avec la Brigade, qui va, spoiler de ouf, réduire considérablement ça partie création voire carrément l’abandonner d’ici la fin de l’année pour se concentrer sur les activités, auxquelles je ne peux pas non plus participer de façon aussi active que je l’aimerais. Et au final je trouve que je le vis bien. Je retrouve l’envie de faire des choses pour m’amuser, d’écrire de nouveau, je me sens libéré. Ca m’a fait du bien, là, pendant près de deux mois, d’en avoir strictement rien à foutre de ce qui pouvait bien se passer. Et je ne dis pas ça méchamment, hein. Toutes ces assos autour de notre sphère otak’ font de leur mieux et s’en sortent très bien d’ailleurs, mais moi, j’ai l’impression soudaine que ce n’est plus pour moi, qu’on a franchi un cap et que je ne peux plus suivre, que ça soit à cause de mon handicap ou de ma fatigue personelle. Peut-être est-ce un signe avant-coureur de dépression, je n’en sais rien à vrai dire.

J’ai d’autres exemples si vous voulez. Tenez, en ce moment je rejoue beaucoup à Final Fantasy XIV, un MMORPG très sympa sur PC, PS4 et PS3. J’y joeu avec des amis parce que, surprise, un MMORPG tout seul c’est sympa cinq minutes, mais avec des gens avec qui parler de nos aventures, c’est tout de suite plus fun. Bref, jusqu’ici dans le jeu j’ai joué une classe de DPS, c’est à dire, qui fait des dégâts. Mon but dans la vie c’était de taper, de ne pas gêrer la défense (on laisse ça aux « tanks », des personnages faits pour encaisser les dégats ennemis) ni le soin de mes alliés (on a toujours un soigneur dans l’équipe.) L’avantage du DPS, c’est que si jamais il m’arrive un truc, si je ne suis pas à la hauteur ou que je meurs, je ne pénalise pas l’équipe dans son ensemble. Le tank peut continuer d’encaisser, le soigneur peut continuer de soigner et eventuellement me réssuciter pour que je revienne en combat. Je me plaisais bien en DPS, mais comme FFXIV est un jeu qui pousse le joueur à élargir ses horizons, je me suis dit que j’allais commencer à m’entrainer au rôle de soigneur. J’ai déjà fait ça dans d’autres jeux, même si ça demande pas mal d’efforts, surtout dans FFXIV dont les combats sont particulièrement positionnels. En gros, il faut faire attention où on se trouve, ne pas se situer trop loin du combat sinon on ne peut pllus soigner tout en restant à bonne distance des attaques des ennemis pour ne pas s’en manger une. Et certaines attaques peuvent être particulièrement punitives si on se les prend de plein fouet. Il faut donc être multi-tâche et gèrer à la fois les barres de vie de ses coéquipiers, et sa propre santé en évitant de rester planté là.

Dans les premiers donjons du jeu (zones où on fait équipe avec d’autres aventuriers pour explorer et occire du monstre) la difficulté est moindre et il est plutôt aisé de faire soigneur. Sauf que passé un certain point, le jeu commence à devenir plus complexe et pardonne moins. On a plus de capacités, plus de choses à gérer, bref, c’est normal, c’est la courbe de difficulté. Plus on avance dans le jeu, plus c’est difficile. Mais en tant que DPS, même si ‘javais ressenti cette difficulté, je n’étais pas indispensable à la survie du groupe. Et si le soigneur meurt, personne ne peut le ressuciter. Le tank meurt aussi invariablement, puis les autres joueurs, et le groupe est décimé, obligé de recommencer plus tôt dans le donjon. Bref, quand on échoue en tant que soigneur, on met en péril le groupe, les autres dépendent de nous, et il est facile de voir sa confiance en soi voler en éclats parce qu’on meurt tous comme des cons pour la cinquième fois devant le même ennemi. Alors que parfois ce n’est pas la faute du soigner, là ça l’a été dans mon cas, car on affrontait un dragon qui a une énorme zone d’attaque dans une cour enneigée. Et la neige, c’est blanc, ça aveugle, c’est relou, quand on y voit rien on voit moins bien, on trébuche, on se prend les attaques et on a du mal à garder ses alliés, et soi-même, en vie. J’ai dû abandonner, laisser mes équipiers (que je ne connaissais pas) se démerder pour trouver un autre soigneur. J’ai été inutile, et ce n’était pas parque j’arrivais pas à jouer, ce nétait pas par incompétence. C’était parce que je n’y voyais absolument rien.

Pourtant j’aime les jeux vidéo parce qu’ils me permettent de faire des choses que je ne ferais jamais dans la réalité, tout comme j’aime Internet car je peux y communiquer sans qu’on sache que je n’y voie rien sauf si on creuse un peu. C’est magique, ça élimine les barrières entre les gens Internet. Je ne sais pas comment j’aurais fait pour vivre sans aujourd’hui. je ne sais vraiment pas. On a tendance à penser que d’autres faisaient sans avant, mais tout ce que ça m’a apporté, je ne vois pas comment j’aurais pu l’avoir autrement. J’ai rencontré des gens avec qui je suis parti en voyage à l’autre bout du monde, d’autres avec qui j’ai ri et partagé des moments importants, des personnes que j’ai aimées, et tout ça j’aurais pas pu le faire sans Internet.

Mais là je me suis senti mal par cette mésaventure parce que ça m’a rappelé, encore une fois, dans ce monde virtuel que je pensais imperméable à mes problèmes, que j’étais invalide. C’est un sentiment enfoui depuis longtemps en moi et que j’avais caché, grâce aussi à mes amis, à ceux qui jouent avec moi et qui font fi de mon handicap, qui comprennent, sans que j’aie à l’expliquer, que si je leur tire dessus par mégarde dans Counter-Strike, c’est que je ne les ai pas reconnus de loin et que je les ai pris pour des ennemis. Avant je ne pensais pas à tout ça, je m’en souciais bien. Ca ne m’était pas venu à l’esprit. Et puis avec l’arrivée des jeux de plus en plus photoréalistes, comme Battlefield 3 par exemple que j’avais acheté mais pratiquement jamais joué, je me suis rendu compte qu’il y avait des tas de jeux où je n’étais pas efficace. Une syndicaliste sensibilisée au handicap me l’a rappelé il y a déjà deux ans, quand nous avions échangé sur le sujet lorsque j’avais eu des ennuis au travail : beaucoup ne se rendent pas compte qu’une personne handicapée a besoin de plus de temps pour réaliser les mêmes tâches que les autres. Ca a fait tilt dans ma tête à ce moment, comme si je venais soudainement de devenir handicapé.

J’ai également envie de revenir au Japon l’an prochain. Le problème c’est que… je n’ai personne avec qui y aller. Jusqu’ici j’y allais avec Corsaire, mais celui-ci a trouvé du travail et émigré là-bas. Je suis heureux pour lui car c’est ce qu’il voulait depuis longtemps, mais du coup ça restreint pas mal mes mouvements. Je me vois mal déambuler sans personne à l’aéroport CDG ou à Narita. Encore moins s’il y a une escale ! Et je n’ai aucune idée du prix de l’accompagnement. Autant la SNCF est critiquable sur beaucoup de points, autant la gestion des handicapés est vraiment sans soucis et pratique. Et puis même, que faire sur place ? Je me vois mal me déplacer seul, ne serait-ce que dans la gare de Shinjuku. On en revient donc à l’éternel problème : si je veux aller quelque part, je dois trouver quelqu’un qui veut bien m’accompagner, ou bien pour être moins emmerdant, quelqu’un que je peux accompagner. C’est vrai quoi, qui suis-je pour imposer des endroits que j’aimerais visiter et qui n’intéressent que moi. Un maid café par exemple ? Ca n’intéresse pas forcément tout le monde qui m’accompagne, et ça me fait mal d’imposer ça à celui ou celle avec qui je vais. C’est très frustrant vous savez. Les plus pervers se diront que du coup je ne peux pas aller dans des soapland ou autres établissements peu recommendables, et ils auront compris ce que j’ai voulu dire. Il y a des choses ou des endroits qu’on aime faire seul, ou alors il faut quelqu’un ayant le même état d’esprit que soi, ou bien une dévotion à toute épreuve. C’est quelque chose que je ne peux pas demander, ni à des gens comme Corsaire ou Darksoul avec qui je m’entends très bien et avec qui je partage beaucoup de choses, surtout maitnenant qu’ils ont chacun trouvé quelqu’un avec qui ils préféreront très certainement passer leur rare temps libre plutôt qu’avec moi. Retourner au Japon prochainement me paraît donc compromis.

Ce problème se retrouve aussi en convention, si vous voulez un exemple plus proche. Je ne peux pas zieuter tous les stands fanzine et boutiques et je suis obligé de me baser sur ce que les gens pourraient trouver à ma place, et encore, qui a les mêmes goûts que moi ? Comment expliquer mes goûts d’ailleurs ? C’est tellement personnel, un artbook ou une figurine peut particulièrement me plaire mais je peux passer complètement à côté. En ce moment d’ailleurs, c’est le Stunfest. J’aurais bien aimé y aller à vrai dire, ne serait-ce que pour voir les coupains qui y vont, mais que faire sur place ? Juste glander, là, alors que je ne pourrai probablement pas profiter des jeux sur place à cause des écrans trop lointains ? Etre de nouveau un poids pour ceux que j’accompagne parce qu’il faut qu’ils fassent attention à ne pas me perdre ?

A partir de quel moment puis-je dire « Moi j’aimerais faire ceci ou voir cela » sans ressentir de la gêne, voire de la honte, à demander ça ?

Plus encore que quand j’étais adolescent, il y a des choses que je veux faire et que je ne peux pas, et ça me touche de plus en plus, ça me déprime de plus en plus, et je deviens de plus en plus conscient que je suis peut-être un poids, un boulet pour mon entourage. Que demander qu’on m’accompagne jusqu’à l’accueil de la gare c’est trop demander, à un chauffeur de taxi qui n’en a rien à foutre ou bien même à des amis qui aimeraient bien rentrer chez eux après une longue journée.

Tout ça j’ai essayé de l’exprimer un peu dans Blind Spot sans que ça vire au mélodrame comme ici. J’espère que j’aurai réussi à rendre les aventures d’Ayako agréables pour les gens qui auront lu jusqu’au bout.

C’est dans ces moments là que j’aurais aimé être riche pour avoir une meido comme Mahoro avec moi en permanence. (c’était le point otaku de ce billet, on est sur Meido-Rando quand même, non ?)

Voilà, je pense que je ne vais pas vous accaparer plus longtemps. Si vous avez lu jusqu’ici, vous avez toute ma gratitude et je vous payerais bien un verre voire un repas à l’occasion. C’était pas très plaisant à écrire mais au final je crois que ça m’a fait du bien. Ecrire a toujours été un défouloir pour moi, et un moyen de m’exprimer. J’espère que ça ne vous aura pas (trop) ennuyé. Passez tous un bon et long week-end, on l’a tous mérité.

Merci.

Les animés du printemps 2015 + ceux que j’ai vu récemment (feat. Shirobako)

Encore une saison qui commence, avec son lot de bonnes et de mauvaises séries. Encore une fois, je m’en sors avec 3-4 séries par saison, ce qui est pas mal mine de rien.

Les animés de cette saison

Sound Euphorium

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Le nouveau KyoAni est arrivé !

Si les plus mauvaises langues diront qu’il s’agit de K-On avec du jazz, c’est bien sûr qu’ils n’ont même pas regardé le synopsis. La vérité est toute autre : déjà au niveau des personnages qui sont bien plus nombreux que dans K-On, avec quelques garçons dans le lot, mais aussi par l’ambiance. Dans K-On on avait une tranche de vie légère et sans grands enjeux, alors que là, l’histoire tourne plus autour du club de parade que l’héroïne va rejoindre qu’auteur d’elle en particulier. Si les personnages sont bien sûr moe tout plein, on sent qu’il y a du drama au sein même du club et le tout s’apparente bien plus à un anime de sport (avec le club qui vise le concours national mais qui ne part pas très bien et qui va s’améliorer par la suite…) mais avec de la fanfare.

KyoAni oblige on est devant une orgie visuelle de détails et d’animation. C’est beau, c’est propre, ça laisse pas de traces et c’est agréable à regarder, bref parfait pour une série printanière. J’ai hâte de voir comment ils vont déméler le drama autour du club, où la motivation semble être au point mort (et je ne parle pas de procrastination comme y’avait dasn K-On, je parle bien de démotivation pure et simple.)

-1 point quand même car l’héroïne tombe sa ponytail à la fin du premier épisode et ça ça me rend triste. Même si l’héroïne est super choupi.

L’animé est disponible chez Crunchyroll, pour une fois que ce n’est pas ADN… Ca sort tous les lundis !

La Disparition de Yuki Nagato

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La disparition de Yuki Nagato, c’est le Tsukihime des fans de Haruhi Suzumiya. Y’a rien de plus à dire. Contrairement à Haruhi-chan qui était bien plus accès sur le délire autour de la série, Yuki-chan n’est rien d’autre qu’une fanfic mal écrite par un fan de Yuki Nagato atteint au dernier degré. Je veux dire, c’est comme ces mecs qui écrivent des histoires d’amour entre Shinji et Asuka dans Evangelion quoi, sérieusement. Le pire c’est que c’est peut-être la dernière série autour de la licence qu’on verra, vu que l’auteur semble être aux abonnés absents depuis déjà plusieurs années. Tout cela est bien triste. Consolons-nous en se disant que la folie Haruhi Suzumiya aura bien vécu et que le fandom aura quand même réussi à accomplir des choses dont peu de fandoms peuvent se vanter (j’ai dit peu, pas tous les fandoms).

Disponible dans les bonnes crémeries.

Oremonogatari

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« Mon histoire » (d’amour) est une série assez atypique, même si son scénario a été vu et revu 1000 fois : Takeo est un grand gaillard (genre très grand) au physique assez quelconque. Le genre de brute épaisse au grand coeur. Il est copain avec Makoto depuis la maternelle parce qu’ils sont voisins et leurs familles se connaissent. Makoto lui, c’est le beau garçon qui plait à toutes les filles, jeunes comme plus agées. Le truc c’est que chaque fois qu’une fille s’est déclarée à lui, il les repousse pour une raison X ou Y (parfois un peu séchement d’ailleurs). Bonus : Takeo était souvent amoureux de la dite fille qui elle préférait bien sûr son pote Makoto.

Mais voilà, à son entrée au lycée, Takeo sauve une fille d’un pervers de train (vous savez ces gens qui pelotent les filles dans les trains bondés). La fille, reconnaissante bien qu’un peu timide, lui propose de le remercier avec des gâteaux parce qu’elle sait bien cuisiner. C’est clair comme de l’eau de roche qu’elle est amoureuse de Takeo, son sauveur, mais lui, il croit qu’elle est amoureuse de Makoto, qui comme à son habitude s’en fout royalement (ou presque).

Comme beaucoup de séries du genre, on va de quiproquo en malentendu, et tout serait réglé rapidement si seulement les japonais savaient se parler. Ca n’en reste pas moins niaisement mignon, même si je ne peux qu’émettre des réserves concernant la série sur la longueur. Si ça tourne autour du pot pendant 13 épisodes ça va en effet très rapidement me saouler, et comme le manga fait 8 tomes déjà, j’ai peu d’espoir que ça conclue rapidement.

Eeeet en fait je viens de voir l’épisode 3, qui chamboule complètement ce que je viens de vous dire ! Un bon développement, rapide, trankilou, j’aime ça. C’était mignon en plus, bref, le train de la hype a mis un peu de temps à démarrer mais là il est parti !

A regarder si le charadesign ne vous rebute pas et si la romance, c’est votre truc.

Disponible chez nous chez Crunchyroll tous les mercredis.

Plastic Memories

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Encore une série au potentiel probablement gâché par du fanservice sans intêret. On est dans le futur, c’est super, y’a des Giftia partout. Les Giftia sont des androïdes construits pour aider les humains. Le problème c’est qu’au delà du simple Giftia utilitaire, certains s’en servent comme famille de substitution parce qu’ils ne peuvent pas avoir d’enfant ou se sentent seuls chez eux. Jusqu’ici, rien de très surprenant, et malheureusement la surprise ne revient pas miraculeusement puisque le coup de l’androïde qui a une date d’expiration est bien là. Et le job du héros, qui vient d’être pistonné dans la boîte qui fabrique les Giftia est d’aller récupérer les Giftia qui vont bientôt expirer avant que cela ne soit le cas et que ça cause des problèmes à leurs propriétaires. Les Giftia ont en effet une autonomie limitée, et commencent à devenir maboules / font des conneries / perdent la mémoire sur leur fin de vie. C’est un peu comme des petits vieux quoi.

L’univers fourmille de bonnes idées pourtant, avec des explications très sensées sur le fait, par exemple, que les employés du Service de Terminaison dont fait partie le héros doivent désactiver les Giftia devant leur propriétaire, par souci de protection de la vie privée.

La série aurait pu se cantonner à un épisode = une récupération, avec tous les cas de figure possibles, mais voilà le héros a comme partenaire… une Giftia. Dans ce service de terminaison, un humain et un(e) Giftia font en effet équipe pour aller récupérer les Giftia des autres. Et là où c’était couru d’avance c’est que le héros tombe amoureux de sa Giftia (qui est pourtant une Giftia… on va dire un peu mentalement défavorisée. La sentence tombe rapidement : elle n’a plus que 2 000 heures d’autonomie. Un scénario qui rappelle bien évidemment Mahoromatic, sauf que Mahoro… c’était un personnage aimable quoi. Du coup je ne sais pas trop ce que ça va donner, mais comme la série appuie sur beaucoup de mes boutons, je risque très probablement de la regarder entièrement. Au moins les distorsions faciales sont assez drôles et l’humour est tenable sans être délirant.

Dispo chez Crunchyroll, tous les samedis !

« C’est mal de draguer les filles dans les donjons? » (Danmachi)

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Si vous vivez dans une grotte vous avez échappé à Hestia et sa … ficelle qui fait remonter ses seins. Un peu comme le pull à décolleté d’il y a quelques mois, cette bizarrerie fashion du Japon s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire.

Hestia est donc une des déesses qui ont pris forme humaine pour vivre avec les humains. Sa « familia » est toute petite puisqu’elle n’a que Bell, un héros benêt et au charisme d’huitre qui tombe amoureux d’une fille bien gaulée… euh, bien équipée dans un donjon. Sauf que c’est pas lui qui la sauve mais elle qui le sauve.

Très honnêtement, le scénario n’a rien de palpitant, il y a de bonnes idées ici ou là, mais Danmachi n’arrive pas à faire rire, et c’est moche parce qu’il essaye, on le voit bien. De la même façon, il tente de nous emoustiller avec son fanservice mais ça ne prend pas. Dommage, ça aurait pu être vraiment fun. J’ai l’impression de remater Tower of Druaga, c’est vous dire.

Dispo dans les bonnes crémeries.

Les animes pas neufs que j’ai vus :

Un petit en cart pour parler de ces animes que j’ai vus entre deux saisons.

White Album 2

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Sur les conseils de… Yoka je crois. J’ai commencé à regarder White Album 2. Je cherchais une histoire baignée de romance, j’ai été servi. C’est d’une lenteur affligeante, mais les personnages sont plutôt sympa, jusqu’à ce qu’on arrive aux derniers épisodes. Après un long flashback à n’en plus finir qui te fait te demander où tu te trouves dans le temps, la série entame sa descente aux enfers, avec un plot twist à hurler alors qu’à priori pas grand chose pointait vers cette direction. Enfin si, y’avait des indices, mais de là à ce que ça arrive à ce point… J’essaye de pas spoiler mais c’est compliqué. Je crois que ce qui m’a le plus tué c’est la réaction de la cinquième roue du carosse qui faisait genre « mais oui je voulais que ça arrive en fait! ».

J’ai vraiment voulu hurler contre mon écran.

Comparé au VN bien sûr, l’anime de WA2 a un chara design aux fraises mais on s’y fait, et puis la série en soi n’est pas désagréable du tout.

C’est dispo chez Crunchyroll et ça mange pas de pain si les histoires romantiques avec des feels vous manquent même si WA2 est loin d’être le meilleur représentant de son espèce.

« Je comprends rien à ce que mon mari raconte » (Danna ga nani wo itteiru ka wakaranai)

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Dannaga (de son petit nom) est une série courte surprenante. 13 épisodes de 3 minutes chacun, et une saison 2 diffusée en ce moment. On suit les aventures de Kaoru et Hajime, qui sont deux jeunes mariés. Kaoru est office lady (employée de bureau quoi) et Hajime… lui il vivote de petits truc s en petits trucs en restant chez lui, car Hajime est un otaku. On suit donc cette romance légère de couple déjà établi, entre deux personnages que tout oppose et qui pourtant s’apprécient plutôt bien. C’est issu d’un yon-koma (manga à 4 cases, comme K-On par exemple) et le format de 3 minutes par épisode convient très bien, à tel point que ça se marathonne très facilement.

C’est mignon, c’est frais, l’humour n’est pas à tomber par terre mais fait son taff, et les dialogues sont bien écrits. Et mine de rien, on s’attache aux personnages tous hauts en couleur qui se posent parfois des questions existentielles qui feront mouche chez n’importe quel adulte.

Notez que beaucoup de gens regardent ça probablement uniquement parce que Yukari Tamura (Nanoha) double Kaoru.

Dispo chez Crunchyroll !

Shirobako

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Aaaaah Shirobako… Quelle déception ! Déception de ne pas avoir commencé cette série plus tôt !

J’ai gardé le meilleur pour la fin.

Je viens de finir la série et j’ai tout adoré de A à Z. Les personnages, tous très funs et bien charadesignés, qui fait qu’on les reconnaît aisément au bout de quelques épisodes. On arrive aussi à savoir qui fait quoi dans la chaîne d’animation facilement au bout d’un moment.

L’animé mélange habilement plot twists, moments épiques (l’épisode 23 bordel ! L’épisode 24 aussi !), dramatiques, mais aussi éducatifs. A ce niveau l’animé ne passe pas trois heures à nous expliquer les ficelles de la production d’un animé. C’est rythmé, c’est bien mis en scène, il n’y a pas de gros monologues de merde, les personnages échangent, se lancent des vannes. Ca vit, c’est très loin d’un documentaire. Ca a même un équilibre rarement vu entre fun et instructif. On ne pourrait pas trouver meilleure inspiration que Shirobako si on hésite à se lancer dans ce milieu. On touche à tout : le doublage, la musique, la production, le repérage de lieux, la recherche, les effets sonores, les dialogues, les story-boards, le dessin, le mouvement, la 3D, les négociations, les relations avec les ayants-droits… C’est juste magnifique.

En tant qu’écrivain j’avais le sourire aux lèvres en voyant Ema se regarder dans un miroir en mangeant une prune ou les filles faire et refaire un grand huit pour voir leurs propres visages dans différentes situations afin de mieux les animer. Ou encore les repérages sur chaque petit détail afin que leur animé soit à peu près réaliste, ou encore comment Diesel-san achète des bouquins et se documente à mort pour écrire des scénarios plausibles.

Je me suis revu faire mes recherches pour Blind Spot et ça m’a fait chaud au coeur.

C’est très romancé bien sûr, et Shirobako n’est pas réaliste : la production d’un animé est complexe et on a probablement juste effleuré le sujet dans cet animé, mais l’animé réussit avec brio à nous montrer l’envers du décor dans une atmosphère agréable, romancée, qui fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant alors que merde, on regarde des gens travailler et se tuer à la tâche, masi qui le font avec PASSION. Ca ne se passe certainement pas comme ça dans la vraie vie mais qu’importe ! On est là pour se divertir, et pour rêver avec ces cinq jeunes femmes qui souhaitent tout simplement réaliser un animé ensemble alors qu’elles occupent toutes des postes très différents.

Même si certains personnages principaux sont en retrait (je pense à celle qui fait de la 3D, ou la doubleuse) Ema, Diesel-san et Aoi sont celles qui sont les plus plaisantes à suivre. Et c’est bien en fait ! Tout n’est pas rose pour tout le monde, et la doubleuse a bien du mal à faire entendre sa voix. Aoi est celle qui s’en sort le mieux, et pas parce qu’on la voit le plus, mais surtout parce que c’est un personnage avec lequel on peut s’identifier facilement. Sa passion pour l’animation et son désir de faire de son mieux fait plaisir à voir. J’avais vraiment envie de pleurer avec elle durant la dernière séance de doublage alors qu’elle se rend compte que son rêve prend enfin forme. De même, les personnages secondaires, même les plus pénibles comme Tarou (on en a tous eu un au taff un mec dans ce genre).

Le ton est léger, plein d’humour, avec des personnages qui nous font rire, qui nous font sourire, qui nous font pleurer aussi, en bien ou en mal (Tarou, sérieusement…) C’est rafraichissant, les mots me manquent pour qualifier cette série. Je n’avais pas marathoné une série avec autant de plaisir depuis Kaleido Star.

Le rythme est plutôt bon, avec deux climax à la fin de chaque cour (épisodes 12 et 24 quoi) des moments calmes où tout se passe bien, et d’autres où c’est l’apocalypse dans le studio. C’est toujours propre, toujours plutôt bien animé, c’est du PA Works quoi. Après un Nagi no Asukara surprenant et un Glasslip tout aussi surprenant (dans le mauvais sens du terme) ils nous servent ça. C’est mon deuxième studio préféré après Kyoto Animation, et je me dis que si un jour je pouvais faire animer Blind Spot j’aimerais que ça soit par PA Works. C’est bien de rêver hein 🙂

Une série pareille sur du jeu vidéo serait vraiment géniale tiens aussi. Shirobako m’a en tous cas mis une pèche monstre. C’est une série particulièrement stimulante pour quiconque gravite autour de la création et retranscrit très bien le travail en équipe avec ses échecs et ses victoires collectifs. Les feels partout aussi, lors des moments critiques, des moments de joie, ou quand un personnage sorti de nulle part sauve la mise. C’était maitrisé, c’était beau, c’était grand.

La série est disponible chez ADN en tous cas et je vous invite à la mater également. Je suis en train de considérer l’idée de me prendre les blu-ray, même si ça va me coûter une blinde et demie. J’aimerais une version française en physique pour faire découvrir la série à plein de gens, mais à mon avis Kaze va faire le mort sur le sujet, comme souvent.

Final Fantasy XIV – Qu’en est-il un an et demi après ?

La cérémonie du lien éternel

Cet article fait suite, un an et demi plus tôt, à celui que j’avais fait lorsque j’avais eu le jeu. Pour le lire c’est par ici.

– J’avais beaucoup de retard en stuff et en quêtes histoire : cela prend du temps mais se rattrape petit à petit sans qu’on se sente complètement surchargé de quêtes ou de choses à faire. En ce sens, la progression est toujours aussi fluide et bien pensée, on ne passe pas 300 ans à chercher ce qu’on doit faire pour faire progresser son stuff, et surtout on peut difficilement louper des quêtes grâce à la fenêtre « Recommendations » qui affiche les quêtes dispos dans la zone.

Teri et son costume de barde

Teri en barde, encore

– Les quêtes histoire sont toujours aussi sympa, avec pas mal de cutscenes, des persos récurrents, c’est plutôt chouette. On se sent bien plus impliqué dans le jeu, qui a une dimension personelle du coup, puisqu’on a l’impression de vivre l’histoire de près et d’être au centre de celle-ci (ou du moins d’y participer).

– La suite de quêtes d’Hildibrand est absolument lolesque, je m’étais pas autant marré dans un MMORPG depuis certaines quêtes de WoW 🙂

Les jeux de mots sur les quêtes sont toujours présents

Il y a eu un event lightning, oui oui.

– En étant « noob » en terme de stuff on peut très facilement monter rapidement à un stuff bien plus élevé pour être prêt pour certains raids et batailles de boss. A savoir que les donjons, batailles de boss, et raids les plus chauds sont vérouillés par le level d’objet moyen du perso. On monte du coup en remplaçant son stuff progressivement, ce qui dévérouille certains donjons et batailles de boss. Comme les développeurs mettent à jour le stuff qui augmente d’Item Level au fur et à mesure, les anciens équipements ne sont plus mis en avant. Par exemple je me suis stuffé d’un niveau d’Item Level de 50 à 100 en deux à trois semaines de jeu, 4-5h le week-end et 1h à 2h par jour. Pour info le ilevel maximum est de 135 pour l’instant, et seulement sur certains objets. L’iLevel minimum pour avoir accès à tout le contenu auquel j’ai accès pour le moment est 95, et déjà à 95, c’est chaud du slip.

– Les donjons durent à peu près 30 minutes, les raids environ 45 minutes, et les batailles de boss 15 minutes. Tout ça c’est si ça se passe au mieux et sans wipe, ce qui n’est pas toujours le cas 🙂

On débloque de nouvelles fonctionnalités !

– Si le jeu peut sembler « lent » à cause du cooldown global des compétences, arrivé niveau 25-30 on commence à avoir suffisament de skills pour que ça soit pas juste de l’écrasage de touche sur le clavier. Notamment, la gestion des combos est importante, il faut savoir s’adapter à la situation selon l’ennemi en face ou les alliés avec soi.

– De la même façon, en progressant, on comprend que certains skills se jouent dans un ordre précis et que le cooldown global est là pour éviter qu’on fasse des bursts débiles de tous ses sorts d’un coup. Alors oui c’est moins speed qu’un WoW mais au moins on comprend ce qu’il se passe à l’écran.

On attend avant la cérémonie du lien éternel

Les quêtes d'Hildibrand sont hilarantes.

– Si les premiers boss et donjons sont très simples, la difficulté monte à partir du niveau 30-35, où les boss peuvent te one-shotter sans problème et où il faut un peu plus de coordination. Fort heureusement le jeu propose de faire des marques au sol ou sur les ennemis, pour par exemple indiquer qui cibler en premier ou qui ne pas cibler du tout. Les zones d’action des ennemis sont en outre indiquées au sol quelques secondes avant que le sort n’ait lieu, ce qui aide pas mal. Par contre il y a un petit lag qui fait que même si on sort de la zone à la dernière seconde on se prend quand même des dégats. Ou alors c’est juste ma connexion qui derp.

– J’ai pas eu l’impression de farmer plus que nécessaire, à part là pour passer mon arme relique de Zénith à Zodiaque (une arme qu’on upgrade au fur et à mesure de quêtes), et encore je me demande si je vais aller jusqu’au bout tellement c’est chiant 🙂

La Nudist BEAAAACH.

Les mariés s'en vont sur leur beau chocobo

– Le PVP a évolué. S’il était absent à la sortie du jeu, il y a maintenant de l’arène et un mode frontlines en 24vs24vs24. Pas encore testé par contre. Toujours pas de PVP sauvage et je ne pense pas que ça arrivera.

– Le jeu a grave baissé de prix : 10€ sur Steam, avec un mois d’abo gratuit, ce qui fait le jeu virtuellement gratos. L’abonnement est toujours à 11€ par mois, ce qui en soi n’est pas dégueu comparé à WoW et ses 13€/mois ou Eve et ses 15€/mois. Du coup pour ce prix on a un service client compétent, et surtout du contenu qui est ajouté régulièrement et gratuitement, un jeu traduit en français intégralement…

Une nouvelle coiffure ultime!

– On peut toujours jouer sur son compte depuis son PC, sa PS3 ou sa PS4, c’est multi-plateforme et ça c’est cool. Par contre ça implique d’avoir acheté le jeu sur les plateformes concernées.

– On est déjà à la version 2.55 du jeu, et chaque version a ajouté donjons, bosses, raids et même classes, comme dans WoW quoi, et ça gratuitement. La première extension du jeu est prévue pour Juin et ajoutera neuf nouvelles zones, des montures volantes, et de nouvelles classes, notamment Astrologiste, Machiniste et Chevalier Noir. Perso je compte bien essayer Machiniste, ça me tente bien 🙂

Y'shtola est toujours aussi graou :3

C

– Il y a pas mal de bonus quand on a quelqu’un qui n’a pas fait un donjon / boss dans son équipe, ce qui permet de continuer à faire vivre les donjons plus anciens. En utilisant la roulette de l’outil de mission, on se met en liste d’attente et on est mis avec une ou des personnes n’ayant encore jamais fait les donjons par exemple. C’est bien foutu et les gens écoutent ce qu’on a à dire. Et tout le monde est content à la fin d’avoir des bonus de sous, ou de tomes allagois (qui permettent de débloquer des équipements spécifiques pour améliorer son stuff)

– On peut maintenant se marier ! Au delà du simple aspect RP, se marier dans le jeu offre quelques avantages, notamment une monture qu’on peut chevaucher à deux et un moyen de se téléporter l’un vers l’autre régulièrement. Surtout, il y a toute une cérémonie scriptée qu’on peut modifier comme on veut. Les gens doivent venir à l’heure pour être dans la chapelle et célèbrer le mariage qui dure entre 30 et 60 minutes. C’est vraiment bien foutu 🙂

Les achievements aussi peuvent être lol

On vient de terminer un raid (3 équipes de 8)

– Ils ont ajouté dans un patch précédent le Gold Saucer, oui, comme celui de FFVII, avec notamment des courses de chocobo, un loto hebdomadaire, un jeu à gratter quotidien, des mini events et surtout le Triple Triad, ce jeu de cartes sympatoche qu’on trouvait dans FFVIII. Triple Triad est jouable en dehors du Gold Saucer, avec de nombreux NPC et même des joueurs, pour chopper de nouvelles cartes. Le Gold Saucer est surtout là pour le fun et a sa propre monnaie, qui permet d’acheter des équipements et autres trucs principalement cosmétiques.

– On peut dorénavant avoir une maison, de guilde ou personnelle, qu’on peut décorer à loisir et y installer marchands et autres. C’est purement cosmétique et inutile (donc indispensable).

C'est très homoérotique tout ça.

Ah ces groupies.

Pour moi FFXIV reste un bon MMO parc d’attraction, avec notamment une communauté très sympathique. J’ai rarement rencontré des gros cons comme on en trouve dans WoW. Les gens t’expliquent les donjons quand ils voient que tu es nouveau / que tu n’as jamais fait celui-ci, et les gens quittent pas comme des cons au premier wipe. Ca arrive mais dans ce cas les gens peuvent rejoindre un donjon en cours de route s’ils le souhaitent, ce qui est toujorus sympa pour les autres qui se retrouvent sans tank ou sans heal.

C’est pas prise de tête et un peu casual sur les bords mais justement, on est plutôt là à apprécier le jeu qu’à pester contre les mecs avec qui on joue (même si ça m’est arrivé quelques fois hein, les humains sont toujours aussi con)
Bien sûr, le côté fan de Final Fantasy en général joue beaucoup puisque FFXIV emprunte énormément de trucs ici ou là, faisant des petites références à droite à gauche aux autres volets de la série. Par exemple, certaines musiques de boss font clairement penser à d’anciens FF et ça fait très plaisir mine de rien. Quand on se tape Gilgamesh et que sa musique de FFV résonne on se sent tout de suite dans l’ambiance. Il y a de gros moments forts tout au long du jeu accentués par une musique particulièrement adaptée et réussie.

Teri équipée en item level 100

Encore la nudist beach !

Ce que j’ai retenu surtout c’est que c’est moins bordélique de revenir dans le jeu des mois après comparativement à du WoW où j’ai été vraiment très largué, même après la sortie de Draenor qui était censé remettre les pendules à zéro.

Voilà mes impressions à jour du jeu. Pour ceux que ça tente, il suffit de passer sur le mumble, je suis dispo, Aeden aussi ave cqui je joue régulièrement, Draco le week-end… Bref on est sur le serveur Odin, et si vous avez envie de vous reprendre un trip Final Fantasy enchanteur, loin des épisodes XIII et suivants, alors FFXIV est pour vous. Vous pouvez aussi essayer le jeu gratuitement et si vous avez envie de vous y mettre, je peux générer des codes de parrainage. 🙂

Vous pouvez aussi consulter la fiche de Teri sur le site officiel de FFXIV.

Quelques (ok beaucoup de) screenshots pour finir :

Oui je suis venu en maid au mariage

Les invités congratulent les mariés

Du travail, encore du travail !

Mahoro :3

Ouh là.

Géant vert.

Bon anniversaire Meido-Rando !

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Et… cet anniversaire sonne les dix ans de Meido Rando.

Je vous laisse absorber le choc quelques minutes, puis continuez la lecture.

Je ne sais pas trop par où commencer ce billet. Ca va être un peu brouillon, mais il y a plein de choses à dire. Dix ans. Quand je vois ce chiffre je me revois dix ans plus tôt à écrire les premiers billets du blog. A l’époque j’écrivais réellement n’importe quoi. Mais bon, pour l’archivage, ces billets sont restés, alors que pratiquement tous ceux qui ont commencé leur blog avec moi on maintenant arrêté, changé dix-huit fois de format et d’adresse, bref… J’ai l’impression que Meido-Rando est une relique du passé étant donné que je n’écris pratiquement plus dessus depuis des lustres. Enfin si, je lâche un billet de temps en temps mais je ne prends plus le temps de faire des critiques, de poser une image sympatoche ou de parler d’un sujet en particulier.

Twitter m’a tuer.

Plus généralement, Twitter et Tumblr ont décimé la blog tel qu’on le connaissait. Il y aura toujours des gens prêts à taper plusieurs milliers de signes pour créer un billet sur leur WordPress, mais aujourd’hui on ne prend plus le temps de foutre des images sur son blog car le micro-blogging s’en charge.

Ce n’est pas un reproche à Twitter, que j’utilise depuis 2008 avec beaucoup de plaisir, juste un constat. Un constat que les choses bougent, que les habitudes évoluent, de la même façon que Facebook et Hangouts ont supplanté MSN/Skype ou que IRC décline à la même vitesse et n’est plus utilisé que par des informaticiens.

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Mais Meido-Rando, au delà d’être un blog sur les animés, mangas et jeux vidéo dont j’ai envie de parler, est aussi un espace à moi où je peux m’exprimer comme je le fais ici. Que ça soit pour parler de Blind Spot, le roman que j’ai écrit, ou bien de Jonetsu, la convention à laquelle je participe, ça reste un endroit où je m’exprime et où j’y raconte ce que je veux. Une sorte de chez soi.

Et maintenant que ce chez moi fête ses dix ans, je me sens irrémédiablement vieux. C’est inévitable : les générations suivantes, celles qui ont été bercées par Pokémon et qui ont vraiment commencé à mater des animes dans le milieu des années 2000 n’ont pas forcément les mêmes goûts ni les mêmes affinités que moi. Je n’arrive pas toujours à avoir les mêmes discussions ou la même synergie quand on débat sur des animés. Les goûts et les couleurs, dira-t-on pudiquement, sauf qu’il y a une vraie différence, étant donné qu’on a pas vécu les mêmes choses et que du coup, on voit tout différement. Cette différence est néanmoins atténuée par le fait qu’on aime tous la même chose : l’animation japonaise et le manga, et qu’on peut donc se retrouver et parler le même langage.

Pourtant c’est parfois pas gagné. Certaines réactions ou comportements sur Twitter et dans la vraie vie m’énervent, et ça fait que je n’arrive pas à me rapprocher de la génération actuelle, ceux qui sont dans la vingtaine aujourd’hui. C’est un peu embêtant parce que ceux de ma génération, eux, ont maison, femmes et enfants, ont d’autres centres d’intêret. Je l’ai ressenti il y a quelques années en étant au restaurant avec ces derniers. On se sent forcément un peu exclu de la conversation, peu importe notre affinité avec lesdites personnes. Les relations amoureuses n’échappent malheureusement pas non plus à ce constat, et j’en ai eue l’amère expérience plus d’une fois. Est-ce que ça m’empêche néanmoins de m’entendre avec ces personnes ? Certainement pas.

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Tout cela est un peu déprimant, on pourrait se dire que je suis devenu un vieux con aigri, le genre de vieux con que je ne voulais pas devenir… J’arrive à me persuader que c’est faux, mais je le vois bien, parfois : l’engouement pour certaines séries me laisse de marbre. Si avant je pouvais être totalement à fond sur des séries comme Evangelion, Mahoromatic, Love Hina ou Haruhi pour ne citer que mes plus marquantes, il en faut aujourd’hui beaucoup pour arriver à un tel niveau dans mon petit coeur. Il y a des séries qui me font plaisir, comme par exemple Amagi Brilliant Park récemment ou One Week Friends, mais de là à laisser un souvenir impérissable ? Quand je vois l’engouement autour de Sword Art Online et Shingeki no Kyoujin, j’ai du mal à ressentir la même chose que ce que les fans de ces séries ressentent. SAO était sympa à regarder mais je ne pouvais m’empêcher de voir les ficelles, les failles de l’écriture et tous ces défauts sans arriver à me concentrer sur le plaisir. De la même façon, Shingeki avait son charme mais ne m’a pas accroché plus que ça sans que je n’arrive à me l’expliquer. Quand je regarde une série aujourd’hui j’ai peut-être trop tendance à suranalyser, à essayer de comprendre. Rare sont les séries qui me donnent le plaisir de la découverte, l’envie d’en savoir plus, l’envie d’explorer, de rassembler des informations, de rassembler les fans, comme ce fut le cas avec Haruhi.fr en 2007.

Doit-on en conclure que l’animaton japonaise a incroyablement baissé en qualité ? Les plus aigris le crieront haut et fort à qui veulent bien l’entendre (c’est à dire juste eux), mais je trouve que c’est faux. Je ne franchirais pas ce pas, loin de là. L’industrie actuelle est devenue trop prudente certes, mais elle continue de fournir du divertissement et des prouesses d’animation. Amagi Brilliant Park, encore lui, ne payait pas de mine mais a été un incroyable divertissement plein de bonne humeur et d’humour raffiné (je me tappe une barre chaque fois que le générique passe dans mes oreilles, tellement c’est plein de vie !) Psycho-Pass, malgré une saison 2 en berne, proposait une histoire et des personnages très prenants. Car il ne faut pas oublier qu’à la base un animé coûte la peau des fesses à produire , et qu’il ne sert que comme un outil de promotion pour vendre des produits moins chers à produire : figurines, posters, mangas et light novels. Et n’allez pas croire que c’est comme ça depuis le milieu des années 2000 avec l’explosion des adaptations de light novels en animés : le but recherché par l’animation japonaise est le même depuis le tout début.

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D’un côté donc, je me trouve aigri, mais de l’autre, je continue de consommer de l’animation japonaise parce que j’arrive à trouver un intêret dans au moins 4 ou 5 productions par saison, ce qui est au final pas si mal. A bien y regarder c’était ce que je consommais aussi au début des années 2000 quand j’ai découvert les joies du fansub. Rien n’a changé depuis, à part que le fansub a laissé sa place, pour 80% de ce que je regarde, au streaming et téléchargement légal chez Crunchyroll, Wakanim et ADN, et ça c’est quand même chouette. C’est juste, que, au final, je trouve que je m’émerveillais plus souvent pour des choses que je regarde maintenant d’un oeil distrait.

Alors qu’est-ce qu’il y a eu depuis la naissance de Meido-Rando ? Quand je regarde les tous premiers articles en 2005, je rigole bien. Je prenais un blog comme un Twitter, avec des posts courts, de la merde, et encore de la merde. Entre temps, je me suis assagi. Je fais toujours des fautes de frappe que j’ai la flemme de corriger. Mais si je devais résumer…

Allez, vous allez bien rigoler je pense en lisant ces vieux posts. Il ne s’agit pas toujours de l’année où les séries/jeux sont sortis, mais c’est à peu près la bonne époque.

2005 :

2006 :

2007 :

2008 :

2009 :

2010 :

2011 :

2012 :

2013 :

Et a partir de là il n’y a plus grand chose de follement palpitant, les gens ont encore une bonne mémoire de 2014, j’espère. A part la sortie du roman de Blind Spot il n’y a rien eu de particulièrement notable cette année passée, ou tout du moins j’ai bien moins écrit que par le passé. C’est comme ça qu’on remarque, finalement, que depuis 2013 c’est comme si plus rien de me passionnait… Et pourtant ! J’ai aimé de nombreuses séries, joué à de nombreux jeux, et vécu de nombreuses choses.

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Tout cela me fait penser qu’il faudrait que je me reprenne, que je me remette à écrire, mais on revient au problème initial de ce billet : malheureusement, le public des blogs lit peut-être mais ne commente plus, il est donc impossible de savoir quel est l’impact d’un billet, et on a l’impression de parler dans le vide.

(et là la moitié de la terre va me donner tort en commentant ce billet, haha.)

Justement, et si vous me disiez comment et quand vous avez connu Meido-Rando ? Tant qu’à parler de souvenirs autant les partager !

Et l’avenir ? Hé bien, il n’est pas prévu de fermer le blog ou quoi que ce soit, ni même d’arrêter d’écrire dedans. Même si j’ai déplacé les Maid of the Day sur le compte Twitter @MeidoRando cela ne veut pas dire que j’arrêterai d’écrire. Puisque, comme je le disais plus haut, ce blog ça reste chez moi, un endroit où je peux m’exprimer. D’ailleurs je l’utiliserai probablement pour vous parler de ma prochaine histoire, mais ça ça sera après que j’aie fini de traduire Blind Spot en anglais. A priori l’histoire devrait dans un premier temps paraître sur le net comme ce fut le cas de Blind Spot au début. Un livre plus tard ? Espérons. J’espère également trouver un(e) illustrateur/trice pour mes personnages. Mon autre projet en « fond » c’est l’amélioration et la maintenance de mon PC d’arcade, Alfeena, une machine dans laquelle j’ai mis toute l’histoire du jeu vidéo ou presque. Je vous en parlerai probablement dans un futur billet, le jour où j’aurai réussi à le foutre dans une borne d’arcade, par exemple.

Allez, il est temps de vous laisser, j’ai déjà suffisament abusé de votre temps précieux avec ce texte sans queue ni tête. Retournez regarder des photos de chatons, farmer vos Love Gems, envoyer vos filles au casse-pipe contre d’autres bateaux, ou encore dire de la merde sur Twitter !

Les animés de l’hiver 2015… et un peu d’avant aussi

Alors on va faire une petite entorse pour dire que je parlerai aussi des animes que j’ai vu ces derniers mois, ou dont la saison est à cheval entre automne 2014 et hiver 2015. Il y a énormément de choses à regarder rien qu’avec les offres légales en France, je ne le repêterai jamais assez mais y’a une dizaine d’années c’était inconceable depouvoir regarder autant de séries sympa légalement. Alors à part pour certaines séries cette saison, comme par exemple Idolmaster Cinderella Girls ou Death Parade, vous n’avez aucune excuse.

Notez aussi que ce topic a un retard monstre parce que je travaille aussi pour la convention Jonetsu qui aura lieu les 28 et 29 Mars prochains. Mais je fais aussi d’autres trucs relous comme m’occuper d’une borne d’arcade dont j’attends toujours la version physique (poke poke Fluo) et de la traduction de Blind Spot en anglais.

Shigatsu wa kimi no uso

shigatsu

Alors, Shigatsu, animé par A-1 Pictures (Idolmaster, Sword Art Online…) c’est typiquement le genre de truc hypé à mort par la communauté. C’est joli, c’est vraiment joli, c’est original, et… ben c’est à peu près tout. Les personnages sont très sympathiques mais… il y a un truc où je n’accroche pas. Tenez par exemple, le pathos du héros vis à vis de sa mère. Mais avant ça, je vous fais le pitch vite fait :

Kosei est donc un étudiant comme les autres, ancien pianiste prodige, il va rencontrer Kaori, violoniste tsundere de son état, qui va lui filer un coup de pieds aux fesses pour qu’il l’accompagne au piano. Le truc c’est que Kosei a arrêté le piano à cause de sa mère qui le poussait à toujours être le meilleur. Ca lui pesait tellement qu’il en a développé un trauma à ce sujet, à tel point que quand ça se manifeste il n’entend plus les notes du piano, et les notes s’envolent des partitions.

Artistiquement, rien à reprocher à Shigatsu. C’est beau, c’est frais, c’est original, comme je le disais mais bon sanf que le pathos du héros est relou. Ca et la maladie de Kaori qui est visible à 800 Km. L’animation de A-1 sauve la mise et pousse à regarder, même si on sent les économies de budget sur de nombreuses scènes avant que ça ne soit au tour de Kosei et Kaori de passer lors d’un récital, par exemple.

Voilà, le problème du héros avec sa mère me gâche toute la série, et c’est vraiment dommage. Ca aurait pu être traité en quelques épisodes histoire de lâcher la grappe du spectateur, mais non. Ca rend les scènes de récital hyper pénibles cr au lieu d’être agréables et de tout poutrer, on a constamment peur que Kosei se plante et que quelque chose, par exemple un chat noir, vienne bousiller sa prestation.

Mais bon, ça serait bête de passer à côté, si vous arrivez à supporter ça, parce qu’à part ça c’est super chouette comme série. Mention spéciale à l’opening qui démonte des steaks.

Dispo chez Wakanim.

Cross Ange

Cross Ange en résumé :

cross ange

Je profite donc pour parler de la première moitié de Cross Ange. C’est tellement n’importe quoi comme série que ça en est divertissant. Beaucoup de monde s’est arrêté au viol à la fin du premier épisode, alors qu’en fait, il y a pire que ça après ! Scénaristiquement parlant j’avoue. Parce qu’autant le viol ça servait à rien, autant on se demande toujours où la série va à la fin du 16ème épisode. On sent qu’on a affaire au réalisateur de Gundam Seed Destiny tellement tout cela n’a aucun sens et tellement les personnages sont cons. Donc je résume pour ceux qui n’ont pas suivi la série afin qu’ils puissent voir qu’il s’en passe des trucs :

Angelise est une norma et ne peut pas utiliser la Mana que tout el monde peut normalement utiliser dans le monde. Du coup elle est envoyée sur une base militaire où d’autres normas défendent le monde contre des dragons méchants. Elle se fait brimer sur place, surtout parce qu’elle déchire au pilotage et du coup rafle toute la thune (parce qu’on les paye par dragon buté lors des sorties.) Ange profite d’un moment d’inattention pour se casser, retrouver sa petite soeur, mais se fait capturer alors que sa petite soeur révèle qu’elle en a rien à foutre finalement et que sa grande soeur Ange c’est rien qu’une conne de Norma. Blessée mais pas à terre, Ange échappe à son execution grâce à Tusk, un gars avec qui elle rêve secrètement de s’envoyer en l’air (ça se voit très bien) et qui l’a sauvée alors qu’elle s’était écrasée sur une île déserte avec le Vilkiis, son mecha trop bien que seule elle arrive à utiliser à 100%. Comme dans SEED, Ange pourra utiliser son SEED mode en chantant une chanson et totu poutrer. Plus tard ils se rendent compte qu’un truc cloche, les dragons sont en fait des humains et que depuis tout ce temps ils ont occis des êtres humains. Le frère de Ange qui a tué sa mère, son père et sa petite soeur aussi tant qu’à faire, se fait défoncer alors qu’il était venu défoncer la base où Ange se trouve avec ses copines. L’assaut général fait pas mal de victimes, des soldats executent des normas froidement façon End of Evangelion mais les meilleures s’en tirent en réactivant un vaisseau planqué sous la base (Ouais façon Archangel dans SEED.) et Ange se retrouve téléportée avec Tusk alors qu’elle voulait le sauver. Téléportée dans un monde parallèle d’où vient les dragons.

Non mais cet anime est juste tellement mauvais qu’il développe chez moi une certaine fascination morbide que j’ai du mal à expliquer.

Je vous passe le nombre de facepalms que je me suis infligé en regardant Cross Ange. Mais j’aime bien me faire mal au front, c’est vivifiant.

Dispo chez Wakanim.

Gundam Build Fighters Try

gundam

J’ai rien de spécial à dire sur Gundam Build Fighters Try parce que c’est vraiment un anime sans grande surprise qui se laisse suivre. C’est là pour divertir, et vous savez quoi ? Ca fait super bien son taff. Comme la première saison ! C’est magique !

Dispo sur Youtube.

Jojo’s Bizarre Adventure Stardust Crusaders saison 2

jojo

Une deuxième saison alros que nos héros sont arrivés en égypte. Comme pour Gundam Build Fighters Try, Jojo reste Jojo. On est fan ou pas fan du rythme « Méchant de la semaine » des épisodes, mais ça se gave bien, comme d’habitude quoi. D’après les fans, Stardust est loin d’être la meilleure saison de Jojo. C’est vrai, la première saison avec Jonathan et Joseph Joestar était bien plus fun à suivre. Mais bon, ça ne rend pas Stardust Crusaders désagréable pour autant.

Dispo sur Crunchyroll.

Psycho-pass (1 et) 2

psychopass

Alors du coup j’ai profité de la saison 2 de Psycho-Pass pour regarder la première, et j’ai vraiment adoré. Adoré parce que la science-fiction réfléchie ça me plaît. Si l’écriture n’était pas toujours au rendez-vous (surtout dans la seconde saison), on voit quand même que tout a été pensé pour rendre le monde crédible.

100 ans dans le futur, grosso modo, le monde a pas mal évolué. Le Japon vit dans une société où la criminalité des gens est mesurée par leur Psycho-Pass, dont la couleur dit si vous êtes un criminel dormant ou non. Si votre couleur est claire, vous êtes una nge. Si votre couleur s’assombrit, vous avez des pensées négatives, vous pensez à tuer des gens ou commettre d’autres actes illégaux. Avec son réseau de drones et de caméras, le système Sybille est capable de déterminer les gens qui sont un danger pour la societé et de les faire arrêter. Akane Tsunemori est une nouvelle inspectrice à la Sécurité Publique. Elle accompagne l’inspecteur Ginoza de la section 1 alors que ces derniers pourchassent un violeur. Akane a beaucoup de choses à apprendre, notamment sur les Executeurs, des criminels dormants qui servent de chiens de chasse pour les inspecteurs. Les inspecteurs leur font faire tout le sale boulot afin de ne pas ternir leur propre Psycho-Pass. Tout ce beau monde est capable d’utiliser des Dominateurs, des pistolets polymorphes obéissant à Sybilles et capables de mesurer le facteur criminel de quelqu’un. S’il est en dessous d’un certain seuil, la détente se bloque. S’il est au dessus de ce seuil, la cible est paralysée. S’il est encore plus au dessus, le Dominateur passe en mode léthal et bute la cible dans une explosion du plus bel effet qui repeint les murs.

La série est un poil compliquée au début, mais petit à petit on se rend compte que c’est plutôt bien écrit, avec des bons cliffhangers ici et là. Si au début la série montre des affaires pas trop liées entre elles, ça permet de se familiariser avc l’univers, avant que ça envoie du lourd, avec un méchant qui arrive à commettre des crimes sans abimer son psycho-pass et sans que son facteur criminel n’augmente. Mais j’en ai déjà trop dit.

Sachez juste que le milieu de la S1 m’a genre traumatisé à un point où je me suis dit « wow ça vient vraiment de se passer là, comme ça, pouf? » et j’ai dû mettre en pause le matage de la série.

Dispo sur ADN.

Kancolle

http://www.youtube.com/watch?v=I-GlzB3jxjc

Ah Kancolle. Si vous ne connaissez pas ce jeu sur navigateur où on envoie des filles-bateaux se bastonner contre des ennemis, c’est que vous vivez dans une grotte. C’est quand même un gros morceau très très médiatisé dans le milieu otaque. En gros ils ont personnifié des bateaux de guerre japonais en moeblobs. Je ne joue pas au jeu mais je suis fan des soeurs Kongou, ça doit être le côté un peu miko moderne qui me titille, j’imagine.

Mais revenons à l’anime : son principal problème c’est qu’il est clairement destiné aux fans du jeu. Ceux qui connaissent tous les noms des bateaux sur le bout des doigts et qui ont déjà leurs waifus depuis longtemps. Parce que voilà, l’anime de Kancolle balance ses persos comme ça à l’arrache, ne cherche même pas à justifier quoi que ce soit et s’en sort à peu près grâce à des combats plutôt dynamiques. Ceci étant dit, si les deux premiers épisodes sont plutôt calmes et plein de moe et fanservice dégoulinant (du vrai fanservice, pas du fanservice en dessous de la ceinture), le troisième change carrément la donne en contrastant énormément avec le côté mignon de tout le reste. Je vais pas spoiler mais voilà, on va dire que j’aurais lâché la série si l’épisode 3 avait continué sur la veine des deux premiers. Je n’attends rien d’inoubliable de Kancolle, loin de là, mais ça se laisse regarder tout de même. Par contre ouais, si vous avez aucune affinité avec le jeu, vous allez très probablement vous faire chier. Sûrement même.

Dispo chez Crunchyroll

Yurikuma Arashi

http://www.youtube.com/watch?v=EToHciqNHNQ

Drogue dure.

Tout le monde m’a vanté les mérites de cet anime avant qu’il ne sorte parce que c’est Ikuhara qui l’a fait et Ikuhara il est génial parce qu’il a fait Utena et Mawaru Penguindrum.

Sauf que j’ai aimé aucun des deux. C’est balot hein ?

Yurikuma Arashi a au moins le mérite de me plaire visuellement, mais pour tout le reste… c’est tellement du grand n’importe quoi sans aucun sens que je me demande encore où la série va nous emmener. Entre ça et la réutilisations d’animations et de séquences entières, on a limite l’impression que ça surfe sur le yuri qui est omniprésent.

Aaah oui, l’histoire. Hahaha, je sais même pas si je vais vous la raconter tellement ça va vous dévisser le cerveau. Allez, si :

Une planète des ours explose, des météorites tombent sur la terre et réveillent les ours de la terre entière qui se mettent à attaquer les humains. Du coup les humains, ils font quoi? UN MUR. Ouais, comme dans Pacific Rim ou dans Shingeki no Kyoujin. Ca a super bien marché pour eux.

Les ours mangent donc les hommes, arrivent même à s’infiltrer parmi les humains en prenant forme humaine et se délectent de jeunes filles qu’ils trouvent. Enfin je devrais dire « elles », parce que dans Yurikuma Arashi il y a zéro penis. J’aimerais pouvoir vous résumer ça autrement et mieux, mais j’y arrive pas. Yurikuma Arashi c’est plein d’ourses, plein de yuri, de sous entendus yuri et d’imagerie yuri. C’est du yuri à 300%, et avec des ourses qui prennent forme humaine.

Je regarde parce que j’aime bien le yuri quand même au fond. Je suis un mec quoi. Et puis parce que ce genre de série fait parler d’elle à chaque épisode, et déclenche les passions sur les forums.

Dispo chez Crunchyroll

Shirobako

http://www.youtube.com/watch?v=ncxqJxQ3XvQ

Je ne suis pas encore allé très loin dans cet animé, mais je compte bien me rattraper rapidement, car Shirobako fait partie de ces petites séries sympa que j’ai loupées. Comme Psychopass.

Bon sauf que c’est pas Psychopass hein, faut pas déconner.

Shirobako nous parle de lycéennes qui font partie d’un club d’animation et qui viennent d’avoir leur diplôme. Elles vont donc partir chacune de leur côté mais toutes vers leurs rêves respectifs dans ce domaine. Une des filles veut devenir seiyuu, l’autre veut devenir animatrice, scénariste, etc etc.

Du coup on suit le quotidien de l’héroine principale qui travaille dans un petit studio d’animation. On suit apparement les autres après, mais voilà, Shirobako est réalisé par PA Works et bénéficie donc d’une bonne qualité d’animation, ce qui est bien pour un animé sur… l’animation. Délais courts, gens mal payés, travail difficile… Evidemment c’est pas mal romancé mais ça se débrouille plutôt bien pour nous montrer comment on fait un animé. Je le recommande chaudement, et j’ai hâte de le continuer, vu que la série a débuté la saison dernière. En plus c’est du bon PA Works vous auriez tort de vous priver si vous aimez un tant soi peu des séries comme Bakuman qui montrent l’envers du décor.

Dispo chez ADN.

Idolm@ster Cinderella Girls

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Que dire, que dire…

Si vous avez aimé Idolm@ster ou Love Live, vous aimerez probablement Cinderella Girls. Si vous n’avez vu aucun des deux animés sus-cités, vous n’aimerez probablement pas Cinderella Girls, qui se contente de reprendre le concept de Idolm@ster mais cette fois avec des idols débutantes, tout droit sorties des jeux du même nom parus ces dernières années. Les Cinderella Girls sont en effet un autre groupe d’idols, un spin-off quoi, très différentes des autres qu’on connaît déjà dans Idolm@ster. Globalement, après 3 épisodes on a une tranche de vie d’idols bien mieux rythmée que l’était Idolm@ster, surtout parce que là on a affaire à des rookies montant en puissance, alors que dans la première saison elles étaient déjà bien dans le monde du show-biz. Après ça reste qu’un avis personnel mais je trouve que Uzuki fait une meilleure héroine que Haruka, celle de Idolm@ster premier du nom. C’est toujours animé par A-1 et donc ça se laisse regarder très facilement. Et puis le nouveau Producer-san est très drôle avec son regard qui fait peur.

Dispo dans toutes les bonnes crêmeries.

Death Parade

D’après certains, c’est comme Death Billard (que je n’ai pas vu/lu). Si on met de côté l’opening hyper cool et bien trippant, on a là une série intéressante. Le problème c’est que ça va être dûr de pas vous spoiler. On suit les péripéties d’un tenant de bar, qui invite des gens à jouer à un jeu tiré au hasard. Gens qui arrivent via deux ascenseurs dont ils ne peuvent pas repartir avant d’avoir terminé le jeu.

Le jeu choisi au hasard a pour but de les juger (par exemple en leur disant qu’ils jouent leur vie) mais ce ne sont pas des jeux ordinaires : le jeu de flèchettes par exemple possède un tableau avec des parties du corps humain dessinés dessus, quand on plante une flèche dans l’épaule ben ça picote très fort chez son adversaire, d’autant plus si on marque beaucoup de points. Problème : les deux premiers à passer à la casserolle sont deux jeunes mariés, qui va l’emporter? Que cela va-t-il révèler chez nos charmants tourtereaux ?

En soi, l’idée est bonne, c’est correctement animé, mais on a un peu du mal à voir où ça veut aller, et ce que ça veut dire. On a aussi l’impression que l’anime essaye de tout expliquer, ce qui est bien et pas bien. Bien parce que avoir des réponses c’est cool, mais pas bien parce que les histoires avec des trous c’est toujours sujet à débat, et le débat, c’est super parce que ça permet aux fans de comparer ce qu’ils ont retenu d’une histoire. On peut voir certains points de Death Parade différement, et au final les explications gâchent un peu le débat. Car oui, comme le nom l’indique, l’anime a un rapport avec la mort : les deux tourtereaux du premier épisode sont déjà morts et vont surtout jouer à qui va aller en enfer et au paradis (pour schématiser, parce qu’en vrai c’est plus subtil, mais ça vous le verrez dans les épisodes suivants.)

J’avoue ne pas trouver la série forcément excellente, mais elle se laisse suivre, c’est en tous cas un excellent divertissement, en attendant d’en savoir un peu plus sur le pourquoi du comment.

L’opening est hypra cool, aussi.

Dispo chez ADN en simulcast J+1 (woohoo.)

Akatsuki no Yona

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Akatsuki no Yona (Yona, princesse de l’aube) continue son petit bonhomme de chemin. Trèèès trèèèès lentement, en fait. On est passé la moitié de la saison de 26 épisodes et elle est encore à chercher ses compagnons avant d’aller (peut-être) pêter la gueule à son cousin qui lui a piqué le trône. Bon, même si c’est subtil on comprend que tout n’est pas noir et blanc dans le monde de Yona et c’est plutôt pas mal, mais qu’est-ce que c’est lent comme mise en place. On appréciera quand même le côté aventure, parce qu’un anime d’aventure avec un grand A, ça manque ces derniers temps.

Mention spéciale à l’opening de la seconde partie de la série qui tranche violemment avec le premier qui était hyper classe.

Disponible chez Crunchyroll

Maria the Virgin Witch

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Ou, Maria, sorcière de gré, pucelle de force. Je n’ai pas inventé ce titre, il est dans l’anime.

On suit les aventures d’une sorcière au moyen âge. Elle a un familier succube qui se transforme en chouette (vous comprenez pourquoi les magiciens ont des chouettes dans Harry Potter maintenant ?) et qui discute de fellation avec elle de bon matin. Sauf que Maria, c’est une sorcière ouais ok, mais surtout vierge, et ça l’anime se prive pas de nous le rappeler et de se moquer d’elle sur ce sujet. Le sexe est d’ailleurs un peu son gros bouton rouge. A part le chara design très beaucoup moisi, il n’y a rien de particulièrement notable dans la série, où on oppose l’église du moyen-âge aux sorcières, où une succube part pour soudoyer un type avant de s’apercevoir qu’il est gay… Le problème c’est que ce n’est pas particulièrement drôle, pas particulièrement passionnant, et les blagues autour de la virginité de l’héroïne ça va un épisode, mais trois ?

Bref, pas spécialement recommandé, en ce qui me concerne.

Dispo chez ADN en lol simulcast +15.

Convention Jonetsu, une convention pleine de PASSION !

Alors si vous cherchez des infos sur la convention en elle-même, je vous invite à aller directement sur Jonetsu.fr ! Ce qui va suivre est plus un récit pour vous raconter un peu ce qui a amené cette nouvelle convention dans le paysage des conventions de France.

Vous vous souvenez comme quoi les poissons d’avril que j’annonce se réalisent… Ma rencontre avec Noizi Ito, par exemple, en 2009. Vous souvenez-vous de celui-ci par contre ?

Alors oui ce n’était pas sur Meido-Rando, j’en conviens tout à fait, mais les personnes à l’origine de ce premier avril font partie d’une jeune association nommée Nijikai, avec plein d’autres gens talentueux, afin de créer une convention qui s’appelle Jonetsu et qui aura lieu les 28 et 29 Mars 2015.

affiche Jonetsu

(Ceci n’est pas la version définitive de l’affiche.)

Pourquoi une telle convention ? Comment ? C’est une idée qui trottait dans la tête de pas mal de monde dans l’otakusphère que je fréquente. Nous sommes nombreux à avoir crée ou rejoint une association, que ça soit la Brigade SOS, Forum Thalie, Kawasoft ou Type Moon France entre autres. Le genre d’idée un peu folle qui fait « Hé, ça serait trop bien qu’on fasse une convention, non ? Imaginez le truc. » et on part ensuite dans nos délires habituels. Ca c’était avant. Parce que lorsqu’en 2014, Epitanime, convention fétiche pour beaucoup, est annulée et remplacée par une ersatz de la convention (très sympa soit dit en passant), ça nous a fait tilt. « Bon les gens, on se lance ? » et paf, ça fait des chocapics.

Création d’association, assemblée générale, réunions, mise en place de forum, réflexions sur le nom de l’asso, de la convention, création de logos, rendez-vous avec les banques, démarchage de professionnels, prises de tête sur le budget, recherches de salles, de sponsors, de devis pour du matériel, créations de douze mille versions du plan de la convention, gestion des comptes de réseau sociaux, trifouillage de thème du site Web, création de l’affiche, réflexions sur la pub, le réglement intérieur, prise de contact avec la presse… Créer une convention de toute pièces est un parcours du combattant mais également une aventure formidable même si bien sûr il y a des obstacles ici et là. Aujourd’hui on est remontés à bloc et animés par la PASSION brûlante pour vous fournir la meilleure convention possible, de fans d’anime pour des fans d’anime !

Dés le début il a été question de faire une convention différente de ce qu’on voyait partout ailleurs. Une convention qui fait la part belle à la scène amateur française, qui déborde de talent. L’autre axe se base sur les métiers de l’industrie, que ça soit côté français avec éditeurs, traducteurs, adaptateurs, ou japonais avec des personnes capables de parler d’animation, du monde du manga et de la prépublication, dou doublage, et plein d’autres thèmes variés. On ne peut rien encore préciser officiellement, mais on a déjà plusieurs professionnels qui sont prêts à venir pour inaugurer cette convention.

Bref, on a de la PASSION à revendre, et j’espère voir de nombreux de mes lecteurs passer là-bas !

N’hésitez pas à suivre le compte twitter @JonetsuConv ainsi qu’à suivre notre page Facebook pour vous tenir informé et partager l’info plus facilement à vos contacts. Si vous avez envie de participer à ce projet, vous pouvez aussi rejoindre l’association ou bien simplement postuler comme staff pour nous filer un coup de patte durant l’évènement !

Chacune d’elles à un nom… – Edition 2014

Le précédent billet sur le même thème a déjà 2 ans, mine de rien. Vous vous rendrez compte que peu de choses ont changé, mais quand même, je me disais qu’une mise à jour était nécessaire.

Pour rappel, il s’agit d’un billet où je liste les machines qui composent le réseau Mahoro-Network. Il y en a d’autres sur Internet mais je ne vais pas révéler leurs identités secrètes, puisqu’elles sont secrètes!

C’est aussi l’occasion de parler de mon utilisation de tous ces appareils, avec des petits détails ici et là. On a tous nos petites habitudes après tout.

Commençons ce tour d’horizon par les plus classiques :

Naru

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naru

Naru est mon PC principal, un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 770 2 Go. Il sert principalement pour le jeu et d’autres tâches ingrâtes. Pourquoi Naru? Parce qu’en fait mes PC principaux s’appellent comme ça depuis 15 ans, c’est donc une machine qui a reçu pas mal de liftings. Aujourd’hui sous Windows 7, je n’ai pas du tout accroché à Windows 8 (mais alors pas. du. tout.) et j’attends Windows 10 avec une certaine curiosité. Il n’y a pas Linux dessus car malgré tous les progrès de Steam concernant le jeu sous Linux, il y a encore beaucoup trop de choses qui manquent : les jeux Blizzard, un système audio robuste et qui fait pas de la merde (coucou PulseAudio) et globalement une certaine stabilité. Je veux dire, j’ai pas envie de trembler de peur chaque fois que je fais une mise à jour, ou devoir me taper des modifs de fichiers de config dans un terminal pour avoir ce que je veux. On pourra reprocher plein de trucs à Windows mais pas tout ça, et c’est le plus important quand on cherche un ordinateur qui reste avant tout un outil pour réaliser des tâches. Un peu comme mon problème avec Android, Linux a ce souci qu’on est jamais sûr de rien, que toutes les briques systèmes sont tellement indépendantes les unes des autres que mettre à jour une d’entre elles n’est pas sans conséquence. De la même façon, certains bugs ou soucis d’ergonomies ne sront jamais corrigés car un développeur vous dira toujours qu’il suffit de passer une commande sous le terminal ou de modifier le fichier de config pour que ça marche. Sauf qu’à un moment on a juste envie que notre ordinateur fonctionne.

Mikan

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mikan

Mikan est mon Mac Mini de 2012, boosté en un i7 et 8 Go de RAM. Il sert pour tout ce qui est montage vidéo, gestion de photos, activités internet et plus généralement quand je me déplace quelque part en vacances. Ca tient tellement bien dans un sac à dos que c’est l’ordi idéal quand on va en vacances chez ses parents ou en LAN party (pour peu qu’on vous prête un écran sur place). Il s’agit d’une bonne machine qui en plus passe bien pour des jeux pas trop gourmands en faible qualité graphique. De toutes façons la machine n’est pas faite pour ça. Reste que OSX est probablement le meilleur OS, tout du moins le plus agréable, qu’il m’ait été donné de manipuler. Il n’est pas sans défauts, c’est certain, mais il arrive à être agréable, fonctionnel et surtout cohérent. Un truc qui manque totalement à Linux et parfois à Windows.

Mio et Leafa

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Mio est toujours là, increvable comme il se doit. Il s’agit d’un vieux NAS Synology Disk Station 207 (une antiquité quoi) avec 2 disques de 1 To qui sont là pour stocker vidéos et photos de façon sécurisée. Kyonko, elle, a été revendue pour que je puisse avoir Leafa. Comme Leafa, dans Sword Art Online, a une grosse poitrine, ce NAS en a également dans le ventre. Il s’agit d’un Synology Disk Station 1813+. Alors non, il n’a pas 18 baies, mais 8, 8 disques durs de 3 To à l’intérieur montés en RAID 6, ce qui veut dire que sur les huit disques, il y l’équivalent de deux disques qui servent de parité. C’est à dire qu’en cas de panne de un ou deux disques, les données sont à l’abri et on peut reconstruire les données manquantes à partir de celles qui sont encore là. Il faudrait du coup perdre trois disques en même temps pour que mes données soietn toutes perdues. Je vous laisse faire le calcul, 6 x 3 tera-octets ça fait quand même 18 To de stockage. Ouaip.

Nanami

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nanami

Nanami est le dernier iPod Classic encore en vie (ou presque). Acheté après la mort de Shion, je le prends en général pour les gros trajets ou quand j’ai envie d’écouter toute ma musique au lieu de webradios comme Tsumugi ou Rainwave. Le truc c’est que l’interface de l’iPod Classic fait sérieusement datée et il manque la synchronisation par Wifi et tout un tas d’autres petites fonctionnalités (au hasard, Siri pour donner des ordres comme « Joue cette playlist en random ») Mais voilà, l’iPod Classic reste le seul baladeur a proposer une taille suffisante pour mettre plein de musique. Un jour, peut-être, nous aurons des iPod Touch suffisament gros niveau capacité en Go pour des prix acceptables, mais c’est sans oublier qu’on parle d’Apple. Et l’iPod Touch aussi commence à devenir un produit en voie de disparition étant donné qu’il est peu remis à jour. Apple qui a, d’ailleurs, arrêté justement la fabrication des iPod Classic 160 Go car les composants devenaient durs à trouver (on veut bien les croire un peu.)

Eli

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eli

Nommée après Eli Ayase de Love Live, il s’agit d’un iPhone 6 64 Go. Le 6+ semblait trop gros pour moi, mais aujourd’hui je n’en suis plus si sûr, donc on verra l’année prochaine. J’ai eu un Nexus 5 pendant un an et ma foi, il était sympa mais sans plus. Sa batterie faiblarde et sa construction très plastoc, sans compter l’incohérence et instabilité chronique d’Android m’a pas mal refroidi. Certes, les téléphones android ont de grandes qualités, mais revenir sur iOS m’a confirmé qu’on est quand même bien plus à l’aise chez Apple quand il s’agit d’utiliser son téléphone comme un… téléphone. Je veux dire, quand votre appareil ne tient même pas une journée, quand un bug vous oblige à redémarrer le téléphone pour récupérer le réseau mobile, quand la télécommande du casque marche une fois sur cinq avec PowerAMP, quand des options d’accessibilité basiques ne sont toujours pas présentes, ben ça picote un peu quand même. Ouais un iPhone c’est cher mais ça reste une valeur sûre en ce qui me concerne, au moins je suis tranquille avec, et ça ça n’a pas de prix.

Mahoro

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Cet iPad 64 Go 3G de seconde génération (2011) commence à se faire vieux lui aussi, sa principale utilisation est pour Love Live School Idol Festival, qui est infiniment plus agréable à jouer sur ce support. Je l’utilise en général en déplacement, car iOS 8 a malheureusement pas mal bridé les performances du bousin. J’attendrai probablement l’an prochain avant de prendre un autre modèle plus récent. Ceci étant dit, un iPad avec de la 3G, c’est super pratique, plus qu’on ne le pense, et maintenant tous les forfaits modernes (sauf les trucs lowcost) vous permettent d’avoir plusieurs cartes SIM et donc de partager votre forfait data entre plusieurs appareils. La PS Vita 3G se serait sûrement vendue mieux si elle était sortie 3 ans plus tard. Toujours est-il que j’ai longuement pensé à prendre une tablette Android plutôt qu’un iPad, mais il y a une bonne raison pour laquelle il existe l’iPad, et d’autres tablettes : aucune n’arrive à se hisser au même niveau de qualité et de facilité d’utilisation. Android a encore énormément à faire pour proposer des logiciels tablette convenables, mais il y a aussi l’autonomie, la qualité de l’écran, la taille, la présence de 3G/4G ou pas… Quand on cherche une tablette Android c’est bien simple, on ne trouve pas tous ces aspects en même temps. Une tablette peut avoir un écran génial mais une autonomie de merde, par exemple. L’iPad offre tout ça, certes à un prix bien supérieur à une tablette Android, mais voilà, quand on veut de la qualité, on en est réduit à prendre du Apple.

Infidel (anciennement Blasphemy)

Infidel est ma Xbox 360 Slim, achetée en hâte après que Blasphemy m’ait lâché suite à un RROD. Honnêtement, aujourd’hui je ne l’utilise plus du tout malgré la ribambelle de jeux XBLA dessus. C’est triste car on a aucun moyen de revendre les jeux dématérialisés. Oui parce que du coup j’aimerais bien la revendre avec les jeux qu’il me reste dessus. Elle m’aura bien servi quand même, sur la génération précédente c’est définitivement la console qui a gagné pour moi, avec tous ces jeux et ces exclus qui envoyaient du paté. Le souci c’est que MS s’est reposé sur ses lauriers et a pondu l’infâme Xbox One. De toutes façons Microsoft a abandonné la 360 au moins 1 an et demi avant la sortie de la Xbox One…

Aya

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PS3 Slim aussi achetée sur un coup de tête un lendemain de Noël, Aya m’a surtout permis de jouer aux exclus PS3 sur le moment : MGS4, Valkyria Chronicles, Little Big Planet, les Disgaea 3 et suivants, et tous les jeux NIS qui ont pu me tomber sous le coude notamment. Au final, c’est la console sur laquelle je me suis le plus éclaté sur cette fin de génération grâce à toutes ces exclusivités et ces jeux funs comem Last of Us, et le PS+ qui est quand même bien rpatique pour essayer de nombreux jeux.

Latifa et Shannon

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latifa

Shannon

La dernière venue est Latifa, une WiiU achetée spécialement pour Smash Bros. En vrai j’ai fait le tour de l’eShope t à part Mario Kart (que j’ai eu avec la console) et les jeux de plate-forme Mario en règle générale, rien ne m’intéresse particulièrement. C’est con parce que la WiiU a d’énormes qualités, notamment avec la Mablette, mais bordel, aucun jeu ou presque ne sort dessus et c’est ça qui est moche. Son seul truc c’est que c’est probablement la console de cette génération qui possède des « system-sellers », ces jeux capables de te vendre la console, comme Smash ou Mario Kart 8.

Sous Latifa, il y a Shannon, qui était mon media center, cette machine qui permet d’afficher plein de trucs sur la télé, du temps où Sedeto et Amo étaient à la maison. Car aujourd’hui je ne la rallume que pour faire des karaokes vu qu’elle fait tourner le logiciel Toyunda sous une Ubuntu 12.04. Sa fonction « media center » est partiellement reprise par Alfeena. Shannon est un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD.

Alfeena

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Alfeena est le second prototype de PC borne d’arcade sur lequel je travaille. Elle est en perpetuelle évolution et chaque fois que j’ai un peu de temps je travaille à l’amélioration du prototype. Tournant sous Windows 7 et l’interface Hyperspin, elle fait aussi tourner Steam et XBMC a merveille. Il s’agit d’un i5 de la génération précédente avec 4 Go de RAM, une Gefore 560 Ti, 3 To de HDD et un SSD de 256Go pour l’interface (le HDD de 3 To sert à stocker tous les jeux : dites-vous bien que la Playstation 1 à elle toute seule pèse 450Go, ou que la GameCube fait dans les 700Go tous mouillés.) J’espère un jour pouvoir mettre cette petite bête dans une véritable borne d’arcade que FluoCrazyKenny aura fait de ses petites mains quand il aura fini de faire du cast sur Starcraft 2 (c’est à dire probablement jamais, donc. 🙂

Myucel

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myucel

L’une des machines nouvelle génération du lot, Myucel est une PS4 récupérée le jour 1 et gracieusement offerte par de la famille à qui j’ai rendu un bon gros service pendant un an. Je rejoins l’avis populaire sur le fait que la PS4 a fait un démarrage de folie et qu’elle continue à bien se vendre car elle a tout simplement le plus de jeux qui sortent. Oui, même ces jeux indépendants dont tout le monde se fout permettent de faire vendre la console un peu quand même. La supériorité technique de la console sur la Xbox One n’y est pas vraiment pour grand chose : ça lui donne un avantage certes mais loin d’être décisif. Ce qui fait vendre des consoles, ce sont les jeux (et le prix aussi moins cher que la Xbox One.)

Avec 4 manettes y’a carrément moyen de s’amuser : Towerfall et Sportsfriends sont des exemples parfaits de convivialité (pas aussi parfaits qu’un Smash mais voilà quoi.) Comme la 360 en son temps, quand un jeu sort à la foiss sur One et sur PS4, c’est sur PS4 que je le prends. Le partage via Twitch et cie est également de très bonne facture il faut bien le reconnaître. De la même façon, l’enregistrement de screenshots et de vidéos est très pratique et intuitif.

Bûcher

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Quel nom poétique pour une Xbox One, vous ne trouvez pas ? Egalement offerte gracieusement par des amis à qui j’ai rendu un gros service aussi l’an dernier, la console prend clairement la poussière. Je l’ai eue avec Forza Motorsport ( et je n’ai joué qu’à ça dessus pendant un bon mois. Aucun jeu à part Forza Horizon 2 n’a l’air tentant, et ce ne sont pas les changements de ton de Microsoft qui ont changé quoi que ce soit à l’affaire : les éditeurs boudent la console, les indés boudent la console, et les vrais joueurs aussi. A moins d’être américain ou fanboy de MS il est difficile aujourd’hui de justifier l’achat d’une Xbox One, il faut bien l’avouer. (d’une PS4 aussi, notez, il y a peu de réelles exclusivités chez l’une comme chez l’autre, mais à choisir entre deux consoles next gen, la PS4 semble la plus indiquée et de loin.)

Le pire c’est que la One a beaucoup de qualités : un OS robuste, qui s’améliore de mois en mois, le Kinect qui a défaut de servir dans les jeux, offre un moyen de contrôler la bête à la voix très complet (c’est toujours plus pratique de dire « Xbox enregistre ça » plutôt que d’appuyer sur un bouton et sortir du jeu pour enregistrer un moment intense de gameplay comme sur PS4) et également des manettes top moumoute (au dessus des manettes de PS4) mais voilà : les choix de merde de MS au démarrage de la console se payent très fort encore aujourd’hui,

Lilly

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lilly

L’une des héroines de Katawa Shoujo fait une super télé, le saviez-vous ?

Lilly est une télé Sharp de 60 pouces, ce qui fait environ 152cm de diagonale. Oui je pourrais mettre certaines personnes dans la diagonale de ma télé.

C’était un peu mon cadeau pour mes 30 ans que je me suis fait à moi-même. 1200€ y’a deux ans et demi. Comment trouver une télé si peu chère vu sa taille, il y a deux ans? Facile, elle ne fait pas la 3D : du coup elle était limite bradée un peu partout sur le net. Et aujourd’hui, la 3D, on a vu ce que ça donne, hein. Accrochée au mur, elle est reliée à Naru, Alfeena, Shannon, Myucel, Bûcher, Aya et Latifa. Comment je la relie à autant d’appareils avec juste 4 ports HDMI? En utilisant une matrice HDMI : en gros il s’agit d’un hub HDMI avec 4 entrées, 2 sorties : on peut ainsi diriger une entrée sur une sortie et une autre entrée sur la seconde sortie, ou même, une seule entrée sur les deux sorties simultanément. C’est très efficace pour, par exemple, jouer à un jeu multijoueur avec mes amis : comme je vois mieux près d’un écran, j’affiche l’écran de la PS4 sur mon écran de PC et sur la télé, comme ça je ne gêne personne et mes amis profitent de la télé.

D’ailleurs, c’est pratiquement uniquement mes invités qui profitent de cet écran. Je ne l’utilise que rarement pour moi-même, car je regarde rarement la télé. Même Nolife, qui est une chaîne que j’affectionne énormément. Je préfère regarder tout ça en replay quand le temps me le permet et ne plus être contraint à regarder quand la télé l’a décidé. C’est une façon comme une autre de voir les choses et un débat sans fin, mais voilà comment je vois les choses, pour moi la télé telle qu’on l’a connue n’est pas l’avenir.

Lilly est également sur le réseau parce qu’elle est en Wifi : cela permet entre autre de lui passer des ordres via Telnet du genre « Allume-toi » ou « Passe à la source HDMI3 » et ce genre de joyeusetés. En vrai l’interface est vraiment bizzaroide, peu documentée voire incomplète, ce qui est bien dommage. Enfin, il reste la télécommande qui fait tout ça très bien aussi (quand on se souvient où on l’a mise.)

Et voilà, le tour est fait. Et vous, vos machines, elles se portent bien? (Notez que j’ai peu de chauffage à faire avec tout ça, en hiver.)

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Oups, mauvais post.

Liste des références et clins d’oeil dans Blind Spot

Cela faisait un moment que je voulais poster cela, mais je n’ai pas eu le temps de m’y mettre réellement. J’ai fait les derniers chapitres d’une traîte, pour vous dire.

Blind Spot est un roman truffé de références à la culture populaire et surtout la culture otaku. Parfois c’était subtil, parfois vraiment pas du tout. Cela donne un indice assez clair des séries e tunivers que j’ai aimés. Ces références n’ont jamais été mises avec force dans le récit : il y avait toujours une histoire en fond, et c’est souvent en relisant que je m’étais permis de changer quelques détails.

Il va sans dire que si vous n’avez pas lu Blind Spot, ne lisez pas la suite, ou bien arrêtez-vous au chapitre que vous n’avez pas encore lu !

Pour rappel, Blind Spot est disponible en numérique à 3€ le tome, et en physique à 9€ le tome. Plus d’infos sur la page dédiée au roman sur Univers Partagés pour savoir comment vous les procurer !

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Les animes de la saison d’automne 2014

Comme chaque saison dorénavant, vous aurez mon avis sur les différentes séries du moment en un tir groupé. A moins d’un gros retournement de situation mon avis sur une série ne change pas passé les trois premiers épisodes. Les exceptions arrivent et dans ce cas je fais un article dédié, mais tout de même, en général 3 épisodes me permettent de me faire une idée de la qualité (ou non) de la série.

Ino Battle wa nichijo-kei no naka de

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Commençons par l’apéritif, parce que Ino Battle n’est finalement que ça : Trigger (Kill la Kill, Little Witch Academia…) qui se met à faire de l’anime bouche-trou pour renflouer les caisses. Tiré d’un light novel comme un autre, Ino Battle nous place au sein du club de littérature d’une école standard. Dans ce club, il y a quatre filles et un garçon. Et le garçon, c’est le pendant masculin de l’héroine de Chuunibyuu, en plus relou. Car l’héroine de Chuunibyuu avait pour elle d’être passablement kawaiimoe tout plein. Non lui il est juste con. Il s’imagine des tas de trucs, que les gens ont des pouvoirs et tout et c’est la fête. Ses camarades de club le supportent, surtout Tomoyo qui est la (gentille) tsundere de service. Là où tout bascule, c’est quand soudainement, sans qu’on sache trop pourquoi (et je crois naivement que c’est un élément clé de l’histoire) les membres du club mais aussi d’autres élèves de l’école, héritent de pouvoirs qui marchent en vrai. L’une peut manipuler les éléments, l’autre peut redonner son état initial à un objet, l’autre peut manipuler le temps, et la dernière peut créer tout ce qu’elle veut.

Qu’on se le dise, c’est pas passionnant du tout, c’est pas spécialement bien animé (mais le trait est propre et constant au moins) mais c’est a peu près divertissant. Ca manque de grand n’importe quoi qui rendait distrayant un Chuunibyuu, mais bon, c’est pas tellement une série que je recommanedrais. Sauf si vous avez vraiment la dalle.

Animé disponible chez Crunchyroll gratuitement en J+8 ou en J+1 si vous avez un abonnement prenium!

Log horizon 2

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DATABASE DATABASE WOW WOW.

On échange un baril de Satelight contre Studio Deen, et on est pas vraiment gagnants au change. Vous voyez ces deux screencaps au dessus? La première est tirée de la saison 1, animée par Satelight, la seconde par Deen. Oui, ça fait saigner les yeux.

Log Horizon 2 commence quelques mois après la fin de la saison 1 et après 4 épisodes on ne sait toujours pas qui étaient les gens qu’on a vus à la fin de la S1. Bon point : ils ont gardé la chanson d’opening de la première saison, parce qu’elle déchire bien quand même. DATABASE DATABASE WOW WOW quoi. En plus avec un nom de groupe comme « MAN WITH A MISSION » ça colle super bien.

Log Horizon est de toutes façons une série qui se dévore sur la longueur. L’avenir nous dira si cette seconde saison nous offre les mêmes sensations que la première. Pour le moment les nouveaux personnages ne sont pas bien inspirés.

Dispo en J+15 chez ADN :/

Cross Ange

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Alors là attention, on a du lourd. Du lourd Sunrise. Vous vous souvenez de Valvrave? Non? Très bien parce que c’était de la merde. Cross Ange est presqu’aussi mauvais. Presque, parce que presque, voilà. On suit Angelise, une princesse qui va bientôt avoir ses 16 ans. Dans son monde technologique, tout le monde utilise la magie, la mana quoi. Et les femmes qui ne peuvent pas et qui arrivent à « briser » du mana sont appelés des Norma et sont déportés loin de la population car elles représentent un danger. Jusque là, rien de bien folichon. Sauf qu’on sent arriver les death flag des personnages à des kilomètres. Vous savez ces évènements anodins qui annoncent la mort prochaine du personnage… « Tiens, Angelise! Je vais te donner ma bague préférée, c’est celle qui est passée de génération en génération. Je t’aime très fort ma fille! » Et paf, ça loupe pas. Le vrai pitch, c’est que Angelise va se faire avoir. On la trompe depuis le début : c’est une Norma mais chaque fois c’étaient ses servantes qui utilisaient la magie à sa place pour faire croire le contraire! Du coup la voilà déportée aussi, elle qui détestait les Norma comme tout le monde, sur une île prison où elle se fera violer dés son arrivée.

Ouais vous avez vu, comme ça paf, trankilou. Un viol, parce qu’il y a pas d’autre mot. C’est tellement bien suggéré que tu te dis que ça sera tout pour la descente aux enfers de l’héroine, mais non, ils remettent ça aussi à l’épisode 2. C’est pas que c’est lourd mais un peu quand même. Dans cette prison de Normas, elle apprend que les Normas sont les seules à pouvoir utiliser des mechas chelous sur lesquels on s’installe comme sur une moto (coucou Infinite Stratos et ses plans cul même pas dissimulés) et lutter contre des dragons géants venant d’un autre monde.

Si vous pensez « LA DROGUE », vous avez tout bon. Le Japon est vraiment un pays surprenant.

C’est du Sunrise, ça se laisse regarder, mais bon dieu que c’est mal raconté, que ça veut en faire trop que… bref, c’est juste too much. Le problème c’est que ça a quand même piqué ma curiosité et que du coup j’en ferai l’un de mes plaisirs coupables de cette saison. A noter qu’il y a un vrai changement du personnage par rapport a ce qu’on nous a vendu au début, et c’est peut-être ça qui me pousse encore à regarder.

Disponible chez Wakanim, mais pour des raisons plus ou moins évidentes, ils ne peuvent pas le streamer gratuitement et ont dû le passer en payant intégralement. Pour se faire pardonner, chaque épisode ne coute qu’un seul stream (soit 0,79€) à télécharger.

Gundam Build Fighters Try

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Un peu comme pour Log Horizon, on prend les mêmes et on rencommence. Enfin, façon de parler : l’histoire se déroule plusieurs années après Gundam Build Fighters. Pour mémoire il s’agit d’une énième série de Gundam, mais pas n’importe laquelle non plus. Cherchant à vendre de plus en plus de modèles à construire soi-même (des Gunpla), Sunrise s’est demandé comment elle pouvait les promouvoir… Facile : en en faisant un anime! Et c’est comme ça que Gundam Build Fighters, la première saison, est née. Une copie carbone de Angelic Layer, mais avec des Gundam. Avec les modèles qu’ils construisent, les gens peuvent participer à des combats dans une arène virtuelle. Il leur suffit de poser le Gunpla sur une base et hop ils peuvent le piloter dans une arène grâce aux particules Plevsky.

La première saison avait mine de rien super bien marché, grâce à un concept cool et des références de la mort à tout l’univers Gundam partout. Ca a aussi marché grâce au « wow effect » à chaque épisode. Il y a toujours une certaine tension pendant les combats, et surtout, le tout est d’un ridicule totalement assumé. Ca ne se prend pas une seule seconde au sérieux. Des yakuzas menacent une auberge de fermer parce qu’elle peut pas payer? Réglons ça à coup de Gunpla Battle!

C’est réellement sympathique à suivre quand on ne veut pas se prendre la tête en regardant une série. Et puis pour cette saison il y a même une fille avec une jolie petite ponytail :3

On ne se refait pas.

C’est disponible sur la page Youtube de Gundam (merci Shikaze pour l’info)

Ore Twintails ni narimasu

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Alors je pensais avoir vu le plus grand n’importe quoi du monde en animation, mais le Japon ne cesse jamais de me surprendre : Twintails machin truc c’est juste pire que tout ce que j’ai vu. C’est le Rail Wars de cette saison. Jugez plutôt…

Le héros, Souji, adore les twintails au moins autant que moi j’adore les ponytails. Le premier truc qu’il fait en découvrant son nouveau lycée c’est admirer les twintails des filles présentes. Il annonce même à sa prof principale qu’il veut aller dans un club de twintails. Il a même une amie d’enfance qui porte ses cheveux en couettes ! Il se fait néanmoins accoster par Tuarle, une femme bizarre à gros boobs qui lui met un bracelet autour du poignet et lui explique que s’il ne fait rien pour sauver les couettes, le monde est en danger ! Elle le téléporte en ville où des méchants aliens dignes d’un mauvais sentai martyrisent des filles… pour leur retirer leurs twintails ! Les filles en question une fois l’énergie des twintails aspirée déclarent alors ne plus jamais vouloir en porter, ce qui rend notre héros très triste. C’est alors que Tuarle lui explique qu’il peut utiliser le TailGear pour se transformer et les sauver. Souji se transforme ainsi en Tail Red… une loli à twintails, et combat les méchants.

Pour l’avoir maté en groupe, c’était tellement grave et idiot qu’on en est sortis avec des barres de rire. C’est même plus du second degré : les méchants sont méchants, les héros sont gentils, Tuarle est une folle du cul, la mère du héros offre la virginité de son fils sur un plateau à Tuarle, bref, tout va bien, on est dans un anime japonais. Ca ne se prend pas au sérieux et c’est ça qui est bien.

Non, vraiment, regardez-le, vous apprécierez tout de suite beaucoup mieux plein de choses dans la vie.

Disponible chez Crunchyroll.fr

Amagi Brilliant Park

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Kyoto Animation sort enfin de son carcan d’adaptation d’histoires faites maison pour adapter un light novel de l’auteur de Full Metal Panic, ce qui explique la présence d’un personnage ressemblant très fort à Bonta-kun. Mais ça c’est une autre histoire, car ce qu’on retiendra de Amagi Brilliant Park, c’est l’aveu d’échec de la politique de KyoAni qui depuis plusieurs années n’animait plus rien qui ne venait pas directement de chez eux. Car Free, Beyond the Bondaries, Tamako Market ou Chuunibyuu ça venait directement de chez eux. Si Free et Chuunibyuu ont su percer, Byond the Bondaries et Tamako Market se sont assez violemment viandés.

Retour donc à la case départ avec des commandes venant des détenteurs de licences. Voici donc Amagi Brilliant Park. Notre héros, Seiya est menacé par une fille à la ponytail fort luxuriante, Isuzu, qui, avec son mousquet, le menace de lui tirer dessus si il ne veut pas sortir avec elle. Cette dernière l’emmène dans un parc d’attractions qui, soyons gentils, n’est pas en très bon état. Le personnel n’est pas motivé, les attractions sont en piteux état, il y a peu de visiteurs… A la fin de la visite, le héros rencontre la propriétaire du parc, une princesse nommée Latifa, qui va lui donner un pouvoir magique en l’embrassant. Seiya peut maintenant lire dans les esprits, mais ça ne marche qu’une fois par personne (Geass anyone ?)

Latifa lui demande alors le lendemain de l’aider à redresser le parc, qui va couler si jamais ils n’atteignent pas un certain nombre de visiteurs avant la période donnée. D’abord peu enclin à l’aider, Seiya va prendre finalement les choses en main pour remotiver tout le personnel, faire le ménage et remettre le parc sur pied. Car y’a du boulot !

KyoAni oblige, c’est hyper plaisant à regarder. Les personnages sont tous très bien animés, même les mascottes qui sont de vraies mascottes et pas juste des gens dedans, et qui viennent d’un monde magique. Car oui, Amagi Brilliant Park est bourré de magie ici et là et ce monde un peu hors norme passe presque inaperçu tellement c’est bien intégré. L’humour subtil de l’auteur de Full Metal Panic fait mouche et on retrouve avec plaisir les personnages, en particulier Moffle, le Bonta-kun de la série, qui est, cerise sur le gâteau, doublé par Ayako Kawasumi. :3

Jamais déplaisant, toujours fin et intelligent, Amagi Brilliant Park est un petit bol d’air frais, en tous cas en ce début de saison.

Disponible dans les crémeries spécialisées.

Girlfriend Beta

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Ca résume assez bien l’anime.

J’ai rien suivi à l’histoire, j’ai uniquement regardé pour constater par moi-même que les Japonais ont un problème avec les Françaises. Non seulement elles ont systématiquement les cheveux blonds et les yeux bleus, mais en plus elles ont des noms chelous (Chloe Lemaire, prononcez Kuroe Remeru), et ont un accent absolument ignoble quand elles parlent japonais en ar-ti-cu-lent ab-so-lu-ment tout. C’était pénible à écouter. Mes oreilles ont saigné, mais juste pour votre curiosité, regardez le premier épisode.

Ah oui, ça a l’air fortement tendancieux type shoujo-ai, vous êtes prévenus.

C’est disponible chez nous chez Crunchyroll.fr

Akatsuki no Yona

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On termine par une série assez inattendue au tournant. Sortie chez nous en manga chez Pika sous le nom « Yona, princesse de l’aube » ça ressemble à un shoujo historique, de loin, mais ça m’a fait immédiatement penser à Fushigi Yuugi, le côté fantastique en moins. Yona est une princesse dans un monde médiéval asiatique imaginaire, et adore son cousin Soo-Won qui vient lui rendre visite pour ses seize ans. Mais le soir même, Yona assiste à la mort de son père, assassiné par Soo-Won! Alors raconté comme ça ça a pas l’air palpitant, mais comme le premier épisode commence avec Yona surplombant des troupes qu’elle s’apprête à attaquer avec une bande de potes tous plus bishonen les uns que les autres, forcément tu te dis qu’il va lui arriver plein de trucs.

Parce que Yona au début elle a pas grand chose pour elle : pleurnicharde, reloue, incapable de faire quoi que ce soit par elle-même, elle va devoir se reposer sur Hak, son garde du corps et l’un des généraux, qui va évidemment faire tout ce qu’il peut pour la protéger. Bref, c’est pas engageant tout ça, sauf qu’un certain charme se dégage de l’histoire qui avance plutôt bien même si les constants flashbacks sont un peu pénibles. Le rythme est pour le moment d’un classique mais est bien efficace, et je ne peux m’empêcher de me demander ce que la suite réserve. On se doute bien que l’héroine va en voir des vertes et des pas mûres uniquement pour devenir plus forte et badass, comme en témoigne la fin de l’épisode 2. Elle et Angelise de Cross Ange devraient vraiment ouvrir un club ou je ne sais pas quoi.

C’est disponible chez Crunchyroll.fr !

Danganronpa – Gachette Joyeux Dégâts et Au revoir Désespoir

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour vous parler d’une série finalement pas si inconnue que ça, Danganronpa.

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Sous ce nom étrange se cache deux jeux sortis chez nous sur PS Vita. Le premier volet était dispo sur PSP, et la version Vita n’est qu’un portage, certes léché, mais ça reste un portage. Le second épisode est lui exclusif à la dernière console portable de Sony. Les jeux sont accompagnés de mangas, novels et autres, mais surtout d’un anime vraiment moyen quit ente de condenser l’histoire en une saison de 13 épisodes. Au final on a un peu de mal à pardonner l’animation à chier et les trop nombreuses approximations de la série qui doit gérer un scénario touffu en si peu d’épisodes.

Vous avez probablement déjà joué à un visual novel : le représentant grand public le plus visible reste la série des Phoenix Wright sur consoles Nintendo. Danganronpa est lui aussi un roman visuel, mais en beaucoup plus dynamique. Quand je dis dynamique, c’est par exemple une vue subjective pour se déplacer dans le jeu, un style visuel rappelant les Persona ou encore un ambiance complètement barrée voire grotesque qui fait tout le charme de Danganronpa.

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Mais qu’est-ce qui fait que cette série a fait autant de bruit dans les milieux autorisés ? C’est simple, vous êtes Makoto Naegi et vous avez un bol monstre : vous avez été tiré au sort à une loterie pour devenir étudiant à la Hope’s Peak Academy, une école tellement select qu’elle n’accepte que les futures élites de la nation, afin de cultiver l’espoir pour l’humanité. Makoto qui est donc un élève tout à fait ordinaire, sauf qu’il a de la chance, est content d’aller étudier là-bas. Sauf que quand il entre dans l’école, il tombe dans les pommes, avant de se réveiller dans une salle de classe vide dont les fenêtres ont été barricadées par des plaques de métal indéboulonnables. Dans l’école, des moniteurs, des cmaeras dans chaque pièce, et surtout, personne. Les vitres sont recouvertes de metal, et lorsqu’il se dirige vers le hall d’entrée, il trouve une entrée digne d’un bunker, et même une tourelle automatique…

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Mais il n’est pas tout seul. Makoto est entouré de 14 autres étudiants de l’école, enfermés comme lui. S’en suivent des présentations qui donnent le ton : un joueur de baseball, une nageuse, une idol, une maître d’arts martiaux, une programmeuse, etc. Chacun excelle dans son domaine mais tous sont piégés dans cette école. Comment ils le savent ? Tout simplement parce que une peluche d’ours creepy qui bouge toute seule nommée Monokuma se pointe et leur explique la triste nouvelle : ils sont bloqués dans cette école à moins qu’un meurtre n’ait lieu. Cependant, il y a un truc : seule la personne ayant commis le meurtre sera autorisée à sortir. Tous les autres seront executés sommairement, SAUF s’ils arrivent à trouver qui a fait le coup, dans ce cas seul le meurtrier sera puni et les autres pourront continuer à vivre dans l’école.

Bizarrement, tout est prévu pour leur bien être dans cette école. Un gymnase, une piscine, des bains chauds, de la bouffe à foison… Tout est en circuit clos et rien ne vient de l’extérieur. Monokuma explique néanmoins assez vite qu’ils sont filmés et que ce qu’il se passe est diffusé dans le monde…

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Commence alors un jeu de meurtres entre amis bien foutu, où des élèves qui ne se connaissent pas doivent apprendre à savoir qui sont leurs alliés et qui sont là pour les poignarder dans le dos. L’histoire est découpée en chapitres, 6 en tout, parfois assez verbeux mais jamais trop. On va toujours à l’essentiel et ça fait plaisir. Chaque personnage a un côté complètement barré et excentrique digne d’un jeu japonais : les réactions over abusées, les clichés par dizaines… On est en terrain connu, ce qui rassure presque vu l’ambiance certes colorée mais surtout très malsaine qui règne à partir du moment où le premier meurtre a lieu.

Il y a quatre phases de gameplay par chapitre : l’introduction d’un chapitre où on a pas grand chose à faire à part lire et suivre l’histoire, une partie « temps libre » où on peut « sortir » avec un autre personnage et en apprendre plus sur eux, à condition de leur offrir des cadeaux qu’ils sont suceptibles d’aimer (parfois c’est pas simple à deviner). Offrir des cadeaux et répondre bon à certaines questions permet d’avoir des améliorations pour la phase de tribunal plus tard. Car oui, qui dit tribunal, dit crime, et c’est la phase suivante au free time : quelqu’un se fait tuer, s’en suit une phase d’investigation pour découvrir des indices qui deviennent des « Balles de vérité ». C’est la phase de tribunal où le jeu brille. Oubliez les échanges très carrés de Phoenix Wright, ici les arguments volent à l’écran, les débats sont passionnés et dynamiques, et pour faire valoir votre opinion, il faudra tirer la bonne balle de vérité (un indice quoi) au moment où un personnage dira une grosse connerie (pas forcément le tueur d’ailleurs…) Après tout, chacun va essayer de trouver l’assassin, car personne ne veut mourir. Au terme du tribunal, si tout le monde vote pour le meurtrier, alors celui-ci est executé, de façon… spéciale. Un moment de folie dans ce monde de brute. Monokuma est un psychopathe, avec son côté bipolaire gentil et méchant.

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Les phases de tribunal sont parfois un peu tarabiscotées, surtout que le gameplay de celles-ci va se complexifier au fur et à mesure que le jeu avance. Par exemple vous devrez aussi tirer sur le « bruit » qui vous empêche de voir els arguments des autres, ou bien jouer à une sorte de pendu pour deviner un mot clé, ou alors prendre l’argument de quelqu’un et s’en servir de balle de vérité. Surtout que vous êtes pressé par le temps, et comme dans un Phoenix Wright, chaque erreur vous coûte une partie de votre jauge d’endurance. Heureusement en cas d’ehcec total, Makoto est désigné coupable (même s’il ne l’est pas) et tout le monde meurt sauf l’assassin, mais vous pouvez recommencer là où vous avez échoué sans pénalité.

Danganronpa est un jeu fichtrement agréable et prenant. Cependant il n’est pas non plus sans défauts. Le scénario du premier, une fois terminé, a un petit côté dérangeant. Contrairement à un Virtue’s Last Reward, on a plus affaire ici à une histoire assez orientée shonen. Ca ne rend pas le jeu moins agréable mais on aurait aimé des réflexions un peu plus poussées sur la situation dans laquelle les personnages se trouvent, et comment ils se sont retrouvés là.

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Danganronpa 2 est sorti très rapidement après chez nous, et prend place sur une île paradisiaque avec d’autres personnages. Dirigée par Usami, une peluche en forme de lapin, l’île est en fait un moyen pour les 16 étudiants qui y ont été déportés de passer un super moment à s’amuser. Sauf que voilà, Monokuma va vite débarquer, neutraliser Usami et prendre le contrôlé de l’île pour transformer le séjour sur l’île en voyage scolaire de meurtres. La suite du premier jeu propose aussi quelques nouveautés de gameplay une fois le jeu complété, et même avant : un nouveau jeu de pendu, un jeu de rythme amélioré, et un tout nouveau jeu nommé Logic Dive qui m’a fait rager plus d’une fois tellement on y voit rien. (Imaginez un bonus stage de Sonic 2 en plus chiant.)

Le second volet n’est pas sans ses défauts malgré pas mal de qualités. Si la progression est plus fluide et moins barbante (on sait assez rapidement à qui on doit parler et ce qu’on doit faire, et on a aussi moins à aller crapahuter partout pour obtenir des indices) le scénario est un poil moins bon et l’ambiance également. Ceci étant dit, comme pour le premier, si j’ai eu des reproches à lui faire, je ne peux pas nier que je n’ai pas passé de bon moments dessus. La seconde « affaire » m’a d’ailleurs particulièrement touché dans mon petit kokoro, mais je ne vous en dis pas plus, ça pourrait vous donner un indice sur ce qu’il se passe…

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Bref si vous avez une PS Vita je vous recommande chaudement ces deux titres. Certes, en anglais uniquement, mais la localisation est très bonne et si vous aimez un peu les visual novel, les crimes et les executions, vous apprécierez sûrement. C’est assez rare qu’un jeu me passionne au point où je la finis en 10 jours pendant mes vacances 🙂

P.S. : Une dernière chose. NE REGARDEZ PAS DE FANARTS, DE SCREENSHOTS, D’IMAGES SUR INTERNET. Il y a énormément d’images spoilantes à mort sur Google, et autres imageboards. Vous voilà prévenus.

Animes de l’été 2014

Je profite de ce post pour dire à la charmante fan de Blind Spot qui m’a envoyé un mail après qu’on ait parlé sur le stand de la Brigade à Japan Expo que je peux pas lui répondre parce que le mail avec lequel elle me l’a envoyé est faux. Donc si tu lis ceci, charmante fan dont je n’ai pas saisi le nom, sache que j’adorerais te répondre mais je ne peux pas, ce qui me rend super triste. Renvoie-moi un mail avec une vraie adresse qui marche, merci !

Aldnoah Zero

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Je vais commencer par l’une des séries qui m’ont le plus surpris cette saison. Aldnoah Zero est une sorte ed deconstruction totale de Gundam. Il emprunte beaucoup de clichés de ce dernier, mais avec Gen Urobochi aux commandes (Madoka, c’était lui, entre autres), ça change carrément la donne. Avec lui on sait tout de suite qu’on ne va pas faire dans la dentelle et que de nombreuses vies vont périr. C’est intelligent, les combats sont bien foutus, et ont un petit air de Code Geass par moments, où on se base plus sur la tactique que sur l’envoi de chair à cannon et de puissance brute pour gagner. L’épisode 3, en particulier, était un régal d’action et d’intelligence. Le combat dans l’épisode 4 était également bien vu.

Ah, l’histoire ? Oh, c’est simple. Martiens et Terriens sont séparés depuis longtemps. Martiens pas contents viennent pêter la gueule aux Terriens sur leur planète (après avoir fait sauter la lune, quand même.) avec de la technologie largement supérieure, et des grosses forteresses. Le « colony drop » par excellence. Pourquoi, au fait ? Ben ils envoyaient une princesse en diplomate, qui se fait buter par un attentat terroriste supposément terrien (mais aucun spectateur ne sera dupe après avoir vu l’épisode 1 : c’est les martiens qui en ont fait exprès pour se trouver une excuse pour taper en premier.)

Et puis, on sait qu’on est dans une série intelligente quand la première chose que font les martiens, c’est pêter les satelittes, les communications mobiles et Internet en premier avant d’envahir la terre.

Dispo chez Crunchyroll!

Hanayamata

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Hanayamata c’est un peu Sanji the Animation. Sanji c’est le gentil monsieur qui fait des cours de danse à la Brigade SOS. C’est tiré d’un manga qui sort chez nous, et c’est plutôt mignon. Enfin mignon si on apprécie les couleurs saturées à outrance comme dans No Game No Life (surprise, c’est le même staff.) On suit la jeune Naru qui adore les contes de fée parce qu’elle pense qu’elle a rien pour elle et est peureuse et tout, et elle rencontre une fille qui danse avec grâce durant un festival. Cette fille, pleine d’énergie, l’invite à danser, mais elle prend peur et s’en va. C’est pas grave de toutes façons car comme dans tout bon anime qui se respecte la nouvelle élève transférée dans la classe de Naru se trouve être la dite-fille qu’elle a vue la veille : Hana D. Fountainstand. Ouais, Fountainstand. FOUNTAINSTAND. J’avoue, j’aurais difficilement trouvé pire comme nom anglais qui veut rien dire.

Hana, donc, est fan de yosakoi, une danse folklorique japonaise typique, et elle est tellement fan qu’elle a déménagé au japon de ses rêves pour faire du yosakoi. Finalement, comme une bonne weaboo, quoi. Bon, en moins pires, soyons honnêtes. Elle va donc traîner Naru pour qu’elle fasse du yosakoi avec elle et qu’ils puissent recruter de nouveaux membres pour leur club. Mais bon, c’est pas super bien parti après 3-4 épisodes quand même.

Y’a quelques sous-entendus shoujo-ai, c’est du tranche de vie peu calorifique, la technique fait son job sans en faire non plus des tonnes et des tonnes. Non, franchement, c’est typiquement le genre de série qui se laisse mater tranquille. En espérant que les promesses de l’opening se réalisent.

Dispo chez Crunchyroll!

Jojo’s Bizarre Adventures

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Ah, Jojo. Un monument ce Jojo. Quand j’en ai parlé à une amie, elle m’a avoué ne pas savoir par quel bout prendre l’univers de Jojo. J’avoue ne pas connaître suffisament pour la conseiller, mais je lui ai dit de faire comme j’ai fait : faire la série dans l’ordre. Si le premier arc de Jojo est sympa sans plus, le second est complètement pêté et excellent. Le troisième, Stardust Crusaders, celui qui est diffué depuis le printemps chez nous, est sympathique mais j’ai un peu de mal à le trouver franchement excellent. Ca fait tellement un épisode = un méchant (ou presque, en ce moment on est sur deux épisodes = un méchant) que j’ai du mal à me passionner pour la série comme ce fut le cas pour la première saison (qui avait les deux arcs.)

Ca tombe bien, car Crunchyroll propose la première saison en VOSTF en plus de la seconde qu’ils sont en train de diffuser. Une très bonne idée pour ceux qui prennent la série en cours de route.

Gekkan Shoujo Nozaki-kun

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Bonne petite surprise de cette saison, Nozaki-kun c’est un peu le shoujo comédie qui plait à tout le monde. Chiyo Sakura est amoureuse de Nozaki-kun, et au moment de lui avouer, elle se prend les pieds dans le tapis et lui croit que c’est une fan d’elle, et lui signe un autographe. Car Nozaki est en réalité l’auteur de shoujo préféré de Chiyo, mais ça elle ne le savait pas. Au moment où il va l’inviter chez elle, elle se fait des films, mais en fait c’est pour qu’elle l’aide à bosser sur ses planches… Vous voyez le trip.

Si le mot shoujo ne vous a pas fait fuir, alors restez, car Nozaki-kun est surprenant. C’est une série bien plus axée sur la comédie que les sentiments romantiques qu’on retrouve d’habitude dans ce genre d’histoire, avec en plus quelques moqueries bien senties sur le genre. Ca va vite, c’est super fun, Nozaki-kun est complètement à côté de la plaque, Chiyo est résignée, et d’autres personnages tout aussi barrés vont rejoindre ce couple.

Malheureusement pas dispo en simulcast chez nous, et c’est bien dommage.

Rail Wars

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Attention, nanar. Et du lourd.

Rail Wars partait d’une bonne idée. Enfin bonne, c’est vite dit. Disons plutôt une idée débile dont les japonais ont le secret. Genre Yakitate Japan ou Girls und Panzer vous savez ? Sauf que contrairement à eux, Rail Wars est nul à chier.

Mais tellement nul qu’il en est drôle. J’en profite pour le remater avec Kabu et Rochois sur Mumble, quand on se fait des séances de visionnage ensemble.

C’est donc une réalité alternative dans laquelle la SNCF japonaise n’a jamais été privatisée. C’est donc, vous l’aurez déjà compris, écrit par un mec otaku des trains. Et c’est bourré de persos complètement clichés, de situations complètement improbables, du genre où vous vous demandez à quel point ils sont cons. « Ils vont pas faire ça comme ça quand même? » « Ben si. » On suit l’évolution de quatre agents de la sécurité ferroviaire qui sont fraichement sortis de l’école. Chasser des pickpockets, trouver des bombes, diriger des petits vieux, voilà leur pain quotidien, sauf qu’il va leur arriver des tas de choses tellement plus capilotractées les unes que les autres qu’on ne peut s’empêcher de rire de tout ce ridicule.

La technique est d’ailleurs royalement à la ramasse : fails d’animation, personnages parfois mal dessinés, les premiers épisodes ont été réalisés de manière chaotique, notamment parce que l’auteur du light novel original n’arrêtait pas de faire chier les animateurs.

Heureusement, pas dispo en simulcast chez nous. Mais c’est quand même un peu dommage dans un sens, parce que vous loupez un truc énorme là. C’est typiquement le genre d’anime à mater avec des potes, une pizza et de la bière.

Glasslip

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Non, ne pensez pas à ce que je pense.

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C’est le nouveau PA Works, dois-je vous en dire plus ?

Après le magnifique Nagi no Asukara, PA nous sert une série ma foi un peu moins jolie, et qui reprend pas mal de ficelles du genre. Tranche de vie au sein d’un groupe d’amis qui bien sûr ont le béguin les uns pour les autres mais vont pas se l’avouer. Enfin certains vont le faire plus rapidement que d’autres. Le truc, c’est que le groupe d’amis (ils sont cinq) va être rapidement rejoint par un tout nouveau fraichement débarqué dans la petite ville où nos héros vivent. Le regard de tueur qu’il se prend de la part de tout le monde est assez évocateur de la guerre thermonucléaire que le reste du groupe d’amis lui prépare. Un peu ténébreux sur les bords, ce dernier va vite révéler à l’héroine ce qu’elle ne comprend pas : les flash qu’elle voit de temps en temps sont en fait des bouts du futur, et celle-ci va vouloir en savoir plus.

Honnêtement, pour le moment avec 4 épisodes je suis assez circonspect. Il y a toute la recette d’un désastre avec la règle du groupe d’amis qui est « personne ne doit tomber amoureux » (autant vous dire que ça va être vite violé comme loi) et les personanges pour le moment pas forcément intéressants. Je veux dire, même la fille un peu petite à lunettes qui n’arrête pas de fixer l’héroine du genre « Hmmm toi je suis vraiment amoureuse de toi mais j’ose pas avouer que je suis lesbienne. » et de la surprotéger ne me fait aucun effet. Y’a juste l’héroine, Touko, qui est apprentie verrière et qui des fois, sans blague hein, souffle du verre. Ouais, d’où le nom « Glasslip ». Elle a une bonne bouille d’ailleurs, et elle se fait une excellente ponytail quand elle fait du verre. Longueur OK, cheveux relevés à la bonne hauteur, cette ponytail est certifiée rang SSS par l’IIP (L’Institut International des Ponytails)

Bref, c’est plutôt joli Glasslip, mais un peu ennuyant quand même. Je matte pour l’héroine, et puis pour savoir un peu ce qui va se passer parce que ça m’intrigue. Avec tout ça ça ne peut que finir mal.

SAO 2

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Ah, Sword Art Online. J’aimerais vous en dire que du bien. Parce que la série animée a pas mal de qualités. Déjà animée par A-1 Pictures, ça en jette bien, c’est fluide, c’est joli, c’est inspiré… Mais qu’est-ce que c’est pas bien écrit, surtout quand on a goûté à Log Horizon trois moins plus tôt. SAO est écrit par un ado pour des ado, et comme le dit Amo, un ado qui approche quand même la quarantaine.

J’aimerais vous en dire du bien parce que les MMO virtuels et tout ce que ça implique, c’est cool. Mais là… Kirito est juste un pimp au milieu de toutes ses haremettes, avec Asuna comme femme officielle (que je ne peux pas piffrer, seule Leafa compte à mes yeux, à cause de sa ponytail luxuriante (Rang S+)).

SAO saison 2 nous offre le 3ème arc de la série. A savoir, le VRMMORPG Gun Gale Online. Inversé, ça fait GalGun, vous savez ce jeu raffiné sur Xbox 360 et PS3 où vous devez tirer coeurs sur des filles amoureuses de vous pour les empêcher de vous approcher alors qu’elles sont folles de vous parce qu’un cupidon idiot a lâché toutes ses flèches à phéromones d’un coup sur le campus de l’école où vous allez. Finalement, ben ça correspond bien à Kirito, qui a pratiquement toutes les femelles de SAO à ses pieds.

Trève de plaisanterie, Gun Gale Online, c’est un peu un MMOFPS, donc avec des flingues, et en mode pay2win aussi. Après 4 épisodes je dirais que ça a l’air a peu près intéressant, même si je parie que le gros méchant est le mec qui aide l’héroine, Shinon, dans la vraie vie.

En bref, ça se laisse regarder, même si ça paraît quand même fade vis à vis de Log Horizon qui abordait un peu le même thème.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Blue Spring Ride

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Aussi appelé Ao Haru Ride, on a affaire à un pur shoujo. C’est du production IG qui se laisse voir, même s’il s’agit quand même d’une adaptation un peu facile d’un manga au niveau du charadesign. C’est pas exactement moche mais ça s’en approche.

Si on s’accroche au delà de l’aspect graphique, on trouve une histoire sympa et une héroine qui sort un peu de l’ordinaire. En gros au collège elle aimait un gars tout timide, mais un jour il a disparu. Comme ça pouf plus rien. Du coup notre héroine est un peu paumée et comme toute ado paumée elle fait n’importe quoi. En arrivant au lycée elle se met à bouffer comme quatre pour devenir une fille pas forcément super jolie afin d’être mieux acceptée parmi les filles jalouses de celles qui sont jolies. Ce thème de l’intégration dans un groupe reviendra plus tard. Le truc c’est qu’elle va retrouver le garçon qu’elle aimait, mais il a un peu changé. Plus grand, moins timide, un peu plus renfermé aussi, après le divorce de ses parents ce qui a chamboulé sa vie.

Bon, on va pas se mentir, c’est un shoujo avec tous les défauts et qualités que ça comporte. Ca ne plaira pas à tous, moi ça me va, c’est pas trop pénible à suivre, pas trop rose, et l’héroine, bien qu’un peu coconne sur les bords, n’est pas désagréable la majeure partie du temps.

Dispo chea ADN en Simulcast +15 jours (ha ha.)

Persona 4 Golden the animation

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C’est Timeskip The Animation.

En gros, si vous avez joué à Persona 4 ou vu l’animé d’il y a quelques années (Persona 4 The Animation) alors P4GA sera pour vous un Newgame+. Même le héros l’avoue à demi-mots et l’animé actuel saute allegrement des tas de moments clés pour se concentrer sur ce qu’apporte la version Golden sortie sur Vita l’année dernière. Les scooters, Marie, les remarques du héros, etc. C’est donc avant tout à réserver aux fans. Ceux qui n’ont ni joué au jeu ni vu la saison précédente, passez votre chemin, vous ne pânerez rien.

Dispo chez Crunchyroll

Terror on Resonnance

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On m’a vendu pas mal de rêve avec Terror on Resonnance. Malheureusement j’ai vraiment du mal avec la mise en scène et les persos pas du tout charismatiques (à part l’inspecteur barbu qui a la classe). Cependant, la série a d’autres énormes qualités, notamment son concept et le scénario. En gros deux ados forment un duo de terroristes appelé Sphinx qui va mettre en déroute la police locale en plantant des bombes. L’épisode 1 a de grosses vibes du 11 Septembre 2001 d’ailleurs, ce qui devrait durablement marquer les esprits des téléspectateurs. Le truc fun dans tout ça c’est qu’une camarade de leur école va se retrouvée mélée malgré elle à nos deux héros, et ils vont la faire chanter pour qu’elle se taise à leur sujet. Sauf que la fille est hyper pénible, mais ça je vous laisse la surprise.

Graphiquement, c’est superbe. Bien contrasté, et super bien animé également, y’a vraiment pas grand chose à reprocher à la série. Même le rythme y est pour le moment.

Honnêtement, Terror on Resonnance s’annonce bien. J’ai juste un peu du mal avec le charadesign mais ça ça reste moi, hein. Je continuerai de suivre la série tout de même.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Akame ga Kill

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J’avoue, je ne m’attendais pas à grand chose, même si le charadesign avait l’air sympatoche. Au final j’ai beaucoup aimé les premiers épisodes que j’ai vus. Notre héros, épéeiste émérite, veut se rendre à la capitale pour gagner de la thune et sauver son village de la pauvreté. Sauf qu’il va se faire arnaquer par une fille à gros seins dans un bar et va finir à al rue, ou presque. Jusqu’à ce moment je me disais « ‘tain ça a l’air vachement chiant » et ce n’était pas les tentatives d’humour de l’épisode qui allaient me faire changer d’avis. Un « bien sans plus » de rigueur quoi.

Sauf que.

Sauf que la seconde partie de l’épisode a carrément changé la donne. On y découvre la vraie nature de la série, violente, sans pitié. On apprend à ne plus se fier aux apparences, et même si la morale est relativement discutable, on apprécie le héros qui au départ passe pour un demeuré mais est finalement suffisamment intéressant pour accrocher. Quand je dis suffisamment, je veux dire par là qu’il nous évite ses questions de morales à la con alors qu’il est sur le point de tuer quelqu’un par vengeance. Des questions du genre « oh c’est pas bien de tuer, je devrais lui laisser une seconde chance et tout » mais en fait non. Ce qui rend au final Akame ga Kill bien plus plaisant qu’il n’y paraît. J’attends néanmoins de voir la troupe de héros dans un pétrin quelconque parce que pour le moment ils roulent un peu sur tous leurs adversaires. A prioi ça change dés la fin du 3ème épisode. Nous verrons.

Dispo chez ADN en simulcast pas J+15 (surprise.)

Nagi no Asukara – Mieux que Free! pour se baigner

Il y a des animes comme ça, quand vous voyez la description vous vous dites « Mouaiiiiis. » et puis en fait, 6 mois plus tard, on vient vous voir et vous dire « Mec, cet anime c’était l’anime de la saison dernière » et vous vous êtes genre « Naaaaaan? »

Nagi no Asukara c’était un peu ça pour moi.

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Du coup, j’ai profité de mon abonnement Crunchyroll pour regarder ça, et bon sang, j’ai rarement marathonné une série aussi violemment (la dernière en date étant Log Horizon, dont j’ai déjà parlé ici.)

L’histoire, elle est simple. Dans un monde un peu différent du nôtre mais pas trop, il y a des humains qui vivent sous l’eau et des humains à la surface. Chacun se déteste cordialement, et tout va bien ou presque. L’anime commence quand quatre collégiens doivent désormais aller à l’école à la surface parce que la leur ferme vu qu’ils en sont les quatre derniers élèves. Hikari, le héros un peu sanguin, va d’ailleurs pester contre ça sous forme d’un racisme déplaisant qui lui sera bien évidemment rendu par les gamins de la surface. Avec Manaka, Kaname et Chisaki, ils vont devoir s’adapter à la terre ferme… Car étant des habitants de la mer, ils sont équipés d’un placenta autour de leur peau, une sorte de protection invisible qui leur permet notamment de respirer sous l’eau. Problème : à l’air libre cette peau a besoin d’être hydratée régulièrement. Les habitants de la terre ont bien conscience de ces problèmes et cet « handicap » a été bien intégré à la société, ce qui donne au monde de Nagi no Asukara un semblant de cohérence. Si bien sûr on omet le fait que des humains peuvent respirer sous l’eau grâce à un placenta hein, parce que ça, c’est quand même sacrément bizarre à première vue. Mais bon, ça ne sera pas la première fois qu’un anime ou un manga part d’un postulat de base saugrenu et arrive à garder une cohérence dans son propre univers.

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On suit donc la vie de ces quatre personnages, plus quelques personnages secondaires mais pas tant que ça. Si Hikari a la rage du héros très chauvin, Manaka est l’amie d’enfance innocente et clairement un peu stupide aussi que tout le monde rêve d’épouser. Chisaki, quant à elle, est la grande soeur mature pour son âge et un peu effacée que tout le monde rêve d’épouser aussi. Enfin, il y a Kaname, le blondinet tellement peu présent que la série serait presque pareille sans lui. Ca doit être le perso le moins développé de la série.

Bien sûr ce petit monde va rencontrer à la surface des tas de gens : Miuna et Sayu les deux copines pestes qui en veulent à Akari la grande soeur d’Hikari parce qu’elle pique le papa veuf de Miuna (quelle femme indigne!), et surtout Tsumugu le camarade de classe un poil ténébreux qui semble prendre la défense des habitants de la mer. Hikari fera d’ailleurs son gros jaloux tant Manaka sera attirée par cet habitant de la terre.

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Il y a d’autres personnages fort sympathiques que je n’ai pas cités, mais il faut bien comprendre que la force de Nagi no Asukara réside dans ses personnages et leurs interactions, que ça soit sociales ou amoureuses. L’histoire, elle, arrive vraiment au second plan. On comprend très vite que le racisme ambiant est dû au fait que quand un habitant de la mer a un enfant avec un habitant de la terre, cet enfant naît sans placenta, et ne retournera donc jamais à la mer. On comprend également très vite qu’il y a un bug dans la matrice et que l’eau se refroidit, et que le dieu de la mer il est pas content du manque de respect qu’on lui porte. Entre ça et les démélés amoureux des personnages (je crois avoir assisté à l’un des pires friendzonnages que j’ai jamais vus avec cet anime, sérieusement j’ai eu mal pour le personnage) il y a au final de quoi faire. Qui plus est, les épisodes sont suffisament bien construits pour proposer des cliffhangers qui tiennent la route sans problème à la fin de chaque épisode. On regrettera juste un manque certain de rythme jusqu’à environ l’épisode 10-11 où un grand chamboulement viendra changer la donne. Sans spoiler, disons que c’est typiquement le genre d’évènement que j’adore dans les histoires. Pour ceux qui ont lu Blind Spot, j’en ai parfois abusé à petites doses. Toujours est-il que si vous vous attendez à un triangle amoureux, vous ne serez pas déçu : c’est cent fois pire qu’un triangle.

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Je parle beaucoup de l’histoire et des personnages, mais la technique n’est pas en reste. Si on peut quand même déceler quelques echecs d’animation, ou des plans pas super convaincants, PA Works nous gratifie de décors absolument somptueux. C’est particulièrement doux et poétique, surtout sous l’eau, et l’aspect super clean des personnages renforce cette impression. Les grands yeux des personnages féminins ne sera pas au goût de tous, mais qu’importe ! Nagi no Asukara nous offre un spectacle rafraichissant, comme une baignade en plein été. Et puis y’a Chisaki ! Et Miuna ! Et Akari ! Ne vous focalisez pas sur le couple Hikari-Manaka, il y a plein de personnages géniaux dans Nagi no Asukara !

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Voilà, si vous cherchez un animé tranche de vie, avec de la romance, et une histoire sympathique en toile de fond, allez-y! C’est clairement l’un des animes, avec Log Horizon, de 2013 à mes yeux. Bien plus réussi que Hanasaku Iroha ou Tari Tari, par exemple (même si j’avais beaucoup aimé Hanasaku Iroha n’en déplaise à certains.)

Log Horizon

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L’arrivée de Crunchyroll et d’ADN, avec leurs séries complètes déjà disponibles et leur abonnement mensuel permet de se regarder une petite série à moindre frais, voire carrément de la dévorer. C’est un peu ce qu’il m’est arrivé avec Log Horizon, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, pour situer vite fait, Log Horizon est un anime d’Octobre 2013 qui dure 26 épisodes, et une seconde saison est déjà prévue (à vrai dire vu la fin de la première, c’était évident.) mais c’est surtout une série de Light Novels, un format depuis longtemps privilégié pour l’adaptation en animé, bien plus que de mangas en animés, d’ailleurs. Pour info, c’est le même auteur qui nous a pondu le très sympatoche Mahou Maou Yuusha. Oui oui, vous savez Spice and Wolf au pays des démons et des héros.

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S’il y a un truc que Log Horizon a en commun avec Spice and Wolf ou Mahou Maou Yuusha c’est le détail de son univers. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à cartographier son monde (certes calqué sur la réalité, mais pas tant que ça) et à réfléchir à toutes ses mécaniques. Mais avant de continuer à parler en long en large et en travers des qualités de la série, attardons-nous sur son histoire.

La série commence alors que Shiroe, un mage à lunettes, se bat avec ses amis Naotsugu et Akatsuki, respectivement tank et ninja. Je vais utiliser du vocabulaire de MMORPG, puisque c’est de cela dont il s’agit : nos héros ne sont pas seulement dans un jeu vidéo, ils sont pris ua piège dans ce jeu. A la manière de Sword Art Online, à la sortie de l’extension du jeu Elder Tales, les personnages sont aspirés par le jeu et en deviennent les habitants. Ils ont leur classe de personnage, leur niveau, des objets à utiliser, des menus tels un affichage tête haute super classe, bref, pour eux, ils sont dans un jeu, mais il y a des trucs qui ne collent pas. Déjà, pas de bouton déconnexion, et au moins la question de la mort est vite expédiée car y’en a un qui a testé bien malgré lui et qui a été ressucité au sanctuaire le plus proche. Ouf, on était passé à deux doigts du clone de SAO. Heureusement, Log Horizon a bien plus à nous offrir qu’une bête copie carbone du titre animé par A1 Pictures.

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La série tente en effet de nous montrer avec un assez bon taux de crédibilité ce que feraient plusieurs milliers de joueurs pris au piège dans un jeu dont ils ne peuvent pas sortir. Il y a des cons qui sont là pour leur propre pomme, il y en a d’autres qui tentent de faire le bien, mais tous ont plus ou moins abandonné l’idée de revenir dans le monde réel. Là où ça me paraît un peu louche c’est que personne ne panique vraiment à cette idée. Comme l’anime commence quelque stemps après l’arrivée des joueurs dans le monde, cela peut s’expliquer… Fort heureusement, le fait que l’univers impose finalement peu de règles et de cases à ses personnages va dans le bon sens, puisqu’à la manière du MMORPG EVE Online, ce sont les joueurs qui créent l’histoire du jeu. Shiroe va en effet vite se rendre compte que s’il ne fait rien, ce monde va sombrer dans le grand n’importe quoi. Avec des connaissances à lui, il va même carrément organiser une mission d’extraction d’une jeune joueuse en détresse paumée loin de tout le monde et cherchée par des bandits, et bien plus encore.

Shiroe est en effet plus un stratége qu’un mage à lunettes. Toujours avec un ou deux coups d’avance, il se révèle être un personnage très atachant sans le côté solo et evil de Lelouch. Bon, personellement, son ancienne « guilde », au nom très douteux de Tea Party de la Débauche, me force un sourire chaque fois que je l’entends mentionné par les personnages, mais voilà, on a un personnage très cohérent, qui fait des choix judicieux et avec lequel on arrive à s’identifier. Les autres personnages ne sont pas en reste et même si le début de l’anime est très lent, avec notamment les 7 ou 8 premiers épisodes à voir certains personnages secondaires dans des situations que Princesse Sarah ne leur envierait même pas, la suite se révèle particulièrement jouissive, avec de la politique, des découvertes, et un fil rouge qui reste l’enquête sur le fonctionnement du monde dans lequel ils sont. En effet, pourquoi la bouffe n’a aucun goût? Pourquoi les anciens personnages non joueurs semblent avoir plus de lignes de dialogue qu’un vrai joueur? Pourquoi quand je frappe avec mon épée ça fait plus de mal que quand je déclenche une compétence via un menu? Autant de questions et plus encore auxquels les personnages vont devoir trouver réponse.

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Si SAO nous montrait un MMO romancé et édulcoré, voire carrément fantasmé (tout le monde a en tête cette scène bizarre de tentacle rape sur Asuna) Log Horizon a le mérite de dépeindre un monde bien plus réaliste, où l’auteur nous prouve qu’il a bien fait ses devoirs contrairement à celui de SAO : beaucoup d’éléments de MMORPG y sont repris, expliqués, et adaptés pour l’histoire. Les équipes de joueurs, les guildes, les raids, les donjons, le levelling, les compétences secondaires, les classes, les sorts, l’artisanat, presque tout y passe, et est expliqué comme il faut. C’est un véritable régal pour l’amateur de MMORPG et comme je le soulignais plus haut, encore plus pour l’amateur de MMORPGs bac à sable comme l’est EVE Online, où ce ne sont pas les développeurs qui écrivent l’histoire et où on évolue comme dans un parc d’attractions. Là, ce sont vraiment les joueurs qui prennent leur avenir en main, si bien que de les voir réellement évoluer, créer des choses, et en défaire aussi, les rend bien plus attachants.

De bien des façons, Log Horizon est clairement supérieur à SAO. C’est même incomparable tant les deux histoires n’ont finalement en commun que les MMORPGs. C’est comme quand vous avez deux jeux et que l’un est plus populaire juste parce qu’il est plus simple et plsu flashy alors que l’autre n’a pas toute l’attention qu’il mérite alors qu’il est bien plus profond et travaillé que son principal rival.

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La série est disponible en intégralité sur ADN, ce qui fait que pour même pas 5-6€ vous pouvez vous regarder toute la série d’une traite. Les cliffhangers à la fin des épisodes donnent bien envie de connaître la suite rapidement aussi. Si on peut lui reprocher un truc, c’est d’avoir un rythme un peu étrange. Mais la série réussit quand même l’exploit de rendre épique l’organisation d’un festival à l’échelle d’une cité, c’est quand même un signe. Je vendrais mes tableaux AOJI pour un anime sur l’organisation d’une convention tiens. Je crois que je détiens un concept, je vais aller le déposer immédiatement.

Bref, jetez un eoil à Log Horizon si vous voulez une série heroic fantasy qui sort des sentiers battus, avec beaucoup plus de maturité qu’on ne peut le penser au premier abord. Ca vaut vraiment son pesant de cacahuettes. C’est clairement, avec Nagi no Asukara, l’un des animes les plus sous-estimés de 2013. Leur seule tare en fait c’est d’être sortis la même année que Kill la Kill et Shingeki no Kyoujin.

Les Maid of The Day déménagent ! (et mei.do le raccourcisseur d’URL)

Il y a moins de posts sur Meido-Rando, c’est vrai. Mais c’est aussi parce que je suis occupé ailleurs ! Blind Spot est terminé, et vous avez pu lire un post-mortem dessus cette semaine. Mais à côté de ça, deux annonces qui ont à voir avec les meido :

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Faisant partie de mon plan machiavélique de domination du monde par les meido, j’ai réservé le domaine mei.do pour créer un raccourcisseur d’URL pour la petite communauté otake qui traîne sur Twitter et sur le réseau IRC de Nanami. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de faire partie de tout ça pour l’utiliser !

C’est quoi un raccourcisseur d’URL ? Vous en utilisez forcément sans le savoir en postant sur Twitter : ça transforme votre super longue URL de vidéo Youtube avec des chatons en une URL de quelques caractères pour que ça prenne moins de place sur Twitter. Rendez-vous sur http://mei.do pour voir comment ça marche. Quelques trucs à savoir :

  • Vous pouvez donner des URL personnalisées comme par exemple mei.do/rando qui ramène vers ce site.
  • Vous pouvez ajouter un ~ à la fin d’une URL pour voir où elle pointe : mei.do/rando~
  • Pour avoir des statistiques, c’est un + qu’il faut ajouter !
  • Et pour les amoureux des QR codes, un simple .qr à la fin d’une URL suffira.

Un autre truc que vous trouverez sur la homepage, c’est les Bookmarklets : en glissant le bookmarklet vers votre barre de liens de votre navigateur (celle avec vos favoris quoi) vous aurez mei.do partout où vous allez, et pourrez miniaturiser des URL depuis n’importe quelle page.

Après, si vous avez des questions, ou des demandes d’amélioration, parlons-en !

N’hésitez pas à vous en servir !

Meidomatic

Je me suis rendu à l’évidence : poster des Maid of the Day sur Meido-Rando c’est chiant. Il faut uploader les images, les classer, écrire une bafouille que personne ne lit, poster le billet, le planifier, etc. C’est long, c’est pas très intéressant, et j’ai donc eu l’idée géniale de créer un bot en python.

Ce bot s’appelle Meidomatic, et va poster sur Twitter, via le compte @meidorando des Maid of the Day a raison d’une par jour. J’utilisais ce compte avant pour séparer les news anime/blog de mon twitter personnel, avant de faire machine arrière.

Meidomatic va reprendre les meido déjà postées depuis le début sur Meido-Rando. Il y aura de nouvelles meido bien sûr, mais comme chaque jour elles seront choisies au hasard, rien ne dit que les « nouvelles » meido seront postées rapidement. Afin de ne pas reposter toujours les mêmes, les meido choisies seront celles qui n’auront pas été postées depuis un an. Donc si la meido N° 354 est postée sur le compte twitter, vous pouvez être sûrs de ne pas la revoir avant au moins un an, où elle retournera dans le pool des meido disponibles.

Chaque image sera affichée dans le tweet, il y aura également indiqué la source et l’auteur, quand je les connais. Attention : toutes les meido pas récentes n’auront pas de source d’indiquée, ça représente un travail assez colossal d’aller chercher chaque meido et vérifier si j’ai la source ou pas. Par contre pour toutes les nouvelles et les 30-50 dernières, je mettrai la source et le nom de l’artiste.

Une version « full size » de l’image sera également disponible, hébergée sur Meido-Rando, vu que twitpic redimensionne les images.

D’un aspect plus technique, le code source est dispo si cela vous intéresse, faites-en donc la demande dans les commentaires de ce billet !

Pour info, Meidomatic utilise les modules python mysql.connector, Twython et yourls.client.

Voilà, abonnez-vous à @meidorando si vous voulez continuer à voir des maids tous les jours !

La postface de Blind Spot (avec des vrais morceaux de révélation dedans)

C’est quoi Blind Spot ? C’est un light novel que j’ai écrit et illustré par la talentueuse Saeko Doyle. Voilà, maintenant je vous invite à lire ce billet où j’annonce la sortie du livre aussi.

Ce billet aurait pu se trouver à la fin du tome 3, mais comme il allait de toutes façons être long, je me suis dit que sur mon blog ça aurait été aussi bien (et mon éditrice était de cet avis.)

Si vous n’avez pas encore lu Blind Spot en entier, cet article pourra potentiellement vous spoiler pas mal. C’est pour ça qu’il a été prévu pour aujourd’hui : pour que ça vous laisse le temps de lire le tome 3 sorti ce mois-ci.

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Le commencement

En fait, ça, vous le savez à peu près tous si vous me suivez : j’ai déjà dit par le passé que BS était né d’une simple interrogation : comment font les malvoyants comme moi au Japon ? Il m’a fallu observer (je sais, un comble) tous ces gens, prendre note des endroits où il y avait un guidage sonore ou au sol, et globalement être attentif. Une fois l’idée plantée dans ma tête, difficile de s’en défaire : je n’étais même pas encore retourné en France que j’avais déjà envie d’écrire, en témoignent mes longues discussions en ligne à l’époque dans un cybercafé du quartier d’Asakusa à Tokyo.

C’était mieux à vent.

Cette envie d’écrire, de se faire plaisir, d’inventer et de construire une histoire, je l’ai depuis le collège. J’ai écrit pas mal de fanfictions, parfois avec des amis, parfois seul. Des trucs super honteux sur Sailor Moon (quand on est adolescent, on est con, c’est une loi intemporelle), des trucs pas tellement mieux sur Evangelion, et puis un jour, lorsque j’ai eu le net, je me suis mis à écrire quelque chose d’un peu plus réfléchi sur Eva. Je dis « un peu plus » parce que maintenant, je regarde ça avec une pointe de nostalgie et de honte non dissimulée, comme quand un dessinateur compare ce qu’il faisait il y a 15 ans et ce qu’il fait maintenant.

J’ai embrayé sur d’autres fanfictions, il faut dire qu’à cette époque l’otakusphère se retrouvait par mails et site webs interposés, ainsi que sur les newsgroups. Les français étaient peu nombreux à vraiment profiter d’Internet comme aujourd’hui, et j’avais trouvé mon bonheur dans les cercles anglophones. C’est quelque chose qui me fait un peu sourire et tiquer à la fois quand je vois des gens en 2014 se tourner vers des communautés internationales alors qu’on a bien souvent tout ce qu’il faut maintenant en francophonie pour partager nos passions. Mais c’est un autre débat, ça.

Toujours est-il que la fanfic-sphere était petite mais très soudée. On lisait mutuellement nos travaux, on échangeait nos idées d’histoires, on faisait de la prélecture, du « retooling » (retravailler un texte), et c’était très marrant. J’ai rencontré des tas de gens formidables que j’ai malheureusement perdu de vue aujourd’hui. Des amours aussi, qui ont été des echecs cuisants, mais qui m’ont aussi donné des ailes (avant de me les hacher menu).

A une époque où peu d’animés étaient disponibles en occident, Evangelion était THE BIG THING en 98-2000. Puis, avec l’avènement du fansub, ça a été une avalanche de titres qui ont été disponibles, si bien que la communauté s’est dispersée. Même votre serviteur a activement participé à une équipe de fansub française à l’époque, c’est vous dire. J’ai écrit une fanfiction Love Hina que je n’ai jamais terminée (encore heureux hurleront certains). J’ai même eu une super idée de fanfic pour Mahoromatic que je n’ai jamais non plus menée à bien. Je sentais simplement que la communauté n’était plus au rendez-vous, et la montée en puissance de Fanfiction.net annonça l’ère industrielle de la fanfic. N’importe qui pouvait en chier et il n’y avait plus de contrôle qualité qui s’opérait grâce aux fanfic archives tenues par des gens comme moi et d’autres sur leurs sites personnels, qui repoussaient les gens qui ne savaient de toute évidence pas écrire. C’était un boulot ingrât mais ça permettait de faire une selection, et les visiteurs étaient là pour ça, pour lire des fanfictions selectionnées par le webmaster du site.

C’est pour ça que j’ai lâché l’affaire et n’ai rien fait de bien folichon avant 2005, où les blogs sont arrivés à la portée de tous. Aujourd’hui un blog c’est presqu’has been avec Twitter et Facebook, ou pire encore Tumblr (j’avoue ne pas vraiment capter l’essence même de Tumblr, je dois pas être le public visé je pense.) mais à l’époque, c’était un espace à soi, qu’on décorait à l’envie, pour se démarquer, et sur lequel on écrivait ce qui nous passait par la tête.

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Le processus de création

Je dévie un peu de la trajectoire, mais tout ça pour dire que Blind Spot est arrivé à un moment dans ma tête où j’en avais bien besoin. Notamment aussi parce que c’était l’occasion de m’inventer un monde et un univers à moi. Quand on écrit une fanfic, on est toujours cantonné à des personnages qu’on a pas crée et sur lesquels on doit s’adapter, sans compter qu’il y a aussi la chronologie à respecter. Le but d’une fanfiction reste bien sûr de faire une histoire empruntant un univers, mais selon les goûts de l’auteur, ce dernier se tiendra au plus près ou pas des personnages déjà établis et de la chronologie officielle. Il est parfois bien entendu nécessaire de s’en éloigner (sinon ça ne serait pas marrant) mais ça reste une contrainte.

Et moi, je n’aime pas les contraintes, en fait.

J’ai découvert, en écrivant Blind Spot, que cela était bien plus amusant de créer des personnages, un univers et des évènements propres. En construisant un personnage, on se l’imagine, cela décuple l’attachement qu’on y apporte. Si je devais relier Ayako à moi-même, je dirais que c’est la fille que je n’ai jamais eue (et que je n’aurai probablement jamais :p). Et cela allait finalement pour tous les autres personnages que je pouvais modeler à l’envie. Un personnage pétillant, limite genki ? Shizuka ! Une grande soeur un peu trop protectrice et fiable ? Karen ! Ajoutons-lui une ponytail, tiens ! Oh et puis elle va faire du sport, ça va constraster avec Ayako qui n’en fait pas. Et puis Shizuka sera dans une autre école histoire que ça ne soit pas trop cliché quand même…

…vous voyez un peu le tableau. Toutes ces idées n’ont pas été pensées d’une traite : il s’est écoulé des jours, des semaines même pour que ça murisse, pour que les personnages aient un nom. Ayako, c’est facile, mais Karen Sakazaki d’où ça vient ? Karen parce que c’est un nom que j’aime bien, et le Sakazaki est une référence directe à la famille Sakazaki de la série de jeux de baston Art of Fighting/King of Fighters. C’est aussi de cette famille que vient le « zaki » de Terizaki, hééé oui ! Quant à Shizuka Makihara ? Si son caractère et l’idée du personnage était clairement inspiré de ma meilleure amie Rosalys, difficile à me souvenir avec exactitude du pourquoi du nom. Le Makihara est arrivé après coup, mais Shizuka a bondi un peu tout seul dans mon esprit.

J’avais un trio de personnages, le plus dur était fait. Enfin pas tout à fait : j’ai dû leur créer une famille, une situation bien particulière pour qu’elles ne soient pas des coquilles vides. Je ne voulais pas que l’histoire soit centrée sur Ayako. Que tout tourne autour d’elle oui : c’est l’héroïne, mais qu’autour d’elle, des évènements soient déclenchés dont elle n’est pas la maîtresse, et auxquels elle doit s’adapter. Les soucis de Shizuka et de ses parents, son cousin…

Parlons famille tiens. Miyuki, sa soeur, est une référence un peu plus personnelle. Un pot-pourri de mon grand frère et de ma grande soeur, avec qui je ne m’entendais pas forcément très bien étant plus jeune (je vous rassure, ça a beaucoup évolué en bien depuis), la faute à dix ans d’écart qui changent tout. J’avais décidé de rendre l’écart d’âge moins grand pour que les interactions entre les deux soeurs puissent se faire, même s’il y avait quand même conflit. Dans le même ordre d’idée, Aoi la cousine d’Ayako et son frère Kenji, sont tous deux inspirés de cousins et cousines très proches dans mon enfance (malheureusement moins maintenant, la faute à des chemins pris différents et l’éloignement géographique). La décision de « tuer » un personnage est toujours très délicate, mais si c’est arrivé à Kenji, c’est avant tout parce que la mort de mon propre cousin, justement lorsque Blind Spot a été crée, m’a affecté bien plus que je ne l’imaginais. J’ai un rapport assez détaché et fataliste vis à vis de la mort : pour moi cela doit arriver à un moment ou un autre et y être préparé, en tous cas à la mort d’autrui, c’est aussi faire preuve d’une certain respect. Je ne vais pas philosopher là-dessus 107 ans, et on me prendra peut-être pour un monstre, mais j’ai envie de dire « la vie continue » et c’est ce que j’ai voulu faire dire à Ayako. Mon handicap me pousse à profiter de l’instant présent, et faire un deuil, surtout exaggérément long, ce n’est pas vivre dans le présent. C’est vivre dans le passé et vivre dans le passé, c’est s’interdire tout futur. On oublie pas les morts, mais leur disparition ne doit pas être vaine. Elle doit servir à quelque chose. J’imagine que la famille directe concernée va m’en vouloir à fond pour ce qu’ils auront lu, car ils y auront sûrement reconnu mon cousin disparu le jour de mon départ pour le Japon. Comme Ayako, j’avais été prévenu uniquement trois semaines plus tard, à mon retour. Mes parents avaient décidé de ne pas m’en parler pour ne pas gâcher mes vacances. Et ça m’avait beaucoup touché. C’est pour ça aussi que ça se retrouve dans ce que j’ai écrit.

Abordons des sujets plus joyeux : le doublage.

Très tôt dans l’histoire il m’est apparu nécessaire qu’Ayako ait un objectif à accomplir. Une sorte de fil rouge. Mais comme tout fil rouge, celui-ci n’est pas forcément celui qu’on croit au début, et surtout, il ne se dévoile pas forcément dés le début de l’aventure. J’avais déjà prévu un certain nombre de chapitres, et déjà prévu une feuille de route avec les principaux éléments qui devaient figurer dans chaque chapitre, avec surtout un indicateur temporel. Ah le temps ! Un élément avec lequel j’aime beaucoup jouer, comme en témoigne ma première fanfic sérieuse où Asuka, de Evangelion, tombait enceinte et où le concept était simplement d’avoir un chapitre par « mois » de grossesse. Dans Blind Spot, point de cela, mais une volonté tout de même d’inscrire les personnages dans une évolution à travers le temps. L’absence de ce genre d’évolution est quelque chose que je déteste dans les histoires, où on a aucun repère et où on a du mal à situer quand les évènements se passent. Une chronologie, pour moi, est primordiale et doit être rappellée au lecteur d’une façon ou d’une autre au cours du récit afin que ce dernier replace les évènements dans l’espace et le temps. C’est aussi pour ça que je n’aime pas les flashbacks et autres jouets temporels. A moins que cela ne soit utilisé avec parcimonie et dans un but bien précis, ça ne sert en général à rien de faire un flashback juste pour le fun. Des séries où les personnages ne grandissent pas malgré les années qui semblent s’écouler (Pokémon par exemple) ont tendance à m’exaspérer et à me faire lâcher prise au bout d’un moment. C’est aussi pour cela que j’ai du mal à avaler trop de « gag manga » d’un coup comme Keroro, ou en occident Les Simpson ou South Park, par exemple. Il n’y a d’ailleurs qu’un seul flashback dans Blind Spot, qui n’est là que pour rappeler au lecteur qu’Ayako et Shizuka se connaissent depuis en fait super longtemps.

Je voulais donc qu’Ayako grandisse, devienne une jeune adulte, puis une jeune femme.

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Le hiatus Brigade

La coupure qui s’est opérée entre 2007-2008 et 2012 a gravement ralenti mon rythme : j’ai fondé le site Haruhi.fr avec d’autres personnes, dédié à l’anime La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Depuis, ça a muté en association loi 1901, qui m’a effectivement pris tout mon temps. On dit souvent que le président est celui qui se tourne le plus les pouces, mais c’est archi faux. En 2010 (ou 11 je sais plus) j’ai essayé de faire un break et de partir en vacances 3 mois de la Brigade, ça a moyennement marché mais ça m’avait permis de finir le chapitre 8 de Blind Spot, entamé depuis des années. J’avais ensuite posé les bases du chapitre 9 sans avoir pu l’écrire. Et puis malgré la passassion de pouvoir à Jaerdoster en 2012, j’avais quand même un pied encore dedans. Mais Rosalys est venue à moi et m’a proposé d’éditer Blind Spot via sa jeune maison d’édition associative Univers Partagés. Rosalys s’occupe de presque tout, et sur Blind Spot, elle a fourni des efforts surhumains qui encore aujourd’hui me laissent sans voix. Cette « one-woman army » comme j’aime l’appeler dans ma tête, c’est grâce à elle que vous avez pu tenir des tomes de Blind Spot physiques entre vos mains. Sans elle, je n’aurais peut-être jamais fini l’histoire. C’est aussi elle qui m’a foutu un gros coup de pied aux fesses en me donnant une deadline bien précise pour relire et retravailler Blind Spot. Car il y avait du boulot ! Donc, merci Rosalys. Encore une fois, merci.

Blind Spot a été publié sur le net depuis 2006 mais il ne m’a pas été trop difficile d’exterminer la majeure partie des versions. Ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rend jamais, je le sais très bien, mais ce n’est pas plus mal que des traces persistent : depuis, le texte a suffisament été retravaillé et modifié pour qu’on ait l’impression de lire autre chose. D’abord publié en anglais, Blind Spot a été (mal) traduit en Français par mes soins. Il a fallu donc réécrire pas mal de passages, relire, relire et encore relire. Et même avec tout ça, avec l’aide de QCTX et Mop notamment, vous trouverez encore des coquilles ici et là. Désolé. Même s’il est facile de blamer les correcteurs pour les fautes qui sont passées au travers du filet, il ne faut pas oublier que si elles sont là, c’est parce que l’auteur les as faites en premier lieu.

Ce n’est donc que fin 2012 que je reprends la plume : je décide d’arrêter d’écrire sur Meido-Rando. Blackout presque complet sur le blog pour me concentrer sur l’histoire, la terminer et surtout faire des recherches. A l’époque, j’avais transposé le temps dans Blind Spot par rapport au nôtre. A savoir, si j’écrivais un chapitre en février 2007, alors Ayako vivait son aventure à la même époque. Cela me permettait également de rester au plus près de l’actualité et des références culturelles. Quand Ayako cherche un tome d’un roman dans une librairie, j’ai cherché quand était sorti le tome en question pour que ça colle. Quand elle chantonne une chanson, je me suis assuré que la chanson était bien sortie à cette époque et si elle était encore populaire. C’était facile tant que je collais le temps présent, mais avec un aussi grand hiatus, j’ai dû pousser mes recherches plus loin. Quels animes faisaient la une en 2010 ? Où serait Ayako au moment du terrible tsunami du 11 Mars 2011 ? Est-ce que la ligne de métro qu’elle emprunte pour aller au boulot existait en 2009 ? Quel trajet prendre pour se rendre à Hokkaido ? Est-ce que c’est un bon choix pour passer des vacances ? Qu’est-ce qu’on trouve dans un hôtel japonais ? Combien coûte un roman ? Quel est l’argent de poche type d’une lycéenne qui ne se prostitue pas ? Est-ce que… bref, vous avez compris. C’était un peu se prendre la tête pour rien, mais malgré ses excentricités, l’univers de Blind Spot devait au maximum coller au nôtre, afin de renforcer l’attachement du lecteur vis à vis d’Ayako. Quand on joue trop dans le fantastique, quand on essaye trop de se démarquer, chaque petit détail oublié renforce dans la tête du lecteur l’idée que cela se passe ailleurs, dans un endroit lointain, hors de portée, et au final, on se retrouve déconnecté des personnages, ce qui n’est pas forcément bon pour l’immersion. Ayako aurait pu être une camarade de classe, ou une collègue de travail pour vous, et c’est ce que j’ai voulu faire ressentir.

Bon, elle est japonaise, ce qui n’aide pas pour le public français, mais vous avez compris ce que j’ai voulu dire, hein ?

L’important était avant tout que chacun puisse imaginer la scene se déroulant sous ses yeux, comme si elle était tout droit sortie d’un anime. Ce que fait, finalement, tout bon light novel japonais qui se respecte. Et si vous aussi ça vous arrive de vous imaginer une scène que j’ai écrite comem sortant d’un anime, alors c’est que j’ai réussi mon objectif.

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Les idées qui n’ont pas fini dans le bouquin

Il y en a plein ! Ah, par quoi commencer ? D’abord il faut bien savoir que certaines idées vont vous sembler totalement idiotes et hors de propos : c’est normal, c’est précisément pour ça qu’elles ne sont pas dans l’oeuvre finale ! Malin, hein? 🙂

  • Au début, Sho Ogata devait être un vilain séducteur. Il devait y avoir une scène de presque viol d’Ayako où elle se fait sauver par Miyuki, mais au final j’ai vite jeté l’idée dans une corbeille tout au fond d’un trou noir parce que ça collait absolument pas à l’atmosphère de l’histoire au fur et à mesure que je l’écrivais.
  • Karen devait être lesbienne. Je sais, il y a encore des indices parsemés ici et là dans le texte avec son attachement à Ayako, mais de la même façon, cette idée, vraiment trop fanservice, a été écartée à mi-chemin dans l’histoire. Trop fanservice, parce que c’était tout simplement « pas nécessaire ». Si encore j’avais pu trouver une justification, un intêret scénaristique, alors oui, mais là non, ce n’était ni ma priorité, ni mon envie de jouer cette carte. Le pire, c’est que j’ai laissé tellement de possibilités de faire du shipping Shizuka x Ayako derrière pour compenser, je m’en veux presque.
  • Toujours Karen, devait avoir une très bonne raison de protéger Ayako : elle devait avoir été témoin d’un accident, au collège, avec un homme aveugle qui se serait pris un accident de la route dans le genou. Son énigmatique « tu comprendras un jour » dans le chapitre 1 est d’ailleurs resté, à mon grand désarroi, car maintenant il n’a plus aucun sens vu que cette idée a été zappée. L’accident d’Ayako dans le chapitre 11 devait être un trauma supplémentaire pour la pauvre Karen mais avec Ayako dans le pétrin et Karen comme ça, Shizuka aurait eu bien du mal à recoller les morceaux de tout ce petit monde.
  • Shizuka n’était initalement pas un personnage aussi important que ça. Amie d’enfance d’Ayako, elle s’efface devant Karen au début de l’histoire, pour revenir en full force dés le chapitre 8. Elle devait passer la flamme d’Ayako à Karen au lycée, sans la lui reprendre. Au final c’est Karen qui se retrouve un peu effacée sur la fin, mais j’ai quand même réussi à lui garder une petite place au chaud.
  • Miho aurait dû rester plus longtemps, mais j’avais réellement du mal à l’écrire. Les tsuntsun pestes blondasses c’est vraiment pas mon truc. Ayako devait avoir une sorte de rivale pour qu’il y ait un semblant de dynamisme, mais de mon aveu, c’était un joli echec que j’ai tenté de rattraper ensuite.
  • Miho était inspirée au début de Takako, la tsundere de Otome wa boku ni koishiteru. Si vous avez fait la connexion en lisant Blind Spot, bravo, vous êtes aussi fichus que moi. (il y en a une, quelque part, mais je vais vous laisser la chercher. Indice, c’est dans le chapitre 7.)
  • Le voyage du chapitre 9 n’existait que pour provoquer la mort de Kenji. Au début, Ayako et Shizuka devaient aller en France, puis j’ai revu mes prétentions à la baisse, déjà pour éviter un sacré cliché, et puis pour garder un semblant de cohérence. Même si l’école privée de Shizuka est super riche, ils n’auraient pas envoyé cette dernière en France juste à l’issue d’un concours. Même si France pays de la mode tout ça tout ça, c’était pas une bonne idée. Karen était sensée les suivre en douce, étant immensément riche, mais j’ai décidé de la laisser tranquille et de donner un peu de temps à Shizuka et Ayako pour construire leur relation de soeurs qu’elles n’ont jamais été.
  • Le parcours professionnel d’Ayako aurait dû être tout autre. Jusqu’à mon voyage de 2013, elle aurait dû participer au doublage des OVA de Mahoromatic produites en 2009 et remplacer la voix de Minawa. Problème : au niveau timing ça ne collait pas du tout, et le voyage ainsi que les interviews que j’ai faites de professionels m’ont appris qu’on n’obtient pas un rôle dans un animé en claquant des doigts. Sans compter le temps de formation au minimum de six mois/un an d’une doubleuse… Ayako a échappé un peu à ça avec un traitement de faveur mais j’ai fait autre chose au final et ce n’était pas plus mal ! Ca aurait été néanmoins rigolo qu’elle travaille avec sa « génitrice » j’ai envie de dire 🙂
  • Une scène où Ayako fait des annonces dans un department store ont été coupées au montage. C’est balot, je l’avais bien écrite en plus, mais elle était vraiment inutile et pas cohérente avec son parcours.
  • Dans l’oeuvre finale pas mal de références clairement otakes, avec du « name dropping » (c’est à dire lâcher des noms comme ça) ont été retirées pour que le texte soit un peu plus neutre. Notez que tout n’et pas passé à la trappe non plus, j’ai laissé beaucoup de références directes et moins directes à la culture populaire japonaise, mais pas que. Un exemple ? Ayako aurait dû recevoir un livre pour son anniversaire qui s’appelle « La mélancolie de Haruhi Kawasumi ». Car Suzumiya était déjà pris par Ayako, et quel autre nom utiliser si ce n’est celui de celle qui a involontairement donné son prénom à mon héroine ?
  • Au départ c’était Sho qui devait partir à l’étranger. Miho aurait pu ainsi devenir « plus gentille » vis à vis d’Ayako et devenir une amie. J’ai préféré faire l’inverse. La principale raison étant que j’avais trop de personnages féminins.
  • Shizuka devait vivre seule à l’issue de la dispute du chapitre 8 avec ses parents. Elle aurait dû bosser comme vendeuse dans une boutique du Shibuya 109 ou en Maid dans un Maid Café, mais il en fut autrement, notamment parce qu’elle était trop jeune et que ce genre de situation aurait été bien trop galère à gérer, toujours dans un souci d’être cohérent. Cette expérience de vivre seule aurait dû permettre à Ayako de se rendre compte qu’il fallait qu’elle ait autant de conviction que Shizuka pour aller au bout de ses rêves. Puis comme Ayako et Shizuka se sont rapprochées, les faire cohabiter m’a paru tout naturel.
  • Ayako devait assister par accident à la demande en mariage de Seiji à Miyuki, mais c’était prévu dans le chapitre 10, trop proche du décès de Kenji, ça aurait vraiment été le mauvais moment pour ça. A la base je voulais écrire une scène où Ayako serait simple spectatrice, mais je l’ai plus ou moins fait avec la discussion mère de Ayako-Shizuka dans le chapitre 8. C’est un peu contraignant parfois d’écrire à la première personne !
  • Là ça devient fun : Ayako devait au début aller à l’université étudier le doublage, mais après discussions avec des pros, il m’est apparu très vite que c’était une super mauvaise idée, car Ayako avait déjà évolué dans un lycée « normal » alors qu’en fait pour aller dans ce genre d’universités il vaut mieux faire le genre de lycée spécialisé que les personnages de Sakurasou no pet na kanojo ont fait, pour ne citer qu’eux. Là-bas, elle aurait dû rencontrer un jeune animateur et la romance aurait eu lieu, mais c’était clairement trop similaire à Love Get Chu, un anime très moyen sur une jeune doubleuse, qui devient progressivement idol et qui se lie d’amitié et de romance avec un colloc animateur débutant. Bref, ils devaient faire connaissance et Ayako allait l’aider à faire un scénario d’anime sur lequel il travaillait, vu qu’elle aime écrire. Ce qui est assez drôle au final parce que j’avais imaginé tout ça avant de voir l’anime en question.
  • Pour convaincre Ayako de se faire opérer, Karen devait lui montrer la tombe de la personne dont elle a assisté à l’accident au collège, avant de rencontrer Ayako. Ca ne collait malheureusement plus avec ce que j’avais développé entre temps, et sans compter que c’était carrément capilotracté. Shizuka de son côté allait l’amener sur une colline où elle allait souvent pour les sorties entre amoureux, et lui expliquer le paysage avant de conclure par « Et voilà, dommage que tu n’y voies plus rien, hein? » Au final ça aurait pu passer, mais j’ai préféré mettre ça de côté, c’était limite méchant.
  • Et le meilleur pour la fin : Ayako aurait dû tomber enceinte 😀 Par qui, quoi, comment, je savais pas encore. Je sais, me connaissant beaucoup ont pensé que ça arriverait, mais j’ai tenté de les troller un peu.

Les références

J’ai laissé dans Blind Spot de nombreuses références à la culture populaire. Il y en a des évidentes, d’autres moins, parfois des citations, parfois des personnages, parfois des situations… J’avoue que j’ai pris un malin plaisir à les placer, ne serait-ce que parce que j’adore moi-même ce genre de clins d’oeil parfois appuyés à notre culture visuelle. Lucky Star par exemple m’a paru bien plus divertissant grâce à ça, alors que sinon je n’aurais pas apprécié plus que ça, je pense. Bien sûr cela peut passer au dessus de beaucoup de monde, surtout parmi la population pas otaque, mais pour tous ceux-là, si une ou deux personnes esquissent un large sourire en voyant un personnage familier le temps d’une scène, ou un détail qui leur fait penser à une autre série, alors j’aurai gagné mon pari. On m’a reproché que cela pouvait potentiellement nuire à l’immersion dans l’oeuvre, mais je ne trouve justement pas : cela renforce, bien au contraire, le fait que l’histoire se passe dans notre univers ou un univers proche du nôtre. Qui plus est, j’ai souvent (mais pas toujours) fait beaucoup d’efforts pour bien intégrer ces quelques clins d’oeil.

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Les contreverses

Mis à part les contreverses personelles dont j’ai parlé plus haut, la sortie de Blind Spot ne s’est pas faite sans heurts de la part du public malgré des chouettes ventes et des tas de retours positifs. Je suis assez imperméable aux trolls et de toutes façons, en lançant Blind Spot comme un « light novel » je savais pertinemment que je me heurterais aux plus puristes d’entre vous. Ceux qui pensent qu’un manga écrit par un français ne devrait pas s’appeler un manga, c’est bien de vous dont je parle. J’estime que quand on aime suffisament un style de narration et un format, et qu’on tente de s’y coller, on peut facilement prétendre qu’il s’agit bien d’un manga, ou d’un light novel. Je suis de ceux qui considèrent qu’un ouvrage comme Pink Diary est un manga. Le style de dessin, la façon de raconter l’histoire, les personnages, les lieux, tout fait penser à un manga, alors pourquoi vouloir parler de manfra ou que sais-je encore ?

On m’a aussi reproché (ou questionné sur) le fait que l’histoire se passe au Japon. Pourquoi ne pas avoir décrit une héroïne et des évènements bien franchouillards, étant donné que je suis français ? La réponse est pourtant d’une simplicité déconcertante : parce que c’est moins drôle. Qui a envie de lire une histoire sur une lycéenne française malvoyante ? Dans un environnement connu ? Si le manga plaît, c’est parce qu’il dépeint une vie qui n’est pas la nôtre. L’exotisme de l’asie plaît, et pas forcément que le Japon. Comme je l’avais écrit, ma première réflexion en créant Blind Spot c’était « comment ferait un malvoyant au Japon. » Au. Japon. Ca veut bien dire ce que ça veut dire : le lieu était déjà une partie importante du concept.

Mais ce n’est pas fini ! J’ai aussi eu droit aux réflexions comme quoi un français n’était pas en droit de parler d’une vie qu’il n’a pas eu, d’un pays dont il n’est pas originaire… Sauf que beaucoup oublient que c’est une fiction. Une oeuvre de l’esprit. Ce qui arrive à Ayako est romancé : il y a des évènements de tous les jours, mais tout est écrit, tracé pour qu’il y ait un rythme et que le lecteur soit toujours intéressé et veuille lire la suite. Si on racontait la vie telle qu’elle est, ne serait-ce pas profondèment ennuyeux ? Qui veut savoir quand elle sort ses poubelles, ou quand elle va à la laverie faire son linge ? Un roman est fait pour s’évader, pour rêver, pour vivre une aventure autre que la sienne. C’est un divertissement. Et en tant qu’auteur, mon rôle était de me concentrer sur les points importants, pour rendre l’histoire de la vie d’Ayako dynamique et agréable à suivre.

Et puis, si on avait pas le droit d’écrire un livre sur une vie romancée du Japon, que dire de Kaoru Mori avec son Bride Stories, Emma ou Shirley ? Les auteurs de Noir, de Black Lagoon, de Spice and Wolf, de Gunslinger Girls, etc. n’ont donc pas le droit d’écrire sur autre chose que le Japon vu qu’ils sont de là-bas ? Que dire des productions occidentales se passant dans d’autres pays aussi ? Il y a un moment où il faut garder à l’esprit qu’une histoire reste une histoire : elle n’a pas à reflèter la réalité, car la réalité est bien souvent ennuyante. Si certains sont incapables de faire la distinction entre la vision romancée d’un pays et la réalité, c’est là que se situe le problème.

En bref, il faut juste se rappeler que tout cela n’est qu’un roman. 🙂

Le mot de la fin

Blind Spot est terminé. Ce billet aussi.

Cela représentait au départ un défi que je m’étais lancé, celui de faire une fiction qui ne soit pas basée sur un univers préétabli. Ecrire des fanfictions c’est amusant, mais créer des personnages de toutes pièces, des univers, des évènements, sans être cantonnés à l’existant, ça l’est encore plus.

Ecrire une histoire, c’est se soumettre à de nombreuses émotions. L’angoisse de la page blanche, la tristesse de devoir faire souffrir ses personnages, la fierté de les voir évoluer, le bonheur de leur faire partager de bons moments, le rire lorsqu’on les place dans des situations amusantes, les larmes lors de passages touchants, l’anticipation des retours de ses pré-lecteurs… Tout cela se mélange et s’entrechoque pour offrir une expérience de création inégalable. Une expérience qui, telle un ascenseur émotionnel, vous fait vibrer. Il m’est même arrivé plusieurs fois de rire de mes propres lignes de dialogue ou de verser une larme lors d’un passage émouvant que j’ai écrit deux jours plus tôt !

Ce sont ces émotions que j’ai essayé de partager avec vous à travers cette histoire. Des émotions, mais aussi un état d’esprit. Quand on est handicapé, et pas forcément que visuel, on a tendance à voir le monde d’une façon différente. Une façon déformée. On ne réagit pas de la même façon aux évènements, bons ou mauvais. On a tendance à se raccrocher à ce qui nous fait plaisir, à ce qui nous rend heureux, et à ne pas le lâcher. Ce que l’on ne peut pas atteindre, ce que l’on ne peut pas voir, ce que l’on ne peut pas écouter, ne fait que rendre plus beau ce que l’on a déjà. A quoi bon se lamenter sur ce que l’on ne pourra jamais faire, comme par exemple piloter un hélicoptère, alors que l’on peut écrire un livre, monter une association ou visiter Tokyo ? Même si une voie vous est inaccessible, il y a tellement d’autres embranchements, tellement d’autres possibilités ! Comme un visual novel aux choix infinis !

Rappelez-vous des pensées d’Ayako et de son état d’esprit positif tout au long de son histoire. Cela vous ouvrira peut-être de nouveaux horizons.

J’espère également que cette aventure, à la fois celle d’Ayako et à la fois la mienne, servira à d’autres gens souhaitant se lancer dans l’écriture. Ecrire, ce n’est pas si compliqué. Il y a des logiciels pour aider, mais il y a aussi tout simplement le bloc-notes de Windows, TextPad sur Mac, ou VI ou EMACS sur Linux (pas de jaloux.) Avec un peu de réflexion, beaucoup de relecture, beaucoup de mise en perspective, et un bon entourage, on peut sortir quelque chose de sa tête. Que cela soit publié ou non est une autre paire de manches, mais au moins arriver à une histoire complète, c’est quelque chose à la portée de tous ceux qui comme moi aiment écrire. Au final, écrire une histoire, ce n’est ni plsu ni moins que de participer à un jeu de rôle seul. Je ne suis pas une fille, mais à de maintes reprises j’ai essayé de m’imaginer comment Ayako ou les autres personnages réagiraient vis à vis des différents évènements.

Je souhaite que tout ceci vous donne des ailes, comme cela a été le cas pour les fanfictions en France, où j’ai, paraît-il, inspiré beaucoup de monde. Les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur, mais qu’importe ! L’important n’est pas là, l’important c’est d’essayer !

Vivre à fond, sans regrets, c’est ce que vous dirait Ayako en ce moment !

N’hésitez pas à laisser vos impressions sur Blind Spot dans les commentaires : on est là pour spoiler donc ne vous gênez pas si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir ! Dites ce qui vous a plu, quelle scène ou chapitre vous avez préféré, je veux tout savoir !

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