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Code Geass – Lelouch of the Rebellion

Ca faisait un moment que j’avais décidé de faire un petit article dessus. Ma lenteur a fait que FFenril m’a devancé, mais qu’importe…

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Code Geass est donc le dernier anime phare de Sunrise. Sunrise qui rappelons-le nous a pondu jusqi’ici des séries longues à souhait avec un semblant de scénario qui se suit d’épisode en épisode. Quand je dis semblant de scénario, c’est bien parce que depuis Gundam SEED il y a eu quelques menu dérapages. On tâchera de sortir Mai Otome et Gundam SEED Destiny de nos cerveaux encore traumatisés par tant de connerie, pour se concentrer sur le présent.

Cette fois, ils ont fait appel à CLAMP, et ça se voit tout de suite. CLAMP pour les ignares au fond qui se nourissent de Naruto et de Bleach, nous ont pondu des histoires plutôt sympa il y a quelques temps. Un peu difficiles à suivre pour certaines, mais je garde un excellent souvenir de Tokyo Babylon par exemple ou de Magic Knight Rayearth. Enfin passons.

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L’histoire de Code Geass se situe dans un futur avec des mechas (là on sent la touche Sunrise). Un empire, Britannia (apparement US + Royaume Uni) s’est mis à envahir le monde entier et surtout le Japon. Le Japon est donc colonisé rapidement et ses habitants un peu réduits à l’état de colonisés. Appelés les Elevens, ces derniers n’apprécient pas trop l’occupation, et certains vont organiser une résistance bien évidemment.

Le héros de cette histoire, c’est Lelouch. Lelouch, avec son nom d’acteur va hériter d’un pouvoir exceptionnel donné via un contrat qu’il passera avec une étrange jeune fille nommée C.C. (prononcé Chizu?). Ce pouvoir, c’est le regard Haruhiesque. Un regard qui une fois en contact avec les yeux de sa cible, leur fera faire ce qui est ordonné. C’est ainsi qu’il se débarrassera d’une patrouille de soldats armés en leur "ordonnant" grâce à son regard Haruhiesque de se suicider.

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Intelligent, calculateur, on ne peut pas reprocher à Lelouch d’être un héros pour le moins original. Comparé aux autres personnages pour le moins classiques de la série, Lelouch et C.C. font bande à part. C’est assez rare que j’accroche beaucoup à un personnage masculin dans une série, mais Lelouch (appelé Lulu par ses camarades) dégage un très fort charisme à l’écran, surtout lorsqu’il commande un batallion de terroristes contre une armée ennemie.

Lelouch est pourtant techniquement un lycéen tout ce qu’il y a de plus normal dans un lycée Britanien (on va dire ça comme ça). Mais que fait-il à vouloir diriger des terroristes Elevens? Vous le saurez en regardant la série bien sûr.

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Les autres personnages ne sont pas en reste, et quelques détails feront sourire, comme cette propagande éhontée pour Pizza Hut à presque tous les épisodes… 🙂

Ce qui est surtout impressionnant c’est comment Lelouch utilise son regard Haruhiesque conféré par C.C. pour parvenir à ses fins, et comment, en grand tacticien et stratége, il arrive à se sortir d’une mauvaise situation. On le verra douter et réfléchir rapidement à maintes reprises, et c’est assez sympathique à suivre.

Somme toute, l’histoire se suit comme n’importe quel Sunrise. Il y a rarement de temps mort, les mélodrames se déroulent sans arrêt. La série en est à plus de la moitié (si on estime qu’elle fera 26 épisodes en tout, mais avec Sunrise j’ai des doutes) et la qualité du tout est plutôt bonne.

J’en ai volontairement peu dit sur le scénario touffu et les nombreux personnages, mais c’est pour ne pas gâcher la surprise. Si vous avez aimé Gundam SEED, il y a des chances que Code Geass vous plaise aussi.

Ah, on me souffle dans mon oreillette que le pouvoir de Lelouch serait le Geass et non le Regard Haruhiesque? Mince alors, j’aurais pourtant juré que…

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La Corda d’Oro ~Primo Passo~

La corda d’Oro, c’est un peu mon petit péché mignon à moi. Le genre de séries qui devrait ne pas me plaire mais qui en fait se débrouille plutôt bien.

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Inutile de se voilà la face, vous l’aurez parfaitement compris en voyant ce screen, La Corda d’Oro, ("La corde d’or", en italien) est un harem inversé. On suit les aventures de Kahoko, au milieu d’une foulle de beaux garçons. L’anime est tiré d’un jeu pour PS2 et PSP sorti par Koei il y a quelques années.

Pour la petite histoire, Kahoko est en seconde année dans une école un peu spéciale. A l’école Seiou, il y a deux types d’élèves, ceux qui sont versés dans les arts musicaux et ceux qui ne le sont pas. L’école ayant été entièrement ‘music only’ et s’étant récemment ouverte une aile pour les étudiants normaux, les étudiants en musique voient un peu les normaux de haut, mais bon…

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Bref, Kahoko rencontre un jour une petite fée, qui est surprise du fait que Kahoko puisse la voir. Cela ne peut signifier qu’une chose: que Kahoko, malgré qu’elle soit une étudiante normale ici, possède des aptitudes pour la musique qu’il va falloir réveiller! La fée lui offre alors un violon magique qu’elle devra apprivoiser, vu que la fée lui demande alors de participer à la "selection" musicale, une sorte de concours intra-scolaire où chaque étudiant avec son instrument préférer, doit interpréter une musique de son choix sur un thème donné.

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Là où c’est fun, c’est que Kahoko va rencontrer de nombreux personnages. Evidemment une étudiante normale qui participe à la Selection ça fait un peu scandale, et elle se sent toute petite au sein des étudiants en musique (plein de garçons et une autre fille). Le truc du harem inversé c’est que les garçons vont s’intéresser petit à petit à cette "outsider" qui va faire des progrès au fur et à mesure avec son violon magique. Bien sûr, elle va rencontrer des tas de problèmes.

Comparé à un harem classique, Kahoko commence mal car tous ses camarades sont des concurrents dans ce concours musical, et elle va devoir se faire accepter.

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Le truc, c’est que Kahoko est en fait un personnage plutôt sympa pour une héroine. Ni trop nunuche, ni tro énergique, elle semble normale sans être ennuyante.

Le design des personnages est assez réussi: normal pour un anime tiré d’un dating sim vous me direz… Bien sûr on retrouve tous les stéréotypes du genre: le garçon ténébreux et hautain, le type tout endormi et shota, le mec tout le temps joyeux et optimiste, on se croirait presque dans un Ouran 2.

Disposant d’une bonne musique, d’un dessin agréable et très soigné, d’une animation correcte, d’un design sympa et d’une histoire originale tout en suivant des chemins classiques en la matière de harem game.

C’est comme Otoboku en fait, encore un coup dur contre ma masculinité. 😛

Tags del.icio.us

Dans la série "Axel découvre le web 2.0" je me suis enfin décidé à faire connaître un peu cette merveilleuse invention qu’est del.icio.us à mes proches.

Pour info, c’est une sorte de gestionnaire de bookmarks online. Couplé à une extension Firefox, on peut facile ajouter et consulter ses bookmarks. Là où c’est intéressant, c’est que ça marche avec des tags. Par exemple Meido-Rando pourrait avoir les tags "anime" "french" "maids" "mikos" et "blog". Ainsi il est plus simple de retrouver ses petits quand on a 5 tonnes de bookmarks.

Ca a un autre avantage: on peut partager ses liens avec d’autres gens, constituer un cercle d’amis sous del.icio.us pour s’echanger des liens (il suffit de cocher la case pour telle ou telle personne de son réseau quand on ajoute un lien) et consulter les liens des autres. Pour les plus gênés qui ont des choses à cacher, il est tout à fait possible de ne pas partager certains liens… 🙂

Enfin, net avantage également: que vous soyez au taff ou chez vous, vous êtes toujours avec les mêmes bookmarks, pareil en cas de réinstallation de PC…

Bref, que du bonheur en boîte 🙂

Sur les bandeaux de gauche vous verrez une liste de mes derniers liens del.icio.us ainsi qu’un moyen d’aller sur ma page là-bas ou de m’ajouter simplement à vos potes dessus.

MaOTD #34

Pour la 34ème Maid Of The Day, je vous offre un zouli papier-peint comme on en fait plus.

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Prochainement dans Meido-Rando, et si j’ai pas trop la flemme, une petite critique de Code Geass et de La Corda d’Oro… 🙂

Phoenix Wright – L’As des Avocats

Avec ce superbe titre à la con, j’espère avoir capté toute votre attention.

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Voilà, on va encore dire que je suis en retard, à la bourre, tout ça, mais il n’empêche que j’ai enfin acheté une DS et que j’ai pu dévorer avec délectation Phoenix Wright : Ace Attorney et sa suite, elle pas encore sortie par contre sur le sol européen, Justice For All

Si on devait résumer PW ça serait "un jeu d’avocat". Mais la réalité est en fait bien plus simple. PW n’est rien d’autre qu’une aventure textuelle oldschool à la manière des date games et ero games qu’on trouve partout au Japon. Sauf que là il est signé Capcom, qui nous avait pourtant un peu plus habitués à des séries d’action comme Resident Evil ou Street Fighter pour ne citer qu’eux.

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Votre interaction dans le jeu sera donc limitée à suivre l’histoire, à épuiser une par une les options de conversation avec les autres personnages, à scruter tous les décors pour trouver des indices, à présenter les objets aux bons personnages au bon moment, à faire du voyage entre les différents écrans, etc etc. Ca c’était la phase d’exploration, clairement la moins palpitante du jeu, mais nécessaire à la suite des opérations, le passage au tribunal.

Là, il vous faudra juste suivre l’aventure de nouveau tout en tentant de démonter les dires des témoins (Vérité vraie de Phoenix Wright: le témoin ment. Toujours.) et de leur balancer les bonnes preuves aux bons moments pour le coup de grâce. Parfois, pour changer, le juge vous demandera ce que vous pensez de ceci ou cela, si vous voulez poursuivre ou pas, quelle partie d’une photo vous semble suspecte, etc. Bien sûr si vous vous trompez vous serez pénalisé, et au bout d’un moment, cela entrainera l’exaspération du juge qui vous sanctionnera d’un verdict "Coupable" retentissant et vous obligeant à reprendre à votre dernière sauvegarde.

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Mais assez parlé technique, parlons un peu de ce qui fait clairement la force de Phoenix Wright (car au niveau gameplay et technique, on repassera), l’histoire et les personnages.

Sacrément bien écrit et bourré d’humour qui vous fera sourire voire rire, ce jeu est une véritable bombe pour tout amateur de scénarios tordus et improbables, d’humour à la japonaise, de dessins jolis et de personnages attachants. Qui plus est, le jeu a bénéficié d’une localisation française d’excellente facture, avec textes, pancartes et parfois même noms des personnages adaptés à notre langue. L’humour est ainsi conservé et le jeu complètement abordable par n’importe quel possesseur de DS petit ou grand. Bien sûr tout n’a pas pu être adapté et les férus de tribunaux français auront les cheveux dressés sur leur tête en voyant des "votre honneur" un peu partout ou la façon un peu abradacabrantesque de certaines dépositions de témoins…

L’histoire, parlons-en: vous êtes donc Phoenix Wright, jeune avocat de la défense qui commence et doit faire ses preuves. Sa première affaire sera de tirer l’un de ses amis, Paul Défès d’une accusation de meurtre, qu’il n’a de toute évidence pas commis. La première affaire fait plutôt office de tutorial afin de bien se mettre dans le bain. Le joueur y est accompagné et voit ce qu’on attend de lui dans le jeu sans être materné par des centaines d’explications. Comme dans tous les jeux japonais bien foutus, RPG ou non, le joueur découvre tous les mécanismes du jeu petit à petit sans se farcir 15 pages de tutorial, et à son rhythme.

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Mais avant que vous n’ayez le temps de dire ouf, vous vous retrouverez pris dans le feu de l’action, cr de l’action visiblement au tribunal y’en a. Phoenix est à fond dedans, et lorsqu’il a quelque chose à dire, il crie vivement un "Objection!" ou "Un instant!" fort retentissant pour clouer le bec au témoin ou à l’avocat de l’accusation en face. Les sons, la musique, les quelques voix du jeu sont tout autant d’éléments qui font de Phoenix Wright un jeu d’aventure palpitant à suivre lors des procès et un peu barbant lors de la recherche de preuves et d’indices (ce que j’appelle la phase d’exploration.)

Phoenix n’est néanmoins pas seul et sera accompagné de Mia et Maya Fey. La première est sa chef, la deuxième la petite soeur de la chef, et ensemble ils devront résoudre de nombreuses énigmes et procès pour obtenir un verdict ‘non coupable’, but du jeu dans chaque affaire.

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Le jeu est d’abord sorti sur GBA au Japon (Gyakuten Saiban, le nom original de la série) puis a été adapté sur DS en 2005. Traduit en anglais en 2006, le succès fut quand même au rendez-vous malgré le genre, qui finalement est plutôt bien adapté au support de la DS. La première version DS contient en plus une affaire inédite utilisant un peu plus les capacités tactiles de la DS (utilisation du micro pour souffler sur les empreintes digitales, du stylet, rotation en 3D des preuves…)

Chaque affaire est relativement longue et il faudra quand même un bon moment pour terminer chaque affaire (5 affaires dans le premier volet sur DS, 4 dans le second…) avec chaque fois de nouveaux personnages hauts en couleur et pas mal de mystère. Chaque affaire commence en effet avec un meurtre où tout semblera accabler votre client…

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Toujours est-il que malgré ses défauts inhérents au genre, Phoenix Wright reste un jeu d’aventure palpitant sur DS, de quoi passer tranquillement un moment de solitude ou avant de s’endormir le soir, comme on dégusterait un bon roman tranquille un soir. Bien écrit, charmant, accessible, PW est un hit assuré si vous avez un cadeau à faire sur DS. 🙂

Hare Hare Yukai complete

Tant pis si ça fait doublon avec le post de FFenril mais Meido-Rando ne serait pas Meido-Rando sans cette merveille de la nature. Kyoto Animation nous a graciés d’une version full animated de Hare Hare Yukai.

Dieu bénisse KyoAni

Qualité un peu pourrie quand même pour du Youtube mais si vous voulez mieux, voici la version complète en Xvid (45 Mo): ici. Faites-vous plaisir, c’est moi qui régale.

MaOTD #32

32ème Maid of The Day déjà, et pour rappeler aux fanboy Fate Stay Night que c’est quand même une bonne série de pervers (normal vu que c’est tiré d’un jeu hentai), voici un couple un peu inhabituel en maid, s’il vous plaît.

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