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Tags del.icio.us

Dans la série "Axel découvre le web 2.0" je me suis enfin décidé à faire connaître un peu cette merveilleuse invention qu’est del.icio.us à mes proches.

Pour info, c’est une sorte de gestionnaire de bookmarks online. Couplé à une extension Firefox, on peut facile ajouter et consulter ses bookmarks. Là où c’est intéressant, c’est que ça marche avec des tags. Par exemple Meido-Rando pourrait avoir les tags "anime" "french" "maids" "mikos" et "blog". Ainsi il est plus simple de retrouver ses petits quand on a 5 tonnes de bookmarks.

Ca a un autre avantage: on peut partager ses liens avec d’autres gens, constituer un cercle d’amis sous del.icio.us pour s’echanger des liens (il suffit de cocher la case pour telle ou telle personne de son réseau quand on ajoute un lien) et consulter les liens des autres. Pour les plus gênés qui ont des choses à cacher, il est tout à fait possible de ne pas partager certains liens… 🙂

Enfin, net avantage également: que vous soyez au taff ou chez vous, vous êtes toujours avec les mêmes bookmarks, pareil en cas de réinstallation de PC…

Bref, que du bonheur en boîte 🙂

Sur les bandeaux de gauche vous verrez une liste de mes derniers liens del.icio.us ainsi qu’un moyen d’aller sur ma page là-bas ou de m’ajouter simplement à vos potes dessus.

MaOTD #34

Pour la 34ème Maid Of The Day, je vous offre un zouli papier-peint comme on en fait plus.

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Prochainement dans Meido-Rando, et si j’ai pas trop la flemme, une petite critique de Code Geass et de La Corda d’Oro… 🙂

Phoenix Wright – L’As des Avocats

Avec ce superbe titre à la con, j’espère avoir capté toute votre attention.

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Voilà, on va encore dire que je suis en retard, à la bourre, tout ça, mais il n’empêche que j’ai enfin acheté une DS et que j’ai pu dévorer avec délectation Phoenix Wright : Ace Attorney et sa suite, elle pas encore sortie par contre sur le sol européen, Justice For All

Si on devait résumer PW ça serait "un jeu d’avocat". Mais la réalité est en fait bien plus simple. PW n’est rien d’autre qu’une aventure textuelle oldschool à la manière des date games et ero games qu’on trouve partout au Japon. Sauf que là il est signé Capcom, qui nous avait pourtant un peu plus habitués à des séries d’action comme Resident Evil ou Street Fighter pour ne citer qu’eux.

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Votre interaction dans le jeu sera donc limitée à suivre l’histoire, à épuiser une par une les options de conversation avec les autres personnages, à scruter tous les décors pour trouver des indices, à présenter les objets aux bons personnages au bon moment, à faire du voyage entre les différents écrans, etc etc. Ca c’était la phase d’exploration, clairement la moins palpitante du jeu, mais nécessaire à la suite des opérations, le passage au tribunal.

Là, il vous faudra juste suivre l’aventure de nouveau tout en tentant de démonter les dires des témoins (Vérité vraie de Phoenix Wright: le témoin ment. Toujours.) et de leur balancer les bonnes preuves aux bons moments pour le coup de grâce. Parfois, pour changer, le juge vous demandera ce que vous pensez de ceci ou cela, si vous voulez poursuivre ou pas, quelle partie d’une photo vous semble suspecte, etc. Bien sûr si vous vous trompez vous serez pénalisé, et au bout d’un moment, cela entrainera l’exaspération du juge qui vous sanctionnera d’un verdict "Coupable" retentissant et vous obligeant à reprendre à votre dernière sauvegarde.

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Mais assez parlé technique, parlons un peu de ce qui fait clairement la force de Phoenix Wright (car au niveau gameplay et technique, on repassera), l’histoire et les personnages.

Sacrément bien écrit et bourré d’humour qui vous fera sourire voire rire, ce jeu est une véritable bombe pour tout amateur de scénarios tordus et improbables, d’humour à la japonaise, de dessins jolis et de personnages attachants. Qui plus est, le jeu a bénéficié d’une localisation française d’excellente facture, avec textes, pancartes et parfois même noms des personnages adaptés à notre langue. L’humour est ainsi conservé et le jeu complètement abordable par n’importe quel possesseur de DS petit ou grand. Bien sûr tout n’a pas pu être adapté et les férus de tribunaux français auront les cheveux dressés sur leur tête en voyant des "votre honneur" un peu partout ou la façon un peu abradacabrantesque de certaines dépositions de témoins…

L’histoire, parlons-en: vous êtes donc Phoenix Wright, jeune avocat de la défense qui commence et doit faire ses preuves. Sa première affaire sera de tirer l’un de ses amis, Paul Défès d’une accusation de meurtre, qu’il n’a de toute évidence pas commis. La première affaire fait plutôt office de tutorial afin de bien se mettre dans le bain. Le joueur y est accompagné et voit ce qu’on attend de lui dans le jeu sans être materné par des centaines d’explications. Comme dans tous les jeux japonais bien foutus, RPG ou non, le joueur découvre tous les mécanismes du jeu petit à petit sans se farcir 15 pages de tutorial, et à son rhythme.

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Mais avant que vous n’ayez le temps de dire ouf, vous vous retrouverez pris dans le feu de l’action, cr de l’action visiblement au tribunal y’en a. Phoenix est à fond dedans, et lorsqu’il a quelque chose à dire, il crie vivement un "Objection!" ou "Un instant!" fort retentissant pour clouer le bec au témoin ou à l’avocat de l’accusation en face. Les sons, la musique, les quelques voix du jeu sont tout autant d’éléments qui font de Phoenix Wright un jeu d’aventure palpitant à suivre lors des procès et un peu barbant lors de la recherche de preuves et d’indices (ce que j’appelle la phase d’exploration.)

Phoenix n’est néanmoins pas seul et sera accompagné de Mia et Maya Fey. La première est sa chef, la deuxième la petite soeur de la chef, et ensemble ils devront résoudre de nombreuses énigmes et procès pour obtenir un verdict ‘non coupable’, but du jeu dans chaque affaire.

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Le jeu est d’abord sorti sur GBA au Japon (Gyakuten Saiban, le nom original de la série) puis a été adapté sur DS en 2005. Traduit en anglais en 2006, le succès fut quand même au rendez-vous malgré le genre, qui finalement est plutôt bien adapté au support de la DS. La première version DS contient en plus une affaire inédite utilisant un peu plus les capacités tactiles de la DS (utilisation du micro pour souffler sur les empreintes digitales, du stylet, rotation en 3D des preuves…)

Chaque affaire est relativement longue et il faudra quand même un bon moment pour terminer chaque affaire (5 affaires dans le premier volet sur DS, 4 dans le second…) avec chaque fois de nouveaux personnages hauts en couleur et pas mal de mystère. Chaque affaire commence en effet avec un meurtre où tout semblera accabler votre client…

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Toujours est-il que malgré ses défauts inhérents au genre, Phoenix Wright reste un jeu d’aventure palpitant sur DS, de quoi passer tranquillement un moment de solitude ou avant de s’endormir le soir, comme on dégusterait un bon roman tranquille un soir. Bien écrit, charmant, accessible, PW est un hit assuré si vous avez un cadeau à faire sur DS. 🙂

Hare Hare Yukai complete

Tant pis si ça fait doublon avec le post de FFenril mais Meido-Rando ne serait pas Meido-Rando sans cette merveille de la nature. Kyoto Animation nous a graciés d’une version full animated de Hare Hare Yukai.

Dieu bénisse KyoAni

Qualité un peu pourrie quand même pour du Youtube mais si vous voulez mieux, voici la version complète en Xvid (45 Mo): ici. Faites-vous plaisir, c’est moi qui régale.

MaOTD #32

32ème Maid of The Day déjà, et pour rappeler aux fanboy Fate Stay Night que c’est quand même une bonne série de pervers (normal vu que c’est tiré d’un jeu hentai), voici un couple un peu inhabituel en maid, s’il vous plaît.

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Je suis tombé amoureuse d’une jeune fille — Fin

A l’aube du douzième et dernier épisode de Otome wa boku ni koishiteru que j’attends d’un certain pied ferme (pour ne pas dire un pied ferme certain), je me devais de crier ma rage, mon désespoir face à ce grâve dilemme dans ma vie.

Je souffre, oui je souffre. "Que quelqu’un m’achève, pas moyen qu’il y a un pénis là-dessus, je ne l’accepterai pas. Jamais. Jusqu’au bout." comme dit si bien Jason de Anime on my Mind mon idole en matière de blogging. Otoboku va toucher à sa fin et il y a encore tellement de choses à faire, tellement de personnages qui n’ont pas eu le temps d’image mérité. Bref, la série aurait pu se pavaner sur 26 épisodes que j’en aurais encore redemandé. C’est assez rare pour une adaptation de jeu hentai, que d’habitude j’aime mais sans plus (La grande exception jusqu’à maintenant fut Kimi ga nozomu eien. Crescent Love restera relativement médiocre dans son scénario et sa qualité, et n’est sauvé des âbimes AxelT-esques que par Feena-sama.)

Pareil, je n’ai pas pu supporter Maria-sama ga miteru ou Strawberry Panic plus de quelques épisodes. Dommage me diront certains, mais toujours est-il que ces séries se prenaient définitivement trop au sérieux à mon goût. J’aime la romance, mais la romance sans comédie est d’un soporifique à faire peur.

Non, là, on a eu droit à du léger, du super léger même. Rafraichissant sans être absurde, la vie de tous les jours de l’école catholique de Otoboku nous a montré les péripéties de Mizuho. Admiré, puis déclaré unanimement Onee-sama par le corps étudiant, ce mec cette fille est quand même fortiche. Douée en études et en sports, Mizuho a montré avec ironie qu’un garçon était le plus féminin de toutes ces demoiselles de riches familles.

Bon, à partir de là, ça spoile…

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MaOTD #31

Voilà, après avoir été bien malade, je recommence à poster. On va commencer tout doucement avec une Maid of The Day histoire de reprendre les bonnes habitudes, mais sachez que j’ai quelques séries à présenter, comme Code Geass ou bien encore de Otome wa boku ni koishiteru qui va se terminer et qu’ilf aut absolument que je commente dés que j’aurai vu le dernier épisode.

En attendant, voici une maid que j’aimerais bien voir se ballader partout sur la future Mahoro Land (un petit pays sur une île du pacifique sans DRM ou TCPA et avec des avantages fiscaux pour les studios d’animation et les boulangers). Plus d’infos prochainement.

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C’est une maid apparement tirée tout droit de Ragnarok Online 🙂

Ai-ren

ai-en_couv1.jpg Etant à cours de lecture durant ces vacances, je suis tombé sur un hype rodant autour d’un manga appelé Ai-ren. Je connaissais déja les illustrations et n’étais pas franchement attiré par le style… énorme erreur !

Avec la couverture montrant Ai en culotte courte et les cheveux coiffés au bol beaucoup pourraient penser à un manga Loli, je répond NON, NON et NON !

Pour avoir eu entre les mains du vrai matériel loli je puis dire que les impressions sont trompeuses, Ai-ren est une histoire adulte, avec un scénario dur comme un glacier. Il se trouve bien un certain nombre de passages Ecchi, mais rien d’indigeste ni de voyeur, le propos n’est ici que la pureté de la relation Ikuru-Ai, nullement une débauche de luxure. Pour donner une idée, le seul manga du même type qui me vient à l’esprit est Saishuu Heiki Kanojo.

?le monde de Ai-ren est complexe et situé dans le futur. Les conflits entre nations ont pris une importance jamais connue, dans ce climat électrique l’arrivée d’un peuple alien dénommé "Hito" a déclenché la plus vaste offensive entre les nations favorables à ces nouveaux venus et les autres.

Le résultant est un monde à la Yokohama Kadashi Kikou, avec des villes presque toutes submergées, un monde sur le déclin, des terriens survivants aguards et ce peuple alien que l’on n’ose désormais à peine contacter.

nagi_sensei.jpg Seul survivant d’une colonie réduite à néant au cours des grands conflits, Ikuru n’en a que faire de ce monde, la majeure partie de son corps ayant été détruite lors du désastre, il n’a vécu que grâce à de massives transplantations, mais ces opérations qui lui ont permis de vivre le tuent aussi peu à peu. Sa mort proche malgré son âge et son corps rebelle l’ont enfermé dans un mutisme profond où tout l’indiffère.

Nagi Sensei, une Sixes (humains poussés à la perfection par génie génétique), devenue son tuteur va pratiquement l’élever, lui apprendre à combattre la fatalité et sortir de son mutisme.

eveil.jpg Etant seul sans famille et sentant son heure proche, il décide de recourir à une procédure réservée aux personnes seules n’en ayant plus pour longtemps sur ce monde, être accompagné d’une Ai-Ren, son jeune âge faisant de lui un cas à part. les Ai-Ren sont des humains de synthèse, connu à la base sous la dénomination AGH-RMS (Artificial Genes Human Regenerated for Mental Support) et utilisés comme bombe vivante lors des grands conflits, ils furent récupérés encore en congélation et leur psyché modifiée à leur réveil pour ne plus avoir ces penchants meurtriers.

Les formalités acceptées, Ikuru fait réveiller une Ai-Ren qui doit devenir la présence qui l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours. A peine réveillée, elle ne parle pas mais prononce quelques syllabes dont "A-i" et Ikuru décide de l’appeler Ai. Ai progresse vite et est en quelques jours totalement éveillée et commence sa vie à deux avec Ikuru. Mais très vite au grand damne de sa Sensei qui l’a pourtant mis en garde, Ikuru développe plus de sentiments qu’il le devrait pour Ai. La vie restante à Ikuru est courte et celui-ci voit déjà la mort dans ses rêves et parfois même éveillé. Mais celle d’un Ai-Ren est également courte, 10 mois tout au plus, lequel survivra à l’autre ?

ikuru_et_un_AGH-RMS.jpg S’engage alors une danse infernale d’amour, de secrets, de peur et de mort entre les deux condamnés alors que les événements dans le monde ne se calment pas et que la vraie nature des aliens se dévoile.

click.jpg Ce qui choque c’est ce climat oppressant. Malgré le développement de la relation de Ai et Ikuru, on sent omniprésente la mort qui rode pour les deux personnages condamnés de par leur condition, pour les personnages secondaires à la merci une attaque soudaine d’une nation hostile qui n’a pas abandonné les armes et tente encore de combattre, et du peuple alien dont les intentions floues ont fait supposer l’éradication de la terre de leur main.

Pour conclure, une lecture à ne certes pas mettre entre toutes les main (l’éditeur est Jet Comics, un label spécialisé dans le manga "adulte") mais qui a de quoi vous en mettre plein la tête et vous secouer pour un instant aussi bref que l’existance éphémère de ceux que ce manga nous narre.

Suggestion : à lire tout en écoutant "Us and Them" des Pink Floyds sur l’album Dark Side of the Moon.

PS: je suis tombé sur des traductions venant dans un premier temps d’une édition coréenne puis ensuite japonaise, je me méfie donc de la qualité car j’ai trouvé des passages quelque peu incongrus,soyez vigilants.

EDIT: Pour avoir eu en main un original du 1er volume je peux désormais confirmer que des passages, aussi bien dessin que traduction, ont été remaniés.