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Good Ending

J’aurais bien aimé vous parler en long en large et en travers de Golden Time, mais ça serait vous spoiler. J’adore cette série, c’est vraiment mon genre de prédilection, et c’est traîté différement des comédies romantiques habituelles. Sans vouloir faire mon connard élitiste, je pense qu’il faut aller au delà de l’animation somme toute standard et des persos a priori stéréotypés. L’histoire avance vite, on en apprend plus sur les personnages, et même si Koko est parfois saoulante, elle sait aussi toucher le spectateur par sa fragilité.

Mais voilà! Je ne peux pas, ça ferait redondant, même si j’en meurs d’envie.

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A la place, je vais vous parler du manga Good Ending, dont les premiers tomes m’ont été gracieusement offerts à Noël par Morgan.

Seiji Utsumi est un type somme toute classique. Un peu gentil quand même, mais il est secrétement amoureux de Shô Itekawa, qui fait partie du club de tennis. Il va se faire aider par Yuki Kurokawa (aucun lien fille unique) une camarade de classe et aussi au club de tennis, qui a l’air d’en connaître un rayon sur l’amour. Seiji va alors rejoindre le club dans l’espoir de faire tomber la jolie et genki Shô dans ses bras. Vous vous doutez bien cela ne se limite pas à un potentiel triangle amoureux : Seiji va rencontrer la jolie et dévergondée Eri, ainsi que la peu sûre d’elle Risa, dont le secret de son régime m’échappe encore. Elle a dû prendre des cours chez le Joueur du Grenier.

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Le truc qui surprend au premier abord c’est les tronches des personnages. Ca choque, même. Le regard en particulier paraît limite creepy sur certains, mais on s’y fait après un tome. Le reste du dessin est clair et précis, il y a une légère dose de ecchi, mais juste ce qu’il faut (on voit quelques sous-vêtements ou poses lascives, mais cela reste la plupart du temps dans l’imagination du héros.)

Vous vous dites alors « Mais ça a l’air d’une comédie romantique lambda. » Oui et non. L’auteur arrive à me surprendre alors que je me suis déjà tapé des tonnes d’histoires d’amour entre lycéens. Surprendre le lecteur, c’est le conquérir, et c’est chose faite dans Good Ending. S’il y a bien un truc que je déteste d’ailleurs c’est les coincidences dans ce genre d’histoires. Un exemple tout con : le héros se retrouve dans une position délicate parce qu’une autre haremette lui fait des avances. Cette situation compromettante est bien sûr découverte PILE AU BON MOMENT (parce que sinon c’est pas drôle, haha) par l’élue du héros. Franchement, ça ne vous saoule pas ce genre de ressort ? Je veux dire, c’était marrant en 2000 dans Love Hina, mais là ça va faire presque 15 ans. Heureusement pour le lecteur, ce type de situation se retrouve vraiment très rarement dans Good Ending.

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Les personnages sont suffisament bien travaillés, surtout Yuki qui dégage un très bon charisme (c’est pour compenser avec le héros qui est trop gentil pour son propre bien.) Eri est un personnage très sympathique aussi, alors que j’ai beaucoup moins d’empathie pour Risa Onuma par exemple, qui se jette dans les bras du héros qui ne veut pas d’elle (alors qu’elle est plutôt pas mal une fois qu’elle a maigri.)

Comme vous vous en doutez à la vue des scans, quelque chose va se développer entre le héros et Yuki, et ça se déroule plutôt bien au bout d’une petite huitaine de tomes. Il y a même de jolis retournements de situations, et des év ènements assez inédits dans un manga. On est très loin de la comédie romantique qui est plus comédie que romance. Là c’est l’inverse.

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Sans être le manga du siècle, c’est une excellente lecture pour les amateurs du genre. La série compte 16 tomes et nous en sommes pour le moment à la moitié en France. Les personnages ne se tournent pas autour 107 ans, il y a des situations plutôt inédites, l’auteur a fait preuve d’imagination (sauf à de rares moments) et on est au final devant une histoire de lycéens un poil plus mature qu’il n’y paraît. C’est en tous cas très agréable à suivre, et je dévore pour le moment chaque tome avec entrain, ce qui est plutôt bon signe pour une série.

Ah oui, et c’est disponible chez Kana, pour ceux qui chercheraient à l’acquérir !

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MaOTD #677

Vous cherchez un duo de chanteuses pour animer vos soirées ? Pourquoi pas un duo de Love Live? Ca tombe bien vu que la saison 2 a déjà commencé ! Et vous pouvez repartir avec ce charmant duo pour seulement 3 000 Maid Points !

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MaOTD #676

Maintenant que j’ai laissé un boulevard assez large à Blind Spot, mon roman, je peux reprendre les Maid of the Day. Et justement, ça a permis à Meidolicious Inc. de confectionner non pas un mais plusieurs nouveaux modèles KanColle. En voici donc un pour vous. Elle est livrée avec une charmante piscine en extérieur à installer pour seulement 4 000 Maid Points.

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Source : Pixiv

Blind Spot アニメ化決定 !

Il s’agit bien évidemment d’un poisson d’avril comme le suggère la date. 🙂 Mais comme certains poissons sur Meido-Rando, qui sait si un jour il ne deviendra pas réalité?

Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture runique du pays des elfes, cela signifie que Blind Spot l’anime a été validé !

La création du comité de production Blind Spot ( Blind Spot製作委員会) a eu lieu récemment, et avec elle la volonté de créer un anime sur cette histoire qui me tient à coeur.

Vous n’y croyez pas, moi non plus au début, mais ça va être officialisé dans la journée : la décision de créer un anime n’est pas chose facile, surtout vu les sommes que ça implique, mais c’est fait. Le « Project A » pour Ayako est lancé, et ça me fait plaisir au plus haut point, vous n’avez pas idée ! Créer une histoire, des personnages, un univers, et les voir s’animer ? J’ai hâte, j’ai vraiment hâte. Je crois que je vais en pleurer d’ailleurs lors du premier visionnage.

Qui fait partie du comité de production ? Déjà, Kadokawa avec qui on avait quelques contacts notamment grâce à Haruhi et Noizi Ito. Kadokawa va se charger de la publication de Blind Spot dans un vrai format light novel japonais pour fin 2015-début 2016 (la date peut encore changer) pour sortir en même temps que l’anime.)

Lantis va se charger de la partie musicale. Ils nous ont été conseillés par les gens fort sympathiques de Atomic Monkey que j’ai rencontré l’an dernier. Comme Blind Spot est une histoire aussi sur le doublage et la chanson (il y a de nombreux passages sur le sujet tout au long du roman) il nous fallait quelqu’un capable de produire des chansons qu’Ayako pourra chanter.

Le sujet que beaucoup attendent certainement, c’est le studio d’animation : suite à nos bonnes relations avec les anciens de la Gainax, notamment grâce à la projection des OAVs de Mahoromatic en Mai 2010 à Epitanime, on a proposé l’idée au studio Trigger, responsables entre autres de Little Which Academia et de Kill La Kill, et ils ont accepté, aux moins pour 2 OAVs.

Oui, car faire une série de 13 ou de 26 épisodes, c’est déjà nettement plus cher. Je vous sens déçus. Mais bon, si les OAVs se vendent bien, il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas. C’est moi qui me chargerai de l’histoire des deux OAVs, même si bien sûr ce n’est pas moi qui vais les réaliser. C’est un travail très intéressant car on va me demander d’écrire dans un format particulier, tout en prenant en compte les spécificités d’un anime. C’est un peu comme quand j’ai découvert les spécificités de l’écriture d’un roman. On découvre des choses comme la façon d’écrire les noms étrangers, les tirets de dialogue, l’espacement à choisir entre les lignes, tant de choses qui paraissent évidentes pour des lecteurs ne le sont pas forcément lorsqu’il est temps d’écrire pour de vrai. Je m’attends à la même genre de contrainte ici, notamment sur les lignes de dialogue et leur brieveté. Pour ces OAVs, l’histoire sera inédite. L’une des OAVs se focalisera sur les années collège d’Ayako, comme en témoigne le premier visuel que je vous poste ici, alors que la seconde OAV se fera sûrement dans sa période adulte, entre le dernier chapitre de l’histoire et l’épilogue présents dans le tome 3 que vous lirez bientôt.

Comme tout produit cross-media classique, il y aura quelques goodies, notamment des drama CD, réalisés en collaboration avec Atomic Monkey, l’agence de doublage qui m’a beaucoup aidé. Comme Atomic Monkey a une filiale française, il y aura aussi des drama CD en français de prévus. Reste à trouver les doubleurs 🙂

Il est possible que l’on fasse un kickstarter, ne serait-ce que pour jauger l’intêret du public. Après tout, Trigger est un habitué du procédé, et d’autres productions comme Time of Eve ont bénéficié du financement participatif, ce qui a clairement été perçu comme une bonne initiative côté japon. Aujourd’hui, faire un épisode d’anime correct ça coûte cher, dans les 100 000-120 000 euros, alors si on peut se faire aider du public, ça ne peut être que bénéfique, surtout qu’on en a besoin.

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Voilà, j’espère que vous me suivrez dans cette aventure (qui a englouti quelques sous de ma poche, mais quelle aventure !)

Le roman Blind Spot est sorti !

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Ouais.

Alors, j’avoue, je ne sais pas comment commencer cet article.

Ouais, on va faire ça de façon classique.

Il était une fois, un auteur de fanfictions.

Blind Spot est un roman que j’ai écrit en l’espace de 8 ans. Malgré ses ~150 000 mots, j’ai mis autant de temps à l’écrire car j’ai également un travail à plein temps à côté et j’ai eu beaucoup d’activités associatives sur la période 2007-2012 avec la création du fansite Haruhi.fr et de l’association Brigade SOS Francophone. Une histoire donc, qui est née d’une idée a priori simple. J’ai toujours aimé écrire, mais il m’a toujours fallu « le déclic ». Sans ça, point d’inspiration, et se forcer ne donne jamais rien de bon.

J’avais écrit, dés 1999, de nombreuses fanfictions sur la série Evangelion. Certaines sont encore disponibles sur le net, dans un français approximatif car je les écrivais d’abord en anglais. Ca peut vous paraître bizarre, mais en 1999 et jusqu’au début des années 2000, le net français était pratiquement inexistant, car couteux. Peu de gens s’équipaient en modems, et les rares qui avaient l’ADSL ou le câble reignaient en demi-dieux comparé à ceux qui téléchargeaient à à peine 4,5Ko/s. Mais je m’égare. Ces fanfictions étant ce qu’elles sont, pour quelqu’un de malvoyant, c’était ma seule façon de m’exprimer sur la toile à cette époque. En les lisant, on détectait déjà mes goûts et ma façon de faire : chercher à faire ressentir quelque chose au lecteur, à vouloir faire en sorte qu’il s’imagine la scène parfaitement dans sa tête, tout en gardant une écriture fluide sans surcharger de détails. Quoi de plus ennuyant que de passer trois pages à décrire une pièce dans laquelle le personnage se situe, vous ne trouvez pas ? Parfois, faire court permet aussi une immersion plus forte en se focalisant sur ce qui est important.

Comme tout bon fan d’animation japonaise et de manga, je suis passionné par le Japon. J’y suis allé trois fois déjà et chaque voyage a été l’occasion de moments épiques et d’excellents souvenirs. Je n’ai pas fait juste des voyages, j’ai aussi rencontré des gens formidables, des pros et des fans. Et c’est donc en 2006 que je confie à Darksoul, mon compagnon de voyage et ami de longue date que ce voyage m’avait donné une idée. En observant la vie locale, les magasins, les trottoirs, les gens, les situations, je me suis dit que je tenais un concept fascinant : comment une jeune lycéenne malvoyante pouvait bien vivre au Japon ? Avec ses gares par dizaines, ses rues riches en enseignes, son système scolaire strict et toutes ces autres situations que l’on peut observer dans des animes tranche de vie ? Comment faire pour se repérer, pour vivre dans un pays et une culture si différents de nous occidentaux européens ? C’est en me basant sur ça que j’ai imaginé une héroïne normale. Banale même, sauf qu’elle a un handicap. J’ai pris modèle sur le mien afin de mieux me placer dans la peau du personnage, et j’ai commencé à penser à des situations, à imaginer des personnages secondaires. Amis, familles, flirts, rivaux… J’ai eu pas mal d’idées, certaines se sont faites écraser sous le poids de la cohérence. Je ne voulais pas d’une histoire pleine de clichés, de deja vu (I’ve just been in this place before! Higher on the street… ahem.), et de choses qui m’énervent profondément dans l’anime et le manga. L’idée, quand j’écris, c’est avant tout de raconter une histoire que j’aimerais relire. Si je n’aime pas ce que j’écris, ce n’est pas la peine de continuer. Dans un sens, Blind Spot est donc une grosse partie de mes goûts et idée exposée au lecteur. C’est pour moi comme ça que devraient être les choses.

En 2006, quand j’annonce le projet à mon entourage d’amis, beaucoup sont prêts à m’aider. A force de discussions avec Darksoul, Rosalys et quelques autres je commence un premier chapitre. Premier chapitre initiatique puisqu’il comte l’obtention d’une canne blanche par la jeune malvoyante qu’est Ayako Suzumiya. Un peu comme le héros d’une série heroic fantasy qui récupère son épée magique qui va le suivre partout.

Les années passent, les chapitres s’enchainent, mais l’arrivée de l’association Brigade SOS Francophone m’occupe soudainement à plein temps. En 2 ans j’ai quand même réussi a écrire 8 chapitres ou presque. Soit a peu près la moitié de ce que j’avais prévu. Ce n’est que vers fin 2012 que Rosalys me demande si je veux bien publier Blind Spot chez la maison d’édition associative dont elle s’occupe, Univers Partagés. Rosalys a crée il y a longtemps les premiers croquis d’Ayako et de ses amis. D’ailleurs, sa première version d’Ayako, basée sur la lecture du premier chapitre, avait donné un personnage au look aigri, et a mille lieues de la Ayako que vous voyez. Comme quoi, on peut voir des personnages différement, ou peut-être m’étais-je mal exprimé dans mes écrits. C’était tout de même amusant, quel dommage que je n’ai plus le premier charadesign d’elle dans mes fichiers 🙂

Le présent

En 2013, je pars avec la ferme intention de terminer l’histoire. Je fais certaines adaptations sur ma feuille de route pour corriger, et revoir certaines choses, surtout après mon voyage au Japon de 2013, où j’ai pu visiter un studio de doublage, et rencontrer des gens dont c’est le métier. Le doublage, parce que c’est vers cette voie qu’Ayako va s’orienter. C’est sur la quatrième de couverture, donc rangez vos fourches, je ne vous ai pas spoilés.

Il a fallu néanmoins revoir en grande partie les premiers chapitres, assez maladroits. A les relire maintenant, ils contrastent énormément avec les derniers du roman, que vous pourrez lire en mai lorsque le tome 3 sera sorti. Cette « réécriture » a donné lieu à des ajouts, des retraits, et pas mal de modifications pour améliorer la fluidité de l’ensemble. De grosses séances de corrections en week-end ont eu lieu avec Mop et QCTX notamment. Bien sûr cela n’efface pas la différence de style entre les premiers chapitres et les derniers, mais comme tout bon créatif, on s’améliore avec le temps, et l’excuse officielle, c’est qu’Ayako grandit, et s’exprime différement.

Au Japon, des idées sont lancées autour de Blind Spot. Cela me donne du carburant pour écrire la fin et faire de ce roman une chouette histoire que les lecteurs aimeront lire. Même si ces idées, que je détaillerai plus tard, ont peu ou aucune chance d’aboutir, il est de mon devoir d’essayer tout de même.

Et puis, l’arrivée de Saeko Doyle, qui travaille dur et bien, m’a encore plus motivé à donner le meilleur de moi-même. Ses dessins parfaitement en phase avec le ton light novel que j’ai voulu donner à Blind Spot embelissent le récit, et ont donné énormément de vie à Ayako. Je ne pouvasi rêver de meilleure illustratrice pour mon roman.

Aujourd’hui, Blind Spot est disponible ! Un livre, physique, un vrai, un numéro d’ISBN, c’est uand même fou, alors que ça avait commencé comme une histoire écrite sur le net, comme une fanfiction sans en être une puisqu’ici il s’agissait d’un univers crée de toutes pièces.

Où et comment se le procurer

Ca, c’est facile, Blind Spot est vraiment dispo à portée de tous ou presque.

Que cela soit en dématérialisé ou en physique, vous y trouverez votre compte je pense. Les tomes 2 et 3 sortiront en Avril et en Mai, donc pas de peur de ne pas avoir la fin de l’histoire, je déteste travailler sur quelque chose où je n’ai pas une vue claire de la fin, il n’y aura pas de suite, pas de cliffhanger à la fin, rien de tout cela ! C’est une histoire complète !

En version dématérialisée, on a mis en ligne le premier chapitre sous forme d’extrait. Normalement vous pouvez les consulter via la version Kindle/Site d’Amazon et sur l’iBookStore. Kobo aussi doit avoir un extrait si ma mémoire est bonne.

Si vous êtes plutôt physique et que vous vous entendez bien avec votre libraire, vous pouvez aussi en commander auprès d’Univers Partagés par son biais. Le livre est par exemple disponible à la librairie « La Galerne » au Havre.

Je serai également au Salon du Livre, le 21, 22 et 23 Mars prochain. Je dédicacerai le 22 au matin (10 à 11h) sur le stand d’un libraire nantais. (stand C64). Je serai accompagné de Saeko, et ceux qui viendront auront donc droit à une dédicace de ma part ainsi qu’une aussi pour elle. Et pour ceux qui ne peuvent pas venir au salon, on sera au Kawaii Cafe à Paris à partir de 16h pour dédicacer, et passer un bon moment bien entendu.

Il y aura aussi Epitanime et Japan Expo, mais comme pour l’instant rien n’est fait… Dés que j’en sais un peu plus, je vous tiendrai au courant, bien entendu.

Si vous achetez ce livre, en physique ou en dématérialisé, n’hésitez pas à laisser une note ou un commentaire sur le magasin où vous l’avez acheté. Les commentaires sur ce billet ou des réponses via Twitter ou Facebook sont aussi bienvenues ! Un auteur aime toujours savoir ce qui plait aux lecteurs, ce qui ne leur plait pas, les passages qu’ils ont aimé… C’est vraiment très important, ce retour !

Et après?

Vous allez vous dire que je vais pouvoir me reposer sur mes lauriers, mais non : Je dois m’occuper de la version anglaise de Blind Spot, qui doit sortir pour l’an prochain. J’ai également d’autres projts, comme sortir un drama CD, en français et en japonais. Ca sera sans doute fun, mais il y a encore mille et une questions que je dois me poser avant : a l’heure du MP3, quel intêret d’avoir un CD Audio? Quel format devrais-je utiliser pour écrire un drama CD? Combien de temps? Quelle histoire? Qui serait intéressé?

Dans le même ordre d’idée, avec mon réseau de contacts (surtout celui de Darksoul en fait), on s’est rendu compte qu’il serait possible de créer un anime de Blind Spot. Le problème étant, que ça coûte cher. Les gens qui consomment du fansub aiment le nier pour se donner bonne conscience, mais un épisode, un seul, ça coûte dans les 100 000 euros à produire. C’est le prix d’un petit appartement, parfois le projet de toute une vie pour certains. Alors imaginez une série de 13 ou 26 épisodes ! Un rêve inatteignable pour moi, mais un rêve quand même. C’est bien de rêver, mais il faut garder les pieds sur terre aussi.

Une traduction japonaise serait également bien, mais encore une fois, il faut payer la traduction : et 20 000 euros ne seront pas de trop pour un roman de cette taille. Sans être incroyable, cela représente quand même une somme substantielle à réunir, avec un retour pas forcément très élevé, voire pas du tout. Il ne s’agit pas de traduire des lignes de dialogue là, comme pour un sous-titre d’anime, mais bien un roman, avec son récit et ses dialogues entremélés.

J’ai également comme idée une autre histoire, dont je ne peux pas encore vraiment parler puisqu’elle est encore au stade embryonnaire et que de nombreuses choses peuvent encore changer. Tout ce que je peux dire c’est que cela mélera science fiction et tranche de vie.

Bref, voilà pour aujourd’hui. Il y a encore tant à dire, mais cette sortie est très émouvante pour moi, car elle représente l’aboutissement d’un projet vieux de déjà 8 ans. Je ne serais pas là sans Rosalys, sans Saeko, sans les gens qui m’ont aidé ici et là de quelque maniere que ce soit avec cet ouvrage. En un sens, je ne suis pas le seul auteur de Blind Spot, j’ai envie de dire.

Et si vous voulez vous tenir au courant, il y a la page Web de Blind Spot sur le site d’Univers Partages.

Merci d’avoir lu jusqu’ici !

MaOTD #673

Amis stratèges, voici un pack de meidos d’infantrie, livrées avec tank et armes, pour la petite bagatelle de 150 000 Maid Points. Si vous avez un pays/ville/village/entreprise/école/secte/association otaku à envahir, c’est un bon pack pour débuter!

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Et c’est mon wallpaper Android.

Source : Hji

Les animés d’hiver 2014

Parmi les animes de cette saison, je pourrais vous conseiller Golden Time, ENCORE Golden Time, sauf que ça a commencé la saison dernière. Zut.

Il faut dire que cette saison n’est pas des plus marquantes. Il y a cependant du bon, du moins bon aussi, du tellement mauvais qu’il est drôle… vous voyez le truc.

Je vous propose donc de voir un peu plus en détail ce que Janvier nous a réservé.

Je déclare également cette saison « Saison des openings qui rentrent trop facilement dans la tête »

Tonari no Seki-kun

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On commence avec du plutôt bon. Cet anime atypique propose des épisodes de 7 minutes seulement, où une fille assise à côté d’un autre élève l’observe s’amuser en classe. Et quand on parle de s’amuser, c’est digne de Gaston Lagaffe. Dessins sur un plateau de go avec les pièces, histoires imaginaires avec des pièces de shogi (vous savez, ce simili jeu d’echec japonais.), tout y passe. Le truc drôle finalement, c’est que l’héroine assise à côté de Seki-kun l’observe et essaye tant bien que mal de l’arrêter, comme c’est une élève sérieuse et tout, pour au final se faire engueuler à sa place. Monde de merde dirons certains 🙂

Ca reste super bon enfant, c’est drôle, Kana Hanazawa dans le rôle de la voisine est adorable, et ça ne dure que sept petites minutes, c’est donc idéal pour passer un bon moment. Et l’ending est chouette .

Super Sonico the Animation

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Quand vous voyez « THE ANIMATION » dans le titre, c’est en général mauvais signe. C’est un anime (souvent hentai) adapté d’un jeu vidéo obscur. Le seul ou presque qui s’en soit sorti c’est l’anime de Idolmaster, parce qu’heureusement A-1 Pictures était au commandes.

Super Sonico pour résumer c’est la mascotte de Nitro+. Nitro+ c’est le studio de VN qui a pondu Saya no Uta, et Steins;Gate, Robotics;Notes et Chaos;Head avec 5pb. Et un jour ils ont eu l’idée de faire une mascotte à gros seins avec un casque sur les oreilles. Instant hit chez les otakus, et maintenant elle fait tout : de la musique, de la chanson, des figurines, etc etc. J’irais pas jusqu’à dire que c’est le cancer de l’otakulture mais ça me démange un peu quand même.

Parce que voilà, Super Sonico the Animation, ça traduit complètement le vide qui entoure l’héroine. Il fallait lui trouver un background, des trucs à faire, résultat on suit un anime où il ne se passe rien, une tranche de vie sans grand intêret avec une VACHE à GROS SEINS qui danse, chante, et pose. C’est du fanservice le plus crasseux possible. J’ai un seuil de tolérance d’habitude assez élevé, mais là faut pas déconner quand même.

Sakura Trique

A ne pas confondre avec Sakura Trick. Ah si en fait.

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Dés l’opening, ça annonce la couleur au moins : des décors mal faits, une animation à la ramasse, et de la 3D ultra moche pour faire danser les persos. Parce que vous savez, depuis La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, faire danser des persos c’est devenu tellement mega cool.

Mais voilà, dans l’opening, ces filles se roulent des pelles. Trois, rien que dans l’opening. On nous montre des couples de filles différents, c’est… on se demande ce qu’on regarde. Puis on suit un épisode, puis deux, et puis on se demande encore pourquoi on regarde. Ah oui, pour les bisous sur la bouche entre filles. Ca serait presque sympa à regarder si c’était mieux fait. Il y a cependant quelques passages mémorables, notamment dans le première épisode ce moment LOL LA PHYSIQUE avec un salto complètement improbable des héroines qui sautent d’un balcon à l’autre.

A regarder seulement si vous êtes fan de yuri. Et en manque.

Wake up Girls

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Idolmaster a fait un carton. Love Live a fait un carton. Les animes d’idols ça marche? Cool on va lancer une nouvelle franchise! Wake Up Girls c’est ça. Un groupe d’idols qui se forme dans une agence de Sendai qui voit toutes ses recrues filer à Tokyo où c’est beaucoup plus lucratif de parader. Si l’animation a le mérite d’être « plutôt » de bonne facture, et l’idée séduisante et originale (le film raconte le début du groupe, la série commence alors que le groupe est dissous plus tard) l’execution est ratée. On s’ennuie ferme, les persos se ressemblent tous et n’ont aucun charisme particulier. Idolmaster a un charadesign de ouf, Love Live s’en sort également très bien, mais Wake up Girls? Non. Juste non.

No-rin

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No-rin ça partait d’une bonne idée aussi. Le début est marrant avec cette idol adorée par un élève en agriculture. La copine d’enfance à gros seins, la oujou-sama animalière avec des seins encore plus énormes que la précédente, le copain serious-business à lunettes, la prof à l’humeur changeante et à la vie sentimentale inexistante… De jolis clichés que voilà. La mise en scène permet à l’anime de se laisser suivre, mais c’est pas vraiment très bien animé tout ça. Vraiment pas.

Ah l’histoire? Oh ça se résume au héros dont la waifu arrête soudainement sa carrière d’idol qui se lamente sur sa vie sans but après cet évènement tragique s’il en est. Sauf qu’à la fin du première épisode, surprise, l’idol en question (en mode « Je suis pas du tout comme sur scène ») est transférée dans ce même lycée d’agriculture. La suite n’est pas tellement mieux malheureusement, puisque ça parlera culotte, y’aura même un combat dans la boue plus tard, bref, ça vole pas bien haut. Ce qui est domage parce que le premier épisode m’avait relativement plu. C’était loin d’être désagréable.

Quel gâchis. Enfin, parfois c’est limite tellement mauvais que ça en devient drôle, du coup je suis assez mitigé.

Aussi, l’opening vous hantera longtemps, son refrain rentre un peu trop rapidement dans la tête.

Chuunibyou Ren

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Suite directe de Chuunibyou premier du nom, on retrouve sans surprise les personnages qu’on connaît, avec une petite nouvelle mais à part ça…

Oui c’est toujours aussi beau et bien animé, Kyoto Animation fait toujours son travail, mais passé la surprise de la nouveauté, cette seconde saison paraît bien mièvre. Si on met de côté que le héros et l’héroine vivent désormais sous le même toit et sont officiellement en couple et qu’ils n’ont toujours pas consommé (parce que vous m’excuserez mais deux ados qui s’aiment et qui vivent sous le même toit ça fait des chocapics normalement. Ah, c’est vrai qu’on est au Japon.) l’histoire ne décolle pas. Il y a des situations rigolotes mais c’est au final assez ennuyeux. Et contrairement à Hyouka ou K-On cette fois-ci l’animation sans faille de KyoAni ne sauve pas une série où il ne se passe absolument rien. Ca laisse pas augurer du bon pour la seconde saison annoncée de Free!, tout ça.

Heureusement la #teamNibutani est bien représentée dans les premiers épisodes que j’ai vu, notamment le 4. 🙂

Mikakunin de Shinkoukei

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Alors ça, c’est un peu l’outsider de la saison. Avec son scénario et son design directement tiré du début des années 2000, Mikakunin de Shinkoukei s’avère relativement plaisant. Enfin, si on fait abstraction du héros qui ne sert à rien.

En gros, c’est le seizième anniversaire de l’héroine. On lui apprend comme ça cash qu’elle a un fiancé décidé par son grand-père. Sa mère est OK, sa grande soeur est OK, et pour couronner le tout, le fiancé et sa petite soeur loli agaçante viennent habiter chez elle. Heureusement que la petite belle-soeur est aussi énervante qu’elle est vulnérable à la grande soeur de l’héroine, qui est une fan de puissance en lolis. Du coup c’est assez drôle de voir la petite belle-soeur faire sa chieuse pour immédiatement devenir terrorisée (il n’y a pas d’autre mot) par la soeur de l’héroine.

Le héros quant à lui est anecdotique, ne parle pas, ne fait rien, c’est assez étrange. Le scénario entretient néanmoins un semblant d’intrigue vu que Kobeni (l’héroine) ne se souvient pas exactement de tout concernant son enfance, et qu’elle aurait déjà rencontré son fiancé par le passé (à la suite d’un accident? Difficile à dire.)

C’est somme toute pas si désagréable à regarder, même si j’ai déjà vu bien plus palpitant.