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Une petite pause

Encore une fois un post de MaVie(tm).

Comme je suis un peu occupé par mon déménagement vers Nantes, j’ai pas tellement le temps ni de matter des animes, ni de poster où que ce soit.

Ceci dit, pour me faire pardonner de l’attente, une petite image 🙂 (cliquez ici pour l’avoir en grand)

Plus de nouvelles sur des séries comme Kannazuki no Miko, SHUFFLE! ou des jeux comme Atelier Iris: Eternal Mana, prochainement!

Amaenaide yo!

Amaenaide yo! fait partie de ces animes fort agréables vus de loin. Le genre de série qu’on va regarder le cerveau débranché, avachi sur le canapé la main dans le paquet de chips, l’autre tenant un verre de coca.

L’image est un peu petite, mais j’ai pas trouvé mieux (et j’ai un peu la flemme de faire des screens là) mais si vous voulez comprendre la teneur du phénomène, vous pouvez télécharger un extrait ici.

Comme d’habitude, je vous résume un peu l’histoire: Ikko est un jeune moine qui va devoir étudier au temple de sa grand-mère, car il est parait-il très prometteur. Seulement, voilà, comme dans tout anime qui se respecte il y a un hic. Un gros même. Sa grand-mère héberge de nombreuses prétresses (des miko… vous voyez pourquoi cet anime m’a attiré maintenant?) qui combattent les mauvais esprits et servent le temple.

Ikko a de très grands pouvoirs, mais pour les éveiller, il lui faut… quelque chose, que vous découvrirez soit en mattant le premier épisode ou soit en regardant l’extrait que je vous ai si gentiment proposé plus haut.

Comme d’habitude avec un premier épisode il est trop tôt pour en parler, mais ça promet de gros délires ecchi, sans aucun doute.

Suzuka

Je n’attendais pas grand chose de cet anime.

Oh, c’est pas qu’un anime harem de plus ne me fasse plus aucun effet, c’est juste que au fur et à mesure du visionnage, j’ai été happé par des spectres de Love Hina: le héros qui habite une pension pour filles, le fait qu’il flashe sur l’une d’elles mais que celle-ci le repousse aussi sec, mais aussi…

londe alcoolo empruntée à Tina de Ai Yori aoshi, et la fille à lunettes aux gros seins et un peu timide… Bon faut vraiment que je vous fasse un dessin? ça sent le réchauffé!

Seulement voilà, y’a quand même une idée fort intéressante dans tout ça. Notre héros va faire donc la connaissance de l’héroine, Suzuka, qui est une athlète ma foi d’un fort beau gabarit, qui s’amuse au saut en hauteur. Elle est vachement bonne (en athlétisme hein, bande de pervers…) et a fait un petit record dans son école en sautant au dessus de 1m69. Elle forme donc tous les espoirs de ses camarades de classe, professeurs, et connaissances.

Voilà en gros pour l’intrigue de base. Tout ce que je peux vous dire, c’est que pendant 19 minutes, l’anime m’a laissé totalement de marbre. Générique bof, designs bof, histoire bof, humour bof, clichés bof, et puis lors de la dernière minute, il se passe un truc dont je ne vais évidemment pas vous parler… Mais vous verrez bien 🙂 Une excellente surprise en tous cas, et ça m’a donné envie d’en savoir plus. A suivre, donc, mais pas trop quand même.

Un peu de shopping

Regardez donc ce que j’ai trouvé sur le site de Hobbylink Japan dans les « Newest Releases » des choses à porter…

Moi je dis y’a quand même de l’abus… grave 🙂 Surtout le T-shirt « Reptile & Hentai ». Aaah ce Pochi de He is my master!

Le dernier objet étant une serviette de bain (elles sont bien grandes, j’en ai une de Mahoro et Minawa déjà) vu que ce n’est pas évident à deviner.

Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir plus d’infos sur les objets, leur prix, tout ça. HLJ est un excellent site d’achat. Leurs prix ne sont pas les meilleurs mais leurs produits sont tous originaux (No HK !). Par contre niveau disponibilité des produits, faites un rush sur ce que vous voyez, car bien souvent les produits ne sont pas disponibles tout le temps et sont vite épuisés!

Bon shopping!

Atelier Iris: Eternal Mana

Ca faisait un moment que je vous avais pas bassiné avec un nouveau jeu, hein?

A vrai dire, je suis arrivé au dernier boss de La Pucelle Tactics et, très mal préparé (évidemment on me dit rien à moi!) j’ai sauvegardé là où il fallait pas, et je ne peux plus revenir en arrière pour faire le plein, et il y a un put1 de chemin long et peuplé de monstres avant le dernier boss.

En conclusion, je dirais: une vraie merde de boss de fin.

Mais revenons à Atelier Iris: Eternal Mana. Visiblement nouveau volet d’une longue série (un peu comme les Final Fantasy) mais n’ayant rien à voir avec les précédents, ce RPG de 2005, sorti aux US en Mai, frappe tout d’abord par sa beauté graphique jamais vue sur PS2. Et je ne parle pas de 3D, ici c’est uniquement de la 2D, et de la 2D très fine, qui ne pixelise pas et qui ne bave pas.

Je n’ai pas joué très longtemps, mais le début m’a bien plus. C’est leché, très bien doublé (voix japonaises ou américaines au choix) et la profondeur du jeu a l’air abyssale, grâce notamment à un concept, celui de l’Alchimie.

Oui, comme dans l’anime Full Metal Alchemist, vous allez pouvoir extraire des éléments des bouts de décor. Ca a l’air concept et ça l’est. Le système est vraiment sympa car après, vous pouvez lancer des sorts avec ces éléments…

Bref, pour l’instant je ne peux pas en dire plus, mais vous pouvez jeter un oeil à ces quelques screens, dans la suite de ce billet, si vous êtes intéressés.

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Okusama wa joshikosei

Okusama wa Jishokosei signifie « Mon épouse est une lycéenne. »

Mettons les choses au point tout de suite, pour vous montrer que cette review sera totalement subjective:

Avec ces deux points, il m’est complètement impossible d’être objectif. (Pour ceux qui ne suivent pas, Ayako Kawasumi-sama est ma seiyuu préférée.

Mais passons à cet anime au nom fort agréable au demeurant.

Okusama wa joshikosei, c’est avant tout l’histoire d’une jeune fille nommée Asami, qui est folle amoureuse de son mari. Oui, elle est mariée, bien qu’elle n’ait que 17 ans. Bon, elle est pas non plus raide dingue, mais elle le porte vraiment dans son coeur, et c’est très mignon.

Problème numéro un: Son mari est un jeune professeur. Et qui enseigne dans le même lycée où elle va. Et dans la même classe. Evidemment, motus et bouche cousue à l’école au sujet de leur relation.

Problème numéro deux: Le père d’Asami semble ne pas apprécier leur idylle, et leur a fait signer un contrat comme quoi ils doivent s’abstenir de tout rapport sexuel avant qu’Asami n’ait son diplôme de fin de lycée.

Autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas facile pour la jeune Asami qui rêve de faire des galipettes avec son mari. (C’est tellement rare dans un anime qu’il faut le souligner 🙂 )

Voilà pour l’intrigue principale définie dans le premier épisode. Il est encore trop tôt pour réellement savoir ce qui va se passer, les obstacles qu’ils vont surmonter, mais pour un premier épisode, ça s’annonce plutôt bien. Attendons de voir la suite avant de juger plus en profondeur.

La réalisation a été confiée au studio Madhouse, résponsable du récent Ichigo 100% (qui, même si la série est carrément géniale en manga, m’a très déçue en anime, étant donné sa faible qualité d’animation et le rush pour faire tenir un arc de l’histoire dans 12 épisodes et 1 OAV). Et déjà la qualité est bien meilleure que dans Ichigo je trouve…

Un autre excellent point, c’est l’opening, Love Love Chu Chu! qui est d’un kawaii à toute épreuve. Dés que possible il attérit sur mon iPod en tous cas!

Une série à surveiller pour les amateurs de romance à problèmes 🙂

Pastel

Je crois que ce qui m’a intéressé en premier lieu sur le manga Pastel dispo chez AnimeWaves (décidément, encore eux!) c’est son graphisme plutôt agréable à l’oeil sur la couverture. Comme j’ai du temps à perdre en ce moment (comment ça, ça se voit avec tous les billets que je fais en ce moment?)

Pour en revenir donc à Pastel, c’est un manga, qui, une fois n’est pas coutume, commence par le héros, Mugi qui rompt avec sa copine, Hinako. Tout ça parce qu’elle s’en va à Tokyo pour ses études, comme si la distance ça avait tellement d’importance…!

Pour lui éviter la déprime totale, son pote un peu rasta Kazuki va l’inviter chez sa tante qui tient un p’tit restau sur une île du Japon, pour lui changer les idées et lui permettre de draguer des filles.

Ca ne loupe pas: Mugi surprend une jeune fille qui se change en maillot de bain devant lui, et c’est le coup de foudre. En voyant cela, la fille en question n’hésite pas à lui demander 120 yens parce qu’il l’a vue se changer… 😛

Mugi va alors sortir un peu avec lal jeune fille, Yuu, sur l’île où il est, mais ça ne va pas super bien se terminer. C’est ainsi que Mugi va tenter de la retrouver sans succès. Décidant d’abandonner, il rentre chez lui plus tôt que prévu, et tombe nez à nez avec Yuu, chez lui. Comment ça se fait? C’est très simple: les parents de Yuu (et de sa soeur, Tsukasa) sont morts récemment, et le pèrèe de Mugi, qu’on ne voit pratiquement jamais vu qu’il bosse, avait fait une promesse à son grand ami qu’il s’occuperait de ss deux filles s’il lui arrivait malheur. Voilà donc l’aimable et un peu naive Yuu, et son énergétique petite soeur Tsukasa, devant des « membres de la famille » de Mugi, aux yeux des villageois (pour éviter toutes rumeurs…)

C’est là que le héros, très gentil au demeurant, tombe nez à nez avec un cas de conscience: Il aime Yuu, mais peut-il lui dire sachant que ça pourrait rendre leur situation plus que bancale, et trop embarrassante pour elle, au point où elle devrait quitter la maison, et ne plus avoir de toit où aller? Pour elle, il cachera ses sentiments au mieux, mais c’est sans compter les interférences extérieures que je ne citerai pas pour vous gâcher le plaisir.

Comme vous le voyez, le dessin est très agréable, et surtout, surtout, Yuu n’est même pas kawaii. Elle est tout simplement super mignonne. Elle a en tous cas gagné un bon pour avoir son nom sur un des disques durs de Mahoro ^^. Elle fait également preuve d’une naiveté toute rafraichissante, comparée aux anime girls faisant habituellement l’objet de convoitise des héros dans ce genre d’histoire. Bien sûr, elle ne manquera pas de se mettre en colère lorsque Mugi se rincera « accidentellement » l’oeil mais elle le pardonnera presqu’aussitôt. Les situations ne sont pas du tout exagérées à la Love Hina, le tout restant assez réaliste pour qu’on s’accroche à cette histoire qui a l’air super mignonne mais un peu tordue au premier abord.

En tous cas, moi j’adhère complètement. Les dessins sont très jolis, c’est agréable à lire, pas prise de tête, et évidemment, un peu ecchi (ah que voulez-vous, fallait bien que ça me captive d’une façon ou d’une autre… :D) sans être graphiquement explicite. Du tout bon!

Pour ceux qui voudraient voir d’autres scans, j’en ai mis quelques uns de Yuu dans la suite de ce billet, vous n’avez qu’à suivre le lien pour admirer sa kawaiitude.

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Pipiru piru piru pipiru pi!

Ca y est, je crois que j’ai atteint la décadence suprème en matière d’anime, avec Bokusatsu Tenshi Dokuro-chan.

Vous pensiez sincérement aoir tout vu en anime avec Evangelion, FLCL, ou Excel Saga? Vous pensiez vraiment que Puni Puni Poemi était ce qu’il y avait de pire? Hé bien vous avez tout faux. Avec Bokusatsu Tenshi Dokuro-chan, nous avons ici une histoire complètement absurde, doublée d’une mise en scène hilarante, de personnages attachants… et surtout, du sang!

Avec sa grosse masse très affectueusement nommée Excaliborg, Dokuro est un ange venu du futur, pour tuer le jeune Sakura. Tuer? Euh non, protéger… en fait! Car Sakura va être pourchassé par un autre ange voulant l’assassiner, et Dokuro-chan fera tout pour le protéger… enfin non sans mal. La petite ange dont n’importe quel lolicon (On va dire que ça peut s’apparenter à un pédophile) rêverait, a du mal à se contrôler, et semble ne pas trop s’inquiêter lrosqu’elle explose « accidentellement » la tête du héros, le tuant sur le coup.

Heureusement, elle a sa petite formule digne d’une magical girl pour le ressuciter sur le champ 🙂 Un petit tour sur elle-même, un brandissement d’Excaliborg, et un « pipiru piru piru pipiru pi! » auront vite fait de redonner des couleurs au pauvre Sakura-kun.

Bon si ce n’était que ça encore, ça irait, mais si vous rajoutez une part de ecchi, du gore digne des meilleurs épisodes de Berserk, et Ayako Kawasumi (la doubleuse de Mahoro) qui fait la (petite) amie du héros, vous en conviendrez que c’est un anime à ne pas rater pour les fans du genre qui souhaitent se taper un bon délire.

A l’heure où j’écris ces lignes, seuls les deux premiers épisodes sont disponibles en fansub chez trois groupes de fansub, dont Triad ou Frothbite. Les deux premiers chapitres du manga sont également out chez Animewaves

Ichigo 100% c’est fini

En fait, juste la première saison TV.

Je vous ai fait peur hein?

Je rappelle que le manga est toujours en cours de parution (donc on ne connait pas encore la fin à l’heure actuelle… Qui sait qui Manaka va choisir à la fin?)

Vous pouvez avoir ce wallpaper en grand en cliquant ici

Je résume donc pour ceux qui n’ont rien suivi:

  • La première saison (12 épisodes) est terminée. Elle couvre environ la moitié de l’histoire (si mes souvenirs sont bons)
  • La première OAV (Jump Festa!) prend le relai et montre le making-of du 2ème film du club de cinéma de Manaka. Cette OAV est déjà disponible par le groupe Yesy par exemple.
  • La seconde OAV est sortie il y a peu. Je n’en connais pas son contenu encore.
  • Une deuxième saison est supposément en cours de réalisation (en tous cas on espère.)
  • Le manga n’est pas encore terminé (suspense!)

Sinon ben ce que j’en pense perso…

Satsuki > Aya > Kozue > Yui > Tsukasa

Mais bon ça ne regarde que moi hein ce p’tit classement… 🙂 Quoi que Satsuki et Aya se partageraient aisément la première place.

Vivement la suite que je puisse continuer à vous en parler! Pour ceux que les scans ne rebutent pas, vous pouvez lire le manga (en anglais) chez Yanime. Cependant étant donné la stabilité de leur serveur de download, je réfléchis à la possibilité de les mettre en download direct ici. A voir, si vous êtes sages, sinon ça sera du bittorrent!

Sésame ouvre-toi!

Au fur et à mesure que je lis le manga Open Sesame actuellement en traduction chez AnimeWaves, je commence à comprendre le titre. C’était vraiment loin d’être évident au début, mais maintenant ça l’est a peu près.

Ce que je pense donc de ce manga? Il est fort charmant. Loin d’être transcendant, mai sfort agréable à suivre. Les filles sont d’un kawaiisme, il y a peu de pantsus pour déranger la vue, et le seul truc un tant soi peu ecchi reste les décoltés de certaines des filles montrant toujours un soupçon de leur sainte vallée… Ahem, mais à part ça, rien de choquant.

Les personnages sont assez nombreux et fort attachants, et bien que certains chapitres remplissage sont à déplorer, il y a quand même une histoire qui avance un peu. Ca ne s’adresse pas aux fans de boxe en fait, malgré le fait que le héros soit un boxeur expérimenté, mais l’intrigue est surtout centrée sur les déboires amoureuses et scolaires des protagonises, le tout restant très sérieux.

Définitivement une bonne lecture pour s’occuper! 🙂 Si vous avez aimé Ichigo 100%, ou encore d’autres histoires romantiques se passant dans un lycée, vous aimerez Open Sesame, c’est sûr.

Une personne plus agée

Enfin le nouveau chapitre de Toshiue no hito, ce manga qui m’a étonné par son scénario et sa romance pour le moins peu ordinaire.

Vous pouvez lire mon post à ce sujet pour avoir les détails du scénario, si jamais vous avez loupé.

Ce nouveau chapitre apporte en tous cas plein de promesses et donne un nid douillet à notre couple un peu bizarre au premier abord. Ageha est assez cute dans son genre, et j’ai vraiment hâte de voir comment ça se développe.

Y sont-y pas mignons?

Vous allez sûrement vous demander ce que je peux trouver à ce manga pas super bien dessiné et aux persos aux grandes oreilles? Ben en fait j’aime bien le personnage d’Ageha: elle dit avoir eu des histoires de coeur malheureuses à cause de son « handicap » (oui on peut parler de handicap, au moins social) et je peux m’identifier un peu elle à ce niveau. Vivre en societé pour elle doit pas être drôle, c’est sûr. En tous cas pour mio c’est pareil: j’arrive peut-être à attraper des trucs haut placés, mais pas elle, par exemple, avec sa petite taille, et le fait que tout le monde la prend pour une petite fille alors qu’elle a facile 25 ans si ce n’est plus.

C’est difficile à retranscrire là mais je pense que je peux m’identifier à elle un peu.

Bref, j’ai vraiment hâte qu’ils traduisent plus de chapitres, là ça devient urgent 🙂

Pour les chopper, faites un tour sur AnimeWaves, groupe qui traduit ça, entre autres, avec Open Sesame, dont je reparlerai très prochainement, vu tous les tomes que je gobe.

Battle Royale – Un manga qu’il aurait pu être mieux

Il y a de ces mangas qui partent d’une bonne idée. Celle d’adapter Battle Royale par exemple, film japonais qui n’a laissé personne indifférent.

Le manga est actuellement en vente chez les Editions Soleil.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur ne ménage pas ses ambitions. Du gore, même du sexe, sont à foison dans ce manga, clairement exaggéré par rapport à l’oeuvre originale. Tellement exaggéré que ça en devient un peu désagréable, tellement c’est bourrattif, comme de la purée avec pas beaucoup d’eau, vous voyez?

Ce qui est fort dommage, car le dessin en lui-même pourrait ne pas être désagréable s’il n’était pas aussi volontairement mal disproportionné. Les personnages ont tous des têtes assez immondes, des yeux énormes pour les filles. C’est presqu’une faute de design chez beaucoup d’entre eux. Ce qui est, comme je le disais, dommage, car tout le reste: les vêtements, les actions, les décors et les objets, font tous preuve d’un détail assez impressionnant parfois. On sent que chaque scène a été bien dessinnée en prenant son temps.

Niveau scénario, ça suit basiquement la trame du film avec d’autres choses qu’on aurait ne pas pu voir. C’est vraiment une bonne idée et dans l’ensemble c’est bien executé, mais le dessin se trouve sérieusement être un obstacle et ne rend pas le tout crédible.

Je suis un peu déçu après neuf tomes, vous en conviendrez. Je pense que je vais néanmoins finir, car la fin approche (d’après le film) et je pense pouvoir en tirer quelques brouzoufs au prochain dépôt vente de l’Epita (une série complète a plus de chances de partir à un prix raisonnable)

Open Sesame

Dans ma quête sans fin pour trouver de l’occupation afin de passer mes passionnants cours sur Windows 2003 Server et Terminal Server, je me suis mis en tête d’essayer quelques mangas traduits par AnimeWaves. J’y ai trouvé quelques petites choses bien sympa comme Heaven’s Prison, Pastel, ou encore là, Open Sesame, que j’ai commencé.

On va commencer par l’histoire: notre héros est un homme, un vrai, il fait de la boxe, et il aime ça. Il est même très bon d’ailleurs. Sur sa petite île du japon il finit champion du tournoi régional. Seulement voilà, il est obligé de laisser derrière lui son ami d’enfance, Aoi, pour partir à Tokyo où son père doit s’occuper d’un dojo. Il y va donc avec sa soeur, Yayoi, et tous deux vont chacun dans une école différente.

Le problème, c’est l’école de notre héros (Banjo Yamato je crois). Jusqu’à l’année de son transfert, l’école était réservée aux filles. Ce qui fait qu’en première année, il y a peu de garçons. Le rapport est même d’un mec pour neuf filles ! Où est le problème, me direz-vous? Ben le problème, il est tout trouvé: les filles font carrément leur loi au sein de l’établissement, et sont du genre méprisantes vis à vis des garçons, qui s’écrasent et obéissent au doigt et à l’oeil de ces demoiselles. De vraies garces!

Yamato ne sait que boxer, il va donc avoir du pain sur la planche pour se faire respecter, car lui est bien décidé à ne pas se laisser faire.

La fille en image plus haut est Mogami-san, c’est un peu la « chef » des filles de la classe, et elle ne semble pas apprécier notre héros, qui se demande bien pourquoi elle lui en veut, et surtout, pourquoi de temps en temps, elle semble avoir ce petit sourire qui en dit long sur ses intentions machiavéliques (genre elle s’approche discrètement, et paf, prise au sol :p)

Mon avis après avoir dévoré le premier volume (une dizaine sont disponibles sur le site web pour le moment) c’est que c’est assez agréable à lire. Le dessin n’est pas transcendant mais clair et précis. Les filles sont relativement mignonnes, et montrent plus souvent un soupçon de poitrine plus qu’un bout de pantsu, ce qui est tout de même rafraichissant par rapport à la moyenne. Le manga n’est néanmoins que très peu ecchi, n’en déplaise à certains.

Gokujou Seitokai

Alors là, bonne surprise.

C’est après avoir lu quelques blogs sur cette série que je me suis mis à y goûter. A la base c’est pas du tout mon style mais on m’a promis un mix entre Mai Hime et un humour assez déjanté, donc là, j’ai pas pu résister.

Rino est une jeune fille naïve, pleine d’entrain, et qui est sans le sou. Elle arrive dans sa nouvelle école où elle a été recommandée par un mystérieux Mr. Poppit. Problème: elle a pas une thune et le dortoir où elle devait vivre a brulé juste avant qu’elle n’arrive. Où va-t-elle manger et dormir? Pour l’instant elle va à l’école, et contre toute attente se retrouve nomée déléguée de classe!

Il faut savoir que dans cette école est établi un mystérieux mais tout puissant conseil des élèves, le Gokujou Seitokai. Ce conseil est régi par une poignée de jeunes filles qui ont chacune leur responsabilité et leur spécialité. Elles sont là pour faire reigner l’ordre au sein de l’école, mais il faut tout de même souligner qu’elles ont pratiquement plus de pouvoir que les professeurs!

L’héroine est quand même vachement bizarre. Non seulement elle est naive mais en plus elle a toujours une petite marionette nommée Puuchan (tout en bas de l’image) qu’elle fait parler et qu’elle considère comme une personne à part entière…

Par un concours de circonstances, elle aidera à attraper un pyromane qui sévissait dans la région, ce qui lui vaudra des regards insistants de la directrice du Gokujou Seitokai, la très prisée reine de l’école, Kanade-sama.

Tellement prisée d’ailleurs, que lorsque cette dernière montre des signes d’affection certains pour la jeune RIno, la moitié de l’école devient carrément jalouse et peine à comprendre comment Rino, nouvelle, naïve, limite idiote, a réussi à devenir secrétaire du Gokujou Seitokai, club apparement très fermé!

Beaucoup d’humour en perspective, des personnages féminins tous haut en couleur, bien designés. Malgré leur nombre important, on arrive facilement à se souvenir d’eux et à les différencier de part leur design plutôt réussi. Un très bon point car d’autres séries ont souvent echoué ici à cause de designs moyens voir ratés. Une série que je recommande à ceux qui ont aimé l’humour d’Azumanga ou de School Rumble, un peu exaggéré parfois. (Si si, le Gokujou Seitokai a les moyens de détruire un porte-avions nucléaire!)

Elfen Lied

Oui bon, c’est pas tout jeune comme série, mais il faut bien des moments pour rattraper ce qu’on a pas vu, hein?

En l’occurence, Elfen Lied n’a d’elfique que le nom (et les oreilles bizarres mais pas elfique) des principales protagonistes.

Pour résumer l’histoire, disons que notre héros, un garçon tout plein de bonne volonté emmenage avec sa copine dans une vieille baraque qu’ils vont retaper. Seulement voilà, en allant sur la plage, ils tombent sur une jeune fille nue qui se comporte assez bizarrement. Disons qu’elle a l’air d’avoir 2 de QI ou pas très eveillée aux subtilités de la vie. Une blonde, somme toute.

Et là, c’est le drame, car il s’avère que leur protégée, Nyu (parce qu’elle arrête pas de dire Nyu, c’est logique non? En même temps ça fait animal domestique.) est en fait une arme de destruction massive (beeeeeen voyons…) qui peut vous réduire en charpie en 1/4 de seconde.

Elle est bien entendu recherchée et tout, ce qui va occasionner quelques problèmes à nos héros.

Ca c’est pour l’intrigue, après la série fait relativement dans le classique: longs flashbacks, enfance douloureuse des protagonistes, lutte pour le pouvoir au sein du labo de recherche…

Qu’est-ce qui fait de Elfen Lied une série unique en son genre? Ca tient en deux mots.

– Du sang

– Et du sexe.

Enfin pour le sexe, façon de parler. On dira plutôt que c’est très ecchi, avec beaucoup, beaucoup de nus, sans honte aucune. C’est même pas dérangeant en fait, c’est juste relativement étrange quand la fille totalement nue ne bouge pas d’un cil et tranche en deux un type en face d’elle dans une explosion d’hémoglobine sensée rappeler les meilleurs moments de Berserk.

Et oui, car du sang il y en a, et beaucoup. Ca en devient d’ailleurs presqu’indigeste tellement la violence dans Elfen Lied est totalement graphique et abondante. On voit les membres découpés, les mares de sang s’afficher sans aucun tabou.

Le pire dans tout ça, c’est que le héros, Kouta, ne voit même pas que Nyu est capable de tuer ainsi avant le dernier épisode, il le fait vraiment exprès 🙂

Je vous passerai également les thèmes beaucoup plus sérieux tels que la pédophilie ou l’inceste, dont fut victime l’une des protagonistes. Elfen Lied est vraiment un monde pourri et sensé être réaliste, sauf que dans la réalité, les filles avec des cornes qui tabassent un squad entier de troupes d’élite, ça n’existe pas.

Bref, vous l’aurez compris, la série ne m’a pas plus branché que ça, même si la fin était toute mignonne mais triste (tout mignon avec plein de sang partout? Oui c’est presque possible.)

Si en plus on ajoute à ça des fansubs totalement pourris qui m’ont même fait pousser un coup de gueule, ça n’a pas aidé à prendre la série au sérieux on va dire.