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Final Fantasy XII

Ca y est, j’ai enfin pu m’esayer à ce FF pourtant tant contreversé. Il faut dire qu’après plein de retards et de changements dans le développement, on pouvait s’attendre au pire, et pourtant…

Disons-le tout de suite, le jeu est un total dépaysement depuis FF X et FF X-2, à tel point qu’on en est à se demander s’il s’agit bien d’un FF ou d’une nouvelle production Square Enix. Dans son style graphique tout d’abord, sérieux et moins coloré qu’à l’accoutumé, il saura rappeler des bons souvenirs aux joueurs de Vagrant Story. Mais la comparaison avec VS s’arrête là: Dés les premières notes de musique on ressent les vibrations de Final Fantasy Tactics Advance sur GBA et c’est tout à fait normal quand on sait qui sont derrière ce nouveau FF.

Mais ce sérieux n’enlève absolument rien au charme du jeu. On retrouve bien évidemment les noms d’items, de sorts, qui sont propres à la série, mais aussi, contrairement à ce que l’intro laissait présager pour moi, on baigne tout de suite dans l’ambiance et la magie opère. L’introduction, parlons-en: Comme d’habitude, elle casse la baraque. On assiste à un mariage sommptueux entre une princesse et son prince, à une guerre qui se déclare, et qui bat son plein. Après un combat épique durant lequel le pays de notre princesse tombe aux mains d’un empire ennemi, son prince meurt héroiquement au combat, et on sent la vengeance s’allumer dans ses yeux de veuve trop jeune…

Le jeu commence alors et après un bref prélude où vous apprendrez les rudiments du jeu avec un jeune soldat de Dalmasca qui défend son roi, vous passerez tout de suite à Vaan, le personnage principal. Ce dernier, brave gaillard jeune et plein d’amertume pour l’empire qui occupe sa ville natale de Rabanastre. Il ira de petits boulots en petits boulots avant de vouloir frapper ung rand coup, ce qui lui vaudra une implication involontaire dans l’intrigue principale, mais je ne vous en dis pas plus.

Comme d’accoutumée dans un FF, on vous prend légèrement par la main pour vous expliquer ceci ou cela. Au fur et à mesure de votre progression donc, on vous expliquera tel ou tel aspect du jeu, et bien qu’au début on soit seul à se battre, d’autres personnages (maximum 3 dans l’équipe) viendront vous rejoindre.

Premier truc qui frappe: C’est achement bô. Et on peut même tourner la caméra maintenant, alors que dans FFX, on évoluait dans des décors certes en 3D mais fixes du point de vue du joueur. Cette liberté de vision sera très utile par la suite. Autre nouveauté, une bulle apparait au dessus des personnages auquels vous pourrez parler. Ceux n’en ayant pas ne vous diront simplement rien. Quant aux coffres, portes et autres leviers, un point d’exclamation au dessus de votre tête apparaitra lorsque vous serez à proximité pour montrer qu’il y a quelque chose de spécial dans le coin. C’est assez agréable pour moi par exemple qui a tendance à louper des trucs…

J’en entends dans le fond qui vont me demander de parler du système de combat tant attendu, sensé révolutionner la série. Hé bien oui, ça révolutionne complètement. On joue maintenant à un FF comme on jouerait à un MMO type World of Warcraft ou Guild Wars. Avant que certains n’hurlent au scandale, je voudrais vous demander ceci: vous n’en avez jamais eu marre des combats aléatoires tous les trois pas et demi, à tel point qu’à partir d’un moment on va sur « Escape » 90% du temps? Moi, oui.

Ici c’est simple, la transition entre zone de combat et d’exploration est inexistante: les deux se manipulent de la même façon, il n’y a pas de carte à proprement parler. On marche et on admire le paysage pour aller de telle ville à telle ville. On y voit même des monstres qui se balladent, si si! Si vous décidez de les engager, vous sortirez alors votre épée et vous devrez vous approcher pour que votre personnage frappe automatiquement la cible autant de fois que nécessaire. Exactement comme dans n’importe quel MMO qui se respecte. Un brin destabilisant au début, ce système se révèle en fait être un régal. Les combats ne durent pas 107 ans, et en faisant des chaînes (tuer plusieurs ennemis du même type les uns après les autres) on augmente ses chances de récupérer de meilleurs objets de ses proies. Il faut faire attention partout autour de soi de ne pas se faire attaquer (aggro) par plusieurs mobs. Fort heureusement on peut toujours fuir en appuyant sur R2, afin déviter un combat perdu d’avance.

Car oui, parfois il vous faudra fuir. Il n’est pas rare dans le jeu de croiser une bestiole incroyablement plus puissante que vous en plein milieu d’une zone pourtant aisée. C’est un peu rageant, car un seul coup de cette bestiole peut parfois tuer, et c’est le game over assuré. Fort heureusement les crystaux de sauvegarde sont assez proches les uns des autres, ce qui permet aussi de suspendre sa partie à tout moment.

Comme d’habitude, qui dit nouveau système de combat, dit nouveau système de compétences: ici ce sont des licenses, ou permis en français. Afin d’équiper un objet en particulier, arme, armure, accessoire, vous aurez à dépenser des précieux License Points. Ces points sont gagnés à chaque ennemi tuer. Le problème, c’est comme pour FFX, c’est que pour obtenir certaines compétences ou équipements, vous devrez d’abord en débloquer d’autres. Second problème, vous ne pouvez voir qu’une case à l’avance vers où vous pouvez vous diriger sur le tableau des licenses. Il y en a un sacré paquet, avec une demande de LP toujours plus conséquente, c’est donc important pour donner de nouvelles capacités à vos personnages. A terme il est tout à fait possible donc de leur faire apprendre tout ce que le jeu possède. Ca pose un peu problème quand même car avant de pouvoir acheter un item en magasin, vous devrez avoir la license pour.

Heureusement que les Gambits existent: Les gambits sont en quelque sorte l’IA du jeu, et vous pourrez scripter, à ‘laide de verbes très simples, le comportement de vos alliés pour éviter d’avoir à les microgérer. Ainsi il vous sera possible de recevoir automatiquement des soins de vos alliés si vos HP tombent en dessous de 25%, ou de voler une cible si elle a 100% de ses HP… Vraiment aisé d’emploi, ce système permet de contrôler à loisir vos compagnons. Si seulement certains jeux comme Guild Wars pouvaient suivre l’exemple avec les mercenaires cons à souhait…

Il est également possible, pour pimenter l’aventure, de partir à la chasse de certains monstres. En général quelqu’un posera une offre pour chasser un monstre et vous donnera les détails sur où le trouver. A vous de vous débrouiller pour affronter ces « mini-boss » parfois entourés de mobs récalcitrants. Une fois la créature vaincue, vous pourrez retrouver l’annonceur pour empôcher monnaie et objets divers et variés. Les chasses ne sont pas vraiment dirigées ou scriptées, et vous donnent juste les indices qu’ilf aut pour trouver la bestiole sans pour autant vous diriger vers elle. Vous aurez besoin de chercher un tant soit peu. C’est ce qu’on appelle bien une chasse!

On sent le jeu optimisé à fond et qui fait cracher ses tripes à la PS2: contrairement à MG3 cependant, ça reste tout à fait fluide et beau. On a du mal à croire que ça soit de la PS2, même si l’aliasing se fait sentir par moments. Les temps de chargements sont corrects, tout du moins sur le disque dur (pas testé en DVD).

Tout ce que je peux dire de ce FF, c’est que la magie opère, et bien qu’on se sente en terrain diférent des précédent FF, c’est à dire que ce FF XII colle un peu plus à l’ambiance de FF Tactics Advance (après tout l’histoire se passe à Ivalice, monde de l’épisode en question!). On sent ce courant à la fois adulte, dur, mais aussi magique exercé par les Final Fantasy. Le système de combat donne quant à lui vraiment l’impression de jouer à un jeu nouveau, sans tour par tour (sauf qu’on peut pauser le jeu quand on choisit des commandes, heureusement). C’est un peu comme un MMO avec une histoire, sauf qu’ici on joue tout seul. Et moi qui d’habitude n’aime pas trop collecter des quêtes et objets secondaires dans les jeux, je me suis surpris à finir toutes les petites quêtes possibles avant de continuer l’aventure à un moment. En clair: c’est hyper rafraichissant, et les combats ont perdu de leur chiantine qui commençait à peser lourd. C’est une rupture totale avec ce qu’un RPG jap nous habitue.

En deux mots: j’adore. Je suis dessus depuis a peine une dizaine d’heures, et déjà j’ai envie d’en découvrir plus, de parfaire mes techniques et de gagner encore plus de LP pour avoir de nouvelles capacités pour mes personnages. Ca c’est le signe d’un excellent jeu.

Yoake Mae Yori Ruri Iro Na – Crescent Love

On va tout de suite faire simple et appeler cette série Crescent Love car j’ai décidément beaucoup de mal à retenir le nom japonais.

Bienvenue dans le monde merveilleux de Crescent Love. Un harem comme les autres, ou presque. En gros, après avoir colonisé la lune, la terre et cette dernière se déclarèrent une guerre sans merci avec un résumé tout animé digne d’un épisode de Gundam. Ca surprend un peu en fait, c’est assez inhabituel pour ce genre de série (tirée d’un h-game, vous l’aurez deviné).

Là où se situe l’histoire, la Terre et la Lune sont en paix, même si quelques tensions reignent ici et là. Généralement ça ça veut dire qu’à l’issue de la série, la guerre va reprendre à cause d’une connerie. Enfin moi je dis ça, je dis rien *sifflote*

Notre héros, un héros typique de série harem, a pour spécificité d’avoir la sale habitude de pincer le nez des filles qu’il affectionne sans s’en rendre compte. Autant le dire tout de suite, ça n’a pas l’air de déranger les dites filles, qui trouvent ça super meugnon. Bah, passons ce détail.

Le personnage principal masculin a donc dans son harem toute une tripotée de filles classiques à sa disposition:

  • Meilleure amie
  • Musicienne
  • Petite soeur loli
  • Grande soeur bonnasse

A cela va s’ajouter une maid, et une princesse.

Quoi quoi quoi?

Oui, une belle petite Siesta Mia, qui vient en fait accompagner la princesse de la lune (rien que ça) afin qu’elle finisse ses études sur terre. Et devinez quoi? Elle va crècher chez le héros qui vit avec ses deux soeurs, dont la plus grande est porte-parole du Président de la Terre (ah, tout s’explique.)

Notre princesse s’appelle Feena.

Un bien joli nom pour une bien jolie princesse à forte poitrine et qui en plus de ça semble être une amie d’enfance du héros, qui bien sûr ne se souvient de rien (Les héros de harem sont très très souvent frappés d’amnésie pour une raison inexplicable.)

Bon, disons le concrètement, c’est une bonnasse très douce et avec de beaux cheveux. Elle a tout d’une princesse et si je n’avais pas déjà mes deux MAIDS-0 et MAIDS-1 (voir en bas de la page) l’un de mes disques durs aurait certainement eu son nom dessus.

Evidemment on sent les vibrations typiques arriver, et c’est là que Crescent Love surprend peu. Il ne se passe pas grand chose de très excitant qui pousse le télespectateur à vouloir voir la suite à tout prix. En même temps ce n’est pas trop ce qu’on attend de ce genre de série mais il y a déjà eu des précédents bien plus intéressants. On notera néanmoins quelques touches d’humour bienvenues, et des petits passages en SD tout mignons qui viennent egayer la recette un peu réchauffée.

Cependant, ne restons pas scotchés aux deux premiers épisodes, j’ai quand même envie de savoir comment ça va se terminer. Et puis Feena est définitivement craquante. Même Mia, qui est pourtant une maid, arrive en seconde position dans mon classement Crescent Love 😛

Techniquement parlant, on est loin de friser l’orgie d’animation. C’est plutôt moyen même, surtout dans l’épisode 2, mais ça suffit, vous me direz. C’est le genre de série fast-food qu’on consomme sur le moment et qui laissera sans doute un bon petit souvenir une fois passée, sans pour autant être totalement inoubliable.

Pour appuyer mes dires sur Feena, je vous propose cet excellent poster, à consommer sans modération (et cliquez bien fort pour digérer le PNG de 4,5 Mo…). J’ai judicieusement nommé ce poster « Fap Fap Feena ». (ahem)

Disgaea 2 – Cursed Memories

Voilà, j’ai fini Disgaea 2 plus rapidement que je ne l’aurais pensé. Très attendu pour moi, surtout grâce à Disgaea premier du nom qui m’avait littéralement enchanté depuis Final Fantasy Tactics sur PSOne. Je baigne dans les T-RPG depuis Shining Force à vrai dire, sur Megadrive (ah la belle époque…) et j’ai toujours apprécié ces jeux dits "Tactiques" où l’on vous demande de manipuler des tas de données et de réfléchir précisément comment placer vos unités et les faire agir. En ce sens j’ai beaucoup plus pris mon pied sur FFT et Disgaea que sur n’importe quel RPG classique.

Un peu déçu par Makai Kingdom, j’attendais donc ce Disgaea 2 avec impatience, et c’est avec bonheur que je me suis plongé dedans, les yeux fermés, l’intro aidant beaucoup, avec son style tout à fait Disgaea. Et puis ça m’a bien fait sourire de voir Laharl et Flonne jouer à la console… :]

L’histoire de cet épisode, c’est celle d’Adell, seul humain restant sur terre pour une raison inconnue. Dans le beau monde de Veldime, une malédiction apportée par Zenon, le "Dieu des Overlords" vu qu’il en a dégommé des tonnes, frappe tous ses habitants, les transformant progréssivement en monstres et démons. Adell étant plutôt bon garçon, il va se promettre de battre Zenon pour arrêter la malédiction. Plein de courage et d’espoir, il va aider sa mère adoptive à invoquer Zenon via le sacrifice de ses enfants (quelle bonne mère! Pas de doute, l’humour de Disgaea est bien là :D)

Le problème c’est que ça va louper et qu’ils vont se retrouver avec Rozalyn, la fille de Zenon. D’une apparence très noble, cette goth-loli aux gros seins est méchante, sûre d’elle et pleine de fierté. Elle ne sera pas très simple à dompter pour Adell et sa famille, qui vont alors essayer de partir en quête du vrai Zenon. S’en suivront des aventures loufoques et d’autres nouveaux personnages rencontrés: Axel le Dark Hero (si si j’vous jure.), Yukimaru la ninja qui parle très noblement avec ses gozaru yo, Tink le serviteur grenouille volante schyzophrène de Rozalyn, et… et… Etna! Etna, l’un des personnages principaux de Disgaea 1, sera venue pour battre Zenon, et montrer à un "crétin" comme elle le dit qu’elle est la plus forte. Le crétin en question ne sachant pas où elle est passée…

Les références aux autres jeux de Nippon Ichi sont nombreuses: vous aurez l’occasion de combattre Laharl, Prier, le bouquin de Makai Kingdom et les prinnies. Bien sûr ils pourront rejoindre votre équipe.

Les fans du premier épisode ne seront pas dépaysés: c’est toujours une grille, toujorus au tour par tour, et toujours plein de façons de jouer: combos, lancers de persos, item world, dark assembly, geo symbols, et stats incroyables seront de la partie. Il est tout à fait possible en effet dans les Disgaea d’ammener ses persos jusqu’au level 9999, avec des attaques provoquant plusieurs centaines de millions de points de dégats, et ce grâce au fait qu’en recommençant le jeu, vous repartez avec tous vos personnages (sauf les persos importants de l’histoire qui arrivent par la suite) à leur niveau auquel ils étaient en finissant le jeu, avec leurs items et les sous qui vont avec.

Ainsi, pour ceux qui n’auraient jamais gouté les joies d’un Disgaea, je résume les features:

  • Combos: Vous pouvez vous mettre à plusieurs pour taper sur un ennemi, ainsi si des personnages sont proches d’un autre personnage qui attaque, ils attaqueront en même temps, sans user de leur tour. Vous pourrez alors les déplacer après coup pour les mettre en position pour une autre attaque cumulée ou leur faire lancer un sort quelconque.
  • Bonus gauge: Plus vous faites de dégats d’un coup (combos + attaques supplémentaires) plus une bonus gauge grandira et vous offrira des items, de l’XP ou des sous à la fin d’une map.
  • Créer des personnages: En plus des personnages principaux on peut créer des persos à partir de classes prédéfinies. Il y en a un bon paquet, allant du gunner à l’archer, au warrior, knight, priest, mage de couleur, ninja, etc. De ce point de vue c’est assez classique, et on peut même y ajouter des monstres. Mais les personnages crées par un de vos personnages déjà existants font bénéficier à leur "maître" de bonus lorsqu’ils level up.
  • Geo symbols: Parfois le terrain est colorisé, et les geosymbols ajoutent des bonus ou malus à ces couleurs. Ces malus peuvent aller de ATK – 50% a No Entry ou Invincibility. Autrement dit, faut faire gaffe où on met les pieds. Fort heureusement on peut détruire ou lancer ces symboles ailleurs afin de faire disparaître l’effet. Détruire un Geo Symbol fera des dégats sur toutes les cases qu’ila ffecte. Si un autre Geo Symbol se trouve sur l’une de ces cases affectées il disparaîtra et ainisi de suite, formant parfois des chaînes dévastatrices (les dégats occasionnés par une chaine augmentent proportionellement avec chaque hit.)
  • Dark Assembly: Une sorte d’assemblée nationale démoniaque. On peut demander à passer des lois comme "des items moins chers" ou "Augmenter ma vitesse" ou des trucs plus loufoques comme "Je veux devenir sénateur" ou "Je veux voir la fin du jeu". On peut acheter des voix en filant des pots de vins sous forme d’items à certains partis, ou les saouler ou les endormir pour pas qu’ils votent…
  • Item World: Certainement l’une des meilleures features du jeu. Chaque item peut être amélioré en "rentrant dedans". Quand on rentre dans un item (une épée, un bouclier, une armure, etc) on est confronté à l’Item World. Composé de terrains générés aléatoirement, vous devrez finir les stages (ou trouver la sortie) pour faire progresser l’item d’un niveau. Ce n’est qu’au niveau 10, quand vous aurez battu l’Item General, que vous pourrez repartir dans le monde réel (donc faut faire gaffe à ses unités). C’est un excellent moyen divertissant de faire du level up et en plus de faire progresser une arme pour qu’elle devienne bien plus forte qu’une arme de calibre supérieur par exemple. A noter que les items n’ont pas que 10 levels, mais 20, 30, jusqu’à 99 pour les plus rares. Un truc de fous j’vous dis.
  • Lancer des persos: Sur le terrain, pour atteindre des endroits inaccessibles ou tout simplement faire atteindre à votre personnage un endroit stratégique, comme une sortie, un ennemi particulier ou un coffre, vous pouvez lancer un personnage avec un autre. Il est ainsi tout à fait imaginable de faire traverser toute la map à un de vos persos si vous vous y prenez bien, ou lancer un personnage au delà des lignes ennemies! Ca marche aussi avec les ennemis qu’on peut ainsi envoyer ballader au besoin.

Au niveau des nouveautés, on notera le système des jugements qui donnent des bonus a vos personnages lorsqu’ils sont condamnés pour quelque chose (comme tout simplement, exister.), les pirates dans l’item world qui débarqueront pour foutre la merde dans votre belle stratégie, les nouvelles options de la dark assembly, les nombreux stages bonus permettant de débloquer Laharl, Flonne ou encore Prier de La Pucelle Tactics, les nouvelles classes…

La technique elle, est rodée. Peu attirante pour les fans de 3D, le jeu se joue en 3D isométrique avec des sprites en 2D, ma foi d’un fort beau gabarit. Le jeu n’en reste pas moins plaisant à regarder et à jouer grâce à des artworks de toute beauté.

L’histoire m’a un peu déçue sur la fin mais s’est avérée plaisante à suivre. Autre petit point décevant: la difficulté du jeu, qui s’est avéré plutôt simple, sauf 2 ou 3 maps récalcitrantes. Peut-être est-ce aussi parce que je suis un habitué du genre, mais le frisson de la dernière bataille de Disgaea n’est pas revenu face à Zenon, et c’est pourtant pas faute d’avoir volontairement rushé le jeu pour que ça soit plus difficile (j’ai fait peu de leveling up).

A part ces deux points, l’aventure de Disgaea 2 fut une croisière amusante et tactique comme je les aime, avec un humour bien propre et des clins d’oeil ici et là qui font sourire les fans. Une valeur sûre pour tout amateur de T-RPG sur PS2. Réjouissez-vous, il sort prochainement en Europe! 🙂

Sumomomo Momomo

Ouf, j’ai bien tapé le titre du premier coup 🙂

Nouveauté de cette saison, Sumomomo Momomo (voir aussi l’article sur Livehouse) m’avait l’air bien délire d’après les différents screenshots que j’avais pu voir. Cependant, rien ne m’avait psychologiquement préparé à ce que j’allais voir. Oubliez Maburaho et son histoire de semence de magicien légendaire, ici, c’est pire, mais c’est dans le même style.

Une jeune fille d’un maître en arts martiaux veut/doit faire des bébés avec le fils d’un autre maître en arts martiaux afin d’assurer la descendance et tout et tout. Oui oui, vous avez bien lu. Le problème dans tout ça? Tout mâle normalement constitué ne pourrait refuser de faire l’amour sauvagement à une jeune fille qui n’attend que ça devant un feu de cheminée ou même dans une allée sombre vu que de toutes façons elle se ballade avec son futon partout où elle va, « au cas où ». Hé bien, pas le héros. Non, lui il refuse, ilv eut pas, c’est une lopette, il n’est pas digne d’être le fils d’un maître d’arts martiaux.

Jusque là mis à part le ridicule du concept qui n ‘étonnera personne (après tout nous sommes dans un anime, tout peut arriver :P), on peut s’attendre à une petite série fort divertissante et rigolote, et c’est le cas. Chibi-mode, p’tit humour bien japonais, le genre de série qu’on matte le cerveau éteint quoi.

Le problème, avec cette série, c’est un peu aussi sa réalisation: musiques anecdotiques (si on passe l’étape de l’opening qui a déclenché chez moi un fou-rire en commençant par Let’s start child production!), designs un peu étranges, animation bonne sans plus, et surtout, le pire, c’est les images de synthèse ponctuant les attaques, dignes des premiers épisodes de Initial D. Mais non je ne suis pas méchant, c’est juste que ça gêne un peu quand même.

Bien que le concept de base n’ait pas l’air trop profond, je veux bien voir ce que ça donne comme série, et je pense que je vais continuer à la regarder de loin…

MiOTD #10

2 MOIS! 2 mois depuis la dernière Miko of the Day… Juste quelques problèmes d’approvisionnement on va dire: les maids c’est quand même beaucoup plus facile à trouver! 😛

Comment voulez-vous résister à celle-ci, hein?

MaOTD #22

Les MaOTD diffusées cette semaine ont été trouvées par Shikaze (rendons à César ce qui appartient à César 🙂

Et puis, pour me faire pardonner du manque de posts récemment, vous aurez droit à deux maids plutôt sexy. Comme d’hab, un clic et pouf, elles apparaissent en grand!

Densha Otoko Deluxe

L’an dernier je parlais déjà de la série Densha Otoko traduisible par « L’homme du train » et non « Le garçon du train » comme s’est amusé à traduire Taifu Comics de par chez nous.

Je ne résumerai pas Densha Otoko, vous serez assez grand pour aller lire les liens plus haut, pour me concentrer sur ce spécial passé à la télé fin septembre et déjà disponible dans toutes les bonnes crémeries internet. Pourquoi un spécial? Pour faire encore plus de thunes sur un concept qui a déjà fait un carton parmi les otakus en herbe? Probablement, mais en même temps… La magie opère.

C’est difficile à expliquer mais j’ai vraiment apprécié la première saison pour ton son côté caricatural du monde otaku, pour son humour de série qui ne se prend pas au sérieux avec ses musiques totalement exaggérées (genre le thème de l’Empire dans Star Wars quand Misuzu Jinkama apparait), les effets spéciaux et surtout, le délire total des conversations sur le net dans la série, avec tous ces personnages complètement otakus d’une manière ou d’une autre.

On pourra regretter quand même que les acteurs principaux ne sont pas tout le temps bons acteurs justement, mais bizarrement le tout se laisse porter et on oublie vite ce genre de détails, pour se laisser porter par l’histoire. L’histoire justement, est supposée vraie, même s’il y a des doutes là-dessus. C’est certain qu’avec un scénario aussi acadabrantesque on peut douter… Personellement, j’ai vu la série comme quand on regarde un conte de fées moderne, une sorte de « La belle et la bête » au jour d’aujourd’hui. On a envie d’y croire parce que c’est mignon dans le fond, et on s’en cogne un peu que ça soit vrai ou pas.

Donc, qu’on-t-ils bien pu faire pour ce spécial? Fastoche. Yamada veut demander Saori en mariage, mais il n’y arrive pas, contimide comme il est. Cependant, à trop attendre, Saori doute et se retrouve embarquée dans un mariage forcé pour sauver l’entreprise de son grand-père des griffes d’un entrepreneur plutôt pourri-gâté.

Que va pouvoir faire Yamada durant 1h47 (oui c’est long, c’est presqu’un film!) Il va tenter de trouver la « Black Pearl », pour sauver Saori. Ne cherchez pas à comprendre la stupidité de la chose, vous leverrez bien en regardant ce spécial. Un peu long, certes, mais toujours aussi fun, on ne s’ennuit que peu durant toute la durée.

Le truc vraiment bien, c’est qu’en revoyant tout le monde, des tas de souvenirs sont réapparus dans ma tête, ça m’a fait bien plaisir, un peu comme quand on retrouve une bande de potes (erm, tu parles de la bande de potes…). Bref, c’était bien sympa et à l’hotel ça m’a permis de tuer le temps au lieu de m’abrutir devant la télé…

Projet de Capsule Temporelle Haruhi

Vous pouvez découvrir ici comment DarkMirage souhaite utiliser le projet de Yahoo d’envoyer une capsule temporelle digitale dans l’espace afin que des aliens la découvrent et comprennent que la seule religion sur terre est l’Haruhisme.

Riez, riez, mais je suis sûr que tout comme le Meidoïsme, le Haruhisme s’élèvera parmi les autres religions de ce bas monde 😀

En attendant, il semblerait que son petit projet ait fonctionné. Que la grande déesse nous bénisse tous! Ayez foi en Haruhi-sama!

Ahem…

Figurine Nanoha

FFenril a sa Mai Tokiha, moi j’ai ma Nanoha!

Cliquez dessus pour l’avoir en plus grand.

Et surtout surtout, ne faites pas attention au bordel monstre sur cette étagère, ni à la mèche de cheveux un peu cassée de la Mahoro dans le fond. Faut pas lui en vouloir, elle a fait le tour de la France…

Tsundere Cafés

Rapporté par Minai de hazukashii puis vérifié sur J-list itself (j’aime bien vérifier mes sources), il semblerait que les japonais aient encore eu une idée super folle.

Après les Maid Café, les Imouto Café (oui oui, vous avez bien lu, ceux-là même où des gamines vous appellent oniichan! (grand frère)), voici venu le temps des tsundere cafe.

J’explique succintement ce qu’est une tsundere pour les non-initiés et les anglophobes (les autres iront voir l’article wikipédia en lien). Une tsundere est généralement un personnage féminin qui commence l’histoire en étant violente, agressive, et antipathique envers le héros, (la phase tsuntsun) puis qui finalement devient toute gentille et mielleuse passé un certain moment (la phase deredere). Les exemples ne manquent pas en anime, comme vous pourrez le voir dans l’article Wikipédia. Citons quand même Asuka de Evangelion et Akane dans Ranma 1/2 pour les plus connues.

Bref, pour en revenir à l’objet de cet article, je cite tout d’abord la source…

Now instead of passively watching your favorite rough-around-the-edges character in anime, you can experience her in the flesh, at a new « Tsun-Cafe » which features beautiful waitresses who insult customers, acting frustrated when they take too long to order and yelling things like, « Here’s your coffee. Drink it quickly and get out of here, will you? » But when it’s time to leave, the girls look sad, and say, « Oniichan, I’m sorry I said those awful things to you. You will come again, right? »

Donc en gros, je résume hein, les japonais viennent d’inventer les tsundere-café, où on arrive et on se fait servir non pas comme un prince mais comme un moins que rien, où on paye pour se faire insulter à coup de paroles blessantes, de regards froids et d’attitude hautaine, pour finalement se voir offrir un tendre sourire et de gentilles paroles lorsque l’on part…

Je veux y aller moi!

Le pire c’est que cette nuit j’ai rêvé que j’essayais d’inviter Haruhi Suzumiya au restaurant. Oui, j’ai eu très peur. Outre mon désir latent d’être le prétendant d’une déesse excentrique, mélancolique, tyrannique et explosive, le destin du monde reposait sur mes épaules si je ne me montrais pas à la hauteur.

Hé mais ça ferait un très bon scénario de date game ça…!

EDIT: Mariemeia nous a trouvé le reportage sur Youtube qui parle justement de ce Tsundere Cafe. Oh, même sans comprendre le japonais, vous verrez, c’est très instructif.

Legend of Heroes II : Prophecy of the Moonlight Witch

Début Janvier je vous parlais de Legend of Heroes, un petit RPG sur PSP venu du fin fond des caisses de Namco et Bandai. J’avais fait une review très succinte à l’époque, mais le jeu hélas, ne pouvait mériter plus.

Namco & Bandai aiment jouer avec notre cerveau et il faudra prendre en compte que, b ien que Prophecy of the Moonlight Witch soit indiqué commee étant le deuxième volet de la série après Tears of Vermilion, c’est en fait tout l’inverse au japon. Allez savoir…

L’histoire nous relate donc le pélerinage d’un jeune garçon nommé Jurio et de son amie Christina (gentiment surnommée Chris pour coller dans les cases des noms de persos) qui partent de leur village pour aller découvrir ce que disent les cinq shrines autour de leur continent. Ce pélerinage fait partie d’une ancienne coutume de leur village pour les jeunes de 16 ans ou plus, et est sensé commémorer le pélerinage réalisé par une sorcière il y a de cela 20 ans.

Jurio et Chris

Comme pour le premier volet (on va prendre la numérotation américaine), les personnages sont assez charismatiques et bien designés. on a un peu de mal à s’attacher à Jurio au début qui fait incroyablement gamin, mais ça vient vite. L’histoire, quant à elle, est relativement ennuyeuse pendant les deux tiers du jeu: on progresse de shrine en shrine en écoutant ce qui se dit, et les menaces pour le monde ne se font sentir que très tard dans l’aventure. On a alors l’impression que tout nous tombe dessus sans vraiment avoir compris ce qu’il s’était passé. Contrairement à Tear of Vermilion, où le héros devait sauver sa soeur des griffes d’un gros copathe ((c) Pérusse) voulant invoquer un dieu sanguinaire. On a d’ailleurs l’impression que le jeu se finit un peu à la va-vie, comme s’il manquait une sorte de drame et de tragédie qui était dans Tear of Vermilion. Ici tout le monde il est gentil, tout le monde il est mignon, tout le monde il t’aide dans ta quête Ainsi à l’instar du premier épisode, vous reverrez tous les persos que vous avez connus à la fin du jeu, qui se réuniront pour vous filer un coup de main afin que vous puissiez térasser pépère le dernier boss du jeu.

Au niveau du système de jeu, l’aventur ne vous réservera presqu’aucune surprise. Le jeu n’a aucun secret à débloquer, aucun truc à collection, aucune maison à fouiller pour trouver des coffres remplis d’items, rien, que dalle, niet. Seuls les derniers donjons vous offriront quelques choix de passages, mais rien de très gratifiant. Quand ils ‘agit de faire progresser l’histoire, il vous suffit de trouver la personne qui possède un point d’exclamation à côté de sa bulle et de lui parler, Du très basique. Très très très basique.

Côté technique, on asisste à un agréable mélange de 2D et 3D. Les sprits sont plutôt détaillés et agréables, et les artworks des personnages importants lorsqu’ils parlent donnent un petit aspect oldschool bienvenu. En fait, c’est même carrément nécessaire, tellement le système de jeu est archaique. C’est juste pour faire un ensemble cohérent, vous voyez? Oh bien sûr il y a quelques effets 3D agréables à l’oeil, mais pendant les combats, on assistera même à un ramage en règle de la PSP, indigne de la console.

Le combat est extrémement basique. Tour par tour, choix entre attaque, magie, compétences spéciales et furies lorsque votre jauge de power est à fond, et bien sûr items. Le tour par tour est assez aélatoire et il est difficile de réellement planifier ses attaques. Les combats sont en général d’une facilité déconcertante, et les ennemis sont visibles sur la carte, vous permettant de les éviter. En fait, j’ai évité un très grand nombre de combats et je n’ai eu qu’à level up une petite heure vers la fin du jeu pour pouvoir battre les deux derniers boss avec aise.

Bon alors pourquoi ai-je donc bien pu trouver le courage de finir un jeu pareil me direz-vous? Hé bien, grâce à un scénario plutôt original, bien qu’un peu trop rose bonbon à mon goût, comparé à Tear of Vermilion. Et puis, il y a aussi le fait que les RPG sur PSP sont loin d’être légion: à part Valkyrie Profile et Tales of Eternia, et deux out rois autres jeux, les Legend of Heroes sont les seuls à proposer un intêret correct. Bien sûr, ce petit RPG n’arrivera jamais à la cheville de n’importe quelle grosse pointure du genre, mais le fait qu’il se laisse suivre sans réfléchir, qu’il propose une petite aventure sympatoche bien que manquant de saveur, justifie son achat, au moins en occasion, pour tout fan de RPG possédant une PSP.

Enfin, on verra s’ils ont amélioré les choses dans le volume 3…

MaOTD #21

Vu qu’on attend tous les sorties d’octobre niveau anime, faut bien que je meuble.

Et puis, fallait bien que je prenne quelques vacances… 🙂

A défaut d’être sexy, elles sont plutôt kawaii tout plein non?

MaOTD #20

Pour fêter la 20ème MaOTD je vous présente non pas une maid, mais autre chose… 🙂

I am the servant of my Goshujin-sama. Aprons are my body and Moé is my blood. I appeared in over a thousand doujinshi. Unknown to fatigue nor known to shame. Withstood pain to serve, waiting for my duty to end, I have no regrets, this is the only path. My whole life was « Unlimited Maids Works »

Pour illustrer, je pourrais vous renvoyer sur un billet honteux de FFenril mais non, je préfère vous donner une vrai Maid of The Day cette fois.

(pour ceux qui n’ont pas compris, le Unlimited Maids Works, c’est le penchant du Unlimited Blade Works de Fate Stay Night pour les maids 🙂