Full Metal Panic The Second Raid
C’est avec une très légère appréhension que je commençais, il y a quelques mois, Full metal Panic – The Second Raid (J’aime Wikipedia.) Que penser d’une série qui, lors de sa première saison, avait laissé une impression bonne mais pas top, notamment avec un rhythme d’intrigue sacadé et une action molassonne, puis lors de sa seconde saison, m’a totalement fait rire aux éclats à me rouler par terre? Fumoffu, la seconde saison, est de loin la meilleure considérée par les fans de la série, grâce à son humour décapant développant les passages hilarants de la première saison avec Sousuke à l’école.
En voyant la tête de l’opening, le ton était donné, ça allait être mechas et action à fond. Les deux premiers épisodes me l’ont en tous cas confirmé. Reste que la pillule est certainement bien mieux passée qu’en 2002 lors de la première saison, notamment grâce à une technique améliorée, et surtout parce que le studio d’animation chargé de The Second Raid est Kyoto Animation, le même que celui qui nous a pondu Fumoffu, contrairement à GONZO qui s’était chargé de la première saison. Et ça se sent tout de suite. C’est bon, c’est net, ça amuse, et c’est tout ce qu’on demande.
On a la le trio de héros de notre série. Je vais résumer vite fait pour les ignorants qui n’auraient pas encore goûté à la série:
Sousuke Sagara, jeune soldat oeuvrant au sein d’une équipe de mercenaires appellée Mithril, totalement indépendant d’aucun gouvernement, va être chargé de protéger la jeune et jolie Chidori Kaname (à gauche). Cette dernière serait en effet la cible d’un kidnapping de la part du KGB, mais ça, on ne sait pas encore pourquoi (et je vous rassure, on le découvre assez vite.)
Jusque là pas de soucis, Sousuke, sa supérieure sexy Melissa Mao et son collègue ladykiller Kurz Weber (heureusement que ses talents de dragueur sont inversement proportionnels à ses talents de sniper) vont tous trois partir en mission au Japon pour protéger Chidori à coup de micros cachés, de filature, et, pour mieux la protéger, d’un transfert arrangé de Sousuke en tant que lycéen dans l’école de Chidori.
Mais le hic, c’est que Sousuke n’est pas du tout fait pour la société japonaise. Ayant grandi parmi les champs de batailles au moyen-orient, et une fois lâché dans la nature au Japon, il se débrouille TRES mal. Sortant son flingue à tout va chaque fois qu’il croit Chidori menacée alors que ce n’est pas le cas, il va vite se faire taper sur les doigts et Chidori va le prendre pour un débile profond très rapidement.
Mais, comme vous vous en doutez, arrivera le moment où Sousuke va se rendre très utile, lorsque Chidori sera effectivement menacée. L’humour principal de la série vient du décalage permanent entre comment Sousuke se comporte en société, tel un alien en milieu hostile. Là où c’est encore plus drôle, c’est à quel point cela est exaggéré dans Fumoffu, et chaque épisode est un grand bol de rire.
Qui est la jeune fille à droite vous allez me demander? Hé bien il s’agit de Theresa Testarossa, communément appellée Tessa par les gens qui la connaissent. Cette jeune fille de 16 ans (comme Chidori et Sousuke) n’est ni plus ni moins que la capitaine du sous-marin d’où opére Sousuke, et bien qu’elle occupe un poste aussi important à un si jeune âge, elle est pourtant douce et frèle, mais terriblement déterminée. Son génie tactique en temps de crise donne des frissons dans le dos. Elle partage également le secret de Chidori…
Pour en revenir donc à The Second Raid, la série marche sur les traces de la première saison, sans pour autant sombrer dans le tout-action bien relou. On assistera à des scènes un peu plus « adultes » (pas exactement ce que vous pensez bande de pervers.) et vraiment très bien réalisées, ne serait-ce que l’angoisse de Chidori a l’idée d’être seule, la scène où elle tente de lui couper les cheveux, ou bien lorsque Sousuke rencontre une prostituée au look très familier (je n’en dis pas plus) à Hong-Kong.
Bref, la série surprend et bien, l’action est bonne, les épisodes filent trop vite, on a même droit à un peu de ecchi pour faire passer le tout. Non sérieusement, voilà une saison incontournable, même pour ceux qui n’ont pas aimé la première, car elle corrige bien ses défauts.
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