Lui ou rien! – Zettai Kareshi
Yuu Watase ne cessera jamais de m’étonner. Chaque fois qu’un de ses manga sort, je me dis toujours « Bah, c’est du Shoujo (manga pour filles) » et puis en fait, le coup de crayon, l’histoire, les personnages, rendent le tout tellement attachant qu’on a du mal à s’en séparer une fois qu’on a commencé à le lire. S’il y a bien un auteur dont j’achèterais n’importe quel bouquin les yeux fermés, c’est bien elle.
Zettai Kareshi, donc, traduit plus ou moins bizarrement par « Lui ou rien » par Kana, l’éditeur français, nous plonge dans la vie d’une fille assez banale, Rikko (galerie de portraits ci-dessous) qui a la particularité de se faire jeter par n’importe quel mec avec qui elle veut sortir (mais je comprends pas, moi, une fille comme ça, je sors avec direct…)
Seulement voilà, un jour elle retrouve le portable d’un vendeur bizarre, le lui rend, et pour la remercier, lui offre un passe pour un site web bizarre, le « Lover Shop » où on peut commander son petit ami idéal. Rikko n’y croit pas une seconde, fait la folle, ajoute plein d’options et commande un modèle Nighty pour un essai gratuit de 3 jours (super promo).
Le lendemain, il arrive, et forcément, après la panique, elle s’y attache… Premier problème: elle doit le rendre dans trois jours. Second problème, c’est un modèle Night, qui est donc fait pour fonctionner la nuit… vous voyez ce que je veux dire hein? Oui, le premier truc qu’il fait c’est essayer de lui faire l’amour, a la pauvre jeune fille qui n’est jamais vraiment sortie avec un type avant et qui en plus croit au romantisme pur et dur. Vous alllez vous dire qu’il va quand même se la faire, hé bien non. « Night » comme elle l’a nommé, est un petit ami parfait après tout, et se retiendra pour elle.
J’en entends au loin déjà penser que Yuu Watase nous pond un clone de Chobits ou Hand Maid May au masculin, mais en fait il n’en est absolument rien, contrairement à mes peurs. Yuu Watase a parfaitement réussi a éviter le cliché et nous livre une histoire assez touchante. Classique mais touchante. Disons que comme d’habitude, l’héroine choisie par l’auteur, à mi chemin entre Tampoko de Imadoki et Aya de Ayashi no Ceres (ça reste un avis personnel), Rikko est plus mignonne que sexy, voire même naïve avec son envie de romantisme si fort.
Voilà donc Rikko, qui va devoir faire avec Night, payer sa dette envers la societé à qui elle l’a acheté (ah ben oui, c’est pas donné ces petites bêtes) et faire face à de nombreux autres obstacles… Mais je vous laisse la surprise 🙂
Un fansite plutôt bien foutu où j’ai récupéré quelques images: Zettai Kareshi
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