Shakugan no Shana
Voilà, j’ai mangé les 24 épisodes de Shakugan no Shana, recommandé par Darksoul notamment lors de notre voyage. Je n’ai pas été trop déçu par la série, autant le dire tout de suite. Il y avait un peu de tout: du fanservice, des combats, une maido, une Shikijou-sensei (enfin presque), des personnages-objets attachants, Ayako Kawasumi-sama, un triangle amoureux, plusieurs histoires pour ne pas s’ennuyer, quelques flashbacks…
Non, honnêtement, SnS est une petite série bien sympathique de 24 épisodes qui m’a tout d’abord accroché par son héroine, Shana. Oui, il m’en faut peu, mais il faut bien admettre que Shana est une tsundere par excellence, et si j’ai bien un faible, c’est pour ce genre de personnage. Surtout quand elle a de longs cheveux rouges. Une réminiscence d’Asuka? Très probablement.
Tout commence quand notre héros du jour, Yuji, se retrouve aprés les cours dans un monde figé, et voit un énorme monstre qui bouffe les gens devant lui. Il semble être le seul a pouvoir bouger et se rendre compte de ce qui se passe, et avant qu’il ne se fasse dévorer lui-même, la Flame Haze aux cheveux de feu et au regard de braise (Shana, suivez un peu) le sauve armée de son épée. Surprise elle-même qu’il puisse se mouvoir à l’intérieur du Fuzetsu (une sorte de kekkai) et assaillie par ses questions, elle lui répond aussi sec.
« Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort. »
Bien qu’elle n’ait pas exactement dit ça, c’était la même chose en substance, et je n’ai pu résister à l’envie de placer cette phrase culte. 🙂
En fait, lorsque les humains sont ainsi dévorés par les monstres dans un Fuzetsu, les Flame Haze, dont le but est de conserver l’équilibre du monde, remplacent les gens disparus par des Torches. Une Torche est une flamme qui disparait petit à petit, et qui remplace temporairement la personne qui la porte. Une fois la Torche consumée, la personne disparaît. Son existence se dissout. Mais comme cela s’est fait petit à petit et pas tout d’un coup, les gens autour d’eux oublient progressivement que cette personne a existé. Ainsi, Yuji voit l’une de ses camarades de classe se faire dévorer, remplacée par une Torche, eet petit à petit disparaître, alors qu’elle voulait déclarer son amour au meilleur ami de Yuji.
Cette scène, lors des premiers épisodes, est assez terrible en fait. Quand on y pense, si on existait pas, qui se souviendrait de nous? Dans le monde de Shakugan no Shana, personne ne s’en souviendrait, sauf Yuji, car il sait, car il peut voir les Torches a l’intérieur des gens, et surtout, parce qu’il en est une lui-même de Torche.
Rassurez-vous, l’anime n’est pas trop sombre, et mis à part le début un petit peu déroutant, où Shana va envoyer bouler le héros, elle va progressivement se rendre compte de quelque chose… Comment se fait-il qu’il arrive à voir les Torches, et qu’il ne soit pas embêté par un Fuzetsu lorsqu’il se forme dans une zone? Je vous laisse découvrir ce mystère…
Shana et le melonpan, c’est une grande histoire d’amour.
L’anime de 24 episodes est divisée en plusieurs arcs ou histoires, faisant penser à un découpage propre à un manga, dont est issu Shakugan no Shana. Toutes les histoires sont assez intéressantes, bien ficelées, et même si les combats ne sont pas des plus intéressants parfois, on voudra quand même continuer pour avoir le fin mot de l’histoire, voir un peu plus de cette tsundere qu’est Shana, dans ce monde plutôt bien peint et avec des personnages intéressants et attachants. Que ce soit Marjorie, Whilmelia la maid (-de arimasu) ou encore la très mignnone Kazumi Yoshida, doublée par Ayako Kawasumi-sama, j’ai dû mal à rester de marbre.
Shakugan no Shana, c’est surtout une bonne petite aventure bourrée de mystères, des rebondissements et un monde assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Le design des personnages d’ailleurs, vous rappellera peut-être Haruhi Suzumiya et c’est tout à fait normal: le dessinateur du manga a aussi réalisé les designs originaux d’Haruhi. Les deux héroines ont quelques côtés semblables, mais Shana semble un peu moins insupportable (quoi que… :P)
Et pour finir, voici Whilmelia, la maid capable de rivaliser avec Mahoro en ce qui concerne les tâches ménagères. On notera avec un sourire qu’elle finit toutes ses phrases par un de arimasu plutôt mignon, contrastant avec sa voix monotone et sérieuse.
Comme on dit, that was a fun ride. Je vous conseille de vous jeter dessus si vous en avez le temps. 24 episodes ça prend du temps à déguster.
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