Kamisama Kazoku
Kamisama Kazoku, c’est, comment dire, une série un peu surprenante sur bien des points. On a l’impression que c’est très moyen au début, que ça sent le low-budget à plein nez et en fait on est agréablement surpris et on a envie de continuer. Pourtant, on ne peut pas dire que le dessin soit très accrocheur, c’est assez sobre dans l’ensemble…
Mais assez efficace,e t surtout, l’histoire est plutôt originale. Loin d’être une série harem, Kamisama Kazoku se pose plutôt en comédie romantique en bonne et due forme avec seulement deux intêrets amoureux pour notre héros, qui n’est ni plus ni moins que le fils de Dieu.
Comme c’est le fils de Dieu, il a d’habitude un peu tout ce qu’il veut, même s’il ne le demande pas. La vie lui est très facile et il coule des jours paisibles à l’école avec un Ange là pour veiller sur lui, Tenko (au milieu). Tenko est un personnage assez drôle et attachant, qui essaye de veiller sur le fils de Dieu, tout en ayant des sentiments pour lui (bah oui, c’est une comédie romantique quand même.)
Où est l’intêret dasn cette série donc? Le petit twist qui va faire tout basculer? C’est l’arrivée d’une étudiante pour quelques jours, et sur laquelle Samatarou, notre vaillant fils de Dieu, va flasher aussi sec. Remarque, je ne lui en voudrait pas, c’est tout à fait mon genre.
Mais entre Tenko et ses airs de tsundere (entre ça et le yuri, c’est l’année des tsundere), le père DIeu, la mère et les deux soeurs déesses, on retrouve presque les ingrédients d’un Ah My Goddess. Seulement, ce simulacre n’en arrive pas à la cheville, et au bout de trois épisodes, on est en droit de se demander réellement où on va: c’est tellement prévisible que les protagonistes armés de pouvoirs (en l’occurence la famille de Samatarou) fait tout pour l’aider mais lui met surtout des gros batons dans les roues. Surtout qu’il a essayé de mettre les choses au clair en leur expliquant bien qu’il ne voulait utiliser aucun pouvoir pour devenir le petit ami de cette fille.
J’ai failli laisser tomber la série à cet endroit, et j’ai bien eu tort. Poussé par Corsaire, jai continué néanmoins. Malgré le style graphique un peu dépouillé, les personnages sont étrangement attachants, et surtout, dés l’épisode 4, on sent que ça ne va pas être du remaché sans cesse: des soubresauts d’originalité se font ressentir tout au long des épisodes suivants, qui m’auront valu de pousser des « WTF!??? » (mais c’est quoi ce bordel?) d’incrédulité devant ce qui se passe. Non, rien d’excessivement stupide, mais plutôt le genre de surprise scénaristique qui met tout de suite plus de piment et d’épice dans une recette clairement sans saveur.
Je ne peux malheureusement en dire plus, pour évidemment ne pas spoiler mais si vous appréciez les animes légers et les comédies romantiques qui sortent des sentiers battus, avec un héros peu commun et des surprises, essayez donc, ça vaut le coup d’oeil à condition de ne pas s’arrêter au début vraiment irritant par moments. Une bonne surprise somme toute pour se divertir. Et puis, l’opening de la série est vraiment bon, j’ai hâte que le single sorte!
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