Myself, Yourself

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Quel nom étrange pour une série: Myself, Yourself. Et pourtant derrière ce nom étrange se cache une série on ne peut plus classique de harem anime tirée d’un visual novel (comprendre, jeu vidéo bourré d’images et de textes) à sortir sur PS2. Classique? Hep, pas si vite que ça…

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Authentique.

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L’histoire c’est celle de Sana, un ado japonais type. Très type même, qui cumule les poncifs du genre. Relativement beau gosse, entouré de jolies filles, a bon coeur et n’a pas trop l’air con. Enfin ça, c’est ce qu’on pense jusqu’à ce qu’il rencontre Nanaka.

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Mais, petit retour en arrière d’abord, car la série débute sur un flashback dans lequel Sana s’en va de sa petite ville natale avec ses parents à l’âge de 11 ans. C’est toujours un peu difficile à cet âge de partir loin de ses amis, mais bon, heureusement qu’ils ont préparé une petite fête d’adieu.

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Non ce n’est pas Haruhi petite, mais la grande cousine du héros, Aoi.

(ceci dit vous pouvez quand même lever vos brassards au ciel et réciter la prière, ça ne vous fera pas de mal.)

Le truc c’est que Sana revient 5 ans plus tard dans sa ville natale pour y vivre seul. Il sera quand même hébergé dans le bâtiment résidentiel que son oncle et sa tante possèdent, histoire de rassurer sa mère qui l’appelle tous les soirs, et on sent que ça le pèse. Sana y retrouvera en premier sa cousine qui s’est plutôt bien… épanouie.

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Tiens, une Miko? Y’a bon.

A côté de ça, Sana va s’apercevoir que certains trucs ont changé dans sa ville, et d’autres non. Le moment fort survient lorsqu’il se pointe à l’école pour son premier jour et attérit, comme par miracle hein, on est dans un anime harem après tout, dans la classe de son ancien meilleur pote Shusuke et de sa soeur jumelle, Shuri. Loin d’être des faire-valoirs au héros et à l’héroine, ce sont bien des personnages à part entière.

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Tout ce petit monde a bien grandi, mais le drame survient lorsque Sana dit bonjour à une très jolie fille qui se pointe dans la classe, avant qu’elle ne le gifle violemment.

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Bad move, Sana. Car cette fille, c’est bien Nanaka, oui, la gentille Nanaka toute mimi pour laquelle il avait le béguin étant petit. Voilà ce qui arrive quand on laisse trop longtemps une fleur sans attention, elle devient une redoutable tsundere.

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Voilà grosso-modo la trame de Myself, Yourself. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que la qualité d’animation est plutôt bonne pour un anime du genre, sans oublier l’humour pas trop lourd, quelques petites doses de ecchi ici et là pour pimenter le tout, juste la touche qu’il faut en fait, et puis des développements assez rapides dés le second épisode, qui viennent donner de l’eau au moulin

Et puis, l’opening est assez bien foutu j’ai trouvé, et laisse augurer du bon pour la suite.

Bref, Myself, Yourself est globalement une bonne surprise. Loin d’être transcendant, ça reste agréable à suivre et malgré un début classique (le héros qui revient dans son coin en ayant oublié plein de choses), ça devient un peu plus intéressant et original par la suite. Pour peu qu’on aime le genre, évidemment, ou bien pour peu qu’on arrive à supporter la voix absolument horrible de Aoi (c’est la doubleuse de Chiyo-chan de Azumanga Daioh) qui ne lui colle pas du tout et qui tape sur le système. Mais bon, mon kawaii-o-meter reste dans le positif la concernant, je suppose que c’est donc bon signe.

P.S.: Nous sommes en pleins quarts de finale du Grand Tournoi des Maids et c’est le drame, Mahoro va peut-être perdre. Pensez donc à voter à gauche. Je n’avais pas fait d’appel à voter jusqu’ici mais là, il le faut, c’est important, chaque voix compte. Et au pire, elle gardera tout son honneur en perdant de justesse!