Minami-ke
Cette saison c’est celle des tranches de vie. En tous cas les animes a peu près intéressants en font partie. C’est amusant car la saison du printemps avait vu fleurir des séries de harem en pagaille, si mes souvenirs son bons. Comme quoi, à chaque genre sa saison.
Minami-ke, c’est l’histoire de la famille Minami. De gauche à droite il y a Haruka, Kana et Chiaki. Les trois soeurs vivent seules sans leur parents dans un petit appartement fort sympathique au demeurant. Le truc c’est qu’il ne se passe strictement rien de bien palpitant dans Minami-ke. L’opening et la structure rappelleront très certainement Azumanga Daioh (dans un autre aspect que Lucky Star cependant).
Ce qui est surtout intéressant dans Minami-ke, ce sont la personnalité des trois soeurs. Alors que Chiaki est la petiote calme et studieuse, Kana est à l’exacte opposée. Débordante d’énergie (sauf le matin) et bête comme Tomo-chan, elle se chamaillera souvent avec Chiaki pour un rien. A côté de ça, Haruka, la plus vieille (enfin, 16-17 ans quand même c’est pas vieux) fait office d’arbitre dans leurs disputes et prend le rôle de maman. C’est assez mignon par moments sans être niais.
La force de Minami-ke se situe bien évidemment dans son humour et dans la relation des trois soeurs entre elles (avec quelques allusions yuriesques pour le public interessé, comme quand Kana essaye de courser Chiaki pour lui montrer comment c’est un kissu.). Bien sûr, on est aussi servis par les camarades de classe des trois filles, qui sont dans trois écoles différentes.
Doté d’une réalisation très bonne, d’un humour comme il faut, d’une mini-dose de ecchi, et de personnages très attachants, Minami-ke ne manquera pas d’être votre rendez-vous rigolade de cette saison après un bon p’tit Gundam 00.
9 commentaires