Princess Lover

Décidément, cette saison estivale nous réserve bien des surprises niveau anime. Après un Haruhi, un Umineko, et un Canaan, voici de quoi nous déconnecter le cerveau 20 minutes par semaines. Mais ça fait du bien de se déconnecter le cerveau!

pl8.jpg

Princess Lover est donc l’anime de l’été que tout le monde regarde mais que personne n’avoue regarder, tout simplement parce qu’il contient du fanservice Kanokon-esque, pourtant en moins grande quantité. Rassurez-vous donc, Princess Lover est complètement regardable sans se frapper la tête contre le bureau à longueur de temps. Il est tout à fait regardable tout simplement parce que son scénario (en tant que harem totalement assumé) tient bien la route, mais aussi parce que ses personnages, et tout particulièrement ses haremettes, ont toutes leur charme.

pl5.jpg

Teppei, qui ressemble plus au frère de Mai dans Mai Hime une fois grand qu’à autre chose, coule des jours heureux avec son père et sa mère. Teppei s’entraîne d’ailleurs au kendo avec son père assez souvent on dirait, et les deux aiment bien se faire un petit match à l’improviste dés que c’est possible.

Seulement voilà, ses parents ne survivront pas à l’opening de la série, d’une esthétique somme toute très convaincante, mais à la musique très banale pour un anime de ce type. C’est dommage, car cet opening bouge bien et a le mérite de nous présenter les quatre haremettes sous leur meilleur jour.

pl1.jpg

Il apprend alors qu’il a un grand-père qui souhaite revoir son fils et le prendre sous son aile. Teppei n’y voit pas d’inconvénient, et s’en va le rejoindre, mais sur la route, il en profitera pour sauver une jeune blonde en carosse d’une attaque de brigands en jeep (à votre avis, entre la jeep et le crosse tiré par des chevaux, qui gagne?) Teppei fera ainsi la connaissance de Charlotte (à gauche sur le premier screen) qui n’hésitera pas à flirter gentiment avec lui. Quand je dis gentiment, c’est vraiment gentiment, pas aggressivement comme Chizuru dans Kanokon, non, mais plus pour l’embêter que pour le chauffer.

Teppei réalise ensuite bien vite que son grand-père est sacrément riche. A la tête du groupe Arima, d’ailleurs, groupe dont Teppei va hériter maintenant que sa mère, seule héritière et qui souhaitait vivre normalement, a passé l’arme à gauche. Tout cela est un peu nouveau pour Teppei, qui va découvrir les joies des solicitations, des gens qui lui parlent uniquement parce qu’il est riche. Il fera à peine connaissance avec Yuu, la meido de service de la série, qu’il verra une jeune fille au loin pratiquer l’escrime dans les jardins. Ni une ni deux, il ira se battre contre elle, intrigué par cette beauté pleine d’adresse à l’épée. Cette beauté est en fait Sylvia, sa fiancée. Hé oui, déjà trois haremettes sur quatre de rencontrées dés le premier épisode!

pl2.jpg

Teppei ira ainsi à l’école pour riches du coin, en compagnie de sa meido personelle (en uniforme de lycée, attention) et aussi de Charlotte et de Sylvia qui étudient là-bas. On a d’un côté la solitaire et posée Sylvia (sous ses faux airs de Saber), la charmante Charlotte, Yuu la jolie petite meido qui prend soin de son maître, et la quatrième, Seika, qui semble être la plus hautaine et détestable des quatre. Gageons qu’elle se rattrape prochainement…

On sait bien sûr tous avec qui le héros va finir (soit Charlotte, ou soit Sylvia), mais d’un autre côté, Yuu est probablement la seule qui puisse comprendre Teppei vu son statut de fille ‘normale’ qui doit vivre dans cet univers de riches en tant que meido. C’est pour ça que la fin de cet anime va être terrible pour moi je sens, car j’ai beaucoup d’affection pour Yuu, presqu’autant que j’en avais eu pour Mahoro à l’époque, c’est dire.

pl3.jpg

En tous cas, pour une première production, GoHands nous gratifie d’une série très jolie, au scénario pour une fois pas pénible du tout (le héros a du mal à s’adapter à son nouvel univers, très bien retranscrit d’ailleurs), et aux personnages fort attachants. Pour ne rien gâcher, les quelques moments ecchi ajoutent un peu de piment sans trop en faire, ce qui est assez rare de nos jours. Pour moi, suels la Gainax et KyoAni savent faire du fanservice avec juste la bonne dose sans que ça soit gavant, mais pour un premier essai, GoHands se débrouille très bien, aidé par des personnages pas si stéréotypés que ça.

pl7.jpg

Le seul point noir pourrait être la censure appliquée à grand coups de zones d’ombre et de lumière pour cacher les parties intéressantes. Ce système n’est pas nouveau, j’en parlais déjà il y a quelques années au sujet de He is my Master et de Girls Bravo. Comme la diffusion télé d’une série coûte plus cher qu’elle ne rapporte (il faut acheter les tranches horaires nécessaires auprès des chaînes de télévision) il faut bien rentabiliser la production de la série en donnant envie aux fans d’acheter les DVDs.

pl6.jpg

A noter également que Princess Lover, l’anime, est adapté d’un VN du même nom sorti l’an dernier sur PC (avec scènes H) et qu’une version tout publics sortira sur Playstation 2 à la fin de l’année. C’est la première production du studio de développement Ricotta, et vu la qualité de la chose pour le moment, on ne peut que leur souhaiter une bonne continuation.

pl4.jpg

Allez, je vous offre l’opening en prime.


????????? – Princess Lover! – Opening (HD)