RWBY – Une histoire de contes de fées et de couleurs

Ceci est le dernier article d’une série avant que je ne me remette à travailler sur le chapitre 4 de Eternity.

J’ai pas mal entendu parler de RWBY sur le serveur Discord de Le Eden de la Nanami (oui on aime se moquer du franponais de Grisaia) au détour de quelques conversations, et puis finalement, voyant qu’il était disponible sur Crunchyroll en VOSTFR, je me suis lancé dans l’aventure.

Et j’ai pas été déçu du voyage.

Avant de parler histoire, on va vite décrire ce que c’est : il s’agit d’une mini-série d’animation en 3D CG par Rooster Teeth et plus spécifiquement un animateur, Monty Oum. Il fut notamment le créateur des petites vidéos Dead Fantasy. Vous en avez sûrement vu auparavant :

Un jour, Monty s’est dit que ça serait bien de faire sa propre petite série animée. Ce type ayant le goût des combats chorégraphiés un peu beaucoup fou fou, il y avait clairement du potentiel, et RWBY est le fruit de cette réflexion.

Il s’agit d’une série en 3 saisons (pour le moment) d’épisodes d’environ 15 minutes chacun, sauf dans la saison 1 où ils sont beaucoup plus courts. On remarquera également que cette saison 1 n’a pas eu tout le budget ni le soin qu’elle aurait mérité, j’en veux pour preuve les passants qui ne sont que des silouhettes noires. Si cet aspect un peu baclé peut rebuter au premier abord, il s’estompe très vite dés que l’on franchit les premiers épisodes. L’histoire devient passionnante, et les personnages de plus en plus attachants.

Mais avant de continuer à dire du bien de la série, parlons de l’hisoitre en elle même, de quoi s’agit-il au juste ?

L’opening de la saison 1 :

RWBY se passe dans le monde fictif de Remnant. Un monde où l’humanité survit tant bien que mal à des monstres venant de Grimm, une entité maléfique. C’est aussi un monde où la « poussière », une sorte de minerai, permet d’effectuer des trucs cools comme de la magie, ou de faire fonctionner la technologie. Le seul truc similaire qui me vient à l’esprit c’est la Ragnite de Valkyria Chronicles. Au départ, on suit les aventures de Ruby Rose, une jeune fille assez énergique qui se balade en rouge et noir, et avec une sorte de faux qui… fait un peu tout. Disons qu’elle a été tellement customisée que je sais pas si on peut encore appeler ça une faux à ce niveau. Ruby va être témoin d’un braquage de marchand de poussière, et va donner une bonne leçon aux malfrats. Sauf que ceux-ci arrivent quand même à se barrer malgré l’intervention de chasseurs plus expérimentés. Chasseur, c’est ce que Ruby veut devenir plus tard : des êtres qui sont là pour aider l’humanité en combattant les monstres de Grimm. Il y a évidemment plus que ça derrière ce métier fort noble, mais ça Ruby le découvrira plus tard.

Elle va entrer à l’académie de Beacon, où les chasseurs sont entrainés. Elle va y retrouver sa demi-soeur Yang, mais aussi s’y faire des amies. L’école met en effet les élèves en équipe de quatre, et Ruby va devenir la leader de la team RWBY (prononcé Ruby). Elle comprend :

• Ruby, qu’on a déjà présenté.
• Weiss, qui est j’ai envie de dire la ojou-sama tsundere du groupe, sauf qu’en fait à part être héritière des Schnee, une riche famille qui fait commerce de poussière, de se battre à la rapière et de manier la glace, elle n’est pas si tsundere que ça.
• Blake, qui est une jeune fille assez renfermée et avec ses propres objectifs
• Yang, la demi-soeur de Ruby.

Vous l’aurez vite compris, quand on prend le prénom des quatre filles, on obtient RWBY : les équipes de Beacon sont nommées avec les lettres de leurs prénoms. Ainsi, l’équipe JNPR (prononcé Juniper) est composée de Jaune, Nora, Pyrrha et Ren. Il ya  de nombreux autres personnages qu’on verra tout au long de l’aventure : d’autres élèves, des adultes aussi, et tout ce petit monde a son agenda propre.

Si la première saison est assez classique, avec avant tout des intrigues à l’école, la saison 2 entame direct les choses un peu plus sérieuses, et la saison 3 prend un tournant un peu plus… sombre.

La puissance de RWBY, la série, réside dans plusieurs points clé :

• Les combats, parfaitement chorégraphiés. Ils sont une mine d’or de trouvailles et de grand n’importe quoi. Mention spéciale pour la bataille dans la cafétéria de l’école au début de la saison 2 à coups d’aliments.
• Un univers maitrisé. Tout paraît très cohérent dans RWBY, dans ce monde où il reste encore de nombreux progrès technologiques à effectuer, mais où on trouve des voitures, des téléphones portables, des armes à feu, des robots, sans pour autant être complètement futuriste.
• Des dialogues très bien écrits. Les personnages ont tous un caractère très bien restranscrit par leurs doublages et leurs dialogues. Ils arrachent souvent un sourire (surtout dans les interactions entre les personnages de l’équipe de Ruby) et font mouche.
• Un cast particulièrement agréable et diversifié. De tête, je ne vois aucun perso à détester. Tous ont leur background, des raisons de faire ce qu’ils font. Les gentils ne sont pas complètement gentils, les méchants pas complétement méchants, et mis à part le passage un peu maladroit avec Cardin dans la saison 1 où on sent bien qu’il a été fait pour qu’on le déteste, j’adore tous les personnages. Surtout Penny, Pyrrha et Ruby. Je sais.
• D’ailleurs, la team RWBY sait très bien se faire oublier au profit d’autres équipes durant la série. Les feux des projecteurs se portent parfois sur d’autres protagonistes, et pas seulement les autres équipes de Beacon, comme la team Cardinal (CRDN) ou la team Sun (SSSN)

La série se dévore et on s’habitue très vite à l’aspect graphique assez épuré (surtout dans la saison 1.)

L’animation en 3D permet des mouvements fluides et un grand soin a été apporté à la mise en scène.

Vous aurez probablement remarqué le style un peu anime-esque d’ailleurs, hé bien sachez que la série, vu sa popularité a été également adaptée en manga dans l’Ultra Jump, et la saison 1 est même sortie en DVD et Blu-Ray au Japon, avec un doublage japonais qui plus est ! Cela faisait une eternité qu’une série animée américaine n’avait pas eu de sortie là-bas !

Voici d’ailleurs les jaquettes, de l’édition japonaise normale ainsi que de la collector :

Vous pouvez regarder la série en VO sur le site de Rooster Teeth, mais si vous avez besoin de sous-titres en français, alors direction ce bon vieux Crunchyroll !

La série a fait un carton viral aux Etats-Unis avec de nombreux cosplay et une tonne et demie de fanarts dés la diffusion de ses premiers épisodes. A noter également que Monty Oum, son créateur, est mort d’une allergie à un traitement médical (une façon très bête de mourir, il faut l’avouer :/ ) avant le début de la saison 3. Fort heureusement il a laissé suffisament de données pour au moins deux ou trois autres saisons, d’après le reste du staff. Après, ils eront en roue libre.

Pour terminer, voici quelques trailers, un général, puis un par personnage histoire de les présenter.

Trailer de la saison 1 :

http://youtu.be/dsy7VJheMBI

Les trailers des personnage ne spoilent pas. Bien au contraire même, ils sont sensés se passer avant le début de la série, et les évènements que vous y verrez sont référencés plus tard dans la série. Je les avais personnellement matés après coup et ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire (je déteste pas voir les choses dans le désordre) mais si vous voulez vraiment l’expérience « complète » je vous invite à les regarder.

Trailer « Rouge » :

Trailer « Blanc » :

Trailer « Noir » :

Trailer « Jaune » :

Allez, j’espère que ça vous aura rendu curieux, histoire de voir autre chose que de l’animation japonaise !