[SPOILERS] Pour aller plus loin dans Your Name de Makoto Shinkai (VF, rythme, fanarts, timelines, trivia, roman…!)
Lorsque j’ai assisté à l’avant-première de Your Name à Nantes le 8 Décembre dernier, j’étais loin de me douter que le film allait autant me marquer et m’obséder pendant des semaines. Il est assez rare qu’une oeuvre me tienne à coeur à ce point. Cela faisait même bien trop longtemps, si vous voulez vraiment tout savoir ! Je crois que la dernière fois c’était Haruhi en 2006.
Ce qu’on aurait préféré voir en allant mater Rogue One. Source : (Pixiv)
Mais bref, dans ce billet découpé en diverses sections qui n’ont pas toujours à voir entre elles, je vais m’efforcer de vous emmener un peu plus loin dans le film et son univers. Bien sûr il va y avoir de nombreux spoilers : si vous n’avez pas encore pu voir le film, je vous invite à fermer l’article maintenant et à y revenir plus tard. Et si je vous surprends à télécharger le leak tout moche bourré de watermarks et sous-titré chinois/anglais, je vous reprends votre carte d’être humain.
C’est mignon 🙂 Par tokinohimitsu
Bon, vous êtes bien calés ? Alors on commence.
Dans cet article, quand je mentionne Taki!Mitsuha, cela veut dire « Taki dans le corps de Mitsuha » et inversement, Mitsuha!Taki veut dire Mitsuha dans le corps de ce dernier.
La VF
Oui, la VF est bien vous savez. Il n’y a pas que le doublage japonais dans la vie. D’ailleurs qu’on le veuille ou non, un doublage est indispensable pour que le film trouve un public de néophytes en la matière.
Et pour Your Name, nous avons eu droit à, ma foi, un doublage de fort bonne facture. Je dirais pas parfait car il y a des irrégularités, mais globalement, on peut en être content (notez que j’ai vu la VO en premier) :
- Mitsuha (par Alice Orsat) a un petit côté Geneviève Doang (D.va dans Overwatch le plus récemment) pas déplaisant du tout. Elle s’en sort dans les moments les plus tendres comme les plus dynamiques. C’est vraiment du bon boulot et ça fait plaisir à entendre.
- Taki par contre n’est pas toujours dans le bon ton. Il y a des fois où ça passe très bien (on sent la différence entre Mitsuha!Taki et Taki!Taki, ce qui est super positif). Il y a quelques moments de brillance dans le doublage mais on sent surtout que le comédien s’est fait au personnage en cours de route. Après, c’est peut-être aussi une fausse impression à cause du fait qu’on l’entend principalement quand c’est Mitsuha!Taki et donc qu’il a une voix/un jeu d’acteur plus féminin exprès… exactement comme le doubleur japonais l’a fait. C’est pour ça que mon impression initiale était un peu « il est à côté de la plaque. »
- Les amis de Mitsuha et ceux de Taki sont également bien doublés, rien de spécial à redire dessus. Tessie en particulier ressort très bien en VF.
- Mlle. Okudera par contre me laisse un peu mitigé sur la question. Elle a un côté très détaché par moments, et parfois elle se laisse aller et rend son personnage bien plus attrayant (le moment où elle s’émerveille devant la mascotte avec Tsukasa m’a bien fait sourire.)
- La grand-mère et la petite soeur de Mitsuha sont par contre pas vraiment dans le ton. Surtout la grand-mère, on sent bien que c’est une doubleuse qui n’est pas habituée à faire ce genre de rôles et qui double plutôt des voix jeunes. Petite erreur de casting selon moi (même si bon, après, on s’habitue, c’est juste qu’au début ça choque)
Du coup je ne peux que recommander la VF. Dans sa globalité, elle est excellente, et comme toute VF parfois de légers errements mais rien de méchant. Il y a de bonnes trouvailles dedans et elle sonne plutôt naturelle. Je vais en rajouter une couche sur Mitsuha mais sa doubleuse appuie bien là où il faut durant les scènes émotionelles, elle est vraiment à fond dans le personnage et ça se ressent très bien. Le moment où Mitsuha reprend son corps après le crépuscule, qu’elle se relève et essaye de se remémorer le prénom de Taki est très touchant.
« Taki… Taki… Ca va aller… Je vais m’en souvenir… »
De même, le passage où elle regarde le paysage dans le train la conduisant à Tokyo est fort bien retranscrit. La doubleuse rend très bien le côté hésitant de Mitsuha, qui se demande comment Taki va prendre le fait qu’elle vienne à l’improviste le voir. Pour quelqu’un comme moi qui a déjà fait ça a une fille, je me suis pris les feels en plein dans mon petit coeur.
Si je devais pinailler, le seul moment qui m’a paru difficile à comprendre pour un néophyte c’est qu’au début ça parle de sake kuchikami, le sake que Mitsuha et Yotsuha font, et que plus tard, ça parle de « kuchikamisake ». Une petite inversion de mots qui peut coûter cher pour quelqu’un qui n’est pas familier avec la langue.
Ce qu’on aurait tous aimé voir après les crédits, par Sunday Offline
Le rythme du film et ce qu’on loupe au premier visionnage
Un des points forts de Your Name reste sans aucun doute son rythme, soutenu jusqu’au bout ou presque. A aucun moment on ne ressent l’enneui car le film nous arrose d’informations et de choses à voir, et ce continuellement. Il n’y a guère de moment contemplatif où on peut se poser et admirer le décor : de nombreux passages sont bourrés de petits détails laissés là par Makoto Shinkai pour récompenser les plus attentifs. Souvent quand je matte un film vient un moment où je regarde ma montre pour voir l’heure qu’il est alors que ça n’est jamais arrivé lors du premier visionnage du film.
Après plusieurs visionnages, on remarque que chaque scène, chaque plan a de l’importance. Dans ma tête je me disais, au bout de la 4ème séance, « Ah oui, il y a cette séquence-là pour parler de ce point de scénario. » J’étais en mode full analyse. Le truc c’est que comme le rythme est assez rapide, au premier visionnage on passe forcément à côté de beaucoup de détails qui ont néanmoins une importance capitale et qui annoncent, voire spoilent, qu’il y a un mega problème avec leur échange de corps. Je vais faire mon geek de service pour le coup mais Taki a un iPhone 6S (ou 6 à la rigueur) et Mitsuha un iPhone 5 (ou 4/4S à la rigueur) des téléphones qui sont espacés de 3 ans. 3 ans c’est le nombre d’années qui les séparent tous les deux.
L’autre exemple annonciateur c’est bien sûr les calendriers de leurs téléphones. Si on ne voit pas l’année, on voit qu’ils sont bien à la même date mais que les jours différent, laissant penser qu’ils ne sont en effet pas sur la même année. Ils sont bien espacés de 3 ans. D’ailleurs, quand Taki!Mitsuha (Taki dans le corps de Mitsuha) se réveille et s’habille pour l’école, c’est bien parce qu’il pense qu’il y a cours ce jour-là, et pas que c’est un dimanche.
Bref, ce genre de détails vous frappe immédiatement au visage au second visionnage. C’était juste sous nos yeux la première fois et on est passés à côté, ou du moins on prend ça pour des incohérences de scénario alors que non !
Certains reprocheront peut-être au film d’avoir quelques scènes de trop à la fin du film. Je ne trouve pas vraiment car elles permettent de montrer combien Makoto Shinkai aime jouer avec nos nerfs : on aurait pu avoir une redite de 5cm par seconde, une autre de ses oeuvres, mais ce ne fut pas le cas. Je sais que de nombreux spectateurs auraient hurlé au scandale si ça avait été le cas, mais Shinkai nous tease à mort en nous faisant croire, jusqu’au tout dernier moment, qu’ils ne se rencontreront jamais. Le vil gredin.
Une fort charmante Mitsuha adulte, par Sky of Morika
La perte de mémoire et le rêve
Quand on parle des thèmes de Your Name, on pense principalement à l’échange de corps, à mieux connaître l’autre (Shinkai aurait dit en grand philosophe « Aimer quelqu’un c’est entrer dans sa peau »), on parle également du temps et de l’espace mais on oublie pas mal de parler de la thématique du rêve alors que ça revient très souvent.
En particulier, le rêve dont on a un excellent souvenir mais qui s’estompe sitôt quelques minutes passées au réveil. Dans la vraie vie c’est parce que notre cerveau les évacue dés que la journée commence pour ne pas s’en encombrer, puisque les rêves sont normalement là pour consolider la mémoire durant le sommeil. Il n’est pas rare qu’on rêve de ce qu’il s’est passé durant la journée ou d’éléments ayant un lien avec celle-ci.
Peu importe de quoi on a rêvé, à moins de noter scrupuleusement ses rêves dés son réveil, on les oublie forcément. On en a de très vagues souvenirs, qui sont parfois juste des sentiments ou des impressions, mais pas plus.
Ce que l’on prend alors pour un vide scénaristique dans Your Name n’en est en fait pas forcément un. Certes le film nous la joue surnaturel en effaçant les messages du téléphone de Taki sous ses yeux lorsqu’il découvre que tout ceci n’était qu’un rêve, ce qui ajoute à l’effet dramatique mais nuit un peu à la cohérence. Reste qu’à part ces quelques errements, le film fait un bon boulot quand il s’agit de nous enfoncer dans le crâne qu’un rêve est un rêve, et que l’on en tire qu’une légère impression au réveil et durant la journée. On comprend sans problème que Taki et Mitsuha mettent du temps à se rendre compte de ce qu’il se passe, et qu’ils ont un très, très vague souvenir de ce qu’il s’est passé la veille quand leur autre moitié occupait leur corps. Un peu comme… dans un rêve !
Même s’il est clair que pour les besoins du scénario Taki et Mitsuha devaient oublier jusqu’à leurs noms et que parfois on peut se dire que c’est un peu poussé, ça reste néanmoins crédible dans la diégèse du film.
La grand-mère de Mitsuha enfoncera alors le clou en expliquant à Taki!Mitsuha que les rêves sont éphémères par nature et qu’il doit chérir cette expérience. Elle et Futaba (la mère de Mitsuha et Yotsuha) ont d’ailleurs déjà eu ces rêves par le passé. Une théorie de fan voudrait que le père de Mitsuha et sa mère aient déjà échangé leurs corps, ce qui expliquerait comment, quand Taki!Mitsuha vient lui expliquer qu’il faut évacuer la ville, celui-ci déclare :
« Tu n’es pas Mitsuha… Qui es-tu ? »
Peut-être s’est-il dit que sa fille aussi était victime du même phénomène que sa mère en son temps. Cela reste une théorie de fan, bien sûr !
Toujours est-il que le rêve est bel est bien présent. D’ailleurs, toute la première partie du film, avant le générique, nous montre déjà Mitsuha et Taki adultes qui se réveillent un beau matin à Tokyo, séquence que nous revoyons à la fin du film : et si tout le film post-générique d’ouverture n’avait été qu’un rêve ? Et si Taki et Mitsuha croisant leur regard entre deux trains n’était qu’un bête coup de foudre ? Capilotracté, n’est-ce pas ?
Encore ce qu’on aurait aimé voir après les crédits, par Squidsmith
Les obstacles pour que le film fasse un carton ici
Pour y avoir emmené différentes personnes, Your Name est loin d’être un film universel comme peut l’être un Ghibli. On a tendance à l’oublier mais les messages véhiculés par les films Ghibli, en particulier ceux de Hayao Miyazaki, ont tendance à toujours parler d’écologie ou de nature. Pas que ça soit un mal, bien au contraire même, mais ce sont des thèmes qui parlent. Leur poésie est même bien plus poussée que ce qu’on peut trouver dans Your Name. Mais il ne faut pas oublier que Makoto Shinkai, la quarantaine, est un réalisateur qui vit avec son temps, et qui nous propose une histoire moderne, où les téléphones portables jouent un rôle clé, où il y a des blagues autour de la poitrine de son héroïne et où on y découvre une grande ville comme Tokyo. Your Name n’est pas un Ghibli. Et ce n’est pas plus mal !
Sa fraîcheur a néanmoins un prix : pour les générations plus âgées en France, il est plus difficile à comprendre. Les sauts dans les timelines et les corps des personnages rendent le visionnage un peu confus. Il y a bien un côté fantastique au film comme dans un Ghibli mais il ne joue plus sur le surnaturel comme ressort scénaristique que sur l’émerveillement qu’il peut procurer et qu’on trouve dans un Ghibli ou un film de Mamoru Hosoda.
Le plus gros caillou dans la chaussure du film pour moi reste au tout début : Taki!Mitsuha se réveille et se pelote la poitrine parce que, quand garçon on rêve qu’on est une fille c’est le premier truc qu’on va faire, vraiment. Il se lève, se voit dans le miroir et hallucine, et puis après on passe à Mitsuha!Mitsuha directement qui prend son petit déjeuner avec sa famille, sans réelle transition. On peut comprendre que c’est pour perdre un peu le spectateur et le faire s’interroger sur ce qu’il a vu. Cela passe même comme papa dans maman au premier visionnage, mais au second, ça se remarque immédiatement.
Quand on est assez habitué à consommer de l’animation japonaise ou des séries américaines au scénario parfois riche et torturé niveau timeline, ça passe crème, mais pour le grand public dont ce n’est pas l’habitude, ça l’est déjà beaucoup moins.
Ce qui est dommage, car il faut saluer l’extraordinaire campagne de publicité menée par Eurozoom qui distribue le film en France et les bons résultats d’entrées par copie dans les salles de cinéma, mais j’ai un peu trop peur que le film s’essoufle un peu trop vite. Ceci étant dit, on arrive bientôt sur sa troisième semaine d’exploitation, nous verrons bien s’il tient la distance. Je l’espère sincèrement car il s’agit d’un des rares films que j’ai sans cesse envie de revoir. Un peu comme quand j’étais gamin et que je pouvais mater des VHS de films ou de dessins animés en boucle, sans jamais m’en lasser. Un peu comme si j’étais amoureux de ce rêve dont je ne veux pas me réveiller.
Je vous ai déjà dit que je kiffais grave le design de Mitsuha adulte ? Même si elle a pas de ponytail ? Par Dacchi
La timeline de Your Name
Un sujet un peu épineux que voici, mais heureusement Makoto Shinkai, dans une séance de questions-réponses après une projection, a donné des éléments de réponse assez précis. On sait déjà que l’histoire se déroule en 2016 pour Taki et en 2013 pour Mitsuha.
- Pour Mitsuha, l’échange de corps commence le 2 Septembre 2013. Pour Taki c’est le 2 Septembre 2016.
- Le bodyswap de Taki!Mitsuha n’est pas montré dans le film (et c’est dommage, mais en vrai, seul l’un des deux personnage suffisait en effet, le film aurait juste gagné en lourdeur.)
- Le 2 Septembre 2013, Taki!Mitsuha écrit dans le carnet de Mitsuha « Qui es-tu ? »
- Le 3 Septembre 2013 on voit Mitsuha aller à l’école et s’interroger sur ce qu’il s’est passé.
- Le 5 Septembre 2016, un autre échange de corps a lieu, cette fois de Mitsuha!Taki. Celle-ci découvre la vie de Taki, Tokyo et son école.
- Le 5 Septembre 2016, Taki!Mitsuha est à Itomori mais on ne le voit pas dans le film.
- Après ça, on a la chanson Zenzenzense qui joue avec le montage qui montre que l’échange de corps continue d’avoir lieu régulièrement tout au long du mois de septembre 2013/2016. D’après Shinkai, ça fait 11 échanges de corps, certains n’ont pas été montrés dans le film.
- Le 2 Octobre 2016, Mitsuha!Taki organise un rendez-vous pour le lendemain avec Miki Okudera.
- Le 3 Octobre 2016, Taki va à ce rendez-vous.
- Le 3 Octobre 2013, Mitsuha décide de sècher les cours et d’aller à Tokyo rencontrer Taki. Déçue de trouver un collégien, elle rentre chez elle, demande à sa grand-mère de lui couper les cheveux (c’est romantique de se couper les cheveux après une déception il paraît.)
- Le 4 Octobre 2013, la comète Tiamat se brise et une partie tombe sur Itomori.
Shinkai déclarera après avoir expliqué tout ça à son auditoire que le plus difficile dans la conception du film était de faire passer des émotions sans toutefois assomer le spectateur avec la complexité de la ligne temporelle. Un exercice périlleux, car on peut facilement crier à l’incohérence, mais d’un autre côté, multiplier les explications donne souvent des résultats contre-productifs pour le spectateur, qui doit alors s’accrocher pour comprendre ce qu’il se passe, et perdre ensuite le fil des émotions. Je traverse le même genre de soucis avec Eternity, où j’ai envie d’en dire beaucoup, mais où il faut que j’arrive à ne pas trop en faire pour que le récit soit fluide, au risque de lâcher des TGCM ici ou là (Ta Gueule C’est Magique)
Un épilogue comme un autre 🙂 par Tokinohimitsu
Trivia
Quelques petits détails ont également été lâchés par Makoto Shinkai au détour de questions-réponses. Ce petit chenapan a beaucoup de choses à dire sur son film, aussi modeste puisse-t-il être durant ces échanges ou les interviews : (ceci est tiré de la même séance Q&A que précédemment)
- Lorsque l’annonce corrective est diffusée dans Itomori après que Sayaka se soit fait prendre, la femme qu’on voit dans le fond est sa grande soeur, c’est elle qui lui a donné la fréquence à utiliser pour pirater les hauts-parleurs.
- Shinkai imagine que Mitsuha bosserait dans le textile une fois à Tokyo, à cause de son expérience en couture.
- Le film a été fait en pensant la musique en premier lieu. Le story-board de la séquence de fin n’a été réalisé qu’à partir du moment où la chanson Nandemonaiya fut écrite.
- Tsukasa porte une bague de fiançailles à la fin : il l’est avec Miki Okudera.
- Après qu’Itomori soit détruite, Mitsuha déménage à Tokyo. Shinkai n’a pas l’air décidé si la grand-mère et Yotsuha l’accompagnent ou habitent près d’Itomori.
- Les gens qu’on voit à la fin, justement, très brièvement, sont les camarades de classe de Mitsuha (oui même ceux qui se moquaient d’elle). On y voit Yotsuha aussi à la toute fin de la séquence, qui a l’air passablement s’ennuyer au lycée.
Ils sont mignons aussi quand ils sont gênés. Par ranma (kamenrideroz)
Le Roman
Makoto Shinkai a en effet écrit un roman sorti peu avant le film au Japon. Normalement celui-ci devrait être édité chez nous, probablement via l’édition collector qui sortira. Pas de date pour le moment, même si au pire des cas ça devrait être en Octobre 2017. Il s’agit d’une date comme ça pour commencer à lister le produit sur Amazon, donc à prendre avec des super grosses pincettes.
Pour en revenir au roman, il fait environ 85 pages, donc rapide à lire. Si vous cherchez un tant soit peu vous le trouverez assez facilement sur le net. Je ne l’ai pas encore lu, je ne peux donc pas vous dire s’il y a plus de choses que dans le film ! D’après le début cependant, il est évident que Makoto Shinkai déteste les traducteurs : Le roman est à la première personne, et dans le même paragraphe il aime méler Mitsuha et Taki, en utilisant le pronom « watashi » pour Mitsuha et « ore » pour Taki, les deux équivalents à « je » chez nous. Un enfer en prévision pour l’adaptation ! Notez que la VF du film s’en sort très bien à ce niveau, mais je ne vous en dirai pas plus.
Fanarts
On termine ce billet déjà bien long par des fanarts glanés ici ou là. On remarque que la communauté produit pas mal de qualité, et qu’elle arrive souvent à retranscrire des moments clés du film, voir à étendre celui-ci, comme je l’ai déjà montré avec les fanarts disséminés au cours de l’article.
En tous cas, tout cela fait chaud au coeur, et me redonne encore envie de retourner voir le film !
Mitsuha au réveil, par Ponpon
L’artiste joue sur le jeu de mot « wa » de Kimi no na wa. Le nom du film en japonais peut être lu en « Ta corde » au lieu de « Ton nom ». Par tokinohimitsu
Taki tenu en laisse. A noter que l’auteur a fait des strips très drôles sur l’histoire du film. Par heizou (hezo3361)
Après tout ce qu’ils ont vécu, leurs retrouvailles. Par ranma (kamenrideroz)
Une autre charmante Mitsuha adulte, toujours par ranma (kamenrideroz)
Mitsuha en serveuse au restaurant italien de Taki. Miam. Par k.ty (amejin)
Dommage Taki, tu ne peux plus échanger de corps avec Mitsuha ! Par ranma (kamenrideroz)
Mitsuha a l’air soulagée ! Par Hanaeda Shiki
Heureux de se retrouver au crépuscule, par Rara (pql-amz)
Ai-je vraiment besoin de commenter ce moment génial du film ? Par k-rumi
« J’avais très envie de te revoir. » par Marumoru
La même, par shino (eefy)
Et voilà !
Et vous, qu’avez-vous pensé du film dans ses moindres détails ?
39 commentaires