Auteur/autrice : Axel Terizaki

[Blogging de Noël 2013] Ces anisongs que des humains normalement constitués peuvent écouter

Comme d’habitude, papa nyo a convié quelques blogueurs de la vieille école (déjà !) pour participer à un petit happening internetien. Cette année, le thème est « les anisongs » et dans sa grande bonté, papa nyo nous a filé quelques idées. Moi ça va, j’en avais déjà une, même si je dois bien avouer que les anisongs, ce n’est pas forcément un univers que je connais sur le bout des doigts. Bien sûr, je connais mes classiques, j’en écoute beaucoup, mais je serais incapable d’en parler avec tout le sérieux du monde.

C’est pourquoi je vais vous faire écouter quelques anisongs de ma collection, et en particulier ceux que vous pouvez faire écouter à des humains. Oui, des vrais humains, vous savez ceux qui traînent là, dehors, et pour qui nos otakeries sont au mieux regardés avec une certaine curiosité, au pire moquées sans pitié.

Ca tombe bien, parce qu’il y a un an et demi, pour mes 30 ans, j’ai soumis le bureau dans lequel je travaillais à l’époque à une playlist d’anisongs et autres J-music « écoutables ». J’avais scruté ma liste de lectures de favoris pour voir ce qui dérangerait ou pas à l’écoute, et j’en étais ressorti avec quelques chansons sympa et difficilement critiquables (si ce n’est les gens allergiques à tout ce qui n’est ni en français ni en anglais). Au final, l’expérience avait donné des résultats satisfaisants (aucune animosité observée chez les sujets étudiés.)

A cela, j’ai ajouté quelques chansons plus récentes et j’ai retiré celles qui n’étaient pas des anisongs pour vous compiler cette liste. En plus de ça je vous ai classé ça par ordre alphabétique (ou presque)

Et dites vous bien que si j’avais fait un top personnel, de nombreuses autres chansons s’y retrouveraient, comme par exemple l’opening de Lucky Star, aussi inchantable qu’il soit, God Knows ou encore Bouken Desho Desho, l’opening de Haruhi 2006.

Comme je le disais, il s’agit d’un billet collaboratif de noël, voici donc quelques liens vers ceux qui ont aussi participé :

C’est quoi un anisong, au fait ?

Ah ma bonne dame, si vous êtes ici, c’est que vous en avez sûrement entendu un une fois au moins dans votre vie. Ce sont ces chansons qui servent parfois d’opening à un animé, parfois d’ending, et parfois d’insert song (un insert song étant une chanson qui passe au milieu d’un épisode pour illustrer un moment important.)

Le problème de ces anisong c’est que la plupart du temps, quand on les écoute sans avoir les images devant les yeux, elles n’ont pas le même effet. Certaines, bien sûr, marquent durablement l’esprit sans ça, mais l’association d’images et de sons à un instant T a un puissant effet sur notre mémoire. L’anisong joue sur cet effet, pour que l’on rejoue inconsciemment dans sa tête l’animation associée à telle ou telle partie.

Après, ça reste ultra commercial, ça permet de vendre un CD single aux fans, et puis il faut b ien le dire, beaucoup d’openings sont carrément oubliables, alors que leur série est pourtant chouette.

A l’inverse, et comme vous allez le voir, y’a des openings géniaux pour des séries de merde. Rahxephon c’est toi que je regarde là-bas, ne fais pas l’innocent.

Le monde des anisong a sa propre faune : certains artistes ne font que ça, les seiyuu (doubleurs) s’en donnent à coeur joie pour s’y essayer lorsqu’ils jouent dans la série en question, etil y a même de nombreux concerts chaque année au Japon dédiés à ce type de chanson. Le plus connu d’entre eux reste l’AnimeLO qui a lieu chaque été et qui est étalé sur deux jours. Les Blu-Ray coutent une blinde : j’en sais quelque chose, je les achète chaque année.

Bref, je me suis fait chier à trouver des vidéos Youtube pour chaque chanson, même si c’était parfois difficile. Vous excuserez la qualité médiocre de certaines. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je vous aurais uploadé des vidéos de la Toyunda.

C’est parti !

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MaOTD #648

Après presqu’un an de hiatus, Meidolicious Inc. revient en force avec ses Maid of the Day.

Alors, il y a des restes du catalogue de l’an dernier qui vont être postées ici à prix très réduit. Une fois ces modèles écoulés, les prix repartiront de plus belle, alors n’hésitez pas à en profiter, et choisissez la livraison Maid Express si vous voulez l’avoir pour Noël !

Voici un petit duo pour les fêtes, il est disponible à seulement 2 000 Maid Points !

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Golden Time

Au début je voulais titrer ce billet « Persona 4 Golden Time » mais en fait ça n’avait rien à voir et j’aurais dû faire un billet long comme mon bras tellement j’ai bien aimé Persona 4 Golden sur Vita. Mais ça malheureusement, ça fait partie des posts que je ne pourrai jamais faire tellement il y a de choses à rattraper en 2013.

Ca en fait des news à rattraper sur un an, mais depuis que j’ai mis Meido-Rando en hibernation, il s’en est passé des choses au pays de l’animation. Plusieurs saisons sont passées, et en France on a vu débarquer Crunchyroll et le réseau ADN. Tout a déjà été dit ailleurs sur ces deux services, mais moi je ne dirai qu’une chose : Simulcast à J+15. Voilà, passons à autre chose.

Bon en fait je vais détailler un peu. ADN est un réseau de diffusion d’animes en VOD, comme l’est Wakanim, ou Crunchyroll. Il succède à KZPlay, et propose le même catalogue (plus quelques autres trucs), mais surtout, un simulcast à J+15. C’est à dire que pour eux, la simultanéité est égale à quinze jours. Un décalage de quinze jours entre la diffusion au Japone t la disponibilité sur le net. En gros, tout l’intêret d’un simulcast, c’est à dire disposer de son épisode peu de temps après sa diffusion au Japon, c’est de pouvoir contrecarrer le fansub sauvage. Quel intêret d’aller télécharger du fansub quand on peut regarder son épisode en streaming gratuitement ou l’acheter contre quelques eurobrouzoufs ? Pratiquement aucun, mais là ADN nous la joue autruche et céde l’exclusivité du simulcast à… J-ONE, la nouvelle chaîne soeur de Game One qui est centrée sur le Japon. En gros les épisodes sont d’abord diffusés sur J-ONE (ou Jaune, si vous préferez.) puis sur ADN mais quinze jours plus tard.

Problème numéro un : J-ONE n’est disponible que sur certains bouquets (CanalSat et Numéricable si ma mémoire est bonne) et même pas encore sur l’ADSL. Ca veut aussi dire que la chaîne est finalement payante vu qu’il faut s’acquitter de l’abonnement au bouquet.

Problème numéro deux : La raison pour laquelle les épisodes sont diffusés d’abord à la télé, c’est officiellement parce que J-ONE est partenaire de ADN, mais de l’aveu même de ce dernier (entendu sur le Mangacast dédié à ADN) le réseau aurait pu se lancer sans J-ONE. En s’assurant l’exclusivité des épisodes, J-ONE s’assure d’avoir des télespectateurs. Le problème c’est que cette mentalité est totalement rétrograde et signée à coup sûr des japonais derrière Kaze (et donc ADN). Au Japon, c’est en effet le circuit qui est suivi habituellement : télé, puis éventuellement streaming et DVD/BR. Le problème est bien que cette vision des choses ne s’applique plus à l’occident. Aujourd’hui on a plus le temps de mater un épisode à 23h30 tous les mercredis parce qu’on a autre chose à faire, parce qu’on a une vie et qu’on a besoin de se coucher tôt. La VOD a vraiment révolutionné nos usages de consommation de la vidéo, où on matte quelque chose non pas quand on le veut, mais quand on le peut. Je leur souhaite pas forcément de se planter, mais presque. Presque.

Après cette introduction en forme de coup de gueule, passons à l’objet initial de ce billet : vous faire découvrir Golden Time.

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Golden Time, ça commence par les premiers pas d’un type à priori lambda au sein de la vie universitaire. Exit les lycées et collèges, on a ici des protagonistes adultes ou presque, et ça fait du bien. Banri est donc un mec somme toute banal, qui se fait un pote le premier jour. Le pote en question, Yana, a cependant un souci : il est poursuivi par la très classe Koko Kaga. Fille d’un directeur d’hopital fortuné, mais aussi un peu collante, voire même très beaucoup. Un peu conne aussi, en fait, Banri va néanmoins s’intéresser à elle alors même que le pote essaye de sortir avec une autre fille et essaye à tout prix de repousser Koko (qui le poursuit à cause d’une promesse d’enfance). Parallèlement à ça, Banri va aussi rencontrer une sempai à l’université qui répond au doux nom de Linda, et rejoindre son club de festivals avec Koko.

Sans trop spoiler, il y a des interactions intéressantes entre les personnages qui n’est pas sans rappeler Toradora (n’ayons pas peur des mots.) et on en apprend plus sur leur passé au fur et à mesure des épisodes. C’est un peu la comédie romantique à basse calorie que j’attendais depuis un moment, loin des aventures lycéennes qui lassent.

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Techniquement parlant, par contre, c’est… mitigé, pour rester poli. C’est du JC Staff, mais la qualité de l’animation est calibrée sur le minimum syndical. Pour ce genre de production c’est néanmoins acceptable, sauf quand on s’appelle KyoAni et qu’on prend un malin plaisir à rappeler au public qu’on nage dans une piscine de billets tous les jours. Après, la première chose qui m’a attiré sur cet anime, ça a été les couleurs vives utilisées. J’ai tendance à être plus réceptif à ça à cause de mes problèmes de vue plutôt qu’à des animes comme Honey & Clover qui ont des couleurs très pastels et où j’ai du mal à voir. C’est con parce que H&C est très bien, parait-il.

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Certainement pas l’anime de la saison, Golden Time reste néanmoins fort plaisant à regarder pour qui en a marre des romances lycéennes et cherche quelque chose d’un peu plus adulte, même si on est loin des ténors du genre. Enfin pour le moment, mais qui sait, peut-être que la série va nous surprendre par la suite. Le manga a l’air plutôt bien avancé, et me donnerait presqu’envie de le regarder. Sauf que bon, j’ai un faible inavouable pour Yui Horie qui double Koko.

Ca et puis aussi le fait que c’est vraiment typiquement le genre d’histoire que j’affectionne. Pour une fois, les protagonistes ne tournent pas autour du pot, ils sortent ensemble, se font des câlins, vivent comme un vrai couple quoi. On est pas dans un schéma du « oh je l’aime mais je suis japonais donc je vais pas oser lui déclarer ma flamme avant l’épisode 25 ». Non, là y’a des situations sympa et à peu prés réalistes. C’est simple, Golden Time est très « WAFFy » : « Warm and Fuzzy Feeling », un sentiment chaud et doux. C’est vraiment ce que j’aimais écrire de l’époque de mes fanfics Evangelion, et j’aimerais bien écrire un truc dans ce genre après Blind Spot. Une comédie romantique, ça pourrait être sympa, j’ai juste pas encore le pitch, mais j’y pense, j’y pense.

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Mention spéciale à l’opening qui te spoile l’intrigue, quand même.

httpv://www.youtube.com/watch?v=m3HPajiMNLY

Malvoyant et avec un iPhone depuis 5 ans… c’est possible de switcher sur Android [Histoire vraie] [Vu à la TV!]

Avec cet article je signe le retour en fanfare des billets sur Meido-Rando. Car oui, Blind Spot est finalisé, il ne reste plus qu’à mettre les dernières touches de correction et roulez jeunesse.

Je vais avoir pas mal de choses à expliquer avant de rentrer dans le vif du sujet…

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Le background

Tout d’abord, pour les deux du fond qui viennent d’entrer parce qu’ils ont vu de la lumière, je rappelle que je suis malvoyant, que ça implique des tas de contraintes sur comment je choisis mes produits, et la façon dont je décide n’est probablement pas aussi rationelle que quelqu’un qui y voit bien. J’ai mes propres impératifs.

Ensuite, un peu de background en téléphonie : J’ai eu des téléphones nombreux et variés mais on va se concentrer sur la période smartphone. J’ai commencé avec un Nokia N95. Un petit bijou si ce n’est qu’il a merdé très, très vite. Une histoire de condensateur je crois. Ensuite, j’ai craqué sur l’iPhone 3G. J’avais déjà du matériel Apple que j’aimais bien, en particulier l’iPod donc j’étais très cofiant.

Passé les limitations de l’appareil, l’iPhone s’est révélé d’un agréable redoutable à l’emploi. C’est sûr, il n’y avait pas toutes les fioritures, toute l’ouverture que proposait Android sorti plus tard, mais l’iPhone faisait son taff simplement, et j’avais confiance en lui. Zéro plantages, zéro malwares, zéro virus. C’est une autre philosophie, en somme. Sur un appareil iOS on sent que chaque élément de l’interface est finement calibré pour que l’utilisateur n’ait finalement pas à lire de manuel. Aucune indication nulle part, on se surprend à réaliser des tâches du quotidien sans avoir besoin de paramètrer quoi que ce soit.

iOS, le système du téléphone, a aussi de nombreux aménagements pour les personnes handicapées, avec notamment un « mode nuit » déclenchable en triple-cliquant sur le bouton home. Un réflexe que j’avais pris depuis des lustres pour changer rapidement entre mode nuit ou pas nuit selon els applications. En vrai ça inverse les couleurs, et du coup pour regarder un film ou une image c’est assez moyen. Pour lire du texte par contre, c’était niquel chrome.

On peut ainsi reprocher plein de choses à Apple, mais jamais je n’ai vu des produits aussi bien conçus. C’est le genre d’appareils où on se surprend à découvrir des petites idées ici et là qui font mouche, comme le fait que quand on retire le casque l’appareil s’arrête de jouer de la musique dedans, ou bien les badges apparaissant sur les icônes des applis pour indiquer combien d’appels en absence, mails ou SMS on avait non lus. Aujourd’hui tous les constructeurs ont ça sur leurs téléphones, mais à la sortie de l’iPhone, c’était quand même une sacrée révolution.

Et puis un jour, Apple a changé ses écrans.

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Et pas que Apple, hein.

Comme je ne change pas tous les jours de Mac je ne m’en suis aperçu qu’en prenant l’iPad 3 dans mes mains : j’avais mal aux yeux en lle fixant trop longtemps. L’effet était cent fois pire sur le Macbook Pro Retina que j’ai acheté (puis revendu) ensuite. Pareil pour l’iPhone 5 sorti la même année. Le problème est difficile à identifier, et je me suis pris la tête àe ssayer de nombreux écrans, avant de m’apercevoir que ça ne se cantonnait pas à Apple : j’ai testé plusieurs PC portables Samsung, MSI et aucun ne m’allait. J’avais une grosse fatigue visuelle même pas 5 minutes après les avoir utilisés. J’ai ^u m’y reprendre à deux fois avant de trouver un écran qui m’allait pour mon propre PC, alors imaginez mon désarroi : et si demain je ne pouvais plus utiliser d’ordinateur du tout alors que c’est ce qui compose à 400% ma vie ?

Je suis donc resté avec mon fidèle iPhone 4S. J’ai attendu l’iPhone 5S pour vérifier mais effectivement, la situation n’avait pas changé. Parallèlement, j’avais testé rapidement des Samsung Galaxy S2 et S3 sans vraiment être convaincu : leur écran me faisait mal aux yeux aussi. Et c’est là que je tombe sur le Nexus 4 d’une connaissance. L’écran était bien moins aggressif pour mes yeux.

Je me suis donc mis en tête de lâcher mon iPhone 4S pour un Nexus 5. Mais comme vous le savez, passer d’un écosystème à l’autre n’est pas aisé. On a nos applications, nos données, et pire : nos habitudes.

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Cependant, je suis quelqu’un d’assez curieux, et j’aime beaucoup la nouveauté, varier les plaisirs, et découvrir de nouveaux systèmes. Je ne détestais pas Android. Pour moi il s’agissait d’un bon système avec des principes d’ouverture intéressants, mais ce n’était pas ce que je cherchais. Quand un fanatique d’Android m’insultait parce que j’avais un iPhone, je lui répondais « Oui, mais moi mon téléphone fonctionne tout simplement. »

C’est un peu, finalement, ce que pas mal de gens pressés reprochent aux smartphones : pour eux il s’agit avant tout d’un téléphone et il doit servir à téléphoner. C’est sa fonction principale. Le web, le mail, la messagerie instantanée, regarder des films, miner des Bitcoin, ça ils s’en tapent, ça les énerve même qu’il faille se créer un compte Google ou Apple avant de pouvoir utiliser le téléphone. On retrouve un peu de cette philosophie sur iOS : beaucoup de choses sont décidées pour nous sans moyen de les changer ou de les adapter à nos besoins, mais de ce fait, on se retrouve avec un système qui fonctionne, parce qu’il a été testé, retesté et offre peu de paramètres qui pourraient nuire à son fonctionnement normal. Un exemple tout con : la batterie, où n’importe quel iPhone explose très facilement un téléphone Android sur l’autonomie.

Et là je vous entends venir ! « Oui mais sur Android tu peux régler finement comment la batterie est utilisée par telle ou telle application… »

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OK, mais ce n’est pas ce que je cherche. Je ne veux pas passer 10 000 ans à configurer mon téléphone. Je veux que ça marche, point. Je veux un téléphone qui fonctionne, qui se règle tout seul selon mes habitudes, ou dans une configuration générale qui conviendrait à la majorité des cas.

J’essaye juste de montrer que les fanboys Android sont gentils, mais que des fois, j’ai vraiment envie de leur prendre la tête et de l’écraser contre un mur de briques avec des morceaux de verre plantés dedans, parce qu’ils sont infoutus de comprendre que parfois, on a besoin d’un outil mais qu’on a pas envie de passer son temps à le bidouiller. Je suis sûr que ça serait génial d’acheter une voiture mais qu’il faille la bidouiller pour pas qu’elle consomme trop d’essence, ou pour éviter qu’elle tourne trop à gauche quand on donne un grand coup dans le volant.

De nouveaux horizons

Ces considérations philosophiques mises à part, il est temps pour moi de vous raconter mes premiers contacts avec le Nexus 5. Spoiler : je l’ai toujours après plusieurs semaines d’utilisation.

Le premier truc qui choque, c’est bien entendu la taille de l’écran, ainsi que la légereté de l’appareil. La taille de l’écran est un sujet qui fait débat : il y a les partisans du « plus c’est gros mieux c’est » et ceux qui pensent que « c’est pas la taille qui compte mais comment on s’en sert. » Oui je sais, c’est tendancieux. Mais l’une des raisons pour lesquelles Jobs n’avait pas voulu d’un écran énorme pour l’iPhone était qu’avec l’écran actuel, il pouvait facilement naviguer sur le téléphone à l’aide de son pouce, ce qui n’est pas possible avec un écran plus grand. Difficile de lui donner tort tant à l’utilisation, je me retrouve obligé d’user de mes deux mains pour manipuler le téléphone. On ne s’en rend pas compte au début mais quand on a une canne blanche dans l’autre main en permanence, c’est un peu relou.

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L’autre truc qui choque, c’est l’autonomie et malheureusement pas en faveur du Nexus. J’aurais préféré un appareil plus lourd voir un poil plus épais mais une bien meilleure batterie. On en reparlera plus tard car c’est lié à la nature d’Android aussi.

Premiers pas avec le système donc, la configuration se fait simplement. Sauf que n’étant pas chez moi quand je l’ai reçu, je n’avais pas de Wifi, et le téléphone est passé par une MAJ obligatoire (en 3G) avant que je ne puisse l’utiliser. Un peu dommage que le téléphone ne soit pas utilisable « out of the box. » mais ça reste un détail.

D’un point de vue ergonomique, Android 4.4 fait les choses bien. Comme je n’ai pas connu Android avant je ne peux pas emettre de jugement sur l’évolution de l’OS, mais pour quelqu’un qui vient d’iOS, on retrouve ses petits facielent, c’est suffisament simple à prendre en main, mais pas des plus simples non plus. Les widgets par exemple, bien que fort pratiques, me semblent assez superflus pour le quidam moyen. En bref, il y a à mon avis une complexité globale à Android qui apparente trop l’appareil à un mini-ordinateur plus qu’à un téléphone, contrairement à l’iPhone. Pour un geek comme moi cela ne pose aucun problème, mais je me dis que des gens peu familiers avec la technologie doivent clairement se sentir perdus ou très éloignés de problématiques comme la place disponible sur l’appareil, la lutte contre les virus ou les malware, ou encore la gestion de la batterie. Encore une fois, nous y reviendrons.

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Quand on est malvoyant

Le premier truc que j’ai fait a été de configurer l’appareil pour mes besoins. J’ai en effet besoin d’une interface sombre et d’un texte clair sinon ça m’aveugle. L’écran de préférences d’Android par exemple offre un contraste parfait pour moi. Contraste qui n’est pas réutilisé dans les autres apps malheureusement.

Cependant, on peut apprécier la force d’Android dans ces moments : le fait que les fonctions logicielles les plus basiques du téléphone soient remplaçables par d’autres applications est très appréciable. Il me fallait des applis sombres. J’ai pu par exemple remplacer :

  • La gestion de la téléphonie et des contacts par Rocket Dial, qui offre un mode nuit.
  • La gestion des SMS par GoSMS Pro. Un peu pénible à configurer mais une fois que c’est fait, ça reste simple à l’utilisation et très efficace.
  • Gestion des calendriers par Jorte. D’un visuel pas terrible, au moins ça marche.
  • La gestion de la messagerie instantanée par IM+ Pro. Cher pour ce que c’est mais gère plein de protocoles différents.
  • La lecture audio par PowerAMP.
  • Les mails par K-9 Mail. Ca marche bien, c’est propre, par contre la recherche sur le serveur de mail est carrément à la rue, mais y’a un plugin pour Dashclock.
  • Pour prendre des notes, y’a Notes Rapides dont on peut reconfigurer les couleurs facilement.
  • Pour naviguer sur le net sans se tuer les yeux. Firefox : Franchement, j’aime pas la façon de firefox de rendre les pages, mais au moins on peut utiliser des extensions contrairement à Chrome. Du coup je peux installer Stylizer. Mais je suis preneur pour un navigateur Webkit qui aurait un nightmode.
  • Pour Twitter, Plume est sobre, joli et a un mode nuit. Que demande le peuple ?
  • Pour Reddit, Reddit Sync : Un client Reddit qui a un night mode. Rien à redire 🙂

Je détaillerai mes autres applications plus tard. Notez que chaque appli que j’utilise ou presque possède un mode « nuit ».

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Une appli qui sert du lot cependant, c’est Lux Auto Brightness : Existe en version lite (gratuite aussi), elle permet de modifier la luminosité de façon très précise selon le moment de la journée, la localisation, et de garder les préférences utilisateur. Ca m’a sauvé la vue plus d’une fois, et c’est tellement agréable et non intrusif qu’on y fait plus attention une fois en marche. Setup & Forget.

Au final, sur un iPhone, les seules choses auxquelles une appli n’a pas accès c’est le téléphone et les SMS. Tout le reste est entièrement changeable, quand on y regarde de plus près.

J’ai cherché pas mal d’applications proposant un « night mode » ou « dark theme », car je n’avais pas envie d’installer une ROM custom sur le téléphone encore si innocent. D’ailleurs en parlant de ça on ne peut même pas renommer son téléphone, ce qui est un très mauvais point pour moi qui renomme mes machines 🙂 (dernières victimes en date : Karen ma Xbox One et Myucel ma PS4.)

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Quand on vient du monde iOS

Au début je pensais vraiment que j’allais en chier grave. Et au final, tout s’est passé comme dans un rêve, ou presque.
En suivant les recommendations d’amis et de Twitter, j’ai pu arriver à une migration complète :

  • Pour les applications tierces, en gros, j’ai trouvé mon bonheur sur Android, sauf Kickstarter qui n’a pas encore d’application dédiée.
  • Pour les livres je n’ai encore testé ni Kindle ni Google Play Books. J’ai par contre trouvé BakaReader EX, qui permet de lire facilement les light novels présents sur Baka Tsuki.
  • Pour la synchro de musique, j’utilise iTunes car c’est là qu’est ma bibliothèque musicale. iTunes, malgré tout le mal que beaucoup en pensent, se trouve être très bien pour gérer de grosses collections musicales. Entre ça et l’iTunes Store très bien fourni et pratique pour les achats (un clic et c’est dans ta bibliothèque iTunes.) la concurrence allait être rude. Dans un premier temps, j’ai installé TuneSync pour l’aspect synchronisation automatique. A minuit, l’app se déclenche et synchronise toute seule aec l’appli installée sur mon Mac Mini et rappatrie les musiques de ma playlist « Favoris » sur le Nexus. Ca, au moins c’est fait et c’est pratique.
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  • Pour l’achat de musiques, je suis passé à Amazon MP3 qui propose un système similaire à l’app iTunes sur iOS : un vaste choix, même si le moteur de recherche est un peu bancal parfois, mais en un clic on a sa musique d’achetée et de téléchargée sur l’appareil en plus d’être dans le cloud. Google Music? Connais pas. « La chanson que vous recherchez n’est pas disponible dans votre pays. » OK.
  • Pour la lecture de musique, PowerAMP annoncé plus haut se rapproche le plus du comportement de l’app iOS de musique. En deux clics on joue une chanson de ses différentes playlists, ce qui est très appréciable. Il y a quelques subtilités à connaître (au début je changeais de playlist alors que je pensais juste passer d’une chanson à l’autre et je pigeais pas pourquoi.) mais globalement l’application est satisfaisante.
  • Pour les contacts et calendriers, j’ai installé SmoothSync for Calendar et la même pour les contacts, et ça synchronise bien votre téléphone Android avec vos infos sur iCloud. Ayant encore un iPad, je ne pouvais espérer mieux, vu que chaque modification que je fais sur l’un ou l’autre est répercuté sur l’autre appareil. Comme avant quoi 🙂
  • Pour les tâches, y’a tout simplement Tasks. Et c’est synchronisable avec iCloud.
  • Pour les podcasts, Apple propose une app très bien fignolée et pratique sur iOS, mais BeyondPod sur Android est absolument parfait et gomme même quelques carences de l’app d’Apple (mise à jour automatique, playlist dynamique des épisodes non lus, etc.)
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  • Pour AirPlay, l’appli AirAudio est équivalente et permet d’envoyer même le flux système du téléphone, mais pour ça il faudra déverouiller le téléphone en activant l’accès root. (c’est trivial mais ça occasionne un reset complet des paramètres.)
  • Pour l’affichage en chiffres du niveau de la batterie, il y a le petit Battery Widget, simple et efficace.
  • Pour piloter une bibliothèque iTunes à distance, il y a un équivalent à Remote.
  • Pour l’application « Trouver mon iPhone » et tout ce qui à trait à la sécurité de votre terminal en cas de perte ou vol, il y a Cerberus qui permet de prendre une photo du voleur s’il se plante de code 3 fois, d’envoyer un SMS, ou de réagir à des SMS qu’on enverrait dessus (par exemple pour le wipe à distance.) Cette application nécesite les droits root.
  • Pour le répondeur visuel il faut voir avec votre opérateur. SFR propose une application Répondeur + qui a la même utilité que ce qui était en interne sur iPhone.
  • Pour la sauvegarde automatique iCloud de votre appareil, y’a la même chose sur Google mais c’est un poil trop discret et ça ne sauvegarde pas tout. Après il y a des solutions comme Titanium Backup. C’est assez difficile à mettre en oeuvre pour un utilisateur lambda, mais ça permet de sauvegarder ses apps et paramètres dans des packages individuels qu’on peut restaurer à l’envie, les garder sur GDrive ou Dropbox, etc.

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Les autres applis migrées

Je vous passe les applis type Amazon, Steam, Shazam, SNCF Direct, Spotify, Skype, Paypal, Playstation, XBOX, Pages Jaunes, Gamekult, Ebay, Foursquare, Facebook, Priceminister, etc qui sont globalement les mêmes.

  • 1Password : Pas mal pour gérer ses mot de passe, mais la version Android ne fait que de la lecture pour le moment.
  • Comptes en banque : Les plus grandes banques ont leur appli Android, elle diffère très peu de leur équivalent iPhone.
  • AlloCiné : Je ne trouve pas l’app aussi stable que sur iPhone. On reviendra là-dessus après.
  • AndChat : Un client IRC qui remplace Colloquy sur iOS.
  • AndFTP : Pour récupérer des fichiers sur un FTP ou en envoyer.
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  • bVNC : Des clients VNC y’en a plein, celui-là marche, c’est déjà pas mal.
  • Crunchyroll : Accès aux animes de Crunchyroll. Une application similaire existe pour Wakanim mais me paraît bien moins foutue…
  • Dropbox : Je regrette qu’il n’y ait pas de synchro possible entre un dossier sur le téléphone et la dropbox, mais le fait de pouvoir envoyer des fichiers c’est déjà pas mal. Dropbox s’inscrit également dans les « intents » d’Android. On verra ça aussi plus tard.
  • Gestionnaire de fichiers : Ca sert de temps en temps mais c’est vraiment rare.
  • Juice SSH : Un client SSH qu’il est bien.
  • KonaChan Anime Wallpaper : Une interface simple pour parcourir les booru à la recherche de belles images.
  • LINE : En tous points similaire à la version iOS.
  • MX Player : Lire des vidéos. VLC est dispo aussi.
  • XBMC remote : Pour ceux qui ont un XBMC à gérer.
  • Pocket : Envoyer une page web à Pocket permet de la lire plus tard sur un écran plus confortable. Une tablette ou un ordi par exemple.
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  • Radionomy : Pour écouter Tsumugi par exemple. A noter que l’appli Android a l’air beaucoup plus stable que sur iOS.
  • SSHDroid : Parce que sur un appareil à base d’Unix, un serveur SSH ça peut toujours servir.
  • Swift Keyboard : Assez indispensable. On dirait pas au début mais on s’habitue super vite à ce clavier qui prédit vos mots. Pour paraphraser un ami sur Twitter : « Au bout d’un moment c’est limite si il écrit pas nos phrases à notre place ! » En fait, au fur et à emsure que l’on tape, il nous propose trois suggestions, il suffit de taper sur la bonne à chaque fois. C’est instinctif et très rapide.
  • Tapatalk : Parce qu’il n’y a rien de mieux pour parcourir les forums. Et en plus ça vous envoie des notifs quand on répond à vos topics.
  • Couteau Suisse : Pas mal de petits outils à la con style convertisseur d’unités, règle, boussole…
  • Tasker : C’est assez difficile à expliquer. Disons que Tasker permet de créer des scénarios et d’effectuer des tâches précises selon des contextes. Quelques exemples : quand j’arrive au boulot (localisation), ça désactive le Wifi. Quand il est entre 08h00 et 12h00, quand je suis au boulot, passer le téléphone en silencieux. Le téléphone sort de son silence tout seul si l’une des conditions (lieu et heure) n’est plus rempli. Quand il est entre 00h00 et 08h00, que je suis chez moi et que je branche le téléphone sur secteur, passer en luminosité très basse, garder l’écran allumé et afficher l’heure en gros via l’application Timely. Il y a de nombreuses options de contexte : lieu, date, application, capteur, état, ça permet vraiment de programmer son téléphone simplement. Les exemples sur le net sont nombreux, y’a une bonne communauté. Un dernier exemple pour la route : envoyer un SMS à votre copain/copine quand vous avez moins de 5% de batterie restante pour le/la prévenir que vous ne pourrez répondre aux appels.
  • Timely : Remplace efficacement l’appli horloge/réveil d’Android avec des alarmes programmables selon le jour de la semaine, fondu entrant pour le volume, etc.
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  • Tiny Tiny RSS : La solution idéale à Google Reader. Y’a besoin d’un serveur TTRSS mais ça tombe bien, je vous en propose un sur Nanami ! Il suffit de me demander gentiment un compte. 🙂
  • ZEDGE : En fait je cherchais des sonneries l’autre fois (pour appels ou messages entrants), et cette appli en a beaucoup à télécharger, rangées par thème, popularité… C’est payé par la pub qu’on se tape dans l’appli, donc c’est pas si mal si vous cherchez des petits sons pour votre téléphone.

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Ce que j’ai pas aimé sur Android

Passons aux trucs qui fâchent. Android va en prendre pour son grade.

  • Impossible de trouver un stand / dock / réveil potable. Les rares proposés sont mal foutus, en plus. L’avantage de l’iPhone c’est son écosystème d’accesoires très riche qui fait qu’on trouve forcément chaussure à son pied.
  • De la même façon, impossible de mettre la main sur des écouteurs intra-auriculaires sur lesquels on peut à la fois régler le volume et où il y a un microphone/bouton pour prendre les appels. Les EarPods d’Apple sont ma référence pour le côté pratique et malheureusement le changement de volume sonore n’est pas pris en compte… Par contre, la prise d’appels, l’utilisation du double-click pour avancer ou triple-click pour revenir à la chanson précédente fonctionnent.
  • Sur Android 4.4 de base, il n’y a pas d’option « couleurs inversées » comme sur iOS dans les options d’accessibilité. Cela me permettait pour n’importe quel appli d’avoir un mode nuit en appuyant 3 fois de suite sur le bouton home de l’iPhone. Un système similaire existe sur Samsung, mais c’est normal : ils ne savent que copier ce que fait Apple. (ça, c’est fait.)
  • La batterie se vide en un clin d’oeil. Je n’ai pas l’impression que cela soit propre au Nexus 5 même si ce dernier a une batterie faiblarde pour commencer, mais bon sang, l’utilisateur ne devrait pas avoir à faire la police parmi les applications qu’il installe pour voir quelles sont celles qui consomment le plus de batterie et pourquoi. iOS arrive parfaitement à faire des économies de batterie à tous les niveaux sans que l’utilisateur n’ait rien à faire. On va nous dire que oui mais ils contrôlent l’OS et le matériel. Et le Nexus 5 c’est quoi, c’est du poulet?
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  • La prise micro USB sur le Nexus 5 est un peu pénible à brancher. J’ai jamais eu de prise lightning mais les prises dock, ça rentrait comme papa dans maman.
  • Le haut-parleur du Nexus 5 est une merde sans nom comparé à l’iPhone 4S (vieux de 2 ans !)
  • L’instabilité du système en général. En un mois j’ai rebooté plus de fois mon nexus que mon iPhone 4S en ses 2 ans de vie. C’est pas vriament des plantages qui font chier (ça c’est la faute des applis) mais parfois des petites choses qui énervent. Exemple tout récent de cet aprés-midi : à un moment, je n’avais plus de clavier. Juste les suggestions de Swiftkey s’affichaient en bas de l’écran, mais pas de clavier. Je réactive le clavier de base d’Android mais celui-ci n’est jamais réapparu. Il a fallu que je fasse un reset du téléphone. Ces désagréments n’arrivent pas tous les jours, mais font cruellement penser à Windows sur un PC. Le seul moyen de résoudre certains problèmes est de rebooter le téléphone, et ce genre de problèmes ne devrait jamais arriver. Autre exemple : l’autre fois je me suis retrouvé bloqué sur l’écran de réception d’un appel. Une fois l’appel terminé, le téléphone n’a jamais voulu quitter cet écran. C’est très difficile à quantifier et les bugs sont pour la plupart non reproductibles, mais il est assez rare de tomber sur des problèmes d’utilisation comme ceux-ci sur un téléphone Apple.
  • L’aspect des applications est d’une inconsistance qui fait peur. La faute sans doute à des SDK qui ont changé entre temps, mais globalement, il n’est pas rare de tomber sur des applications qui affichent leurs boîtes de dialogue d’une façon et d’autres d’une autre façon. C’est pas SI grave, mais ça donne quand même un cachet bizarre à l’expérience utilisateur, ce qu’on ne remarque pas sur iOS où même la transition de iOS6 à 7 s’est faite sans aucune différence pour l’utilisateur (hormis graphique, mais au moins toutes les anciennes apps utilsaient le nouveau thème graphique)
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  • Pas de Siri. On a beau rigoler mais ça marche quand même très bien quand on a son téléphone dans sa poche et juste à lui dire « Joue mes chansons favorites » ou « Envoie un message à Shikaze : Je t’emmerde, deux points parenthèse fermée. » Ca marche bien, et zéro configuration à faire, en Français en plus !
  • Le sens des priorités. La nature libre d’Android fait que les applications peuvent parfois monopoliser la sortie audio, mais ce n’est parfois pas forcément l’appli qu’on veut. Par exemple là j’écoute de la musique sur Spotify, je suis content. Je la coupe parce que j’ai besoin de suivre une conversation à côté de moi, et quand je la reprends, Spotify s’est barré et ça me relance la lecture de ma playlist de PowerAmp. Notez que l’inverse peut se produire aussi, oud es fois sans qu’on sache trop pourquoi ça sera BeyondPod (les podcasts) qui se liront.
  • Il y a trop de choses à configurer. On se retrouve dans ce que je décrivais au début de cet article : le syndrôme PC. Trop de choix tue le choix, en somme. Avant qu’on ne m’étiquette comme un sale dictateur et un tueur liberticide, je vous arrête tout de suite : ce n’est pas forcément une tare, mais il faut bien le dire : la masse d’options dans certaines applications est vertigineuse. C’est la culture Android qui veut ça plus que le système en lui-même, mais on aurait apprécié un système de paramètres unifiés comme il y a sur iOS : chaque application peut s’ajouter à l’app Paramètres pour qu’on configure ses applis depuis cet écran uniquement. Deux philosphies différentes, quoi.
  • Les malwares et doublons sur le Store. Alors soyons clairs : je ne me suis pas encore fait prendre au piège par ce genre de trucs. J’ai par ailleurs trouvé le store bien foutu, mais pour une appli ou deux, j’ai remarqué des « doublons » dans le store. Des applis qui s’appelaient presque pareil, même icône et tout, sauf qu’une fois téléchargé, on peut avoir des surprises… C’est assez emmerdant, parce qu’à la limite moi ça va, je gère et j’ai l’oeil vif (ho ho) mais il y a pas mal de gens lambda qui peuvent facilement tomber dans le panneau et véroler leur téléphone. Comme quoi, les limitations et le contrôle d’Apple sur leur écosystème, c’est pas si mal des fois. Sur l’App Store on peut installer ce qu’on veut, on a la certitude absolue que ça ne nuira pas (à part à notre santé mentale.)
  • Google Play avec ces whatmille chansons que je peux pas acheter. Heureusement qu’il y a Amazon MP3.
  • Globalement, j’ai parfois du mal à faire confiance à l’appareil et l’OS pour certaines choses que je considère critique. Android et ses apps sont complexes, et avec une complexité vient une incertitude sur la manière de comment ça fonctionne. J’ai l’impression que sur Android c’est acceptable d’avoir des ralentissements, des plantages d’appli, ou bien de devoir rebooter son téléphone, alors que c’est normalement inacceptable sur un appareil qui doit être manipulé par des utilisateurs finaux. Bref, des appels ratés, des SMS qui partent pas, des mails qui s’envoient pas, c’est con mais sur iOS j’avais pas ce genre de conneries qui m’arrivait. Rarement sur Android certes, mais suffisament pour faire un peu chier et laisser planer « le doute ».

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Ce que j’ai aimé

Là je sens les fans d’Android glousser : ils vont se dire « mais il débarque ou quoi ? »… Ben oui, je débarque.

  • Les notifications. Le fait que tout s’affiche tout en haut dans la barre d’état sous forme d’icônes, et pouvoir tout afficher en faisant glisser pour déplier le tout est super bien foutu et agréable comme pas deux. Ca serait vraiment LE truc qui me ferait regretter de lâcher mon Android.
  • Les widgets. C’est plus un gadget qu’autre chose mais ceux pour afficher les SMS en absence, le lecteur musical ou le nombre de tweets et mentions non lues servent bien. Il y en a d’autres plus ou moins utiles, mais globalement l’idée est séduisante, il faut juste avoir l’esprit pratique.
  • L’écran de vérouillage configurable : Pas indispensable mais toujours sympathique.
  • Les « intents ». En gros une application une fois installée enregistre dans le système la liste des protocoles ou des extensions de fichier qu’elle prend en charge. Par exemple VLC enregistrera tous les formats vidéos. Firefox les protocoles http://, les fichiers .html, etc. Mettons que j’instalel un nouveau lecteur vidéo comme MX Player. Android va me demander la prochaine fois que je voudrai ouvrir une vidéo depuis n’importe quelle appli avec laquelle je préfère l’ouvrir, et je peux choisir « Juste cette fois » ou « Toujours ». C’est brillant, et ça marche nickel.
  • La possibilité d’avoir plusieurs sources d’information pour les contacts, calendriers et tâches. Ca permet d’installer de quoi synchroniser avec iCloud facilement en plus de Google.
  • La finition du système. Mis à part, Android 4.4 est très réussi. Si on se cantonne à n’utiliser que les apps Google c’est très fluide et sympa à l’usage. On sent que le système a fait beaucoup de progrès depuis ses débuts, pour arriver au niveau d’un iOS, même si iOS 7 a quand même relevé un peu la barre en termes d’ergonomie.
  • L’accès au système de fichiers. Pas parce que brancher le téléphone le transforme en clé USB géante, mais plutôt parce qu’on peut du coup accéder aux fichiers d’une autre appli assez aisément. C’est assez agréable sans être indispensable (j’ai très bien vécu sans pendant des années.)
  • Le multi-tâches est rapide et aisé. iOS 7 néanmoins rattrapé un peu son retard depuis, mais Android reste supérieur sur ce point.
  • Le bouton Retour en bas à gauche. Mine de rien, on prend l’habitude de l’utiliser pour revenir à la page ou fenêtre précédente. C’est pas idiot et ça reste généralisé à tout le système donc on y prend goût.

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Conclusion

Alors, ce Nexus 5 et Android, bien ou bien ? Comme je le disais, j’ai passé plus d’une semaine à tout configurer au poil, mais maintenant je suis bien, ou presque. J’ai pas mal de regrets comme vous pouvez le voir, mais au final j’en tire des avantages pas si négligeables. Par contre c’est clair et net que mis à part pour le prix je ne recommenderais pas un Android à mes parents. Votre famille est peut-être plus douée avec la technoogie que la mienne, mais un iPhone ça reste avant tout un téléphone agréable à utiliser à tout moment, et surtout pas une fois qu’on a tout configuré. Non, l’iPhone on le déballe et ça marche. C’est le gros reproche que je ferai à Android, au final.

Je regrette vraiment l’autonomie de mon iPhone et ne pas pouvoir régler le volume. Et Siri aussi. Ca a l’air con mais c’est toujours des petites choses comme ça qui manquent et qui nous font quand même penser que c’étati mieux avant (alors qu’il y a d’autres avantages à côté.)

Je cherche toujours également une appli pouvant streamer des vidéos depuis un PC vers Android. C’est pas primordial vu que j’ai mon iPad, mais un jour la question va se poser quand je ne pourrai plus utiliser mon fidèle iPad 2 (genre, quand il sera cassé.) J’utilise sur iOS Air Video qui se présente comme un mini serveur sous Windows ou MacOS et d’une application cliente sur iOS. On se connecte au serveur qui propose les vidéos dispos sur son ordi. Elles sont converties à la volée et streamées ensuite vers l’appareil, et tout ça fort simplement, ce qui n’est pas désagréable du tout. J’ai essayé Emit mais c’était pas vraiment très concluant…

En bref, Android c’est bien. Toujours pas aussi fignolé qu’iOS et ses applis, mais c’est bien quand même. Un mix des edux systèmes serait vraiment, vraiment parfait.

Des nouvelles de Blind Spot (artwork inside)

Deux articles la même semaine sur Meido-Rando, waoooouh, c’est complètement la fête.

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L’héroïne, Ayako !

La raison pour laquelle je n’ai pas beaucoup posté sur ce blog cette année, certains la connaissent déjà : c’est parce que je travaille avec ardeur sur un roman que j’écris maintenant depuis de nombreuses années. Si je me permets de poster ces derniers jours, c’est parce que j’ai pris un peu d’avance sur mon planning (sans toutefois que ça soit la folie.)

Et pour me faire pardonner, j’ai donc demandé à Saeko Doyle, la nouvelle illustratrice des romans de Blind Spot, de bien vouloir me faire la primeur de vous faire découvrir certains de ses dessins issus de ses recherches au cours de sa lecture. Car oui, elle, elle peut lire le roman pendant que je l’écris grâce aux miracles de Dropbox. Et du coup, elle a fait quelques essais de personnages que je vais vous détailler un peu ci-après.

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Un premier croquis des deux amies d’Ayako : Shizuka et Karen.

« Blind Spot, c’est quoi? (oui je débarque) »

Rapidement, il s’agit d’un roman, dans le style des light novel dont sont adaptés beaucoup d’animes depuis des années, dont j’ai eu l’idée en 2006 lors de mon premier voyage au Japon : comment vivrait une lycéenne malvoyante, au moins autant atteinte que moi, au Japon ? Avec un peu de recherche, des concertations avec Darksoul et Rosalys notamment sur les personnages ou les différentes situations. Vous vous doutez bien que ce genre de situation est assez inédite, et c’est aussi ce qui a transpiré quand j’ai présenté le livre à différents contacts pro chez les japonais. le manager de Ayako Kawasumi, ma seiyuu préférée, a notamment trouvé ça très original et s’est montré bien intrigué.

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Miho Ura, une camarade de classe…

On suit donc l’histoire d’Ayako Suzumiya, de son entrée au lycée jusqu’à une partie de sa vie adulte, tout au long de treize chapitres palpitants. Bon, pas tant que ça, quand même, ça reste de la tranche de vie, mais je me suis efforcé de raconter une histoire et de faire au mieux pour que le lecteur reste intéressé et veuille en savoir plus. Vous vous doutez bien qu’une perosnne malvoyante, comme toute autre personne handicapée, ne vit pas comme les gens 100% valides et éprouvera quelques difficultés dans certaines situations.

Quand je disais que j’étais en avance, c’est que je dois rendre mon manuscrit fini pour la fin octobre, et là je suis bien avancé dans le chapitre 12. C’est donc presque fini et grâce à mes charmants prélecteurs que sont QCTX, Aeden et Keul, je vais pouvoir corriger ce qui ne va éventuellement pas, repérer des incohérences ,et autres problèmes inhérents à l’écriture d’une histoire sur autant d’années. Il va sans dire que les premiers chapitres ne ressemblent pas forcément aux derniers, il y a un changement visible de ton, mais cela s’explique aussi par le fait qu’Ayako grandit, devient adulte et plus mature. Mais vous verrez cela en temps et en heure !

Au départ, c’est Rosalys qui s’occupait du charadesign, mais devant la montagne de travail qu’elle a en tant qu’éditrice et illustratrice, elle a préféré confier cela à l’illustratrice tout aussi talentueuse qu’est Saeko.

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Miyuki, la grande soeur d’Ayako

Le livre sortira aux éditions Univers Partagés dés Mars prochain si tout va bien, et l’histoire seront divisés en 3 tomes, dont le dernier devrait être disponible pour Japan Expo 2014. Vous avez donc le temps de voir venir !

Certains auront sans doute reconnu certains des personnages parmi les images que je vous mets dans cet article sans avoir lu la légende : c’est normal ! Il faut savoir que l’histoire, jusqu’au chapitre 8, a été disponible sur Internet un long moment, et cela m’a beaucoup poussé à continuer à écrire, grâce aux encouragements et aux remarques des lecteurs qui ont bien voulu laisser des commentaires sur l’ancien site de Blind Spot.

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Les parents d’Ayako.

Je vous laisse donc avec quelques autres images que Saeko a bien voulu me laisser poster. Vous retrouverez d’autres illustrations dans le roman, bien plus fignolées que celles-ci (n’oubliez pas que ce sont avant tout des brouillons / des essais quant au chara design des persos, certaines choses peuvent évoluer !)

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Shizuka, la meilleure amie très genki d’Ayako.

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Karen, sa seconde meilleure amie, très sportive.

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L’autre activité préférée d’Ayako, le karaoke.

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Ayako un poil boudeuse.

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Shô Ogata, un camarade de classe

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Aoi, une cousine d’Ayako.

Bref, n’hésitez pas à commenter, mais aussi à suivre @UniversPartages sur Twitter, à devenir fan de la page Facebook et à faire découvrir tout ça autour de vous. Ah et le compte Twitter de Saeko Doyle aussi !

Les posts réguliers sur Meido-Rando reprendront à la fin de l’année, je vous laisse en compagnie d’une illu colorée d’Ayako au repos :

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Final Fantasy XIV : A Realm Reborn – Un MMO qu’il fait bon d’y vivre

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FF14 est sorti il y a a peu près 3 semaines (si on compte l’accès anticipé offert aux précommandes) et j’ai déjà englouti 80 heures de ma vie dans le jeu. Alros que j’avais trouvé la beta terne et sans grand intêret, cela ‘mavait à l’époque donné envie de me remettre à World of Warcraft quelques temps. Sauf que mon rapide passage sur WoW m’a fait réalisé que oui, le MMO de Blizzard accuse son âge, et que finalement, FF14 n’était pas si mal que ça, surtout après s’être documenté sur les fonctionnalités du jeu…

Un rapide historique avant d’aller plus loin : sur moi d’abord. J’ai roulé ma bosse sur pas mal de jeux en ligne, j’ai passé plus de 1500 heures sur Eve Online, qui reste pour moi le meilleur MMORPG toutes catégories confondues. L’ivresse du PVP sauvage, de la grandeur de l’univers et surtout de l’implication des joueurs dans l’économie et la géopolitique du jeu en faisait une sorte de seconde vie. Malgré toutes ses qualités, Eve bouffait trop de temps, il fallait être à la retraite ou au chomage pour avoir le temps de s’investir dans le jeu. Je ne regrette néanmoins rien. Je suis passé par World of Warcraft avec des amis et bien que l’expérience fut plus soft, elle fut aussi très sympathique grâce au monde fouillé et à l’alchimie Blizzard : leurs jeux sont tellement bien pensés, fignolés et travaillés qu’ils sont aggréables à jouer. En fin de compte Blizzard c’est un peu le Apple du jeu vidéo : sans vraiment réinventer la roue, leurs productions sont maitrisées de bout en bout. J’ai également passé un nombre conséquent d’heures sur Guild Wars, tatônné Aion, Tera, Global Agenda et City of Heroes, mais je n’y suis jamais resté bien longtemps.

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Maintenant, passons sur le rapide historique des MMO Final Fantasy. Car il y a bien eu FF11, auquel je n’ai jamais tenté de jouer pour je ne sais trop quelle raison (probablement la masse incroyable d’extensions). Il est juste sorti au mauvais moment pour moi, et je ne me suis jamais penché dessus. Pourtant, un peu comme Eve, j’aimais à suivre ce qu’il s’y passait sans forcément toucher au jeu.

FF14 a sa sortie initiale il y a 3 ans a déclenché les foudres de ses abonnés et des testeurs : le jeu était mauvais. Profondément mauvais. Lag dans l’usage des menus, mécaniques de gameplay étranges… Un ratage sur presque toute la ligne, qui a conduit Square Enix à agir de façon courageuse : ils ont tout simplement fermé FF14 v1.0 en promettant d’écouter la communauté et de revenir plus tard avec une copie revue. Et ils l’ont fait : 3 ans plus tard sort Final Fantasy 14 : A Realm Reborn, une V2.0 du jeu, redévelopépe depuis zéro. Remise à jour du moteur, ergonomie et gameplay refignolés en écoutant les joueurs et en faisant amende honorable. Les joueurs de la V1 se retrouvent avec des cadeaux, comme un abonnement mensuel revu à la baisse, des serveurs rien qu’à eux et leurs anciens personnages qui sont toujours là.

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Tiens, un Itsukushimu

Et le jeu dans tout ça?

FF14 est un MMO lourdement axé PVE, ou Player vs Environment. En gros, le PVP, joueur contre joueur, est pour le moment inexistant. On nous promet l’arrivée des arènes, de champs de batailles et autres tournois très vite, mais pour le moment, le jeu est sorti sans, probablement afin que les gens se familiarisent avec et montent leur personnage. Il n’empêche que cette absence ne sera pas au goût de tous dans un premier temps.

FF14 s’adresse plus à ceux qui recherchent une aventure multijoueurs pleine de magie propre à l’univers de Final Fantasy.

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Le silence des Amo

Premières impressions

La première chose qui frappe quand on arrive dans le jeu, c’est avant tout sa finition. L’interface est propre et épurée tout en ayant sa propre identité. Le joueur est pris en main comme il faut par des mini-tutoriaux clairs quoi qu’un peu nombreux au tout début. On sent qu’on est sur un jeu fini et qui n’est pas encore en phase de béta-test à sa sortie : toutes les fonctionnalités prévues ou presque sont disponibles, le jeu est entièrement traduit en français (et a même des doublages dont on peut choisir la langue, japonais, français, anglais, etc.) Il n’y a pas à chercher trop loin : le fait que le jeu sorte aussi sur PS3 fait qu’il doit obéir à certaines règles pour être accessible. Et accessible, FF14 l’est à 100%. Ce niveau de finition est rarement égalé à la sortie d’un MMO, il n’y avait guère que World of Warcraft ou Guild Wars 1 et 2 qui y soient parvenus (et dans une certaine mesure, Star Wars The Old Republic)

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Les décors peuvent être très classe. Souvent en fait.

La seconde chose qui frappe, ce sont les graphismes. Colorés, détaillés, quoi qu’un petit manque de polygones se fasse ressentir parfois. Cependant, comme dans beaucoup de jeux techniquement moins avancés, la direction artistique rattrape le tout très aisément. Encore une fois, des jeux comme WoW, TF2, ou Portal qui techniquement ne brillent pas, bénéficient en revanche d’un très bon goût graphique qui chasse ces défauts. Il n’empêche que cela nous offre ici des décors somptueux, dont l’éclairage change au cours de la journée.

L’ambiance en elle-même est ce que l’on est en droit d’attendre d’un FF : personnages attachants, chara-design magique, effets pyrotechniques qui n’en font pas trop (à la manière d’un Guild Wars 2) et surtout musique enchanteresse. Loin d’être des musiques d’ambiance à la WoW, on retrouve ici des petites mélodies qu’on fredonne sans s’en rendre compte durant nos voyages, sans compter les petits remixes de musiques déjà connues de l’univers FF comme la fanfare à chaque montée de niveau.

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Votre personnage

L’histoire commence par la création d’un personnage. L’outil est hyper paramétrable mais il manque d’un petit poil de folie. Plusieurs voix sont même disponibles, même si votre personnage est muet (les voix ne servent que pour les emotes, cris, pleurs et autres.)

On peut choisir sa race parmi plusieurs très typées : humains, grands elfes, catgirls (meow), et lutins, sa date de naissance, qui a priori n’a aucune incidence, et la divinité que l’on vénère. Cette divinité changera nos affinités avec les éléments, mais tout comme la race, les bonus/malus sont trop insignifiants pour changer quoi que ce soit : vous choisirez donc principalement ces détails selon le look que vous souhaiterez avoir. Dans un sens ce n’est pas si mal.

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Puis vient la classe : elle déterminera votre classe de départ bien évidemment, mais également votre lieu de départ. Il y a Ul’dah la cité au milieu du désert, Limsa Lominsa la cité méditéranéenne, et Gridania, le pays des arbres et de la nature.

Les classes sont variées : elles sont réparties en disciples de la guerre (gladiateur, pugiliste, archer, lancer, maraudeur) et disciples de la magie (élémentaliste, occultiste et arcaniste).

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Le mec s’appelle Ricard et on le trouve dans un bar paumé au beau milieu du désert.

Vient ensuite le choix du serveur : les français sont éparpillés un peu partout, mais sont en majorité sur Moogle, même si des guildes comme CanardPC se trouvent sur Cerberus. J’espère pouvoir aller sur Moogle quand les transferts seront possibles, sans trop y croire. Nous verrons bien. Chaque serveur peut acceuillir 7500 à 8000 joueurs. Ca a l’air peu comme ça mais c’est déjà pas si mal.

L’histoire commence alors : peu importe la classe que l’on a choisie, c’est la même chose. On est transportés jusqu’à notre ville de départ par bateau ou chariot en tant qu’aventurier cherchant la gloire ou la fortune ou le pouvoir (ou les trois!). Les toutes premières quêtes visent à faire visiter la ville et à en connaître tous ses recoins. Elles permettent également de gagner quelques niveaux facilement tout en se familiarisant avec les contrôles du jeu. Il y a des quêtes de base, pas forcément hyper intéressantes mais qui ont le mérite d’être rapides à faire, et des quêtes d’histoire, qui prennent plus de temps et qui sont ponctuées de séquences cinématiques très stylées. Il y a également des quêtes de classe, disponibles tous les cinq niveaux, qui permettent d’apprendre certaines compétences ou d’obtenir de l’équipement particulier.

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Il y a même des gros pervers.

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En classe !

Car FF14 est avant tout un jeu de classes. Outre les classes citées précédemment il existe des classes avancées, les « jobs » comme paladin, mage blanc, mage noir, invocateur, barde, moine ou encore dragoon, qu’on obtient en combinant une classe niveau 30 et une classe niveau 15 (il y a 50 niveaux.) Car on peut multi classer ses personnages, c’est même la base du jeu : grâce à un système de tenue inspiré de FFX-2, prendre un arc en main vous fera archer, tout comme attraper une scie vous transformera en menuisier.

Le changement de classe ne peut se faire en plein combat, mais il vous permettra tout de même de vous adapter à différentes situation. Tous les équipements sont placés dans un inventaire séparé, l’Arsenal, chaque élément de votre « tenue » ayant une trentaine de slots. Cela est pratique car on peut ainsi facilement conserver des équipements bas niveau qu’on pourra réutiliser avec d’autres classes.

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L’autre point important est qu’on a un certain nombre d’emplacement de « talents ». Les talents sont en fait certaines capacités d’une classe qu’on peut coller sur une autre classe. Par exemple, le sort « Bouclier » ou « Soin » de ma classe d’élémentaliste peuvent ainsi être utilisées quand je suis en archère. Cela est donc intéressant de monter plusieurs classes pour avoir un tas de compétences au choix !

Et le craft dans tout ça?

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Mais non.

Une petite parenthèse sur la fabrication d’objets.

Le craft s’active comme si on changeait de classe : menuisier, botaniste, tanneur, alchimiste, orfèvreur, mineur, forgeron, ils ont chacun leurs « armes » et leurs équipements. On connait déjà toutes les recettes de craft, mais il faut les matériaux pour chaque objet que l’on veut produire. Encore plus fourbe : tous les objets du jeu existent en deux versions, une normale et une HQ (Haute Qualité). La version HQ s’obtient au petit bonheur la chance et augmente sensiblement la probabilité de créer un autre objet HQ. La création d’objet n’est cependant pas automatique comme dans un WoW ou autre. On ne s’assied pas dans un coin en appuyant sur « Tout fabriquer » et on va prendre un café. Non non non!

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Quand on commence à crafter un objet, on a quatre jauges : solidité, état, fabrication et qualité. L’item est construit lorsque la fabrication arrive à 100%. On a le choix entre faire la fabrication, qui prend plusieurs « coups » ou utiliser un » coup » pour augmenter la qualité. Chaque coup consomme une partie de la jauge de solidité. Quand celle-ci tombe à 0, les ressources de craft sont cassées, et on a pas d’item, il faut recommencer et on a perdu les ressources… Sachant que l’état peut parfois varier entre normal, bon, excellent ou mauvais, il sera plus judicieux d’augmenter la qualité au moment où l’état passe à « excellent », et d’augmenter la fabrication quand ça passera à normal de nouveau. Si la qualité est suffisament augmentée, non seulement on gagne beaucoup plus d’XP mais on a un pourcentage d’obtenir un objet HQ. Qui se vend bien sur le marché, vous vous en doutez.

La création d’item est donc assez stratégique et pas anodine. On peut effectuer une « synthèse rapide » qui équivaut aux bouton « tout fabriquer » d’autres MMOs mais on ne gagne qu’une fraction de l’XP, ce n’est donc pas si avantageux que ça.

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Teri passion Bucheron

Le problème c’est que ça rend le craft un peu répétitif, mais les quêtes associées sont amusantes. Ainsi en tant que tanneur on va nous demander de créer des bottes, mais elles n’auront au final pas la qualité demandée au client et il faudra aller s’excuser platement auprès de celui-ci…

Pour récupérer des objets, on les a soit sur les monstres, soit directement sur le terrain. Quand on tombe sur un arbre ou un caré de végétation en tant que botaniste, on peut y récupérer 4 ou 5 ressources avant que ça ne soit épuisé, mais on doit choisir lesquelles : sur cet arbre, vais-je prendre des plumes, des branches, des rondins, de la sève, etc ? Il faut faire des choix, mais fort heureusement le repop des arbres et autres ressources se fait assez vite.

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Et bien sûr, créer certains objets vous demanderont des composants que seules d’autres classes pourront vous offrir… En somme, c’est réellement un « jeu dans le jeu » et créer un véritable chef d’oeuvre d’objet vous demandera un peu de « skill », alors qu’il ne suffit dans les autres jeux, que d’avoir les bons matériaux et d’appuyer sur un simple bouton. C’est un peu comme la différence entre le craft dans WoW et le craft dans Eve Online, sauf que ce n’est pas aussi complexe que ce dernier.

A cela, on ajoutera la disponibilité d’un servant, qui s’occupe de vendre ou d’acheter des objets au meilleur prix pour vous, et ce en votre absence.

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Le bon vieux système de quête…

FF14 utilise le bon vieux système du PNJ -> quête -> récompense lontemps décrié par les développeurs de Guild Wars 2. Bien que louable, et novateur, el système de GW2 n’est pas sans défauts. Pour moi les deux se valent : là où dans GW2 on se baladait dans une zone en faisant les quêtes au moment où elles apparaissaient, dans FF14, on prend son temps et on fait ses quêtes. Quêtes qui sont divisées en plusieurs genres, et qui rapportent de l’XP.

  • Il y a les quêtes standard, du genre va tuer 5 écureuils, on en trouve un petit nombre par zone (une dizaine). Bien que peu passionantes, elles ont le mérite d’être rapides à faire.
  • Il y a les quêtes d’histoire qui font progresser l’histoire du jeu, à grand coup de séquence cinématiques avec le moteur du jeu. Cellesci sont bien foutues et intéressantess.
  • Il y a les quêtes de classe, qui permettent d’apprendre de nouvelles compétences ou de récupérer des équipements dédiés. Elles sont dispos tous les cinq niveaux.
  • Il y a les quêtes de mandat qui sont des quêtes répétables. On obtient en effet une autorisation totues les 8 heures, c’est cumulable (j’en ai genre 45 là) et chaque mandat consomme une autorisation. Il existe des mandats d’artisanat, de récolte, mais aussi de mercenariat bien entendu.
  • Il y a les opérations de guilde : il s’agit de mini-instances dans lesquelles ont est transportés avec un groupe de 3 avanturiers. En général, en 10-15 minutes c’est plié.
  • Il y a les donjons, similaires à ce qu’on trouve partout ailleurs. En petite équipe, on y trouve des coffres, des monstres, des boss à buter, et pas seulement en les martelant de coups. Il y a un minimum de stratégie quoi.
  • Les ALEAs ou FATE en anglais : il s’agit de monstres apairaissant aléatoirement sur la carte. Similaire aux quêtes publiques de Warhammer Online ou de Guild Wars 2.
  • Et enfin, il y a le bestiaire : une sorte de liste de monstres à tuer dans différentes zones, et quand on les a tous tués, on obtient une grosse récompense d’XP. Complèter le bestiaire d’une classe est donc un bon moyen de progresser.

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Il n’y a guère que les quêtes qui rapportent de l’or (les gils). Les monstrent n’en donnent pas, ou alors il faut se lancer dans le craft intensif. Et ça ça peut prendre du temps. Ca devient même un problème au bout d’un moment où il ne reste plus que les quêtes répétables et les instances pour récupérer de la thune, car il faut payer les réparations de ses objets aussi!

Comme vous pouvez le voir il y a de quoi faire, et le jeu ne fait que commencer…

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On peut avoir sa propre meido!

Les petites choses qui font la différence.

On trouve toujours quelque chose à faire, et il y a des zones à explorer. Petites comparées à la concurrence, mais infiniment plus détaillées. La petitesse des zones a un autre avantage : on y croise toujours quelqu’un. On a pas l’impression d’évoluer dans une zone unique avec deux arbres qui se battent en duel et où on ne voit personne car one st tous éparpillés. Sans que les gens ne se marchent dessus, on croise parfois les mêmes noms et visages et ça renforce le sentiment d’appartenir à la communauté d’un serveur.

L’interface est extrèmement personnalisable : on peut tout réagencer comme dans le premier Guild Wars ou dans un WoW avec ses add-ons, et le fait que le jeu puisse être entièrement piloté au pad est louable (surtout que l’interface est très bien pensée.)

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Pour la communication, outre les canaux généraux, de guilde ou de groupe, on peut créer ses propres canaux comme dans Eve Online et y inviter les gens que l’on souhaite. Cela peut être le canal publique d’une guilde, ou bien un groupement d’amis.

Il y a déjà une application iOS et Android ainsi qu’une base de données complète doublée d’un site communautaire sur le web de tout ce qu’offre le jeu.

C’est l’univers Final Fantasy : on se retrouve en terrain connu pour certains sorts, certaines divinités et objets. Eorzea, le monde du jeu a bien entendu sa propre histoire et ses propres légendes, et on sent bien que tout comme un Guild Wars ou un WoW ou encore un Eve, ces backgrounds ont été pensés, travaillés, et cela rend le monde bien plus vivant et intéressant que ce que d’autres MMOs peuvent nous proposer.

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C’est trop long cet article, je veux un TL;DR !

Qu’est-ce que j’ai pensé de FF14 ?

Pour l’instant, le jeu est hyper plaisant. Beau, enchanteur, attirant, et surtout plaisant à jouer : pour un MMO qui vient de sortir, il est incroyablement exempt de bugs ou de systèmes ne fonctionnant pas. On a pas l’impression de jouer à une beta mais bien à un jeu complet. Encore une fois, seuls WoW, GW ou SWTOR ont réussi le pari de sortir sans bugs ni fonctionnalités manquantes. Et ça fait vraiment plaisir surtout vu le prix du jeu : 25€, et l’abonnement de 30 jours est offert. Car oui, le jeu est à abonnement, et il est de 11€/mois ce qui le place quand même en dessous de WoW.

Personellement, après avoir testé de nombreux jeux F2P, j’admets que la qualité de ceux-ci est vraiment risible face à ce qu’un MMO payant peut nous offrir. Sans compter que la barrière du payant filtre pas mal d’idiots (même s’il en subsiste). Pour le moemnt je n’ai rencontré que des gens sympa dans le jeu.

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L’abonnement est certes un gros moins, qui plus est qui ne pousse pas à reprendre le jeu de temps en temps comme on peut faire avec Guild Wars (on hésitera ainsi à se replonger dans le jeu car il faudra sortir le porte-monnaie…), mais si ça peut permettre d’avoir un jeu plus propre, avec du contenu régulier et de qualité (il y a déjà un event global, deux semaines seulement après la sortie du jeu!) à un prix raisonnable, alors on tient probablement le bon bout avec ce FF14.

Il s’agit en tous cas d’un retour en force avec une V1 ratée sur tous les plans. Le jeu a tellement plus que les serveurs étaient surchargés, et on sent dans la volonté des développeurs qu’ils veulent faire au mieux même s’ils ne sont pas aidés par la bureaucracie de Square Enix. La gestion de son compte, avec ses trouzemille clés, est peu intuitive et parfois même carrément gênante. Heureusement, une fois dans le jeu, on ne pense plus à tout ça.

L’absence de PVP posrera un problème à ceux qui ne peuvent pas saquer le PVE, mais celui de FFXIV a déjà pas mal à offrir, suffisament pour que n’importe quel amateur de JRPG s’y retrouve et s’amuse dans ce monde plein de vie où tout a été pensé pour rendre l’expérience la plus agréable possible.

FF14 c’est un peu comme une couverture chauffante hyper confortable dont on adore s’enrouler pour siroter un chocolat chaud au coin du feu.

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Apologie de l’Epic Win. 4 ans après, il revient et il est pas content (Blind Spot inside)

Vous excuserez s’il manque des lettres, le clavier du Macbook Pro de Darksoul est un peu vieux et il a du mal.

Vous excuserez aussi s’il manque des photos : les photos sont généralement interdites là où j’ai été. Je devrais pouvoir récupérer quelques photos mais elles serviront uniquement pour l’histoire de Blind Spot, et n’ont pas a être rendues publiques, malheureusement.

Au commencement

Il y a Blind Spot, l’histoire que j’écris en ce moment, et depuis 2006 déjà, même si mon implication dans la Brigade SOS Francophone m’a randement ralenti. le livre sera publié en début d’année prochaine si tout va bien, avec plusieurs tomes (dispos au même moment, c’est pas comme si tout ne sera pas déjà écrit d’ici là.)

Histoire de spoiler un poil même si c’est dans le synopsis: l’héroine veut devenir seiuu, car j’adore les seiyuu (c’est un brin simpliste, je sais.) mais voilà, seiyu c’est difficile, et on ne connait pas tout du métier. Bien sûr il y a les articles, la page wikipedia, des interviews, mais… ça manque cruellement de vécu, et surtout on ne pet pas reproduire la vie d’une seiyuu juste avec ces bribes d’informations.

C’est avec cette démarche que je suis venu au Japon en ce mois de Mai 2013 : limite, je n’y vies pas pour le tourisme, je n’y viens pas pour faire des emplettes, j’y viens pour faire des recherches pour mes écrits.

L’entrevue

Et donc, via un subtil jeu de relations, j’ai pu obtenir une interview d’un des directeurs de l’agence Atomic Monkey. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais Atomic Money a quelques doubleurs de renom : ne serait-ce que Tomokazu Sugita (doubleur de Kyon) ou Miki Nagasawa (Maya Ibuki dans Evangelion.)

Histoire de bien présenter, j’étais armé de deux prototypes du livre de Blind Spot, de mon éditrice et illustratrice Rosalys ainsi que de @AliceSutaren que j’ai présenté comme mon assistante, et de Darksoul pour la partie traduction.

Je ne vais pas faire de retranscription de l’interview, notamment parce que je vais utiliser les informations dans le roman, mais sachez que de nombreuses questions ont été abordées, notamment sur le parcours d’un seiyuu, comment on rentre dans le milieu, quelles seraient les difficultés pour une malvoyante, comment se passent les castings, les enregistrements, quels types de travaux un seiyuu peut faire… Miki Nagasawa nous a rejoint en cours de route pour répondre à des questions un peu plus « sur le terrain ». J’y ai par exemple appris les differentes façons de réaliser un doublage d’anime, comment se passe exactement un casting, quelles types d’écoles de seiyuu sont disponibles, etc.

J’aurais pu demander une photo commémorative de moi lui offrant une bouteille de vin, mais j’étais réellement tellement sur mon nuage qe j’avais du mal à penser calmement. J’adore réellement le boulot de seiyuu, je trouve qu’ils participent énormément à la qualité d’une série et qu’ils s’investissent à fond dans leur job. Pouvoir exprimer ça en vrai fut très intimidant, même si je ne suis pas un aussi grand fan de Miki Nagasawa que d’Ayako Kawasumi par exemple.

Je peux au moins raconter quelques anecdotes, comme sur Evangelion ou Hideaki Anno était très pointilleux sur certains doublages. Des scènes qui duraient même pas 5 minutes ont pris facilement 3 heures parce que le réalisateur n’est jamais content. (la scène de l’étranglement par exemple…) Ou quand Shinji est immergé dans le LCL pour la première fois, la doubleuse de ce dernier s’est tellement investie dans ce moment qu’elle a dû aller à l’hopital. Ils ont cru qu’elle avait inhalé des gaz d’incendie !

le cours

Miki Naasawa nous a ensuite invités à observer son cours qu’elle donne à des apprentis doubleurs. Etant une veteran maintenant, elle peut se le permettre. Nous avons observé le cours qui se déroulait dans une salle d’entrainement de danse, en gros, depuis un petit salon situé en hauteur de la salle, exprès pour les observateurs. Ce fut particulièrement passionnant : entrainement à la prononciation de virelangues (les virelangues japonais sont particulièrement nombreux et retors), mises en scènes fictives, travail de la voix… Le plus impressionnant était surtout que les gens étaient tous motiés à aprendre, et qu’il y avait une bonne mixité entre garçons et filles. Cela ressemblait plus à des travaux dirigés qu’à un cours magistral. Leur motivation faisait plaisir à voir.

Business is business

Durant ces deux hures de cours, nous avons notamment pu discuter avec le directeur en question de l’agence, et l’idée est née qu’un drama CD voire un audiobook de Blind Spot pourraient être réalisables. Bien sûr il ne s’agit que d’idées, mais ce fut bien reçu, et Atomic Monkey possède une filiale en France avec laquelle je pourrai travailler afin de faire un audiobook français et japonais, et parel pour un drama CD. Le pire étant que Miki Nagasawa s’est montrée très intéressée par faire un personnage de Blind Spot. Ca reste un accord de principe, mais l’intention est belle et bien là.

Tout cela va se faire, bien sûr, dés qu’une traduction japonaise de Blind Spot existera. Et elle existera.

Décrocher la lune, ou presque

Le lendemain, je n’ai pas rencontré Ayako kawasumi comme je le voulais. Cependant, son manager a bien voulu nous recevoir. Le directeur d’Atomic Monkey nous a acompagnés, et j’ai pu expliquer ce qu’était Blind Spot, qu’Ayako kawasumi a involontairement donné son prénom à l’héroïne, et c’est ainsi qu’on a pu parler du futur potentiel drama CD. Il faut savoir que rencontrer une seiyuu, c’est prendre de son temps, et donc de l’argent qu’elle ne gagnera pas. Par contre, si on y va avec un projet sous le bras, avec quelque chose à lui proposer, là tout de suite, la rencontre a plus de chances d’aboutir : en l’occurence je venais avec un truc concret sous le bras : mon tome de Blind Spot, mais aussi ma propre personne. Cela a vraiment fait réfléchir son manager et il a trouvé l’histoire particulièrement originale et intéressante… ce qui, si on lit entre les lignes, signifie qu’on a son accord de principe également pour qu’Ayako Kawasumi y joue un rôle, que ça soit Ayako elle-même ou sa mère (ce qui serait, somme toute, cocasse.)

La rencontre fut finalement assez brève, mais intense : c’est avant tout une rencontre pour faire connaissance. Et transmettre une bonne bouteille de Cognac à Ayako Kawasumi. Ouais.

Et après ?

Je suis ressorti en planant de ces deux jours, avec des idées plein la tête, l’inspiration nécessaire pour écrire ce qu’il me reste à écrire, et surtout une motivation du tonnerre !

Après, il reste à sortir les livres, faire une traduction anglaise, puis japonaise, et en même temps, voire si on fait une adaptation de plusieurs passages de l’histoire pour le Drama CD, ou bien si j’écris une petite histoire inédite pour celui-ci. Ca s’annonce mega-chouette tout ça.

Même si ces deux jours ne sont pas des epic win a proprement parler, du niveau de Noizi Ito ou autre, cette-fois ci ils me touchent particulièrement, un peu comme ma rencontre avec Ditama en 2008.

Prochain objectif : l’anime ! Ha ha, je plaisante… ou pas ?

Mes figurines en 2013

J’ai dit que le blog ne serait plus alimenté car je bosse désormais sur Blind Spot plus ou moins à plein temps (quand je ne travaille pas et que je ne joue pas, en gros.) mais j’ai bien dit qu’il y aurait quand même des posts de temps en temps. Par exemple il y aura probablement un post d’anniversaire du blog, car cela va faire quand même huit ans que Meido-Rando existe.

En outre, ça fait un moment que je n’ai pas reposté de billet sur mes figurines. Donc, allons-y. On va commencer par une vue d’ensemble, car oui j’ai une belle vitrine, maintenant vide des figurines de Sedeto qui n’habite plus chez moi.

Ce qui est bien en revoyant ces figurines, c’est qu’on se souvient presque de tous les moments où on les as reçues. A quelle occasion on les a achetées, ou bien qui nous les a offertes. Et c’est finalement peut-être ce qui les rend si attachantes.

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Ces photos sont également l’occasion de tester mon nouvel appareil photo, un Sony DSC-HX20V.

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Parmi les figurines relativement rares, il y a celle de Feena (de Crescent Love, un anime bien daubesque, mais que voulez-vous, on ne se refait pas.) ainsi que Aka de REC. Et si vous ne connaissez pas la figurine de lycéenne à droite, c’est que vous êtes né un peu tardivement : Il s’agit de Nuku-Nuku. Ce n’est pas tout jeune, je sais.

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Voilà un truc que je n’ai jamais compris avec les figurines imposantes : elles tombent souvent et elles sont assez difficiles à maintenir, comme en témoignent cette jolie Tsuruya. A côté il y a une Ryouko toute aussi jolie et sexy et plein de petites figurines Lucky Star.

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Quelques figurines un peu plus connues à cet étage. Une Nanoha que j’avais achetée avant que la série ne devienne de la merde, et tout à droite, une figurine de… EVE Burst Error, un VN thriller érotique des années 90. je ne me souviens plus de son nom, mais c’était l’assistante du héros. En fait son accoutrement me fait dire que c’est sa version ADAM The Double Factor, la suite du jeu, que je n’ai jamais pu finir car la traduction anglaise était bugguée et empêchait de progresser après un certain point. Quels bons souvenirs tout ça.

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Ici beaucoup de Haruhi encore, avec notamment deux Haruhi disparition. Je ne l’ai jamais crié assez fort, mais Haruhi aux cheveux longs > *

Sinon y’a une Stella dans le fond, je sais. Faites comme si vous ne l’aviez pas vue. Celui qui me l’a offerte se reconnaîtra :3

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J’aurais peut-être payé le prix fort pour l’édition collector de Duke Nukem Forever, mais au moins je pourrai afficher le buste de Duke quelque part. Sinon, j’ai deux belles Delorean : une achetée à Epitanime (la grande) et l’autre qui était dans l’édition collector en Blu-Ray des films. Parce que je pense que Retour vers le Futur est la meilleure trilogie de tous les temps. Ceci étant dit, on est bientôt en 2015 et j’attends toujours les voitures volantes.

Notez aussi le petit robot issu du coffret DVD UK de Red Dwarf. Parce que je suis aussi un grand fan de cette série.

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Un peu plus haut, c’est l’étage Mahoro et compagnie. Là par contre je sais que mon amour pour la domestique à durée de vie limitée est connu de tous. On y voit notamment la Mahoro en cristal (dans un bloc de verre) que j’ai eue avec l’édition collector japonaise du tome 8. Il y a des mangas qui ne se foutent pas de votre gueule niveau goodies. Celle qui est en cloche a été peinte à la main par mon frère. Celle juste à sa gauche est ma toute première figurine, en résine et pas en PVC. Elle pèse donc trois tonnes, est assez fragile (certaines mèches de cheveux sont déjà cassées) et j’étais allé l’acheter à la Fnac des Champs Elysées en 2002, en plein Epitanime.

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On finit par quelques jolies figurines un peu plus récentes, ainsi que la présence d’un Marcus Fenix de Gears of War dans le fond à droite.

Voilà, j’ai un profil sur My Figure Collection aussi ici sauf que je ne suis pas sûr que toutes mes figurines y soient répertoriées (ne serait-ce que la Charlotte Dunois que j’ai subtilisée à Shikaze.)

Retour sur le Quartier Libre d’hiver 2012 de Meido-Rando

Comme je l’avais promis, voici le billet résumant le quartier libre qui a eu lieu le mois dernier sur Meido-Rando. Ca sera probablement mon dernier billet avec plein de mots dedans avant longtemps (ça veut dire qu’il y aura des billets avec moins de mots dedans, mais moins souvent.)

Pour cette session, j’ai trouvé qu’il y avait une participation moindre qu’en été, mais peut-être est-ce tout simplement parce que j’avais prévenu un peu plus tard, ou tout simplement peut-être parce que c’était juste avant les fêtes, je ne sais pas trop.

Autre chose à retenir, c’est qu’il va falloir instaurer une nouvelle règle qui me paraissait évidente mais visiblement pas pour tout le monde : un Quartier Libre c’est pour y écrire quelque chose, pas faire un copier-coller de votre propre blog histoire de glaner des hits ici. C’est en sortant quelque chose d’original que vous montrerez le meilleur de vous-même. Et puis c’est plas classe, de toutes façons. Encore moins quand on retire son billet après avoir essuyé quelques critiques. C’était pas très courageux ça.

Mais on a eu quand même de jolis petits articles :

  • Déjà, ElKaizer nous a sorti un article sur les tentacules et surtout sur ce magnifique jeu pleind e bon goût qu’est Iris Action. C’est évidemment totalement « not safe for work », donc cliquez à vos risques et périls. Un peu dommage que l’article se soit concentré sur Iris Action et n’ait pas fourni d’autres exemples un peu plus diversifiés qu’un jeu où le but est finalement de perdre pour zieuter toutes les façons pour l’héroine de sombrer au mains de monstres libidineux. Ceci dit, c’était quand mêem rafraichissant. Et il n’a reçu aucun commentaire. Vous avez honte d’avouer que vous aimez les tentacules ou quoi ?
  • Bacrima et son article sur les animes de la saison qui vient de débuter est exhaustif a défaut d’être objectif. Ca fait un peu résumé d’animes à venir qu’on trouve sur les forums, mais c’est clairement mieux qu’une grille avec juste une image et un synopsis traduit à la truelle ainsi qu’un watermark enorme. Hein Icotaku, c’est à toi que je parle.
  • L’illustre Raton-Laveur nous a gratifiés d’un billet complètement tordu sur une comparaison entre Gurren Lagann et Madoka. En vrai, c’est assez amusant à lire , donc ne vous privez pas.
  • Si le billet de Raton ne vous a pas dégouté de l’entropie (rien à voir avec TVTropes), Audrey Azura se chargera peut-être de le faire avec ce billet sur comment les incubators essaient de nous encuber à sec. Une longue explication sur l’entropie. Bon, ça reste pseudo-scientifique et donc pas barbant, c’est de la bonne lecture aussi.
  • Si votre truc à vous c’est les tanks et que vous adorez Girls Und Panzer, l’ami Nautawi vous a trouvé un Panzer of the Day. Si si.
  • Sakura (un pseudo au moins aussi commun que John Doe) nous fait partager sa façon détaillée de dessiner une chibi maid. C’est plutôt bien foutu pour quelqu’un comme moi qui n’y connait rien en dessin, et peut-être que ça aidera ceux qui veulent s’y mettre. Et puis le sujet est bien choisir pour ce blog, alors merci à Sakura de nous montrer comment bien dessiner !
  • On termine par deux billets visant à nous présenter des animes, avec deux extrèmes bien extrèmes, j’ai nommé JOJO et Chuunibyuu respectivement par Retroland et Conan3D. Faudrait que je me mette à JOJO un de ces quatre, mais Chuunibyuu m’a laissé un bon sentiment sur la fin quand même. C’était fun.
  • Voilà, rendez-vous en juin-juillet prochain pour le prochain Quartier Libre, d’ici là, bloguez dur, bloguez fort.

[Noël 2012] In bed with nyo : Questions pour un bloggueur

Cette année encore, la bonne fée nyo s’est mise à l’ouvrage pour nous convier à une petite sauterie entre bloggueurs.

Le but du jeu était que chacun pose une question aux autres membres de la sauterie. Chacun allait donc recevoir n questions, qu’il allait devoir publier sur son blog, avec les réponses, pour que chacun puisse avoir son petit cadeau de Noël en découvrant les réponses aux questions qu’il a posées, sur chacun des blogs.

Pour le meta-billet sur le sujet, c’est par ici.

En soi, tout le monde a joué le jeu, et c’était chouette. J’ai mis toutes les questions et les réponses dans une enveloppe, et je vais les ouvrir devant vous.

(Bon en vrai j’ai préparé ce billet au fur et à mesure que j’ai reçu les questions des gens, mais chut, hein.)

Voici d’abord une liste des différents billets de mes estimés confrères et consoeurs :

Vous y trouverez dans chacun une question que j’ai posé à leurs auteurs respectifs. Et bien sûr, les questions que les autres ont posé. Parfois ce n’était pas si simple, nous avons chacun fourni une bio la plus détaillée possible, mais certains d’entre nous il est vrai ne nous connaissons pas beaucoup. Qu’à cela ne tienne, ces échanges m’ont permis d’un peu mieux connaître mes coupains et coupines de blog.

Alors, commençons avec les questions, puis les réponses. La première nous vient de ce bon vieux mt-i :

Imaginons qu’on t’offre la possibilité de faire adapter par l’artiste
de ton choix, sous la forme d’un doujinshi pour adultes d’une
vingtaine de pages, un scenario que tu écrirais, et mettant en scène
l’une des héroïnes suivantes: Asuka, Mahoro, Haruhi ou Kyonko. Qui
choisis-tu comme artiste? Laquelle des héroïnes? Peux-tu esquisser les
grandes lignes du scenario en question?

Alors comme il y a eu un couac au niveau de la communication (au début certains croyaient qu’il fallait s’envoyer les réponses directement) mt-i a déjà eu sa réponse… Mais tant pis!

Hé bien je dirais que ça dépend de l’artiste. Si je peux taper dans des artistes connus qui ont déjà fait du manga, je prendrais sans doute Sadamoto ou Yabuki (To Love Ru). Après, si je dois taper dans des cercles de doujinshi, ça serait Circle Credit, sans aucun doute, ou Hapoi Docoro. Tous deux ont dessiné des doujins H de Haruhi que j’ai beaucoup aimé, dans la mise en scène ou le dessin en lui-même.

Pour l’héroïne c’est vraiment un choix trop difficile, mais déjà j’enlèverais Asuka : ma période Eva est passée. Comme les trois héroines restantes sont assez différentes les unes des autres, ça me paraît difficile de faire un choix, je serais également content pour l’un ou l’autre, même si j’aurais une petite préférence pour Kyonko étant donné la plus grande rareté des dojins la concernant.

Quant à l’histoire, dans les grandes lignes… Je me suis toujours dit que Kyonko ferait une bonne gameuse avec son look, alors pourquoi pas quelque chose qui tounerait autour du jeu vidéo? J’ai pas souvenir d’avoir vu de doujin dans ce genre là, mais je n’en lis peut-être pas assez 🙂 J’avoue être assez fan des histoires qui me surprennent et des scénarios originaux : les doujins, c’est un peu trop souvent la même chose la plupart du temps.

Passons maintenant à une autre question, qui nous vient de Jevanni :

Ma question sera à la fois « simple » et intentionnellement très courte : Tu blogues depuis maintenant près de 7 ans, est-ce que « c’était mieux avant » ? J’aimerais me restreindre à cette formulation pour permettre une certaine ouverture, mais si ça t’ennuies dis le moi.

Est-ce que c’était mieux avant… Oui et non. Disons qu’avant la communauté otaku était plus restreinte en France. Aujourd’hui, elle s’est éparpillée. Certains bloggeurs ne sont plus parmi nous, et il ne reste guère que FFenril et moi de la première fournée de blogs acceptés sur Blogchan (un aggrégateur de l’époque, distancé depuis par Sama en terme de popularité, et à juste titre.) Il y avait aussi les réseaux sociaux qui n’étaient pas encore prêts. Aujourd’hui, moi le premier, je préfère relayer une info intéressante sur Twitter plutôt que de passer une heure à rassembler des bribes d’information et coudre un billet autour de ça pour le mettre sur mon blog. On a aujourd’hui beaucoup plus le réflexe Twitter/FB que de poster et préparer un billet sur un blog, hélas.

J’ai aussi l’impression que le format commentaires des billets de blog ne plaît plus au public, car ils se rarifient d’un blog à l’autre. Ou peut-être que le blog personnel n’est tout simplement plus à la mode, ce qui est fort dommage, mais une conséquence de la centralisation des données et des services que proposent les réseaux sociaux, ce qui donne beaucoup plus de fonctionalités intéressantes aux utilisateurs, qu’on ne retrouve pas sur des blogs qui fonctionnent tous de manière différente. Un eternel débat, je dirais.

(Vous avez vu comment j’esquive la discussion sur comment l’animation japonaise était mieux avant et tout ça. Heureusement que Jevanni a laissé sa question assez vague 🙂

En route pour la question suivante, cette fois de Zratul :

Tu as fondé la Brigade SOS francophone il y a quelques années maintenant car Haruhi avait déclenché quelque chose pour toi. Pour avoir vu les animés et pour lire les Light Novels, je trouve effectivement que la série est très sympathique. Pourtant, je n’ai vraiment reçu de claque qu’avec la Disparition. Pour la première série, j’ai eu du mal à trouver ce qui a tant remué l’otakusphère à l’époque. Quelles sont pour toi les principales raisons qui ont entraîné ce « réveil » dans le monde de l’animation il y a maintenant 5 ans ?

Wa wa wa (suremono). Non sérieusement, ça c’est le genre de question sur laquelle on se fait aisément taper dessus, par contre. J’avais fait un billet à une époque là-dessus, mais si je devais reformuler aujourd’hui de façon un peu plus concise, je dirais surtout que Haruhi a été une série animé qui a offert au spectateur un jeu de découverte assez impressionannt. Déjà parce que l’univers allait à contre-courant de ce qui se faisait habituellement, que c’était très joliment animé (encore aujourd’hui, je n’ai pas retrouvé de scène aussi bien animée que God Knows) et parce que le marketing viral de Kadokawa a bien fonctionné. Finalement, la série n’était pas appréciée pour son histoire ou ses personnages, mais pour toute la mythologie qu’il y avait autour. Les inspirations du monde réel, les clins d’oeil laissés sur les sites web, les premiers gros meme… Haruhi se jouait du spectateur mais laissait aussi ce dernier jouer avec elle, et c’était finalement assez rafraichissant comparativement à toutes ces histoires qu’on nous servait prêtes à consommer; Haruhi permettait au spectateur et lecteur de s’interroger, de se poser des questions, et ne fournit toujours pas toutes les réponses aux questions soulevées. Comme Evangelion en son temps, mais aussi Higurashi ou Umineko, c’est avant tout un univers plein de mystères qui fait parler les fans, et entretient la popularité d’une série.

Passons à la suite, avec un morceau de choix, j’appelle l’ami Darksoul à la barre :

Tu as fait partie active du fandom EVA dans la fin des années 90, on en
trouve encore les traces à gauche à droite, et j’en ai moi-même été un
fervent consommateur, c’est même par ce biais que je t’ai rencontré au
départ 😀 Tu as engendré d’autres fandoms à gauche à droite, et en fait
je pose la question plus pour partager avec les autres qu’autre chose,
vu que je connais plus ou moins la réponse : en gros, te voyais-tu
arriver là où on en est maintenant ? 😀 (plusieurs communautés, une
armée de serveurs, des participations épiques à des conventions, des
contacts avec les pros, avec les auteurs, bref, devenir un petit rouage
de ce milieu, depuis mine de rien pas loin de 6-7 ans maintenant…) Si
oui, peux-tu développer la progression de ta perception de ton rôle au
sein de la communauté ? 🙂

L’ami Darky nous livre ici une question fort intéressante.

Il y a maintenant 13 ans, avant que je n’aie le net, je voulais déjà créer un site web pour y parler de mes passions. A savoir le hentai, Evangelion, l’informatique et les fanfictions. Au final j’ai un peu réduit le scope du site en question, qui s’est appelé Asuka’s Notebook. Ce site existe toujours d’ailleurs, même si une partie de son contenu a disparu dans les limbes. Toujours est-il quà cet époque, j’essayais de me faire connaître et d’exister au sein des communautés, surtout anglophones, car avant 2001, les communautés francophones étaient pratiquement inexistantes. Il en existait une : le newsgroup fr.rec.anime, mais il était tellement bourré d’elitistes que d’oser parler là-bas était illusoire si vous teniez à la vie.

Non, je ne me voyais pas faire tout ce que j’ai fait aujourd’hui, certainement pas. Mais la vie est faite de tellement de surprises, qu’il faut vraiment être devin pour s’imaginer où l’on sera dix ans plus tard.

Je pense néanmoins que toutes ces expériences enrichissantes ont été possibles parce que j’avais atteint un certain équilibre entre se permettre de rêver et connaître ses limites pour mieux les dépasser. Des gens qui ont des rêves de fous j’en connais plein. Parmi tous ces gens, peu s’en sont donné les moyens ou n’ont pas sû s’arrêter quand ils voyaient que c’était impossible.

Je crois qu’un autre composant de ce carburant qui m’a permis d’avancer et d’essayer de m’impliquer dans de nouvelles communautés, ou créer de nouvelles choses, c’est cette volonté d’exister, et d’être différent, d’aller vers les autres aussi. Lorsque vous êtes malvoyant, aller vers les autres est un calvaire. On ne sait pas si on s’adresse à la bonne personne, on a peur de déranger. Dans le monde réel, je fais très rarement le premier pas pour m’approcher de quelqu’un et chercher à le connaître. Sur le net, c’est une toute autre histoire, et s’il y a bien quelque chose que le net m’a permis de faire, c’est de rencontrer des gens plus que formidables avec qui j’ai forgé des expériences de vie, au delà d’internet. Je veux dire, des gens comme Corsaire, Darksoul, Klaha avec qui j’ai été jusqu’au japon et fait les 400 coups… des gens comme QCTX, Kabu ou Kohaku avec qui j’ai bâti Haruhi.fr et la Brigade… Rosalys, Morgan Magnin, Sedeto, Amo, Shikaze, et des dizaines d’autres, je ne les aurais jamais rencontré sans Internet, et c’est grâce à toutes ces personnes que j’ai pu aujourd’hui arriver où je suis. Parce que chacun(e) m’a apporté quelque chose d’unique, de concret. Des choses qui m’ont permis d’avancer, de me rendre plus fort, de surmonter les obstacles… Un problème de Japonais? On peut appeler Darksoul. Un souci Linux? Corsaire est sous le coude sur Mumble. Un avis d’artiste ? Je peux demander à Sedeto ou Rosalys ce qu’elles en pensent.

Le net ne rend aps associal. Le net ne renforce pas la solitude. Ces gens, ils ne sont pas virtuels. Ils m’ont permis de me libérer et d’élargir mes horizons, d’y voir clair. D’y voir mieux sur ce qui est possible et impossible.

Et y voir mieux, un malvoyant ne demande que ça.

Si vous voulez des bons conseils d’un vieux crouton du web sur comment faire partie du grand engrenage de votre passion : ne faites qu’une chose à la fois, mais faites-le BIEN. Ne vous éparpillez pas. Ne commencez pas 30 projets d’un coup, vous n’en tiendrez aucun au final. Renforcez vos liens et chérissez vos amis : ils vous le rendront au centuple. Ignorez vos ennemis : ils se lasseront bien plus vite que vous. Et le plus important : restez humbles.

(Oui, il fallait une réponse à la hauteur du personnage auquel je répond 🙂

La prochaine question nous vient de Klashikari :

Alors, vu que le maid fetish est concrètement ton credo, la question simple: Selon toi, quels sont les critères qui permettent de dire qu’un personnage de manga ou anime peut etre qualifier de « maid » et non d’une « pseudo maid » ou encore « personnage qui se cosplay en maid »? En gros, je suis curieux de savoir sur quoi tu te base qui te donne le « maid moe » sur un personnage et non un autre. D:

Ah le maid moe. En fait, c’est plutôt simple. Autant l’uniforme joue pas mal, autant le plus important réside dans la volonté de servir et la dévotion dont la maid peut faire preuve vis à vis de son maître. Des pseudo maid comme dans He’s my Master, c’est rigolo 5 minutes. Excitant tout au plus. Mais la vraie meido, celle qui sert, celle qui est à l’écoute des attentes de son maître, celle avec qui on peut avoir une relation saine de maître et de servant, elle se trouve dans des animes comme Mahoromatic ou Hanaukyo Maid Tai (Mariel). En somme, l’attitude y est pour beaucoup. Bien plus que le costume.

Je détaillerai un peu plus loin vu qu’on m’a posé pas mal de questions sur les maids. (sans déconner)

Pour la suite, voyons ce que Yuki m’a demandé :

Vu que tu avais fait les MiOTD, tu connais bien le sujet. Pourquoi préférer les miko aux maids ?

Simple, efficace, droit au but, j’aime.

Ah les miko… C’est cet aspect noble que j’aime chez elles. Noble et saint, même, qu’on retrouve aussi un peu chez les meido au final. Après, les uniformes de miko sont généralement bien plus chastes et y’en a qui aiment ça (dont moi.) C’est vrai quoi, l’imaginaire est quand même cent fois plus stimulant quand on parle d’attirance physique et sexuelle.

Maintenant, c’est au tour de ce brave Amo d’avoir sa réponse à sa question :

Mis à part ton incroyable manque d’émotion sur K-On, le truc qui me choque c’est qu’au final tu as l’air de pas mal faire l’impasse que ce soit dans tes visionnages ou dans ta mangathèque sur une partie pourtant extrêmement importante de « l’industrie », je parle bien sûr (bien sûr) des mangas du Shonen Jump (et les shonens en général.) Bon ok y’a Bakuman et To-Love Ru mais je veux parler des mangas de stonba en particulier, surtout. Dragon Ball, Naruto, Bleach, MxZero & co.

Pas d’attirance pour les mangas de baston à 300 tomes ? Ou bien tu as des coups de coeurs dans ce domaine mais ils sont tellement secrets au plus profond de toi ? DIS NOUS TOUT.

En fait, je trouve les shonen profondément ennuyeux pour la plupart. Ils te teasent sans arrêt sans jamais te donner ce que tu veux ou alors 20 tomes plus loin.

J’ai aimé Bleach, enfin tout du moins jusqu’à l’épisode 100 en gros de l’anime (je sais pas trop où ça se situe) et les seuls shonen que je supporte sont ceux de sport. Alors certes il y a quelques perles rares qu’on trouve ici et là dans le paysage shonen de baston, mais concrètement, c’est juste que ça ne m’attire pas plus que ça, je n’y trouve pas mon compte. A la limite, j’aurais pu aimer One Piece je pense, mais j’ai hélas découvert la série que trop tardivement, et ça me démoralise d’avance de me taper tout depuis le début. J’ai tendance à préfer les shonen d’aventure (Magi, Full Metal Alchemist) que ceux purement autour de la baston.

Sinon j’ai bien aimé K-On. J’adore toujorus Mio et Azunyan. Mais je n’ai pas trouvé la série plus extraordinaire que ça.

Bien sûr, il a fallu que l’hôte de cette sauterie participe aussi. Voici donc la question de nyo :

Je relisais ton billet sur « pourquoi les maids »
Si j’ai bien compris ton billet, ton attirance pour les maids n’est donc non pas de l’ordre physique et sexuel mais plutot d’ordre psychologique et cela semble surtout associe a des personnages virtuels, dits 2D.

D’ou mon interrogation: est-ce que cet attrait psychologique entre en conflit avec la possibilite d’etre attire physiquement et sexuellement par un uniforme de maid porte par une personne reelle, donc 3D, que ce soit un homme ou une femme (n’excluons pas toutes les possibilites) ; est-ce qu’il justement fait en sorte que cet uniforme, qu’il soit avec une jupe longue ou courte, transforme la personne qui la porte en sujet non sexue dans ton esprit ? Ou alors est-ce que la reponse n’est pas aussi binaire que cela et que differents facteurs comme la longueur de la jupe, le fait que ce soit un garcon ou une fille qui porte l’uniforme, l’age du sujet, etc etc peuvent nuancer la reponse ?
D’ailleurs est-ce que cela vaut aussi pour des personnages 2D avec des considerations nuancees par rapport a des facteurs parfois tres flous dans la japanimation comme le sexe et l’age du sujet ?

En paralelle de cela, est-ce un mechanisme similaire qui t’attire chez les miko (les femmes « gardiennes » des sanctuaires Shintô qui preservent les rites lies aux-dits sanctuaires, reconnaissables avec leur habit rouge et blanc) ? Il y a-t-il un processus psychologique qui t’amene a vouer une adoration envers ces femmes ou alors est-ce simplement une bete preference physique pour l’esthetique tres sobre et epuree du costume traditionnel de miko ?

J’aime bien ta question. Déjà tu parles à un mec qui met Mizuho de Otome wa boku ni koishiteru dans son panthéon d’héroines, alors niveau sexualité, on va dire que j’ai déjà abandonné depuis longtemps toute idée d’hétérosexualité maximale dans mon esprit.

L’uniforme de meido en 3D ou en 2D fait effectivement que mon regard s’attarde sur une personne. La dimension n’a pas d’effet, et même si j’ai una ttrait vers l’uniforme, comme n’importe quel fétiche, c’est aussi la personne/personnage qui est dedans qui compte : par contre ce qui est sûr c’est que l’uniforme fait que je m’intéresse à celui ou celle qui la porte. Après, c’est pas comme si plein de gens ne faisaient pas ça avec autre chose. Les maillots de bain, certaines fringues, certaines coupes de cheveux… On a tous des choses auxquelles on réagit chez quelqu’un d’autre ou chez un personnage, et qui nous poussent à nous intéresser à eux.

Cela vaut aussi pour les miko, c’est le même principe.

Je suppose que l’attirance est double. Physique tout d’abord car les uniformes de meido et de miko ont en général un fort contraste, qui est un élément visuel qui m’attire, peut-être à cause de ma mauvaise vue. Ensuite j’ai déjà expliqué que la dévotion était psychologiquement un aspect qui m’attirait également. Après il y a d’autres choses qui font que… mais globalement, que ça soit 2D ou 3D, ça importe peu.

Bon, après, je m’attendais à une question super technique venant de Tetho, et j’ai pas été déçu du voyage :

Blind Spot va être adapté en anime. En tant que créateur tu as la chance, exceptionnelle, de choisir le studio et le staff, tout en sachant que Kyoto Animation ne peut pas, ils sont trop occupés sur la suite de FMP! et d’Haruhi pour pouvoir s’en charger.
Je te demande donc au minimum le format (film/OVA/TV/net) un studio , le core staff (réalisateur, scénariste en chef, charadesigner, directeur de l’animation et responsable des décors), mais tu est libre de préciser ce que tu veux à coté : seiyûs, auteurs/compositeur/interprètes des génériques, animateurs, voir même le staff précis (réal, storyboardeur, scénariste et directeur de l’animation) d’un épisode adaptant un passage bien précis qui t’es cher.

onne question que voilà. Le problème est que je ne suis pas très au fait des staff qui font tel ou tel anime. La plupart des gens, dont moi, connaissent au moins le studio mais prêtent trop peu d’attention au staff qui peut changer d’un studio à l’autre. Néanmoins je peux au moins affirmer ceci :

– Blind Spot sera produit par A-1 Pictures ou PA Works. A-1 parce qu’ils font de la bonne animation et des séries plutôt agréables, et PA Works aussi. Par contre chez PA, vous ne me collez pas le staff derrière Another hein. Je veux du niveau de Hanasaku Iroha ou de Tari Tari, qui sont pour moi d’excellents exemples de tranche de vie qui colleraient bien à Blind Spot.
– Pour le format, une série de 26 épisodes me paraît pas mal, mais il faudra mettre pas mal de fillers ou ajouter du contenu à l’histoire. Si je devais donner un nombre précis ça serait plutôt 12 à 14, c’est à peu près le nombre de chapitres qu’il y aura dans roman.
– Pour les seiyuu, un peu d’inception avec Ayako Kawasumi dans le rôle d’Ayako serait pas mal. Ayahi Takagaki (que j’ai repérée en tant que Sakai dans Tari Tari) et Houko Kuwashima (Tomoyo dans Clannad) seraient très bien pour ses deux amies, même si je ne sais pas qui ferait qui. L’idéal serait de faire passer des auditions !
– Pour l’opening/ending je prendrais du Lia ou du Kalafina à défaut. Mais Kalafina ça fait un peu trop épique quand même.

Après je suis ouvert à d’autres questions sur le sujet. Quitte à rêver, autant y aller à fond 🙂

Bon, abordons maintenant la question de la princesse de la blogosphère, j’ai nommé Exelen :

J’ai remarqué que tu arrivais à toujours réaliser des trucs quand même assez incroyables, que ce soit par exemple faire venir Noizi It? en France, participer au Japon à un nomikai avec entre autre Yoshitoshi Abe et Murata Range, visiter le studio Bones ou encore, plus récemment, faire publier Blind Spot. Du coup, je me demandais quel a été pour toi ton meilleur souvenir parmi toutes ces expériences incroyables, et ce dont tu es le plus fier d’avoir pu réaliser. Et question bonus, j’aimerais également savoir si tu as encore d’autres projets de ce genre que tu aimerais vraiment réaliser dans le futur, tant au niveau des personnalités que tu aimerais rencontrer au Japon que celles que tu aimerais faire venir en France. 🙂

Sans conteste, il s’agit de la venue de Noizi Ito, car cela avait une expérience particulièrement formatrice, mais aussi parce qu’elle impliquait tellement de gens et d’efforts de toute part… Voir tout ce petit monde bourdonner autour d’un même projet, d’une même idée, d’un même rêve, c’était ce qu’il y a de plus motivant. La venue de Noizi Ito ce n’est pas seulement ma réussite, c’est celle d’Epitanime aussi et de la Brigade et de tous ceux qui ont donné un peu d’argent quand nous avons fait une campagne de dons. Les autres exemples que tu cites sont plus des réussites personelles, mais elles ne m’ont pas marqué autant que d’avoir accompli quelque chose avec plein de gens formidables.

Si j’ai d’autres projets, envies? Bien sûr, on ne vit qu’une fois, et ça serait idiot de se limiter. Un rêve en chasse un autre accompli, et il faut toujours essayer de viser plus haut. Je ne peux pas parler de tout parce que ça gâcherait la surprise et aussi parce que, comme pour Noizi Ito, en parler trop longtemps à l’avance c’est faire des promesses qu’on est pas sûrs de pouvoir tenir. Je préfère parler de quelque chose quand c’est du concret plutôt que d’agiter les bras. Sauf si agiter les bras est utile à un moment donné, et parfois il faut faire des choix.

En l’occurence, j’aimerais visiter un studio de doublage, et pouvoir m’entretenir avec des doubleurs et doubleuses pour mon prochain voyage. Qui sait après ce que je vais trouver sur ma route ? Quand on traîne avec Darksoul, l’impossible devient possible. En général on marche en binôme tous les deux : j’avance les idées et les rêves, et lui il a les moyens de les réaliser. C’est ça qui est magique.

Après, histoire de teaser un peu, si j’arrive à mes fins pour mon prochain « projet » visant le petit monde de la japanimation, ça sera une première qui pourrait, à l’image de la création de l’association Brigade SOS Francophone, suciter des vocations.

Maintenant on va passer à l’ami Smankh qui s’est dit que ça serait très « in » d’envoyer toutes ses questions en anglais. Donc je lui fais honneur en laissant sa question en anglais. Par contre j’y réponds en français.

Hi Axel, here is a question for you! Sorry I took so long, I had trouble picking one. I’ve known about your love for maids for a long time and I also know that you often watch anime with an ecchi touch. I myself love it when there is an element of sexual arousal in a story, especially if it portrays the feelings of the main character in an accurate way. So here is my question:
To what extent do fetishes of all sorts contribute to the expression of romantic feelings in anime? Do you think there is some depth in some of what is labelled as « fan » service? I suggest you three series you can comment on to help your discourse: Evangelion, Love Hina, and Strike Witches. You can of course pick other series/manga that are more appropriate (to answer the question).
In addition to the previous question, I hope you can tell me about anime that depart from fan service despite targeting a male audience. I’m thinking here about The Idolm@ster (where the dirty side of Producer-san almost disappears) and about recent Kyoto Animation series such as K-On! and Hyouka (even if its first ED is surprisingly erotic). How do you feel about these two styles of storytelling?

Je vais donc répondre en français pour cette question.

Le fanservice peut être terriblement efficace s’il est subtilement utilisé. En particulier, Kyoto Animation et la Gainax sont super forts pour ça. Que ça soit dans Eva, Haruhi, Nadia, Mahoromatic ou Full Metal Panic, Fumoffu, le ecchi est toujours utilisé à bon escient, sans être particulièrement relou. On sent bien que els animateurs se font plaisir avec plutôt que se dire « bon on a pas eu notre quota de culottes à cet épisode. » ou « Elle, ses seins sont pas assez gros, et augmentez ce décolleté. » Je pense qu’un peu d’excitation ajoute une petite touche non négligeable, surtout si elle sert au scénario. Je veux dire, les plans culotte gratuits on les a tous vu et certains animes en abusent un peu trop abondamment. Si c’est juste pour amuser la galerie et que ça ne sert à rien, c’est idiot. Si c’est comme dans Clannad par exemple avec Kyou Fujibayashi dans le local d’équipement sportif, ça prend tout de suite plus de valeur. Et puis, pas besoin de montrer une culotte pour que ça marche, aussi.

Pour ce qui est des animes qui s’écartent du fanservice ecchi bancal alors qu’ils visent une audience masculine, on peut citer le trè récent Girls und Panzer, aussi. C’est en général la forme de fanservice que je préfère. Le fanservice, dans un sens plus large, ce n’est pas que du ecchi partout. C’est aussi des costumes, des situations, qui « rendent service aux fans ». En gros, c’est faire plaisir aux fans, la définition pure et simple, et les fans ne sont pas toujours avides de poitrines et de cuisses (quoi que, de bonnes jambes, je dis pas non.) Ca peut être une phrase attendue qui est dite par le personnage, ou bien le perso qui vire berserk badass et qui tabasse tout le monde : c’est ça du fan service aussi. Personellement j’adore ça, bien plus que de dévoiler trop de peau.

Ensuite vient la question de cette bonne vieille branche qu’est FFenril :

En temps que grand fan d’Ayako Kawasumi, quels sont ses rôles… que tu détestes le plus ?
Particulièrement, j’aimerais bien avoir tes impressions sur la manière dont elle utilise sa « voix noble » (huhuhuhuhuhu) pour doubler la nymphomane de Kanokon, et savoir ce que tu penses du fait que après avoir joué des jeunes et jolies demoiselles comme Mahoro et Lafiel, elle double la tout aussi noble Erina Pendleton… Qui a 70 ans dans l’épisode 10 de Jojo 🙂

Ca c’est la question qui tue. Tellement que j’ai failli l’oublier.

Faudrait que je regarde Jojo du coup, j’imagine. 🙂

Quel rôle que je déteste le plus? Je suppose que c’est la nympho de Kanokon comme tu dis. Non seulement je n’aime pas le personnage, mais en plus je trouve que sa voix ne lui colle pas du tout. J’espère que son agent a payé cher pour l’avoir foutue sur ce rôle. Non mais.

Allez, la suite.

On finit par l’invitée surprise : Polymetrica, qui a posé ses questions en anglais, ce qui est normal étant donné qu’elle ne parle pas français.

– You mentioned that you were visually impaired, so my dumb question is, what do you see when you watch anime, and do you have any impediments with seeing the visuals?
– I’m also wondering if other aspects of anime (ex. Seiyuu voices, music) become more important to you?
– Bonus question: Is there a series that you think had the most heavenly cast of seiyuu ever (ex. Where most, if not all, characters were expressed true to the script, the casting was appropriate, the cast had chemistry…), and if so, what is it?

Comme c’est Polymetrica qui me pose la question, je vais lui répondre en français, puis en anglais.

Donc, comment je vois? En fait c’est assez simple, je vois bien a partir du moment où je suis à quelques centimètres de l’écran. Au delà, à moins que l’écran ne soit gigantesque, je vois plus trouble. C’est pourquoi je ne peux pas vraiment regarder d’anime sous-titré sur une télévision, ou même au cinéma, car lire demande une certaine concentration de la vision sur un point précis, ce que je ne peux pas faire de loin.
Du coup, je regarde bien souvent mes animes sur mon écran d’ordi ou mon iPad, ou si il y a une VF ou VA, sur une bonne télé.
Est-ce que la musique et les voix deviennent du coup plus important? Peut-être qu’inconsciemment oui. J’ai toujours porté une attention toute particulière à l’OST d’une série, d’un jeu vidéo ou d’un film parce que je les associe après (ou même avant, en m’imaginant!) des images à cette chanson. Ca peut être ce que ça donnerait en concert, ou bien une scène absolument épique. Ca aide beaucoup pour faire les AMV. C’est d’ailleurs un fanmedia où j’aurais aimé m’impliquer un peu plus, mais on ne peut pas être partout. 🙂

Pour la question bonus : Difficile à dire… Globalement, le doublage de Haruhi était excellent, et les différents doubleurs semblaient bien bosser entre eux et offrir une performance très proche de leur personnage, Kyon et Yuki en particulier. Par contre, l’anime où il yavait la plus belle collection de seiyuu, ça devait sans nul doute être… Queen’s Blade. C’est triste à dire, mais cet anime avait un sacré cast.

English version:
So, how do I see? Actually, it’s very simple really. I see well as long as I am at about a few centimeters away from the screen. If I’m farther, unless the screen is huge, my eyesight is a little blured and I’m unable to focus. That’s why I can’t really watch subtitled anime on a TV, or even at a theater. Reading is asking for too much focus on a small part of the field of vision, and it’s something I can’t do from afar.
I thus usually watch my anime on my computer screen, or on my iPad. I can watch it on a TV screen if there is a english or french dub.
Are music and seiyuu more important then ? Maybe that unconsciously, yes. I always paid a lot of attention to a series, video game or movie’s OST because I often associate it after (or even before, by imagination!) pictures to a song. Like how it’d render during a concert, or what kind of epic scene is behind that music. This kind of way of thinking is great for making AMVs. It’s a world I would have liked to participate more than I ever did in. But I can’t be everywhere 🙂

As for the bonus question : Hard to say… Haruhi’s japanese dub was pretty good, and the various seiyuu were really into what they were doing and working well together, in particular Kyon and Yuki. However, the most heavenly cast in an anime would have to be… Queen’s Blade. It’s sad to say, but this seris has a damn seiyuu cast.

Bon, c’était bien fun tout ça ! Les questions etaient intéressantes, tout le monde a joué le jeu, ça n’a pas dégénéra en guerre civile, ça va, la blogosphère est sauve.

MaOTD #647

Ce n’est pas parce que c’est le quartier libre qu’il faut éviter de poster des Maid of the Day. Celle-ci, livrée avec sa claymore, vous sera facturée seulement 1 500 Maid points. C’est une promo spécial quartier libre : ceux qui y participent pourront repartir avec cette meido pour 500 points seulement !

maotd_claymore

Blind Spot sera édité en light novel en 2014

Tout est dans le titre !

Ce billet, qui n’a rien à voir avec le Quartier Libre qui se déroule en ce moment sur Meido-Rando, était en gestation depuis un moment, n’attendant que le feu vert de mon éditrice qui a reçu un contrat signé de mes petites mains (avec mon sang et tout.)

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Ca veut dire que Blind Spot, la petite histoire que j’écris maintenant depuis 6 ans et que j’ai laissé en hiatus depuis quelques années (notamment à cause de mon implication à la Brigade) va être édité sous forme de light novel physique (et aussi numérique, sur iBook Store/Kindle/Google Play, par exemple) à partir de 2014, par la jeune mais passionnée maison d’édition Univers Partagés.

Pourquoi si loin? Parce que d’une, j’ai à refaire pas mal de choses sur l’histoire, histoire d’améliorer ce qui est améliorable, et finir l’histoire de Ayako Suzumiya.

C’est une décision importante que j’ai prise en acceptant cela, car ça implique que je vais mettre Meido-Rando de côté, ainsi que mes activités au sein du conseil de la Brigade SOS Francophone. Je resterai membre de l’association, ne serait-ce que pour y participer financièrement, mais je m’éloignerai encore un peu plus de ses activités. La Brigade n’est plus mon rêve, c’est ma fierté maintenant. Oui, j’adore cette phrase tirée de Kaleido Star, l’un des meilleurs animes de tous les temps.

Quant à Meido-Rando, je vais tâcher de préprogrammer le plus de Maid of the Day possibles, mais le blog sera pour ainsi dire sans billets ou presque le temps que je bosse sur l’histoire.

Qui dit light novel, dit bien sûr illustrations, et c’est Rosalys qui va s’y coller, avec tout son talent et toute sa passion pour cette histoire qu’elle a vu naître.

C’est, vous vous en doutez, une nouvelle assez émouvante pour moi. Je voulais que cela se fasse depuis longtemps, sans jamais avoir trouvé le temps ni la véritable motivation de venir vers un éditeur et de lui proposer Blind Spot. Mon prochain voyage au Japon, en Mai 2013, m’a décidé : j’y amènerai un prototype de l’ouvrage afin de le montrer à celle qui a involontairement donné son prénom à l’héroïne de Blind Spot, et qui a aussi insufflé en partie mon amour pour les meido, j’ai nommé Ayako Kawasumi. Si j’arrive à la rencontrer, ce qui n’est pas gagné. Mais comme je le dis bien souvent à Darksoul lorsque nous partons dans nos plans débiles de conquête du monde : je préfère tenter quelque chose et echouer plutôt que de regretter de ne jamais avoir essayé. A 30 ans, je suis déjà passé à côté de beaucoup trop de choses pour rester assis bêtement, en me disant que tout ce que je pourrais entreprendre est impossible. Non, tout est possible, il faut juste s’en donner les moyens, même si c’est difficile et que ça requiert quelques sacrifices. Ca a l’air facile à dire, bien évidemment, et je me doute bien que certains ne peuvent pas faire ce qu’ils peuvent…

…seulement, en tant que personne malvoyante, j’ai trop souvent été privé de choses que j’aurais aimé faire et que je ne pourrais jamais faire. Piloter un hélicoptère, une voiture, tirer, cuisiner, dessiner… Donc celles que je peux physiquement faire, je les fais. Ou je meurs en essayant. Façon de parler bien sûr.

Voilà avec quel état d’esprit je pars achever ce que j’ai commencé.

Vous ne trouverez néanmoins plus de versions de l’histoire sur le net. Je ne suis pas naïf : tout ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rends pas. Vous trouverez sûrement des copies ici et là, en cherchant un peu, ou en utilisant les archives du net, mais pour le moment, je dois retirer le site du net, et les endroits où j’ai pu poster l’histoire.

Et voilà pour la petite annonce que j’avais teasé dans mon billet sur Sakura-sou. Je vous laisse avec les trois Suzumiya de ma vie : Haruka, Ayako et Haruhi.

suzumiya_girls.jpg

Quartier Libre d’hiver de Meido-Rando : START ! (avec du retard)

Ouais, je sais, il est 13h30 en ce lundi 10 Décembre et j’avais promis que le quartier libre serait ouvert la veille. Mais que voulez-vous, quand on est à moitié mourant à cause de la crève ambiante, on a un peu de mal à s’asseoir devant un ordi et surtout à réfléchir et se rendre compte qu’il est déjà 23h quand vous allez vous coucher.

Donc si vous avez loupé le début vous pouvez aller voir par ici. Pour les plus fainéants je résume : un quartier libre, c’est un moment dans l’année où n’importe qui peut s’inscrire sur le blog (à droite) et y écrire son propre billet qui sera publéi immédiatement sur ce même blog. Dans l’idéal si ça peut avoir un rapport avec le jeu vidéo ou la culture otake, c’est cool, mais pas nécessaire. Si vous voulez nous faire une xposé sur la thermodilatation, faites donc ! De même, n’ayez pas peur de parler de vos projets ou de glisser un lien ou deux vers votre propre blog ou site dans vos billets, ça peut vous aider à vous faire connaître aussi.

Vous trouverez plus d’informations sur ce billet si ça vous intéresse d’y participer.

En attendant, moi, je retourne agoniser tranquillou sous une couette. Ah emrde je travaille cet aprés-midi…

Sakura-sou no pet na kanojo – Toi aussi adoptes une fille

Sakura-sou no pet na kanojo (la fille-animal domestique du dortoir Sakura) ne commençait pas bien fort dans mon estime. Déjà je n’aimais pas trop l’aspect graphique de la série et son chara design. Et puis bon, une énième série harem ? J’allais demander si on avait encore vraiment besoin de ça, mais au Japon, personne ne semble s’en lasser.

trio

La série, adaptée de light novels (surprenant) sortis en 2010, nous narre l’histoire de Sorata, un type qui étudie dans une école d’art. Sauf qu’il se fait virer de son dortoir parce qu’il y a hébergé un chat (il adore les chats, c’est un type bien.) et n’a pas d’autre choix que de crècher au dortoir Hinata Sakura. Le problème, c’est que le dortoir Sakura héberge tous les élèves à problèmes de l’école. Pas dans le sens voyous et loubards, mais plutôt… avec quelques soucis comportementaux. Notre héros une fois sur place se fait régulièrement agresser par sa semapi Misaki, qui a elle toute seule arrive à faire de l’animation de qualité (ou presque). Il y a aussi Jin, le tombeur qui veut devenir scénariste, Ryunosuke le hikkikomori informaticien dont la présence se manifeste par un répondeur automatique rigolo du nom de Maid-chan qu’il a lui-même programmé, et Mashiro, qui n’est autre que la cousine de la prof chargée de surveiller le dortoir.

Et c’est là que les ennuis commencent pour Sorata. Car Sorata est un type assez normal, à part qu’il aime beaucoup les chats, mais il sent que vivre à Sakura-sou va le brider et souhaite s’en aller au plus vite, quitte à faire adopter les chats dont il a la charge. Mais Chihiro, la prof, va lui coller sur le dos sa cousine Mashiro. Mashiro n’est pas comme tout le monde. C’est ce qu’on pourrait appeler un boulet.

mashiro

Mashiro ne sait rien faire seule. Elle ne sait pas s’habiller, mettre ses chaussures, se laver, cuisiner, prendre soin d’elle… Elle parle doucement, et est un peu difficile à appréhender… Sauf que Mashiro est une artiste de génie, qui vient d’être transférée à l’école d’art dont dépend le dortoir Sakura. Et elle bosse sur un manga. Sorata va donc devoir s’occuper d’elle comme on s’occupe d’un gosse (et encore, un gosse a plus de jugeotte qu’elle) en plus de sa propre voie qu’il va devoir trouver dans cette école d’art.

fightingvipers

Si la série ressemble à un harem a première vue, on se rend très vite compte qu’on a faux sur toute la ligne. Sakura-sou no pet na kanojo se montre plus comme une chouette petite comédie romantique sans couples particuliers. La partie comédie est assurée par Mashiro et Misaki en grande partie, qui forment un contraste tellement abusé qu’il en devient drôle (Mashiro est toute calme, tandis que Misaki est une boule d’énergie perpetuelle.) Sorata est aussi copain avec une fille de l’école, Nanami, qui souhaite devenir doubleuse. Et en plus elle a une ponytail, que demande le peuple ? Ayako Kawasumi ? Pas pour Nanami, mais elle double una utre personnage de la série ! La partie romance, elle est servie par des personnages a peu près normaux qui ne se sautent pas dessus à longueur de journée.

De plus, là où la série brille où on ne l’attendait pas, c’est sur les idées qu’elle véhicule. Loin de mettre en avant son fan service, la série se veut légère et prône le dépassement de soi pour accomplir ses rêves et ses objectifs. Cela se fera parfois dans la douleur, mais les personnages evoluent bien et une romance se met doucement en place. C’est réellement une bonne surprise, avec une animation très correcte et une réalisation qui tient la route.

mashiroroom

Au final je recommande très sincèrement Sakura-sou à quiconque apprécie les comédies romantiques légères. C’est frais, plein de vie et avec des personnages attachants et pas lourds du tout (on aurait pu craindre le pire avec Misaki) L’avenir nous dira si la série se tient au même niveau jusqu’à la fin mais pour le moment c’est chouette. Mashiro est choupi, Nanami est marrante, Jin a toujours la réplique qui tue, et Misaki sait mettre de l’ambiance. La surprise insoupçonnée de cette saison de rentrée 2012.

nanami

Prochainement, un article sur Girls und Panzer, et Robotics;Notes quand la série sera finie. Ah et aussi, n’oubliez pas le quartier libre qui va débuter dimanche soir !

Ah et autre chose.

Les évènements se bousculent et 2013 risque d’être une année importante pour moi. J’annoncerai ça prochainement, dés que cela sera possible. Mais je vous livre deux indices : ça a un rapport avec mon voyage au Japon en Mai 2013, et avec l’une des captures d’écran de cet article, mais sauras-tu trouver laquelle, et surtout ce qu’il va se passer ?