Une jolie petite meido au décolleté fort alléchant vous est proposée cette semaine dans tous les Meido Store et pour seulement 4 500 Maid Points. Attention, il y a un nouveau connecteur de rechargement qui n’est plus compatible avec les stations de recharges anciennes.
Vous ne l’attendiez probablement pas, moi non plus : le Quartier Libre d’hiver va bientôt être lancé sur Meido-Rando. Mais qu’est-ce qu’un Quartier Libre ? Il s’agit d’un court moment dans l’année (2 semaines) où le blog sera en libre service. Cela veut dire que vous pouvez vous connecter à une interface afin d’écrire des articles qui seront publiés instantanément ici-même. Cette idée de « quartier libre » suit une tradition ancestrale du blog de Raton-Laveur, l’Editotaku. Maintenant, ce dernier sévit sur un podcast répondant au doux nom de Joli Bateau avec Senna et Arez.
Le but du jeu, c’est de pouvoir vous laisser vous exprimer librement ou presque. Bien entendu, il ne faut pas qu’il y ait de contenu illégal dans votre article : pas de warez, d’incitation à la haine raciale ou que sais-je encore… Même si ce n’est pas obligatoire, votre article devra avoir un rapport avec l’otakulture ou les jeux vidéos.
Les choses à savoir, directement copiées-collées (avec quelques ajouts) depuis l’article du printemps (mais qu’il est toujours bon de rappeler) :
La période de Quartier Libre va durer 2 semaines, du Dimanche 9 Décembre au Dimanche 23 Décembre inclus. Vous pouvez donc préparer votre article tranquillement.
Le choix du sujet est libre même s’il n’a rien à voir avec le thème de ce blog. Si si.
N’hésitez pas à faire un lien vers votre propre blog, site, profil twitter, facebook ou google+ en fin d’article. Si quelqu’un a bien aimé ce que vous avez écrit, il voudra très probablement mieux vous connaître.
Pour poster, vous devrez avoir un compte sur Meido-Rando. Le dimanche 9 Décembre au soir, je vais passer tous les comptes qui existent déjà en « Auteur », ce qui permettra à ces derniers de se connecter à l’interface d’administration. Pour ceux qui prendront le train en route, chaque nouvel utilisateur inscrit aura son compte promu en « Auteur » automagicalement. Et pour s’inscrire c’est par ici. Pour se connecter par contre, c’est par là.
En tant que « Auteur » vous ne verrez que vos propres billets sur le site. Pensez à remplir vos infos de profil !
Votre billet devra au moins contenir un lien vers ce billet afin que les gens puissent comprendre de quoi il retourne, ainsi qu’un tag « quartier libre »
Indiquez aussi le tag « sama » dans les propriétés de votre article (à droite) si ce dernier doit être publié sur l’agrégateur Sama si cela est pertinent, bien entendu.
Vous êtes encouragés à stocker vos images sur Meido-Rando, car les liens vers d’autres sites peuvent crever comme des chiens du jour au lendemain, ce qui rendrait votre article moins rigolo pour les générations futures. Et on sait tous que les générations futures auront besoin de trucs rigolos à se mettre sous la dent. Vous pouvez utiliser le menu « Gallery » auquel vous aurez accès sur la barre de gauche pour créer un album rien qu’à vous et y mettre des images par centaines si vous voulez. La place et la bande passante ne sont pas un problème.
Si vous avez des questions, techniques, pratiques, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sur ce billet si vous pensez que votre question et sa réponse peuvent aider votre prochain.
Si vous voulez faire des choses sales sur ce blog (comme parler de Hentai), précisez dans le titre de votre billet le mot [NSFW]. Aussi, utilisez la boîte « extrait » pour taper le début de votre article, et tout ce qui doit être caché ensuite dans la boîte du corps de l’article, comme ça les gens devront cliquer sur « Lire la suite » pour voir vos cochoncetés.
Je vous adore, mais je n’aime pas les articles recyclés d’ailleurs. Vous avez écrit un super truc sur un forum ou sur un blog ? C’est super, mais ça n’est pas du tout itnéressant. Le btu du quartier libre c’est de parler de ce que vous ne parleriez normalement pas sur votre propre blog, ou pour faire un truc un peu pus original que les sorties anime du mois prochain.
Vous cherchez une mignonne petite meido pour tenir l’hiver? Celle-ci est peut-être faite pour vous ! Pour seulement 2 500 Maid Points, vous pourrez l’caquérir à temps pour Noel si vous commandez avant le 5 Décembre.
Ce pack de meido un peu spéciales ravira sans doute certains connaisseurs. Consciente de ce fait, Meidolicious fait une promo dans tous les Meido Store pour le lancement : 2 000 Maid Points si vous prenez un Smart Uniform avec.
Une jolie petite meido de Elsword au zettai ryouiki délicieux. Et en plus, elle est en promo dés sa sortie, pour seulement 2 000 Maid Points. Que demande le peuple ?
Il y a déjà de cela 4 ans, je faisais un tour d’horizon des bécanes et autres périphériques qui font partie du Mahoro Network, le réseau de machines qui s’interface notamment avec le DarkBSD Network. C’est ce réseau qui fournit l’agrégateur et le réseau IRC Nanami, mais aussi d’autres petits services ici et là. D’ailleurs il y a le twilighthon, si vous pensez vouloir faire un don, vous y êtes les bienvenus.
Là ce qui nous intéresse, ce sont les machines de mon chez moi, qui forment un sous-réseau du Mahoro Network. C’est donc parti pour un petit tour du propriétaire.
Juiz
Juiz est un iPhone 4S, nommée ainsi à cause de Siri, le système de commande vocal d’Apple. En vrai, j’utilise uniquement Siri quand je me déplace quelque part, pour éviter de sortir le téléphone de ma poche. Siri en France n’est pas super utile car il manque pas mal de services qui sont pourtant disponibles aux Etats-Unis. Et puis j’ai toujours kiffé Juiz dans Eden of the East. Un anime qu’il faudra que je me re-regarde un de ces quatre d’ailleurs.
Même si je ne joue pas beaucoup sur iOS, n’hésitez pas à ajouter AxelTerizaki dans votre Game Center, histoire de comparer scores et achievements 🙂
Mahoro
Anciennement un serveur Linux, Mahoro est maintenant un iPad 2 64 Go 3G qui me suit partout. 64 Go parce qu’entre les photos, les vidéos, et les applications, on se sent très très vite à l’étroit. Et 3G parce qu’on perd quand même sacrément comme intêret dans une tablette sans la 3G, je trouve, ne serait-ce que pour avoir Internet un peu partout chez soi, dans la salle d’attente, chez des amis, ou plus important, au bureau : le Wifi est interdit là où je travaille, pour des questions de sécurité. Du coup, l’iPad me permet d’avoir une synchro avec Dropbox facilement et de copier-déposer dedocs que je peux ensuite descendre tranquillement en salle serveur, prendre des notes durant les réunions, et tout ce genre de choses amusantes. Sinon je l’utilise surtout pour regarder des animes tranquille au lit, lire le journal, et quelques bouquins. C’est vraiment appréciable pour une personne malvoyante de pouvoir lire sur un fond sombre tout ce qu’on veut ou presque, et surtout de s’affranchir du clavier qui prend de la place.
Infidel
Un drôle de nom pour une machine. Ne faites pas attention à la Xbox 360 première génération qui appartient à Amo, celle quis e nomme Infidel est juste au dessus : une 360 Slim acquise en hâte avant de partir en vacances après que Blasphemy, sa grande soeur, ait succombé à un RROD en pleine partie de Magna Carta. C’est fragile ces petites bêtes quand même. Heretic-tan, ma 360 Japonaise a été revendue il n’y a pas très longtemps sur Twitter. J’espère que son nouveau maître lui donne beaucoup d’amour.
Aya
Non loin de Infidel se trouve Aya, une PS3 Slim de 250 Go achetée aussi comme ça un peu à l’arrache un lendemain de Noël, avec quelques jeux comme Valkyria Chronicles, MGS4 et Disgaea 3. C’était aussi une excellente occasion d’acquérir un lecteur Blu-ray, et j’ai grave adoré Valkyria Chronicles, comme tous ceux qui y ont joué, en fait. Ca reste néanmoins la console à laquelle je joue le moins. Le peu d’exclusivités qui m’intéressent fait que si un jeu est disponible sur 360 ou PS3 je le prends systématiquement sur 360. Ou PC. Ca dépend. Mais j’ai une belle collection de chansons sur Singstar, hein !
Shannon
Shannon, c’est un peu la meido à tout faire de la maison. Media center et machine à karaoke d’anime, elle est basée sur un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD. Juste ce qu’il faut pour faire son job en somme : décoder du 1080p. Elle tourne sous une Ubuntu avec XBMC. C’est vraiment assez violemment customisé par contre, je n’utilise pas de distribution dédiée au media center.
Tout ce petit monde est relié à…
Lilly
Nommée après Lilly Satou de Katawa Shoujo, bien entendu.
Pourquoi une télé serait-elle dans cette liste ? Tout simplement parce qu’elle est elle aussi sur le réseau : elle est en effet pilotable via de simple commandes qu’on peut lui envoyer pour s’allumer, se mettre en veille, changer de chaîne, de source vidéo, voire de mode d’affichage.
Naru
Naru Narusegawa a été un de mes premiers « anime crush » et depuis, je n’arrive pas à m’en défaire même si je trouve le personnage au final assez horripilant quand elle n’est pas en mode deredere. Dans un grand chassis Silverstone plutôt bien foutu faisant penser à une Batmobile, c’est un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 560 Ti 1 Go. Une bonne bécane standard pour jouer dans d’excellentes conditions aux jeux de maintenant et de demain. Elle a été construite l’an dernier par les mains expertes de Mop et d’Anael. Comme vous pouvez le voir sur ces photos…
…la carte mère est montée à 90° sur le chassis, ce qui permet une meilleure évacuation de l’air chaud et un accès plus aisé aux prises, vu que tout est « au dessus » et non planqué derrière la tour. Par contre c’est vrai que le châssis est assez long, du coup.
C’est ma bécane de jeu PC et donc celle sur laquelle je passe par défaut le plus ed temps. Un jour faudra que je pense à changer son nom pour quelque chose plus d’actualité que Love Hina, quand même.
Mikan
La petite nouvelle, c’est Mikan, un Mac Mini gonflé à bloc (i7, 8 Go) pour en découdre avec la bureautique, montage vidéo et la gestion de photos. Elle remplace la vieillissante Eclair qui datait de 2007. Certes, la carte raphique intégrée Intel HD Graphics 4000 n’est vraiment pas faite pour le jeu, mais j’ai Naru pour ça à côté. Là c’est vraiment pour faire de l’Internet, de la bureautique, gêrer ma collection de phtoos et faire du montage vidéo. Que les Apple haters se le disent : si Final Cut ou iPhoto existaient sur PC, je n’aurais pas acheté de Mac.
Mio et Kyonko
Mio, à gauche, et Kyonko à droite, sont les deux gardiennes de mes données. Mio est un bon vieux Disk Station 207 de Synology, composé de deux disques durs de 1 To en RAID-1 (en miroir) et principalement destinée à archiver les vidéos de mon camescope numérique.
Kyonko quant à elle, est un Synology Disk Station 410 à quatre baies et acceuille donc autant de disques de 2 To chacun pour 6 To utilisables. Je dis utilisables car avec le RAID-5 on perd l’équivalent d’un disque des données, mais on y gagne en souplesse et surtout en tolérance à la panne. Je peux perdre un disque dur sans sourcillier, il me suffit de le remplacer relativement rapidement pour que les données « perdues » soient reconstruites. Les NAS Synology coûtent cher, mais sont dotés d’une interface incroyablement simple et pourtant plein de fonctionnalités. Il y a de tout sur Kyonko : Anime, musique, documents, émulation, hentai… C’est qu’il faut les remplir ces 6 To ! Il reste d’ailleurs actuellement 193Go (comptés hier) mais je dois pouvoir faire un peu de ménage… Le principal occupant de cet espace reste le hentai avec ses 1,5 à 2 To tout mouillés.
Voilà pour le petit tour d’horizon. Vous en verrez probablement un plus détaillé en janvier prochain quand je referai un tour de l’appartement en vidéo. En attendant, il faut que je me trouve un nouveau laptop pour remplacer Mizuho (encore que, avec l’iPad des fois je me questionne sur l’intêret d’avoir un laptop pour ce que j’en ferais…) et il faut que je trouve un remplacement à Shion, mon iPod Classic qui est décédé dans d’atroces souffrances il n’y a pas si longtemps. La famille Mahoro a encore le temps de s’agrandir.
Une bien jolie petite Fate Testarossa de Nanoha pour vous cette fois-ci, pour seulement 5 000 Maid Points ! Il y a une réduction de 3 000 Maid Points si vous prenez une maid Nanoha et une maid Vivio avec.
Attention, un pack de choc, qui plaira à tous sans aucun doute. L’adorable Eru Chitanda et Fuyumi Irisu de Hyouka. Elles sont disponibles pour pas moins de 7 000 Maid Points, et ne peuvent être vendues séparément. Arriverez-vous à résoudre tous leurs petits mystères, même les plus cachés ?
En cette saison d’automne, Kyoto Animation (que plus rien n’arrête) nous gratifie d’une enième adaptation de light novel, cette fois en douze épisodes. Chuunibyou Demo Koi ga Shitai!, qu’on peut traduire sommairement par « Elle se fait des films mais j’ai envie de l’aimer » sera abrégé en Chu2Koi pour toute la durée de cet article, son petit nom sur le net, afin de m’éviter d’écorcher son véritable nom trop souvent.
Si vous vous demandiez quoi regarder cette saison, je voulais tout d’abord vous parler de Robotics;Notes, mais étant donné la relative platitude de l’intrigue pour le moment, je préfére en savoir plus avant de vous en parler. De la même façon, j’aimerais bien vous parler de Sakurasou no pet na kanojo, mais ça va attendre que je puisse dire autre chose que « lol ils savent toujours pas dessiner des choux ces japonais. »
Soudainement, Bible Black.
Chu2koi nous narre donc l’histoire de Yuta, nouveau lycéen de son état. Et le lycée c’est classe, car ça permet de repartir du bon pied après un passage au collège douloureux. Le passé de Yuta n’a pas été douloureux, à vrai dire, mais plutôt embarrassant. Il rappellera peut-être de (bons) souvenirs à certains, mais je n’ai pas été le premier, ni le dernier je pense, à me faire des films de ouf dans ma tête quand j’avais cet âge, à me prendre pour un agent secret ou un être supérieur doté de pouvoirs spéciaux. Bien sûr, ce n’était pas au même point que yuta qui s’est aliéné de ses camarades de classe, mais soyons honnête, on a tous eu cette petite période fantaisiste où l’on prenait ses fantasmes pour des réalités.
Rikka en goth loli. Ca lui va bien en plus.
Yuta était comme ça. Il se prenait pour le Dark Flame Master. Mais maintenant c’est fini. Il a du mal à jeter ses vieux accessoires de cosplay, mais bon… Le vrai problème, c’est que sa voisine du dessus va descendre en rappel et passer par son balcon. Et aussi le surprendre à refaire une petite réplique du Dark Flame Master. Elle est dans sa classe, il est grillé, ou tout du moins c’est ce qu’il croit… Il se trouve qu’en fait, Rikka est profondément attardée. Elle croit dur comme fer qu’il EST le Dark Flame Master, et qu’elle est là pour lutter contre le mal à l’aide de son Wicked Eye. Un oeil maléfique qu’elle dissimule avec un cache-oeil alors qu’elle n’est pas du tout blessée. Faut dire que les cache-oeil s’est devenu moe avec Another l’an dernier, alors qu’en fait c’était Rei Ayanami qui avait inventé ce fétiche quinze ans auparavant.
Joli Zettai Ryouiki
Bref, Yuta est dans la mouise. Il veut faire table rase de son passé, mais Rikka va l’en empêcher. Elle est tellement à fond dans son trip qu’on est presqu’obligé de la croire. A vrai dire, je m’attendais vraiment à ce qu’elle possède effectivement des pouvoirs spéciaux, mais non, rien de tout ça. Par contre, là où personelle ne l’attendait au tournant, c’est que bien que les personnages n’aient aucun pouvoir, ça n’empêche pas Kyoto Animation de se la pêter avec son budget d’animation pahraonique pour faire « comme si » avec des scènes de combat furieuses et imaginaires entre les personnages. A mi-chemin entre l’imaginaire et la réalité, voilà où se place Chu2koi.
Il faut le voir pour le croire. Ca rend mieux animé.
Lorsque j’ai vu le premier épisode, je ne savais honnêtement pas trop qu’en penser. Avec son opening complètement epileptique (sérieusement, faites gaffe, ça peut provoquer des crises, c’est pour ça qu’il a été un peu changé en cours de route, à partir du quatrième épisode) et sa réalisation impeccable sous tous rapports, Chu2koi m’a laissé de marbre au départ, pour ensuite se révèler fort plaisant et divertissant. Je ne pense pas que ça devienne bien sérieux, mais suivre les aventures de Yuta, Rikka et des autres personnages souffrant des mêmes maux qui vont les rejoindre est devenu ce que j’attends le plus chaque semaine, même si Robotics;Notes me plaît bien aussi.
Le pire c’est que Rikka n’est même pas chiante, et l’anime se permet même de glisser des références old school bien senties, comme Rikka qui tapote le konami code sur un distributeur ou sa « servant » qui récite l’incation du Dragon Slave en foutant un ventilateur près d’elle pour faire bouger ses cheuveux et sa jupe… Et si vous ne savez pas ce qu’est un Dragon Slave, allez vite réparer ça. Vite.
KyoAni qui fait de la Emo Facial Distorsion. Plus rien n’est sacré.
Bref, une bonne petite série bien plaisante à suivre, où on sent que les animateurs se sont fait plaisir pour les passages imaginés par les personnages. Reste que je me demande où ça va aller, à part en harem classique, bien sûr.
Et mention spéciale à la prof qui piège Rikka en beauté dans l’épisode 3.
Ca ca m’a fait penser à Black Rock Shooter, je sais pas pourquoi.
Une bien jolie meido livrée avec tous ses accessoires, et pour seulement 4 000 Maid Points, avec une réduction de -25% si vous venez en couple. Chez Meidolicious c’est tous les jours des bonnes affaires.
Une jolie petite meido blondinete avec options tresses et lunettes. On avait rarement testé ça avant à Meidolicious, donc on expérimente là avec un tarif attractif de 2 000 Maid Points, pour voir si la clientèle suit.
Bon, comme j’avais pas posté de MaOTD depuis longtemps, il a fallu que je reposte une autre de la même dizaine parce que ce con de NG Gallery me les a pas rangés dans le bon ordre :p
Du coup, cette meido Accel World est à moitié prix : 2 500 Maid Points. Et comme si ça ne suffisait pas pour se faire pardonner, Meidolicious vous livre la moto avec !
Ca c’est du service client.
(Ne tenez pas compte des 2 premiers commentaires, du coup… :3)
Au printemps dernier débutait la diffusion de Hyouka, un anime tiré de light novels (surpriiiise) et réalisé par Kyoto Animation. Inutile de présenter le studio, sauf pour les deux du fond qui dorment : Full Metal Panic Fumoffu et The Second Raid, Air, Haruhi, Lucky Star, K-on, Nichijou, Clannad, Kanon 2006, ce sont eux. Et impossible de le nier, ils font un sacré boulot sur l’animation. Chacune de leurs productions transpire l’attention du détail, que cela soit avec les personnages principaux ou même les animations en fond là où de nombreux studios font des plans fixes de personnages qui parlent dans une salle de classe par exemple. En bref, si vous voulez en prendre plein les mirettes, il suffit de regarder un de leurs animes.
Hyouka, c’est l’histoire de Houtarou Oreki, un lycéen somme toute normal, mais qui tente de se faire remarquer le moins possible en économisant son energie. Un flemmard quoi. Sa soeur qui voyage partout va lui envoyer une lettre pour lui demander de rejoindre le club de littérature classique qui va disparaître. Sans trop y croire, il accepte et va jeter un coup d’oeil. Et c’est là qu’il va rencontrer la pétillante Eru Chitanda, qui veut ressuciter le club de littérature. Pourquoi ? Vous le saurez bien assez tôt. Houtarou va être rejoint par Mayaka et Satoshi, et à eux quatre, ils vont désormais représenter le club de littérature classique. Eru va en outre découvrir le talent caché de Houtarou pour résoudre des mystères en tous genres, ce qui va lui permettre de nourrir sa curiosité.
Car Eru est une fille à la curiosité féline. Sa phrase fétiche, c’est « KININARIMASU ! » (en majuscules, c’est important) qu’on peut traduire par « Je ne peux pas m’empêcher d’y penser ! ». Elle lâche ça en général quand un mystère l’intrigue, avec de grands yeux illuminés. Une attaque à laquelle Houtarou, pourtant assez calme et posé, aura du mal à résister.
Comme on est dans un anime tiré d’un light novel, tout va se dérouler par arcs, avec des réalisations plus ou moins heureuses. J’entends par là que Hyouka a un contenu assez inégal. Certains arcs sont chiantissimes, et seuls un ou deux valent vraiment le coup (celui de la fête du lycée par exemple, très sympathique avec ses multiples intrigues. Celui du film était aussi pas si mauvais.) On se dit bien souvent « tout ça pour ça » mais c’est en oubliant un petit peu vite que l’on est en présence de lycéens qui vivent une vie somme toute normale. Dans Hyouka il n’y a pas de pouvoirs surnaturels en place, de grands méchants, de gros robots ou d’extra-terrestres. C’est cette normalité qu’on oublie un peu trop souvent qui fait que Hyouka est comme il est. Ca et le rythme assez chelou des différents arcs, ça n’aide pas vraiment à apprécier cette série de 22 épisodes.
Pourtant, quelque chose m’a poussé chaque semaine à regarder mon épisode de Hyouka. La réalisation tout d’abord, sacrément bien foutue qui fait que chaque épisode est un régal pour la rétine, et puis il y a ces personnages principaux comme secondaires, qui donnent envie de les voir s’animer. Je note d’ailleurs que si beaucoup reprochaient à Mio Akiyama de K-On d’être un moe blob sur pattes, je ne trouve personne pour en dire de même de Eru, qui pourtant à mes yeux est encore pire sur Mio sur ce point.
Dans un sens, ce focus sur les énigmes et mystéres que nos personnages rencontrent me fait un peu penser à l’un des mangas crées dans Bakuman. Au final, je pense surtout que ce ne sont pas la qualité et la profondeur des mystères qui sont si importants, mais plutôt la façon dont les personnages arrivent à leurs conclusions. En effet, dans pas mal de cas tout au long de la série, chaque personnage a une théorie sur ce qui a bien pu se passer pour telle ou telle énigme, et les autres personnages vont tenter de démonter sa théorie, ou bien l’affronter directement avec leur propre explication. On se croriait presque dans une affaire de Phoenix Wright.
Pour apprécier Hyouka, il faut juste prendre la série comme elle vient. Elle n’a rien d’un chef d’oeuvre de réflexion qui va vous faire creuser les méninges et il n’y a pas cent mille interprétations possibles. On reste dans le domaine de l’humainement réalisable. En général chaque arc se conclut avec toutes les intrigues résolues, ce qui est satisfaisant, certes, mais ne laisse pas beaucoup de place aux fans pour discuter, et donc faire vivre une série. Son but n’est pas non plus là me direz-vous, et c’est justement sur ça qu’il faut s’attarder : Hyouka n’est PAS un blockbuster. Hyouka est une série tranquille, sans grande envergure, avec des petits mystères sympathiques et des personnages somme toute attachants, mais en aucan cas Hyouka ne va chercher à vous émouvoir, ou à vous faire réfléchir. Parfois vous arriverez d’ailleurs aux mêmes conclusions que Houtarou sur certaines questions, et en fait je dirais même que c’est presqu’une bonne chose. Plutôt que de chercher le rebondissement poussif et capilotracté d’un Phoenix Wright, Hyouka est parfois prévisible, et ce n’est pas plus mal.
Parfois on a juste envie d’en prendre plein les yeux avec un divertissement simple qui ne nous force néanmoins pas à éteindre notre cerveau comme un K-On. Au final, beaucoup en attendaient trop de Hyouka, c’est tout.
…Bon, OK. Eru est quand même sacrément moe. Surtout avec une ponytail. Mais vous me connaissez bien maintenant.
Sous ce nom barbare (crowdfunding) se cache en fait un principe assez simple qui a été démocratisé cette année par un site répondant au doux nom de Kickstarter.
Le studio Production I.G. (Ghost in the Shell, Eden of the East, Usagi Drop et trouzemille films sympa) a lancé hier son propre projet de Kickstarter afin de produire un film d’animation d’une dizaine de minutes. Autant dire que c’est carrément une première, et même s’il est trop tôt pour dire si cette pratique va se généraliser, on peut au moins supposer qu’il s’agit d’une expérimentation du système.
Si vous voulez savoir ce qui a mangé mon âme après Diablo 3, hé bien il s’agit de Guild Wars 2.
Un gros boss de zone
J’attendais le jeu avec impatience, ayant été un des premiers joueurs du premier opus. Je n’étais pas resté si longtemps que ça, mais j’étais revenu chaque fois pour chaque extension. Guild Wars avait cette aura qui le rendait unique. Un monde certes assez lambda, mais un style bien à lui, magnifique et varié, des mécaniques de jeu novatrice, et surtout, sans abonnement. On achète le jeu et hop c’est parti.
ArenaNet, les développeurs, ont su partir d’un pied nouveau pour Guild Wars 2 et ont fourni un jeu qui se rapproche un peu plus d’un MMO que son ancêtre. En bien ou en mal? Voyons voir ça.
On sait aussi s’amuser dans le monde de GW2
La première chose à laquelle on est confrontés, c’est la création de personnage. GW2 se démarque déjà avec un petit questionnaire à choix multiples que l’on doit remplir pour déterminer la quête personnelle de son personnage. C’est la seule chose de vraiment novatrice, puisqu’on aura comme d’habitude à choisir race, classe, sexe, et look. Le choix de la race est purement esthétique et ne procure aucun bonus/malus selon la classe choisie après. Un peu dommage en soi, cela aurait néanmoins empêché des classes d’être viables avec telle ou telle race, et aurait donc potentiellement déséquilibré le tout. Le choix de la classe est déjà un peu plus surprenant car on y trouvera pas de moine. ArenaNet a fait le choix de se passer de la sainte trinité tank/healer/DPS et c’est plutôt rafraichissant. Chaque classe a en effet des capacités permettant de soigner, de tanker ou de faire des dégâts. Enfin, pour en revenir à la quête personnelle, sachez que ces choix n’auront que très peu d‘impact au final sur votre personnage : les choix modifient les quêtes de départs et a peu près jusqu’au niveau 30. passé ce niveau, vous aurez le choix entre 3 ordres à rejoindre, qui définiront les quêtes suivantes de votre histoire personelle, pour finir sur des quêtes communes peu importe vos choix. Bien sûr il sera parfois possible de choisir un angle d’attaque, comme par exemple détruire un convoi ennemi ou s’infiltrer dans leur base, ce qui ajoute un peu de variété, mais par exemple, ayant pris le choix d’avoir une soeur perdue dans mon hsitoire au début, une fois que je l’ai retrouvée, je n’ai plus jamais entendu parler d’elle. Le concept d’histoire personnelle est chouette, mais l’exécution est trop timide. De la même façon, selon comment on répond à certains NPCs, on fait monter sa jauge de charme, dignité ou brutalité, et ce au détriment des deux autres. Or, ces choix n’ont que peu d’influence, voir pas du tout (ou alors elle n’est pas évidente du tout.)
Mais un MMO n’est pas un jeu à histoire personnelle, ou bien je jouerais à Star Wars The Old Republic.
On sent que les développeurs ont tenté de tout faire pour vous simplifier tout ce qui était autrefois pénible. Les hubs de quêtes vous énervent ? C’est fini ça ! Vous trouviez la fabrication d’items pénible ? Fini tout ça aussi !
Oui, on peut avoir un raton laveur en pet. Voilà pourquoi il ne blogue plus.
La killer feature de GW2, c’est son absence de quêtes comme on les connaissait avant : vous passez près d’une ferme, et une quête arrive dans un coin de l’écran sans que vous ne demandiez rien à personne. Vous voyez un bref texte qui vous explique que le fermier a besoin qu’on lui arrose ses plantes, qu’on le débarrasse de vers envahissants et qu’on promène ses vaches. Des actions très différentes qui augmenteront toutes une jauge une fois réalisée. Il n’y a donc pas qu’une seule façon de faire une quête, ce qui offre une grande variété à l’expérience PVE. De plus, plus il y a de joueurs qui participent, plus cela avance vite. Dés que la jauge est pleine, vous gagnez l’XP et l’or tant mérité. Vous pouvez alors aller revoir le fermier pour lui acheter des objets avec du « karma » (le karma est une monnaie permettant d’acheter des items spéciaux de certains NPCs). Ces « cœurs » tels que symbolisés sur la carte sont légion dans le monde de Guild Wars 2. Vous trouverez également des sites à explorer, ainsi que des « panoramas », endroits qui déclenchent une brève cinématique faisant le tour d’un paysage. Les développeurs se font chier à faire de jolis décors alors pourquoi pas vous récompenser si vous les regardez ? Chouette initiative qui favorise l’exploration, en tous cas.
Ces simili quêtes sont entrecoupées d’évènements dynamiques qui apparaissent de temps en temps : protéger un convoi, repousser une attaque de bandits, vaincre un mini boss… Les évènements ne manquent pas, et s’enchaînent même. Après avoir repoussé une attaque, vous voudrez peut-être attaquer à votre tour un camp de bandits, ce qui énervera leur chef, qui viendra tenter de vous botter les fesses. Ce ne sont que des exemples et les évènements dynamiques offrent une réelle bouffée d’air frais dans un monde autrement très statique. Le problème étant que plus on monte dans les niveaux, plus on rencontre d’évènements buggués qui ne commencent ou se terminent pas… Un peu frustré, on passe à autre chose, en espérant qu’il sera débloqué plus tard…
Echec épique…
Ces quêtes posent un autre problème qu’on n’aperçoit pas au début : on s’allie avec les autres joueurs naturellement, mais il n’y a aucune communication nécessaire. Les gens se regroupent, tapent du monstre et font leur quête, mais les joueurs ne se parlent pas ou très peu. Cela ne favorise pas vraiment l’immersion et pour peu que l’on soit vraiment timide, on ne va pas tenter d’aller vers les autres… mais pour quoi faire au juste ? A part pour les zones de très haut niveau, je n’ai jamais eu besoin de l’aide d’autres joueurs pour faire les quêtes normales. Seuls les évènements demandent d’être à plusieurs, mais le fait que n’importe qui puisse rejoindre à tout moment la bataille sans autre forme de communication est grisant, mais finalement pas très social. J’ai souvenir de quelques rencontres sympathiques sur World of Warcraft ou Eve Online, parce que les joueurs étaient obligés de se parler pour avancer, pour faire certains endroits chauds ou des quêtes spéciales. Ici, les seuls moments où on est forcés de « grouper » sont les donjons, sortes d’instances. C’est assez regrettable et ne favorise pas vraiment le RP. Il y a soit-disant des serveurs centrés sur le roleplay, mais je me demande bien comment ils font… J’ai, comme je le disais, presque réussi à progresser seul jusqu’au niveau 75 : Avec un personnage à distance, le jeu m’a paru pour le moins assez facile. Pas assez difficile en tous cas pour nécessiter qu’un autre joueur vienne m’aider, sauf sur une quête personnelle récemment. C’est un peu comme participer à un DDOS avec des types de 4chan. Ce sont vos potes, vous êtes ensemble pour une même quête mais personne ne se connaît. Et j’ai du mal à voir comment on pourrait tout simplement « rencontrer » des gens dans ce jeu. A part dans les donjons.
Peu importe le MMO il y aura toujours des joueurs plein d’humour.
Le seul moyen de jouer en groupe efficacement, c’est via le système de guildes. Ici, chaque action qu’un membre fait ajoute des points d’influence qui permettent d’améliorer la guilde :a voir un coffre de guilde plus grand, des marchands d’arme et d’armure qui pourront vous mettre le blason de votre guilde dessus, ainsi que des bannières offrant des buffs temporaires et variés à vos membres de guilde. C’est plutôt sympa, et on sent que ça va pouvoir donner des choses intéressantes, quand on pourra acheter un hall de guilde par exemple pour se retrouver.
Akimbo!
La progression des niveaux justement est très rapide. Trop diront certains mais il ne faut pas oublier que GW1 n’avait que 20 niveaux, et que l’aventure ne commençait réellement qu’au niveau maximum. Dans GW2 malheureusement, l’aventure PVE en est déjà aux trois quarts quand vous atteindrez le niveau 80 : mais cela n’est pas très important, puisque revenir dans une ancienne zone vous rabaisser au niveau de la dite zone. Cela permet de grouper aisément avec ses amis moins avancés et est une alternative au système de maître/disciple qu’on trouvait dans City of Heroes par exemple. Chaque niveau vous donnera un point d’aptitude à dépenser dans une catégorie qui augmente deux stats. Tous les 5 points dans une catégorie, une amélioration passive se débloque et ce jusqu’à 30 points (on a 70 points d’aptitude, ça commence au niveau 11). Plutôt efficace, ça permet de varier les builds, on regrettera juste un peu qu’il faille dépenser des pièces pour réinitialiser le tout, ce qui peut coûter bonbon. On gagne également des points de compétences qui permettent d’avoir justement de nouvelles compétences…
Et les compétences parlons-en ! C’était le fer de lance de GW1 et ça a été un peu complètement jeté par la fenêtre dans le 2 : vos compétences sont déterminées par le type d’arme que vous portez : une épée plus bouclier ou deux épées, ce n’est pas les mêmes compétences qui vont être disponibles. Vous pourrez en général passer d’un équipement à l’autre en plein combat. A cela s’ajoute une compétence utilitaire, et trois compétences de classe, ainsi qu’une élite. Cela fait peu quand on compare ça aux trouzaines de compétences de chaque classe de GW1 qui donnaient vraiment la possibilité de créer des personnages uniques. Seulement voilà, même en prenant en compte le dynamisme des combats, le fait qu’il faille énormément jouer sur le positionnement, sur le fait qu’on puisse créer des combos avec ses alliés (créez un mur de feu devant vous, votre pote archer décochera des flèches de feu, par exemple !), faire des esquives et tout ça, on a quand même ce petit arrière goût de simplicité alors qu’on aurait aimé personnaliser un peu plus notre façon de jouer.
Un groupe prêt pour l’aventure!
Heureusement il y a plein de choses à faire dans Guild Wars 2, et aussi du craft, autrement dit de la fabrication d’items. Ce procédé rendu très chiant dans les autres MMORPG auxquels j’ai eu à faire est rendu plus amusant par la découverte de recettes : il suffit de sélectionner un ingrédient, et on voit immédiatement avec quels ingrédients on peut le mélanger, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de possibilités, et on peut alors tenter de faire une recette. Les ingrédients incompatibles sont grisés, ce qui permet de voir très rapidement quand on peut faire une nouvelle recette. Le craft offre pas mal d’XP, et on peut aussi acheter assez facilement ce qu’il vous manque. Plutôt qu’un hôtel des ventes classique avec système d’enchères, le jeu laisse la possibilité de vendre aux plus offrant, ou de vendre à un prix que l’on fixe. De la même façon, quand on achète, on poste une annonce au prix que l’on souhaite, ou bien on achète au prix le plus bas. L’économie est très active, mais encore jeune, il y a donc pas mal d’erreurs et de disparités qui se combleront avec le temps.
A noter que le jeu a aussi un store qui utilise du réel argent, et vend principalement des boosts ou des objets cosmétiques, ainsi que des emplacements de personnages, de sac d’inventaire ou de banque supplémentaires. L’euro s’échange contre des gemmes, mais on peut aussi convertir ses pièces d’or en gemmes, et inversement (mais pas gemmes en euros !). C’est plutôt une bonne chose. Quelqu’un qui joue bien peut économiser pour se payer ce genre de choses.
Ce que l’on voit parfois comme « panorama » quand on les active.
Pour le PVP, il y a deux possibilités pour ceux qui aiment se mettre sur la gueule : le PVP structuré et le World vs World vs World. Le PVP structuré prend place dans des arênes, où vous rejoignez une équipe au pif ou bien pré-faite. De 5 ou 8 joueurs, il s’agit de s’affronter pour prendre possession de points de contrôle, un peu comme dans un Dominion à League of Legends, ou un jeu de King of the Hill. La première équipe arrivée à 500 gagne la partie. On y gagne de l’honneur qui permet de changer d’armure et d’armes, amis seulement de façon cosmétique ! Les armes et les armures ont les mêmes caractéristiques, et tout le monde à accès à des runes qui modifient tout ça. Runes gratuites bien entendu pour mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. La différence entre deux personnages se fera donc au niveau de comment vous jouez et de votre choix de compétences, car tout le monde est monté au niveau 80 dés le début ! C’est très agréable et nerveux, et on se surprend à marquer quelques points même si on est pas très doué pour ça d’habitude.
L’autre aspect PVP du jeu, c’est le WvWvW. On dit World car en fait on s’affronte par serveurs interposés. Le serveur que vous avez choisi en créant votre premier personnage, pour être plus précis. Ce serveur jouera contre deux autres serveurs pendant une ou deux semaines pour le contrôle d’un vaste territoire avec beaucoup de forts, de campements et autres objectifs à capturer. Ce savoureux mélange de PVE et de PVP à grande échelle reprend un peu le concept du jeu solo, dans le sens où il y a de multiples façons de participer : que ça soit prendre des forts, faire des défenses héroïques, escorter des cargaisons de ravitaillement (qui permettent de fortifier les forts, construire des défenses…), prendre d’assaut des petits campements, aider des NPCs pour qu’ils se joignent à vous… Il y a énormément de possibilités que vous soyez en petit groupe ou faisant partie d’un « bus » (un gros groupe de joueurs en mouvement). Il faut suivre ce qu’il se passe, communiquer, frapper là où l’ennemi ne s’y attend pas, et ce sur quatre cartes différentes qui forment un grand territoire à conquérir. Il y a 3 serveurs qui se battent, ce qui assure un certain équilibre, car si un serveur devient trop fort, les deux autres peuvent s’allier pour le faire plier. Si les parties en WvWvW sont jouissives et rapportent moult récompenses : XP et karma tombent comme la neige à Noël et ile st tout à fait possible de faire l’impasse sur le PVE pour se concentrer sur le WvWvW afin de monter son personnage. Tout ça est bien idyllique, on aurait presque le mode de jeu en ligne ultime, si seulement on pouvait s’y connecter ! Le temps d’attente moyen pour se connecter à un champ de bataille est de 3 à 4 heures. Ouais, vous ne rêvez pas. En plus le système est terriblement mal foutu car on ne peut s’inscrire qu’à un seul des quatre champs de bataille à la fois, et on ne voit pas sa position dans la file d’attente. Il y a donc encore de sérieuses lacunes à combler, et il faut être très courageux pour oser faire du WvWvW.
On contemple un bus qui passe. Surtout ne pas se faire repérer.
Qu’on se comprenne bien : j’attendais Guild Wars 2 avec une impatience non dissimulée. Je ne regrette pas et j’ai même passé des journées de mes vacances dessus. C’est un excellent jeu plein de bonnes idées qui nous rappelle que ArenaNet est un développeur avec un grand D (qui s’associe malheureusement au support calamiteux de NCSoft, allez comprendre), mais voilà, il a souffert d’erreurs de jeunesse qui ont été rapidement corrigées : le Comptoir (l’hôtel des ventes) inopérant, le système d’authentification des comptes qui se vautre, les zones pleines qui t’obligent à aller sur des serveurs de dépassement (quand une zone est trop pleine de joueurs, vous êtes déplacés sur un serveur de dépassement quand vous arrivez) sans qu’on puisse se rejoindre entre personnages d’un même groupe… D’autres problèmes plus généraux restent irrésolus à l’heure actuelle : le WvWvW inatteignable et les évènements et quêtes encore buggués ici et là. On pourrait penser à de simples erreurs de jeunesse, si seulement il n’y avait pas eu des tonnes de stress tests avant la sortie, où ArenaNet demandait aux joueurs de la bêta et à ceux qui ont préacheté le jeu de se connecter en masse et de jouer… mais on a honnêtement du mal à voir ce que ces stress test ont apporté étant donné les multiples problèmes de connexion la semaine de la sortie du jeu (à tel point que les développeurs ont cessé de vendre leur jeu sur leur site le temps de trouver des solutions), et l’indisponibilité du Comptoir… Les ennuis les plus importants sont maintenant corrigés, certes, mais ça fait toujours tâche d’huile, surtout quand le lancement de Guild Wars 1 à l’époque, n’avait suscité aucun problème majeur. Les fans du jeu vous rétorqueront que c’est normal, qu’on peut pas tout prévoir, qu’il faut être patient, etc etc, mais ils ont bien souvent du mal à retirer la poutre qu’ils ont dans l’œil alors que le jeu souffre de quelques problèmes. Rien d’insurmontable, mais il ne faut pas fermer les yeux dessus.
Guild Wars 2 est un excellent jeu incroyablement fun et plaisant à parcourir, mais qui n’est pas exempt de défauts. De là à l’encenser à 100%, il en faut pas exagérer. Il y a des problèmes purement techniques et des petits soucis qui seront vite corrigés, ça je ne me fais pas de souci : Guild Wars 1 avait à l’image de Team Fortress 2 avec Valve, bénéficié d’un suivi exemplaire de la part d’ArenaNet, chaque extension payante ou mise à jour gratuite apportant son lot de bienfaits, il n’y a pas de raison que Guild Wars 2 n’en bénéficie pas non plus. Surtout que les développeurs ont admis que le contenu gratuit en plus faisait partie du service qu’ils devaient aux joueurs dans une récente interview. Non, là où j’ai un peu plus peur, c’est sur les problèmes de fond qui vont être difficilement corrigeables car le jeu a été pensé ainsi : l’absence de nécessité de communiquer et grouper pour avancer (hormis le WvWvW, vers la fin du PVE et les donjons), l’anonymisation de vos compagnons lors des évènements et des quêtes, et la file d’attente interminable du WvWvW.
J’ai pris un tir dans le genou
Bref, vous êtes fauché, vous ne voulez pas payer d’abonnement, vous aimez les MMO et vous avez un creux dans votre emploi du temps : foncez et achetez-le, vous ne le regretterez pas. Et si vous avez un Mac, sachez que le jeu sera très prochainement compatible avec MacOS X.