Auteur/autrice : Axel Terizaki

Le gouvernement de la république de Meido Land (si j’étais président…)

En passant sur Sama et Nanami, je suis tombé sur deux articles rigolos de ZGMF Balmung et de Normand sur un possible gouvernement composé de personnages d’anime. Sur l’air de « si j’étais président… » je vais vous donner donc ma version du gouvernement : le futur gouvernement de Meido Land, sous ma présidence suprème, bien entendu.

Premier ministre : Tomoyo Sakagami

tomoyo

Tomoyo a tout d’une grande. Elle a tout fait pour gagner sa campagne pour être chef du conseil des élèves, elle fera donc une excellente premier ministre, capable de prendre des décisions à froid et de diriger ses troupes. Et puis elle a la classe suffisante pour assurer cette fonction, surtout avec ses lunettes.

Ministre de l’intérieur : Miyuki Kobayakawa

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L’une des deux héroines de You’re under arrest est sans conteste la personnalité rêvée pour être ministre de l’intérieur, inspirer ses collègues, et faire reigner l’ordre dans tout le pays. Enfin c’est pas comme si la criminalité à Meido Land était très élevée, à part quelques vols de pantsu ici et là…

Ministre des affaires étrangères : Lacus Clyne

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Moi je l’aime bien Lacus dans le fond. Et comme en plus de ça elle a toutes les qualités requises pour user de tact et de diplomatie pour négocier des accords avec nos pays voisins, je la nomme donc ministre des affaires étrangères. Elle aurait pu être à la défense, mais j’avais une autre personne toute qualifiée pour cela…

Ministre de la défense : Sousuke Sagara

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L’un des rares membres masculins du gouvernement (ce qui permet aussi d’avoir un harem au sein de ce dernier !) Sousuke est le plus à même de gérer la défense du pays contre d’eventuels envahisseurs, même si je n’y crois pas trop. Tout le monde aimera trop Meido Land pour venir l’attaquer, sauf peut-être quelques hipsters féministes un brin suicidaires.

Ministre de l’économie et des finances : Ui Hirasawa

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Impossible de trouver mieux que Ui, puisqu’elle gère la maison Hirasawa en l’absence de ses parents démissionnaires et malgré al présence du fardeau que représente sa grande soeur Yui. Chapeau à elle, car elle va avoir du pain sur la planche à Meido Land, à commencer par protéger le pays de la crise mondiale.

Ministre de l’éducation nationale : Lilly Satou

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Les plus médisants diront que c’est pour avoir un quota d’handicapés en plus du président au sein du gouvernement. Non, moi j’ai vu la vérité en Lilly, et je sais que c’est la seule possible pour ce poste. C’est sûr, j’aurais pu prendre une prof quelconque d’un anime quelconque, mais non, j’ai préféré le symbole à la sécurité. Je suis sûr que mon choix est le bon.

Ministre de la Culture et de la Communication : Sora Naegino

sora

Qui de meilleure que Sora, l’héroine de Kaleido Star pour représenter la culture ? Avouez, vous vous attendiez à ce que je poste Azusa àde Idolm@ster, mais non, je vous ai tous feintés avec Sora. Parce que le cirque c’est peut-être le moyen le fourbe d’asseoir le softpower de Meido Land à travers le monde. Imaginez des meido qui font des numéros de cirque. Attendez, je tiens un concept là, je vais appeler mes potes de chez Kyoto Animation.

Ministre du Travail : Mahoro Andou

mahoro

Evidence, tout ça.

Ministre de la Santé : Shizuka Marikawa

shizuka

Afin de ne pas être vulnérables en cas d’attaque de zombis, j’ai choisi de placer Shizuka Marikawa, l’infirmière de Highschool of the Dead au poste de ministre de la santé. Nul doute qu’elle saura faire valoir ses arguments au moment opportun. Et puis elle a de l’expérience (en zombis, hein.)

Ministre de l’Energie : Plug Cryostat

plug

A Meido Land, on ne se soucie pas de l’énergie. On a Mikoto Misaka qui par sa seule présence alimente tout le pays en énergie. Du coup comme il nous fallait tout de même un ministère, j’ai décidé de créer le ministère de l’énergie pour gérer un autre type d’énergie, celle qu’on distribue aux gens pour qu’ils ne soient pas déprimés. Plug, l’héroine de Juden-chan n’est peut-être pas la plus qualifiée, mais nul doute qu’elle saura s’entourer de personnes compétentes… j’espère.

Ministre de l’Ecologie : San Seto

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Sirène et épouse exemplaire, San est probablement la mieux placée pour gérer l’écologie puisque Meido Land est avant tout une île, et comme toute île, elle est entourée d’eau. De plein d’eau. Les journaux les plus crapuleux diront que c’est encore un coup des yakuza pour placer l’un des leurs dans mon gouvernement, mais ne les écoutez pas.

Ministre de la Justice : Phoenix Wright

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Avocat à ses heures perdues, Phoenix sera sans conteste le meilleur pour gérer la justice de notre beau pays. Encore un choix évident. (En vrai je triche à moitié vu que Phoenix est un personnage de jeu vidéo, mais il existe un manga plutôt sympatoche.)

Ministre des Sports : Millhiore F. Biscotti

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Parce que au fond de vous, je suis sûr que vous rêvez d’un Intervilles avec des maids. En plus il me fallait mon quota de filles avec des oreilles d’animaux vu que j’ai pas mis Horo au ministère de l’économie et des finances. C’est que je pense à tout.

Ministre de la Ville : Konata Izumi

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Pour que chaque ville ait son Akihabara, avec des passages piétons et des cosplayers partout (sans aprler des maid café) il me fallait une personne qui maitrise Sim City et qui sache exactement ce qu’il faut pour que Meido Land ait des villes prospères et qui attirent habitants, commerces et industries. L’héroine de Lucky Star était donc toute indiquée.

Ministre du Transport : Akari Mizunashi

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Qui de mieux pour gérer les transports de nos villes et nos campagnes qu’une « undine » de l’univers aquatique d’Aria ? Akari, en plus de rayonner comme d’habitude au sein du gouvernement saura comment gérer les différents modes de transport des habitants. Attendez-vous à voir des voies d’eau un peu partout et des gondoles et bateaux à la place des voitures.

Ministre du Budget : Akira Takizawa

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Vous connaissez quelqu’un d’autre capable de gérer un gros budget, vous ? Et puis l’avoir au sein du gouvernement, c’est aussi avoir Juiz au service de l’Etat, et ça ça n’a pas de prix.

Ministre de l’Agriculture : Tsukino Azusagawa

tsukino

Vous allez en bouffer, du pain. C’est moi qui vous le dit. Matin, midi et soir. Vous avez intêret à aimer ça. (ça rend beau il paraît.) Bon par contre, ne venez pas m’embêter avec un possible conflit d’intêrets vu que Tsukino est l’héritière de Pantasia, la seule chaîne de boulangeries de Meido Land, hein.

Ministre de la Solidarité : Belldandy

belldandy

En plus de donner une aura divine au gouvernement, Belldandy est quelqu’un qui aime aider les autres. Avec ses moyens illimités, nul doute qu’elle fera une formidable ministre qui éliminera la pauvreté dans notre pays d’un claquement de doigts.

Et pour finir :

Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur : Okabe Rintaro Houoin Kyouma

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Qui d’autre pour diriger la recherche de notre pays ? Un MAD SCIENTIST comme Houoin Kyouma va amener le progrès technologique dont notre peuple à besoin, à commencer par un programme spatial afin de coloniser Mars, et bien sûr le D-mail ou encore le téléphone portable-four à micro-ondes.

Le mot de la fin

Alors, quel serait votre gouvernement à vous? Faites signe dans les commentaires que je vous ajoute à la longue liste des pays alliés de Meido Land dans la conquête du monde par l’otakuisme.

Katawa Shoujo – Focus sur Lilly (garanti sans gros spoiler)

Dans la série « vieux motard que jamais », je vous présente aujourd’hui Katawa Shoujo.

Cet article est garanti sans gros spoiler. Promis juré.

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Cela fait un moment que je devais le faire, mais ça y est, j’ai terminé ma route de Katawa Shoujo. Je dis « ma » route, car quand je fais un VN, a moins d’une exception particulière qui force le joueur à faire TOUTES les routes, comme CLANNAD, je ne fais qu’une seule route. Une seule et unique route et ce pour deux raisons : la première parce que je prends toujours en premier la fille qui me plaît le plus, mais aussi parce que cela me donnerait l’impression de ‘tromper’ ma nouvelle waifu 2D, celle avec qui je viens tout juste de passer de superbes moments. Et ça c’est juste hors de question.

Petite parenthèse sur ce qu’est un VN et Katawa Shoujo pour ceux qui ne seraient pas déjà au courant. Les connaisseurs peuvent donc totalement zapper le paragraphe qui va suivre :

Katawa Shoujo est un visual novel. Un visual novel est avant tout un jeu d’aventure composé majoritairement de texte. Un texte avec des dialogues, agrémenté d’images, de musiques et parfois de sons, voire même de courtes animations. C’est un livre multimedia somme toute, où contrairement à un livre, les autres sens sont mis à contribution via la musique pouvant changer selon les scènes, ou les images fixes qui vous sont présentées telles des illustrations changeant parfois à chaque ligne de texte. Mieux encore, une grande partie des visual novel possèdent des embranchements qui vous mènent vers d’autres parties de l’histoire, parfois vers de mauvaises fins si vous faites les mauvais choix. Jouer à un VN peut être très long, surtout si vous essayez de faire toutes les routes du jeu, vous obligeant à recommencer plusieurs fois certaines parties (heureusement certains systèmes permettent de passer les séquences déjà vues, par exemple.) Un VN est assez souvent utilisé pour raconter une histoire d’amour à choix multiples (et à filles multiples) mais pas toujours : certains, comme Higurashi no naku koro ni ou Umineko no naku koro ni racontent une histoire d’horreur. A vous de trouver le VN qui vous plait, et surtout avec les personnages et l’histoire qu’il vous faut. Parenthèse dans parenthèse : l’auteur de Higurashi sera présent à Epitanime cette année !

Maintenant je préviens ceux qui connaissent les visual novels ET Katawa Shoujo qu’ils peuvent également passer le chapitre qui va suivre. Vous avez vu comme cet article est un ‘novel’ à lui tout seul, hein ?

Katawa Shoujo est un VN développé par 4-Leaf Studios pendant de longues années. Partie d’un délire sur Internet et d’une illustration montrant des filles avec chacune un handicap différent, l’idée a rapidement évolué en un VN structuré crée par une équipe multi-nationale. Une démo (en fait le premier acte du jeu) avait vu le jour en 2009 (traduite en Français par Kawa-soft) mais la version complète n’a vu le jour qu’en janvier 2012. Utilisant le moteur Ren’py permettant de créer assez rapidement des VNs de qualité, le jeu est disponible gratuitement sur le site des créateurs, et sous licence Creative Commons, ce qui est assez rare pour être signalé. Le jeu complet n’est disponible qu’en anglais pour le moment, à vous d’aller taper Kawa-soft pour qu’ils s’activent à faire une version complète.

Pour ceux qui ne le savent pas déjà, je suis moi-même handicapé, avec 1/20ème à l’oeil gauche et rien à l’oeil droit et ce depuis ma naissance. Cela ne m’a pas empêché d’être dans une école normale ou de trouver un travail par exemple, même si beaucoup de mes semblables n’ont malheureusement pas cette chance, et sont souvent confinés dans un circuit fermé et etriqué dés leur plus jeune âge, allant d’école spécialisée en école spécialisée, sans réelle intégration avec le reste de la population.

C’est un peu dans ce genre d’école que va se dérouler l’histoire de Katawa Shoujo, puisque vous y incarnerez Hisao, un jeune garçon qui découvre qu’il est atteint d’arrythmie cardiaque au moment où il confesse son amour à une fille de son lycée. Ayant une crise au moment fatidique, il passe ensuite un bon moment à l’hopital où la fille en question cessera progressivement de lui rendre visite. Désespéré, il le sera encore plus quand les docteurs et ses parents l’enverront dans une école pour étudiants handicapés. Arraché à tout ce qu’il avait, école, famille, amis, il commence alors sa nouvelle vie à Yamaku, l’école en question.

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Il va y découvrir de nombreux personnages (de gauche à droite sur l’image ci-dessus), tous atteints d’un handicap (en plus de quelques personnages secondaires) :

  • Lilly est déléguée d’une autre classe et amie de Hanako, mais elle est surtout complètement aveugle de naissance et se déplace dans l’école avec sa canne blanche.
  • Hanako est une jeune fille timide brûlée sur toute une partie du corps à la suite d’un incendie. Elle aime lire (et si j’étais méchant, je dirais que ça tombe bien car les livres ça brûle facilement.)
  • Rin, comme vous pouvez le voir, n’a pas de bras, et fait tout avec ses pieds (avec une dextérité sans pareille.) Elle s’illustre particulièrement via la peinture.
  • Shizune est sourde et muette et communique principalement à travers sa camarade de classe Misha qui interprète le langage des signes. Elle est également présidente du conseil des élèves.
  • Et enfin Emi, la fille genki qui n’a plus de jambes au delà des genoux à cause d’un accident, et qui fait de la course à pied.

Hisao va donc rencontrer tout ce petit monde et se lier d’amitié, voir plus si affinités, selon les choix du joueur.

Le jeu en lui-même respire bon le travail léché, que ça soit dans les graphismes, les musiques ou même le texte : rien n’a été laissé au hasard et on a dû mal à se dire que c’est un doujin-game, un jeu amateur téléchargeable gratutiement.

L’autre aspect remarquable du titre, c’est son réalisme. Le traîtement des handicaps a bénéficié d’une attention toute particulière et cela se ressent, en ce qui me concerne, dans la route que j’ai emprunté : celle de Lilly.

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Je ne suis certes pas aveugle complètement, mais j’ai partagé l’éducation de personnes aveugles dans mon enfance, lorsque l’on m’a trainé de force dans l’une de ces écoles spécialisées dont je parlais plus haut. On m’a appris le braille (dont il ne me reste plus rien aujourd’hui… Ah si, je me rappelle comment on fait un A.), mais aussi la locomotion (savoir se déplacer dans une ville, savoir comment traverser les passages cloutés sans se fier au feu qu’on ne peut pas voir…) Mes parents ont tout fait pour me mettre dans une école normale, parfois contre l’avis des professeurs et inspecteurs de l’éducation nationale. Le résultat : aujourd’hui je gagne bien plus qu’eux dans la vie et je suis propriétaire. On peut dire ce qu’on veut mais c’est pour moi quelque chose qui va au delà de la réussite sociale. Inconsciemment, j’avais envie de dire merde à tous ceux qui ont pronostiqué mon echec dans la vie à cause de mon handicap, et j’ai partiellement réussi, je pense.

C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai abordé Katawa Shoujo. J’avais un peu peur au tout début à cause du mot Katawa, qui a une forte connotation péjorative au Japon et qui veut dire « imparfait », comme une voiture qui fonctionnerait avec trois roues sur quatre. C’est un mot banni des écrans de télévision, c’est vous dire à tel point cela peut choquer. On m’a néanmoins rassuré très vite, et je voulais ainsi voir quel traîtement ils avaient réservé à Lilly, comment les scénaristes avaient traité son handicap, et quel genre d’histoire d’amour elle allait vivre avec le héros à travers sa route.

Hé bien figurez-vous que j’ai été agréablement surpris par les détails laissés dans le texte pour rendre crédible le comportement de Lilly en tant que personne aveugle. J’y ai même découvert des choses dont je ne soupçonnais pas l’existence, comme le jeu d’echecs avec une dalle sur deux relevée, par exemple (l’un des principaux problèmes des personnes handicapées et qu’elles sont très mal informées, parfois même par leurs propres médecins. Il existe peut-être une solution pour ma vue, mais comment le savoir ?). Lilly ne s’est pas une seule fois comporté de façon omnisciente et certaines scènes prennent une ampleur phénoménale. On arrive réellement à ressentir qu’elle est aveugle et chacucn de ses mouvements revêt d’une importance toute particulière. Toucher les murs pour s’orienter, tater ses aliments avec sa fourchette pour en deviner la forme… Aucun doute : les développeurs ont fait leurs devoirs, et je suppose que les autres routes ont eu droit au même type d’attention. Vous ne vous en doutez peut-être pas mais quand on écrit a peu près sérieusement un récit, l’une des choses qui prend le plus de temps, c’est la recherche. Je m’y suis mis un long moment lorsque j’écrivais Blind Spot, a consulter les lignes de métro japonaises pour par exemple savoir par quelles gares Ayako devait passer, comment elle pouvait prendre le mauvais train et où cela l’amènerait, quel genre de boutiques on trouve dans tel quartiers… Bien que Katawa Shoujo se déroule dans un monde assez fictif et détaché (l’école n’est pas clairement localisée au Japon), la réalité rattrape la fiction quand il s’agit de dépeindre le handicap de chacune des protagonistes avec goût et sensibilité.

Mon premier réflexe en voyant Lilly, une ojou-sama (une de ces filles bourgeoises) à la ponytail luxuriante, ça a été de vouloir la protéger. Ouais, je suis comme ça moi, l’un de mes trucs à moi ce sont les filles vulnérables que j’ai envie de protéger. C’est là que Katawa Shoujo m’a surpris en premier. Plutôt que de montrer ces jeunes gens handicapés se battre pour survivre, on les observe plutôt à l’aise dans leur environnement et avec les autres. Lilly elle-même ne cherche pas un chevalier blanc en armure, ce qui est très rafraichissant. Hisao est tout aussi vulnérable qu’elle, si ce n’est plus, avec son problème de coeur. Ne souhaitant pas parcourir les autres routes, je me suis tout de même spoilé tout seul pour en savoir un peu plus, et les autres histoires sont toutes autant rafraichissantes que celle que j’ai vécue, même si celle de Lilly est probablement l’une des plus légères et sentimentales.

Même le sexe est traité avec une certaine justesse. Si les scènes hentai avec Lilly sont gentilles voire mignonnes, avec une Lilly embarassée qui tatônne pour guider Hisao, celles avec les autres personnages sont parfois troublantes, maladroites voire même désagréables, mais elles reflètent toujours comment ça peut se passer. On est loin des poncifs du hentai avec la fille qui crie et l’exaggération générale dans l’acte sexuel comme les japonais nous y ont habitués pour la majorité de leurs oeuvres H.

Mis à part ces rares scènes propres à chaque route (et même désactivables dans les options ! Je vous le déconseille néanmoins car vous manquerez quelques points intéressants du développement des personnages) tout le reste est traité avec la même justesse dont je parlais : on passe d’un Hisao desespéré par sa nouvelle vie à un Hisao qui découvre qu’il peut vivre avec son nouvel handicap, en prenant exemple sur les personnages qui l’entourent, voir à trouver une raison de vivre avec la fille qu’il aime. C’est toujours très délicat d’être handicapé après avoir passé une partie de sa vie 100% valide. J’ai tendance à remercier l’entité supérieure qui a décidé que je serais malvoyant dés ma naissance, car je ne sais pas ce que je loupe. Je ne peux pas observer un paysage et me dire, « Oh avant je voyais l’arbre là-bas » et être déçu et nostalgique à cause de ça.

C’est ce genre de sentiments que m’a procuré ma route avec Lilly, finie pas plus tard qu’hier soir. C’était drôle, mignon, plein de sens, et ça changeait de ce à quoi on devrait s’attendre avec une histoire de ce genre. Les routes des autres filles sont aussi pleines de surprises, loin des clichés sur les handicapés, sans que cela ne tombe dans une démonstration sur comment il faut traiter (ou pas) une personne invalide. Subtilité et puissance sont les maîtres mots de l’écriture de Katawa Shoujo. Je n’ai pas été secoué par l’histoire de Lilly, juste ému. Il y avait une juste balance entre la gestion de son handicap, de celui du héros, et une histoire d’amour simple entre adolescents. On est loin d’un VN de Key où on vous force parfois (souvent) à prendre les personnages en pitié en sortant les violons et mouchoirs et en ne faisant aucun cadeau en personnage. Lilly ne veut pas de votre pitié, ni les autres personnages d’ailleurs.

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J’ai donc kiffé ma race comme on dit. La fin du premier acte signale en fait que vous vous engagez sur une route en particulier, vos choix suivants définiront si vous aurez une mauvaise fin, une bonne ou une neutre. A vrai dire je me suis un peu ennuyé lors du premier acte, peut-être parce que je n’arrivais pas à m’attacher aux autres personnages, ou que mon choix était déjà porté sur Lilly. Par contre, une fois le premier acte passé, la suite est suffisament passionnante (et pas parce qu’on sait qu’on va avoir une ou deux scènes H avant la fin) pour accrocher. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres routes, mais les quelques retours que j’ai eus à la sortie du jeu en Janvier avaient été vraiment positifs.

Qu’est-ce qui a motivé mon choix sur Lilly, au juste ? Son statut d’ojou-sama ? Son handicap ? Sa ponytail ? Ce qui est sûr c’est que c’était frais de voir le handicap traité comme cela, alors que dans les animes ou manga, c’est bien trop souvent un outil pour rendre le personnage plus vulnérable et inspirer la pitié du lecteur/spectateur. C’est un peu le genre de cliché que j’ai essayé de casser avec Blind Spot sans toutefois y parvenir de façon satisfaisante à mon goût.

Si vous avez quelques heures de lecture à perdre, je vous invite à télécharger et installer le jeu, et à vous laisser porter par l’histoire et ses personnages. Peut-être que cela vous fera même voir le handicap sous un autre jour, même si il ne faut pas oublier que ça reste une oeuvre de fiction, et que les personnes handicapées aussi fortes que Rin, Lilly, Shizune, Misha, Emi ou Hanako ne sont pas légion. Beaucoup ne trouvent pas leur voie ou ont honte de leur état et refusent l’aide qu’on leur tend parce que cela les rend dépendants et vulnérables. Une personne handicapée peut avoir du mal à accepter cette aide. Une personne handicapée est avant tout un être humain, et a une certaine fierté qui va avec. Cette fierté mal placée qui vous fait refuser de l’aide, je la ressens parfois. C’est un combat contre soi-même pour ne pas céder à la facilité, parfois inconsciemment. Non seulement pour se prouver à soi-même qu’on peut être utile aux autres malgré notre problème, mais aussi pour prouver aux autres qu’on a de la ressource et qu’on compense notre handicap par nos autres sens comme on peut, ce qui rend nos réussites encore plus satisfaisantes que les réussites d’une personne valide. Quand je gagne une partie de jeu vidéo contre quelqu’un, ma satisfaction n’en est que plus grande.

Il paraît que l’être humain récupère environ 90% des informations sur ce qui l’entoure grâce à la vue. Les gens normaux ne s’en rendent peut-être pas compte, mais on doit souvent compenser par d’autres moyens comme le toucher, l’odorat ou l’ouie pour nous situer. Je ne vois pas de voiture mais je l’entends. Je ne vois pas la crotte de Shami mais je la sens. Je ne vois pas cette vitre mais j’entends, je sens que l’air change du côté ou elle se trouve quand je passe à côté. Je ne vois pas ce poteau à hauteur de ma cheville, mais ma canne blanche me le signale par un retour immédiat sur ma main qui la tient quand je m’en rapproche.

Ce genre de choses a été parfaitement décrit dans la route de Lilly, et en tant que personne handicapée, je ne trouve rien à en redire.

end

Lilly, tu es la première ojou-sama à rejoindre mon panthéon des héroines. Ton nom sera celui d’une de mes futures machines, sans aucun doute.

En guise de lecture complémentaire, je vous propose l’article d’Amo sur le même sujet ou presque 🙂

Mon bilan 2011-2012

Un peu tard pour faire un bilan, je sais, mais celui-ci a été motivé par l’envie de nyo et Tetho de faire faire aux membres de la petite blogosphère otake que nous sommes un billet symbolisant 2011 (de Mars à Mars, en tous cas.)

Voici donc ceux des autres, histoire de vous faire partager aussi leurs bilans !

Moi, j’avoue que je ne savais pas trop où me placer. J’ai déjà parlé des séries qui m’ont tenu à coeur cette année passée, 2011 ayant été plutôt sous le signe du jeu vidéo pour moi (et 2012 le sera aussi tellement cette année s’annonce chronophage avec pas moins que Guild Wars 2 et Diablo 3 qui pointent le bout de leur nez.) Alors comme je n’ai pas fait de billet d’anniversaire de Meido-Rando en bonne et dûe forme cette année, je vais plus ou moins le faire ici : parler de ce que j’ai vu en 2011 avec quelques dessins rigolos ou jolis en guise de popcorn.

another

Cependant, 2011-2012 a été une année très contrastée. Parsemée d’animes très mauvais et d’autres excellents. Malheureusement pour lui, Another est très mauvais. Ca partait d’une bonne intention pourtant : les animes horrifiques ne sont pas légion, surtout avec un chara design par Noizi Ito (la maman de Haruhi et de Shana). Pourtant, Another a enchainé les clichés comme c’est pas permis, sans parler des incohérences ou des réactions absolument débiles des personnages. Un exemple ? « Il y a le feu dans une pièce ! » « Il y a un tueur qui se ballade dans la maison ! » « OK, séparons-nous et chercons dans la maison ! »

Ouais, édifiant, je sais. Passez votre chemin, sauf si vous avez quelques potes avec vous et un peu d’alcool, et là ça peut être très fun.

usagidrop

J’ai déjà parlé d’Usagi Drop, et j’avais bien aimé. Ca a été la série rafraichissante et mignonne de cete année je pense. Là je suis actuellement en train de lentement lire le manga, et j’en suis déjà au delà du tome 5, donc ne vous inquiêtez pas je suis bien au courant de la « nouvelle » tournure de l’histoire, et j’ai même réussi à me spoiler la fin, ce qui pourtant ne me donne pas envie d’arrêter. C’est mon côté bisounours qui a encore foi en l’humanité qui veut ça.

steins-gate

Ah Steins;Gate. C’est l’autre bonne surprise de 2011. Ca m’a fait regretter de ne pas avoir suivi la série lors de sa diffusion à l’époque, car je ne l’ai découverte bien plus tard que sur l’impulsion de ma Meido d’Elite N°3. Pourtant, Steins;Gate m’a vraiment arraché des sourires, des frissons, et globalement m’a fait passer un excellent moment. La série est assez difficile à décrire, mais particulièrement bien écrite avec des personnages attachants, et certaines phrases cultes font que les fans peuvent aisément se reconnaître entre eux. Et puis ça touche à un thème que j’affectionne particulièrement : les voyages dans le temps.

madoka

Un autre anime de 2011, c’est bel et bien Madoka. Il était difficile à éviter celui-là à sa sortie tellement tout le monde en parlait, et pourtant j’ai vaincu mon aversion pour le studio Shaft et j’ai commencé à regarder… puis j’ai continué, tout simplement parce que c’était dérangeant, spécial et totalement original. Même le final ne m’a pas vraiment déçu, alors qu’il aurait été très aisé pour Shaft de se viander violemment avec une fin trop conventionnelle. Paraît qu’un film est dans les cartons, on verra bien ce que ça donne. Bon, techniquement cet anime est sorti dans la saison de Janvier 2011, mais j’aime bien faire des entorses aux réglements de nyo.

idolmaster

Chihaya en Yoko. Tout est logique.

Là aussi, il aurait été facile de faire de la merde, et pourtant A-1 Pictures (responsable entre autres de Kannagi et de nombreuses autres séries plutôt bien animées) s’en sort avec brio en nous proposant un anime sur les idols charismatiques de Namco Bandai sans sombrer dans les gros clichés habituels. Encore mieux : la série se paye même le luxe d’être totalement safe et bien éloignée de ce qu’on aurait attendu d’une série prévue pour les otakes. Même pas de plan culotte, de remarques douteuses, rien de tout ça. Idolmaster est pur et chaste, bien animé, avec une conclusion sympa, et des moments forts. Un parcours presque sans faute, je n’aurais pas pu rêvé mieux.

hanasakuiroha

Beaucoup de monde ont detesté Hanasaku Iroha. Pourtant, j’ai trouvé ça plutôt tranquille. Oui, c’est ça, tranquille. Honnêtement le rythme était vraiment mal fichu et les personnages pas toujours très cohérents avec eux-mêmes mais moi j’ai passé un bon moment dessus au final. On a vu mieux par P.A. Works, certes, mais c’était sympatoche quand même.

bokuwa

Boku wa tomodachi ga sukunai, c’était un anime a priori bien parti pour réussir dans la vie. Des persos rigolos, un peu lofoques mêmes, et comble du bonheur il y avait même une Kyonko fujoshi dedans. Mais voilà, tout ne se passe pas comme dans un conte de fées, et chaque épisode devanti plus nul que le précédent, me faisant me poser des questions comme « Pourquoi je regarde ça? » « Est-ce que l’animation japonaise est vraiment tombée aussi bas? ». Même le final est raté. Et contrairement à Another, vous ne pouvez pas rendre cet anime mieux avec de l’alcool et des potes, c’est impossible.

bento

Et pour finir, on va parler d’un anime mal aimé, j’ai nommé Ben-to. Mal aimé parce qu’au final je trouve assez peu de gens qui l’ont apprécié. Pourtant, des combats violents dans des superettes pour s’arracher des boites à repas c’était quand même bien trouvé, surtout avec sa galerie de personnages et ses moments ecchi et yuri (sans parler des combats plutôt bien chorégraphiés.) C’était plein d’humour et ça montre que les japonais savent encore faire des séries avec un point de départ totalement débile et le traîter avec une attitude serious business. Des tournois? Des guerres de territoire? Des rangs parmi les combattants? Des promos rares? Tout y serait presque pour un shonen de baston classique. ET CES JAMBES. CES JAMBES !

Ahem, pardon, je me suis égaré.

Bref, voilà mes recommendations (en bien ou en mal) pour l’année Mars 2011 à Mars 2012. J’espère que mes camarades bloggueurs feront mieux que moi pour fêter cette fin d’année d’animes.

Ayé, j’ai fait le tour du printemps 2012

Une fois n’est pas coutume, il y a tellement d’animes dont j’aimerais parler cette saison, en bien ou en mal, que faire un post pour chaque aurait été un peu relou pour tout le monde. A la place, je vous propose un tour d’horizon des séries que j’ai regardées, au moins deux épisodes, parfois trois quand c’était possible. Après, ça n’a rien d’exhaustif et j’ai peut-être loupé certains trucs… mais j’aurai sans doute l’occasion de me rattraper.

accel-world

On commence avec Accel World. Le petit dernier de Sunrise en 26 épisodes nous fait partager l’attitude emo de son héros rondouillard rendu en SD, qui fait tâche avec les autres personnages autour de lui. Haruyuki est un loser qui se fait emmerder à l’école, mais on est en 2040 et grâce à la Neuro synchronisation, Haruyuki peut trouver refuge dans des jeux en réalité virtuelle ou augmentée, aller sur internet, et en gros faire sa chochotte qui croit qu’il ne sert à rien et que c’est une pauvre merde, et qu’il est juste là pour tenir la chandelle de ses deux amis.

Sauf qu’il va rencontrer une fille, la coqueluche du lycée, qui va l’initier aux joies du brain burst, un programme pour son neuro linker qui va lui permettre d’arrêter le temps et de se mouvoir autour de son propre corps.

Le concept est chouette, l’interface du neuro linker a la classe, mais la série souffre un peu beaucoup de son héros très très chiant (au début tout du moins). C’est typiquement le genre de série que l’on suit sans trop réfléchir, et c’est exactement ce que je vais faire avec. Gageons que Haruyuki devienne moins insupportable par la suite.

A noter que la série est disponible chez Wakanim en streaming !

acchikocchi

On enchaîne sur Acchi Kocchi (oui ça fait très télé) qui est LA dose de guimauve sucrée de cette saison en ce qui me concerne. Tranche de vie rigolote d’un groupe d’amis (trois filles, deux garçons). Le dessin est simpliste et l’héroine est un croisement fumeux entre Konata et une écolière timide et deredere pour le garçon qu’elle aime. Oui ça fait peur.

L’humour est passable, le tout est plutôt agréable à mater, donc je regarde ça sans trop de conviction, tant que ça me fait sourire…

(et puis l’héroine a des oreilles de chat quand elle est embarassée. Je suis faible.)

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Hyouka, c’est le Kyoto Animation de cette saison. Et comme quand on va voir un film de Micheal Bay où on s’attend à des explosions de partout, quand on regarde un KyoAni on s’attend à en prendre ras la gueule, à voir une explosion d’obésité technique, une attention à de nombreux détails, un dessin propre et des couleurs chatoyantes, et on a tout ça dans Hyouka.

Pour le reste, c’est difficile à dire pour le moment. On a un gars un peu blasé et jm »enfoutiste qui adhère contre son gré à un club en compagnie de son meilleur ami et d’une autre fille nommée Eru, qui est un croisement imrpobable entre Yui de K-on et Ayako de Blind Spot, le handicap en moins. Ensemble ils sont bien partis pour résoudre des mystères, notre héros étant du genre très perspicace…

L’opening est qui plus est plutôt sympa musicalement même si j’aime pas le refrain. C’est à découvrir en tous cas, en attendant d’en savoir un peu plus sur l’histoire.

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Mon histoire avec Lupin se résume au néant, et malheureusement ce n’est pas avec cette itération que ça va commencer. Même si Madhouse TMS envoie du lourd (comme d’habitude) avec une animation stylée et un premier épisode qui poutre sa maman, la suite ne m’a pas vraiment convaincu. Peut-être que je ne suis juste pas fait pour apprécier Lupin à sa juste valeur.

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L’histoire de Medaka Box est assez simple, normal pour un bon gros shonen qui paraît dans le Jump (contre toute attente) : Medaka est élue présidente du conseil des élèves pratiquement à l’unanimité, et décide de créer une boite à suggestions où les élèves pourront déposer leurs problèmes pour qu’elle les résolve.

Medaka Box avait tout pour me plaire : Gainax, du bounce, Medaka, et une intrigue sympatoche, mais voilà, j’arrive pas à accrocher, je n’ai même pas terminé le premier épisode, ça me faisait mal aux yeux même. Je pense que je testerai la série quand elle arrivera en manga chez nous, parce qu’avec les couleurs, bon sang, les uniformes piquent les yeux quand même, c’est abusé tellement ils sont hideux.

Mon coloc’ Amo en parle d’ailleurs, du manga. Ca tombe bien parce qu’il sort chez nous le mois prochain !

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Nazo no Kanojo X (Mysterious Girlfriend X) est sans doute l’un des animes les plus bizarres que j’aie jamais vu si j’essaye d’oublier Lingerie Soldier Papillon Rose, Lain ou Puni Puni Poemi. Notre héros est un jeune collégien qui va découvrir l’amour un jour en goutant à la bave de sa mystérieure camarade de classe qui en a laissé sur son bureau en dormant dessus comme une loque pendant les cours. Cette bave a des propriétés mystérieuses qui agissent comme une drogue sur lui… Ne vous enfuyez pas, il y a encore plus bizarre après.

La musique, le style d’animation (au charadesign très années 90, c’est fait exprès) tout est fait pour vous montrer que vous êtes devant un truc hors du commun, et pas forcément dans le bon sens du terme. Une sorte de curiosité étrange me pousse à suivre la série, même si au final j’ai du mal à réellement accrocher. Une chose est sûre, ça ne va laisser personne indifférent.

polarbearcafe

Ca arrive à être moins bizarre que Nazo no Kanojo X, et pourtant Shirokuma Cafe ne m’a pas vraiment laissé un souvenir impérissable. C’est juste que j’accroche pas à l’humour très japonais de la série. Par contre l’opening est très rigolo et déjanté. C’est un de ces animes à voir, mais pas pour moi en tous cas.

(Mention spéciale au panda qui ne veut pas se faire « sucer » par sa mère qui passe l’aspirateur. C’était creepy.)

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On va finir par Tasogare Otome X Amnesia (beaucoup de X cette saison, vous avez vu ça?)

Un autre anime un peu étrange cette fois-ci, construit bizarrement qui plus est. Notre héros est dans une école réputée pour ses mystères et histoires de fantômes, et qui va-t-il y rencontrer ? Bingo, une étudiante fantôme un brin aguicheuse qui va bien s’amuser avec lui et qu’il est le seul à voir parmi ses amis.

Etant plutôt sensible aux histoires de fantômes, je pense suivre, même si les tentatives de l’héroïne pour émoustiller le spectateur ne prennent pas vraiment tellement elles sont appuyées et du coup me rebutent un peu, comme si elles n’avaient rien à faire là. Bon, okay, elle donne envie des fois la cochonne, mais on est loin d’une Senjougahara.

Voilà, maintenant vous pouvez ouvrir vos paris sur les animes qui recevront una rticle après leur fin de diffusion sur ce blog.

MaOTD #618

Et hop, pour fêter le Stunfest de la semaine dernière, voici une petite meido estampillée Capcom. Comme tout bon jeu Capcom, attendez-vous à quelques DLC, mais Meidolicious a pensé à vous, et vous propose cette meido à 1 500 Maid Points, avec un Season Pass à 1 000 Maid Points, permettant d’avoir tous les futurs DLC pendant un an !

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Source : Yukiwo

MaOTD #617

Affaire du siècle : cette petite meido Miku (totalement programmable) est disponible pour seulement 1 500 Maid Points. Pour l’obtenir à ce prix, munissez-vous du dernier Meido Magazine, vous y trouverez un bulletin à découper et à renvoyer à votre Meido Store le plus proche.

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Source : 1000marie

MaOTD #616

Ce mois-ci étant le mois de mon annivsersaire, d’autres promotions arrivent sur de nouveaux modèles ed meido auxquels vous ne pourrez pas résister, comme cette neko-meido pour seulement 1 000 Maid Points ! Appelez le Meido Store le plsu proche et hurlez « ANNIVERSAIRE » dans votre téléphone (si possible dans la rue) pour bénéficier de la réduction.

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Source : Mishima Kurone

MaOTD #615

Pour fêter mon anniversaire, je vous propose ce petit modèle de nekomeido pour 100 Maid Points seulement. Oui je n’ai pas oublié de 0, cette réduction est valable aujourd’hui avant de repasser à 2 500 Maid Points dés demain !

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Fin du quartier libre du printemps 2012 de Meido-Rando

Et voilà, le quartier libre, c’est terminé. Tout le monde a retrouvé son statut d’abonné au site, et les meido peuvent maintenant se reposer un peu.

Je tiens à remercier tout le monde qui a participé, je ne m’attendais honnêtement pas trop à voir autant de gens différents, même Raton-Laveur et Pazu se sont prêtés au jeu. Et on peut se réjouir de la diversité de ceux-ci. Je vous en livre la liste pour un accès rapide :

Comme je le disais, on a du varié, du long, du court, de l’anime, du jeu vidéo, ou d’autres sujets un peu geek, bref tout ce qui fait l’essence de Meido-Rando.

Vu que ça a plutôt bien marché, j’en referai un jeu pense vers la mi-automne et un autre au printemps de l’année prochaine. Si ça peut permettre à certain d’avoir l’envie de blogguer par eux-mêmes après avoir tenté sa chance ici, j’en serais très heureux.

En attendant, retour à la normale cette semaine !

MaOTD #614

Pour célébrer Avril, rien de tel qu’un petit pantyshot de meido, hein? Ce charmant petit modèle sera à vous pour seulement 2 500 Maid Points !

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Source : Murakami Suigun

La Brigade SOS Francophone s’empare du roman de Haruhi Suzumiya

La Brigade SOS Francophone a frappé un grand coup cette fois-ci, en se mobilisant auprès d’Hachette qui a décidé depuis quelques temps déjà d’arrêter la licence du roman de Haruhi sur nos terres.

Pour rappel, le volume 1 était sorti en août 2009 et n’a malheureusement pas trouvé son public en France. La faute probablement au public qui a été mal ciblé et au choix de couverture, disons-le honnêtement, pas terrible (sans compter le manque d’illustrations de Noizi Itō à l’intérieur.) Suite à cela, Hachette a décidé d’arrêter les frais.

Cependant, comme il leur restait des tomes sur les bras, la Brigade SOS Francophone s’est organisée pour racheter l’intégralité des stocks que nous sommes allés chercher directement à l’entrepôt de Hachette.

Cela permettra à tous les fans qui n’ont pas pu trouver le roman chez eux et qui ne pourront plus le trouver, vu qu’il n’est plus commandable, de venir nous le réclamer en convention. Il y sera vendu au prix modique de 5 euros.

Notre but n’étant toutefois pas d’inonder le marché pour tuer dans l’œuf une hypothétique future reprise de la licence, un grand nombre de ces exemplaires seront utilisés de façon plus… ludique lors de nos activités, que cela soit en convention ou ailleurs.

C’est également un message fort pour montrer qu’un fandom est capable de se mobiliser pour marquer les esprits. Seule Haruhi aurait pu avoir une idée pareille, non ?

Vous pouvez aussi en discuter par ici : Forum de l’association

P.S.: Ceci n’est pas un poisson d’avril. 🙂

Saints Row The Third

Y’a pas de raison que je sois le seul à pas pouvoir profiter du quartier libre de mon propre blog, hein ?

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Bien que je sois le président d’une secte, mon rêve d’avenir à moi ce n’est pas de devenir chanteuse comme Creamy, mais chef de gang. Un gang qui n’aurait rien à cirer des lois et qui ferait comme bon lui semble dans la ville. Et Saints Row 3 m’a permis de réaliser ce rêve.

Alors déjà, sachez que je n’ai jamais joué à un Saints Row de ma vie avant celui-ci. J’ai entendu parler du premier et du deuxième comme des GTA un peu débridés mais qui manquaient d’un petit quelque chose. Ce n’est que grâce aux soldes Steam de Noël que je me suis vu offert un exemplaire du jeu. Pour ceux qui comme moi n’avaient pas touché de Saints Row avant, pas de panique, il n’y a pas vraiment besoin de connaître les épisodes précédents avant de faire celui-ci.

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Le jeu nous plonge dés le départ dans un rocambolesque braquage de banque à Steelport. Après avoir ravagé puis conquis Stillwater (dans cet ordre comme dans l’autre), les Saints s’ennuient grave au point où ils en sont à vendre leur image à la télé et à faire des produits dérivés. Du coup, pourquoi ne pas partir à l’assaut d’une nouvelle ville ? Sitôt dit sitôt fait avec ce braquage. Braquage qui sera aussi spectaculaire qu’echec puisque les Saints se retrouveront derrière les barreaux à Steelport. Sauf que la ville est déjà colonisée par le Syndicat, un puissant gang qui regroupe plusieurs gangs plus petits qui se partagent les différentes îles qui composent la cité. Ces derniers libèrent les Saints pour mieux les humilier : on leur propose de se faire prendre 66% de parts dans leur société de merchandising contre leur vie. Bien entendu le boss des Saints (vous) refuse et un combat sans merci se livre dans l’avion privé du Syndicat. Après une chute libre et un passage à travers la vitre de l’avion pour le traverser en canardant à tout va, votre compte en banque est vidé en représailles et vous voilà à poil à arpenter les rues de Steelport pour essayer de vous refaire un nom.

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Et c’est là que tout commence : on se retrouve en terrain assez connu, dans une sorte de GTA-like où le mot « ordre » n’a aucun sens. Dans GTA, quand vous faisiez le con vous aviez rapidement les flics aux fesses. Ici, la police est bien plus permissive, et surtout, bien plus facile à semer. En fait, Saints Row met en avant la déconnade dés le début avec ce braquage de banque surréaliste, et la possibilité pour le joueur de customiser son personnage de fond en comble tout en autorisant les délires les plus osés. Vous avez envie de faire un type barbu à peau bleue qui se ballade en string et en talons-hauts avec une voix de zombi? C’est totalement possible. Et ce n’est que le début du show.

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Vos acolytes Pierce et Shaundi vont vous filer des missions dans le plus pur style GTA, avec ses mises en scènes spectaculaires. Cependant contrairement à GTA 4, les missions sont relativement courtes mais surtout bourrées de checkpoints et le jeu vous évite de devoir tout vous retaper quand vous devez la recommencer.

Comme tout bon jeu à monde ouvert, Saints Row 3 vous permet de vous ballader en ville, d’atomiser ce que vous voulez sans grandes conséquences (en tous cas la mort n’est absolument pas pénalisante comme dans un GTA4 : on renaît avec toutes nos armes.) et faire des activités ici et là, qui vous aideront à « contrôler » tel out tel quartier de la ville. Et des activités il y en a, toutes plus débiles les unes que les autres. Se faire prendre en photo par un passant, récupérer des poupées gonflables disséminées dans la ville, participer à une fraude à l’assurance dans un mini-jeu à la PAIN (où vous devez faire le plus mal possible à votre personnage en le faisant se heurter au traffic routier), passer dans un show télévisé où il faut se ballader dans un labyrinthe bourré de pièges en shootant des gens portant des costumes d’animaux tout en évitant les pandas (parce que ce n’est pas éthique de tirer sur un panda), amener des prostituées jusqu’à leurs clients, ou encore foutre le bordel en ville à l’aide d’un tank surpuissant…

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Et encore je ne vous ai pas parlé des multiples défis sur Saintsbook, où des gens vont vous demander d’assassiner certaines personnes (chaque fois pour des prétextes à la con) ou de piquer des véhicules. Tout se fait très simplement et il n’est pas rare qu’un simple accrochage avec une voiture d’un autre gang dégénère en guerre totale dans le quartier. Les joueurs atteints de collectionite aigue auront également tout un tas de stats rigolotes à parcourir comme le nombre de voitures évitées, le nombre de gens renversés, la distance totale de dérapage, etc. Il y a de quoi faire et du temps à passer, car les missions du jeu aussi cool soient-elles ne sont pas aussi nombreuses qu’un bon gros GTA 4. Cependant elles offrent un plaisir de jeu extrèmement varié, que ça soit démonter une base avec un appareil à décollage et atterissage vertical volé, délivrer un type d’un club SM, ou récupérer des containers de prostituées sur un bateau sur la côte, les missions ont cela de génial qu’elles nous mettent dans des situations complètement improbables et délirantes sans que cela soit too much.

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Tout le jeu est finalement comme ça et c’est ce qui le rend aussi plaisant : la physique des véhicules autorise toutes les cascades, les véhicules à disposition vont de la moto futuriste façon Tron à la nettoyeuse, le chariot de l’aéroport, des hélicoptères, des ADAV, des bateaux, des tanks, des véhicules blindés… Les armes ne sont pas en reste avec un gode géant, un drone d’attaque aérien, un lance roquette, des fusils d’assaut, un fusil à pompe laser…

Pour couronner le tout, on a une panoplie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, ma préférence allant à Zimos, le pimp au look des années 80 qui parle avec un modulateur de voix auto-tuné. Toutes ses répliques sont ainsi faites, et THQ a eu le bon goût de faire une version anglaise sous-titrée en français et pas une VF qui aurait atténué tout ça.

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Pour être tout à fait honnête je n’avais pas pris mon pied depuis un long moment devant un jeu vidéo. On se retrouve à faire les cons, à parcourir les boutiques de fringues du jeu pour se trouver le costume de super héros ou la tenue de nos rêves, à faire de la destruction aléatoire histoire de glaner des points de respect (qui symbolisent votre expérience dans le jeu, chaque niveau de respect débloque de nouvelles compétences, comme le fait de pouvoir se faire livrer un tank par hélicoptère en plein champ de bataille, par exemple.) On se sent libéré de toutes contraintes quand on joue à Saints Row 3. On ne se sent pas étriqué dans des lois convenues et dans le bon sens, c’est un gigantesque défouloir qui fait du bien. Ca et les répliques bien senties des personnages, l’ambiance gangsters débridée, les missions complètement débiles (mention spéciale à celle où on doit faire sortir une mémé conservatrice chiante de chez elle, et pour ça il faudra se ballader à poil devant son église préférée.) et l’attitude totalement badass du héros que vous incarnez. Enfin moi je suis pas mécontent du personnage que j’ai crée, que vous pouvez voir sur les différentes captures d’écran de cet article.

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Et comme si tout cela n’était pas déjà assez, sachez que vous pouvez jouer avec votre meilleur pote, gambader dans la ville ensemble ou séparément, faire les missions du jeu ensemble, et aussi participer à un mode horde où vous devrez repousser des vagues d’ennemis dans des conditions bien spécifiques chaque fois. Le jeu à deux est vraiment le meilleur, car on passe beaucoup plus de temps à faire des conneries et à se faire buter plutôt qu’à avancer dans le scénario du jeu. Rien ne vaut un joueur qui conduit le véhicule pendant que l’autre tire sur tout ce qui bouge sur leur chemin. Ca sent la liberté à plein nez et ça fait vachement comme bien.

On pourra à la limite reprocher l’aspect technique un peu douteux, les bugs parfois présents qui empêchent de jouer, ou encore les désynchronisations intempestives en multi-joueurs si votre connexion déconne à mort comme la mienne le faisait il y a quelques jours encore. Après, que vous vouliez le prendre sur PC, PS3 ou Xbox 360 c’est vous qui voyez. Sur Steam, il est encore à une trentaine d’euros, mais on peut le trouver pour moins de vingt euros sur les sites douteux vendant des clés Steam tombées du camion, si vous voyez ce que je veux dire.

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MaOTD #612

Vous avez du courier à distribuer dans votre empire ? Alors cette meido est faite pour vous ! Livrée avec tout son matériel et même un fourgon postal, pour la petite somme coquette de 3 500 Maid Points. Faites-vous plaisir, laissez-vous livrer du courrier par une jolie meido !

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Source : Natsuki Shuri

Quartier Libre de Meido-Rando : START !

Voilà, c’est parti ! Je rassemblerai ici les articles postés au fur et à mesure. Pour ceux qui prennent le train en route, il y a là le post originel avec les instructions.

Tous les utilisateurs sont en mode Auteur désormais et peuvent créer des articles en se rendant ici. Si vous vous inscrivez, vous aurez automatiquement accès à de quoi écrire votre billet et poster vos images. Vous pouvez utiliser la section « Galerie » du panneau d’administration pour une gestion simplifiée, ou ajouter vos images comme un grand dans votre post.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur ce que vous pouvez/voulez faire, que ça soit technique ou éthique.

Et surtout n’oubliez pas le plus important, faites-vous plaisir en postant ce que vous ne posteriez pas forcément sur votre propre blog, si vous en avez un !