Auteur/autrice : Axel Terizaki

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Avant de commencer sachez que la série est disponible en streaming via Dybex sur Dailymotion. Elle passe aussi sur Nolife avec une semaine de retard sur la diffusion japonaise mais à des horaires que je n’arrive pas à trouver sur le site de la chaîne. Le seul horaire que j’ai pu trouver c’est minuit dans la nuit du dimanche au lundi… Enfin, même Nolife se met à employer le terme de « simulcast » pour ce genre de diffusions alors qu’une semaine de retard, c’est déjà trop quand beaucoup arrivent às e procurer la série par d’autres moyens . C’est pas comme ça que les ayants-droits japonais vont lutter contre le fansub efficacement… Et puis merde quoi, que ça soit Nolife ou d’autres, utiliser Simulcast alors que l’épisode passe trois à quatre jours, voire plus après le Japon, faudrait peut-être arrêter de nous prendre pour des cons un jour. Même si c’est une avancée notable et dans le bon sens par rapport à ce qui était proposé avant (c’est à dire rien, soyons honnêtes) il faut pas non plus s’extasier.

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Another, c’est trois raisons pour moi de regarder :

La première c’est que le charadesign est assuré par Noizi Ito, illustratrice des romans de Haruhi, Shana, et de quelques autres jeux vidéos (dont du H, pas besoin de le nier.) et ça pête bien globalement. En plus de ça PA Works arrive à nous refiler une animation plus que correcte, avec de jolis décors. Bon, ça ne brille pas par contre au niveau des mouvements, mais pour ce genre d’anime horrifique un peu nanard sur les bords façon Destination Finale, ça passe très bien. C’est net et propre.

La seconde raison c’est qu’un très bon ami assure la traduction des épisodes chez Dybex.

La troisième raison, c’est l’intrigue de base. J’avoue, j’ai un faible pour le surnaturel, la mort, les fantômes et esprits, et ce genre de trucs. Et là, ça a titillé une bonne partie de mes cordes.

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Années 80, une jeune fille fort appréciée de sa classe meurt. Il s’agirait d’un accident, mais rien n’est moins sûr. Ses camarades de classe, aidés par le corps enseignant et l’administration de l’école, n’arrivent pas à faire le deuil de se mort et font « comme si » elle était toujorus vivante, gardant son bureau dans la classe et tout ça jusqu’à leur remise de diplôme… Bref, c’est creepy.

L’anime commence 23 ans plus tard, où le héros atteint d’une maladie congénitale (mais il se soigne) se retrouve à l’hopital à la campagne, là où il vient de déménager à cause de ses ennuis de santé. Il va être transféré à l’école où il y a eu cet incident il y a plus de vingt ans, et va tout de suite se sentir mal à l’aise en rencontrant ses nouveaux camarades de classe. Bingo : il est assigné à cette fameuse classe 3, qui semble cacher un lourd secret.

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Si on ajoute à cela sa rencontre pour le moins étrange avec une fille nomée Misaki et portant un cache-oeil alors qu’elle se dirigeait silencieusement vers la morgue de l’hopital où il a été admis, il semble y avoir des mystères bien troublants dans ce coin du Japon.

Pour l’instant (au bout de 4 épisodes) on constate que la série met trois bons épisodes à décoller, et même si il n’y a pas forcément grand chose à en attendre, le côté creepy rappellera les meilleurs moments de Higurashi et le gore est au rendez-vous avec juste ce qu’il faut. Le premier décés dans l’anime m’a fait assez violemment sursauter, et la violence n’est pas que graphique, comme vous le constaterez par la suite, fufufufu…

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Profitez-donc du *tousse* simulcast *tousse* pour découvrir cette petite série de cette saison. Ca ne casse pas cinq pattes à un #shami, mais ça se laisse regarder rien que pour l’ambiance et pour voir à quelle sauce seront mangés les personnages. Un peu comme Higurashi a l’époque en fait, même si cette fois on va pas se taper des reboot incessants à chaque arc. En tous cas ça discute sec sur les forums de toutes les possibilités et théories plus ou moins fumeuses autour de l’histoire, ce qui est en général un bon signe pour une série : Elle peut alimenter des discussions en laissant des zones d’ombre et ainsi garder tout son intêret.

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Attention, voici du lourd : Les soldes sont presques finies, et Meidolicious a décidé de sortir le grand jeu : voici une meido Konata Izumi de Lucky Star à ponytail, et seulement, pour 500 Maid Points. Oui, vous avez bien lu, seulement 500 !

Autre nouvelle : Meidolicious va sortir dans les jours qui viennent son application iOS et Android. Elle vous permettra de ne pas louper une solde, de contacter votre commercial dédié, le service technique, de consulter le catalogue, d’achater, et même de vendre votre stock inutilisé de meido à prix préférentiel !

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Source : Kogaku Kazuya

Manga Catch-up – Janvier 2012

Ca faisait logntemps, hein ? Le manga catch-up c’est la rubrique où je parle des mangas que je suis / lis ou que j’ai terminés et ce que j’en pense pour le moment. En général si j’en parle, soit j’ai lu jusqu’au moins l’avant dernier tome paru, ou jusqu’au dernier.

  • K-on! : Pas la peine de présenter cette histoire de thé et de petits gateaux (ah, on me signale que ça parle aussi de musique des fois.) Le style à quatre cases, le 4Koma, est sympa mais j’avoue avoir du mal à adhérer après avoir vu l’anime puisqu’une grande partie des gags ont été réutilisés dans ce dernier. Et puis il faut apprécier le style de Kakiffy aussi… Pas vraiment convaincu quoi. Par contre l’édition est très fidèle à l’original, un travail soigné de KazeManga.
  • Chii’s Sweet Home : Connu chez nous sous le nom de Chii, une vie de chat, c’est un manga plutôt enfantin mais mignon tout plein à réserver aux amoureux de ces bêtes à poils. En tous cas mon eptit neuveu de bientôt 10 ans a beaucoup apprécié, c’est donc typiquement le genre de manga que vous pouvez offrir, en plus. (Surtout qu’à cause des couleurs, il coute un peu un bras.)
  • Que sa volonté soit faite : Kaminomi pour les intimes. Un peu comme K-on, après avoir vu la série, j’avoue qu’il est vraiment difficile de lire les 2 ou 3 premiers tomes du manga. Après ça devient plus simple, même si ça reste très verbeux pour ce que c’est. A bien prendre du recul, si on met de côté les personnages plutôt chouettes, l’histoire me laisse de marbre passé la surprise du concept. Je continue quand même grâce aux persos, faut pas déconner.
  • Ah My Goddess : OMG/AMG c’est un peu Ma Sorcière Bien Aimée en manga. Pour ceux qui ont pas connu c’est une très vieille sitcom ou un homme se marie à une sorcière et il se passe plein de trucs magiques et loufoques dans leur vie. Ben voilà. Les tomes qui sortent maintenant au compte goutte nous rappellent à chaque fois que l’auteur dessine les déesses comme un dieu (je m’épate là) mais qu’il ne sait toujorus pas faire de décors et qu’il met de trop grosses cases par plan. Alors ouais, chaque tome est limite un artbook noir et blanc, mais quand même, ça ne fait pas avancer le schmilblick très vite tout ça, surtout que la relation entre le héros et Belldandy est toujours presqu’au point mort. Une série qu’il serait bon d’achever un jour.
  • Bakuman : Un shonen trépidant sur le métier de mangaka, on aurait pu craindre le pire, mais en fait Bakuman s’en sort bien grâce à des explications intéressantes ponctuées de scènes qui tiennent en haleine. On passera sous silence la stupidité du héros et de l’héroine concernant leur relation pour se concentrer sur les autres personnages tous plus sympathiques les uns que les autres. Bref c’est un plaisir à dévorer à chaque tome, et même les mangas décrits dans le manga mériteraient bien une adaptation parfois tellement ils ont l’air sympa.
  • Family Compo : On peut reprocher plein de trucs à Tsukasa Hojo quand on lit City Hunter ou Angel Heart, ses deux plus grosses séries, comme par exemple le fait que ses personnages ont tous un petit air de famille, ou qu’elles ont tendance à trop s’éterniser… Mais Family Compo ne fait pas partie de ceux-là et c’est avec plaisir que je les redécouvre car j’avais vendu mes anciens tomes il y a fort longtemps. Ca se laisse tout à fait lire et c’est bourré d’humour sur les travestis.
  • Hatsukoi Unlimited : Sorti en anime il y a quelques années, ça ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant, le manga se lit mieux, certainement parce qu’on a tout le loisir d’apprécier le dessin de l’auteure… Cependant, bien que le dessin soit plus que correct et les filles présentées en bonne santé, il faut bien avouer que son style n’a pas beaucoup évolué depuis Ichigo 100%. Bref, c’est un peu la lecture sans grande saveur du moment.
  • Bride Stories : A contrario des deux plus haut, l’auteure d’Emma et Shirley nous fait voyager avec Bride Stories. C’est un peu lent, mais l’ambiance est là et ça se lit plutôt vite. Si vous avez aimé Emma, vous aimerez sûrement Bride Stories, même si c’est bien loin d’être la même chose.
  • Shikabane Hime : Difficile de dire ce que je pense de ce manga… Je continue à le suivre pour avoir le fin mot de l’histoire sans pour autant y adhérer totalement. Le trip sur les morts me laisse parfaitement de marbre. Le gore n’arrive pas à me choquer, et le fanservice ne m’atteint pas. C’est dommage, parce que le principe de base, à savoir des moines qui combattent des zombies ou des mauvaise esprits à l’aide de filles mortes qui les suivent et protègent, c’était cool au début, mais ça vire trop serious business par la suite.
  • Mademoiselle se marie : Attention shoujo de bas niveau. En gros l’héroïne vit dasn une famille dont la coutume consiste à la marier avec un garçon né à la même date et heure qu’elle. Elle n’a que des photos de lui tous les ans, et est folle amoureuse de lui sans même l’avoir vu. Le jour du mariage approche et elle doit vivre avec lui quelques jours avant le mariage. Sauf que lui, ben il s’est fait kidnapper pour être jeté là, et n’a rien demandé à personne. Et il n’a aucun intêret dans la jeune fille. Ca se laisse lire sans trop pousser, en débranchant bien son cerveau. J’espère juste que ça s’éternise pas trop en 20 000 tomes.
  • Mirai Nikki : Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter Mirai Nikki. Le manga s’est terminé comme il avait commencé : avec des plot twist complètement abusés et auxquels on a du mal à croire. Après, on aime ou on aime pas : moi ça m’a plu mais il était temps que ça se termine.
  • Hanami : Malgré son design enfantin, Hanami reste un manga pour ados avec un triangle (voir carré) amoureux des plus classiques se passant en corée. C’est le niveau zéro de la comédie romantique mais heureusement il n’y a que 4 tomes, ça se laisse donc grignotter entre deux mangas plus sérieux.
  • Wilderness : J’ai déjà dit pourquoi ça roxxait des poneys du chaos. Je ne vais pas me repêter.
  • La paire et le sabre : Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une histoire alternative du japon où les seins dominent le monde. Et je déconne pas : plus votre poitrine est opulente, plus vous apportez bonheur et richesse à ceux qui vous entourent. Et l’héroine a un sabre qui aspire la poitrine de celles qu’elle bat, au lieu de les tuer. Ridicule ? Totalement, et La Paire et le Sabre fait définitivement partie de ces séries qui ne se prennent pas au sérieux. Le scénario a l’air plutôt recherché, mais le ridicule des ennemis et des situations est totalement assumé. A lire pour la rigolade.
  • Girlfriends : J’ai entendu pas mal de mal sur cette série, et pourtant, ça se laisse totu à fait lire. Le dessin est agréable, le rythme soutenu et la série ne s’éternise pas. Après, c’est sûr que c’est pas des plus crédibles, mais on s’en fout : on est là pour le shoujo-ai, le girls love et le yuri, et on est plutôt correctement servis.
  • E-Girlfriend : Tiens, un autre manga avec girlfriend dans le titre, sorti presqu’au même moment que l’autre d’ailleurs… Et pourtant, ça ne parle pas vraiment de la même chose. Ca exploite le filon des réseaux sociaux et des amourettes via Internet. Ca réussit même à alterner phases shonen et shoujo de façon plutôt efficaces. En plus l’héroine a une ponytail, donc tout défaut (comme le pouvoir improbable de la société Fil Gate) est pardonné.
  • Kure-nai : J’avais d’abord vu l’anime, et pour une fois je me suis mis au manga. Je dis pour une fois car en règle générale je n’aime pas trop lire le manga d’une série animée que j’ai vue (et inversement) tout simplement car la plupart du temps l’un des deux supports copie un peu trop sur l’autre, et on a l’impression de trop revivre la même histoire sous une autre forme. Un peu comme Love Hina, Kure-nai a su bien séparer version anime et manga, en ayant un charadeisgn un peu différent pour commencer, et surtout en allant bien plus loin que l’anime. L’ambiance n’est pas tout à fait la même, c’est omins lourd et mieux rythmé que l’anime : bref ça se laisse lire sans problèmes.
  • Keroro Gunso : Comme ebaucoup de séries en longueur, Keroro alterne les tomes et les histoires bof avec du bien plus drôle. C’est un manga à gags complètement déjanté qui se grignotte par petits bouts. Lire un tome en entier d’une seule traîte me paraît difficile tellement le tout est condensé et parfois indigeste (surtout qu’on adhère pas forcément à toutes les blagues). A consommer avec modération.
  • High School Samurai : Un harem des plus classiques au dessin chouette. Comme pour les séries un peu longues, ça va du bien au chiant et on y peut pas grand chose. Fort heureusement comme dans ce genre de série l’histoire évolue très peu on peut tout àf ait zapper certains chapitres sans être trop perdu. En bref ça casse pas trois pattes à un canard.
  • Alive last Evolution : Sans être particulièrement remarquable, Alive continue sur sa lancée et se rattrape plutôt bien après le changement radical d’ambiance une fois le premier arc terminé. C’est pas encore tout à fait ça mais ça se laisse lire. C’est un peu comme si on avait un manga sur la série télé Heroes, avec des personnages ayant tous un pouvoir particulier. Et puis bon y’a la manipulatrice de glace avec sa ponytail flamboyante et tout ça, et… oui bon d’accord, je suis un faible, mais voilà, Alive reste un excellent shonen. Son seul problème, c’est que les tomes se lisent de plus en plus vite et qu’après en avoir terminé un on a l’impression qu’il ne s’est pas passé grand chose.

Et voilà pour un petit tour rapide de ce que je lis en ce moment. J’ai pas mal de retard sur ce que je dois lire, mais je me soigne quand je le peux.

MaOTD #600

Ding, déjà 600 Maids of the Day sur Meido-Rando. Ca nous rajeunit pas tout ça. Du coup pour fêter ça, l’entierté du catalogue est à -50%, et cette meido est disponible pour seulement 500 Maids Points !

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Source : Risoumaeda

MaOTD #599

Un autre modèle très populaire aujourd’hui soldé pour 2 000 Maid Points, c’est la meido Kuroneko (de Oreimo). Elle est en plus livrée avec ses habits de gothique, si vous souhaitez un peu de changement.

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Source : Ragyuo

MaOTD #598

On continue avec les soldes avec ce duo K-on composé de Ritsu et Tsumugi, pour la modique somme de 3 000 Maid Points. Oui, vous avez bien lu, seulement 3 000. En vente dans toutes les bonnes crémeries Meidolicious.

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Source : Hatasuke

MaOTD #597

Les soldes commencent, et elles commencent bien :

Ce trio de meido Hanasaku Iroha (donc totalement formées pour vous servir) sont à seulement 2 000 Maid Points ! Dépèchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde.

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Source : Miraimacharge

MaOTD #596

Une petite meido hivernale que voici, avec sa ponytail et son expertise en maniement des plateaux. Elle sera à vous pour seulement 2 500 Maid Points. Les soldes c’est dés lundi ! (sauf si vous avez reçu un carton d’invitation aux Journées Folies chez Meidolicious Inc. auquel cas le magasin vous est ouvert tout le week-end avec -30% sur toute la collection.)

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Source : Tenkuu Nozora

MaOTD #595

Après la trève hivernale, Meidolicious reprend du service et vous propose ce couple de meidos avec mode yuri intégré. Parfaites pour s’occuper du jardin ou décorer votre intérieur, elles sont disponibles dés aujourd’hui pour seulement 6 000 Maid Points. Une affaire en attendant les soldes.

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Source : Aliza

[Noël 2011] Wakfu

Vous êtes dans votre canapé à mater une emission de Noël insipide, ou bien mieux, en famille à déballer vos cadeaux en ce 25 décembre à minuit, et vous vous faites quand même royalement chier. Heureusement, la blogosphère a pensé à vous et vous a concocté une myriade d’articles pour faire croire à votre entourage que vous envoyez des SMS à votre copine, alors qu’en fait, vous êtes en train de lire tout ça :

Chacun avait son sujet, voté par les autres membres de cet effort « esprit doujin » et c’est sans retenue que je vous livre le mien : Wakfu.

(sinon, pour un article de présentation par l’instigateur de cette supercherie, voyez le blog de nyo.)

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Avant de commencer, je pense qu’il est important qu’on situe bien ma relation vis à vis de Ankama : Je ne suis absolument pas un fan de ce que produit la boîte. Notez que je ne déteste pas non plus juste par moutonisme « parce que les autres aiment ». C’est juste que ça me laisse bien indifférent, comme si tout cela ne m’était pas destiné. Cela ne m’empêche pas de ressentir une certaine admiration quand je vois où ils en sont aujourd’hui malgré une croissance très forte. Reste que leur success story aurait pu en rendre jaloux plus d’un. Pour ma part, je préfère être content pour eux. Il y a pleind e gens talentueux là-bas qui aiment ce qu’ils font, et ça se voit dans l’anime de Wakfu, puisque c’est la seule facette de l’univers Dofus/Wakfu que je connais dorénavant.

Wakfu est donc un anime français de 2008 tiré d’un MMORPG du même nom. Oui, français, mon bon monsieur. Ce n’est d’ailelurs pas le seul fait rare de cette production, puisque l’autre fait rare est qu’il est produit intégralement ou presque en vectoriel à l’aide de Flash. Comme South Park quoi. Pour les deux du fond qui ne comprennent pas ce que je raconte, un anime est généralement composé de cellulos dessinés. Chaque image n’est au final qu’une série de points, chaque point ayant une couleur définie. En vectoriel, plutôt que de définir chaque point, on dira plutôt que tel point est à telle coordonnée dans l’espace de la feuille, qu’il va dans telle direction, puis telle autre, puis telle autre, pour ainsi faire une forme géométrique. Puis une autre, puis plein d’autres, pour ainsi faire un dessin. Ca donne un air peut-être plus simpliste et moins travaillé que du dessin normal, dirons-nous, mais cela présente l’énorme avantage de permettre des animations fluides, car pour faire bouger la jambe d’un personnage, pas besoin de dessiner chaque image de l’animation : on définit l’image de départ, l’image d’arrivée en faisant une rotation (vu que ce ne sont que des données mathématiques) et l’ordinateur se charge de calculer toutes les étapes intermédiaires (ce qu’un esclave animateur ferait à la main sur du dessin traditionnel.)

Cela donne à Wakfu un cachet plutôt moderne, bien que déroutant au départ : les tous premiers épisodes ont un peu de mal à passer. En tous cas, quand ma meido d’elite N°3 est revenue avec les DVDs de la série qu’une amie lui avait prêté, je me suis amusé à regarder la télé d’un air distrait sans réellement apprécier. L’oeil distrait s’est transformé en oreille distraite, et comme je suis plutôt sensible au travail de doublage, je n’ai pu qu’apprécier le talent du studio OneTake. Si vous regardez Nolife, vous reconnaîtrez forcément certaines voix, notamment celles de Tristepin ou d’Evangelyne. Au final, j’ai commencé à regarder la série dans mon coin pour rattraper mon retard, pour au final dépasser Sedeto dans le matage. Impossible ed s’arrêter, j’ai regardé d’une traite la seconde moitié de la série.

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L’histoire commence alors qu’un être maléfique manipulant le temps cherche à tout prix à récupérer du Wakfu, l’essence de toute vie qui composent les êtres vivants de ce monde coloré. Il tombe sur un vieux du nom de Grougalouragran (Si vous avez pensé à Gurren Lagann, ne vous en faites pas, les créateurs ont déjà fait la blague avant vous) qui pousse un berceau dans lequel se repose un bébé. Après avoir essuyé puis repoussé une attaque du méchant manipualteur du temps, Grougalouragran confie finalement l’enfant à un barbu ex-chasseur de primes pour qu’il l’élève. Ce petit, c’est Yugo, le héros de l’histoire. Alors qu’il vit tranquillement à l’auberge de son père adoptif, Yugo découvre qu’il a d’étranges pouvoirs lui permettant de créer des portails (coucou GlaDOS) n’importe où. Il va mettre un peu de temps à maîtriser la chose, mais ça fait de lui un héros d’histoire avec un pouvoir non aggressif, ce qui est plutôt bienvenu. Son auberge se fait attaquer par un chevalier possédé par son Chouchou (un démon qu’il est sensé garder) et ensuite, des insectes bizarres transforment tout le monde en plantes. Bref, pas glop. Du coup Yugo va partir avec le vieux Ruel, copain du papa du premier et Sire Tristepin, le chevalier qu’il a sauvé en le séparant de son Chouchou (Rubilax, une épée qui parle.) Tout ce peitt monde va aller à la forêt du coin pour tenter d’inverser le processus, et vont rencontrer la princesse Amalia et sa dame de compagnie l’archère un peu coincée Evangelyne.

Tout ce petit monde va vivre des aventures en parcourant le monde, comme on est en droit d’attendre d’une bonne histoire, chaque épisode ayant en général un début et une fin, on peut aisément zaper certains épisodes sans difficultés. Ceci étant dit, Ankama a réussi à rendre chaque épisode plutôt unique et intéressant, avec des situations à la fois amusantes et pleines de références. En ce sens, Wakfu réussit le pari de s’adresser à une jeune audience (8-12 ans, à la louche.) tout en captivant les plus adultes grâce à des références et des clins d’oeil bien placés, que ça soit dans les dictons et proverbes des personnages (Ruel en fera toujours un en rapport avec l’argent, tandis qu’Amalia en fera sur les plantes, par exemple) ou dans des cameos graphiques (Le Corbeau Noir envoie des mini-corbaux qu’on jurerai être des oiseaux tout droits sortis d’Angry Birds.) Je vous passe les références au MMORPG du même nom, ne l’ayant jamais pratiqué, je ne saurais les reconnaître.

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Même si l’ambiance et l’atmosphère du monde où évoluent les héros se montre assez enfantine au départ, elle devient un peu plus mature passé la seconde partie de la série. Série qui d’ailleurs possède un bon rythme globalement, et qui donne envie de voir l’épisode suivant une fois celui qu’on regarde terminé. Mis à part l’arc du BoufBowl (parodie de BloodBowl, lui-même parodie du football américain dans l’univers de Warhammer) que j’ai trouvé trop long, cette première saison s’est déroulée sans heurts.

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Comme je le disais plus haut, je n’ai pas pratiqué le MMORPG du même nom, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier la série. Passé les premiers épisodes où l’animation est un peu brouillone quand l’action s’accélère, on découvre une oeuvre bien maîtrisée où l’équipe de production s’est définitivement fait plaisir à bien des égards. On s’habitue très vite au style d’animation et on ferme les yeux sur certaines ficelles évidentes du scénario pour se laisser porter par l’aventure avec un grand A. La faiblesse du scénario au tout début est vite gommée quand on se souvient pour qui est majoritairement destiné ce dessin animé : les enfants. Ca n’en fait pas moins un anime agréable à suivre et plein d’humour frais en dedans. Foncez consommer ça en DVD ou en VOD selon vos envies, ça vaut largement le coup.

Mes figurines en 2011

Ca faisait longtemps que je n’avais pas passé en revue mes figurines, et comme chaque année, j’ai quelques nouveautés ici et là à montrer.

Tout d’abord, il faut savoir que je ne cours pas après les figurines. Soit on me les offre, soit je les achète en convention ou parce qu’elles m’ont vraiment tapé dans l’oeil. Mais je ne suis pas les sorties ou autres (ça ne m’empêche pas d’avoir un profil sur MyFigureCollection.net.

Bref, en avant pour le défilé.

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Une Shana achetée pour boucler une commande sur Discount Manga, une Feena de Crescent Lvoe (anime de merde mais perso cool), une Airi aux vêtements déchirés en arrière plan (parce qu’il faut pas qu’elle se voie trop quand même), des petites figurines Love Hina, une rare Nuku Nuku (un très vieil anime), et une Onda Aka de REC qui sort de la douche.

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Pas mal de vieilles figurines ici : une Rin Meido, d’autres meido tirées de H games,  une Saber que j’ai ramenée du japon, une Nanoha old school… Il y a également tout à droite une fig de l’assistante du detective dans Eve Burst Error : un cadeau qu’on m’a fait sans savoir que j’adorais ce VN des années 90. Chaque figurine a son petit souvenir après tout.

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Du Haruhi disparition, des figma, une Stella d’un anime obscur qui n’existe pas dans le fond (un certain M.M. me l’a offerte.) et une géniale Haruhi en jogging. Parce que Haruhi arrive même à rendre hot une fille en jogging. Et ça c’est la classe.

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Au premier plan des petites figurines Lucky Star : j’avais acheté le set complet à Epitanime, la même année que j’ai acheté la Ryouko et Tsuruya que vous voyez. La Tsuruya a un peu de mal à tenir vu sa taille et son poids. Voilà pourquoi elle a l’air de se casser la gueule.

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Cherchez l’intrus.

Bon ok c’est facile, il a un Lanzor à la main. Autour de lui une Haruhi gothic lolita, une Yuri de Angel  Beats achetée cette année, une Tomoyo en waifu et une Kyou, ainsi qu’une Mio avec sa basse. Dans le fond, y’a aussi une Mikuru et le premier roman de Haruhi (dédicacé par Noizi Ito)

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Ombre m’a offert uen figurine pour Noel (merci à lui) de H2O Footprints in the Sands. Dans le fond, une Ana de He is My Master allongée, la DeLorean de l’édition Blu-Ray de la saga, une Mahoro dans un bloc de verre (édition collector du tome 8 du Manga Japonais), une Mahoro sur sa moto, une Mahoro en résine (ça pèse lourd ces bestioles) et encore une Mahoro sous cloche, peinte par mon frangin. La Mahoro en résine a été achetée en 2002, assez étonnament trouvée à la Fnac des Champs Elysées par Corsaire. J’étais alors parti en plein milieu d’Epitanime pour aller la chercher. C’était aussi ma toute première figurine. Et la résine ça a la classe.

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Et pour finir, le buste de Duke Nukem (de l’édition collector de Duke Nukem Forever, jeu de merde mais a l’édition collector qui claquait bien) et une DeLorean plus grande (ça se voit qu eje suis un fan de la saga de Retour vers le Futur?) que j’ai choppée à Epitanime.

Et voilà pour ce petit tour de figurines accumulées depuis 2002. Ca va bientôt faire dix ans mine de rien !

Tanto Cuore – Un jeu de cartes avec des soubrettes ?

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Ca veut dire « Plein d’amour » en italien, et c’est précisément ce qu’une bonne meido est sensée vous offrir. Ca tombe bien, car Tanto Cuore a plein de meido.

Ce n’est pas une nouvelle série animée ou un manga quelconque : nous avons ici affaire à un jeu de cartes à jouer. Pas notre traditionnel jeu de 52 cartes, mais bien un jeu de cartes façon Magic, ou Dominion. Ce n’est pas tout à fait comme Magic dans le sens où les joueurs n’ont pas de deck personnel à ramener : le jeu est livré avec 280 cartes et peut faire intervenir 2 à 4 joueurs. Une partie normale doit durer dans les 45 minutes, mais les joueurs peuvent faire durer le suspens assez longtemps.

Un grand merci à @X4713R sur Twitter qui m’a fait découvrir ce jeu. Il s’agit d’un jeu japonais dont les maids sont dessinées par de nombreux illustrateurs de talent (ils sont crédités sur chaque carte et dans le manuel) et traduit en anglais pour le marché américain. Pour se le procurer, je vous invite à scruter le site de Philibert (un magasin français de jeux pas vidéo très très sympatoche) car il est actuellement en rupture (j’ai pris le dernier, niark.) Si vous êtes très pressés, il y a aussi eBay, bien entendu. Faites bien attention à prendre une version anglaise. Il vous en coutera au minimum 40€. A noter qu’une extension standalone (à laquelle on peut jouer sans le jeu original) avec un thème jardinage va arriver en Janvier, en version anglaise également. Le truc rigolo, c’est qu’en cherchant un peu on se rend compte qu’il existe aussi un jeu similaire dans le milieu hospitalier, avec plein d’illustrations d’infirmières et des patients à traîter qu’on peut refiler à ses adversaires, etc.

Et pour les réfractaires à l’anglais, il existe des paste-ups français des cartes (des bouts de papiers qu’on colle sur les descriptions en anglais des cartes, si c’est bien fait, c’est pas si moche)

Du coup, sitôt reçu, sitôt essayé : j’ai convié ricou, Krow, et Ombre, pour faire une partie d’apprentissage. Celle-ci a duré 4 heures, ce qui nous a permis de bien apprivoiser les règles, qui sont en fait super simples. le souci, c’est qu’il a fallu déchiffrer le manuel pas toujours très clair sur certains points. On aurait aimé que la partie de démonstration racontée dedans dure plus d’un tour, parce que là ça faisait léger et on a dû réfléchir un bon moment au début.

Comment ça se joue ?

Tanto Cuore est avant tout un jeu de construction de deck : le joueur qui à la fin de la partie possède le plus de Points de Victoire gagne. Les PV sont octroyés par les meido que l’on possède. Certaines ne donnent aucun PV, ou parfois n’en donnent que si elles sont en paire, ou en triple, ou si vous remplissez certaines conditions, par exemple.

Une partie commence avec le placement des cartes au centre. « La ville » contient les cartes Love (qui permettent d’embaucher des meido), les deux meido en chef (Marianne et Colette), 10 meidos générales en autant de tas de ladite carte (on choisit les 10 en début de partie ou si l’on est courageux on les tire aléatoirement. Il y a un set recommandé pour les premières parties,) un tas de Meidos Privées face cachée (dont 2 qu’on met face visible) et un tas « Maladie » et un autre « Mauvaises Habitudes » si on est un vrai, mais les Mauvaises Habitudes sont un peu chiantes, ce qui fait qu’on les utilise pas vraiment avec des débutants.

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Ensuite, on distribue une dizaine de cartes prédéfinies aux joueurs : quelques cartes Love, ainsi que plusieurs cartes Colette.

En début de tour, chaque joueur tire 5 cartes de son « deck » (au début tout le monde a la même composition). Il est sensé jouer des meido, mais Colette n’a aucun effet à part générer des PV, et est donc inutile en début de partie. Du coup on passe tout de suite à la phase d’embauche où on choisit ce qu’on va faire de ses cartes Love : On peut acheter l’une des meido générales, une des deux meido privées dans la Ville, ou on peut acheter une autre carte Love. Une fois la transaction effectuée, toutes les cartes utilisées, mais aussi celles encore dans la main du joueur vont dans la défausse de ce dernier. Quand le deck du joueur est épuisé, on mélange sa défausse et on en fait ainsi son nouveau deck dont on tire 5 nouvelles cartes. Et le tour du joueur est terminé.

Au fur et à emsure qu’on gagne de nouvelles cartes Love, sachant qu’il y a des cartes « 1 Love », « 2 Love » et « 3 Love », on peut acheter des meidos qui sont en ville, en plusieurs exemplaires si besoin. Là où c’est tactique, c’est que les meido peuvent générer jusqu’à 5 ressources :

* Les PV qui sont comptés à la fin du jeu pour obtenir le score final du joueur
* Les tirages de cartes qui permettent au joueur de tirer une ou plusieurs cartes supplémentaires durant son tour, ce qui peut toujours servir.
* Le Love (qui s’ajoute aux cartes Love que vous avez dans la main)
* La Servitude (qui est le nombre de meido que vous pouvez jouer en un tour)
* L’Embauche (qui est le nombre de cartes que vous pouvez embaucher à chaque tour)

Notez bien que toutes ces ressources disparaissent à la fin de votre tour : ainsi si vous avez une bonne main vous voudrez d’abord poser une meido qui vous donne plusieurs servitudes pour pouvoir en placer une autre derrière qui vous donne du Love, puis une autre qui vous fait tirer 2 cartes qui vous permettront peut-être d’avoir encore plus de Love ou une autre meido à poser s’il vous reste de la servitude. Il est donc important d’essayer de jouer le maximum de cartes pour avoir le mxaimum de bonus, même si vous pouvez vouloir défausser certaines cartes sans les jouer pour les cacher à vos adversaires…

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A cela vous ajoutez la gestion de la chambre du maître : certaines meido peuvent y être posées en échange de multiples servitudes (d’où l’utilité des meido qui en génèrent plein à poser avant). Les meido posées dans la chambre ne peuvent être reprises et certaines ont besoin d’être dans la chambre pour générer des PV en fin de partie. Il y a également les Meido Privées qui ont des capacités très spéciales qui prennent effet à chaque début de tour. On ne peut en avoir qu’une seule de ce type dans la chambre. Par exemple durant ma première partie, ma meido privée (une russe) me permettait de tirer une carte de plus par tour si une meido générale me faisait déjà tirer une carte ou plus, ce qui était souvent bénéfique. ricou, lui, avait une meido qui lui permettait de voir une carte du jeu d’un adversaire puis de laisser l’adversaire en voir une de son jeu avant de décider si l’échange vaut le coup ou pas. Particulièrement traître quand on essaye de se faire un joli deck et qu’on a une bonne main, et de voir l’adversaire vous chourrer la carte qui vous aurait permis de poser la meido dont vous aviez tant besoin dans votre chambre !

Les meidos en chambre ne peuvent pas être retirées du jeu mais leurs effets peuvent être annulés grâce à une carte maladie (achetable contre 3 Love, mais dont on peut se débarasser contre 3 Love également.)

En somme, le jeu commence assez doucement pour vite devenir très riche au fur et à mesure qu’on se construit son deck (c’est un peu le but du jeu en même temps.) Une partie se termine quand au moins deux piles sont épuisées sur la ville. A vous de voir s’il est plus sage d’arrêter volontairement le jeu rapidement afin que vos adversaires n’aient pas le temps de faire leur deck comme ils l’entendent en épuisant volontairement certaines cartes, ou s’il faut laisser durer les hostilités histoire de grapiller quelques Points de Victoires qui feront la différence. (Hein, Ombre ? 🙂 )

4 joueurs semble être le mieux pour une partie équilibrée, et trouver 4 otaques qui veulent jouer à ce genre de jeu, c’est en général assez simple, surtout en convention. A ce sujet, à la Brigade SOS, on réfléchit à la possibilité d’organiser des parties de Tanto Cuore et/ou de Meido RPG à la prochaine Epitanime. Voir déjà si c’est possible niveau temps et logistique, mais on étudie ça. Dites ce que vous en pensez dans les commentaires, ça pourrait nous aider à nous décider.

Pour en revenir à Tanto Cuore, je ne regrette pas du tout cet achat fortement compulsif. J’ai même pris le fanbook dispo sur HobbyLink Japan dans la foulée, et j’ai déjà hâte de me refaire des parties avec d’autres otaques. Loin d’être tout sérieux, le jeu est diablement fun même si certaines cartes ont l’air vraiment bien abusées. Néanmoins, il y a un peu de tactique sur comment utiliser ses cartes Love et quelles meido acquérir et surtout quand les placer dans sa chambre. Cela procure un sentiment grisant dés que l’on a fait quelques tours de jeu et qu’on comprend la subtilité de certaines cartes. On se sent fort et puissant dés qu’on a sa première Meido Privée, et on essaye ensuite de construire sa maison avec ses propres meido pour devenir le maître parfait.

C’est ça, Tanto Cuore.

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Sinon, pour ceux qui ont réussi à se procurer un exemplaire du jeu, faites profiter de vos bons plans : j’éditerai le billet pour ajouter des endroits où se le prendre, vu que ce n’est pas du tout évident. Peu de magasins aux US livrent ce genre de produits à l’international.

Wilderness – Un manga détonnant

A vrai dire, Wilderness n’est pas le type de manga que j’aurais acheté de moi-même en voyant sa couverture, puisque Pika a eu la bonne idée d’en faire une particulièrement hideuse :

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Mais que cela ne vous détourne pas de ce manga de Akihiro Ito, à qui l’on doit le très dispensable Geobreeders, notamment. Car là, il n’a pas raté son coup. Manga-thriller bourré d’action, de jolies filles, et d’action, Wilderness est passionnant et se lit d’une traîte sans s’arrêter.

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L’histoire a de multiples commencements, mais celui qui nous est narré en premier, c’est celui de Takashi Seruma, hacker de génie qui va se retrouver dans un gang de braquage de banque particulièrement bien armé et entraîné. Il va être là pour s’occuper de la serrure informatique du coffre de la banque WN de Los Angeles, mais la fuite du commando va tourner au vinaigre à cause d’un traître, et Takashi qui n’avait pas demandé grand chose, se retrouve seul survivant du crash d’hélicoptère, avec un précieux disque de données volé dans la banque. Il va fuir au Mexique alors qu’il est poursuivi par Enola Copeland de la DEA (organisme ricain qui lutte contre le traffic de stupéfiants.)

Enola, elle, va demander à son ex-mari, Toshio Horita, de retrouver pour elle une jeune fugueuse nommée Ena Tairagi qui se trouve au Mexique et qui se retrouve accusée du meurtre d’un policier qu’elle n’a pas commis. Tous trois vont se retrouvés rassemblés pour s’enfuir alors qu’ils sont poursuivis par la DEA, la police locale, et les hommes de deux clans mafieux rivaux, les hommes de Broughton et de Goldsmith.

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L’histoire semble simple au départ mais s’etoffe très rapidement, car l’auteur prend le temps de présenter toutes les forces en jeu et de leur donner chacun des cases de ses planches pour s’exprimer, sans que ça tourne au grand manichéisme gentils versus méchants. Bien sûr, les barons de la drogue c’est pas des gentils, mais vous voyez ce que je veux dire, hein. Malgré tous ces changements de point de vue dignes de 24h Chrono ou de n’importe quelle série américaine d’ailleurs, l’histoire avance plutôt bien à chaque tome. On en apprend plus sur chacun des trois fugitifs, leurs motivations personelles, et de nouveaux personnages se permettent même le luxe d’apparaître et de s’immiscer dans ce méli-mélo. Méli-mélo où les chassés-croisés ne manquent pas et sont plutôt bien retranscrits dans le manga, où on sent bien la tension monter petit à petit grâce à des changements rapides de point de vue des différents personnages ou groupes.

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On sent bien l’inspiration des séries américaines dans la construction de l’intrigue, les scènes d’action très bien chorégraphiées (ça donnerait des passages fortement épiques en anime, en tous cas) et les personnages qui sortent un peu de l’ordinaire. Mention spéciale pour Ena qui ferait un superbe cosplay de Kyonko avec sa queue de cheval flamboyante. Je l’aime <3.

Cette façon de méler action, fusillades, courses-poursuites et jolies filles de temps à autre m’a fortement fait penser à Gunsmith Cats (manga dont il faudra que je parle ici und e ces quatre d’ailleurs.) et j’ai éprouvé sensiblement le même plaisir à dévorer les tomes pour suivre leur aventure. Qui plus est, il y a une certaine exaggération, une certaine folie fort bienvenue. Que ce soit le repaire d’un chef de la mafia abandonné transformé en studio de tournage de films pornographiques cheap, ou la rencontre des trois compères à l’hôtel au tout début, ça fuse dans tous les sens, c’est bourré d’humour décalé, de petites piques ou notes d’humour (même par les personnages secondaires ou les figurants.) Même les ‘méchants’ sont charismatiques, mention spéciale aux vieux mexicains habillés tous pareil et spécialisés dans l’assassinat et la destruction massive.

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Kyonko en haut là.

Dommage cependant que la série ne soit pas terminée pour le moment : il y a 7 tomes, et la parution française a rattrapée celle au Japon. Problème, le tome 7 a déjà plus de deux ans au Japon, on se demande bien ce que fout l’auteur. Je ne lui pardonnerai que s’il fait un tome spécial Ena.

En gros, si vous vous sentez mal parce que vous avez déjà relu Gunsmith Cats 5 fois (avec Burst), et que vous en voulez encore, Wilderness pourrait très bien vous contenter. Bien sûr y’a ni Rally ni Minnie Mey, mais y’a Ena, et ça suffit déjà à me contenter. Que voulez-vous, je suis faible quand il s’agit de ponytails.

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Un grand merci à Morgan Magnin pour m’avoir offert les premiers tomes.