Auteur/autrice : Axel Terizaki

Magna Carta 2

Après deux bonnes semaines de vacances où j’ai grandement réduit mon activité en ligne (et on en a tous besoin à un moment où un autre) me voilà de retour. Au menu, une critique de Magna Carta 2 que j’ai récemment terminé, un post de vrac pour le début de semaine, mais entre les deux, il y aura le coup d’envoi du Grand Tournoi des Mamans. En attendant, « allez hop, on y va, en route pour l’aventure… »

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Magna Carta 2 est sorti en 2009 sur Xbox 360 et j’ai complètement zappé son existence jusqu’à très récemment où je cherchais desespérément un bon RPG à me mettre sous la dent. On a tous des envies comme ça à un moment ou un autre, et MC2 est peut-être l’un des derniers RPGs sur Xbox auxquels je n’aie pas encore touché (si ce n’est le dernier). C’est donc plein d’espoir que je me suis embarqué dans l’aventure.

Le début de l’histoire peut sembler un peu touffu au premières heures du jeu où l’on ne saisit pas très bien les enjeux de la guerre civile qui oppose les forces du Sud et du Nord de Lanzheim, un royaume qui n’était que ruines il y a 1000 ans et qui est devenu plus ou moins un paradis fertile bourré de magie grace à Strass, un héros légendaire qui se serait sacrifié sur La Strada, un vaisseau qui flotte dans le ciel et que personne n’a jamais atteint, afin de faire pleuvoir sa propre energie vitale sur le monde et le rendre de nouveau vivable. La guerre civile du coin fait suite à l’assassinat de la Reine par un noble du nom de Schuenzeit (je m’excuse auprès des puristes pour l’écorchage de certaisn noms, mais ils sont parfois difficiles à retenir.) qui a pris le pouvoir et mis à mort tous ceux qui s’opposaient à lui. La fille unique de la reine, la princesse Rzephilda s’est enfuie et a rejoint la ville d’Abazet au sud pour s’allier avec le Comte Alex pour se révolter contre Schuenzeit.

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L’histoire commence avec Juto, un jeune homme qui a perdu la mémoire et qui vit sur une île, l’île du Haut-Vent, avec sa « grande soeur » Melissa et les villageois. Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce qu’un Gardien, une sorte de machine de guerre magique ait été découverte dans une grotte de l’île. Immédiatement, les forces du Nord et du Sud essayent de la récupérer, et la baston commence. Il faut dire que le Nord a un sacré avantage avec ses Sentinelles, des monstres difficiles à vaincre pour les soldats normaux. Heureusement, la Princesse Rzephilda (Zephie) et son unité anti-sentinelles va mener le front sur cette île paisible, et embarquer Juto dans l’histoire.

MC2 propose donc un background plutôt soigné même si on l’aurait sans doute souhaité un peu plus travaillé (il faut dire qu’après avoir joué à Deus Ex Human Revolution, on devient exigeant.) mais qui fait l’affaire en matière de JRPG. Car bien que réalisé par des coréens, MC2 a tout d’un JRPG, avec ses dialogues sans intêret dans une majorité de cas, ses méchants typés et ses retournements de situation ultra prévisibles.

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Fort heureusement, MC2 a d’autres qualités sur lesquelles il peut compter : le système de combat tout d’abord, bien qu’un peu contraignant au début demande un peu de pratique pour être maitrisé mais permet des combats serrés et rapides. En gros, dans ce système temps réel, vous ne pouvez pas bourriner comme un taré : au bout d’un moment votre personnage passe en surchauffe et ne peut plus rien faire et est donc vulnérable, vous obligeant à jongler avec les trois personnages de votre équipe pour faire varier les coups et laisser le temps aux autres de récupérer. Des chaines sont possibles une fois passé en surchauffe grâce à un coup spécial, aussi, ce qui multiplie les dégats. L’autre particularité, c’est qu’à part deux personnages dans le jeu, les autres doivent frapper pour produire des « Kans », sorte de points de magie élémentaire qui permettent ensuite de lancer des sorts. Chaque personange a en outre deux types d’arme favorisant attaque oud éfense, ou magie ou attaque, avec chaque type ayant un arbre de compétences à débloquer.

Bref, le système de combat est en soi simple mais efficace, il faut juste s’y habituer. Par contre, les combats sont sérieusement longs à cause des ennemis ayant trois tonnes de HP, surtout au début du jeu. L’achat du DLC débloquant des séquences supplémentaires mais aussi des armes complètement abusées que vos personnages pourront équiper dés le début du jeu est chaudement recommandé histoire de ne pas trop se faire chier sur un pauvre mob.

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Le jeu bénéficie aussi d’une multitude de quêtes annexes pas toujours très utiles pour l’histoire, mais qui se révèlent divertissantes et variées, et ce malgré la répétition des décors. Il y a finalement peu d’endroits dans le jeu à visiter, mais ils sont suffisament grands et variés pour qu’on se laisse bercer par les différentes ambiances. Les maps sont quand même relativement grandes et les chargements très très rapides (pour peu que vous ayez installé les deux disques du jeu sur le disque dur de votre console.)

Côté réalisation, il n’y a pas de quoi fouetter trois pattes à un canard : c’est relativement standard avec l’Unreal Engine et son chargement des textures à la bourre. Le jeu est surtout sauvé par une interface propre et un character design original (auquel il faudra s’habituer aussi, tout le monde n’apprécie pas) où les personnages féminins ont pris des cours chez Ivy de Soul Calibur (moins j’en porte, mieux je suis protégée, hein.)

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La grande question est donc, est-ce que ça m’a plu ? Est-ce que je le recommande ? Bizarrement, au bout de 40 heures de jeu je n’ai eu qu’une envie : le finir. Comme si j’avais eu envie de voir la fin du tunnel le plus rapidement possible, et la facilité du jeu (à part un ou deux boss retors) n’aide pas vraiment à vouloir en voir plus et à se dépasser. On emmagasine l’XP, l’or, on achète quelques potions et on va ensuite se bastonner. On trouve suffisament d’items sur les boss et les gardes pour ne pas avoir à en acheter trop souvent (armes, armures, accessoires, Kans à mettre dans les armes…). Au final j’ai fini le jeu en une cinquantaine d’heures en prenant mont emps et en faisant quelques quêtes. Les dernières heures de jeu sont servies par des rebondissements moins prévisibles que pendant tout le reste de la partie, ce qui fait toujours plaisir.

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Si vous êtes en mal de JRPG sur Xbox 360, vous trouverez le jeu d’occasion bien qu’il n’ait pas été tiré à beaucoup d’exemplaires. Ma plus grande déception fut dans l’impossibilité d’avoir les voix japonaises sur la version européenne du jeu. Bien que la localisation soit très bonne (avec des mots français dont je ne soupçonnais même pas l’usage) les voix anglaises pèchent un peu sans être hautement désagréables. A côté de ça, les japonais ont eu droit à du Ayako Kawasumi pour Rue la ninja garde du corps de Zephie, et Aya Hirano pour cette dernière. Casting de fous j’vous dis. Bref, loin d’être indispensable à votre ludothèque 360, Magna Carta 2 reste un bon petit RPG des familles, sans prétention et qui fait son travail.

Le vrac

Je ne sais pas si je vais entamer ici une nouvelle rubrique ou quoi, mais je me suis dit que ça pouvait être intéressant, un peu à l’image de ce que fait Smog ShadowSeth (un des modérateurs de Nanami) sur son blog Twilight Eye : une sorte de compilation de ce qu’il s’est passé dernièrement avec un peu d’explications sans que ça ne nécessite un article. Alors forcément ça part dans tous les sens, et ça reflète les loisirs auquels je m’intéresse, avec du geekisme, un chat, mais bien sûr aussi des choses en relation avec la japanime et toute cette culture qui l’entoure.

Bref, on va commencer, pas forcément dans un ordre précis, mais allons-y.

Nouvelle déco

Ma commande chez Aoji.fr est arrivée ce matin par Chronopost. C’était bien emballé, et ça en jette, reste plus qu’à trouver une perceuse et des chevilles pour accrocher ça tranquillement :
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Et comme vous le voyez je n’y suis pas allé mollo sur la taille. Y’en a pour environ 1000 € et le site rajoute de temps en temps de nouvelles illustrations, sur toile ou sur du plexi, à des prix variés. A vous de faire selon votre porte-monnaie.

La grande histoire d’amour tragique de la Xbox 360 et du Japon

Scoop : la Xbox 360 ne se vend pas au Japon, ou plutôt, elle ne se vend plus. La faute à Idolm@ster qui est récemment passé multiplateformes quand Namco Bandai a annoncé une version PS3. Les gens de Microsoft Japan ont dû aller se pendre vu qu’effectivement c’était le seul jeu qui justifiait l’achat de la console là-bas. Même Galgun ou Dream C Club ou les quelques visual novel n’ont pas réussi à séduire les japonais. Du coup on trouve des Xbox a des prix délirants dans les magasins, complètement bradées vu que personne ne les achète. Microsoft va-t-il complètement abandonner le Japon ou bien continuer avec l’acharnement thérapeutique ? A mon avis il n’a aucun intêret à abandonner l’affaire. Certes l’entreprise perd des sous (déjà qu’elle en perd normalement sur chaque machine vendue) mais s’en aller du Japon serait un coup dur pour les relations presse du constructeur, sans parler de l’image qu’il véhiculerait en asie, ce qui empêcherait de facto de lancer n’importe quelle future Xbox sur le marché nippon. C’est moche, mais en attendant réjouissons-nous : les possesseurs de PS3 de tous les pays vont enfin pouvoir tâter du Idolm@ster vu que les jeux PS3 ne sont pas zonés !

Chrome

Je me suis mis à Chrome. Oui le navigateur tout joli tout propre de Google. Je n’ai pas vraiment d’affinité particulière avec Google, je n’en suis pas un fanboy même si j’utilise quelques uns de leurs « produits » comme Google Reader, Picasa et bien sûr Youtube. Du coup, moi qui étais habitué à Firefox, je me suis un peu lassé du rythme de sortie chaotique de la bestiole de Mozilla. Il faut dire qu’ils ont voulu faire les malins à changer de version majeure plus souvent, sauf que leurs extensions sont prévues pour marcher jusqu’à une certaine version du navigateur, du coup quand on passe de Firefox 3.5 à 3.6, on a aucun problème ou rpesque avec les extensions qu’on utilise, mais entre Firefox 4 et 5, puis 6, les extensions ne suivent tout simplement pas et on se retrouve à poil. Le pire dans tout ça c’est qu’il ne s’agit QUE de changer le numéro de version dans un fichier pour que ça marche, car au fond les fonctionnalités interne n’ont presque pas changé… Bref, pour en revenir à Chrome, il s’avère quand même plaisant à utiliser, même si je regrette l’absence d’une barre latérale où je zieutais mes bookmarks avant. J’ai quand même trouvé l’extension de mes rêve spour bien y voir : Stylizer. Cette extension permet en eeffet à Chrome d’habiller les pages web d’une CSS différente. MOi qui y vois mal, et qui suis aveuglé par la lumière, c’est quand même bien plus sympa de lire une page web avec du blanc sur noir que l’inverse. A part ça on apprécie la synchronisation des paramètres et extensions entre plusieurs clients, et la rapidité avec laquelle il affiche les pages web (parce que Firefox niveau rapidité, bof.)

J’ai toujours aimé la nouveauté, élargir mes horizons et tester la concurrence (bien souvent pour mieux la critiquer.)

Tiens en parlant de Google… +

Personne n’a pu échapper à la vague Google+. Tout le monde en a forcément entendu parler ou a reçu une invitation pour le réseau social de Google. Sur le papier, G+ est une copie de Facebook sans toute la surenchère d’applications débiles et de kikoolol, notamment à cause de son système d’invitations qui limite l’utilisation du réseau (pour le moment) aux seuls initiés. Exit donc les djeunz pour le moment, la population de G+ est résolument geek et sait se tenir. A l’usage, il lui manque encore quelques fonctionnalités, comme l’export automatique vers Twitter (ou l’import même), mais le système de +1 (pour signaler un contenu web cool) est bien foutu et pas trop intrusif pour les sites web qui l’utilisent. Si on couple à ça l’utilisation des cercles (Amis, connaissances, famille, suivi…) qui permettent de ranger un peu mieux ses contacts et de choisir comment on diffuse ce qu’on poste (par exemple je peux m’adresser uniquement à certains cercles ou en mode public). Autre truc fortement bien foutu : comme Twitter, suivre quelqu’un ne l’oblige pas à vous suivre, contrairement à Facebook où ajouter quelqu’un en ami vous oblige à subir sa timeline. Notez bien le subir.

Bref Google+ a l’air d’être intéressant, il demande juste à être encore un peu peaufiné. Si vous avez trouvé Facebook gravement relou, Google+ pourra peut-être vous séduire.

Vous aurez d’ailleurs remarqué que Meido-Rando propose le fameux bouton +1, si vous voulez signaler ce billet, ou d’autres billets, à vos connaissances G+.

Il me reste environ 140 invitations à l’heure où j’écris ces lignes. Il vous suffit de cliquer sur ce lien.

Here comes a new challenger

C’est l’été, j’ai des sous, alors j’ai changé l’une de mes machines, la principale même, celle avec laquelle je joue sur PC. Il s’agit de Naru, qui est déjà à sa cinquième version. (Duron 800 Mhz -> Athlon XP 1800+ -> Athlon 64 3000+ -> Core 2 Quad Q6600) Cette nouvelle monture est un Core i7 2600 avec 8 Go de RAM, et une Geforce 560 Ti. Avec un bon SSD ça pulse bien et j’en suis très content. Mais l’attraction princpale est la tour que j’ai choisie. Histoire de ne pas faire comme les autres et de tester la nouveauté, j’ai pris une tour dont les composants sont tournés vers le bas. Dans une tour traditionnelle la carte mère se place le cul à l’arrière pour que les connecteurs des cartes ressortent à l’arrière de la tour. Ici, les connecteurs sont au dessus, ce qui donne à la tour un cachet original et un look de Batmobile.

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Des ventilateurs sous la tour qui aspirent l’air, des ventilateurs au dessus qui le recrachent, et on a un flux d’air sympathique… Sauf quand :

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Voilà comment j’ai perdu. Et je vous parle même pas de comment cette bête issue des enfers s’amuse à grimper sur la tour et appuyer sur le bouton power ou reset en passant.

Ce Shami est vraiment démoniaque.

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Redline

L’an dernier j’étais allé aux Utopiales, un festival de Science-fiction se déroulant à Nantes. La plus grande attraction cette année-ci était la diffusion en avant-première de Redline, le petit bijou d’animation de Madhouse. Le visionnage était magique : ça pulsait dans tous les sens, c’était magnifique, décalé, génial, bref je vais pas vous passer en revue tous les superlatifs, mais Redline c’était juste les Fous du Volant (sans Satanas et Diabolo) mixé à du Gurren Laggan pour le côté complètement exaggéré. Et ça a fabuleusement marché : en sortant de la salle je n’avais qu’un envie c’était de le revoir.

Et bonne nouvelle : il est sorti au Japon ce mois-ci (avec de très faibles ventes pour une première semaine :/) et va arriver chez nous en octobre ou novembre. Il sera en outre diffusé à Paris dans le cadre de l’Etrange Festival le 3 Septembre à 17h. Je vous conseille de ne pas le manquer. Vraiment, je vous le conseille.

Nintendo dans la merde

Ca n’a échappé à personne : la 3DS de Nintendo ne se vend pas, ou si peu. Pour en avoir une, je dois bien reconnaître que son intêret pour un possesseur de DS Lite ou DSi est limité voir nul : les jeux exploitant la 3D sont si peu nombreux que Nintendo est obligé d’annoncer ses propres jeux pour qu’on ait un semblant d’illumination dans les yeux. Faut dire que le prix de la console assez prohibitif de 250€ faisait de cette console portable un luxe. Nintendo nous a quand même habitus à bien mieux, et ce n’est finalement que très récemment que Nintendo a annoncé vouloir baisser le prix de la 3DS à 170€. Pour ceux qui l’ont achetée avant, félicitations, vous gagnez 20 jeux Nintendo sur virtual console, bref, en émulation sur la console, ce qui est risible quand on sait que ces jeux sont hyper rentabilisés depuis des lustres.

A ça, vous ajoutez la Wii U qui n’a pas convaincu grand monde à l’E3 : on ne sait pas trop comment la prendre et on dirait que même Nintendo ne sait pas trop comment faire pour la présenter. Vu que la Wii est en bout de course, on ne peut pas dire que la Wii U soit un vrai renouveau… Où est passé le coup de génie de la Wii ?

Enfin, histoire de rajouter un peu d’uile sur le feu, les investisseurs qui ont misé sur Nintendo s’énervent et voudraient bien que Big N sorte des jeux sur téléphones portables Android et iOS. Après tout, le marché du smartphone est porteur, et les jeux dessus se vendent par camions entiers. Nintendo se retrouve le cul entre deux chaises car de toute évidence leurs jeux ne sont pas adaptés au tout tactile sans boutons physiques, mais surtout, Nintendo n’a jamais sorti de jeux hors de ses propres consoles, sauf quelques exceptions (un jeu Mario sur PC, Zelda sur CDi…) et de l’avis de son PDG, ne semble pas du tout prêt à faire cela. D’un autre côté on voit mal Nintendo briser ses chères exclus et brader ses licences sur téléphone, où un jeu ne se vend pas s’il dépasse les 10€ (déjà que 10€…) Là où la situation est bancale, c’est que le jour où The Pokemon Company (qui est la boite qui gère Pokémon, mais qui est détenue en partie par Nintendo) a annoncé une application iPhone autour de Pokémon, l’action de Nintendo a grimpé, avant de retomber dés que le président a annoncé que Nintendo ne ferait jamais de jeux sur mobiles et que The Pokemon Company faisait bien ce qu’elle voulait.

Bref, l’avenir est un peu sombre pour Nintendo, et le problème c’est que la 3DS vient de sortir et que la Wii U a été annoncée, et qu’il semble être un peu tard pour changer la console complètement et donc canger le SDK.

A pu Suikoden ?

Konami, qui semble heureux de flinguer ses mielleures licences, a tout simplement dissout l’équipe chargée des Suikoden, probablement l’un des meilleurs JRPGs qu’il m’ait été donné de voir en terme d’epicness : chaque épisode avait 108 personnages à chopper, chacun avec leur background, leur specificité, et il y avait surtout cette aura de légende tout autour des jeux, qui avaient comme point commun de placer le héros qui n’avait rien demandé comme chef d’une armée de libération d’un empire menaçant. La tâche du joueur était alors d’aménager son chateau et de nouer des alliances avec les différentes contrées environnantes. Les scénarios étaient particulièrement bien rythmés, les retournements de situations mémorables et la guerre et les fourberies tactiques faisaient rage. Bref, là où dans les JRPGs habituels on nous mettait à la tête d’une petite équipe destinée à savuer le monde, dans Suikoden on était carrément à la tête d’une armée devant conquérir des places-fortes.

Et tout ça n’existera plus. Konami, je vous emmerde.

Le film de la semaine

Enfin pas vraiment, mais comme je me suis remis à aller au ciné plus ou moins régulièrement ces derniers temps, j’ai pu voir quelques bons films, et quelques moins bons aussi. Super 8, n’allez pas le voir.

Ca c’est fait.

Par contre, mon coup de coeur récemment, que j’achèterait en Blu-Ray quand il pointera le bout de son disque, c’est bien Attack the Block. Par les producteurs de Scott Pilgrim et Shawn of the Dead, vous prenez ce dernier et vous le mettez dans une ambiance d’invasion extraterrestre en pleine cité des quartiers de Londres. Ca aurait presque un cachet amusant avec les évènements récents, mais Attack the Block est définitivement à ranger dans les films fun à regarder entre potes. Des aliens envahissent la terre en commençant par une cité-banlieue de Londres, et ce sont des gamins qui les aceuillent pour leur fracasser la tronche. De quoi passer un excellent moment.

httpv://www.youtube.com/watch?v=KiUmWmqKZNQ

La VOD en France

Je ne vais pas m’étaler sur l’état de la VOD anime puisque certains en ont déjà fait le tour récemment : Il n’y a en gros que Wakanim et KZ Play dans l’arène. Les deux pour moi manquent clairement de téléchargements définitifs ou tout de moins de plus de moyens d’accéder aux contenus. Autres que des DRM à la con signé Adobe ou un simple site Web utilisant Flash, en tous cas. Je pense à des applications iOS ou une API permettant de s’interfacer avec et de consulter ses contenus comme on le ferait en se connectant à Youtube ou à Netflix.

Et Netflix, parlons-en ! Netflix débarque bientôt en europe, alors que le service était longtemps resté confiné aux Etats-Unis. Manque de pot pour nous, car Netflix propose un catalogue fourni de films et séries, différentes façons d’y accéder que ça soit sur sa télé ou son ordi de façon mobile (l’Apple TV 2, la PS3 ou la Xbox 360 sont compatibles) et surtout proposent de vrais tarifs intéressants que vous pourrez voir par là.

Bien évidemment, ça va répliquer en France, mais que pourront-ils proposer de mieux que 10€ par mois pour un visionnage illimité de tout leur catalogue ? C’est ce que j’appelle le genre de deal que j’attendais. Maintenant si seulement on pouvait avoir ça pour l’anime et en simulcast, le fansub n’aurait plus aucune raison d’exister.

Le Grand Tournoi des Mamans

Le Grand Tournoi des Mamans est toujours prévu pour commencer le 4 Septembre 2011 à minuit (soit dans al nuit du 5, si vous préfèrez) avec les deux premières poules. Un petit rappel du bordel par ici !

Et voilà pour ce petit tour du vrac. Il y aura peut-être d’autres éditions, en attendant je retourne sur Magna Carta 2 que j’essaye de finir tant bien que mal pour après me plonger dans Ar Tonelico 3, le jeu aux cent-mille sous-entendus sexuels.

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Amateur de petite soeur, voici un modèle Kirino exprès pour vous, avec son module tsundere encore inégalé (c’est l’un des modèles les plus hardcores avec le modèle Louise. Pour un équilibrage plus sain du module tsundere, consultez nos modèles Chidori Kaname). Ce modèle est au joli petit prix de 5 000 Maid Points.

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Un joli petit pack de meido pour ceux qui veulent s’équiper rapidement à prix cassé : seulement 8 000 Maid Points pour tous ces modèles.

L’ours est vendu séparément.

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Source : Suya000

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C’est l’été, le moment de manger des parts de flan frais et de siroter un coca sur sa térasse. Quoi de mieux alors pour vous servir que deux meido mélomanes ? Ce pack Azusa + Mio vous offre le mieux du mieux en matière de moe blob, pour un prix plancher de 5 000 Maid Points.

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The Idolmaster, l’anime

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Annoncé depuis quelques temps déjà, on nous avait promis un anime sur la série de jeux Idolmaster, et le voici qui déboule cet été pour nous rafraîchir. On pourrait se demander en toute légitimité quoi attendre d’une série Idolmaster après le très désastreux OVA Idolmaster Live For You (sauf si on le prend au 42ème degré) mais le studio A-1 qui nous a déjà gratifiés de Kannagi ou Soranowoto, a mis les petits plats dans les grands avec cette série, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça surprend.

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Un peu d’histoire tout d’abord pour ceux qui débarquent complètement. The Idolmaster est avant toute chose un jeu de salle d’arcade au Japon où l’on vous demandait d’insérer une carte (à acheter au préalable) avec votre nom dessus pour que la machine y grave le nom et la photo de l’idol dont vous alliez vous occuper. On vous mettait déjà bien la pression avec ce « lien » presque physique entre vous et votre idol. Le choix se faisait parmi une petite dizaine d’entre elles toutes au caractère bien défini, que ça soit dans leur attitude ou leur façon de parler, il était très aisé de trouver l’idol de vos rêves. Bon moi ça m’a pris 45 minutes pour me décider à l’époque, mais voilà.

Le problème de ce jeu c’est que le Game Over était inévitable. La concurrence entre idols étant rude, le jeu vous le faisait comprendre en vous mettant en compétition avec tous les autres joueurs de l’archipel via un réseau entre les salles d’arcade. Du coup au gré du temps et des fans, votre idol, que vous chérissiez grâce aux scènes de dialogue entre elle et son producer-san (c’est à dire vous), les auditions que vous lui faisiez passer, les cours de danse, la façon dont vous l’encouragiez… Le Game Over était annoncé avant même que l’écran le marquant noir sur blanc n’apparaisse : lorsque la hiérarchie vous annonçait que ça serait le dernier concert de votre idol… Et c’était à vous de lui annoncer ! Puis il y avait ce dernier concert magique, et les adieux touchants de votre idol qui vous remerciait de tout ce que vous avez fait pour elle en retenant ses larmes.

Ce jeu est une invention maléfique.

Puis Namco a sorti le jeu sur Xbox 360. Ca n’a pas empêché la console de faire un four au Japon mais on peut estimer sans souci que pour chaque Xbox vendue, un jeu Idolmaster l’était aussi. Bien sûr trois tonnes de DLC ont suivi (Namco c’est quand même eux qui vous vendent de l’argent ou des level supplémentaires dans Tales of Vesperia). Les DLC pour Idolmaster, il doit y en avoir pour au bas mot 150 à 200€. Oui, plus que le jeu. Entre costumes, remixes de chansons, accessoires, et autres joyeusetés, il y avait de quoi dépenser. Namco a ensuite pondu un Idolmaster Live For You! très dispensable avant de sortir des simili versions du jeu original sur PSP, et même DS. Bien sûr c’était sans compter que Namco remettrait le couvert avec une suite, un Idolmaster 2 corrigeant les erreurs du premier et rajoutant son petit lot d’idols aux existantes.

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Et c’est donc quelques mois après la sortie du jeu qu’arrive l’anime.

Que faire avec un jeu vidéo sur les idols comme base ? Le seul choix possible et logique que A-1 pouvait faire, c’était un slice of life, un anime tranche de vie où on suit les péripéties des idols dans leur vie quotidienne. Et c’est ce qu’ils ont fait, mais d’une manière assez originale. Le premier épisode est en effet « filmé » sous forme de documentaire sur les idols du studio 765 (jeu de mot sur Na-mu-co. Namco). La voix du narrateur est absente, ses paroles étant sous-titrées. Cela rappelle un petit peu le premier épisode de Haruhi Suzumiya (Les aventures de Mikuru Asahina) dans la prise de vue camera au poing. On se rend compte à la fin de l’épisode que le cameraman (qui n’a pas de nom) est le nouveau producteur en charge des idols et qu’il va être épaulé de Ritsuko (ancienne idol et maintenant productrice) et Kotori la secrétaire de choc du studio (à l’uniforme qui déchire sa race doublé d’un superbe zettai ryouiki de classe SSS)

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Heureusement donc le producteur sans nom (on l’appellera Producer-san) a une voix, et un visage. C’était un peu le piège, car dans ce genre de production tirée d’un jeu où le joueur est sensé être le héros, on aurait pu penser avec le premier épisode qu’on n’aurait jamais vu le producteur ni entendu sa voix. Seul le directeur du studio est sans visage…

Devant tant de personnages il est bien souvent difficile de se faire une identité du caractère de chacune, mais fort heureusement malgré leur faible temps d’apparition individuelle, la qualité de l’animation générale et les répliques bien trouvées permettent à chacun de se faire une idée de la jeune fille. C’est un peu comme si l’anime n’avait que pour but final de nous aider à trouver l’idol que l’on préfère, comme si cela nous préparait pour le jeu vidéo sur Xbox 360. Remarquez que dans le second volet on commence directement avec un trio d’idols à gèrer alors qu’il fallait suer sang et eau dans le premier pour atteindre cette possibilité.

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Faisons un petit tour du propriétaire, de gauche à droite en partant du haut, voulez-vous ?

  • Takane : Parle et agit élégamment, c’est la fille de bonne famille du groupe, sans être toutefois hautaine. Elle est arrivée dans Idolmaster 2.
  • Makoto : Garçon manqué à tous les niveaux (elle remplace dés Idolmaster 2 je ne sais plus quel garçon manqué du premier opus du jeu
  • Haruka : Un peu l’héroine puisque c’est toujours elle qu’on voit au premier plan sur les jaquettes. Elle vient de la campagne mais elle a bien la pèche.
  • Chihaya : Sérieuse mais a un peu de mal avec les relations avec les autres et se croit un peu au dessus des autres, surtout au niveau du chant où elle gère bien.
  • Miki : La blonde absente de la version arcade mais qui s’est retrouvée dans la version 360 de Idolmaster. Elle a un caractère très energique dans le jeu, mais passe son temps à dormir dans l’anime. Allez comprendre ce revirement.
  • Azusa : La plus vieille du groupe, elle tient le rôle de la grande soeur. C’est ma préférée, en fait.
  • Hibiki (on arrive sur la 2nde rangée au premier plan) : Encore une fille bien energique et sportive, elle est surtout une amoureuse des animaux. De toutes sortes. Elle arrive dans Idolmaster 2
  • Yukiho : Dans le jeu elle est timide, calme et reservée, mais je sais pas ce qui leur a pris encore une fois dans l’anime, puisqu’elle développe une phobie des hommes un peu préoccupante. Ca a même du mal a passer avec Producer-san, c’est dire.
  • Iori : La peste loli hautaine et chiante du groupe. Ah ouais et elle est doublée par Rie Kugimiya. Oui celle-là même qui a fait Taiga dans Toradora ou tout plein de lolis tsundere.
  • Yayoi : Sait cuisiner, effectuer tout un tas de tâches ménagères, a la tête sur les épaules, mais elle est pauvre, très.
  • Ami et Mami : Les deux soeurs jumelles energétiques comme il faut. Heureusement elles ne sont pas trop pénibles à l’écran.

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Tout ce petit monde serait sensé s’entretuer joyeusement si on était dans al vie réelle, mais on est dans un anime tranche de vie à très lourde connotation moe et par conséquent tout le monde s’aime, s’entraide et surtout ne se tire pas dans les pattes pour les auditions. Soit. Dans un sens ça donne un anime agréable et plein de vie. Les trois premiers épisodes sont loin d’être décevants, avec des situations variées et sans trop forcer. Ajoutez à cela une animation qui n’en fait pas trois tonnes mais qui donne à chaque plan et chaque personnage une allure différente. On reconnaît bien là la patte de A-1 où j’avais déjà remarqué ce genre de pratiques dans Kannagi à son époque.

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Bref, si vous avez un creux dans votre planning pour l’anime du Jeudi soir / Vendredi, n’hésitez plus et penchez-vous sur Idolmaster, ça se laisse regarder au moins aussi facilement qu’un bon K-On, et ça met de bonne humeur pour la journée !

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MaOTD #576

Une jolie petite meido toute en finesse pour se changer les idées du mauvais temps en ce moment, et ce pour seulement 2 500 Maid Points.

P.S. : Attention aux faux Meido Store qui fleurissent en chine.

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Source : Kanatapixiv1305983

MaOTD #575

Une meido en armure, ça vous tente ? Ce modèle est bien entendu réservé aux amateurs du genre, et pour seulement 4 000 Maid Points (l’armure coûte le plus cher)

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Source : ShingoPicturePuzzle

Ikoku Meiro no Croisée

Paris, fin du XIXème siècle…

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C’est par ces mots, en français dans le texte s’il vous plaît, que débutent les épisodes de Ikoku Meiro no Croisée, ou en français « La Croisée dans un labyrinthe étranger ». Une série somme toute originale qui vient de débuter au Japon.

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Dessin par l’auteure originale, Takeda Hinata

On ne peut s’empêcher de penser come Claude, l’un des personnages principaux de ce Paris du XIXème un tant soit peu fantasmé : quand son grand-père Oscar ramène de son voyage au Japon une petite fille à qui je donnerais entre 10 et 12 ans en guise de souvenir, y’a des questions à se poser ! Yune débarque donc dans la vie de Claude, jeune artisan d’un atelier situé dans une galerie commerciale assez peu visitée. Son but ? Bosser et découvrir le paris dont elle a tant entendu parler. Les circonstances de sa venue sont assez floues et j’espère que l’on va en savoir plus au fur et à mesure des épisodes.

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Avec son français impeccable (pas vu une seule faute en trois épisodes) et son atmosphère reposante, Ikoku Meiro no Croisée nous offre une bonne petite tranche de vie à la Aria. On ne peut pas dire qu’il se passe grand chose, mais chaque nouveauté pour l’adorable Yune attendrira de nombreux spectateurs, sans aucun doute. D’un côté il y a en effet Yune qui découvre la France et sa nourriture, et de l’autre il y a Claude qui découvre les coutumes japonaises et la façon de penser des japonais. Certains s’énerveront peut-être devant le côté Yamato Nadeshiko (la femme japonaise idéalisée) de Yune, moi je la trouve tout simplement adorable.

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Les plus observateurs (ou les plus otakes, c’est selon) auront peut-être noté que figure dans le staff le réalisateur des séries de Aria, ce qui explique probablement ce rythme lent mais assumé imposé à la série. Par contre je ne sais aps trop pourquoi mais j’ai d’abord pensé à Spice and Wolf en regardant le premier épisode. Peut-être est-ce le côté ancien qui m’y a fait penser…

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Toujours est-il que ce petit anime tombe à point nommé avec The Idolm@ster (bientôt sur votre blog à meidos préféré) avec les séries du rpintemps qui se terminent et le reste des sorties d’été plutôt pauvres. Et puis pour une fois qu’une série parle correctement français (ça fait vraiment bizarre d’entendre un type parler Français au début de chaque épisode) autant y jeter un petit coup d’oeil, non ? Surtout que l’animation n’est pas des plus moches, j’ai donc hâte de voir la suite des évènements, le petit monologue du narrateur au début suggère que Yune risque de devenir connue dans Paris par la suite…

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Japan Expo 2011 – *bruit de caisse enregistreuse*

La Japan Expo vient de s’achever et j’écris cet article depuis le train qui me ramène sur Nantes avec le soleil qui se couche à l’horizon (dit comme ça ça fait très poétique j’en conviens.)

Une JE assez particulière pour moi et pour la Brigade SOS. Je vais commencer par parler de celle-ci.

Cette année, nous étions plus ou moins divisés en deux stands distincts : un stand fanzine comme un autre avec tous nos produits, tenus par une sorte de « section création » de la Brigade, et un stand activités un peu plus au nord. Pourquoi avoir fait le choix de séparer alors que par le passé nous étions un seul stand : les raisons sont à la fois économiques et idéologiques. Le côté économique, c’est qu’un stand fanzine avec électricité coute un bras et une jambe au bas mot (environ 400 euros). Les années précédentes, on arrivait à avoir des sponsors, mais cette année on a préféré voler de nos propres ailes, surtout qu’un stand activité lui est gratuit : nous fournissons du contenu à Japan Expo après tout. Il y avait aussi le fait qu’en règle générale nous étions très mal placés vis à vis des autres activités ce qui fait que l’on devait trouver de la place où se mettre ou se bastonner de façon sonore avec nos voisins. Pas très sympa quoi. L’autre aspect idéologique c’est que dorénavant nous avons beaucoup plus d’activités nous permettant de varier les plaisirs sans temps mort ou presque sur quatre jours. Ici on a partagé le stand avec Forum Thalie pour la simple raison que ça nous permettait d’avoir du temps libre pour nous quand eux staffaient, et inversement.

Les activités de la Brigade ont plutôt bien marché : les kumikyoku ou les cours de danse attirent toujours un monde surprenant, et nous avions des jeux pour meubler. Des jeux très rigolos comme le Meme Game (où il faut reproduire des Meme d’Internet correctement pour gagner) qui ont surpris le public (et nous aussi car on l’avait a peine testé à Epitanime)

On pourrait dire que c’était bien rôdé mais on a eu nos petits moments de fails épiques, surtout le jeudi où ça a été la catastrophe : pas ou très peu de chaises (merci la SEFA), un micro non fonctionnel et globalement des gens pas très motivés : il fallait prendre ses marques, et ça nous arrive globalement à chaque JE. Le jeudi est un jour à régime lent.

Par contre dés le vendredi tout le staff a bien gèré et on a s’est bien démerdés avec Thalie niveau planning pour s’entraider quand on avait du retard ou de l’avance sur nos activités. On a même pu passer de nouveau chez Nico Nico Douga le dimanche pour un kumikyoku des familles devant les japonais. (c’est toujours fun de se faire interviewer après, en plus, alors que tous les autres font les cons à côté.)

D’un point de vue plus général ça a été surtout une grande surprise de voir tous les membres de l’asso se démerder sans les membres du Bureau qui généralement s’occupaient de presque tout avant. Chacun y a mis du sien et pouvait prendre des décisions et des initiatives sans qu’on ait à lever le petit doigt; D’un côté ça nous laisse vaguement l’impression au Bureau de n’avoir rien foutu, de l’autre on se dit qu’on a quand même de quoi être fier de voir que tout le monde commence à trouver ses marques. Avant, il y avait également quelques membres qui ne faisaient habituellement pas grand chose ou qui restaient dans l’ombre à attendre qu’on les appelle. C’est hyper agréable parce qu’on sent que ces gens habituellement timides et pas sûrs d’eux du tout, ont progressivement, en une année, pris de l’assurance et de la confiance en eux, au point où certains sont même venus nous dire qu’ils étaient contents que la Brigade leur ait permis de s’épanouir. Ce n’est pas propre à la Brigade, mais à n’importe quelle association ou communauté. S’investir dedans développe sa propre personne et la renforce. Travailler avec d’autres gens dans un but commun, respecter l’autre et avoir suffisamment de courage pour oser s’exprimer, tout ça ça contribue à faire grandir quelqu’un. Et personnellement si l’an dernier j’étais fier du travail accompli pour accueillir Noizi Ito l’an dernier à Epitanime 2010, cette année je suis fier d’avoir vu des gens voler de leurs propres ailes.

Bref, tout ça c’était très positif, et les nouvelles que nous avons apprises en fin de convention nous laissent à penser que la Brigade a encore de très beaux jours devant elle !

On va maintenant passer à la partie personnelle de cette Japan Expo.

Globalement je n’avais pas prévu de dépenser beaucoup (j’en entends déjà glousser au loin) car j’avais commandé mes mangas et DVDs sur DiscountManga en avance afin de cumuler des points de fidélité. Et puis ça faisait ça de moins à porter en partant de Japan Expo.

J’ai quand même réussi à acheter le Blu-Ray d’AKira, deux Artbooks Haruhi, et quelques doujins honteux (du Black Dog, et du Saigado pour les connaisseurs. D’ailleurs j’ai un Hellabunna que j’ai oublié de refiler à Raton du coup…) mais surtout, là où j’ai craqué sévèrement, c’est sur le stand d’AOJI : Art of Japan Illustration, où on pouvait admirer de splendides illustrations sur toile ou sur aluminium ou plexiglass : c’était magnifique et certaines oeuvres données envie. Du coup j’ai craqué et j’en ai pris une de 315 euros que voici :

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En format grand et Plexiglass bien sûr. Lien vers l’illustration sur AOJI

Mais là où j’ai encore plus craqué mon slip c’est que j’en ai pris une autre le dimanche au dernier moment, puis encore une dans la foulée, dans des formats abusés.

En tout, ça a dû me coûter près de 1 000 (mille!) euros… Ouais, mais voilà, j ‘ai des tableaux superbes à mettre dans mon appartement maintenant ! Ca va dépoter un peu plus que les posters Megami ou les wallscrolls issus de ces mêmes posters. J’ai donc hâte de les recevoir…

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Lien vers l’illustration sur AOJI

Mon impression plus générale de la JE, c’était que le concert de May’n était bien trop fort pour les oreilles, que la populace du Jeudi était quand même sacrément plus nombreuse que les années passées, que avoir deux stands séparés ça fait beaucoup de marche, que j’ai récupéré plus de 220 Miis sur ma 3DS flambant neuve (à laquelle je devrais peut-être donner un nom un de ces jours) que les magasins de HK sont encore trop nombreux et n’ont honte de rien et que je suis quand même bien content de rentrer parce que Shami (mon petit chaton, si vous ne suivez pas twitter) m’a manqué énormément.

Bref, une JE plutôt positive, crevante comme d’hab, avec finalement peu d’invités intéressants, mais tranquille quoi, quand on est staff. Venir deux jours semblait néanmoins amplement suffisant cette année pour découvrir une grande partie des aspects de la convention.

(et un gros moins pour le stand de catch qui nous a pourri avec sa sono, ça rendait le déroulement de certains jeux très pénibles.)

Little Hands, dojinshi de charité pour le Japon sera disponible à Japan Expo 2011

Je sais, vous avez déjà donné plein d’argent à un organisme ou un autre pour aider les sinistrés japonais du 11 Mars 2011, mais si vous pensiez que c’est fini et que tout le monde est hors de danger, vous avez tort. Il reste encore beaucoup à faire.

Little Hands est un doujinshi né de quelques personnes au carnet d’adresses bien fourni et qui se sont demandés ce qu’ils pouvaient bien faire pour aider ce pays qu’ils aiment tant. Quelques coups de fil et échanges de mail plus tard, beaucoup d’artistes ont répondu à l’appel et se sont réunis pour offrir ce doujinshi au monde entier. C’est assez novateur de réunir autant de personnes différentes et d’arriver à vendre le doujinshi dans plusieurs contrées différentes dans le même mois (comme vous allez le voir plus bas.) Son titre, « Little Hands » ou « Petites Mains » retranscrit bien son esprit : Des mains tendues vers ceux dans le besoin, mais aussi plein de petites mains ont fait des dessins pour cet ouvrage en aidant à leur manière le Japon.

Car c’est ça le plus important : tous les fonds récupérés grâce à ce doujinshi iront à la croix rouge Japonaise.

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Comme vous pouvez le voir sur le quatrième de couverture il y a du beau monde qui participe : Noizi Ito, Yoshitoshi Abe, Dara et Galou, Sedeto… Le doujinshi fait une bonne vingtaine de pages.

Il coûtera 7 euros.

Il sera disponible:

  • En convention : à Japan Expo 2011 (sur le stand de Kawa Soft en Z.146 juste à côté de la Brigade SOS Francophone), mais aussi pour nos amis dans le monde à Anime Expo 2011 (USA), Fancy Frontier (Taiwan), et au Comiket 80 au Japon.
  • En boutique et sur le net : à Tora no Ana très prochainement (et donc très probablement commandable en ligne)

Pour plus d’infos il y a la page web du doujinshi en japonais (une version française et anglaise suivra bientôt).

MaOTD #572

Longtemps demandé, enfin disponible, ce pack Strike Witches (Strike Units livrées séparément) est disponible pour la modique somme de 15 000 Maid Points. Une affaire si on considère la qualité et le nombre de meidos offertes !

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Source : Nisetabi