Auteur/autrice : Axel Terizaki

Starship Operators

Il y a de ces séries dont on a croisé le nom une fois, deux fois, trois fois… puis qui reviennent sans crier gare au détour d’une séance de shopping ou de zieutage de planning des sorties (chose que je fais très souvent chaque fin de mois pour voir ce qui va m’intéresser le mois suivant et gérer mon budget). Vous savez, le genre de série qui vous a toujours intrigué mais dont vous ne connaissez finalement rien. Et puis l’occasion de le voir en magasin vous pousse à y jeter un oeil, juste parce qu’il est là, à portée de main (ou de clic). Starship Operators fait partie de ces séries méconnues, surtout quand on considère l’état actuel des animes de science-fiction qui ne s’appellent pas Gundam.

319_2

Il était une fois, dans une galaxie pas si lointaine que ça, des cadets d’une école militaire revenaient à bord de leur vaisseau vers leur planète, Kibi. Cependant, le vilain royaume voisin décida d’attaquer Kibi, qui envoya un vaisseau. Ce vaisseau se fit poutrer violemment, et le gouvernement de Kibi capitula immédiatement.

Une fois que les officiers du vaisseau de nos chers cadets se soient rendus à l’ennemi, les jeunes recrues de Kibi ne l’entendaient pas de cette oreille et décidère à l’aide d’un sponsor de racheter le vaisseau sur lequel ils se trouvaient, l’Amateras, et de faire leur propre guerre contre le royaume. Bon, en fait ils passent plutôt leur temps à fuir, mais passons.

starshipoperators01avi_000291207

Le fameux sponsor qui va leur permettre de se ravitailler, c’est Galaxy Network, une chaîne de télé privée qui va voir en eux un bon moyen de se faire de l’audimat et donc de la thune : en dépéchant une reporter suffisament casse-cou sur place, ils vont suivre et rendre compte des efforts de l’Amateras et de la vie à bord. Bien sûr, le producteur a de super bonnes idées comme exiger que tous les opérateurs du vaisseau soient des opératrices (c’est mieux pour l’audimat) et rajouter des effets sonores aux retransmissions des combats (parce que dans l’espace normalement y’a pas de bruit, hé oui Gundam.)

C’est donc dans cette ambiance de rébellion que nos héros et héroines vont se lancer dans leur propre combat pour la liberté de leur planète. L’histoire ne traîne pas, et vous fera vibrer en ses 13 épisodes pour peu que vous soyez suffisament fan de science-fiction réaliste. J’entends par « réaliste » le fait que les combats de vaisseau ne sont pas des déluges de missiles et de lasers: ici un seul tir de laser peut anéantir un vaisseau, et les combats se font parfois à des milliers de kilomètres de distance, voire sur plusieurs jours ! On est loin de la fantaisie d’un Macross ou d’un Gundam, et c’est très rafraichissant.

Cela me rappelle un peu la différence que l’on faisait il y a 15 ans entre un épisode de Wing Commander et un jeu comme I-War. Pour ceux qui n’auraient pas connu, I-War était un simulateur spatial comme c’était tellement à la mode à cette époque. Et quand je dis simulateur, c’était vraiment ça : il fallait gérer l’inertie du vaisseau, les différentes avaries possibles… On ne gérait pas un astronef mais bien un énorme vaisseau de plusieurs centaines de mètres de long.

starship_operators

C’est exactement ce genre de feeling dans Starship Operators : on sent que les personnages pilotent une brique et non pas un petit vaisseau de merde.

L’anime date de 2005 et est issu d’une série de light novels parus en 2001 qui continue encore de paraître aujourd’hui. Doté d’une réalisation correcte sans être transcendante, la série bénéficie néanmoins d’un chara design assez réussi. Malgré que les personnages soient nombreux, on commence à les reconnaître après une poignée d’épisodes et ils ont leur identité propre. L’histoire ne se focalise pas seulement sur la charmante Sinon même si elle semble être l’héroine, et c’est un bon point. Bon et puis y’a Rio qui est doublée par Ayako Kawasumi (voix de Mahoro, notamment, mais aussi Saber…) et forcément, comme je suis un type faible…

7aee38daf2e846528cfae43rt4

Starship Operators est donc a réserver à ceux qui sont attirés par la SF. Même si le scénario et le monde sont loin d’être des plus crédibles, il sont suffisament travaillés pour donner envie d’en savoir plus. Les personnages jouent également leur rôle en évitant les clichés. Point de tsundere, d’emo, de coodere ou de yandere, pas de maid ou d’écolière, ici on a affaire à des jeunes « qui n’en veulent ».

Pour finir, un mot sur la version que j’ai visualisée. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Dybex, vous avez fait de la merde.

pic2_2811jpeg

La série est en effet réunie dans un box slim avec 2 DVDs. Oui, 2 DVDs pour 13 épisodes. Limite, on se croirait revenu 10 ans en arrière avec les DVD HK douteux aux jaquettes photocopiées achetés en convention qui contenaient 10 épisodes par DVD. Je déconne pas : la qualité est vraiment à chier. L’image est floue et vous vous doutez bien que l’espace est plus bourré d’artefacts de compression que de jolies couleurs. A cela s’ajoute quelques erreurs dans les sous-titres au début de l’anime, et quelqu’un qui n’a sans doute pas relu le synopsis de la série sur l’arrière de la box avant de l’envoyer à l’impression. En conclusion, c’est ni fait ni à faire et autant j’aimerais vous encourager à l’acheter pour soutenir ce genre de séries en France, autant là j’ai vraiment du mal à vous recommander la version de Dybex. Heureusement que Geneon a sorti une version potable en Zone 1 (USA) il y a quelques années…

img_07861

img_07851

MaOTD #531

Voici une belle collection de meido Umineko. Bien que réclamée par nos clients, ce n’est que maintenant que Meidolicious se décide à sortir un tel pack. Pour se faire pardonner, les 1 000 premiers acheteurs de ce pack à 10 000 Maid Points recevront en prime une meido Beatrice !

maotd_umineko_ushiromiya-kiraki

Source : Kiraki

MaOTD #530

Comme les deux derniers modèles Ookami-san ont visiblement eu un petit succès, Meidolicious réitère avec ce nouveau modèle qui comblera toutes vos attentes. Promotion spéciale du Black Friday, elle est à 2 000 Maid Points seulement !

maotd_ookami-san-mizuki_makoto

Source : Mizuki Makoto

MaOTD #528

Ca faisait longtemps, une meido mecha musume, non? Vendue avec ses armes, des batteries supplémentaires et même une sacoche de transprot exclusive, elle est à vous pour 5 000 Maid Points !

maotd_mechamusume-zeco

Source : Zeco

MaOTD #526

Un pack K-on, cela faisait longtemps. Pour les amateurs de musique et d’uniformes de meido de l’ère victorienne, voici ce duo de meido Yui et Mio, pour 5 000 Maid Points seulement !

maotd_mio_yui-mizuki_makoto

Source : Mizuki Makoto

Sondage d’opinion de la Brigade SOS Francophone

Comme l’an dernier, la Brigade SOS met à disposition des visiteurs une enquête d’opinion. Elle permet de connaître les avis et les attentes des gens, alors si vous avez un peu de temps à perdre (grosso-modo 25-30 minutes) je vous invite à jeter un oeil sur le questionnaire.

Votre avis peut toujours être utile, même si vous connaissez de loin la Brigade et ses différents projets et activités.

Merci d’avance !

MaOTD #524

Pour tous les amateurs d’éléctricité, de morsures et de trucs qui explosent, Meidolicious vous propose une Maid of the Day Misaka accompagnée d’une Index pour un seul et unique prix : seulement 4 000 Maid Points !

Une affaire comme on en voit rarement.

maotd_misaka_index_0

Valkyria Chronicles

Ce jeu traînait sur mon étagère depuis que j’avais acheté ma PS3, c’est à dire Décembre 2009… J’avais a peine commencé les deux premières missions, trouvant le jeu assez quelconque et lent, mais en fait, j’ai été sôt. Que j’ai été sôt, bordel !

ME0001016690_2

Valkyria Chronicles est donc un tactical RPG action signé SEGA. Il a une suite (sur PSP) que je testerai peut-être ici, et une autre suite encore (sur PSP aussi) ainsi qu’un anime. Pour les habitués au genre tactical, dire « tactical action » ça paraît un peu ridicule et barbare, mais en fait il y a réellement une bonne idée là dedans.

ME0000973802_2

Bon, y’a pas à chier, l’histoire est quand même très très bateau. Elle tendrait même à faire rire n’importe quel historien, puisque d’après les producteurs du jeu, il était question de montrer aux Japonais comment la seconde guerre mondiale pouvait être mais façon… japonaise. Alors oui, ça ne veut rien dire, mais imaginez-vous juste un conflit armé d’un pays envahi (Gallia) par le vlain empire qui bave sur les ressources naturelles abondantes de ce petit pays, savoureux mélange des clichés entre les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse.

L’histoire est donc celle de Welkin, un étudiant en biologie qui va se faire accuser d’espionnage par une petite patrouille de Gallia aux abords de sa ville de campagne, Bruhl. Bruhl se fait justement envahir rapidement par l’Empire ennemi, et Welkin va devoir se sortir de là tout en prenant ses jambes à son cou avec sa demi-soeur Isara, ingérieur de génie qui est également une Darcsen, un peuple opprimé dans le monde pour avoir soi-disant déclenché une catastrophe et rayé de la carte des villes entières. Il va être accompagné d’une des soldats en patrouille autour du village, qui est celle qui l’a justement accusé d’espionnage, j’ai nommé la boulangère aux deux couettes, Alicia.

Grâce à un peu de skill en stratégie, Welkin va aider les villageois à s’enfuir tout en ralentissant les troupes impériales, à bord du tank légué par son père ancien héros de guerre et retapé par Isara, j’ai nommé l’Edelweiss. Suite à ça, ces deux-là vont rejoindre la milice de Gallia qui sera chargée de faire tout le sale boulot pour que l’armée espère un jour contrecarrer l’empire et repousser son invasion…

Bref vous l’aurez deviné, Valkyria Chronicles c’est la guerre européenne romancée à la japonaise, avec des personnages hauts en couleur, de la 3D en cel shading avec un filtrage d’effet crayonné sur l’intégralité de l’image pour lui donner un style anime historique plutôt réussi. Ca a totalement son charme et pour peu qu’on ne prenne pas trop tout ça au sérieux, ça se laisse jouer sans soucis. Bon bien sûr, certains aigris grinceront des dents devant tant de naiveté de la part des personnages lors de certaines situations parfois pourtant très graves (je pense au camp de Darcsens incendié par l’empire, ce qui devrait attribuer un point Godwin dans votre esprit pour avoir pensé à la même chose que moi devant cette scène.)

ME0000997210_2

Enfin, heureusement que le gameplay est d’une solidité à toute épreuve derrière: l’histoire est découpée par épisodes composé de scènes que l’on parcourt dans un livre en tournant les pages. Il y a des petites scènes avec principalement du dialogue, et d’autres avec un peu plus d’action, mais il y a également des batailles qu’il faudra remporter pour gagner. Le livre vous permet également de consulter des données sur les personnages, l’armement, les médailles reçues, mais aussi de revenir au QG pour y changer vos soldats, votre équipement, faire des recherches pour l’améliorer, utiliser les points d’XP glanés pendant les combats pour améliorer les classes de personnages une à une, ou encore consulter les dernières nouvelles du front…

ME0000997212_2

Les combats justement, se déroulent dans des cartes fermées mais assez grandes. Suffisament pour vous occuper facilement une heure chaque fois (il y a une bataille par chapitre, parfois deux, et quelques batailles bonus. Vous pouvez également refaire certaines d’entre elles pour gagner des sous et de l’expérience.)
On commence par assister à un briefing qui nous explique les enjeux du combat, d’où vient l’ennemi et votre objectif. Après, à vous de choisir et de placer vos troupes (en général 9 ou 10 soldats parmi votre stock) selon les besoins de la mission. Vos soldats sont répartis en cinq classes :

  • Scouts : Pas super bien armés ni résistants, ils se baladent néanmoins aisément sur la carte, sont pratiques pour capturer des bases ennemies, aller récupérer un allié blessé au combat ou ce genre de choses.
  • Trooper : Bien résistants aux balles, les troopers sont armés d’une mitrailleuse (plus tard d’un lance-flamme en option) mais ils ne se déplacent pas forcément aussi vite que les scouts.
  • Lancer : Les Lancer sont des troupes anti-char et anti-blindage. Ils sont équipés d’un lance-roquettes et se déplacent très lentement, mais ils résistent aussi bien aux tirs de mortier.
  • Ingénieur : Ce n’est pas vraiment un classe d’attaque… Aussi bien armé qu’un scout, mais se déplaçant un poil plus lentement, l’ingénieur peut désarmer les mines sur son chemin et SURTOUT réparer l’Edelweiss. Car si vous perdez votre tank, la partie est finie.
  • Sniper : Je vais pas vous faire un dessin, mais bon… Les snipers sont lents mais peuvent allumer les ennemis à une bonne distance. Idéaux dans les zones bien ouvertes.

Une fois tout ce petit monde placé la partie commence. On possède un certain nombre de points de commandement qui symbolisent le nombre de déplacements que l’on peut faire effectuer à nos personnages dans un tour de jeu. Le déplacement de l’Edelweiss ou plus tard du Shamrock prendront néanmoins deux points au lieu d’un, et l’utilisation d’Ordres consommera un nombre variable de points de commandement. Les ordres sont des bonus (on pourrait dire des sorts) applicables sur une unité ou plusieurs parfois pour augmenter leurs stats, comme leurs dégats, leur résistance, leur niveau d’évasion…

C’est lorsque l’on choisit une unité à déplacer que le mot « action » prend tout son sens, car on la déplace en temps réel sur le terrain. A la manière d’un Eternal Sonata qui avait lui aussi une jauge d’action en plein combat, cette jauge se consomme au fur et à mesure que l’on se déplace. Une fois en position, on peut tirer avec son arme, balancer une grenade ou se soigner (ou encore soigner quelqu’un) éventuellement. On peut après se redéplacer s’il nous reste un peu de cette jauge d’action, ce qui est pratique pour les opération « hit & run » qui consistent à se déplacer à portée d’un ennemi, l’allumer puis se casser en vitesse… Notez que la console n’hésitera pas un seul instant à faire de même.

Terminer le déplacement d’une unité consomme un point de commandement, mais pas de panique, vous pouvez réutiliser un point sur la même unité pour la faire agir de novueau. Cependant, son arme pourra ne pas avoir assez de munitions pour jouer plus de X fois par tour de jeu, et sa jauge d’action commencera déjà bien entamée chaque fois que vous reselectionnerez la même unité.

Notez que des perosnnages principaux comme Welkin, Alicia, Rosie ou Largo offrent un point de commandement supplémentaire s’ils sont déployés sur le champ de bataille.

ME0000973801_2

Si l’un de vos personnages tombe au combat, vous pouvez le récupérer en touchant son corps avec une autre unité. Cela appellera la charmante infirmière blonde qui viendra récupérer votre soldat inconscient pour le remettre sur pied au tour suivant. Cependant, si vous laissez votre personnage inconscient 3 tours, ou si une unité ennemie le touche, alors ce soldat est définitivement perdu, façon Fire Emblem. Bien moins impitoyable que ce dernier, comme vous pouvez le voir, ce système vous laisse votre chance pour récupérer un soldat que vous aimez bien. Cela ne vaut pas pour les personnages principaux par contre, qui ne meurent pas même si un ennemi les touche lorsqu’ils sont inconscients.

Les soldats n’ont pas vraiment de niveau à proprement parler. C’est leur classe qui a un niveau que vous améliorerez au QG grace aux points d’XP acquis au combat. Ca permet donc de mettre à jour tous vos scouts d’un seul coup. Les soldats sont différenciés par leurs « Potentials », des perks propres à chacun, pas forcément tous avantageux, mais avec lesquels il faudra jouer. Par exemple
« Desert Allergy » qui est assez équivoque, ou « City Kid » qui rendra plus à l’aise un soldat sur les routes pavées, ou bien encore « Lonely » qui donnera un malus à votre personnage s’il se retrouve tout seul au milieu de nulle part. Ces perks se déclenchent sous certaines conditions, et d’autres se déclenchent vaguement aléatoirement, comme « Extra Shot » ou « Resist Crossfire » pendant le combat. Le genre de trucs qui fait plaisir quoi.

Perdre un soldat particulier n’est donc pas si handicapant, sauf si vous aimez bien sa bouille. A ce niveau les développeurs ont réalisé un très bon boulot puisque chaque personnage a son chara design bien huilé, n’a pas l’air générique du tout et même si ils ne font pas partie de l’histoire pricnipale, chaque soldat est bien différent d’un autre et facilement reconnaissable de loin. Bref, du bon boulot qui permet au joueur de s’approprier les soldats qu’on lui propose pour renforcer l’attachement qu’il doit avoir à chacun d’eux. Cela rend leur perte en combat bien plus terrible qu’on ne le pense.

me0000997211_2

Une fois votre phase de jeu terminée, c’est à l’adversaire de jouer. Tout comme vous il peut se déplacer, agir, possède des points de commandement, donne des ordres, appelle des renforts depuis les bases qu’il a capturées (chose très pratique pour déplacer une unité rapidement d’un point à l’autre de la carte, d’ailleurs). Surtout, pendant cette phase, vos unités placées tireront sur l’adversaire s’il s’approche trop près. Le placement de vos soldats à couvert peut donc être primordial pour défendre une position. Ou simplement faire chier.

Le découpage en épisodes ou chapitres permet de se fixer un moment où arrêter sa partie et sauvegarder, ce qui n’est pas si mal au final, même si ça retire un peu d’immersion quand on est renvoyé au « livre » qu’on parcoure pour changer de scène à chaque fois…

Le plus gros problème du jeu se situe dans sa difficulté. Non que les combats soient difficiles en soit : je ne m’en suis voulu qu’à ma propre bétise à chaque fois qu’un combat tournait mal pour moi, et le fait de pouvoir rappeler des renforts en pleine bataille permet de ne pas tout gâcher, mais le véritable problème, et force du jeu, c’est qu’aucune batailel ne ressemble à une autre. On est sans cesse surpris et mis dans une situation différente, avec parfois des objectifs bien différents ou des petits changements qui permettent de rendre chaque bataille unique en son genre. C’est génial, sauf que la mécanique du jeu et la façon dont les briefings sont fait ne vous permettent pas de savoir ce genre de choses à l’avance. Il n’y a pas de conseils permettant de savoir qu’il y aura tel type d’unités en face, et même avec un déploiement de soldats polyvalent, on perd facilement un tour à les faire rentrer dans un camp pour en rechercher de nouveaux plus adaptés à la situation. De la même manière, un évènement en plein milieu de la bataille peut changer toute la donne et si vous n’y êtes pas du tout préparé, vous allez forcément perdre. Ce qui a donné qu’au final, j’ai souvent dû faire les batailles deux fois : la première en découvrant ce qu’il s’y passe et en me plantant lamentablement, et la seconde en me préparant correctement cette fois. C’est un peu frustrant, mais on s’y fait au final.

me0001016690_2

Là du coup, je vais me lancer sur le second volet sur PSP, histoire de la dépoussierer un peu (la pauvre, je n’ai pas du la toucher depuis facilement deux ans). J’ai également commencé à toucher à l’anime, et mis à part son charadesign beaucoup plus rond (mais auquel ons ‘habitue) il est indéniable que la série a été pensée pour les fans du jeu… mais pas pour les fans d’Alicia, qui est devenue une vraie tsundere en passant en anime.

Valkyria Chronicles a donc été un vrai plaisir à parcourir, avec des combats bien jouissifs, beaucoup plus de possibilités qu’il n’y paraît et surtout des personnages très très attachants, qu’ils soient principaux ou secondaires. La courbe d’apprentissage est très bonne puisqu’on vous permettra d’accéder aux différents volets du gameplay au fur et à mesure, un peu comme un Tales of Vesperia, sauf qu’ici il n’y a pas autant d’éléments à assimiler (dans Vesperia ça devenait vraiment bourratif au bout d’un moment.)

Si vous n’avez pas encore de PS3, sachez que ce jeu et Disgaea 3 valent à eux tout seuls l’achat de la console pour les amoureux de tactical RPGs.

me0000962847_2