Bienvenue sur Nanami (2ème prise)
Vous n’y croyiez plus, je n’y croyais plus, plus personne n’y croyait en fait, mais à force de tortures sadiques et de coups de fouets, Keul a finalement terminé la v1.0 de l’agrégateur Nanami.
Ouais, sans déconner !
Ca aura pris son temps, mais Nanami est enfin là.
Qu’est-ce donc que Nanami, pour ceux qui débarquent ? Il s’agit tout d’abord d’un agrégateur de blogs d’anime et de JV, et de tout ce qui tourne autour de la culture visuelle moderne. Si vous possédez un blog qui traite de ces thèmes, je vous invite à vous inscrire. Pour les autres, vous avez la possibilité de créer un flux RSS personnalisé avec les sources (blogs) et catégories de votre choix.
Faites passer le mot, rajouter un lien vers Nanami dans vos blogrolls et listes de liens, collez des affiches dans la rue, hackez les régies de télévision, bref, faites passer !
Outre un agrégateur, Nanami c’est aussi un forum où seront postées les nouveautés de l’agrégateur et du réseau IRC, et peut-être des discussions enflamées (il y en a déjà…)
Enfin, comme je viens de le dire, c’est un Réseau IRC. IRC c’est Internet Relay Chat, et c’est le plus vieux système (mais aussi le plus efficace) de discussion instantanée sur le net. Nanami IRC, c’est pour le moment plus de 150 utilisateurs simultanés et abrite plusieurs communautés telles que #legendmoon, #thalie, #editotaku ou bien sûr #haruhi. Accessoirement, le réseau IRC est ouvert à ceux qui aimeraient y élire domicile avec leurs amis. Tout ce que vous avez à savoir c’est qu’on ne veut pas de channels de fansub/scantrad ou de warez, mais ça paraît évident.
Bref, répandez la bonne parole, Nanami est disponible !
Kirino approuverait sans doute tant de passion.
MaOTD #520
Comme la précédente Maid Of The Day a eu beaucoup de succès, on récidive avec cette fois-ci ce modèle Takane. Mon préféré, personellement, mais il paraît que je suis faible devant les ponytails. Disponible à 12 000 Maid Points, avec une réduction de 20% si vous faites partie de la Brigade SOS Francophone, organisation caritative qui milite pour le port obligatoire des queues de cheval partout dans le monde.
Source : Nanashi Noiji
Utopiales 2010 : Demandez le programme !
Comme je vous l’expliquais il y a une semaine de cela, les Utopiales c’est dans 3 semaines à Nantes, et avec un programme sympa niveau projections, et même carrément bien pour peu qu’on s’intéresse à la science-fiction.
DOSSIER DE PRESSE UTOPIALES 2010
Dans ce document PDF où vous trouverez toutes les informations sur le programme des Utopiales, vous verrez aussi page 34 le programme au jour le jour du festival. On y observe notamment:
- Jeudi 13h30 : Le Roi des Ronces
- Vendredi 18h00 : Redline
- Samedi 17h30 : 5cm par seconde + Voice of a distant star
- Dimanche 18h00 : Ikigami (film live)
Bref, ça sent bon tout ça !
Bakuman – Devenir un mangaka pour les nuls
Sous ce titre digne d’une série de sentai (vous savez, Bioman, Power Rangers, et tout le toutim) se cache en fait le dernier manga en date des auteurs de Death Note. Ouais, ce même Death Note qui a remporté plusieurs prix alors qu’en fait, ça reste une histoire totalement capilo-tractée bien qu’assez plaisante à lire, pour peu qu’on ne la prenne pas trop au sérieux.
Et devinez quoi, dans Bakuman, c’est tout pareil.
Loin de l’histoire finalement assez grave de Death Note, Bakuman nous emmène auprès du jeune Mashiro, collégien qui se démerde bien en dessin mais n’est pas spécialement intéressé par ça, surtout vu que son oncle qui était mangaka, s’est suicidé faute d’avoir eu l’inspiration suffisante pour faire un manga assez populaire pour en vivre.
Il aime en secret Azuki, la coqueluche de sa classe (voire du collège entier) mais n’ose pas lui adresser la parole. Un jour où il oublie son cahier de croquis en classe, il tombe nez à nez avec Takagi, le type surdoué en classe et qui a repéré son petit manège. Il lui propose un marché : lui rendre son carnet de croquis s’il accepte de créer un manga en tandem avec lui. Voyant que les capacités de Mashiro en dessin sont excellentes, Takagi pense que cette association pourra être profitable et qu’il spourront prendre d’assaut le Shonen Jump, l’un des magazines de prépublication les plus importants au Japon.
Rappelons que les mangas là-bas sont prépubliés dans ce genre d’ouvrages avant d’avoir des tomes dédiés. En France il y a eu quelques essais avec par exemple Manga Player il y a fort longtemps ou Shonen Magazine plus récemment mais qui se sont soldés par des echecs.
Mashiro va douter un bon moment mais Takagi va découvrir autre chose qui va faire pencher la balance pour Mashiro: Azuki veut devenir doubleuse d’anime (j’entends déjà Gemini me rappeller qu’on dit « Comédien de Doublage ») et Mashiro se met alors en tête de créer un manga qui serait adapté en anime et dont l’héroine serait doublée par Azuki. Takagi leur force un peu la main à tous les deux, et contre toute attente, les deux adolescents se promettent de se marier avec l’autre s’ils arrivent chacun à réaliser leur rêve : Mashiro doit devenir mangaka et avoir une série adaptée en anime, et Azuki doit devenir doubleuse confirmée.
Comme vous le voyez, le pitch est aussi difficile à résumer que ce manga est verbeux. Et quand je dis verbeux, je pèse mes mots. On sent bien l’effet Death Note avec une police minuscule pour caser tout le texte des personnages dans les bulles. Du coup, le manga prend énormément de temps à lire pour ce que c’est. Là où ça passait bien dans Death Note parce qu’il y avait matière à explications (certes pas du meilleur goût mais là n’est pas la question), dans Bakuman, on a l’impression que les personnages repètent souvent la même chose…
Entre ce côté verbeux et les personnages qui enchaînent coup de bol sur coup de bol dans leur ascension au sein du magazine Jump, on a l’impression que tout se déroule trop bien. Même les rivaux potentiels n’en sont pas vraiment, et tout ce petit monde nous sert des tonnes d’explications sur comment les éditeurs choisissent des mangas à paraître dans le Jump et ses hors série. Ca en est à un tel point que l’on ne sait parfois plus vraiment si on a affaire à une vraie histoire légère sur deux jeunes qui se lancent dans le manga avec une histoire romantique en fond, ou si on l’on est en face d’un simple guide éducatif sur les coulisses du Jump. Le positionnement de Bakuman est ainsi très flouté, et 3 tomes (sortis chez Kana, le 4 sort bientôt il me semble) ne nous montrent que cette ambiguité sans jamais réellement prendre le parti d’une idée comme de l’autre.
Cependant Bakuman reste agréable à lire pour peu que l’on ferme les yeux sur les retournements de situation complètement improbables (sûrement qu’il n’y en avait pas déjà assez dans Death Note…) Le dessin est clair, sans bavures, les personnages suffisament intéressants et finalement on se prend au jeu sans vraiment savoir pourquoi… Le rythme est maitrisé et les bribes d’informations (même si on a l’impression qu’elles sont répétées souvent) sont pertinentes et enrichissantes pour peu qu’on s’intéresse à la publication de manga au Japon. Le tout, c’est vraiment de considérer Bakuman comme ce qu’il est vraiment : loin d’être sérieux, c’est plutôt une version très romancée et légère du monde réel pour un mangaka. Si on garde ça à l’esprit, Bakuman se laisse lire très volontiers, sans atteindre le génie (ou le ridicule, c’est selon) de Death Note.
Utopiales 2010 – Redline, le Roi des Ronces, du Makoto Shinkai et… RAN?
Les Utopiales, c’est un festival de science-fiction à Nantes étalé sur 5 jours à coups de projections et de conférences. Cependant, le dimanche et dernier jour de ce festival, mon bon ami Morgan, président de l’association Univers Partagés y organise la journée Manga-tan, qui profite du festival pour proposer aux visiteurs une approche de l’univers du manga et et de l’animation japonaise.
L’an dernier le film Rebuild of Evangelion 2.0 y avait été diffusé. Cette année, c’est l’orgie. Jugez plutôt :
– Le film du Roi des Ronces (King of Thorn) sorti en mai dernier au Japon
– Redline du studio Madhouse
– et 5cm par Second ainsi que Voice of a Distant Star de Makoto Shinkai.
(Il ne manque que la Disparition de Haruhi Suzumiya, et ça aurait été parfait.)
Les horaires de projection ainsi que les dates sont encore inconnues.
La convention se déroulera donc du Mercredi 10 Novembre au soir au Dimanche 14 Novembre et le dimanche, ça sera la journée spéciale Manga-tan, avec du cosplay, des conférences et très probablement un ou deux des films que j’ai cités plus haut.
Autre nouvelle intéressante pour ce festival, c’est la venue de RAN, un mangaka venu de Niigata (qui est la ville jumelée avec Nantes dans un partenariat d’échanges entre la France et le Japon). RAN est assez méconnu chez nous vu qu’aucun éditeur ne sort encore ses mangas : il s’est chargé de l’adaptation en manga de Earth Defender Mao-chan, un anime de Ken Akamatsu (Love Hina, Negima…) assez rigolo sorti il y a quelques années (où l’on découvrait que les aliens pouvaient être kawaii ET dangereux) mais également du manga Maid War Chronicles qui si l’on en juge de son simple titre, devrait m’intéressait pour une raison que j’ignore… Ahem.
Bref, si vous êtes de la région, ou même d’ailleurs, n’hésitez pas à venir, il y a des projections bien sympa.
MaOTD #516
Attention, ceci est un modèle à ne pas mettre entre toutes les mains.
La meido type Fate de Mahou Shoujo Lyrical Nanoha vous est livrée ici, pour la modique somme de 25 000 Maid Points, avec tous ses accessoires, plusieurs uniformes, et même son mode magical girl.
Meidolicious se dégage néanmoins de toute responsabilité quant à l’utilisation que ses clients pourraient faire d’un tel modèle.
Ma petite soeur ne peut pas être aussi mignonne – Premières impressions
Sous ce titre étrange, se cache en fait une série ultra référencielle comme je les aime. Vous savez, Lucky Star, Nogizaka Haruka no Himitsu ou dans une certaine mesure Hayate no Gotoku…
Oreimo de son petit nom et Ore no Imōto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai de son grand nom est un anime issu, comme d’habitude depuis qu’une certaine Haruhi Suzumiya est passée par là, d’un light novel, ces romans assez agréables à lire qui fleurissent au Japon.
Avec un nom pareil (« Ma petite soeur ne peut pas être aussi mignonne ! ») on peut être certain de ne pas être pris en traître. On a affaire à une comédie légère au sein de la famille Kôsaka. Une famille composée d’un lycéen somme toute banal, d’une mère somme toute normale, d’un père somme toute anti-otaku et d’une petite soeur… hum, comment dire, peste ? Non, le mot n’est pas assez fort. Kyousuke est royalement ignoré par sa soeur. Snobbé même. Kirino n’a beau être qu’une collégienne, elle ne parle jamais à son frère, et pourtant obtient d’excellentes notes à l’école et est très populaire.
Seulement voilà, elle a un lourd secret.
Kyousuke va trouver dans l’entrée un DVD qui traîne. Un DVD d’anime déjà, dans cette maison, c’est pas vraiment le genre, mais lors qu’il l’ouvre, il découvre à la place du réel DVD un DVD de jeu hentai pour amateurs de siscon : comprenez, ceux qui aiment les petites soeurs. L’histoire aurait pu sombrer dans un trip Welcome to the NHK à ce moment, avec le héros qui part en sucette et se met à jouer au jeu puis fantasmer sur sa petite soeur… Mais non.
Il va plutôt essayer de plus ou moins discrètement faire sortir le propriétaire de sa cachette, et il découvrira que c’est en fait un DVD appartenant à la petite soeur qui d’habitude l’ignore totalement.
Et là vous vous dites « Mince, ils nous refont le coup de Nogizaka Haruka no Himitsu » sauf qu’en fait non, enfin pas tout à fait. Ca reste une comédie légère, faites par des otaku, pour des otaku, sponsorisé par des otaku, qui passe à des horaires d’otaku… Bref vous m’aurez compris, Oreimo nous offre pour le moment une série pleine de références (la petite soeur a une collection de jeux hentai à faire pâlir n’importe quel amateur à son âge, avec des titres aussi spéciaux que Cross Days, School Days, Summer Days, et des titres plus sympa comme Flyable Heart…) mais aussi avec une animation qui tient la route et des couleurs chatoyantes. A la technique, rien ou presque à reprocher pour ce type de série, somme toute.
Non, là où ça tape fort, et c’est ça qui fait finalement qu’on accroche au concept de la série, c’est de voir cette fille d’habitude si dédaigneuse faire sa tsundere de service face à son frère avec qui elle partage son secret. Elle ne veut bien évidemment pas que ses parents soient au courant. Ca pourrait lui donner un moyen de pression, mais non, Kyousuke est un héros, il ne va donc pas faire chanter sa petite soeur, voyons ! On laissera ça aux doujinshis douteux.
Tout l’intêret jusqu’ici, pour le premier épisode tout du moins, c’est le personnage de Kirino : otakette qui vit en secret, et se soulage comme elle peut en mettant son frère dans la confidence. Honnêtement je ne sais pas où ça se dirige, n’ayant lu ni le manga ni le light novel, mais on va probablement avoir affaire à une suite d’épisodes amusants sans réelle intrigue derrière. Le premier épisode était néanmoins prometteur à condition d’être otaku et de ne rien avoir contre le sister complex et les tsundere en général (car Kirino en est une sans le côté furie hyperactive auquel on nous habitue.)
Bref, wait and see, le premier épisode m’a laissé bonne impression.