Valkyria Chronicles
Ce jeu traînait sur mon étagère depuis que j’avais acheté ma PS3, c’est à dire Décembre 2009… J’avais a peine commencé les deux premières missions, trouvant le jeu assez quelconque et lent, mais en fait, j’ai été sôt. Que j’ai été sôt, bordel !
Valkyria Chronicles est donc un tactical RPG action signé SEGA. Il a une suite (sur PSP) que je testerai peut-être ici, et une autre suite encore (sur PSP aussi) ainsi qu’un anime. Pour les habitués au genre tactical, dire « tactical action » ça paraît un peu ridicule et barbare, mais en fait il y a réellement une bonne idée là dedans.
Bon, y’a pas à chier, l’histoire est quand même très très bateau. Elle tendrait même à faire rire n’importe quel historien, puisque d’après les producteurs du jeu, il était question de montrer aux Japonais comment la seconde guerre mondiale pouvait être mais façon… japonaise. Alors oui, ça ne veut rien dire, mais imaginez-vous juste un conflit armé d’un pays envahi (Gallia) par le vlain empire qui bave sur les ressources naturelles abondantes de ce petit pays, savoureux mélange des clichés entre les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse.
L’histoire est donc celle de Welkin, un étudiant en biologie qui va se faire accuser d’espionnage par une petite patrouille de Gallia aux abords de sa ville de campagne, Bruhl. Bruhl se fait justement envahir rapidement par l’Empire ennemi, et Welkin va devoir se sortir de là tout en prenant ses jambes à son cou avec sa demi-soeur Isara, ingérieur de génie qui est également une Darcsen, un peuple opprimé dans le monde pour avoir soi-disant déclenché une catastrophe et rayé de la carte des villes entières. Il va être accompagné d’une des soldats en patrouille autour du village, qui est celle qui l’a justement accusé d’espionnage, j’ai nommé la boulangère aux deux couettes, Alicia.
Grâce à un peu de skill en stratégie, Welkin va aider les villageois à s’enfuir tout en ralentissant les troupes impériales, à bord du tank légué par son père ancien héros de guerre et retapé par Isara, j’ai nommé l’Edelweiss. Suite à ça, ces deux-là vont rejoindre la milice de Gallia qui sera chargée de faire tout le sale boulot pour que l’armée espère un jour contrecarrer l’empire et repousser son invasion…
Bref vous l’aurez deviné, Valkyria Chronicles c’est la guerre européenne romancée à la japonaise, avec des personnages hauts en couleur, de la 3D en cel shading avec un filtrage d’effet crayonné sur l’intégralité de l’image pour lui donner un style anime historique plutôt réussi. Ca a totalement son charme et pour peu qu’on ne prenne pas trop tout ça au sérieux, ça se laisse jouer sans soucis. Bon bien sûr, certains aigris grinceront des dents devant tant de naiveté de la part des personnages lors de certaines situations parfois pourtant très graves (je pense au camp de Darcsens incendié par l’empire, ce qui devrait attribuer un point Godwin dans votre esprit pour avoir pensé à la même chose que moi devant cette scène.)
Enfin, heureusement que le gameplay est d’une solidité à toute épreuve derrière: l’histoire est découpée par épisodes composé de scènes que l’on parcourt dans un livre en tournant les pages. Il y a des petites scènes avec principalement du dialogue, et d’autres avec un peu plus d’action, mais il y a également des batailles qu’il faudra remporter pour gagner. Le livre vous permet également de consulter des données sur les personnages, l’armement, les médailles reçues, mais aussi de revenir au QG pour y changer vos soldats, votre équipement, faire des recherches pour l’améliorer, utiliser les points d’XP glanés pendant les combats pour améliorer les classes de personnages une à une, ou encore consulter les dernières nouvelles du front…
Les combats justement, se déroulent dans des cartes fermées mais assez grandes. Suffisament pour vous occuper facilement une heure chaque fois (il y a une bataille par chapitre, parfois deux, et quelques batailles bonus. Vous pouvez également refaire certaines d’entre elles pour gagner des sous et de l’expérience.)
On commence par assister à un briefing qui nous explique les enjeux du combat, d’où vient l’ennemi et votre objectif. Après, à vous de choisir et de placer vos troupes (en général 9 ou 10 soldats parmi votre stock) selon les besoins de la mission. Vos soldats sont répartis en cinq classes :
- Scouts : Pas super bien armés ni résistants, ils se baladent néanmoins aisément sur la carte, sont pratiques pour capturer des bases ennemies, aller récupérer un allié blessé au combat ou ce genre de choses.
- Trooper : Bien résistants aux balles, les troopers sont armés d’une mitrailleuse (plus tard d’un lance-flamme en option) mais ils ne se déplacent pas forcément aussi vite que les scouts.
- Lancer : Les Lancer sont des troupes anti-char et anti-blindage. Ils sont équipés d’un lance-roquettes et se déplacent très lentement, mais ils résistent aussi bien aux tirs de mortier.
- Ingénieur : Ce n’est pas vraiment un classe d’attaque… Aussi bien armé qu’un scout, mais se déplaçant un poil plus lentement, l’ingénieur peut désarmer les mines sur son chemin et SURTOUT réparer l’Edelweiss. Car si vous perdez votre tank, la partie est finie.
- Sniper : Je vais pas vous faire un dessin, mais bon… Les snipers sont lents mais peuvent allumer les ennemis à une bonne distance. Idéaux dans les zones bien ouvertes.
Une fois tout ce petit monde placé la partie commence. On possède un certain nombre de points de commandement qui symbolisent le nombre de déplacements que l’on peut faire effectuer à nos personnages dans un tour de jeu. Le déplacement de l’Edelweiss ou plus tard du Shamrock prendront néanmoins deux points au lieu d’un, et l’utilisation d’Ordres consommera un nombre variable de points de commandement. Les ordres sont des bonus (on pourrait dire des sorts) applicables sur une unité ou plusieurs parfois pour augmenter leurs stats, comme leurs dégats, leur résistance, leur niveau d’évasion…
C’est lorsque l’on choisit une unité à déplacer que le mot « action » prend tout son sens, car on la déplace en temps réel sur le terrain. A la manière d’un Eternal Sonata qui avait lui aussi une jauge d’action en plein combat, cette jauge se consomme au fur et à mesure que l’on se déplace. Une fois en position, on peut tirer avec son arme, balancer une grenade ou se soigner (ou encore soigner quelqu’un) éventuellement. On peut après se redéplacer s’il nous reste un peu de cette jauge d’action, ce qui est pratique pour les opération « hit & run » qui consistent à se déplacer à portée d’un ennemi, l’allumer puis se casser en vitesse… Notez que la console n’hésitera pas un seul instant à faire de même.
Terminer le déplacement d’une unité consomme un point de commandement, mais pas de panique, vous pouvez réutiliser un point sur la même unité pour la faire agir de novueau. Cependant, son arme pourra ne pas avoir assez de munitions pour jouer plus de X fois par tour de jeu, et sa jauge d’action commencera déjà bien entamée chaque fois que vous reselectionnerez la même unité.
Notez que des perosnnages principaux comme Welkin, Alicia, Rosie ou Largo offrent un point de commandement supplémentaire s’ils sont déployés sur le champ de bataille.
Si l’un de vos personnages tombe au combat, vous pouvez le récupérer en touchant son corps avec une autre unité. Cela appellera la charmante infirmière blonde qui viendra récupérer votre soldat inconscient pour le remettre sur pied au tour suivant. Cependant, si vous laissez votre personnage inconscient 3 tours, ou si une unité ennemie le touche, alors ce soldat est définitivement perdu, façon Fire Emblem. Bien moins impitoyable que ce dernier, comme vous pouvez le voir, ce système vous laisse votre chance pour récupérer un soldat que vous aimez bien. Cela ne vaut pas pour les personnages principaux par contre, qui ne meurent pas même si un ennemi les touche lorsqu’ils sont inconscients.
Les soldats n’ont pas vraiment de niveau à proprement parler. C’est leur classe qui a un niveau que vous améliorerez au QG grace aux points d’XP acquis au combat. Ca permet donc de mettre à jour tous vos scouts d’un seul coup. Les soldats sont différenciés par leurs « Potentials », des perks propres à chacun, pas forcément tous avantageux, mais avec lesquels il faudra jouer. Par exemple
« Desert Allergy » qui est assez équivoque, ou « City Kid » qui rendra plus à l’aise un soldat sur les routes pavées, ou bien encore « Lonely » qui donnera un malus à votre personnage s’il se retrouve tout seul au milieu de nulle part. Ces perks se déclenchent sous certaines conditions, et d’autres se déclenchent vaguement aléatoirement, comme « Extra Shot » ou « Resist Crossfire » pendant le combat. Le genre de trucs qui fait plaisir quoi.
Perdre un soldat particulier n’est donc pas si handicapant, sauf si vous aimez bien sa bouille. A ce niveau les développeurs ont réalisé un très bon boulot puisque chaque personnage a son chara design bien huilé, n’a pas l’air générique du tout et même si ils ne font pas partie de l’histoire pricnipale, chaque soldat est bien différent d’un autre et facilement reconnaissable de loin. Bref, du bon boulot qui permet au joueur de s’approprier les soldats qu’on lui propose pour renforcer l’attachement qu’il doit avoir à chacun d’eux. Cela rend leur perte en combat bien plus terrible qu’on ne le pense.
Une fois votre phase de jeu terminée, c’est à l’adversaire de jouer. Tout comme vous il peut se déplacer, agir, possède des points de commandement, donne des ordres, appelle des renforts depuis les bases qu’il a capturées (chose très pratique pour déplacer une unité rapidement d’un point à l’autre de la carte, d’ailleurs). Surtout, pendant cette phase, vos unités placées tireront sur l’adversaire s’il s’approche trop près. Le placement de vos soldats à couvert peut donc être primordial pour défendre une position. Ou simplement faire chier.
Le découpage en épisodes ou chapitres permet de se fixer un moment où arrêter sa partie et sauvegarder, ce qui n’est pas si mal au final, même si ça retire un peu d’immersion quand on est renvoyé au « livre » qu’on parcoure pour changer de scène à chaque fois…
Le plus gros problème du jeu se situe dans sa difficulté. Non que les combats soient difficiles en soit : je ne m’en suis voulu qu’à ma propre bétise à chaque fois qu’un combat tournait mal pour moi, et le fait de pouvoir rappeler des renforts en pleine bataille permet de ne pas tout gâcher, mais le véritable problème, et force du jeu, c’est qu’aucune batailel ne ressemble à une autre. On est sans cesse surpris et mis dans une situation différente, avec parfois des objectifs bien différents ou des petits changements qui permettent de rendre chaque bataille unique en son genre. C’est génial, sauf que la mécanique du jeu et la façon dont les briefings sont fait ne vous permettent pas de savoir ce genre de choses à l’avance. Il n’y a pas de conseils permettant de savoir qu’il y aura tel type d’unités en face, et même avec un déploiement de soldats polyvalent, on perd facilement un tour à les faire rentrer dans un camp pour en rechercher de nouveaux plus adaptés à la situation. De la même manière, un évènement en plein milieu de la bataille peut changer toute la donne et si vous n’y êtes pas du tout préparé, vous allez forcément perdre. Ce qui a donné qu’au final, j’ai souvent dû faire les batailles deux fois : la première en découvrant ce qu’il s’y passe et en me plantant lamentablement, et la seconde en me préparant correctement cette fois. C’est un peu frustrant, mais on s’y fait au final.
Là du coup, je vais me lancer sur le second volet sur PSP, histoire de la dépoussierer un peu (la pauvre, je n’ai pas du la toucher depuis facilement deux ans). J’ai également commencé à toucher à l’anime, et mis à part son charadesign beaucoup plus rond (mais auquel ons ‘habitue) il est indéniable que la série a été pensée pour les fans du jeu… mais pas pour les fans d’Alicia, qui est devenue une vraie tsundere en passant en anime.
Valkyria Chronicles a donc été un vrai plaisir à parcourir, avec des combats bien jouissifs, beaucoup plus de possibilités qu’il n’y paraît et surtout des personnages très très attachants, qu’ils soient principaux ou secondaires. La courbe d’apprentissage est très bonne puisqu’on vous permettra d’accéder aux différents volets du gameplay au fur et à mesure, un peu comme un Tales of Vesperia, sauf qu’ici il n’y a pas autant d’éléments à assimiler (dans Vesperia ça devenait vraiment bourratif au bout d’un moment.)
Si vous n’avez pas encore de PS3, sachez que ce jeu et Disgaea 3 valent à eux tout seuls l’achat de la console pour les amoureux de tactical RPGs.
Bienvenue sur Nanami (2ème prise)
Vous n’y croyiez plus, je n’y croyais plus, plus personne n’y croyait en fait, mais à force de tortures sadiques et de coups de fouets, Keul a finalement terminé la v1.0 de l’agrégateur Nanami.
Ouais, sans déconner !
Ca aura pris son temps, mais Nanami est enfin là.
Qu’est-ce donc que Nanami, pour ceux qui débarquent ? Il s’agit tout d’abord d’un agrégateur de blogs d’anime et de JV, et de tout ce qui tourne autour de la culture visuelle moderne. Si vous possédez un blog qui traite de ces thèmes, je vous invite à vous inscrire. Pour les autres, vous avez la possibilité de créer un flux RSS personnalisé avec les sources (blogs) et catégories de votre choix.
Faites passer le mot, rajouter un lien vers Nanami dans vos blogrolls et listes de liens, collez des affiches dans la rue, hackez les régies de télévision, bref, faites passer !
Outre un agrégateur, Nanami c’est aussi un forum où seront postées les nouveautés de l’agrégateur et du réseau IRC, et peut-être des discussions enflamées (il y en a déjà…)
Enfin, comme je viens de le dire, c’est un Réseau IRC. IRC c’est Internet Relay Chat, et c’est le plus vieux système (mais aussi le plus efficace) de discussion instantanée sur le net. Nanami IRC, c’est pour le moment plus de 150 utilisateurs simultanés et abrite plusieurs communautés telles que #legendmoon, #thalie, #editotaku ou bien sûr #haruhi. Accessoirement, le réseau IRC est ouvert à ceux qui aimeraient y élire domicile avec leurs amis. Tout ce que vous avez à savoir c’est qu’on ne veut pas de channels de fansub/scantrad ou de warez, mais ça paraît évident.
Bref, répandez la bonne parole, Nanami est disponible !
Kirino approuverait sans doute tant de passion.
MaOTD #520
Comme la précédente Maid Of The Day a eu beaucoup de succès, on récidive avec cette fois-ci ce modèle Takane. Mon préféré, personellement, mais il paraît que je suis faible devant les ponytails. Disponible à 12 000 Maid Points, avec une réduction de 20% si vous faites partie de la Brigade SOS Francophone, organisation caritative qui milite pour le port obligatoire des queues de cheval partout dans le monde.
Source : Nanashi Noiji
Utopiales 2010 : Demandez le programme !
Comme je vous l’expliquais il y a une semaine de cela, les Utopiales c’est dans 3 semaines à Nantes, et avec un programme sympa niveau projections, et même carrément bien pour peu qu’on s’intéresse à la science-fiction.
DOSSIER DE PRESSE UTOPIALES 2010
Dans ce document PDF où vous trouverez toutes les informations sur le programme des Utopiales, vous verrez aussi page 34 le programme au jour le jour du festival. On y observe notamment:
- Jeudi 13h30 : Le Roi des Ronces
- Vendredi 18h00 : Redline
- Samedi 17h30 : 5cm par seconde + Voice of a distant star
- Dimanche 18h00 : Ikigami (film live)
Bref, ça sent bon tout ça !
Bakuman – Devenir un mangaka pour les nuls
Sous ce titre digne d’une série de sentai (vous savez, Bioman, Power Rangers, et tout le toutim) se cache en fait le dernier manga en date des auteurs de Death Note. Ouais, ce même Death Note qui a remporté plusieurs prix alors qu’en fait, ça reste une histoire totalement capilo-tractée bien qu’assez plaisante à lire, pour peu qu’on ne la prenne pas trop au sérieux.
Et devinez quoi, dans Bakuman, c’est tout pareil.
Loin de l’histoire finalement assez grave de Death Note, Bakuman nous emmène auprès du jeune Mashiro, collégien qui se démerde bien en dessin mais n’est pas spécialement intéressé par ça, surtout vu que son oncle qui était mangaka, s’est suicidé faute d’avoir eu l’inspiration suffisante pour faire un manga assez populaire pour en vivre.
Il aime en secret Azuki, la coqueluche de sa classe (voire du collège entier) mais n’ose pas lui adresser la parole. Un jour où il oublie son cahier de croquis en classe, il tombe nez à nez avec Takagi, le type surdoué en classe et qui a repéré son petit manège. Il lui propose un marché : lui rendre son carnet de croquis s’il accepte de créer un manga en tandem avec lui. Voyant que les capacités de Mashiro en dessin sont excellentes, Takagi pense que cette association pourra être profitable et qu’il spourront prendre d’assaut le Shonen Jump, l’un des magazines de prépublication les plus importants au Japon.
Rappelons que les mangas là-bas sont prépubliés dans ce genre d’ouvrages avant d’avoir des tomes dédiés. En France il y a eu quelques essais avec par exemple Manga Player il y a fort longtemps ou Shonen Magazine plus récemment mais qui se sont soldés par des echecs.
Mashiro va douter un bon moment mais Takagi va découvrir autre chose qui va faire pencher la balance pour Mashiro: Azuki veut devenir doubleuse d’anime (j’entends déjà Gemini me rappeller qu’on dit « Comédien de Doublage ») et Mashiro se met alors en tête de créer un manga qui serait adapté en anime et dont l’héroine serait doublée par Azuki. Takagi leur force un peu la main à tous les deux, et contre toute attente, les deux adolescents se promettent de se marier avec l’autre s’ils arrivent chacun à réaliser leur rêve : Mashiro doit devenir mangaka et avoir une série adaptée en anime, et Azuki doit devenir doubleuse confirmée.
Comme vous le voyez, le pitch est aussi difficile à résumer que ce manga est verbeux. Et quand je dis verbeux, je pèse mes mots. On sent bien l’effet Death Note avec une police minuscule pour caser tout le texte des personnages dans les bulles. Du coup, le manga prend énormément de temps à lire pour ce que c’est. Là où ça passait bien dans Death Note parce qu’il y avait matière à explications (certes pas du meilleur goût mais là n’est pas la question), dans Bakuman, on a l’impression que les personnages repètent souvent la même chose…
Entre ce côté verbeux et les personnages qui enchaînent coup de bol sur coup de bol dans leur ascension au sein du magazine Jump, on a l’impression que tout se déroule trop bien. Même les rivaux potentiels n’en sont pas vraiment, et tout ce petit monde nous sert des tonnes d’explications sur comment les éditeurs choisissent des mangas à paraître dans le Jump et ses hors série. Ca en est à un tel point que l’on ne sait parfois plus vraiment si on a affaire à une vraie histoire légère sur deux jeunes qui se lancent dans le manga avec une histoire romantique en fond, ou si on l’on est en face d’un simple guide éducatif sur les coulisses du Jump. Le positionnement de Bakuman est ainsi très flouté, et 3 tomes (sortis chez Kana, le 4 sort bientôt il me semble) ne nous montrent que cette ambiguité sans jamais réellement prendre le parti d’une idée comme de l’autre.
Cependant Bakuman reste agréable à lire pour peu que l’on ferme les yeux sur les retournements de situation complètement improbables (sûrement qu’il n’y en avait pas déjà assez dans Death Note…) Le dessin est clair, sans bavures, les personnages suffisament intéressants et finalement on se prend au jeu sans vraiment savoir pourquoi… Le rythme est maitrisé et les bribes d’informations (même si on a l’impression qu’elles sont répétées souvent) sont pertinentes et enrichissantes pour peu qu’on s’intéresse à la publication de manga au Japon. Le tout, c’est vraiment de considérer Bakuman comme ce qu’il est vraiment : loin d’être sérieux, c’est plutôt une version très romancée et légère du monde réel pour un mangaka. Si on garde ça à l’esprit, Bakuman se laisse lire très volontiers, sans atteindre le génie (ou le ridicule, c’est selon) de Death Note.
Utopiales 2010 – Redline, le Roi des Ronces, du Makoto Shinkai et… RAN?
Les Utopiales, c’est un festival de science-fiction à Nantes étalé sur 5 jours à coups de projections et de conférences. Cependant, le dimanche et dernier jour de ce festival, mon bon ami Morgan, président de l’association Univers Partagés y organise la journée Manga-tan, qui profite du festival pour proposer aux visiteurs une approche de l’univers du manga et et de l’animation japonaise.
L’an dernier le film Rebuild of Evangelion 2.0 y avait été diffusé. Cette année, c’est l’orgie. Jugez plutôt :
– Le film du Roi des Ronces (King of Thorn) sorti en mai dernier au Japon
– Redline du studio Madhouse
– et 5cm par Second ainsi que Voice of a Distant Star de Makoto Shinkai.
(Il ne manque que la Disparition de Haruhi Suzumiya, et ça aurait été parfait.)
Les horaires de projection ainsi que les dates sont encore inconnues.
La convention se déroulera donc du Mercredi 10 Novembre au soir au Dimanche 14 Novembre et le dimanche, ça sera la journée spéciale Manga-tan, avec du cosplay, des conférences et très probablement un ou deux des films que j’ai cités plus haut.
Autre nouvelle intéressante pour ce festival, c’est la venue de RAN, un mangaka venu de Niigata (qui est la ville jumelée avec Nantes dans un partenariat d’échanges entre la France et le Japon). RAN est assez méconnu chez nous vu qu’aucun éditeur ne sort encore ses mangas : il s’est chargé de l’adaptation en manga de Earth Defender Mao-chan, un anime de Ken Akamatsu (Love Hina, Negima…) assez rigolo sorti il y a quelques années (où l’on découvrait que les aliens pouvaient être kawaii ET dangereux) mais également du manga Maid War Chronicles qui si l’on en juge de son simple titre, devrait m’intéressait pour une raison que j’ignore… Ahem.
Bref, si vous êtes de la région, ou même d’ailleurs, n’hésitez pas à venir, il y a des projections bien sympa.
MaOTD #516
Attention, ceci est un modèle à ne pas mettre entre toutes les mains.
La meido type Fate de Mahou Shoujo Lyrical Nanoha vous est livrée ici, pour la modique somme de 25 000 Maid Points, avec tous ses accessoires, plusieurs uniformes, et même son mode magical girl.
Meidolicious se dégage néanmoins de toute responsabilité quant à l’utilisation que ses clients pourraient faire d’un tel modèle.