Anime Catch-Up – Eté 2010
Ca faisait sacrément longtemps que j’avais pas fait un toru des animes vus récemment, terminés ou pas. Faut dire aussi qu’à la vue de cette liste, je regarde de moins en omins d’anime, plus par manque de temps qu’autre chose. Par contre je lis pas mal de manga encore, donc attendez-vous prochainement à un manga catch-up plus conséquent (et j’ai promis un billet sur Alive, cette promesse sera honorée.)
- Toaru Majustu no Index : C’était très très moyen. Bon, l’idée de base était cool, le monde intéressant et finalement c’était pas si mal réalisé que ça, mais il y avait de sérieux problèmes de rythme. Le genre d’anime qui est bien mais pas top en fait. Et non, ça me donne pas envie de continuer sur Railgun.
- Sora no woto : Comme prévu par les habitués du studio A-1, Sora no woto nous a laissés un peu sur notre faim malgré une fin en forme d’appel à la paix entre les trolleurs de la série. C’est vraiment dommage, on aurait aimé en savoir beaucoup plus sur cet univers, cette série, ça pourrait donner un excellent Tactical RPG d’ailleurs… Toujours est-il que comme pour Kannagi, et de nombreuses autres séries, l’anime était rempli de tranche de vie pas super intéressante jusqu’à 3 épisodes avant la fin de la saison. Et du coup on veut la suite.
- Kampfer : Même problème que précédemment: la fin est une non fin, courrez lire le manga, tout ça. Au final c’était plus plaisant qu’autre chose, non pas à cause du fanservice mais parce qu’il y a bien un scénario derrière. Ok, il a sûrement été écrit sur le coin d’une nappe avec « Pour l’amour de la viande » marqué dessus, mais quand même, j’y tiens. Ca manquait juste de gratin dauphinois.
- K-On!! : La saison 2 de K-On est a l’image de la première si ce n’est pire. C’est affreusement vide et lent, mais c’est un peu comme tous ces animes tranche de vie où il ne se passe rien. On suit parce que ça nous aére le cerveau de son vide intersidéral. Notez que Kaze a signalé pendant la Japan Expo l’acquisition du manga et de l’anime en France. A mon avis ça va bien se vendre. Ah ouais et les openings sont complètement inaudibles là où Cagayake Girls! avait un semblant de cohésion musicale. Par contre les endings sont toujours aussi sympa avec mention spéciale à Mio qui sort du sèche linge dans le premier ending de cette saison 2.
- Kaichou wa Maid-sama : La série suit son cours comme prévu: un anime sans réelle fin à l’horizon et qui nous laisse suivre les aventures de Misaki et Usui comme tout bon shoujo qui se respecte. C’est plaisant, ça se laisse regarder et ça ne demande pas trop de concentration à regarder chaque semaine. Bon c’est sûr qu’on aimerait que ça avance plus vite, mais c’est juste pas ce genre d’anime là.
- Bakemonogatari : Alors, il faut savoir déjà que j’ai une certaine aversion pour tout anime sorti des studios de SHAFT. Que ça soit du Shinbo ou pas, j’ai vraiment mais vraiment du mal avec ce genre de séries. C’est juste la mise en scène qui passe pas, parce que côté réalisation, là, ça dépote. Toujours est-il que Bakemonogatari se défend bien en fait et arrive à passer plutôt bien, sûrement grâce à ses dialogues superbement bien écrits et sûrement aussi à cause de Senjougahara. Parce que Senjougahara c’est quand même Senjougahara quoi ! Ca ne s’explique pas. Bref, je suis presque à la fin, je vais continuer à regarder…
- Angel Beats! : Ah, clairement pour moi mon chouchou de cette saison d’avril. J’aime tout ce qui est paranormal, j’ai été amplement servi et en bien. La fin était juste géniale à mes yeux, même si on pourra regretter ne pas en savoir plus sur bon nombre de personnages. La production a choisi de se concentrer sur cinq d’entre eux, et au final ça a plutôt bien payé. Bien sûr il y a également de nombreuses contradictions dans l’histoire, notamment temporelles, mais cela permettra juste d’alimenter les discussions entre les fans, et n’est-ce pas ça qui fait une série populaire? Le fait d’en parler, de confronter ses idées aux autres, c’est le genre de trucs qu’on ne peut pas faire avec des animes comme K-On mais que l’on peut faire avec Haruhi, Evangelion, et quelques autres…
Et voilà pour cet anime catch-up. Prochain arrêt, un manga catch-up bien plus conséquent, et un article sur Alive. Maintenant que la JE et Epitanime sont terminés, Meido-Rando va pouvoir reprendre du service!
AMV – Mahoromatic – Dernière Danse – version 2010 (HD et nouvelles scènes)
Bon, retour de la Japan Expo où j’ai pu montrer cette AMV à mes sbi… euh, aux membres de la Brigade SOS
httpv://www.youtube.com/watch?v=tNK4uBhKV9M
Hé oui, il s’agit bien de « Dernière Danse », mon AMV que j’avais déjà montré il y a longtemps, et pour cause, ça faisait 7 ans que je l’avais faite. La sortie en Blu-Ray de Mahoromatic aidant, je me les suis procurés pour réaliser une version HD… Et quitte à la refaire, autant changer quelques scènes, pour je l’espère un meilleur résultat.
Voici l’AMV telle que je l’avais faite en 2003:
httpv://www.youtube.com/watch?v=bxQRIOUcBGw
Finalement j’ai pris beaucoup plus de plaisir que je ne le pensais à la refaire, notamment parce que de nouvelles idées venaient pour remplacer quelques scènes, en décidant de garder le même ton ou presque tout au long de l’AMV. Je sais, vous n’aimez pas forcément la musique, moi non plus à vrai dire, mais cette chanson, en tous cas ces paroles, reflètent vraiment parfaitement ce qu’il faut savoir sur Mahoromatic.
Et pour ceux qui souhaiteraient récupérer l’AMV chez eux, vous pouvez la télécharger ici en haute résolution tout ça tout ça (du 720p, quoi.)
Bon, et bientôt, un rapport de la JE… et des vidéos et tout ça, dont une qui sauvera la blogosphère.
La Brigade SOS sera à la Japan Expo 2010
Je sais, il était temps.
La Brigade SOS Francophone sera donc bel et bien de nouveau présente à la Japan Expo 2010, du Jeudi au Dimanche, au stand Z458. Lorsque vous verrez la carte de la Japan Expo, nous serons très simples à trouver: tout en haut à gauche des stands amateurs, vous ne pourrez pas nous manquer!
Au chapitre des activités:
- Vente de nos fanzines SOS Mag 1 et 2 ainsi que de nombreux posters: du Haruhi, du Touhou… (quelques exemples:)
- Distribution de thé et de cookies faits par Mikuru!
- Cours de danses (pas seulement du Hare Hare Yukai)
- Diffusion d’AMVs et autres clips à toute heure sur le stand.
- Chant du Nico Nico Douga Kumikyoku
- Vente de brassards fait main et personnalisés.
- Tombola tous les jours avec de nombreux lots offerts par nos partenaires éditeurs et autres.
- Quelques activités spéciales auront lieu sur le stand activités d’Epitanime, venez nous retrouver là-bas.
Et voici le planning un peu plus détaillé selon le jour de la semaine et l’heure:
Jeudi:
14h-15h30 – Stand Epitanime
Ca sera une surprise!
16h-17h00 – Cours de danse (Hare Hare Yukai)
18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola
Vendredi:
13h-14h – Cours de danse
14h-15h30 – Stand Epitanime
Surprise aussi!
16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)
18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola
Samedi:
13h-14h – Cours de danse
16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)
18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola
Dimanche:
13h-14h – Cours de danse
16h-17h – Cours de danse (une autre danse!)
18h-19h – Chant du Kumikyoku + tirage au sort de la tombola
Venez donc très nombreux pour nous voir, nous filer des dons, discuter, faire les cons, et bien sûr inonder la Japan Expo de fun, parce que c’est une convention qui en a bien besoin.
EDIT: Suite à un problème de logistique, on ne pourra pas occuper le stand Epitanime Samedi et Dimanche contrairement à ce qui avait été annoncé.
Resonance of Fate
Après Final « Corridor » Fantasy XIII, que je m’étais promis de finir avant de jouer à Resonance of Fate (et que je n’ai pas fini, en fait) je m’étais dit que le genre RPG Japonais (JRPG) était fini, mort, enterré. Enfin j’exagère mais disons que les productions ont été jusqu’ici très moyennes, les studios japonais montrant avec brio leur non-maitrise des consoles de cette génération. Et pourtant, le dernier-né de Tri-Ace et Sega m’a très agréablement surpris.
Sega nous sortait de bons RPGs singuliers à l’époque des 16 et 32 Bits, leurs productions ne manquaient pas de belles licences à exploiter, et pourtant l’éditeur n’a pas vraiment forcé à ce niveau. D’ailleurs Maître Sega, ça ne vous dirait pas de nous refaire un p’tit Shining Force tactique comme au bon vieux temps ?
httpv://www.youtube.com/watch?v=Od1oRl4yqz4
Bref, RoF, de son petit nom, pose les bases dés son introduction: un monde violent, des gunfights, des personnages qui ont du style… Mais pas que.
Nous suivrons l’histoire de trois chasseurs dans le monde de Bazel. Bazel n’est en fait qu’une tour mécanique érigée par les humains il y a longtemps. Une tour qui est désormais le seul endroit habitable sur terre, ravagée par la pollution. Bazel est un monde où la science et la religion se cotoient, et est composée de différents niveaux avec les plus pauvres en bas et les plus riches en haut. En tant que chasseur, vous aurez des petits boulots à effectuer pour gagner votre vie, que ce soit pour ces mêmes riches ou pour quelques habitants normaux. Le plus important dans RoF, ce n’est finalement pas l’histoire, même si les différentes scènes la composant sont très bien écrites (surtout au niveau des dialogues, également fort bien traduits) mais plutôt ses personnages. Vous incarnerez toujours les mêmes trois personnages, mais cela à le mérite de permettre un développement sympa pour chacun d’entre eux et de s’y attacher. Surtout la p’tite Leanne.
Vashyron est un peu le chef du trio. Adulte, c’est un vétéran de l’armée reconverti en mercenaire (chasseur quoi) à son propre compte. Il s’occupera plus ou moins de Zephyr, un garçon assez mystérieux qu’il héberge chez lui et dont on ne sait pas grand chose (à part qu’il a une tête d’emo) et Leanne, une jolie jeune fille que Zephyr a sauvé alors que celle-ci allait se jeter dans le vide. Tous les trois vivent plus ou moins heureux à faire des petits boulots en trio, mais comme vous vous en doutez, quelque chose de plus grave se trame en arrière-plan…
L’histoire est divisée en chapitres qui permettent un découpage assez net du temps de jeu. Ainsi on sera plutôt tenté d’arrêter la partie après avoir bouclé un chapitre, un peu comme à Disgaea, plutôt que d’être entraîné sans fin dans une succession d’évènements. Le truc à savoir étant qu’en sus de la quête principale propre à chaque chapitre (allant du très sérieux au stupide et amusant avec mention spéciale aux raisins secs et au chapitre intitulé « Le Mariage »), vous aurez droit à 5 à 6 quêtes optionelles environ pour chaque chapitre. Ces quêtes cependant disparaitront si vous passez au chapitre suivant. Fort heureusement une boite de dialogue vous le rappellera à la fin du chapitre, vous permettant de ne pas passer au suivant et de continuer vos quêtes annexes, ou bien même d’explorer Bazel en long en large et en travers.
Car oui, ça change de Final Fantasy, mais même si Bazel est un mode étroit et froid, il n’existe pas moins de nombreux recoins à explorer. La carte du monde se présente sous la forme d’un quadrillage hexagonal avec des cases de chemins, des bâtiments, sauf que celles-ci sont pour la plupart grisées, vous interdisant d’y aller. Pour les libérer, il vous faudra battre des ennemis qui feront tomber des céllules energétiques de différentes formes et couleurs. Vous pourrez ainsi libérer les cases colorées correspondantes pour pouvoir les traverser. Celles-ci donneront parfois des trésors (rarement sans intêret, ce qui vous poussera à en libérer un maximum) et d’autres libéreront des boss optionnels aux jolies récompenses.
La seule chose qui vous limite vraiment ce sont les ascenseurs principaux qui ne sont accessibles que passé un certain point de l’histoire, mais la zone à couvrir est assez vaste de toutes façons pour vous donner du boulot sans vous sentir découragé. La carte propose ainsi des donjons optionnels, dont certains que vous devrez de toutes façons faire plus tard pour réussir certaines quêtes annexes. Les donjons dans le jeu sont bien souvent des successions de salles avec des ennemis, reliées par des sorties qui peuvent vous mener, si vous les explorez à fond, à de bonnes récompenses également. Tri-Ace sait comment appâter le joueur.
Dans RoF il y a donc de quoi s’amuser, mais je ne vous ai pas encore parlé du système de combat. Sans être révolutionnaire, il est néanmoins dépaysant et original. Les armes du jeu sont divisées en trois types: mitraillettes, pistolets ou grenades. Il n’y a pas tellement d’armes différentes après, tout au plus une dizaine de pistolets et une dizaine de mitraillettes, et une trentaine de types de grenades, mais ce qui fait la force d’un jeu au premier abord simpliste, c’est que ces armes peuvent être customisées à loisir, en ajoutant des pièces sur une grille autour de l’arme. L’arme possède en effet des ports d’extension pour des lunettes, des canons, des chargeurs, ou des poignées, et c’est à vous de les emboiter ensemble afin de donner une arme complètement improbable, style un pistoler avec 4 lentilles de visée, trois canons rallongés et un chargeur qui double la capacité… Seul regret, on ne verra pas ces modifications sur la version 3D de l’arme. Faites quand même bien attention au poids de votre arme, puisque votre personnage, selon son niveau, ne pourra emporter qu’un certain poids (il faut compter l’équipement aussi et l’arme secondaire)
Alors comment ça se joue au final ? Que ça soit un combat aléatoire ou une salle d’un donjon, celle-ci est souvent peuplée d’un nombre deux à trois fois supérieur d’ennemis. Le jeu est en semi temps réel: tant que vous en bougez pas l’ennemi ne fait rien, mais dés que vous vous déplacez, vous utilisez la jauge de temps de votre personnage et les ennemis bougent en même temps que vous. Une fois placé vous pouvez utiliser le temps restant pour tirer. Pour tirer il suffit juste d’appuyer sur A : un réticule apparait sur l’ennemi. Ce réticule se remplit une fois, deux fois, trois fois… selon le temps que vous le laissez ce remplir (mais gare à tirer avant que votre jauge de temps ne soit épuisée). La distance entre vous et l’ennemi ainsi que les customisations de votre arme et votre niveau avec celle-ci influeront sur la vitesse de remplissage et le nombre de fois que le réticule peut se remplir. Votre réticule peut se remplir très très rapidement une fois un certain niveau de maitrise de l’arme atteint: dans mon cas c’était jusqu’à trente fois et plus encore… Sachant que tous les 4 « remplissages » vous avez une chance de déclencher une effet supplémentaire, altération d’état ou bonus de pénétration d’armure et que sais-je encore, votre tir n’en sera alors que plus puissant.
Le jeu serait bien trop statique avec juste ça, Tri-Ace a donc décidé de complexifier la chose: vous pouvez faire une « action héroique », ce qui vous coute un cristal (en bas de l’écran). Vous choisissez l’endroit où votre personnage s’arrête et se dernier court dans la direction indiquée tout en chargeant son arme. A vous donc de selectionner le bon ennemi à viser au préalable (ou même en changer pendant). Vous pouvez aussi sauter et tirer en l’air pendant une action héroique, ce qui a pour effet bien souvent d’outrepasser l’armure de l’adversaire. L’armure est symbolisée par des jauges autour de l’ennemi, certains côtés étant parfois mieux protégés que d’autres, à vous de placer vos personnages correctement. Les actions héroiques donneront d’ailleurs lieu à de superbes acrobaties dignes des meilleurs films d’action, mais attention, chaque action héroique coute un cristal et ceux-ci vous permetent de resister quand un ennemi vous descend votre jauge de vie afin de ne pas mourir immédiatement… Si vous n’avez plus de cristal vous êtes en situation critique et alors vulnérable aux dégats directs de vos adversaires, en laissant échapper des bouts de cristaux (bouts qu’ils ne manqueront pas de ramasser pour se redonner de la vie avant que vous ne puissiez le faire, ce qui est très rageant). La situation critique est bien souvent fatale, mais vous pouvez récupérer un cristal complet en effectuant un coup critique sur un ennemi, ce qui n’est pas toujours aisé quand on ne peut plus faire d’action héroique !
httpv://www.youtube.com/watch?v=d-G3t0zS32w
Mais s’il n’y avait que ça ! Encore une fois le jeu se complexifie encore et encore, et heureusement qu’il y a un tutorial sous forme de combats guidés… En passant entre deux personnages, vous pouvez entrer en résonnance avec eux et ainsi former un triangle, qui vous permettra d’attaquer avec les trois en même temps dans une attaque groupée et plutôt efficace… Je pourrais parler des attaques quand votre cible est en l’air, ou les attaques en piqué qui consistent à sauter au moment où un ennemi retombe au sol pour le plaquer contre celui-ci avec une rafale de tirs bien placés, mais il y a beaucoup d’autres sujets intéressants au niveau du système de combat…
Les combats sont exercés avec style via des figures et des mouvements de type « je me la pête avec mon flingue », ce qui dynamise pas mal les combats mine de rien. Il faut savoir aussi que les mitraillettes ne peuvent pas infliger de dégats directs, mais uniquement blesser l’adversaire. S’il n’est pas trop blessé il récupérera sa vie au fil du temps, mais si vous lui collez une balle ou une explosion de grenade il perdra l’energie non récupérée définitivement… ou presque. La tactique est donc ici de passer un coup de mitraillette pour blesser l’ennemi (en utilisant des balles de différents types par exemple selon l’adversaire en face), puis une bonne rafale de pistolet pour l’achever.
Le système mis au point par Tri-Ace est d’une efficacité rare. A la fois dépaysant et rapide à prendre en main, il ne vous faudra qu’une petite dizaine d’heures pour vous y habituer. Par contre, le jeu est du coup d’une très grand difficulté. Il ne sera pas rare de crever comme une merde parce que vous ne vous êtes pas occupé des bons ennemis ou que ceux-ci se sont acharnés sur le même personnage. Ce jeu va vraiment vous demander de revoir votre niveau complètement: il est difficile mais pas au point de nécessiter du grinding abusif surtout que les niveaux montent vite, et le jeu vous oblige à changer les armes utilisées par vos personnages pour toutes les faire monter: vos personnages n’ont pas de niveau propre mais une addition des niveaux des trois types d’armes. En gros si vous n’utilisez que la mitraillette vous n’avancerez plus suffisament au bout d’un moment et vous devrez équiper un ou deux flingues (car oui on peut porter des flingues et mitraillettes en akimbo pour plus de bobos !) pour monter enfin de niveau.
La vraie force de RoF réside dans sa difficulté, dur sans être impossible au point de rager et d’envoyer Madame Manette faire connaissance avec Monsieur Mur, et son gameplay original, mais aussi pour ses personnages, ses quêtes plutôt sympa pour des quêtes secondaires (on nous a habitués à bien pire), sa customisation à outrance des flingues et des personnages (on trouve des vêtements et accessoires pour tout le monde)… Non, Resonance ne manque pas de qualités, je dirais même qu’il a un petit feeling RPG Sega des années 90 du temps de la Saturn, mais c’est peut-être juste moi…
En tout cas j’ai bien pris mon pied en jouant et c’est ça qui compte. La difficulté haussée par rapport à d’autres jeux du genre m’a permis de ne pas m’ennuyer, et le jeu fourmille de bonnes idées pour que le joueur ne se sente pas trop etouffé par un jeu impossible à finir. Ainsi, si vous perdez, vous pourrez tout à fait réessayer immédiatement contre quelques sous, ce qui vous pénalisera quand même car l’argent est assez important dans RoF, ne serait-ce que pour crafter des grenades, des balles, des améliorations pour vos armes et plein d’autres choses rigolotes encore…
Si je devais lui trouver des défauts, je pense que ça serait dans son décor: Basel est original, mais les décors ont tendance à se répêter. Trop urbains, metalliques, froids peut-être… Il y a bien quelques variantes selon l’étage où l’on se trouve, mais ça reste quand même très peu diversifié. Un personnage de plus aurait pu être bien cool aussi… Sans être épique, le scénario vous fera voir de nombreux personnages et lieux, et les dialogues sont fort bien écrits comme je le disais au début de cet article.
Bref, c’est approuvé par le comité des Meido Elitistes (à ne pas confondre avec mes Meido d’Elite) alors foncez vous le procurer si vous aimez un tant soit peu les JRPGs différents.
MaOTD #481
Meidolicious pense aussi à ceux qui n’aiment pas Mio (qui pourtant mérite d’être multitouchée) en vous proposant cet élégant pack Azusa et Tsumugi, pour seulement 8 000 Maid Points. Avis aux amateurs.
Clip vidéo de la Brigade SOS à Epitanime 2010
A vrai dire, beaucoup d’entre nous Haruhiistes ont encore du mal à descendre de notre nuage mais contrairement à ce que certains peuvent dire, nous ne sommes pas flippants! On est juste heureux. Et vous allez voir que Noizi Ito l’est aussi:
httpv://www.youtube.com/watch?v=HvA73iCms4g
Je vous conseille de la regarder en 720p, et si vous souhaitez une version d’encore meilleure qualité, elle est disponible sur le DailymoKyon, le youtube-like de Haruhi.fr
Et comme l’a dit l’un des membres du forum, gare à vous: On a déjà réussi l’impossible. On peut recommencer.