MaOTD #480
Maintenant que j’ai fini de monter le clip de la Brigade SOS à Epitanime, il est temsp de reprendre le travail à Meidolicious Inc.
Et on commence fort avec pour fêter cette EPICANIME une très rare meido à prix cassé: j’ai nommé Athena Asamiya de King of Fighters pour seulement 3 000 Maid Points ! Dans la limite des stocks disponibles.
Epitanime 2010 : LA convention
Ca va être dûr de tout synthétiser, mais on va essayer de faire ça dans l’ordre chronologique puis mes impressions finales, car vous vous doutez bien qu’il s’est passé des tas de trucs avant et après la convention.
Jeudi matin, 6h35: atterrissage du vol Cathay Pacific de Noizi Ito. Kohaku, Mop et moi l’attendions pour lui souhaiter la bienvenue en France malgré qu’on ait dormi 4-5 heures. Kohaku était complètement sous le charme « Mais elle est plus petite que moi! Je peux la prendre sur mon épaule et me casser avec! »
Jeudi fin d’aprés-midi: Tout le petit monde de la Brigade SOS se rassemble petit à petit à Epita: Bussière, l’Elfe, Romukaji, Rochois, Baka-saru, Nautawi, QCTX, mop, moi et kohaku notamment (j’en oublie forcément, j’en oublierai d’autres, je suis désolé) pour tagger sur le sol. Malgré la météo peu favorable (pluie) on a quand même bien géré (et surtout QCTX qui nous a fait mourir de rire avec son look wesh-wesh à capuche avec sa bombe de peinture bleue, ou encore qui nous fait « Ce ne sont pas les haruhistes que vous recherchez » façon obiwan kenobi :D) et on a pu finir la marque sur le sol.
Pour ceux qui ne seraient pas au courant le but avoué était de tagger sur le sol de l’épita le message que Haruhi laisse aux extraterrestres dans La Rapsodie de la Feuille de bambou, l’un si ce n’est le chapitre le plus important de l’histoire de Haruhi, puisque c’est celui de « il y a 3 ans » qui a tout déclenché. Haruhi a taggé sur le sol de son école le message « Je suis ici. » à l’intention des aliens. Et comme Epita est une école, nous avons bien sûr tenté le coup, en obtenant les autorisations nécessaires et avec la promesse de tout laver au karcher après. Promesse tenue d’ailleurs, à l’heure où je vous parle.
Vendredi après-midi: nous avions obtenu un slot d’interview de 15 minutes avec Noizi: ça s’est très bien passé et vous aurez les questions et réponses très prochainement sur le site Haruhi.fr
Vendredi soir la nocturne commence… Pour nous c’est les retrouvailles entre admins de Haruhi.fr et d’autres membres venus de loin et les autres qui n’avaient pas pu être présents la veille. La découverte de la marque sur le sol (repassée par Bussière tôt le matin car la pluie a fait quelques dégats). Ca m’aura aussi permi de retrouver les semptinels Raton, Shikaze, Garric, Max, Smog…
Samedi matin branle-bas de combat, il est l’heure de mettre la machine en marche…
Le stand se monte assez vite et nous avions bénéficié d’un placement totalement idéal: près de l’entrée de la descente menant au forum sous-terrain. Du coup on avait rien derrière, de la place devant, la marque de Haruhi devant nous, et un accès assez rapide au fanzine Brigade SOS qui était au début du couloir des fanzines au sous-sol. Pour ça, je pense qu’il est important de remercier Epitanime de nous avoir si bien placés. C’était bien pour eux et pour nous
S3phy avait ramené l’enceinte qui tue: on aura la même pour la Japan Expo normalement, et ce truc a une sortie de volume que je n’imaginais même pas, on a pu monter le son bien fort pour balancer des vidéos et des danses: vous vous doutez bien sûr que Sanji a encore fait des siennes (notre prof de Hare Hare Yukai préféré) avec son cours de HHY le samedi aprés-midi et le dimanche matin. On en a profité pour passer bien entendu des AMVs sur haruhi mais aussi quelques clips bien sentis comme Cirno’s Perfect Math Class ou Bad Apple.
Note personelle: frapper celui qui a été responsable du planning de tout Epitanime, car samedi à 15 h il y avait la conférence Noizi, Mahoromatic Tadaima Okaeri et le cours de HHY, et je peux pas me diviser en trois, donc j’ai fait Mahoro, parce que voilà, quand même, faut pas déconner. Le truc c’est que je suis arrivé presque pile à l’heure pour la conférence de Noizi (mention spéciale à Food-chain qui me laisse rentrer en me voyant arriver d’un pas rapide alors que la salle était fermée vu que ça allait commencer). Il y avait des tonnes de questions sympathiques, que vous trouverez dans le compte rendu de DarkSam notre reporter de l’extrème, sur le site de Haruhi.fr toujours.
Ensuite, retour au stand où on a continué à proposer des cookies, du thé, et des tas de choses sympa. Notamment juste avant la fin de la journée de convention, Noizi est venue voir notre fanzine à son stand au sous-sol et s’est vu remettre le premier et le second volume de celui-ci par Sedeto (ma meido d’elite N°3 et la directrice artistique du fanzine)
Samedi soir, dédicaces: kohaku, QCTX et Kabu font le check anti-HK de base pour éviter à Noizi de voir les vieux artbook contrefaits tout pourris vendus par Manga Shop au sous-sol que certains ont acheté pour l’occasion. il n’y a pas eu trop de soucis à ce niveau fort heureusement. N’y étant pas allé (j’avais déjà une dédicace sur mon roman de l’an dernier) j’ai glandouillé avant de mater Sanji amuser la foule sur la scène (on nous a laissé 30 minutes pour meubler entre la fin du cosplay et les résultats)
Globalement après les dédicaces on a refait le monde jusqu’à pas d’heure : on a notamment signé le drapeau fait par Baka-saru (une membre de la brigade) pour l’offrir à Noizi le lendemain, et on est allés se coucher relativement tôt avec mop et qctx pour se préparer physiquement pour le lendemain, car on savait que ça allait être à la fois la pire et la meilleure journée de notre vie. J’ai quand même un peu regretté de ne pouvoir aller voir le kumikyoku des thalistes mais il était programmé bien, bien trop tard.
Dimanche matin: dédicace encore et cours de Hare Hare Yukai. J’ai dû commencer à courir partout car il y avait du lourd en préparation. Les SMS ont fusé: le kumikyoku de 12:30 a été repoussé car le cosplay groupe avait commencé et il était difficile de se faire entendre (et surtout on aurait fait chier les cosplayers). On l’a donc fait après la photo de groupe de la brigade, juste après la fin du cosplay, à 14h. Annonce: 14h30 Noizi doit passer sur le stand… On décide qu’on va lui offrir le drapeau signé des membres, tandis qu’on essaye de remplir à l’arrache un livre d’or par des fans, visiteurs, orgas, membres de l’asso, etc.
Finalement, elle est venue et on lui a offert le drapeau, mais là où on pensait qu’elle le plierait après l’avoir regardé, elle a fait encore mieux que ça: elle s’est enroulée dedans, comme pour s’entourer de ses fans: la photo qui a suivi était de proportion épique: Noizi debout, et nous tous accroupis auprès d’elle.
Comme si ça ne suffisait pas on en a remis une couche en lui offrant un brassard un peu spécial… C’était la fête des mères ce dimanche, et Noizi est une maman: la maman de notre déesse, et on a écrit en japonais sur le brassard « Maman de Haruhi ».
Après coup, on a laissé l’illustratrice faire son dessinez c’est gagné, qui a remporté un franc succès. N’y ayant pas assisté je préfère laisser les autres en parler.
Ceci étant dit, on a décidé de faire des trucs de fous, comme on était bien partis, et on a donc fait dédicacer la banderole de la Brigade, mais pas que!
On a aussi fait dédicacer un chèque de la Brigade SOS Francophone, en indiquant comme montant le nombre de boucles de Endless Eight. Après tout, Noizi est la maman de Haruhi, c’est normal qu’elle ait procuration sur le compte en banque de sa fille, non? 🙂
N’empêche la tête de Darksoul quand je lui ai sorti le chéquier…!
Ensuite la tombola a eu lieu, pour remplacer le jeu de l’Esper qu’on a pas pu finaliser à temps (fail) et ensuite, pour les admins, direction le Quai Solferino pour un dîner croisière, c’était la surprise prévue pour Noizi Ito pour cloturer son séjour en France grâce aux dons laissés par les fans lors de la japan expo 2009).
Parenthèse: pour info, les dons ont servi à payer le restaurant-croisière sur la seine à Noizi, son manager et notre contact au Japon Akira Hashimoto, mais également à offrir un cadeau commun entre Epitanime et la Brigade SOS, ainsi qu’une visite touristique de Paris tout le week-end. Je vous dis ça par pure transparence, c’est normal que chacun sache ce qui a été fait de son argent.
Bref, on lui a fait la surprise jusqu’au bout, le truc étant qu’il fallait impérativement qu’on soit habillés correctement, on a dû se doucher et se changer en vitesse et arriver là-bas pour 21h15, ce qui explique qu’on ait dû se barrer en vitesse et laisser le reste de la brigade ranger les stands
On a donc pu lui montrer le livre d’or lors du repas, se présenter, présenter la brigade dans son ensemble, insister sur le côté francophone != français, excuser les deux grands absents (Alucard et Kohaku), et on a chacun pu lui dire ce qu’on pensait de ses travaux et de ce qu’elle avait fait pour nous. Comme on était sur un bateau en mouvement, il fallait également lui présenter les bâtiments qui défilaient.
On a eu l’occasion donc de lui expliquer tous nos faits. Dans la voiture elle a pu admirer nos deux clips de la Japan Expo 2008 et 2009 et elle a demandé un DVD avec plein de vidéos à nous et d’images… On va selectionner tout ça et lui envoyer prochainement.
Truc amusant, ceci dit est qu’on a lancé deux projets que je ne peux encore dévoiler. Comme quoi, ce week-end, ce n’était pas une fin, mais un commencement ! Comme je ne peux absolument rien promettre, je ne peux rien vous dire encore, comprenez-le bien, mais voilà: l’idée est posée, la volonté aussi, et si on y arrive ça sera une première mondiale.
Arrivé au retour vers le quai, on a vu des haruhistes tarés au bord de l’eau, et ça l’a vraiment surprise, surtout quand ces derniers se sont mis à faire un Hare Hare Yukai une fois qu’elle fut sortie du bateau. Beaucoup d’entre eux sont restés tard pour ça et elle a été très émue par nos actions, car elle ne s’y attendait vraiment pas. La haie d’honneur à la fin lors du passage de la voiture l’a également beaucoup amusée. Elle a comparé ça à une bande de yakuza qui saluent leur « boss ».
Bref, on va passer à une petite synthèse de tout ça…
J’ai été ému. Ce matin dans le train au retour j’ai pleuré en repensant à ce qu’il s’était passé. Le retour de la fatigue peut-être… C’était grand et beau, toute cette dévotion, cette magie du week-end, Haruhi peut être fière de sa Brigade Francophone. Car nous avons acceuilli Noizi comme il le fallait. Honnêtement là je vois difficilement comment on aurait pu faire mieux. Bien sûr il y a eu des petits fails ici et là au niveau de la gestion des activités et du stand, mais honnêtement on a vraiment géré comme des chefs: équipe fanzine, activités, les admins qui ont couru a droite et à gauche pour faire de cet évènement le meilleur souvenir du monde pour nous tous, Noizi compris.
Rien que la symbolique de Noizi roulée dans le drapeau, son brassard de maman, tout ça, ça me fait encore frémir de bonheur. Ca ne pouvait pas être plus parfait, surtout de la voir entourée de tous ses fans.
Nous avons discuté de ça dans la voiture justement: Elle a vu que nous savions faire les fous sans toutefois dépasser la limite et nous lui avons donc laissé forte impression.
J’en tremblais encore en allant vers le quai, je n’imaginais pas ça possible, et pourtant… On a dû lui expliquer sur le bateau que Haruhi avait changé notre vie à tous, parce qu’elle nous a appris qu’avec de la volonté, beaucoup de volonté, de l’audace aussi, on pouvait déplacer des montagnes, réaliser des choses irréalisables pour des amateurs. L’organisation de la Brigade SOS et le fait que l’on soit tous dispersés en France mais qu’on arrive tout de même à communiquer tous ensemble autour de notre passion l’a pas mal impressionnée.
Il fallait assurer, on a assuré, ou presque à 100%.
Ce n’est pas tous les jours qu’on fait venir son illustratrice préférée, qu’on s’en occupe nous-même ou presque, qu’on la bichonne, qu’on lui montre notre passion de la façon la plus pure qui soit…
Et elle nous le rend bien. Voici une photo qu’elle a tenu à nous montrer avant de partir ce matin pour l’aéroport:
S’il y avait une définition du win avant, elle est totalement à refaire. Car le win c’est ça.
Je… honnêtement pour une fois je sais pas trop quoi vous dire là. Je l’ai déjà dit par le passé, ce que je n’ai pas pu faire avec Evangelion, Love Hina et Mahoromatic, je le réalise avec Haruhi.fr et la Brigade SOS Francophone. Là, cette asso, ce n’est plus mon rêve, c’est ma fierté !
Final « Corridor » Fantasy XIII
Je ne vais pas y aller par quatre chemins: j’ai essayé d’aimer FF XIII. De lui donner tout mon amour, de le chérir, de jouer avec quand j’avais le temps, et de le finir, mais je n’ai pas pu. C’était au delà de mes forces, au delà de ce que je pouvais fournir humainement à un jeu vidéo qui de toute évidence a été fait pour être détesté.
Si on peut taxer Metal Gear Solid 4, autre jeu emblème de la Playstation 3, d’être un film interactif sur pattes, comment doit-on considérer Final Fantasy XIII ? C’était pas faute d’avoir été prévenu pourtant: « Les 25 premières heures sont un long couloir sans fin ». Ce couloir aurait cependant pu être plaisant si le jeu n’avait pas été criblé de défauts tous plus honteux les uns que les autres pour un jeu sorti en 2010. Explications.
On va commencer comme d’habitude par l’histoire: dans le monde de FF XIII, les gens bien vivent dans Cocoon, une sorte de ville fortreresse volante à l’abri du monde de Pulse et de ses monstres plus bas. Problème: une purge a été enclenchée dans le quartier où vit Lightning, une ex-soldat de PSICOM, la milice locale, car un L’Cie y aurait été détecté. Les habitants sont donc contraints d’être déportés vers Pulse, avec tout ce que ça comporte comme risques pour leur vie. Lightning ne l’entend pas de cette oreille et profite d’un manque d’attention d’un garde pour tenter de s’échapper et sauver sa soeur qui est la L’Cie en question. Qu’est-ce qu’un L’Cie? C’est une personne choisie et marquée (avec un tatouage sur un endroit du corps) par un Fal’Cie, une sorte d’entité supérieure, et à qui une tâche est donnée. Si le L’Cie effectue sa tâche, il est changé en cristal et promis à une vie éternelle. Si il échoue, il devient un Cie’th, une sorte de monstre pas beau et tout vilain. Dans tous les cas il meurt, et Lightning entend bien ne pas laisser sa soeur mourir. Elle sera épaulée au début par Sazh, puis Hope, puis Vanille, Fang, et Snow. Trois filles, trois garçons. On a notre parité et tout va bien dans le monde de FF XIII… Ou pas.
Objectivement le scénario est a des années lumières de ce qui définit une aventure. Ici on doit certes sauver le monde, mais on nous rappelle sans cesse qu’on doit lutter contre notre destin, bla bla bla bla… Les dialogues entre les personnages sont très mal écrits et bourrés d’incohérences qu’il faudra élucider en continuant ou en consultant les Dossiers dans le menu, sorte d’encyclopédie intégrée au jeu. Similaire à Star Ocean et son lexique très poussé des termes utilisés dans le jeu, ici ils sont cependant nécessaires à une bonne compréhension de l’histoire du jeu, tandis que dans un Star Ocean, c’est que du bonus pour s’immerger dans l’histoire. De la lecture à faire dans mon JRPG? Beurk.
L’histoire est également très mal racontée. Vous aurez droit à des flashbacks dans le désordre le plus complet, qu’il faudra replacer chronologiquement dans votre tête pour réassembler les pièces du puzzle, des dialogues entre les personnages et NPC quasi inexistants (on ne peut pas discuter avec ses alliés ou même avec les NPC, ou si peu…). A cela s’ajoute une fuite en avant totale pendant un vingtaine d’heures ne vous laissant aucun repère ou endroit à revisiter. Pire encore, l’absence de map monde vous fait vous demander où vous êtes constamment: il n’y a aucun lien logique parfois entre les endroits où l’on se trouve, et dans le feu de l’action de la cinématique, il est bien difficile de se représenter dans l’espace la dispositiond es différents lieux les uns par rapport aux autres. L’absence d’exploration nuit également grandement à l’immersion dans l’univers du jeu, mais ça, personne chez Square n’a dû y penser, visiblement…
Cette fuite en avant qui ne s’arrête jamais, c’est un brin lourdingue surotut quand vous enchaînez les cinématiques fort jolies mais qui n’ont aucun sens et les combats, qui n’ont pas beaucoup de sens non plus, mais on reviendra sur le gameplay plus tard…
L’autre aspect barbant, ce sont les personnages. Même si leur charadesign est plutôt soigné, FF XIII oblige, on peut rester tout à fait dubitatif sur les choix effectués quant à leur personnalité. Aucun des personnages n’agira de façon sensée 100% du temps. Vous aurez forcément un moment où l’un d’eux vous agacera, la palme d’or revenant sans doute à Vanille, la jeune fille aguicheuse du groupe, et Hope, le jeune émo de service. Bref, on pourrait être tenté de dire qu’ils ont le charisme d’une huitre, mais c’est quand même oublier Lightning, Snow et Sazh qui ont le mérite d’être assez originaux et pas désagréables, au moins.
On pourrait se dire, comme pour Star Ocean 4, que le gameplay sauve l’histoire… Dans SO4 au moins, même si l’histoire était d’une facilité déconcertante à prévoir et à suivre, on ne se prenait pas la tête.
Concernant le gameplay, FF XIII s’est voulu novateur et on peut au moins leur reconnaître ça, mais par où commencer ?
Les combats déjà, ne sont plus aléatoires, ce qui est une bonne chose. On aggro en général un groupe d’ennemi et au toucher, une zone se génère avec les ennemis et notre équipe de trois clampins choisis au préalable. Chose bienvenue: les combats sont rapides à charger, ce qui devrait nous permettre de les apprécier un peu plus. Problème, ils sont d’une longueur insoutenable et d’une demande de réflexion proche du zéro absolu. Je vous explique…
Afin de dynamiser un peu les combats somme toute assez molassons des Final Fantasy XIII, comparé à un bon Star Ocean ou à un Tales of Vesperia, Square Enix a décidé de rendre tout ça temps réel. Problème: tous les autres JRPG en temps réel que je connais se dirigent au stick et les actions se font aux boutons car ils sont du fait bien plus simple d’accès. Mais on est dans un Final Fantasy, et il fallait bien sûr qu’il y ait des menus… Menus lourdingues puisqu’une latence d’un peu moins d’une seconde se passe entre le moment où on appuie pour changer de menu et le moment où le nouveau menu apparait (par exemple, utiliser un objet) la faute à des transitions entre les menus trop longues pour un système de combat où une faute d’inattention d’une ou deux secondes peut faire la différence entre la vie et la mort.
Victime de la casualisation des jeux ces dernières années, FF XIII permet également de retenter un combat perdu, on est alors ramené à un point juste devant le combat à effectuer, avec possibilité de modifier son équipe et ses configurations de rôles avant de retenter sa chance.
Car les rôles, parlons-en. Ils sont en fait l’appellation des « jobs » des précédents Final Fantasy. Au nombre de six, ils sont assez simples et équivoques: Attaquant pour les attaques au corps à corps, Ravageur pour les attaques par magie, Saboteur pour faire chier les ennemis avec des debuffs en pagaille, Tacticien qui est tout l’inverse et booste vos personnages, Défenseur qui réhausse la défense et permet d’attirer les attaques ennemies vers soi pour protéger les autres, et enfin Soigneur, qui comme son nom l’indique, soigne et guérit. Plutôt que de ranger un personnage particulier dans un rôle, vous pourrez définir des stratégies qui sont en fait des combinaisons de rôles: un trio attaquant-ravageur-ravageur peut faire de sacré dégats mais quand vient le temps de se soigner et de se défendre, il faut passer à une stratégie soigneur-défenseur-tacticien ou soigneur-défenseur-soigneur…
Toute l’essence du système de combat de ce Final Fantasy se trouve dans le changement de stratégies pendant le combat pour s’adapter à différentes situations. Ce changement de stratégie rappelle un peu Final Fantasy X-2 en soi, mais il est plus simple et dynamique.
Final Fantasy oblige, on a ici aussi droit à des invocations au bout d’un moment. Invocations qui se déroulent en deux phases: tout d’abord une phase où vous êtes avec votre Eidolon (l’invocation quoi) et vous combattez ensemble. Il faudra augmenter la jauge de symbiose dans un temps limité avant d’entrer en symbiose et déclencher des attaques meurtrières… ou pas.
Car c’est là que le bat blesse dans cet opus: les combats sont d’une longueur qui frise le chiant. Tout simplement parce que pour buter un ennemi, il n’y a pas 36 solutions, il faut le taper suffisament pour que sa jauge de choc monte. Une fois cette jauge remplie, le monstre est en état de choc, et ses défenses sont bien moins amoindries. Qui plus est, chaque coup porter augmente d’autant plus le multiplicateur de dégats, et il n’est pas rare d’obtenir jusqu’à 800% de dommages sur un ennemi à force de le bourriner. Et là le mot est lâché: bourriner. Dans FF XIII vous devrez concentrer votre puissance sur un seul ennemi à la fois. Aucune tactique qui consisterait, par exemple à buter les mages avec des attaques physiques ou à taper les plantes avec de la magie de feu pendant ce temps pour les occuper: le simple fait que le jeu se déroule en temps réel vous interdit toute réflexion durant un combat et vous devrez tataner l’ennemi jusqu’à ce que sa jauge de choc en pête. Car si vous vous relâchez pour par exemple vous soigner, vous aurez alors droit à sa jauge de choc qui redescend progressivement, ruinant les efforts que vous avez fournis jusque là. Qui plus est, le nombre de stratégies étant limité, on ne peut pas tout prévoir et vous vous retrouverez souvent à pester parce que vous n’aviez pas la stratégie qu’il faut à ce moment là (par exemple si vous avez oublié de faire une stratégie attaque-magie-soin…). Une fois la stratégie changée, on choisit quoi faire sauf que… on ne contrôle que le héros. L’IA est inconfigurable et bien qu’elle fasse en général son boulot bien, quelques soucis de priorités vous énerveront de temps en temps. Qui plus est, vous pensez vraiment pouvoir choisir quoi faire en temps réel? Non, pour ça il y a un menu « Auto » qui choisira poru vous les compétences et la cible. Super me direz-vous! Du coup les combats se résument à cliquer sur Auto car de toutes façons vous n’avez pas le temps de choisir vos compétences sans vous faire allumer copieusement au préalable. Ca vaut pour les attaques mais aussi pour les soins évidemment, surtout les soins.
Les soins sont d’autant plus importants que si votre perso leader meurt, c’est le game over assuré, et il n’est pas rare de le voir se faire pratiquement oneshotter par un ennemi un peu plus balèze que prévu.
Les combats sont ainsi rendus fortement pénibles, mais aussi fortement non-gratifiants. J’entends par là que les récompenses pour un combat se traduisent souvent par du matériel d’artisanat (rare) et des points de compétence qu’on peut redistribuer sur le crystanium, sorte de sphérier de Final Fantasy X mais en beaucoup plus simple, avec peu d’embranchements et de choix. A l’image du jeu, en fait.
D’ailleurs parlons-en des compétences! Elles sont réparties selon les rôles auquel le personnage à accès. Parfois ce sont des montées de stats (y’en a 3, on peut pas se louper: PV, Magie et Force… Et la défense dans tout ça?) mais parfois aussi des compétences. Le crystanium débloque de nouvelles routes à chaque gros boss vaincu. On a droit en fait à trois rôles au début, qui différent bien selon le perso (Vanille et Hope n’ont par exemple pas accès au rôle d’Attaquant.) mais là où c’est moche, c’est qu’arrivé à 20-25h de jeu on vous file accès à tous les rôles pour tous les personnages, sauf que vous ne pouvez pas vous permettre de les monter du niveau zéro au niveau 3 ou 4 où sont déjà vos rôles de base, car vous avez déjà dépensé tous vos points et qu’ils ne sont pas redistribuables.
En parlant de trucs non redistribuables, je vais entâmer un autre point qui fâche: le craft, et le commerce dans le jeu. Si on peut fermer les yeux sur le fait que les boutiques soient atteignables depuis les terminaux disséminés dans le jeu à des endroits totalement improbables (ils permettent aussi de sauvegarder) et qu’on en trouve toutes les cinq minutes (littéralement), le reste pique beaucoup: les sous sont très rares dans le jeu car on ne les récupère pas sur les monstres. Des quêtes alors? Il n’y en a pas! On trouve rarement de la thune et en trop petite quantité dans des coffres (visibles comme le nez au milieu de la figure) ou en vendant des objets de son inventaire. Le craft alors? Lorsque vous tuez un ennemi, vous récupérez parfois des items de craft que vous pouvez utiliser sur vos armes et accessoires. Certains donnent de l’XP à vos items, d’autres donnent de l’XP et augmentent le multiplicateur d’XP reçu, mais surtout, le pire, c’est que vos armes deviennent meilleures par ce biais que les armes nouvelles que vous récoltez. Pire encore, démanteler un objet upgradé ne vous redonne même pas un centième des objets que vous aviez investi dedans… Qu’il y ait de la perte, OK, mais là elle n’encourage pas du tout à crafter, quand on sait que 30 minutes voire une heure plus tard on trouvera une arme bien meilleure… Et je ne parle même pas des accessoires dont j’ai abandonné l’idée d’upgrade (surtout que les effets d’une upgrade d’accessoire ne sont guère visibles)
C’est un tableau bien noir n’est-ce pas? C’est ce qui m’a fait abandonner FF XIII. Oui, abandonner. J’ai pourtant survécu à FF VIII et FF IX, mais là, non, je ne peux pas. Je vous ai épargné la caméra pendant les combats absolument gerbante tant elle tourne souvent, les rôles qui se réinitialisent à chaque changement d’équipe, le fait qu’on a aucun choix au niveau de la composition de cette dernière avant 20-25h de jeu (le jeu nous impose de manier telle ou telle équipe de personnages) et les scènes cinématiques belles mais chiantes à mourir… Je pourrais sûrement lui trouver des tas d’autres défauts mais là, j’en suis fatigué. A un tel point où je jouais au jeu par petits bouts, un peu comme avec Tales of Vesperia, sauf que Tales of Vesperia avait une histoire et une aventure avec un grand A à suivre.
Donc à ceux qui me répondront « oui mais tu vois après 30h de jeu tu arrives sur Gran Pulse et là c’est l’aventure » je leur répondrai ceci: ça vous dirait de manger une pizza Calzone dont la pâte est faite d’une épaisseur d’au moins 30 cm de pain rassis ?
Que le début d’un jeu soit unt utorial de quelques heures, je n’y vois pas d’inconvénient, mais là, c’est juste trop pour peu de choses.
Pour la peine, je retourne jouer à Resonance of Fate. Ca au moins ça vous plonge direct dans l’aventure et dans un système de combat qui a la classe.
MaOTD #473
Attention, voici du lourd: pour fêter la projection prochaine de Mahoromatic Tadaima Okaeri à Epitanime, Meidolicious vous a préparé le modèle le plus complet de V1046-R Mahoro, la maid originelle, celle par qui mon empire a commencé.
- Module Anti-Ecchi désactivable
- Livrée avec son chargeur secteur (attention, pour atteindre l’autonomie maximale de 391 jours, vous devrez la recharger pendant environ 6 mois.)
- Mode serveuse, magical girl, lycéenne, miko, gynoïde de combat, et princesse inclus dans ce pack et interchangeables avec le mode original de meido
- Armement inclus: couteaux, pistolet VESPER, module de vol Sylpheed, grenades, mines collantes, lame de lumière(*)
- Armement en option: Fusil de sniper, canon à particules(**)
- Robot de support Slash en option (9 999 Maid Points)
- Missiles Nichons en option (6 499 Maid Points)
Et vous vous demandez à combien Meidolicious va vous vendre cette petite merveille de meido? 99 999 Maid Points, soit une réduction de 75% du prix original ! Et pour tous les acheteurs avant ce soir minuit, un nouvel uniforme plus court sera disponible en option.
(*) : Raccourcit énormément la batterie à chaque utilisation
(**) : Nécessite la puissance éléctrique de tout un pays pour fonctionner
FantasyChan, l’aggré qu’a tort
Normalement, l’honneur de ce billet devrait revenir à Raton-Laveur, puisque c’est typiquement le genre de sujets qui faisaient tourner sa boutique, mais en son absence, il va bien falloir que quelqu’un se bouge.
Sur le net, il y a des choses à respecter. Une ethique, quoi. Parmi les bloggueurs francophones otakes comme moi, on est tous d’accord pour dire qu’on fait ça par PASSION. Je ne limite pas ça à un groupe en particulier. Dans la bloggosphère actuellement, il y a bien différents groupes, plus ou moins vieux, qui se cotoient plus ou moins, voire pas du tout pour certains, mais là je vous parle au delà de ça, car c’est quelque chose qui nous rassemble tous. Vous pouvez ne pas aimer Meido-Rando parce que ça parle de soubrettes et de manga moe et vous ne supportez que les animes sérieux et profonds comme un bon Mushishi ou Lain selon votre âge et vos préférences, mais voilà, il faut aussi voir qu’on est tous des bloggueurs. Qu’on soit rassemblés autour de Sama, Nanami ou feu Blogchan, on est tous des auteurs de blogs qui aiment ce qu’ils font.
Et je suppose donc que chacun d’entre nous veut protéger ce qu’il fait, car ce qu’il fait, c’est ce qu’il aime. Et on veut tous protéger ce qu’on aime.
On a tous été confrontés au moins une fois à une page web, un post sur un forum ou un autre blog qui repompait intégralement ou en grande partie nos billets. Personellement, quand cela est fait dans une optique d’information, avec un lien vers la source de l’article, cela ne me dérange pas trop. Il n’est pas rare que je trouve des résumés de séries sur des forums anime qui reprennent du texte que j’ai écrit. La source est indiquée, il y a un lien vers Meido-Rando, ça permet ainsi à ceux qui le souhaitent d’en savoir plus. C’est ce qu’on appelle en anglais le fair use. Une utilisation juste, somme toute.
Quand cette régle de l’utilisation juste est enfreinte, je tente d’entrer en contact avec le webmestre, et à défaut, avec son hébergeur pour obtenir d’eux qu’ils agissent pour régler le problème. Parfois, souvent même, je me heurte à un mur, tout simplement parce que le webmaster, trop honteux de s’être fait chopper en train de repiquer un article à quelqu’un d’autre, n’ose pas répondre. Soit il garde le contenu et j’escalade le problème à l’hébergeur, soit il le retire, pour éviter les histoires. Ca peut prendre du temps, mais avec un peu de persévérance et de patience, ça fonctionne.
Souvenez-vous ! Il y a un an, le magazine Made In Japan plagiait un article de mon confrère FFenril. Il fut très difficile d’obtenir un insignifiant erratum dans un numéro suivant à ce sujet, ce qui en dit long sur l’honnêteté et le professionalisme du rédacteur en chef, Shade. Peut-être s’est-il amélioré entre temps, mais sa réputation et celle de son magazine est à jamais entâchée. Il y a aussi l’excellent article de Raton qui adore toujours autant mettre les deux pieds dans le plat, pour ceux que cette affaire intéressent encore.
Cependant, cette fois, ce n’est pas vraiment une histoire de plagiat que je vais vous exposer, mais un manque d’honnêteté flagrant et un opportunisme qui fait peur.
Ce n’est que tout récemment que j’entends parler de FantasyChan. Un site décliné en deux versions, que vous pouvez retrouver à l’adresse http://fr.fantasychan.com pour la version française et http://www.fantasychan.com pour celle en anglais. Je n’ai volontairement pas mis de lien: vous ferez du copier coller à l’ancienne si vous voulez voir l’étendue des dégâts.
Ce site se veut un aggrégateur de flux RSS de différentes sources, aussi bien jeux vidéo qu’anime, et d’autres univers encore. Intention louable en soi, sauf que FantasyChan, dont le webamster est un certain Linfe, est handicapé par plusieurs choses:
- Le contenu des billets indexés est intégralement repris, soit, mais le lien pour y accéder directement depuis l’aggrégateur est pratiquement introuvable. Il faut cliquer plusieurs fois, traverser des pages et autres pour enfin trouver un lien menant au blog, et pas au billet lui-même sur le blog cible. Vous me direz que cela n’est pas bien méchant, sauf que cette duplication de l’information sans lien vers celle-ci fausse les résultats de Google qui va déréférencer votre blog, et donc baisser votre position dans les résultats de recherche car il pensera que le contenu est dupliqué.
- Les blogs ne sont pas spécialement selectionnés: tant qu’ils parlent un tant soit peu d’anime même de loin, ou de tout autre sujet en rapport aux jeux vidéos, il est bon pour FantasyChan. Du coup, on se retrouve avec des blogs proposant des scantrads et fansubs en pagaille à côté de sites un peu plus passionnés. Forcément, il y a même des épisodes directement accessibles en streaming depuis la page d’accueil au milieu de vidéos sur des jeux. Le site étant en constante évolution, vous avez raté la sublime mention en bas de page comme quoi « ce site n’héberge aucun fichier torrent ou lien rapidshare ». Ca donnait le ton, pourtant, quel dommage.
- Personne parmi les bloggeurs que je connais n’a demandé à figurer sur cet aggrégateur. La moindre des choses au niveau éthique aurait été de demander, mais bon…
- Cerise sur le gâteau, le webmaster s’était permis de prendre le nom de domaine Blogchan.fr et d’y héberger un Fantasychan allégé pour faire comme si que. Seulement il en faut plus pour embrouiller des geeks otaku qui ont vu d’un très mauvais oeil le nom de feu Blogchan sali de la sorte. Skav n’avait bien sûr jamais réservé ce nom de domaine pour son aggrégateur, ce qui explique qu’il était libre, mais quand bien même, ce n’est pas très sport comme pratique, et ça montre bien la mentalité ambiante… Depuis qu’on lui a fait cette réflexion, le webmaster a simplement mis une page vide à la place. On cherche à éviter les ennuis peut-être
Lorsque FFenril m’en a rapidement parlé sur tweeter, d’autres confrères et soeurs bloggeurs et bloggeuses se sont fait du bouche à oreille au sujet de FantasyChan. Nous avons alors trouvé un topic en parlant sur un forum de jeux vidéos nommé GamerzOnline. Tiens tiens, l’administrateur serait un certain Linfe également…
Je décidai alors de m’inscrire et de poster à la suite de son topic consacré à son aggrégateur, vu que le lin « Contact » en bas des pages de FantasyChan ne renvoyait vers rien du tout au moment où je tapais mon post. Dans la plus grande courtoisie du monde, j’explique ma position et le fait que je ne veuille plus être sur cet aggrégateur. Garric de SovietVoice, Amo (Néant Vert), et Naouak (de Home Made Naouak) se joignent à moi pour recopier plus ou moins mon message en mettant leur noms et URLs de blogs afin d’être retirés de l’aggrégateur également. Il n’aura fallu que 3 ou 4 messages pour que l’administrateur décide de lâchement supprimer carrément le sujet entier du forum.
Entre temps, Exelen me fait remarquer à juste titre qu’il y a deux ans je lui avais envoyé ceci via la messagerie du site Gamekult:
L’URL vous dit quelque chose? Coincidence? Non, bien sûr que non…
Suite à nos messages, le webmaster a ajouté un lien Contact et retiré nos sites… sauf qu’ils sont toujours atteignables via le moteur de recherche, c’est à n’y rien comprendre.
Ajoutez à cela une orthographe déplorable dans ses mails (ceci étant dit, on a le même parmi le bureau de la Brigade SOS, hein.), et une méconnaissance des outils Google (d’après le webmaster, les liens en redirection de type 301 améliorent le référencement… alors que c’est tout le contraire, et que cela profite bien plus à son site qu’au blog lié.) et qu’on trouve de la pub sur l’aggrégateur, vous conviendrez avec moi que tout ceci renvoie une image déplorable de FantasyChan.
Alors d’accord, je suis peut-être un vieux crouton du paysage otaku francophone qui aime bien le moe, un peu d’ecchi et surtout des maids. Certains peuvent ne pas être d’accord avec ça, mais si vous possédez un blog, faites ce que j’ai fait et ce que d’autres ont déjà fait avant vous : je vous invite à envoyer un mail à webmaster at fantasychan dot com (oui, moi au moins j’essaye de faire en sorte que son mail ne soit pas trop repérable par les collectes de spam… Parce que son lien Contact en bas de page renvoie directement vers le mail. D’ici une à deux semaines sa boite sera inondée de spam sans doute.) avec une bafouille comme quoi vous ne souhaitez plus figurer sur son site, en énumérant les raisons citées plus haut avec vos mots à vous. Ca va vous prendre cinq minutes tout au plus.
Voilà, c’était donc le coup de gueule du Axel de l’année (enfin, l’année n’est pas terminée !). Vous pouvez reprendre une activité normale.
MAJ du matin : Certains reproches faits au site n’ont visiblement plus vraiment lieu d’être (contenu recopié intégralement, par exemple), Linfe essayant probablement d’écouter et de plaire à la matière première, à l’essence de son aggrégateur: ceux qui écrivent du contenu. Normal me direz-vous, mais quand on considère, comme le dit Naouak dans les commentaires plus bas, toutes les régles de bienséance enfreintes, ça ne donne pas envie de faire confiance.
Anne Freaks
Ca faisait un petit moment que je voulais vous parler d’Anne Freaks, un petit manga ma foi bien sympatoche (mais qui casse pas trois pattes à un canard non plus). Sorti chez Pika, le faible nombre de volumes (4) assure une lecture rapide et un rythme soutenu. Malheureusement, ça veut dire aussi qu’on aura pas trop le temps de s’intéresser aux personnages…
L’histoire, dans les grandes lignes, c’est d’abord celle de Yuri qui commence par tuer sa mère avant de l’enterrer au fond du jardin. Surgit alors Anne, une fille aussi jolie qu’étrange qui va lui filer un coup de main pour finaliser l’enterrement et l’emménera vivre une autre vie, celle de la vengeance.
Car Anne est une fille qui n’en veut. Froide en combat mais mielleuse quand l’atmosphère le permet, elle fait preuve d’une cruauté parfois sans égale. Les deux iront recruter Mitsuba, qui a vu sa famille adoptive assassinée par des gens étranges appartenant à une secte. Secte qu’Anne est bien décidée à détruire vu que c’est son père qui la dirige… Yuri et Mitsuba l’accompagneront dans cette tâche, ils recontreront des gens pour les aider mais aussi des gens pour les arrêter : une flic mère de famille qui veut les aider à s’en sortir et une commissaire prête à tout pour les coffrer et arriver à ses fins.
Le dessin est lisse et sans bavure. Je regretterai plutôt la pauvreté des décors dans lesquels les personnages évoluent (ce qui a aussi pour effet de nous attarder sur le dessin bien propre de ces derniers) et aussi quelques passages en SD qui n’ont rien mais alors rien à voir avec la choucroute. C’est le genre de choses que je déteste en fait dans un manga ou anime: l’histoire se veut sérieuse et pesante, et on nous sort des personnages en SD le temps d’une ou deux cases alors que l’ambiance ne s’y prête pas du tout…
L’autre défaut de ce court manga, c’est justement qu’il est court. Ca a des avantages hein, mais une histoire comme celle-ci aurait mérité d’être plus longue. On a en effet du mal à croire que les personnages vont arriver si vite à leur but alors que l’ennemi visé (la secte) est décrite comme très puissante. Un peu dommage, en fait. La fin est également assez décevante, gratuite je dirais même sans trop spoiler. Ca empêche le développement des personnages ou même d’en rencontrer quelques nouveaux qui auraient été forts bienvenus.
Comme je le disais au début, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais Anne Freaks saura se révèler une lecture agréable. Peut-être parce qu’elle est courte, ou peut-être qu’elle est simplement courte parce qu’elle est agréable? Je vais vous laisser méditer là-dessus.