Mon harem à moi aussi
On va suivre la mode et faire comme les autres : lister ici mon harem. Enfin, celui que je verrais bien dans ma vie, quoi. Que mes trois meido d’elite me pardonnent, mais vous savez bien ce qu’on dit sur la 2D par rapport à la 3D, hein? (et puis, mes meido d’elite sont à un tout autre niveau, elles le savent bien.)
Comme je suis une bille en Photoshop et autres Gimp, vous aurez juste droit à de zolies images pour chaque haremette. Elles sont listées sans ordre d’importance.
Mahoro
Sans surprise aucune, la première haremette est Mahoro. L’Alpha et l’Omega de la meido à mes yeux. L’utilité d’une meido dans un harem est évidente, mais comme pour certaines de mes haremettes, vous allez voir que je ne les ai pas uniquement choisi par leur potentiel romantique. Car ma relation avec Mahoro serait plutôt celle d’une domestique bienveillante sur laquelle je veillerai tout comme elle veillerait sur moi. Et puis elle serait la voix de la raison du harem selon Axel.
Tomoyo Sakagami
Tomoyo est sans conteste le personnage de CLANNAD qui m’a le plus ému de par sa volonté de changer et la relation sentimentale qu’elle a entretenu avec Tomoya (tout du moins dans sa route et dans l’épisode 24 de la série). Son calme, son sérieux et son charme en font une waifu idéale dans mon harem. Et puis, elle sait se battre, je suis certain qu’elle saura me remettre dans le droit chemin si je dérape…
Naru Narusegawa
A bien y regarder, je pourrais faire le même genre de remarques à Naru qu’à Tomoyo, mais Naru possède un atout par rapport à Tomoyo, c’est qu’elle m’a sorti d’une déprime post-echec amoureux. Le genre de déprime qui vous fait faire la gueule toute la journée jusqu’à ce que vous découvriez Love Hina, et qui vous remet la pèche. Telle une muse, Naru a sû me faire rebondir, et au cas où vous ne l’auriez pas déjà remarqué, j’adore les cheveux longs. Son utilité dans le harem? Nourir une rivalité avec Tomoyo pour m’avoir afin qu’on les observe se bastonner. Si possible sur un ring.
Konata Izumi
Contrairement à toutes les autres, Konata serait ma meilleure pote otaku et geek. Comme l’avait dit Raton-Laveur dans un de ses articles sur Lucky Star, aimer Konata c’est un peu s’aimer soi-même, en tant qu’otaku. Car oui, on serait du genre à taper du mob dans une party sur un MMO quelconque tout en comparant la taille de nos dossiers de H ou en discutant ud dernier épisode de la 9ème saison de Haruhi… Tiens en parlant d’elle…
Haruhi Suzumiya
Comment oserais-je justement mettre Haruhi dans mon harem? C’est simple, j’ose! En tant que grand prophète de la Déesse, il m’est arrivé de me demander ce qu’Haruhi pourrait bien apporter dans ma vie. En l’occurence ça serait la tsundere qui me maltraîte mais qu’au fond j’aime bien ça. Un peu comme Kyon en fait. Cette petite boule d’énergie rebondissante qu’est Haruhi peut rendre votre vie très intéressante, vous savez. Pour moi c’est un complément indispensable à sa lointaine cousine…
Haruka Suzumiya
Vous voyez comment je soigne mes transitions jusqu’ici? Haruka, c’est simple: c’est la fille qu’on a envie de protéger, qu’on ferait tout pour elle. Quand on voit comment elle se démène pour ne pas perdre face à Mitsuki dans Kimi ga Nozomu Eien malgré son handicap, on peut sans conteste dire qu’elle aurait mérité la première place dans le coeur du héros. Clairement niaise au début, elle fait d’énormes efforts à la suite de l’incident principal de la série (pour ne pas spoiler trop.) Et puis Suzumiya quoi, c’est un nom de légende ça!
Aka Onda
Aka, l’héroine de REC (à ne pas confondre avec le film) est une seiyuu en devenir, et pour ça elle va devoir faire ses preuves. Les seiyuu, je les adore, c’est simple. Je ne suis pas fan d’une en particulier si ce n’est Ayako Kawasumi (Mahoro, Saber…) mais de leur métier en général. Transformer sa voix, jouer des personnages différent, leur donner vie quoi! Même dans l’industrie de l’animation elles sont sous-estimées et ont un salaire de misère pour ce qu’elles font et pourtant elles se lâchent complètement pour qu’on aime leurs personnages. En outre, Aka est super mignonne, et puis l’avantage avec une seiyuu, c’est qu’on peut s’imaginer plein de trucs pendant l’acte. Si si, vous voyez ce que je veux dire.
Tsukino Azusagawa
Un choix surprenant, me diront certains: et pourtant Tsukino est l’héritière d’un royaume entier de boulangeries, et ça messieurs, c’est indispensable pour le pannivore que je suis. Mes plus proches comprendront tout de suite pourquoi elle a une place de choix dans mon harem, car à elle toute seule elle peut me nourrir jusqu’à la fin des temps. Et puis, j’aime beaucoup son personnage. Quel dommage qu’il soit relégué au rang de personnage secondaire, néanmoins.
Et de 8!
En effet, ça fait déjà 8 personnages. Alors vous aurez sûrement remarqué quelques trucs qui reviennent comme les cheveux longs (on compte pas moins de 2 tsundere et seulement une meido) mais globalement, j’en suis assez content. Choisir son harem parmi 8 personnages, c’est plus difficile qu’il n’y paraît. Pas d’Asuka? Trop jeune mon fils, trop jeune. Et puis elle est trop imprévisible, trop difficile à gérer pour finir dans mon harem.
P.S. : On me souffle dans mon oreillette qu’un intrus s’est faufilé dans les liens en début d’article. C’est parce qu’il me manquait un lien pour compléter ma phrase et puis je suis curieux de connaître son harem à lui, si à tout hasard il n’est pas composé exclusivement de clones de Mai Shiranui.
Le Guide des Bases de Données en Manga
Ce billet a principalement pour but de vous montrer que je suis une quiche en scan et que je ne suis pas fait pour le scantrad.
Le Guide des Bases de Données en Manga (The Manga Guide to Databases) est un bouquin somme toute curieux au premier abord. Il fait partie de ces nombreux guides en manga qu’on trouve au japon, et qui traitent de sujets aussi divers que les premiers soins, la politique ou la bourse. Tout portait à croire que ce genre allait rester confiné au Japon, mais en fait non, pas du tout: No Starch Press, un petit éditeur américain s’est dévoué pour adapter quelques ouvrages en particulier. On trouve notamment dans leur catalogue un guide des statistiques en manga que je ne vais pas tarder à me procurer pour les lulz (et parce que je suis une statswhore dans le fond.) mais aussi, plus curieux, un guide sur l’algèbre et un autre sur l’éléctricité. Lisez les résumés, ça vaut le coup. Et ce guide sur les bases de données est dans le même ton:
L’histoire, puisqu’il y en a une, c’est un manga après tout, c’est celle de la Princesse Ruruna du royaume de Kod qui croûle sous la paperasse alors qu’elle apprend à gérer son royaume, vu que ses parents se sont cassés en voyage. Aidée par Cain son servant (elle a des meido aussi mais on les voit pas assez.) elle a un peu de mal, mais elle reçoit un livre et une lettre qui sont sensés l’aider dans sa tâche. Le livre parle d’une technologie des temps anciens et oubliée de tous aujourd’hui: les bases de données. Et comme nous sommes dans un manga, une fée, Tico, va sortir du livre et apprendre à Ruruna et Cain comment une base de données pourrait sauver leur royaume producteur de fruits! Yay!
L’histoire est divisée en chapitres, chacun traitant d’un sujet en particulier. On pourrait penser que les sujets en question sont très généralistes et simples, mais en fait pas du tout: Tico commence par expliquer les différents types de bases de données (hiérarchiques, en réseau…) et va choisir pour eux le type relationnel. Bien sûr ce que je dis là va sûrement perdre quelques lecteurs qui n’y connaissent rien, mais justement: ce guide est fait pour eux!
Les sujets abordés vont du simple au plus complexe: après avoir abordé quel type de base de données créer et pourquoi, Tico va ensuite expliquer à Ruruna et Cain les rudiments du SQL ("SQUEAL?" fera Ruruna, étonnée.) qui est le langage que parlent les bases de données ("Non mais en fait les bases de données ne parlent pas vraiment!" rassurera Tico) mais aussi ce qu’est une transaction, un verrou, les moyens de sauvegardes d’une base, un commit, les accès concurrentiels, les problèmes de sécurité, bref… tout est a peu près couvert, et de façon très simple. A la fin de chaque chapitre des explications textuelles plus poussées sont données, ainsi que des questions-réponses sous forme de petits exercices très simple pour voir si on a bien compris.
On a également droit à un dessin très net et propre. Rond comme il faut mais finalement peu détaillé, il est néanmoins suffisant pour apprécier l’histoire rigolote, les remarques des personnages qui au départ ne pigent que dalle à ce que Tico raconte (mais y’a d’autres personnages, je vais pas vous spoiler non plus.)
En gros, ce livre est bien entendu destiné aux geeks et aux personnes souhaitant apprendre à développer avec une base de données, ou plus simplement les curieux. Toujours est-il qu’il se veut ludique et simple à comprendre. Je le recommande aux étudiants en informatique en tous cas, ça sera bien plus palpitant qu’un cours sur la méthode MERISE et sur MS Access. (Brrr…) Peut-être un peu cher pour certains (une quinzaine d’euros suivant le cours actuel du dollar) c’est néanmoins un ouvrage à absolument avoir dans sa bibliothèque de geek/otaku. Et puis Ruruna est charmante.
The Last Remnant
Diantre, des articles sur Meido-Rando cette semaine, mais où va le monde? Où va le monde? Même ma Meido N°2 d’Elite se met à jouer à Team Fortress 2. Il y a une sorte de révolution dans l’air. J’ai peur.
The Last Remnant m’a rappelé une chose très importante pour un gamer. Ne faites jamais confiance à la presse spécialisée. Jamais. Ecoutez les joueurs plutôt, les gens comme vous et moi qui jouent, quoi. Et vous verrez qu’on peut tromper une fois mille personnes, mais qu’on peut pas tromper mille fois mille personnes. Enfin je crois que c’est ça.
On va tout de suite calmer les détracteurs du jeu qui ne jurent que par l’avis éclairé Gamekult (même si je leur emprunte allégrement leurs screenshots pour mes tests.), TLR est effectivement à la ramasse techniquement. Quand je le vois ramer, j’ai dû mal à m’expliquer ce qui a pu se passer et comment l’équipe chargé des tests qualité ont pu laisser passer ça. Des saccades inexpliquées durant les combats donnent un arrière-goût de pas fini, alors qu’on sait que l’Unreal Engine 3 (moteur de Gears of War 1 et 2 pour les ignares du fond) est capable d’animer 10 à 15 personnages dans une scène avec un monde un peu plus détaillé qu’un cube. Car oui, les décors des combats et des donjons de TLR sont également d’une platitude affligeante, ce qui m’intrigue encore plus sur le pourquoi des saccades. Ah et je devrais parler du "pop" de textures qui apparaissent d’un coup une fois le chargement d’une scène finie, mais bizarrement ça n’a fait tiquer personne sur Gears of War 2, qui a exactement le même problème.
On pourrait aussi parler du balai dans le cul que se traînent les personnages, de la moitié des scènes non-interactives qui frisent le jeu de marionettes, mais ça serait faire l’impasse sur quelques cinématiques fort belles et bien animées du jeu.
Autre point souligné par les journalistes de GK et d’autres magazines par ailleurs, ce sont les temps de chargement. Ils sont en fait assez nombreux mais plutôt courts, surtout avec le jeu installé sur le disque dur. Chose que je vous recommande chaudement (indice: connectez votre 360 au net pour récupérer la nouvelle interface qui permet cela, si ce n’est pas déjà fait). A titre d’exemple, les temps de chargement de Lost Odyssey sont jusqu’à deux fois plus longs. Par exemple pour TLR, il faut en général 2 à 3 secondes pour charger un combat. On a vu sincèrement bien pire.
Voilà, maintenant qu’on a parlé des défauts techniques du jeu, qui sont bien réels, hein, je ne nie rien, on va pouvoir s’attarder sur le reste, à savoir l’histoire et le gameplay, ce qui reste quand même ce qu’on demande à un RPG en priorité.
Pour l’histoire, on a un truc très vague, avec un héros un peu mou mais déterminé qui souhaite retrouver sa soeur Irina. Rush (puisque c’est son nom) et sa soeur ont des parents scientifiques qui bossent sur les Rémanences, des sortes d’esprits magiques enfermés dans des objets aussi impromptus qu’une porte ou une épée géante. En pactisant avec elles, on les active et on peut utiliser leur pouvoir. Seulement on ne sait pas tout sur les Rémanences, issues d’une ancienne civilisation… L’histoire prend un assez long moment à décoller, faute à une période de tutorial détaillée. En même temps, vu la tronche du gameplay, vous allez comprendre que ce long tutorial ne sera pas de refus du tout.
Le héros se commande comme n’importe quel héros de JRPG, et dans les donjons assez linéaires (et aux décors pauvres, il faut bien le dire), on verra les monstres se ballader. Nul besoin de leur rentrer dedans, au contraire: il faut les éviter, et déclencher le combat à distance. Une pression sur la gachette droite de la manette crée une zone autour de vous qui "aggro" les monstres pris dedans. Le combat commence alors avec tous les monstres attrapés, ce qui permet de négocier un passage difficile en se tapant un monstre à la fois (car les HP sont restaurés à la fin d’un combat, on se fait plus chier à soigner tout le monde entre chaque mob) ou bien d’en prendre plusieurs pour maximiser les récompenses.
Une fois dans un combat, on ne dirige pas chaque personnage mais des unions. Une union, comme indiqué sur l’écran de chargement plus haut est un ensemble de cinq unités / personnages. Vous donnez donc un ordre à vos unions (jusqu’à cinq unions) comme "Couvrez-les!" ou "Renversez la tendance!" ou encore "Sort" ou "Attaque physique" plus simplement. Les ordres disponibles varient selon des critères tels que votre position par rapport à l’ennemi, votre moral (valable pour toute l’équipe), la composition de votre union, les armes équipées ou encore le nombre de points d’actions dont vous disposez. Du coup, on découvre parfois des ordres qu’on ne connaissait même pas tellement il y a de conditions possibles. Une fois toutes vos unions prêtes, le combat s’engage: votre union se dirige vers une union ennemie et on parle alors d’Engagement. vos unités frapperont avec leurs coups spéciaux ou non selon l’ordre donné à l’union, et placeront parfois des coups critiques qu’on peut réussir à l’aide de l’appui sur une touche au bon moment (un QTE quoi, Quick Time Event) afin de dynamiser un peu les combats. Très souple, ce système peut même être désactivé pour ceux qui voudraient jouer sans et qui sont allergiques aux QTE. Dans ce cas vous aurez une petite chance de rater vos coups critiques ou vos défenses critiques (qui permettent une contre-attaque)
Là où ça devient grave sexy c’est dans le positionnement de vos troupes et dans la composition de vos unions. Car vous pouvez mettre des chefs (des personnages / unités spéciales quoi) et des trouffions de base, et choisir leur formation qui dictera leurs bonus et malus. Ainsi certaines formations, comme dans Suikoden 5, sont plus adaptées aux mages ou aux gros bourrins. Bien que l’on ne contrôle pas l’équipement de nos unités, ces derniers iront piocher (en vous demandant au préalable) dans votre inventaire. C’est bien et pas bien: ça évite une micro gestion mais pour ceux qui voudraient justement tou tgérer c’est un peu frustrant. Néanmoins, les unités viendront vous parler de temps à autre pour vous demander quel choix d’orientation vous voudriez qu’ils prennent: Emma peut venir vous parler pour vous demander si elle devrait s’intéresser à la magie ou continuer dans le combat physique. Ou un autre personnage viendra vous demander tel item afin de customiser son arme. A vous de faire les bons choix. A vous de voir donc si vous faites juste quelques unions bourrées d’unités ou bien un max d’unions plus petites. Les possibilités tactiques sont très nombreuses.
Et le choix, il y en a! Car je ne vous ai même pas parlé des attaques éclair, par le flanc, des interférences ou des interceptions, des tonnes d’items de craft qui existent, ou encore du fait qu’on peut vendre les monstres qu’on capture ou bien les démembrer pour en récupérer de précieux matériaux de crafting supplémentaires.
Les missions et sous-quêtes sont divisées en deux types: celles des Guildes qui sont en fait des conditions à remplir (tuer tel monstre, avoir tel genre d’item, etc) et qui peuvent être faites sans même que vous les acceptiez au préalable. Il vous suffit de passer à une Guilde et de voir quelles missions vous pouvez valider pour en récupérer les récompenses. L’autre type de sous-quête se trouve généralement dans les tavernes (mais pas toujours) où vous allez filer un coup de main à un NPC. Ces sous-quêtes sont assez nobreuses mais recyclent les environnements de l’histoire. Un peu dommage, mais on s’y fait vite, surtout qu’une fois acceptées, vous êtes téléporté dans le donjon en question de la quête.
Les environnements sont en général assez pauvres architecturalement et graphiquement. Même les villes, qui ont l’air sympa sur le papier, sont en fait découpées en petites zones où on trouve des magasins et quelques NPC (en gros deux tiers des passants ne parlent pas). Dommage en effet, même si ça permet également d’aller rapidement d’un magasin à l’autre.
Les combats sont réellement le grand plus du jeu. Plein de surprises et bien qu’un peu confus au début, on commence à comprendre de plus en plus en essayant des combinaisons d’union et en se faisant tatanner par certains monstres plus balèzes. On ne rechigne pas à faire ces combats car ils font progresser vos unités relativement rapidement. A ce sujet, il n’existe pas d’XP. Elle est en fait cachée et vos personnages gagneront en efficacité dans certainnes stats au fur et à mesure des combats. Aussi, plus vous ferez de sorts par exemple, plus ils deviendront puissants, et les unités d’une même union aprennent les sorts et coups spéciaux des autres unités. A vous de prendre ça en compte dans la composition de vos unions.
Bref, vous l’aurez compris, The Last Remnant est en fait une surprise. Je ne m’attendais pas à grand chose du jeu au vu des critiques, hé bien j’ai eu tort: l’histoire tient à peu près la route après un décolage difficile, les persos sont adultes et attachants, le système de combat tue tout, l’univers est travaillé et pour ne rien gâcher, la VF est d’excellente qualité (avec des voix en anglais, servies par des sous-titres fort bien rédigés).
Il est aux alentours de 25€ sur Play.com, alors si vous cherchez un bon RPG assez touffu (pour ne pas dire carrément velu) et plein de possibilités, avec une bonne dose d’exploration (et pas simplement d’exploration territoriale, mais bien d’exploration de son gameplay, des combinaisons d’unions…) et si vous pouvez fermer les yeux sur la partie du technique qui aurait mérité de l’optimisation, alors n’hésitez pas! The Last Remnant me laisse en tous cas beaucoup plus enthousiaste que Infinite Undiscovery pour le moment.
S’amuser entre amis avec une Xbox 360
…est un logiciel Gilbert Software *ding*
Ahem.
Le papa Noël vous a apporté une Xbox 360 cette année mais que des jeux pour s’amuser seul ? Ou alors vous en avez marre que votre Wii prenne la poussière après avoir été enlevée par des aliens même quand vos amis sont là pour faire la fête ? Il se trouve que la 360 a de jolis atouts dans sa manche pour faire plaisir à ses potes, pour peu qu’on s’en donne un peu les moyens.
L’idée de cette petite selection, ce sont des jeux qui remplissent les critères suivants:
- Facile à prendre en main. Les explications ne doivent pas durer plus de 3 minutes.
- Jouable de 2 à 4 joueurs. Voire plus.
- Permettant des parties de quelques minutes afin que ceux qui ne jouent pas ne s’ennuient pas trop.
Vous organisez une soirée chez vous, et vous vous demandez bien comment rigoler avec vos amis tout en jouant tous ensemble à des jeux vidéo sans néanmoins ramener de quoi organiser une LAN party certes conviviale mais envahissante?
Suivez-donc le guide!
Les jeux de baston: Dead or Alive 4, Street Fighter 2 Turbo HD Remix et Soul Calibur 4
On pourrait presque penser qu’il y a un intrus parmi ces trois jeux tellement Dead or Alive 4 est mauvais, mais pour peu que votre cercle d’amis soit entièrement masculin ils préféreront jouer à Dead or Alive 4 et ses créatures de rêve plutôt qu’à Soul Calibur 4 (quoi que Ivy et ses implants mammaires…)
Un jeu de baston a cette particularité de ne pas proposer des parties de plus de cinq minutes, et on peut facilement faire rouler les joueurs entre deux matches. En plus, on peut même ouvrir des paris sur les joueurs qui se battent, ce qui est loin d’être inintéressant. Cela a également l’utilité de vous montrer qui sont vos vrais amis et vos futurs ex-amis.. Bref, c’est une valeur sûre qui est indispensable dans votre ludothèque.
DOA4 se négocie à une vingtaine d’euros sur Priceminister. Bien qu’il soit en dessous de tout ce qu’on peut espérer d’un jeu Next-gen (genre, les cheveux qui traversent le corps, AU HASARD…) mais le design de ses combattantes et ses combats à main nue sauront attirer l’oeil du type qui vous observe depuis le canapé un verre à la main et qui osera peut-être participer, du coup.
+ Plaira aux (a)mateurs
+ Pas trop cher
– Techniquement pas très valorisant pour votre écran HD et votre console.
Capcom vient de nous sortir sur le Xbox Live Arcade ce monument du jeu de baston qu’est Street Fighter II Turbo, dans une version complètement refaite de la tête aux pieds, pour le plus grand plaisir des mirettes. Si vous votre truc c’est plutôt la baston 2D, laissez tomber Samurai Shodown ou Fatal Fury Special dispo sur le Live et prenez plutôt ça. Même à 1 200 points (15 euros, en gros), cela reste un bon cru,et evitez le Street Fighter II HF qui du coup n’en vaut plus la peine. Le gros avantage de SF2, c’est que tout le monde connaît Ryu, Ken et Chun-Li. Ca réveillera la fibre nostalgique de certains, et les coups sont tous connus. De quoi rassurer même les plus débutants.
+ Pas cher
+ Joli, très joli
– Un peu réchauffé quand même
Soul Calibur 4 est plus cher: le jeu n’a que six mois, mais sa qualité technique attirera l’oeil et ses grosses armes donneront un certain sentiment de puissance à vos invités, surtout quand ils ont un truc à compenser. Comme ses compères, SC4 est simple a prendre en main et permet de déclencher super facilement de gros coups, ce qui ravira encore une fois les gros débuttants qui n’y connaissent rien. L’aspect personnalisation des combattants est également motivant pour se confectionner son propre avatar (pour peu que vous ayez débloqué tous les costumes et accessoires, ou que vous en ayez acheté.) Pensez aussi à l’option Dark Vador: si vous avez un fan de Star Wars dans votre groupe, il voudra impérativement faire un combat Yoda vs Dark Vador. Faites-lui plaisir, il vous le rendra bien.
+ Joli et tout en 3D
+ Des coups faciles à sortir
+ Accessible
– Encore un peu cher
Bien sûr, il y a d’autres jeux rigolos que vous pourrez expérimenter en soirée:
Beautiful Katamari
Si seulement Namco ne s’était pas limité à un bête portage de la version PS2, on en aurait acheté par palette, mais il faut bien avouer que Katamari et son concept simple font des ravages entre amis. Préférez le mode coop au mode versus. En mode coop, vous devez bouger en synchro avec votre partenaire pour manier le katamari, et c’est très difficile. Ca occasionnera également quelques crises de rire quand vous vous débatterez poru aller dans deux directions différentes.
+ Rigolo à deux.
+ Pas très cher
– On a méchamment l’impression d’avoir oublié la vaseline en l’achetant, si on a déjà une version PS2.
Sonic 2
Quoi qu’on en dise, le mode multijoueurs de Sonic 2 est un petit bijou. Bien qu’un peu laid vu qu’il est tout écrasé pour rentrer dans les contraintes techniques de la Megadrive à l’époque, Sonic 2 est très plaisant à jouer à deux et immédiatement maniable. Il n’y a pas 40 boutons et le bonus qui inverse la position des joueurs est absolument terrible (sans compter les crasses possibles sur Mystic Cave ou Casino Night). Les parties sont finies en une dizaine de minutes, en régle générale.
+ Du fun immédiat
– Un peu cher si on n’a pas la fibre nostalgique.
Worms
Loin d’atteindre l’excellence de la version World Party sur PC, cette adaptation pour le Xbox Live Arcade ( 800 points seulement ) est plutôt bien conçue. Worms est un jeu drôle, jouable à quatre avec une seule manette, et plein de surprises et de retournements de situation. N’empêche quand même que le jeu est un peu castré par son manque d’armes comparé à ses grands frères sur PC. On retrouve principalement les armes du tout premier volet plus quelques unes. Au moins ça évite que la partie ne sombre dans l’armageddon total dés le début. Il y a aussi des décors à acheter en plus sur le XBL, mais le jeu de base suffira amplement.
+ Du fun très classique
+ Jouable à 4 avec une manette
+ Pas cher
– Faut aimer le tour par tour aussi.
Carcassonne
Ha, Carcassonne! C’est adapté d’un jeu de plateau, et c’est jouable à quatre (avec quatre manettes cependant, un peu étrange vu que c’est du tour par tour… Je n’ai aps testé si on pouvait jouer avec moins de manettes) . Le but est d’y placer des cartes qu’on nous distribue pour faire des routes, des terrains et des chateaux. Il faut aimer la construction, les jeux de plateaux, mais au moins on ne se fait pas chier à mélanger les cartes, les distribuer et surtout compter les points, chose très complexe dans un jeu comme Carcassonne.
+ Un jeu de gestion à plusieurs
+ Adaptation sympa et jouable d’un jeu de plateau
+ Jouable à quatre
– Tour par tour…
– Demande au moins une partie complète pour expliquer les régles.
Geometry Wars 2
Le premier avait déjà fait sensation pour son action démentielle, alors imaginez qu’on peut effectivement jouer à quatre (avec quatre manettes) dans sa seconde version…! Le multi peut être concurrentiel ou en coopératif. En coopératif tout le monde tente d’aider au score mais on partage le même nombre de vies, et en compétition, c’est du chacun pour soi, tous sur la même aire de jeux, pour voir qui fera le meilleur score. Prévoyez quand même une grande télé (au moins 32 pouces / 82 centimètres, quoi) sinon vous risquez de strictement rien y voir.
+ Fun immédiat
– Bourrin
– Un peu répétitif
– Tout le monde n’aime pas les shoot.
Castle Crashers
Meilleure vente du XBLA cette année malgré un prix élevé (1 200 points), Castle Crashers est néanmoins du fun absolu et défoulant. Vous incarnez jusqu’à quatre chevaliers (avec quatre manettes) partis en croisade pour récupérer leurs princesses. Le jeu est très simple à prendre en main malgré ses énormes possibilités, doté d’un bon humour et de graphismes chatoyants. Il faudra même vous bastonner pour voir qui aura le privilége d’embrasser chaque princesse entre vous. C’est ça que j’appelle du vrai multijoueurs. Le jeu se découvre petit à petit et est très plaisant à jouer.
+ Fun
+ Long
+ Quatre joueurs
– Cher
Bomberman Live
Cette version XBLA est pour moi l’une des meilleures pour plusieurs raisons. La première c’est de pouvoir jouer à quatre en local et à huit avec deux consoles (dans le cas où vous êtes un peu friqué, ou qu’un ami daigne ramener un écran et une console en complément de la vôtre). La seconde c’est de proposer pas mal de modes de jeu et de bonus avec juste ce qu’il faut dedans sans être trop exhaustif. Et enfin, c’est de pouvoir personnaliser ses bombermen. A vous la tenue de "El Bombito" ou du pirate. Vos invités appécieront de pouvoir faire leur bomberman à eux afin qu’on les reconnaisse sur le champ de bataille. Les parties sont rapides et s’enchaînent bien, et le jeu repose sur un concept simple que tout le monde peut comprendre facilement. Préférez une bonne télé quand même, pour jouer dans de bonnes conditions.
+ Un grand classique qu’on ne présente plus.
+ Jouable jusqu’à 8!
+ Personnalisation des bombermen
– Franchement? Rien!
Lips
Acheté sans trop de conviction parce que j’aime bien le karaoké et qu’avec Rosalys on adore chanter ensemble sur tout et n’importe quoi, Lips a été une très bonne surprise dés son insertion dans la console. Des menus clairs et précis, et des micros qui ont la classe. Sans fil, ils font de la lumière au tempo de la musique et sont très agréables à prendre en main. Par contre je rejoins l’avis de tout le monde sur le fait qu’ils sont un peu difficiles à synchroniser avec la console la première fois qu’on les utilise. Mais une fois passé cette épreuve qui nous rappelle doucement qu’on devrait lire les manuels de nos appareils avant de les utiliser, il suffit juste de les allumer en appuyant sur le bouton situé en dessous du micro.
L’intro du jeu justement est assez rigolote et à l’image de celle de Left 4 Dead permet de se familiariser avec les possibilités du jeu. Jugez par vous-même:
Lips Xbox 360 singing game trailer
Le jeu est donc vendu avec deux micros directement et permet directement dés qu’on le sort de sa boîte, jouer à plusieurs. Car en plus de proposer le chant avec les micros, les autres joueurs qui ne chantent pas peuvent battre la mesure avec les touches des manettes connectées, grâce à des bruitages comme percussions, cymbales, bruits de foule ou autres joyeusetés. Ca a l’air de rien comme ça mais ça participe à l’ambiance et les gens ne restent pas assis là à ne rien faire.
On sent d’ailleurs que Lips a été pensé comme un party game et non un jeu de karaoké comme peut l’être Singstar sur Playstation 2 et 3: ici, pas de niveaux de difficulté, et la reconnaissance vocale est très permissive ce qui donne un goût très casual au titre. Mais le Karaoké, c’est quand même super casual pour commencer, non?
Les points calculés à la fin permettent de voir qui a le mieux chanté, et des médailles sont décernées si l’on a bien assuré niveau rythme, ton, mouvements, et d’autres critères de notation. Votre score est d’ailleurs enregistré sur chaque chanson et vous pourrez comparer votre score (en lançant des défis) à vos amis en ligne. Défis qui se font offline: la partie online n’est pas vraiment le fort de Lips et se cantonne à juste ça.
Ce qui fait plutôt la force de Lips c’est son pouvoir de fun: il y a en effet quelques modes de jeu à plusieurs comme le combat vocal où celui qui chante le mieux dégage l’autre de la scène, le mode bisou où le but sera de chanter correctement pour amener deux personnages à s’embrasser (et à pencher les micros l’un vers l’autre au moment propice pour déclencher le bisou), ou encore la bombe à retardement où il faudra utiliser le micro comme un verre qu’on remplit d’eau en chantant bien afin d’arrêter une mèche de bombe…
Pour ne pas trop perdre les débutants, ou ceux qui n’auraient pas confiance en leur voix, le jeu indique facilement quand on est dans le ton ou pas, grâce à une petite lumière filante à l’écran, qui lorsqu’elle passe dans le bon ton des paroles illumine celles-ci. Ca aide à se repérer pour savoir si on chante trop haut ou trop bas.
A cela s’ajoutent bien évidemment le Star Stream, qui est une sorte de Star Power à la Guitar Hero / Rock Band: en chantant bien on remplit cette jauge qu’il faut déclencher avec un mouvement du micro. Parfois ce mouvement consiste à simplement pencher le micro, mais il faudra parfois faire des poses style Saturday Night Fever, voire même sauter en baissant son micro, ou faire un tour sur soi-même. Car oui, en plus d’être agréables à utiliser, les micros de Lips sont à reconnaissance de mouvement style Wiimote, sans toutefois en atteindre la précision absolue (il est ainsi possible de feinter un peu ces mouvements mais ce n’est pas aussi drôle…)
Lips a également une playlist plutôt bien fournie. Comme vous pouvez le voir sur le lien que je viens de donner la disponibilité d’une chanson est assez complexe, et en France on a des chansons que les autres n’ont pas ou ont en contenu téléchargeable (payant) et inversement. Avec 40 titres pour commencer, dont des trucs très sympa comme Complicated de Avril Lavigne, Take on Me de A-Ha, The Sign de Ace of Base ou encore Another one Bites the Dust de Queen. Les chansons sont accompagnés de leurs clips vidéos respectifs (en SD, dommage.)
Du côté du téléchargement on a eu des trucs bons et moins bons. A 160 ou 180 points la chanson (soit 2 €) on a dans 90% des cas le clip avec (comptez entre 50 et 80 Mo à télécharger pour chaque chanson). Le plus fun jusqu’ici a quand même été What is Love de Haddaway. Si vous ne connaissez pas, vous ne connaissez rien. 2 à 4 chansons sont disponibles tous les vendredi, et on peut savoir à l’avance ce qu’il y aura en se rendant dans la section "Plus de Zik" du jeu: d’ici on peut dés le mardi voir ce qu’il y aura pour le vendredi suivant. "Plus de Zik" est aussi l’endroit où l’on peut ajouter ses propres MP3. Fonctionnalité mise en avant par l’éditeur du jeu (Microsoft) mais finalement pas toujours bien exploitable. Par exemple le MP3 ne doit pas dépasser 256Kbps au risque de ne pas être lisible même s’il apparait dans la liste. On ne peut pas non plus importer de clips vidéos ou de paroles, et le jeu se contente de jouer alors un clip virtuel qui fait plus penser à un économiseur d’écran qu’à un vrai clip. Le jeu vous notera néanmoins sur le ton et la justesse de votre voix, mais il est facile de marquer des points ainsi en faisant le bruit de la musique avec sa bouche. Bon, après tout ça reste toujours très fun en soirée, et pouvoir chanter God Knows c’est toujours un plaisir.
Autre fonctionnalité pour le moins sympa, le jeu permet de brancher son iPod, ou détecte même les librairies musicales partagées en UPnP (Windows Media Player le fait, mais d’autres programmes plus libres le font également) via le réseau. Bref, de ce point de vue, on a jamais assez de chansons à chanter
Il existe également un mode Jukebox très pratique en soirée dans lequel les chansons de votre choix (via une liste préétablie ou grâce aux évaluations que vous donnez aux chansons) passent aléatoirement et à la suite sans temps mort, conférant une ambiance musicale variée à votre petite sauterie. L’idéal, c’est qu’à tout moment on peut prendre un micro, le secouer pour l’activer, et hop on se met à chanter. A noter que le second joueur peut faire tout pareil et joindre à n’importe quel moment le premier joueur.
C’est principalement pour ça que Lips doit être plus considéré comme un party game qu’un jeu solo: tout y est débloqué dés le départ et l’absence de niveaux de difficulté fait que le ‘scoring’ est relativement aisé. Par rapport aux autres jeux musicaux comme Rock Band ou Guitar Hero, où réussir certaines chansons en Expert à 100% relève du brisage de poignet, ici on s’attardera plus sur les qualités d’ambiance de Lips, qui a défaut de proposer une selection de titres très fournie comme SingStar et son SingStore, propose des mises à jour régulières du Lips Store et surtout une liste de chansons dés le départ qui sont agréables à chanter et plutôt connues. En fait, les titres nesont pas toujours très marquants, mais une fois que l’on entend l’extrait de la chanson et qu’on a les paroles sous les yeux, on se laisse prendre au jeu.
Aucun intêret seul, donc, mais à plusieurs, Lips devient un incontournable des soirées entre pote. Quelques Editotaku dont ma Meido N°1 et 2 d’Elite ont également testé ça pour vous.
Conclusion
Voilà, si avec tout ça vous ne trouvez pas de quoi vous amuser entre potes (ou pas potes) en soirée avec votre belle Xbox, c’est que vous êtes bien difficile, ou peut-être préférez-vous agiter vos petits corps sur les Lapins Crétins ou bien faire du kart et balancer des carapaces sur vos adversaires. J’ai rien de spécial contreles télécommandes blanches, hein, ceci dit.