Auteur/autrice : Axel Terizaki

MaOTD #263

Bien que ça ne se voie pas ici, ce modèle loli est un modèle type "Onii-chan" qui ravira les fautes de segmentation et les coin de table.

Attention! Comme pour le modèle précédent, celui-ci n’est vendu que à Maid Land, pour la modique somme de 2 000 Maid Points.

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MaOTD #262

Meidolicious Inc. tente une percée sur le public lolicon avec ce lot de modèles Sakura x Tomoyo pour seulement 3 000 Maid Points! (c’est bien parce qu’il y’a moins de tissu que sur un uniforme adulte…)

Attention ce modèle n’est proposé à la vente que dans les pays autorisant les lolis à travailler. En l’occurence Maid Land uniquement pour le moment.

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MaOTD #260

Ce pack de meidos est uniquement disponible pour les ojou-sama en herbe. Comprenez donc, pour filles uniquement. Ou trap à la limite. Comme c’est un premier essai sur le marché hyperconcurrentiel des servants pour femmes (marché dominé par Butlers Inc.) ce pack est disponible pour 5 000 Maid Points sur présentation d’une pièce d’identité.

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Apologie de l’Epic Win (Chibi Japan Expo 2008)

Il y a des journées comme ça, où l’on se dit qu’avec toute la pure chance qu’on a eu, on va se faire tuer d’une façon suffisament bête pour terminer dans la liste des Darwin Awards. Or, vu que je suis encore vivant, ce n’est pas le cas. Pas encore.

La veille de la CJE, je reçois un coup de fil de l’interprète de Ditama Bow, l’auteur de Mahoromatic. "Hé Axel, tu fais quoi demain à 11h?" "Euuuuh…?" "Viens à l’hotel où je suis, tu pourras y rencontrer Ditama." Je raccroche et j’ai du mal à me contenir.

C’était plus ou moins prévu que je puisse me faire signer un mang de Mahoromatic par son auteur et c’est principalement pour ça que je suis venu, mais de là à le rencontrer à son hotel…! Bref, accompagné de kohaku, mega69 (ma meido d’élite N°2) et de Mereck, nous sommes allés à l’hotel en question, où j’ai pu effectivement m’entretenir une vingtaine de minutes avec l’auteur de la série qui m’a le plus bouleversé en tant qu’otaku.

J’ai pu donc lui montrer mon AMV Mahoromatic, mais aussi lui expliquer tout le bien que je pense de Mahoro. Ca l’a beaucoup touché et son éditeur a été très sympa aussi et nous a présenté sa nouvelle série. Bien sûr j’étais avec ma meido d’élite ce qui l’a aussi étonné, et je ne vous dis pas sa tête quand il a su que j’en avais trois…

Ditama est un type super sympa et cool. Je le voyais plus vieux mais lui et son éditeur ont été très gentils et compréhensifs. Je lui ai parlé de Meido-Rando, et il a même fait le rapprochement quand Tetho, plus tard dans la journée lors d’une interview pour Mata-Web a fait une réflexion sur les Tsundere et le tournoi qu’il y a sur Meido-Rando…!

Forcément il fallait que je reparte avec sa dédicace sur mon volume 8 collector de Mahoromatic, mais au moment de partir et de dire à mega69 dae se changer, on repère un certain groupe de J-music venu spécialement à la CJE pour donner un concert le Vendredi…

J’ai bien entendu nommé JAM Project. Ni une ni deux, mega prend les devant et se cherche une feuille pour faire une dédicace, l’obtient avec brio et fait même quelques photos avec le groupe (qu’elle vendra par Allopass / Paypal ultérieurement.) Ensuite, nous nous dirigeons vers la CJE après avoir mangé près de l’hôtel, en nous remettant de nos émotions.

Du coup, j’avais pas prévu d’aller initialement au concert de JAM Project, mais comme ‘javais déjà ma dédicace, je m’y suis finalement rendu avec kohaku et mega69. Nous sommes allégrement passés devant tout le monde via le passage réservé à la presse. Bien sûr on a pas manqué d’exhiber nos trophées comme il se devait.

Le concert de JAM était très bon et malgré les journalistes devant qui bloquaient parfois la vue. La scène était petite pour eux je pense, mais c’était très certainement un grand moment pour les otakes français que nous sommes. On a eu droit à Gong, Chala Head Chala, Rinbu Revolution, We Are, et quelques autres de leurs titres. Mais je ne suis pas le meilleur pour en parler…

Au passage, on a aussi acheté quelques petites choses, notamment les trois derniers dakimakura de la Déeese.

Bon bien sûr j’ai dû prendre quelques dojins H en passant, mais ça c’était inévitable, n’est-ce pas? Notez quand même que je me suis balladé avec les dakimakura dans le métro, bus, restaurant, et eventuellement le train qui m’a ramené à Nantes cet après-midi.

La soirée du vendredi a également été prsque full of epic win: un restau jap plutôt bon en compagnie d’une 20aine de personnes (20-25 à vue de nez) organisé par Nyoronyolo. On a trollé comme des sagouins toute la soirée et avons expérimenté ce qui pourrait s’apparenter à une session IRC classique, mais en vrai, avec les objections habituelles, les débats à la con et j’en passe.

Bon je vous expliquerai pas notre session IRL de MeidoRPG, ça confirmera juste qu’on a perdu tous nos points de SAN et qu’on est déjà dans le négatif après avoir acheté un dakimakura. Tout ça pour dire que je ne regrette absolument pas d’avoir pris le train exprès pour ça!

MaOTD #259

Une autre meido de mes troupes d’assaut, cette fois de la 11ème division spécialisée en armes blanches. Très pratique pour le jardinage également, cette meido est au prix de 8 900 Maid Points.

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Meido-Rando s’enfonce encore plus dans le web 2.0

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Je vais me livrer à une petite expérience pendant quelques temps. Il m’arrive assez souvent de tomber sur un article intéressant, une news palpitante ou tout simplement une image sympathique, sans néamoins délencher un clic sur "Nouveau Billet" dans l’interface d’administration de Dotclear.

C’est pourquoi j’ai cherché un moyen simple pour vous et rapide pour moi de partager ce genre de petites infos, avec des liens ou pas, et j’ai alors pensé à Twitter que certains connaissent ou utilisent peut-être déjà. Twitter permet d’écrire quelques mots et de les poster immédiatement. Loin de moi l’envie de faire du SMS kikoolol té tro bonn jte kiffff bizzz!!!!§§§, je pense que ça peut être une bonne façon de faire des annonces rapides sans avoir à poster un billet exprès.

Est-ce que ça veut dire moins d’articles sur Meido-Rando? Bien sûr que non! Les articles, que ça soit des critiques ou des contenus plus ponctuels (j’en ai même un gros qui risque de bien faire troller en prévision) sont toujours de la partie. Ca ne sert cependant à rien de faire un billet pour annoncer que tel éditeur à acquis telle licence par exemple.

En gros, je compte l’utiliser pour faire des brèves et également donner mes impressions à chaud sur certains évènements.

Si je me suis penché sur la question, c’est que maintenant, grâce à l’iPhone, je peux faire du Twitter de n’importe où et même uploader des photos de n’importe où je suis.

Alors voyons ce que ça donne ensemble. Si jamais ça ne semble pas être bien utile et que vous vous en foutez, ou bien qu’au contraire vous avez des propositions à faire pour améliorer ce système de "brèves", je suis à votre écoute.

MaOTD #258

Cette meido est le modèle utilisé dans la 14ème division d’assaut de mes troupes. Très pratique en milieu urbain, cette meido est à vous pour 12 800 Maid Points. Hé oui, la crise est toujours là! L’indice MAID a d’ailleurs perdu 2,28% ce matin à 8543 points.

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MaOTD #257

Malgré le fait que le Pia Carrot soit un établissement de restauration, leurs uniformes s’apparentent plus à des meido qu’à des serveuses. Ce modèle en série limitée est à 3 700 Maid Points, avec une réduction de 750 Maid Points si vous vous présentez avec un ticket de caisse du Pia Carrot.

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Manga-tan @ Utopiales 2008

Comme précisé dans mon billet sur Mahoromatic je serai à la Chibi Japan Expo le vendredi. Mais que vais-je donc faire les autres jours? C’est simple, le dimanche je suis de corvée au staff de Manga-tan qui sévira à Nantes lors des Utopiales 2008, et je vais m’occuper de toute la partie technique du cosplay en régie. Qu’est-ce donc que Manga-tan ?

C’est le penchant asiatique des Utopiales, qui est le salon international de la science-fiction organisée chaque année à Nantes. Si vous voulez plus d’infos sur le programme, c’est par ici. Manga-tan est une oeuvre de l’asso’ Univers Partagés.

Pour les plus fainéants d’entre vous, voici en gros le programme du dimanche: Cosplay, Karaoké, et surtout la diffusion du récent film d’Evangelion: You are (not) alone.

Pour ceux qui seront là le jeudi et le vendredi (c’est à dire pas moi) vous aurez droit à la visite ed Tensai Okamura, qui a réalisé quelques trucs bien (mais que j’apprécie pas forcément) comme le storyboard de RAAAAAAAAAHxephon, la réalisation de Wolf’s Rain… Il a également bossé sur un épisode de Eva ou sur Cowboy Bebop. Allez donc voir le lien plus haut sur le programme si vous voulez plus d’informations.

Les horaires et tarifs sont . Bien sûr, les Utopiales c’est pas que du manga, et il y a pas mal d’autres domaines liés à la science fiction: Jeu de rôle, cinéma, littérature, BD… Si vous habitez la région c’est un excellent plan pour le week-end.

Ah oui, ça se passe du 29 Octobre au 2 Novembre, c’est donc le week-end prochain!

Mahoromatic (NSFW)

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Si je vous parle aujourd’hui de la série Mahoromatic, c’est pour une simple raison: Ditama Bow, dessinateur du manga, est l’un des invités de cette Chibi Japan Expo édition 2008. Pour tous vous dire j’étais au courant depuis cet été grâce à mes meido espionnes disseminées un peu partout au Japon et en France. J’ai attendu bien sagement que la SEFA daigne annoncer la venue de DItama sur leur site, et j’ai ensuite réfléchi brièvement à un billet sur Mahoromatic.

Si je vous parle aussi de cette série, c’est que je trouve de plus en plus de gens qui ne l’ont pas vue, alors que pourtant, Mahoromatic est sorti à une époque où les otakes français et américains découvraient le fansub sauvage et attrapaient tout ce qu’ils pouvaient. C’est aussi le début de l’âge de l’anime tout digital ou presque. Le début des années 2000 quoi. Un tournant dans l’animation japonaise pour beaucoup.

Croyez-le ou non, mais écrire sur cette série est pour moi d’une grande difficulté, tellement elle m’évoque de choses, d’émotions… Elle est disponible, en tous cas dans sa première saison, chez Kaze. La seconde elle n’a jamais vu le jour dans nos contrées. Je vous laisse vous débrouiller pour vous la procurer: sachez juste que la fin de la première saison est plutôt sympa, et que la seconde a dû être faite à la sauce Gainax, faute à un manga qui n’avançait pas assez vite. Certains ignoreront le tout dernier épisode pour considérer l’avant-dernier comme la vraie fin, je vous laisse néanmoins la surprise.

Mais revenons tout d’abord à ce qu’est Mahoromatic, mis à part être la sacro-sainte bible de mes meido d’élite, qui peuvent admirer en entrant chaque jour à l’Ecole des Meido la grande statue de Mahoro au beau milieu du jardin central.

L’histoire

Bien que Gainax ne soit que le studio d’animation (avec SHAFT) derrière Mahoromatic, le scénario semblait tout droit sorti de leurs cerveaux dérangés: Misato Suguru, un gamin orphelin mais qui vit seul dans une maison plutôt pas mal si on prend en considération le prix de l’immobilier au Japon, surprend ses deux potes en leur annonçant qu’il a décidé d’embaucher une domestique. Une maid, une meido, une vraie, et qui vivrait chez lui.

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Cette maid, il se trouve que ça sera Mahoro. V1046-R Mahoro est une gynoïde de combat crée par une organisation secrète du nom de Vesper, qui a repoussé avec succès des hordes d’aliens qui ont voulu envahir la terre quelques années plus tôt. Au vu de son magnifique tableau de chasse, Mahoro se voit offrir par ses supérieurs deux possibilités: sa durée de vie étant limitée en tant que gynoïde, elle a le choix entre continuer à vivre au service de Vesper pour encore un mois, ou bien accepter de se laisser désarmer totalement et de vivre en civil contre une autonomie rallongée de 386 jours. Mahoro accepte, car elle a un voeu qu’elle souhaiterait exaucer. Elle devient donc domestique et se fait embaucher par Suguru.

Afin de ne pas spoiler mes futures meido qui devront de toutes façons passer par une étude détaillée de l’histoire en cours de Meidologie, je n’en révélerais pas plus. Il faut juste savoir qu’il y a bien plus qu’une histoire de meido sous cet enrobage délicieux appelant le fanservice Gainaxien.

Belldandy avec un flingue

Si on replace Mahoromatic dans son contexte temporel, à sa sortie il n’était qu’un anime de meido en plus: il faut dire que la même année nous avions eu droit à Hanaukyo Maid Tai (mon utopie) et l’année précédente Hand Maid May (mignon mais pas inoubliable). Le genre ne faisait que commencer. Mais Mahoromatic, le manga, est encore plus avant-gardiste, car il date de 1998! En 1998, alors que je regardais Evangelion en VOSTF sur la chaîne C: sur CanalSatellite, Ditama Bow sortait Mahoromatic. Ce type est un génie.

Comme Mahoro est l’héroïne de cette série, c’est tout naturellement sur elle que nous allons nous attarder. Comme je le disais tout à l’heure, les meido du monde entier la voient chaque jour de leur scolarité à l’école des Meido (qui se trouve en fait être Garderobe mais avec une direction remaniée par mes soins). C’est pour une raison simple: Mahoro est le modèle de la meido à mes yeux. La seule, l’unique, meido originelle. Celle par qui tout à commencé. C’est grâce à elle que vous avez Meido-Rando, c’est grâce à elle que je suis devenu un amoureux des meido, et c’est à elle que je dois tout. Ce n’est pas pour rien que mon serveur central, qui s’appelait à ses débuts Yomiko, fut rebaptisé Mahoro. C’est pour cela aussi que je possède le réseau Mahoro-Net. On pourrait parler d’un culte, et cela n’est pas loin de la vérité. Explications:

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Mahoro a avant tout un côté kawaii non négligeable: elle est experte en tâches ménagères, douce (avec la voix de Ayako Kawasumi, ma référence en seiyuu. Pensez Saber, pensez Nodame, pensez Kanokon! Rayez les mentions inutiles), attentionnée, juste, traditionelle et sait même se battre plutôt bien. Elle a également deux petites mèches rebelles sur les côtés de son visage qui bougent selon son humeur, comme des antennes.

Si on ajoute à cela son motto préféré "Ecchi na no wa ikenai to omoimasu!" qui pourrait se traduire par "La pornographie c’est mal !" alors qu’elle est bien souvent la principale source de fanservice de la série: tantôt nue, en serviette, dans les fantasmes de Suguru… Et les magazines érotiques de ce dernier qu’elle mettra un point d’honneur à confisquer. Imaginez si elle savait qu’il y a plus de 500 Go de hentai sur son réseau à mes pieds…!

Là où Mahoro m’a réellement surpris, c’est dans sa volonté de se repentir au vu de ce qu’elle à fait par le passé, et le seul moyen qu’elle ait trouvé est de servir Suguru. Mais si elle en a tant envie, c’est qu’elle sait pertinemment que son temps est compté, et ça, c’est ce qui fait la force de Mahoromatic.

La condamnée

Mahoro est condamnée, et ça elle le sait. Elle ne le dira jamais à Suguru, mais à chaque fin d’épisode, le spectateur est rappelé à l’ordre par un message en blanc sur fond noir: "Temps restant avant que Mahoro ne cesse de fonctionner: " et le nombre de jours restant. A chaque épisode on nous montre le temps qui passe. Je me suis souvent demandé ce qu’aurait donné une ‘mort’ paisible de Mahoro. Dans son sommeil? Pendant la journée? En aurait-elle parlé à Suguru? Mine de rien, ça nous rapelle la triste réalité de la vie, et comment peuvent agir les gens ayant une espérance de vie limitée par la maladie, par exemple. Comment se comporter quand on sait qu’on va mourir? Quand nos êtres chers nous disent "Revenons ici l’an prochain!", que répondre? C’est sans aucun doute cet aspect qui m’a le plus marqué dans Mahoromatic: c’est que Mahoro va mourir, et pourtant on nous montre les jours paisibles et plein de vie qu’elle apprécie avec Suguru et ses amis. Comme l’anime était entre les mains de Gainax, on pouvait difficilement s’attendre à un Happy End.

C’est simple, Mahoromatic m’a tellement secoué que j’ai voulu en écrire une fanfic, sorte de suite où Mahoro, amnésique, se réveillerait encore en un morceau ou tout du moins retapée dans une base américaine avant de la retourner et de ne laisser que des ruines en flammes, son instinct lui dictant d’aller vers l’ouest par delà la mer, de retrouver Suguru. En voulant aider ce jeune garçon lui rappelant des souvenirs, elle serait cruellement et rapidement rattrapée par son horloge interne qui la ferait s’écrouler peut après avoir recouvert la mémoire. Oui, j’étais méchant à l’époque, et vous pouvez rire maintenant.

Au lieu de cela, j’ai plutôt fait une AMV que j’ai présenté à Epitanime 2004 et qui est arrivée 4ème au concours d’AMVs.


Mahoromatic – Derniere danse AMV

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Réalisée avec Première (qui plantait tout le temps) mes raw des DVD US pour la première saison et les raw SatRip de la 2ème saison, j’avais réussi ce que je voulais, trouver une chanson dont les paroles avaient un sens vis à vis de ce qui se passait dans la série. Ceci de façon à ce que quelqu’un qui n’ait jamais vu Mahoromatic auparavant puisse comprendre qu’il y a une histoire tragique derrière. Bon, la chanson n’est sûrement pas au goût de tout le monde, mais à l’époque (2003), lorsque je l’ai entendue à la radio, je me suis tout de suite dit que j’avais trouvé la chanson parfaite pour une AMV. Les paroles collaient presque parfaitement, et j’ai eu peu de mal à la réaliser. En fait il m’a fallu 2 ou 3 journées complètes, à cause des plantages incessants de Première.

En attendant, je n’ai jamais retrouvé d’anime m’ayant autant marqué que Mahoromatic, si ce n’est bien sûr La Mélancolie de Haruhi Suzumiya dans un autre registre. Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est ce que certains, en particulier les fans de Gainax, peuvent reprocher à Mahoromatic. C’est sûr, il manque les robots géants, la forte dose d’exaggération lors des combats épiques, mais il demeure quand même une histoire charmante, un humour ecchi tout à fait supportable (voire drôle, vu comment Mahoro, qui défend pourtant des valeurs chastes, est entourée de ecchi) et une petite meido robotisée qui ne demande qu’à rendre son maître heureux.

On notera par ailleurs cette relation qui est loin du modèle maître/soumise typique dans les animes de meido: Suguru s’inquiête pour Mahoro et dés le début refuse en bloc qu’elle l’appelle "goshujin-sama" (maître). Du haut de ses 19 ans virtuels (en réalité 9), Mahoro passe plus comme la grande soeur protectrice de Suguru que comme une mère. Cette relation entre les deux principaux personnages de la série établira d’ailleurs les bases de mon comportement en tant que maître. Mes trois meido d’Elite pourront le confirmer, je les traîte avec le plus grand respect possible.

Si j’ai fait ce billet aussi long, c’est bien entendu pour que vous compreniez bien que si je vais à la Chibi Japan Expo la semaine prochaine, c’est uniquement le vendredi, uniquement lors de la séance de dédicaces, et uniquement pour repartir avec mon edition collector du 8ème volume Japonais du manga, que je compte bien faire dédicacer par l’homme qui a révolutionné ma vie d’otaku. Sans lui, j’aurais sûrement sombré comme Raton-Laveur dans un amour sans fin pour les lycéennes à gros seins. Mais Mahoro m’a ouvert les yeux! Les petits seins aussi, c’est bien!

Et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué même après cette dernière image, oui, Mahoro est complexée de sa petite poitrine. Et la façon dont elle le montre tout au long de la série est tout simplement adorable. J’en veut pour preuve le quatrième épisode de la seconde saison, d’un humour somme toute très Gainaxien. Oppai Missile !

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