Auteur/autrice : Axel Terizaki

Atelier Sophie : Full Metal kawaii desu ne.

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neeeee.

Bon, parlons de choses plus joyeuses, parlons d’un bon petit jeu relaxant à souhait qui s’appelle Atelier Sophie.

Un peu d’histoire

La série des Atelier est en soit assez prolifique. Au début de Meido-Rando déjà je parlais de Atelier Iris et de sa suite. Il y a eu entre temps d’autres Ateliers sur PS2, PS3, Vita, etc. Atelier Rorona, Atelier Totori… Tous ces jeux sont comme des Final Fantasy : ils partagent une sorte d’univers commun mais il ne s’agit jamais de la même histoire. A vrai dire, l’histoire on s’en tamponne un peu, parce qu’on est là pour crafter, créer des objets. Pour créer TOUS les objets. Voyez un Atelier comme un jeu Pokémon où vous devez créer tous les objets possibles.  Remplir votre livre de recettes va être très, très compliqué.

Atelier Sophie est donc le dernier opus de la série en date. Crée par GUST, à qui l’on doit aussi Ar Tonelico, la série est souvent à la ramasse techniquement mais ce n’est pas là qu’on l’attend. Sorti donc chez nous sur PS4 en boîte et démat, sur Vita en démat’ uniquement et sur PS3 au japon uniquement, Atelier Sophie nous narre l’histoire de… ben Sophie, une jeune alchimiste qui reprend l’atelier de sa grand-mère dans la petite ville de Kirchen Bell. Le jeu nous est vendu comme un JRPG où on est pas là pour sauver le monde, et effectivement, dans Atelier Sophie il n’y a aucun grand enjeu, aucun grand méchant. Notre but dans la vie c’est de devenir la plus grande alchimiste. Cette quête personelle, on l’oublie trop souvent dans les RPGs et c’est ce qui rend Sophie si attachante.

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Dotée d’un celshading très propre et coloré, Sophie va évoluer dans sa petite ville, où elle connaît déjà tout le monde étant donné qu’elle y vit depuis qu’elle est toute petite, et va de fil en aiguille apprendre de nouvelles recettes. Surtout qu’elle va trouver dans l’atelier de sa grand-mère un livre qui s’appelle Plachta. Ce livre vole, parle, mais est amnésique. Pour qu’il recouvre la mémoire il va falloir écrire des recettes dedans.

C’est là que je me rends compte qu’il est très délicat d’expliquer Atelier Sophie comme ça, tellement ce n’est pas un JRPG traditionnel. Pour synthétiser des objets grâce à l’alchimie, et donc appliquer ses recettes, Sophie va avoir besoin d’objets. Cela peut aller de matériaux comme du métal, des minéraux, du tissu, des plantes, des fruits, des légumes, des morceaux de fourrure, plumes, voire même des objets complets comme des livres, des pendentifs, ou des armes… Et pour obtenir tout ça il va falloir soit les acheter à des marchands, soit les récolter. Pour aller les récolter, il faudra déplacer Sophie sur la carte du monde, où des zones de récolte seront découvertes au fur et à mesure, et aller récolter. Sachant que plus vous récoltez dans une zone, plus les ennemis deviennent fort, vous ne pouvez pas vous contenter de farmer comme un neuneu.

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Bien sûr, les zones sont donc infestées de monstres qu’il faudra occire si on veut progresser. On y trouvera des monstres de différentes formes et niveaux. Le bestiaire n’est pas très varié visuellement, comme d’habitude dans un Atelier, mais certains monstres reviennent avec des niveaux bien plus élevés qu’avant, et il faudra donc se méfier. La mort n’est pas synonyme de Game Over cependant, car vous reviendrez à l’atelier en ayant perdu une partie des items récoltés. D’ailleurs, un simple retour à l’atelier vous redonnera vie et mana, ainsi que des LP, sorte de jauge de fatigue, qui une fois épuisée, fera que vos personnages auront des malus en combat.

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Car oui, Sophie n’est pas seule ! Elle aura avec elle jusqu’à trois amis qui vont l’aider à combattre les monstres. Le système de combat est relativement simple mais assez bien pensé : chaque personnage peut prendre une position défensive ou offensive lors de son tour de jeu et cela conditionne les dégats occasionnés et les dégats reçus. Comme on sait ce que vont faire les monstres ont peut se préparer à défendre ou à attaquer selon les cas, sachant qu’un allié en position défensive sera plus à même de prendre les coups pour les autres, ou que mettre tout le monde en attaque permet de faire des combos ravageurs, il va falloir faire des choix. Chaque action positionne un personnage sur une ligne temporelle qui permet de voir à quel moment il va jouer par rapport aux monstres. Plus fun encore : en bourrinant suffisament un monstre, on peut le « Break » et du coup repousser son tour de jeu, ce qui peut parfois être salvateur quand un monstre prépare une grosse attaque !

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Mais le coeur du jeu n’est pas là ! Le but est bien évidemment l’alchimie. En gros, au fur et à mesure que le temps passe, car oui il y a un décompte de l’heure et des journées (sans aucune incidence, il n’y a pas de limite de temps sauf pour certaines requêtes que vous décidez ou non de prendre.) et en vous baladant dans le monde, Sophie va avoir des idées. Ca peut être en examinant une étagère, en parlant à une personne d’un sujet anodin, en récoltant un nouvel objet ou en battant un nouveau monstre, et à chaque fois elle va s’arrêter prendre le temps de noter ça. Cela vous donnera une nouvelle recette nécessitant des objets. Mais attention, pas forcément des objets précis ! Chaque objet appartient à différentes catégories, comme des étiquettes qu’on lui colle. Un talisman acheté à l’église appartiendra aux catégories « Objet magique » et « Papier », par exemple. Si une recette vous demande du papier, vous pouvez utiliser des bouts de papiers, un vieux livre, un talisman, ou du papier magique, par exemple ! Sachant que chaque item a une qualité bien précise, parfois des effets précis et même une couleur particulière, et vous obtenez une liberté dans l’alchimie vertigineuse. En essayant parfois de varier votre recette habituelle en utilisant autre chose que ce qui est indiqué, vous tomberez sur un tout nouvel objet, ou alors un objet de meilleure qualité. Ainsi, un objet de soin pourra voir ses capacités de soin décupler si vous utilisez de l’eau bénite plutôt que de l’eau du puits d’à côté.

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Mais ce n’est pas fini ! Ouh làlà non ! Une fois vos ingrédients rassemblés il faudra les placer dans le chaudron et là vous déclencherez certains bonus en mettant les objets dans un ordre bien précis et en les plaçant les uns à côté des autres ou même parfois par dessus selon un système de couleurs et de cases difficile à expliquer.

Bien sûr les recettes vont aller en se complexifiant, en demandant carrément d’autres objets à crafter au préalable et aussi des objets de qualité bien précise. Tous les objets servent en général : il s’agit d’ingrédients ou d’objets à utiliser, voire d’équipements. Si vous ne pouvez pas créer d’armes ou d’armures, vous pouvez par contre fournir au marchand les matériaux nécessaires à votre nouvel équipement !

Un système de requêtes par les villageois fournit des mini quêtes servant à gagner de l’argent, mais elles se repètent et sont souvent anecdotiques.

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Le vrai problème de Atelier Sophie, c’est qu’il est hyper addictif. Si la quête principale consiste à faire retrouver la mémoire à Plachta en écrivant des recettes à l’intérieur, Sophie a sans arrêt envie de s’améliorer. Son niveau d’alchimiste, son niveau de combat mais aussi l’heure du jour et de la nuit, le jour de la semaine et des millions d’autres éléments conditionnent le déclenchement de saynettes et la disponibilité de tel ou tel objet à récolter. On se surprend à se ballader en ville et à déclencher sans trop comprendre ces saynettes qui débloquent des marchands, font avancer l’histoire ou permettent d’en savoir plus sur des personnages. Tout cela s’enchaîne de manière parfaitement fluide et on est sans cesse surpris de déclencher un nouvel évènement sans y prêter attention. La progression n’est donc pas forcée ni poussive, dans le sens où tout se débloque au fur et à mesure qu’on trouve de nouvelles recettes en récoltant des objets parfois inhabituels.

Sans avoir à sauver le monde, on se sent plus libre, plus au calme, on a envie de découvrir, de créer de nouvelles recettes, et de voir la petite Sophie évoluer. La présence des voix japonaises de qualité est très louable, mais il n’y a pas de sous-titre français, le jeu est vraiment intégralement en anglais. Je l’ai pris sur PS4 plutôt que Vita car j’avais peur que les textes soient un peu petits sur Vita, comme c’est souvent le cas pour ce genre de jeux (je me suis brûler les yeux sur Legend of Heroes Trails of Cold Steel par exemple.)

N’ayant pas fait d’Atelier depuis Atelier Iris 2 sur PS2, j’ai trouvé cet opus vraiment charmant, calme, reposant, addictif, plein de poésie et de bons sentiments. Un excellent moment à passer en tous cas plutôt que de se faire chier devant des cinématiques ultra longues et un scénario qui de toutes façons a été vu et revu !

Ca et puis Sophie est quand même suffisament mignonne pour que je lui pardonne ses cheveux courts.

 

La Mélancolie de Axel Terizaki

(C’est surprenant comme je n’avais jamais encore osé faire ce titre.)

J’adore commencer des articles sans savoir si je vais oser cliquer sur le bouton Publier ou non à la fin. Je vous préviens, ça va probablement être déprimant pour vous, et embarrassant pour moi.

Je suis jamais pour vraiment étaler ma vie sur les Internets. C’est personnel, c’est chiant à lire, les gens en général s’en foutent. On cherche à se divertir sur Internet, à s’informer, pas à lire les plaintes de quelqu’un. C’est du coup assez frustrant d’un côté, parce qu’on a envie d’écrire, sans savoir si on va être lu. C’est l’équivalent de parler dans le vide, ou parler à un auditoire composé de groupes occupés à discuter entre eux. Il n’y a rien de mal à ça, mais c’est juste que ce n’est pas très engageant, vous en conviendrez.

Et puis il ne faut pas perdre de vue que Meido-Rando reste un blog personnel, un endroit où j’y écris ce que je veux. J’étais à vrai dire parti pour vous parler de Atelier Sophie sur PS4, et puis je ne sais pas par quelle mystère mon esprit s’est mis à réfléchir à des sujets plus vastes, plus déprimants aussi.

Il y a plein d’évènements liés à tout ça. On ne se met pas à déprimer comme ça d’un coup, et il est probable que d’ici à ce que j’aie fini cet article tout aille mieux, mais pour le moment ce n’est pas le cas.

Il y a surtout plus de changements autour de moi que je n’aimerais en voir, j’imagine. Je suis quelqu’un de très casanier. On dit tel maître tel chat, et les récents problèmes de santé de Shami m’ont fait prendre conscience à quel point j’étais comme lui. Le moindre changement dans mon environnement prend des proportions parfois problématiques. Le vrai problème c’est qu’à côté de ça j’aime aussi le changement. C’est hyper contradictoire mais je suis du genre à m’ennuyer si je reste trop sur le même jeu, la même activité. J’ai besoin de varier les plaisirs, ne pas toujours manger la même chose (contrairement à ce que les légendes racontent.)

Shami a eu une cystite. Rien de grve hein, mais sur le coup, étant tout seulà m’en occuper, c’était vraiment hyper stressant. Je ne me suis jamais autant senti désemparé. A cause de mes problèmes de vue il m’était impossible de vérifier s’il avait bien uriné (et mettre son nez dedans était hors de question) ou de lui faire prendre ses médicaments. Heureusement tout s’est bien goupillé car j’avais des amis formidables, une boulangère formidable et des parents formidables qui se trouvaient être là au bon moment. Mais ça m’a fait prendre conscience que j’étais seul. Terriblement seul, chez moi, et qu’en cas de gros pépin, je serai vraiment affreusement seul. Shami c’est mon rayon de soleil, ma machine à ronrons, le genre de chat tellement attaché à vous qu’il vous suit où vous allez dans la maison, qu’il vient vous faire des câlins alors que vous êtes assis devant le PC, que quand vous allez faire une sieste dans le canapé, il vient se blottir contre votre torse, et repose sa tête sur votre bras arpsè l’avoir léchouillé. C’est un bro. Un petit bro. Un enfant aussi. C’est pas pareil mais pour moi c’est comme ça. Vous comprendrez alors que, mis en garde par le vétérinaire que ça pourrait se reproduire, et surtout que si je n’avais pas immédiatement réagi, il aurait pu en mourir si ça avait été un blocage de la vessie. Ca m’a fait prendre conscience qu’à déjà 5 ans, Shami est mortel, comme nous tous, et ça m’a fait imaginer des trucs pas cool, comme le jour où il s’en ira pour de vrai, et je crois que j’en pleurerai toutes les larmes de mon corps et serai inconsolable pendant des mois. Riez, riez, mais c’est tout sauf fun.

Bien sûr beaucoup pourront rétorquer « Trouve-toi une copine ! » sauf que tout le monde le sait, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les rencontres se font souvent sur des coups de chance ou des opportunités que je suis bien incapable de saisir. Mon handicap a toujours fait que dans la vraie vie sans Internet je suis comme un animal sans défense, incapable de faire le premier pas. De peur de déranger, de peur de passer pour ce que je ne suis pas. J’ai du mal à comprendre les histoires de harcèlement de rue vécues par les femmes de nos jours. Pas que je ne les croie pas, bien au contraire, mais juste que pour moi, accoster une fille dans la rue, dans un bar, pour lui demander son numéro ou juste discuter avec elle me paraît tellement inconcevable, tellement idiot, bête, tellement « pas moi » que j’ai du mal à comprendre que des mecs qui osent faire ça puissent exister. Et puis sans se mentir, je sais bien que je ne suis pas des plus attirants. Les plus sûrs d’eux diront que ça demande des efforts que je ne fais pas et me reprocheront des tonnes de choses. Ils auront raison, je ne suis juste pas en état de me défendre actuellement et je laisse donc couler. Je me suis même convaincu qu’être seul c’était mieux que mal accompagné. Ce qui est vrai en soi. Je me vois mal vivre avec quelqu’un que je n’aime pas, juste par désespoir et peur d’être seul. C’est complètement crétin et je préfère arrêter les choses si je ne sens pas la relation aller dans le bon sens. Chaque fois que j’ai cotoyé quelqu’un, parfois de près, parfois de loin, je me suis demandé « serais-je heureux avec cette personne ? » et chaque fois la réponse fut « Non. » Est-ce que je suis trop exigeant ? Probablement. Pourtant je suis capable d’aimer, en atteste l’amour que je porte à mon chat, à mes amis, à ma famille, ou même l’amour romantique que j’ai pu porter à des femmes avec qui je suis sorti ou avec qui j’ai essayé… mais je suis un être complexe, trop complexe sûrement, et j’ai trop d’exigences. Aimer, vivre en couple c’est faire des concessions que je me retrouve la plupart du temps incapable de faire. Je suis trop con pour ça, trop égoïste. Ca fait bizarre de dire ça, parce que pourtant je suis capable d’une générosité énorme sur plein de choses. J’ai participé à des tonnes de financements participatifs, j’ai aidé des amis dans le besoin sans jamais en attendre quoi que ce soit en retour, j’ai jamais hésité à payer des trucs à des amis sur un coup de tête. Rendre les gens heureux me plaît parce que je n’aime pas être entouré de gens malheureux. Dans un sens c’est égoïste. Je suis incapable de me rendre moi-même vraiment heureux.

Est-ce que je jalouse le bonheur des autres ? Non, je ne pense pas. Dans ma tête j’estime être vraiment heureux pour tous ceux que je connais, amis proches comme moins proches, qui se sont récemment mariés ou qui attendent un enfant. Ce sont des évènements incroyables et sources de bonheur, et je suis honnêtement content pour eux, même si dans un sens, ces évènements me donnent l’impression de me sentir de plus en plus éloigné de ces personnes. C’est paradoxal, non ?

Je suis ainsi plein de contrastes. J’ai besoin d’indépendance mais aussi de chercher le contact avec les autres. Je me vois mal partager mon apartement avec quelqu’un parce que j’ai besoin de mon jardin intime. J’y ai été tellement habitué que je crois que c’est ce qu’on appelle le célibat endurci. Pourtant ça a pas si mal marché que ça il fut un temps : j’ai réussi à vivre 3-4 ans sous le même toit que quelqu’un d’autre. Cela me laisse à penser que totu espoir n’est pas perdu et il n’est pas rare que je repense à ces années avec beaucoup de nostalgie. C’était loin d’être désagréable, et j’ai réussi à forger grâce à cela plusieurs amitiés que je considère aujourd’hui très importantes pour moi. Merci à ceux que j’ai hébergés quelques mois ou années dans mon appartement, je vous aime tous très fort.

Outre ces considérations sentimentales que n’importe quel célibataire de presque 35 ans se poserait, les changements se font aussi au niveau de mes activités.

Comme vous le savez probablement si vous cotoyez le milieu associatif otake, la Brigade SOS Francophone, que j’ai fondée avec l’aide d’autres merveilleuses personnes, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été. On ne va pas se voiler la face hein : la faute à un non renouvellement des membres, à chacun qui a sa petite vie et qui veut passer à autre chose, qui a d’autres occupations… Tout cela est normal et naturel. Les membres d’hier qui sont partis de l’association on chacun continué leur route, mais je pense sincèrement que l’asso leur a apporté beaucoup de choses qu’ils ne réalisent probablement pas. Quand je vois tout ce que ce petit monde est devenu, je me dis que j’ai de quoi être fier. Le problème, c’est que c’est sympa d’être fier, que c’est super que grâce à cette association des gens se sont rencontrés, des couples se sont formés, des amitiés se sont crées… Mais aujourd’hui, il n’en reste plus grand chose. On fait toujours des activités àd roite à gauche, mais chaque fois cela m’apporte du stress car je suis trop attaché à cette association pour la voir décrépir et échoué dans ce qu’elle entreprend. Il y a une possibilité non nulle que je quitte l’association en 2016, ça fait des années que ça me démange. Mais chaque fois je me dis qu’après tout, une association peut très bien continuer à vivre en faisant ce qu’elle veut. Elle n’est pas fixe. On a déjà arrêté les fanzines parce que nous n’avons plus les moyens humains pour créer et vendre sur des conventions. Aujourd’hui c’est la partie activité qui n’aura bientôt plu les moyens humains de subvenir à ses besoins, on l’a bien vu à Epitanime 2016. Même si ça s’est globalement bien passé, il y avait trop de pression exercée sur les gens, qui au bout du week-end étaient lessivés et forcément, prompts à gueuler pour un oui ou pour un non alors que finalement, quand on regarde comment ça s’est passé, on peut en tirer un bilan positif. Le souci c’est que moi aussi je fatigue. Je n’arrive plus à arrondir les bords entre les gens. Gérer une association c’est aussi gérer de l’humain, et il y a des moments où, derrière mon masque de vice président/fondateur gentil et plein de compassion pour tout le monde, j’ai juste envie d’envoyer tout valser et de dire « Démerdez-vous, moi je me casse. » Ca aurait pu arriver bien plus tôt aussi, quand l’association était bourgeonnante et pleine de gens au sang vif. Mais à l’époque je n’étais pas seul à vouloir arrondir les bords, du coup ça a pas mal aidé. Aujourd’hui je suis fatigué de tout ça. Fatigué de stresser pour ce genre de choses. Le problème étant que si j’arrête ça, je sais que je me couperai de ce qui fait qu’on existe au sein d’une communauté : l’activité. Je n’écris plus beaucoup sur Meido-Rando, je n’ai plus beaucoup de présence. J’essaye de chérir mes amis les plus proches, mais je me rends compte que je suis incomplet, qu’il me manque quelque chose. C’est aussi une volonté de personne handicapée, de vouloir se sentir utile aux autres. Ca me permet de me dire que oui, les gens ont besoin de moi, moi qui suis incapable de m’occuper de mon chat en difficulté tout seul, ou qui suis incapable d’intéragir avec des inconnus en société.

J’imagine qu’il me faudrait un nouveau souffle, un phénomène similaire à Haruhi en 2006 pour me faire sentir vivant (dédicace à la VF de Metal Gear Solid) de nouveau, mais ça ne vient pas. Rien ne me passionne réellement ces derniers temps. J’aime toujours lire des mangas, regarder des animés ou jouer à des jeux vidéo, mais si vous me demandez qu’est-ce qui me passionne réellement au point où je voudrais fédérer une communauté tout autour, où je voudrais créer des choses autour ? Il n’y a rien. J’ai la désagréable impression d’avoir fait le tour de beaucoup de choses, de n’avoir plus rien à offrir. J’ai besoin de faire partie de quelque chose, de m’impliquer dans un projet et aujourd’hui cette envie est bien vide, parce que j’ai du mal à canaliser ce en quoi je peux être utile. Je l’ai bien vu avec Jonetsu l’an dernier, la convention amateur qui s’est crée autour de pas mal de gens de l’otakusphère que je fréquente. Je n’ai servi à rien ou presque, et je pense que ça a été le début d’une longue pente descendante. Si à l’époque j’avais déjà écrit sur le sujet, je me rends compte aujourd’hui encore que cela m’a probablement encore plus affecté que je ne le pensais. C’est toujours avec le recul qu’on mesure la pleine puissance des évènements, tous les historiens vous le diront.

Vous allez me dire « Et Eternity, ta nouvelle histoire, dans tout ça ? » C’est bien la seule chose qui m’empêche de sombrer dans une dépression totale. Sedeto ne s’en rend peut-être pas compte mais elle n’a pas idée du bonheur qu’elle me procure en créant des illustrations autour de ça. Si elle était là à côté de moi je lui aurais déjà fait un gros câlin pour la remercier. Le problème au final étant que je n’arrive pas à avoir de retours, si ce n’est le petit cercle de prélecteurs autour de moi. Voir les ventes et les retours de Blind Spot m’ont donné espoir que j’étais capable de parler aux gens de nouveau via mes écrits : chose que je n’ai plus connue depuis le début des années 2000, quand j’écrivais des fanfictions et que chaque nouvel écrit me valait des dizaines et dizaines de retours de gens qui trouvaient ça bien, ou pas. Avec Eternity, je n’ai hélas pas de retours ou si peu. Je ne sais même pas si ça plaît. Je ne sais même pas ce qui déplaît dans l’histoire. Je ne sais pas si c’est de la merde ou si j’ai une chance de le publier un jour. C’est en faisant tout ce travail de promotion que je me suis rendu compte que j’ai eu un bol monstre que Rosalys m’ait poussé à finir Blind Spot pour le publier. Sans ça je ne sais même pas si j’aurais eu le coeur de finir l’histoire. Peut-être serais-je encore en train d’écrire à l’heure actuelle les derniers chapitres. C’est vraiment terrible comme sensation, d’avoir l’impression d’écrire dans le vide quand on constate qu’on est pas lu. On dit bien sûr (et je suis le premier à le dire) qu’il vaut mieux écrire pour soi avant toute chose, mais je ne peux pas m’empêcher parfois de me dire qu’un peu de feedback ça serait quand même cool. Parce que faire rire, apporter le sourire, ou faire pleurer, faire ressentir tout bêtement des émotions, c’est ce qui me pousse le plus à écrire. Si je n’y arrive pas, si j’avance à l’aveugle (c’est bon vous pouvez ricaner grassement.) je suis en situation d’échec et l’échec n’est jamais agréable.

Je pense que je vais arrêter là pour le moment. Si vous avez lu jusqu’ici, alors vous avez toute ma gratitude, et je crois que j’ai encore des dettes sous forme de coca depuis le post de l’an dernier. Je n’attends de personne qu’il fasse quelque chose suite à ça. A vrai dire je ne sais même pas quoi faire à part regarder le temps qui passe et continuer ce que je fais de mieux en ce moment. Qui sait, une opportunité se présentera peut-être demain, ou dans un mois, ou dans six mois. Je reviens toujours plein de rêves dans les yeux en revenant du Japon, et partir de nouveau cette année ou l’an prochain est bien l’une des seules choses qui me pousse à aller de l’avant ces derniers temps. C’est une des seules choses avec Eternity qui me fait me dire que j’existe.

Cela ne s’est peut-être pas ressenti, mais j’ai écrit ceci avec une légère boule dans la gorge et la voix un peu tremblante. Prendre les appels téléphoniques entre deux paragraphes n’a pas été très simple ! J’espère que cela ne vous aura pas fait soupirer ou déprimer. Je suis bien conscient que je ne suis pas à plaindre, loin de là. J’ai un travail stable et bien payé, un toit où dormir, des amis qui m’aiment et de quoi manger et boire. Des luxes qu’une bonne partie de la population mondiale ne possède pas. Alors, après tout, en quoi ai-je le droit de me plaindre ? Je me dis souvent ceci, ça m’aide à prendre sur moi quand quelque chose ne va pas. Il y a sûrement plus malheureux que moi, mais ça ne veut pas dire que moi non plus, je n’ai pas le droit d’accéder au bonheur. Peut-être que j’ai juste besoin d’un coup de pouce après tous ceux que j’ai donnés. Peut-être que j’ai juste besoin d’être réconforté. Peut-être que j’ai juste besoin de me plaindre une fois par an de ce qui ne va pas dans ma vie pour me rendre compte de tout ce qui va.

Désolé de vous avoir fait subir ça, et merci d’être resté jusqu’au bout.

Je crois que j’ai besoin d’une bonne grosse (LAN) party party.

Le chapitre 4 de Eternity est disponible !

Eternity, c’est une petite histoire que j’écris depuis pratiquement 1 an. Suite à la parution de Blind Spot en 2014, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant d’écrire une autre histoire avec un peu plus d’enjeux que ce que proposait Blind Spot. Cette fois c’est de la SF, avec un peu de romance et de comédie.

Le chapitre 4 « Les jours d’école » (garanti sans yandere) est donc disponible depuis quelque jours sur le site web d’Eternity. Les retours sont importants pour un auteur donc n’hésitez pas à dire ce que vous en pensez, il y a même des versions epub maintenant !

 

Tour d’horizon des animés du printemps 2016

Avant de commencer à faire un tour des animés entrevus cette saison de printemps 2016, il est bon de revenir sur certains animés que j’ai pris en cours de route de la saison dernière, et que donc je n’ai pas abordé sur Meido-Rando.

C’est parti !

Note : Wakanim propose désormais un abonnement à 5€/mois donnant accès à tout leur catalogue en streaming. Certains diront qu’il était temps, les autres ne bouderont pas leur plaisir de pouvoir voir et revoir des séries du catalogue très très bien fourni de l’éditeur. Maintenant tout le monde ou presque est à armes égales ! On peut toutefois toujours acheter des épisodes à l’unité ou en pack pour les ajouter à sa collection et les télécharger sans DRM !

Grimgar

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Les décors sont super jolis. Oui, ok, les persos aussi.

Alors comme vous allez le voir avec Re:Zero plus loin, j’ai eu envie d’étrangler un scénariste pour nous avoir ressorti un enième « des humains modernes sont envoyés dans un monde d’heroic fantasy ». Je veux dire, c’est pas comme si Log Horizon, KonoSuba, Sword Art Online, Hack Sign, Zero no Tsukaima, Inuyasha, Escaflowne ou Fushigi Yuugi nous avaient pas déjà fait le coup.

Mais Grimgar est différent. Le pire étant que je dis ça à chaque fois. Chaque fois je râle, et chaque fois je trouve une qualité ou une particularité à la série qui fait que, bah, c’est pas si mal que ça au final.

Pourtant Grimgar ne partait pas avec un très bon avantage : il nous narre l’histoire d’un groupe de jeunes qui se retrouve sans rien dans ce nouveau monde de fantasy. Ils vont donc devoir se trouver de l’équipement de base, qu’ils vont ensuite améliorer, tout en se battant contre des gobelins de merde histoire de gagner quelques précieux sous.

L’approche réaliste (ils doivent soigner leurs blessures, tirer à l’arc comme des vrais ou manier des épées lourdes) rend malheureusement le début très très molasson. On a plus pitié d’eux qu’autre chose. L’aspect graphique de la série, très propre et les paysages chatoyants aident à faire passer la pilule, mais vous allez vraiment vous faire chier durant les trois premiers épisodes. Puis le plot twist que tout le monde attendait arrive à l’épisode 4, ce qui donne une nouvelle dimension fort bienvenue aux personnages. On suit ensuite leur montée en puissance avec un épisode 8 particulièrement jouissif, par exemple.

Grimgar était honnêtement pas mal, malgré son début très, très difficile, mais avec des personnages ma foi fort attachants et un univers assez bien pensé. Je vois mal quelqu’un la marathoner par contre, le côté épisodique chaque semaine aidait pas mal à rendre la série regardable.

C’est dispo sur Wakanim.

Dimension W

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Mira est particulièrement choupidorable pour une androïde. Je lui donne un 7 sur l’échelle de Mahoro.

Cette série m’a traumatisé. Pour plein de raisons, mais la plus importante, ça reste que Dimension W utilise énormément d’éléments et d’idées qui me tiennent à coeur et qui en plus de ça se retrouvent plus ou moins dans ma dernière histoire en cours, Eternity. J’ai ragé et suis passé en position latérale de sécurité plein de fois durant le visionnage en me disant que « bordel je voulais tellement faire ça dans mon histoire ! » d’une manière ou d’une autre… Mira, par exemple, est exactement le genre de perso androïde que j’adore.

Mais de quoi ça parle ? C’est du bullshit technologique mais si on s’y tient, ça passe à peu près. En gros un mec découvre une quatrième dimension, la dimension W, de laquelle on arrive à extraire une énergie infinie. Grâce à des « coils », qui sont des sortes de piles, on arrive à alimenter tout et n’importe quoi en délivrant une puissance incroyable. Tous les soucis énergétiques de la planète sont résolus, et la boîte qui a découvert ça, New Tesla, crée des sortes de réacteurs un peu partout sur le globe afin de stabiliser les coils environnants. Tout le monde utilise des coils, sauf Kyouma, notre héros, un grand type qui déteste les coils pour une raison forcément sentimentale (on est pas dupes une seconde) . Celui-ci est même un récupérateur, un type qui chasse et récupère des coils illégaux qui traînent ici ou là. Ce sont des coils sans limiteur et donc potentiellement instable. Et quand un coil s’emballe, ça donne des trucs pas très jolis à voir, vu que la dimension W fuit alors dans notre monde et peut tout déformer, matière organique comme solide. De quoi faire des cauchemars.

La série animée suit donc un manga sorti chez nous depuis un moment déjà. Côté animation ça fait le taff, côté rythme aussi avec des arcs relativement sympas. Sauf le dernier qui est juste le summum du n’importe quoi, avec une fin prévisible et donc pas forcément satisfaisante. En gros, c’était bien tout ça, mais ça ne me laissera pas de grand, grand souvenir.

Disponible chez Wakanim.

On attaque maintenant les séries de cette saison :

Boku no Hero Academia

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Ma tête devant l’animé. Ca et puis le fait qu’ils utilisent Windows 10.

J’ai un problème avec les shonen en général. Bleach, Naruto, Fairy Tail… En général j’aime beaucoup le début, je le suis avec plaisir, et à un moment je me lasse, mais genre bien, et j’arrête de regarder. Ca arrive assez rapidement la plupart du temps. Là par contre Boku no Hero Academia, c’est genre pas passionnant. Les trois premiers épisodes sont d’une lenteur effroyable pour une série qui est sensée t’accrocher et te donner envie de voir la suite.

Notre jeune personnage principal est fan de super héros. Le monde dans lequel il vit est peuplé de super héros qui se battent contre des vilains. beaucoup d’humains vivent avec un pouvoir, un « Alter » mais peu deviennent vraiment des héros. Notre personnage principal, donc, il adore ça, les héros. Il a plein de notes dans son carnet sur chacun d’entre eux, est capable de citer quel combat a eu lieu à telle date, bref, c’est un gros nerd des super héros. Il veut en devenir un plus tard. Problème : le médecin lui annonce la triste réalité, à savoir qu’il n’a pas d’Alter. Pas du tout. Et il se fait martyriser par ses pairs parce qu’il a pas d’Alter. C’est tout. Il rencontre son idole de toujours, le héros All Might, Et de fil en aiguille, l’aide à buter un monstre en se montrant pour le moins héroïque même sans Alter. Cela émeut All Might qui va l’aider à devenir un héros.

Et je viens là de vous raconter non pas un mais trois putains d’épisodes. Trois épisodes pour raconter ce qui aurait dû être raconté en un, voir un et demi grand maximum. Et puis un shonen de super-héros, c’est pas comme si on avait pas déjà vu des oeuvres bien meilleures avant, à commencer par Tiger & Bunny, ou plus récemment le splendide One Punch Man.

D’autant plus que j’ai du mal à comprendre la hype entourant cette série. D’habitude la hype j’aime bien, on se dit « Bah si plein de gens ont aimé, essayons ! » et souvent j’en ressors content. La ? Non. C’était chiant. Alors le manga est peut-être mieux, ça c’est parfaitement possible. Je suis prêt à croire peu importe qui me dira ça, mais l’animé, c’est non.

Disponible chez ADN

Flying Witch

flyingwitch

Au moins le titre nous ment pas sur la marchandise : y’a des sorcières qui volent.

Ca faisait longtemps qu’on avait pas eu un animé de ce genre. Un peu slice of life, un peu surnaturel, un peu reposant et plein de bonne humeur !

Makoto arrive donc via un voyage en train interminable dans une petite ville façon Persona 4, avec son centre commercial et ses petites maisons ici ou là. Elle va habiter chez son cousin et sa petite cousine, qui vivent avec leurs parents. Elle a un chat noir avec qui elle semble parler, et la petite cousine la trouve déjà très très bizarre. Car Makoto, c’est une sorcière, du genre de celles qui chevauchent un balai pour s’envoler et qui font des potions à base de mandragores. Makoto est donc une sorcière un peu tête en l’air et au sens de l’orientation déficient, mais qu’à cela ne tienne, elle va aller à l’école avec son cousin, et se lier d’amitié avec une connaissance de celui-ci, Nao.

Pas très passionnant hein ? Pourtant, Flying Witch est une petite merveille. Un animé tranquille, qui met de bonne humeur grâce à un humour léger qui fait mouche. La relation entre la petite cousine de Makoto et celle-ci est par exemple très amusante. C’est frais, c’est plutôt bien écrit, on ne s’ennuie pas, Makoto est adorable. Si vous avez aimé des choses comme Someday’s Dreamers, alors vous allez vraiment prendre votre pied.

Dispo chez Crunchyroll

Haifuri

haifuri

J’ai hésité avec un screen d’une peau de banane.

C’est Girls und Panzer avec des bateaux.

Bon, plus sérieusement, c’est Girls und Panzer avec des bateaux, mais avec un vrai plot. La série avec les jeunes filles mignonnes qui se battent avec des tanks avait une intrigue qui tenait sur un coin de table, à savoir un tournoi interscolaire. Là il ne s’agit pas de ça : dans un monde alternatif où la tectonique des plaques a fait des ravages et englouti une bonne partie du Japon, il a fallu créer des villes maritimes et surtout développer sa marine. Des jeunes filles sont choisies pour diriger ces bateaux, et on les appelle des Blue Mermaids.

Si l’animation est plus que correcte (vous n’aurez jamais vu une peau de banane aussi bien animée), la série ne révèle tout son potentiel que passé la moitié du premier épisode. Je me suis fait chier comme un rat mort les dix premières minutes, et puis bam, plot twist, leur vaisseau se fait canarder, elles ripostent au bout d’un moment, coulent leur allié, et sont déclarées comme mutines par leur commandement. Il se passe un truc pas net.

Après, des military otaku éclairés comme Mereck vous diront que c’est du grand nawak de chez grand nawak comme situation, que leur bateau peut pas égratiner l’autre avec une torpille comme ça, que l’auto-cannon de l’autre aurait dû les défoncer, etc etc. C’est fort probable, mais là, présentement, j’ai envie de dire OSEF, ça passe. Mais je comprends sa frustration et l’envie de baffer des gens, j’aurais réagi pareil dans son cas.

Dispo chez Wakanim.

Wagamama High Spec

wagamama

Rendez-moi ces 3 minutes de ma vie et mes 5% de batterie.

(c’était vraiment nul.)

Disponible chez Crunchyroll.

Jojo’s Bizarre Adventure Diamond is Unbreakable

jojo

Oh, attendez…

Moi je suis Jojo comme on suivrait une série épisodique façon plus belle la vie. Je prends mon popcorn et je regarde. C’est vraiment une série que j’aurais du mal à marathonner. Pour l’instant on s’éloigne de Stardust Crusaders, ce qui est appréciable tellement la série avait été gonflante à nous balancer un monstre par semaine ou presque. Ceci étant dit, j’ai un peu du mal à accrocher au nouveau héros, mais ce n’est que le début, après tout.

A ce niveau de l’histoire, vous n’avez pas besoin de mon avis : soit vous aimez et vous regardez déjà, soit vous n’avez pas accroché aux saisons précédentes et vous n’aimerez donc pas celle-ci non plus.

Disponible chez Crunchyroll, et oh surprise, chez ADN.

Re:Zero

rezero

Je serai ton pire cauchemar. *lèche ses lèvres*

Voir mon avis sur Grimgar plus haut : dés les premières minutes j’ai eu envie d’assassiner des gens. De façon très très violente, au moins autant que dans Re:Zero. Car oui, encore une fois on a un protagoniste lambda assez relou qui plus est qui est transporté, avec son survét et tout, dans un monde de fantasy. C’est original.

Encore plus original, notre héros découvre en se faisant trucider violemment que mourir c’est pas si grave, à part que ça lui fait atrocement mal bien sûr. Il revient en effet à son point de départ et dans le temps, comme une sauvegarde qu’on recharge. Cela va l’aider à éviter sa mort, mais également celle des gens qu’il cotoie.

Dit comme ça, l’histoire paraît assez navrante, pourtant il ne faut pas se fier aux apparences : Re:Zero se laisse totalement suivre grâce à une petite galerie de personnages agréables. Même si el coup du voyage dans le temps pour corriger ses erreurs et éviter le game over a été vu, revu et rerevu dans Steins;Gate, ça reste cohérent avec l’univers, et la réalisation est plutôt chouette.

Une bonne surprise donc. Par contre évitez de croiser @Akije_Hirodi sur Twitter pour lui parler de la série, il ne va pas s’arrêter de vous en parler. Il est très fan. J’essaye de lui donner ses cachets pour qu’il se calme, mais c’est difficile il les recrache tout le temps.

Disponible chez Crunchyroll.

Ace Attorney

phoenix

Laisse tomber Phoenix, cet anime est une cause perdue.

Je… Il n’y a pas vraiment de mots pour décrire l’animé de Phoenix Wright, alias Gyakuten Saiban au pays du runique. J’aimerais vous conseiller de vous ruer dessus si vous êtes fans de la série de jeux d’avocat sur DS et 3DS, mais en fait, c’est impossible. A-1 a genre mis tous ses stagiaires d’été sur le coup. C’est affreux. Ca pique. Il y a des erreurs d’animations partout, tout le temps. Mia qui change d’age entre deux plans consécutifs sur une télévision, le cartabel de Phoenix qui ne tietn que par les bretelles du haut (où sont passées celles du bas ? Mystère.) Bref, vous l’aurez compris, c’est atroce. Vraiment atroce. Je ne vais pas non plus vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est Phoenix Wright, un de mes vieux articles de 2007 le fera très bien.

Tout cela est bien triste, et c’est disponible chez Crunchyroll. Le plus moche étant peut-être que Crunchyroll s’est donné la peine de fournir deux pistes de sous-titres, l’une avec les noms japonais des personnages, l’autre avec les noms traduits tels qu’on les a connus, à savoir Phoenix Wright, Miles Edgesworth et cie. Dommage qu’on ai pas le choix en France ! (seule la piste avec les noms traduits de la version française des jeux est disponible.) Enfin, vu la qualité générale de l’anime, ce n’est pas une grosse perte.

Shonen Maid

shonenmaid

Un animé sponsorisé et fait pour @moesaure

Ouais y’a maid dans le titre, trop cool, j’aurais dû en parler plus tôt !

Moui sauf que Shonen Maid n’est pas exactement le meilleur des titres de cette saison. Il n’est pas mauvais, il est juste… pas exceptionnel non plus.

Le pitch, c’est qu’on a un jeune héros dont la mère meurt d’une longue maladie. C’est balot. Il vivait seula vec elle et du coup se retrouve un peu à la rue, sauf qu’entre temps, quelqu’un le récupère, et il s’agit de son oncle (le frère de sa mère, donc.) Notre jeune garçon apprend donc qu’il fait en fait partie d’une famille très riche, et son oncle l’invite à rester chez lui. Sauf que voilà, c’est un jeune garçon bien elevé, et on lui a bien appris à se montrer redevable, du coup il refuse de crècher sous ce toit sans faire sa part du travail, et comme il adore nettoyer tout ce qu’il trouve (c’est @Aeden_ en fait.) son oncle qui justement crée des vêtements lui fait un uniform de domestique pour garçon. Un truc super mignon d’ailleurs, à base de short et pas de robe.

L’animation est loin d’être fofolle, l’humour marchotte… Comme je disais, c’est loin d’être désagréable mais la série pour l’instant n’offre pas grand chose si ce n’est un scénario digne du début des années 2000. Y’a pas de mal à ça, en soit, mais bon, on a un peu de mal à trouver de l’intêret au scénario pour le moment. Et à tout le reste.

C’est disponible chez ADN en J+15 (haha.)

Macross Delta

macrossdelta

Regarde, elles sont toutes majeures !

Macross, ah Macross. Une grande saga qu’il est difficile de résumer en si peu de mots. J’aimerais vous recommander le dernier épisode de LOLJAPON, le podcast animé par Amo et Concombre où le premier parle de Macross avec beaucoup dep assion en compagnie de Sébastien Ruchet (PDG de Nolife), mais le problème que j’ai avec LOLJAPON c’est que chaque podcast est excessivement trop long quand y’a que 2 (voire 3) personnes qui parlent. Du coup y’a aucune régulation du temps de parole, pas de variation dans les voix, ce qui provoque chez moi en tous cas des accès de sommeil difficiles à combattre (sans parler du fait que ça mange parfois pendant le podcast, c’est pas très charmant tout ça.)

Enfin, on devait parler de Macross Delta, n’est-ce pas ?

Que dire, si ce n’est qu’on prend un peu les mêmes et on recommence. Comme Gundam, chaque Macross peut plus ou moins se regarder sans avoir besoind ‘avoir vu les autres séries. Chaque univers est unique ou presque, parce qu’en vrai y’a une sorte de chronologie, mais à laquelle il n’est pas toujours fait référence, surtout pour ne pas perdre le spectateur. Dans cette itération, donc, on a une sorte de maladie qui transforme les gens en zombis mais qu’on peut contrecarrer avec les chants des Walkure, des jeunes filles aux pouvoirs oraux incroyables. C’est donc en chanson qu’elles décontaminent joyeusement les épidémies de cette maladie zombifiante. Le héros, qui bosse comme manutentionnaire dans une ville portuaire découvre une fille en pleine fugue dans un cargo, qui cherche juste à participer coûte que coûte aux auditions des Wakiure qui cherchent une nouvelle chanteuse pour rejoindre la troupe. Il se trouve que cette Ranka-bis (bon j’exagère, elle est assez différente.) a elle aussi ce pouvoir mystérieux de la chanson qui décontamine, surtout qu’elle en connaît un rayon sur les Walkure. On croirait le héros de Boku no Hero Academia, tiens. Bien sûr, une grosse épidémie va éclater, les Wakiure vont débarquer, et nos deux héros vont se retrouver mêlés à tout ça.

Techniquement ça tient la route, sauf les combats aériens qui sont brouillons en possible, faute à une 3D pas très très lisible (j’ai mis plusieurs minutes à identifier les méchants des gentils dans les combats.) On sent également que la production a voulu surfer sur le succès des animés de groupes d’idols. Ces idols, pour le moment, sont assez classique et on devine leur caractère rien qu’en les regardant. Bref pour moi, l’animé va devoir encore faire ses preuves. Les épisodes 2 et 3 étaient assez satisfaisants cependant, j’ai donc bon espoir.

Disponible… Ah ben nulle part. Il faudra emprunter des chemins sinueux et dangereux pour pouvoir regarder un épisode.

Joker Game

jokergame

Le Japon des années 30, un décor qu’on connaît trop peu.

Joker Game, c’est un peu l’animé « j’me la pête » de cette saison. Production I.G. déjà, ça en jette, mais en plus Joker Game aborde une période pratiquement inédite dans l’animation japonaise : la seconde guerre mondiale, ou tout du moins ses tous débuts. On suit le développement d’une agence d’espionnage japonaise crée spécialement pour entraîner et déployer les meilleurs espions partout dans le monde. Le truc étant que ces apprentis espions ne sont pas recrutés dans l’armée japonaise mais au sein d’universités prestigieuses. Un monde sépare donc ces recrues du personnage principal qui lui, est militaire, et sert d’agent de liaison.

Si les deux premiers épisodes montrent que tous les coups sont permis à la fin des années 30, le troisième nous montre qu’en effet, ces jeunes gens vont être déployés partout dans le monde, et qu’on va probablement suivre leurs histoires séparément. Pas idiot comme façon de faire. Ainsi, si le début se passe au japon, l’épisode 3, lui, se situe en pleine résistance française contre l’occupant allemand. C’est plutôt bien foutu, joli, ça fait sérieux mais c’est vraiment agréable à suivre. Le problème étant qu’on se demande s’il y aura vraiment un scénario à la hauteur de ses ambitions ou pas. Car on sent très vite que Joker Game pourrait donner un truc énorme comme on en a pas vu depuis longtemps, mais on a tellement peur de ce que les scénaristes japonais peuvent faire, parfois, que le doute nous assaille.

C’est clairement l’une des productions les plus intéressantes de cette saison, et c’est chez Crunchyroll !

 

Voilà, comme vous pouvez le voir y’a de quoi faire cette saison ! Et vous, vous regardez quoi de beau ?

Ellen Baker, quand les cours d’anglais deviennent moe

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Certains vont probablement vouloir me jeter des pierres pour avoir fait un article sur un meme probablement éphémère, mais il faut se rendre à l’évidence : la semaine dernière, le personnage de Ellen Baker a connu une popularité explosive sur les réseaux sociaux japonais. En juste quelques jours, les fanarts de la jeune professeure d’anglais atteint les multiples centaines.

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La moitié de l’otakusphère la semaine dernière.

En soi, ce n’est pas la première fois que j’ai fait ce genre d’articles. Rappellez-vous Kyonko, la version changement de sexe des personnages de La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Kyonko dont j’ai toujours l’avatar sur Twitter. Faudrait que je le change un de ces quatre matins, en fait.

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Ce genre d’articles n’est là que pour crier mon amour, ma PASSION pour ce genre d’évènements dans le petit monde de l’otakusphère. C’est cette popularité spontanée, presque virale, un peu comme le fut des séries comme Haruhi Suzumiya (encore!), qui rend cette communauté si joyeuse, capable de s’émerveiller et de se prendre d’affection pour ce qui reste au final une simple illustration. C’est ça que j’ai envie de célèbrer aujourd’hui.

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Source

Nous allons aussi voir d’où vient le personnage, qui l’a crée, et ce que ça a engendré.

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Quartier Libre 2016 de Meido-Rando : START !

Ca y est, c’est parti !

Suite à ce billet que je vous invite à lire histoire de vous rappeler les règles, je démarre ici et maintenant le Quartier Libre de Meido-Rando !

Pour ceux qui débarquent, je rappelle rapidement le principe : vous pouvez vous inscrire ici pour avoir un compte sur le site. Ce compte sera promu « Auteur » automatiquement et vous aurez donc accès à la partie rédaction. A partir de là, libre à vous d’écrire l’article que vous voulez pendant ces deux semaines. Le quartier libre prendra fin le 10 Avril au soir ! Si vous avez un article inachevé, vous aurez toujours la possibilité de le finir une fois la date de fin du Quartier Libre passée.

Rappel utile : si vous aviez un compte sur Meido-Rando avant début mars, nous avons réinitialisé les mots de passe de tout le monde, vous aurez donc besoin d’utiliser la fonction « Mot de passe oublié ». Si jamais vous n’aviez pas mis d’adresse mail dans votre profil, n’hésitez pas à me contacter (voir le cadre à droite pour mes coordonnées) pour qu’on voie ça ensemble.

Bref, amusez-vous bien ! Je listerai ici les articles postés !

Les articles de ce quartier libre :

 

Quoi, un nouveau quartier libre sur Meido-Rando !? Du 21 Mars au 3 Avril !

Oyez oyez braves gens.

Je me suis dit que ça serait pas mal de marquer le coup à chaque anniversaire de Meido-Rando, et pour cela, quoi de mieux que de reprendre le principe du quartier libre instauré par l’ancètre Editotaku ?

En plus, le dernier quartier libre datait de décembre 2012. Ca va faire presque 3 ans.

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CG tiré du jeu : « tsunagaranai keitaidenwa: tadaima hoka no otoko to mechamecha sex-chuu » (à mes souhaits)

C’est quoi un quartier libre ? Ca se mange ?

Le principe du quartier libre, c’est tout simple : pendant une quinzaine de jours, le blog Meido-Rando sera en libre accès. Vous pourrez créer des articles, ajouter des fichiers et images en les stockant sur le site, bref, vous pourrez créer ce que vous voulez.  Le but du jeu étant de vous permettre de vous exprimer en écrivant un article de votre choix. Ca peut être quelque chose qui sort des sentiers battus par rapport à votre blog habituel, ou une série que vous mourez d’envie de faire découvrir.

Le quartier libre aura lieu du Lundi 21 mars au Dimanche 3 Avril compris.

Pour un petit exemple des billets crées la dernière fois, c’est par ici !

Comment ça marche ?

C’est libre, mais pas trop non plus ! J’ai copié-collé la plupart des règles des quartiers libres précédents, qui sont toujours valides.

  • Pas de contenu illégal, pas d’incitation au warez, au piratage, pas d’incitation à la haine raciale, ou que sais-je. Vous avez compris.
  • Il est recommandé que l’article doive avoir un rapport avec la culture otaku, le jeu vidéo ou l’informatique. Ce n’est pas obligatoire mais vivement conseillé. Par exemple la physique des particules, si ça vous botte, c’est tout à fait possible. Si vous pouvez le raccrocher à un anime, c’est encore mieux.
  • Le quartier libre dure du Lundi 23 Mars 2016 et ira jusqu’au Dimanche 3 Avril 2016 au soir. A noter que si votre article est commencé mais pas terminé, vous garderez votre accès afin de le terminer et de le publier après le quartier libre.
  • N’hésitez pas à faire un lien vers votre propre blog, site, profil twitter, facebook ou google+ en fin d’article. Si quelqu’un a bien aimé ce que vous avez écrit, il voudra très probablement mieux vous connaître.
  • Pour poster, vous devrez avoir un compte sur Meido-Rando. Le lundi 23 Mars, je vais passer tous les comptes qui existent déjà en « Auteur », ce qui permettra à ces derniers de se connecter à l’interface d’administration. Pour ceux qui prendront le train en route, chaque nouvel utilisateur inscrit aura son compte promu en « Auteur » automagicalement. Et pour s’inscrire c’est par ici. Pour se connecter par contre, c’est par là. Note : suite à un souci de sécurité, on a réinitialisé tous les mots de passe de tout le monde. Si vous avez un compte vous pouvez vous faire renvoyer un nouveau mot de passe à condition d’avoir déjà saisi votre adresse mail dans votre profil ! Si ce n’est pas le cas, vous devrez me contacter pour que je vérifie qu’il s’agit bien de vous et réinitialiser votre compte à la main.
  • En tant que « Auteur » vous ne verrez que vos propres billets sur le site. Pensez à remplir vos infos de profil
  • Votre billet devra au moins contenir un lien vers le billet annonçant le départ du quartier libre afin que les gens puissent comprendre de quoi il retourne, ainsi qu’un tag « quartier libre »
  • Indiquez aussi le tag « sama » dans les propriétés de votre article (à droite) si ce dernier doit être publié sur l’agrégateur Sama si cela est pertinent, bien entendu.
  • Vous êtes encouragés à stocker vos images sur Meido-Rando, car les liens vers d’autres sites peuvent crever comme des chiens du jour au lendemain, ce qui rendrait votre article moins rigolo pour les générations futures. Et on sait tous que les générations futures auront besoin de trucs rigolos à se mettre sous la dent. Vous pouvez utiliser le menu « Gallery » auquel vous aurez accès sur la barre de gauche pour créer un album rien qu’à vous et y mettre des images par centaines si vous voulez. La place et la bande passante ne sont pas un problème.
  • Si vous avez des questions, techniques, pratiques, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire sur ce billet si vous pensez que votre question et sa réponse peuvent aider votre prochain. Si vous avez besoin d’un plugin wordpress particulier, c’est bien sûr aussi faisable, il suffit de demander.
  • Si vous voulez faire des choses sales sur ce blog (comme parler de Hentai), précisez dans le titre de votre billet le mot [NSFW]. Aussi, utilisez le bouton « More » ou « Extrait » pour cacher une partie de votre texte de la page principale derrière un lien « Lire la suite »
  • Je vous adore, mais je n’aime pas les articles recyclés d’ailleurs. Vous avez écrit un super truc sur un forum ou sur un blog ? C’est super, mais ça n’est pas du tout intéressant. Le but du quartier libre c’est de parler de ce que vous ne parleriez normalement pas sur votre propre blog, ou pour faire un truc un peu pus original que les sorties anime du mois prochain.
  • Recommendation : indiquez les sources de vos images. Si vous avez utilisé une superbe illustration, peut-être que votre lecteur voudra en savoir plus sur l’auteur et trouver d’autres images de la même qualité. Moi-même j’essaye de le faire quand je sais d’où vient l’image. Pensez-y !

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CG tiré du jeu satsukoi yuukyuu naru koi no uta par Kazami Haruki

Si ça vous intéresse donc, inscrivez-vous, posez vos questions dans les commentaires ou sur Twitter ! Et rendez-vous le 23 Mars !

Hot Spot, un dojinshi hentai made in France [NSFW]

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Si vous suivez mes élucubrations sur Twitter vous devez déjà être au courant que Saeko Doyle et moi-même avons crée un monstre. Enfin, pas vraiment un monstre, mais quand même, on a franchi le pas. On l’a fait.

Non pas comme ça !

Reprenons…

Hot Spot est un dojinshi hentai. Je n’aurai pas je pense à vous expliquer ce qu’est le hentai, mais un dojinshi, pour ceux qui l’ignoreraient encore, il s’agit d’un court manga amateur, imprimé en petits volumes et exposé habituellement lors de conventions dédiées au manga et à l’animation japonaise. Je simplifie à l’extrème car le terme dojinshi englobe aussi d’autres médias, comme la musique, la vidéo, le texte…

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RWBY – Une histoire de contes de fées et de couleurs

Ceci est le dernier article d’une série avant que je ne me remette à travailler sur le chapitre 4 de Eternity.

RWBY_Reddit_Fanart

J’ai pas mal entendu parler de RWBY sur le serveur Discord de Le Eden de la Nanami (oui on aime se moquer du franponais de Grisaia) au détour de quelques conversations, et puis finalement, voyant qu’il était disponible sur Crunchyroll en VOSTFR, je me suis lancé dans l’aventure.

Et j’ai pas été déçu du voyage.

Avant de parler histoire, on va vite décrire ce que c’est : il s’agit d’une mini-série d’animation en 3D CG par Rooster Teeth et plus spécifiquement un animateur, Monty Oum. Il fut notamment le créateur des petites vidéos Dead Fantasy. Vous en avez sûrement vu auparavant :

Un jour, Monty s’est dit que ça serait bien de faire sa propre petite série animée. Ce type ayant le goût des combats chorégraphiés un peu beaucoup fou fou, il y avait clairement du potentiel, et RWBY est le fruit de cette réflexion.

Il s’agit d’une série en 3 saisons (pour le moment) d’épisodes d’environ 15 minutes chacun, sauf dans la saison 1 où ils sont beaucoup plus courts. On remarquera également que cette saison 1 n’a pas eu tout le budget ni le soin qu’elle aurait mérité, j’en veux pour preuve les passants qui ne sont que des silouhettes noires. Si cet aspect un peu baclé peut rebuter au premier abord, il s’estompe très vite dés que l’on franchit les premiers épisodes. L’histoire devient passionnante, et les personnages de plus en plus attachants.

Mais avant de continuer à dire du bien de la série, parlons de l’hisoitre en elle même, de quoi s’agit-il au juste ?

L’opening de la saison 1 :

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Discord – Oubliez Skype, Teamspeak et Mumble, la relève est là

…enfin, selon les situations bien entendu.

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Qu’est-ce que Discord ? L’idée de départ des développeurs était de proposer un logiciel pour communiquer entre joueurs, dédié donc au jeu vidéo et qui prenne tous les bons côtés de chacun des concurrents sur ce marché, à savoir Skype, Teamspeak et Mumble.

Les gens peu techniques utilisent par défaut Skype. Les autres utilisent un serveur Teamspeak ou Mumble. Dans tous les cas, on utilise ces outils pour se retrouver entre amis à l’aide d’un casque-micro pour parler et entendre la douce voix de ses camarades pendant qu’on joue. C’est aussi un excellent moyen de s’échanger des liens rigolos, des vidéos, ou de poster des images.

Le souci avec tout ça, c’est que chacun des logiciels que j’ai cité ne répond pas toujours bien à chaque « besoin » qu’une petite communauté pourrait avoir, à savoir :

  • Etre facile d’accès.
  • Configuration simple.
  • Bonne qualité audio.
  • Peu gourmand.
  • Fonctionnalités sympathiques.

Skype, par exemple, est facile d’accès (installé presque partout) et facilement configurable  mais la qualité audio est bien souvent déplorable, et faire une conférence audio est ultra relou.

Teamspeak est pas mal mais pas toujours simple à configurer pour le quidam moyen. Ca et puis à part faire de l’audio… Mumble est sympathique aussi mais il souffre du même souci que Teamspeak, à savoir une configuration difficile pour les nouveaux, et un serveur particulièrement relou à configurer proprement (surtout au niveau des permissions.) On parle de serveur : il faut donc mettre la main au porte-monnaie pour se faire un coin sur Mumble ou Teamspeak. Skype n’a pas ce problème, mais avec la qualité audio pourrie…

Et je ne vous parle même pas de Ventrilo, qui l’utilise encore ?

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Vous l’aurez compris, il n’y a pas de meilleur logiciel de communication. Chacun a ses avantages et ses inconvénients.

Mais ça, c’était avant.

Discord se veut donc comme un remplaçant de tous ces systèmes de communication vocale (VOIP) que vous avez probablement déjà essayé. J’omets volontiers Hangouts ou IRC mais comme vous allez le voir, Discord peut tout aussi bien les remplacer.

Déjà, c’est quoi Discord ?

C’est à la fois une application Web à laquelle on accède par un navigateur, mais aussi un application Windows, OSX, bientôt Linux, et mobile iOS/Android. C’est surtout le coup de l’appli web qui est génial. De la même façon que vous accédez à Hangouts ou Facebook Messenger par les sites en question depuis votre navigateur, vous avez aussi accès via votre mobile à la même chose, et pouvez reprendre une conversation là où vous vous êtes arrêté.

Avec Discord c’est pareil : vous pouvez vous connecter depuis n’importe où à vos serveurs favoris via l’application Web, ou depuis chez vous sur votre ordinateur bien pépère.

Encore mieux, pas besoin de vous inscrire, vous avez juste à donner un pseudo quand vous joignez un serveur et à parler ou taper librement. Notez qu’il est possible de s’inscrire, mais comme ce n’est pas obligatoire, ça permet de filer un lien vers une instance de Discord à des gens et de les voir rejoindre facilement vu qu’ils n’ont pas un long processus d’inscription à valider avant de parler avec vous !

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On invite facilement des gens en un clic, Discord génère le lien à faire tourner.

Discord fait la différence entre la voix et le texte : vous pouvez taper du texte dans les canaux texte sans pour autant parler. Vous pouvez lire des conversations tout en étant dans un autre canal vocal, par contre vous ne pouvez être que dans un canal vocal à la fois.

Ce qui est très fort c’est que même le vocal de Discord est d’excellente qualité, en utilisant le même codec audio que Mumble, il s’assure que tout le monde a ainsi une voix claire et audible dans vos oreilles. Encore mieux : on peut utiliser son micro et entendre les gens directement depuis l’application Web ! Rien à télécharger, rien à installer !

Il ya  tout unt as de fonctionnalités qui sont là pour vous faciliter la vie et la rendre agréable. Des trucs débiles comme des trucs plus utiles :

  • Des avatars pour vous différencier des autres
  • Détection des jeux (paramètrable) auxquels vous jouez, afin de savoir sur quel jeu vos amis se trouvent, comme sur n’importe quel réseau social de joueur.
  • Messagerie instantanée vers vos amis ou les gens du serveur sur lequel vous vous trouvez. Vous pouvez même leur laisser des messages s’ils ne sont pas là !
  • Glisser-déplacer efficace : vous foutez une image dans la fenêtre, un fichier zip, un mp3 et paf ça l’envoie sur les serveurs de Discord pour s’afficher sur l’écran des autres.
  • On peut modifier ou supprimer ses messages.
  • On peut mentionner des gens, comme sur Twitter. Un @AxelTerizaki m’enverra une notification, peu importe le canal de discussion texte !
  • Il y a des bots rigolos qui peuvent poster des gifs animés !
  • Il y a des commandes sympa genre /fliptable qui affiche un ╯°□°)╯︵ ┻━┻ dans le canal ou encore /xivdb qui permettent d’afficher un lien vers un item en particulier du MMORPG FFXIV via le site XIVdb (base de données du jeu)
  • Vous avez l’historique du canal. Si vous rejoignez un canal en cours de route  vous pouvez voir ce qu’il s’est dit avant, ou même après une longue période d’absence.
  • Les liens sont interprétés : un lien vers un tweet affichera le tweet, un lien vers une vidéo youtube affichera le player, les gifs animés bougent au passage de la souris, bref c’est moderne !

Ca a l’air de rien comme ça mais même la communication autour de l’outil par les développeurs est limpide et parle à son coeur de cible. Par exemple la page d’aide qui parle de Leeroy Jenkins, de Zelda ou d’autres références à la con. Même les notes de mises à jour sont drôles.

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Discord est totalement gratuit et n’importe qui peut créer son petit serveur pour sa communauté et le configurer facilement en quelques clics. Pour le moment le business model est un peu flou, mais ils parlent de faire du merchandising et de vendre des add-ons cosmétiques comme des thèmes, stickers et packs de sons. Ca a marché pour certains (LINE par exemple) alors pourquoi pas ?

L’autre aspect qui peut être embêtant est qu’on perd le contrôle de ses données, qui sont hébergées ailleurs que sur son propre serveur (Mumble et Teamspeak), mais c’est le cas aussi de Hangouts et Skype par exemple.

Vous pouvez rejoindre Le Eden de la Nanami par exemple, qui est le petit serveur où je traîne, avec quelques joueurs de World of Tanks/Warship, Final Fantasy XIV, X-Com2, bref, tout ce qu’on peut se mettre sous la dent en ce moment. Bien sûr, on parle aussi des animés du moment et des choses qui nous passionnent. Par exemple ces derniers temps on joue à Helldivers sur PC avec trois autres joyeux lurons.

Même si vous c’est plutôt les consoles, Discord remplace avantageusement tout système de conversation de votre console préférée. Un laptop à côté ou un smartphone et vous voilà paré.

En tous cas, sitôt testé, sitôt adopté en ce qui me concerne, et je vous invite à essayer en rejoignant Le Eden de la Nanami et de faire un tour pour voir un peu comment ça marche, ça ne vous engage à rien et si vous voulez vous installer avec votre bande, vous êtes les bienvenus (ou vous pouvez aussi créer votre propre instance comme je l’ai fait.)

Des nouvelles de « Eternity, une éternité pour être heureux »

Un court billet pour parler un peu de Eternity :

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Eternity, c’est le nouveau light novel / roman que j’écris depuis quelques mois déjà. Il s’agit d’une histoire de science-fiction avec un peu de romance par-ci par là. Les chapitres sortent à peu près tous les 3 mois, le temps bien sûr de les écrire, et de les corriger comme il se doit.

J’ai doté Eternity récemment d’un site web, où les chapitres seront proposés gratuitement, avec des illustrations toujours faites par la talentueuse Sedeto. Justement ça tombe bien, elle a déjà finalisé une illustration de chapitre et j’ai publié la semaine dernière le chapitre 3 des aventures de Nanami !

Comme moi, elle fait ça sur son temps libre, n’hésitez donc pas à laisser un commentaire ou à nous mentionner sur Twitter directement (@AxelTerizaki et @Sedeto) pour dire ce que vous en pensez, c’est toujours sympa d’avoir des retours !

Pour finir, j’ai aussi fait une page Facebook dédiée à l’histoire. N’hésitez pas à laisser un like, ça fait toujours plaisir aussi 🙂

Voilà l’instant promo est terminé, vous pouvez reprendre une activité normale, merci d’avoir lu jusqu’ici !

« Moi aussi je veux faire piou piou dans l’espace ! » Une critique de Elite Dangerous

Aujourd’hui on va parler un peu de Elite Dangerous, mais aussi aborder d’autres jeux dans l’espace, parce que figurez-vous que ces dix dernières années ont été un peu maigres en la matière. A part la série des X qui a gardé la place au chaud pour les autres, on a un peu de mal à voir où était la concurrence. Et ça n’a pas loupé, vu que X a progressivemen fait de la merde. Ce qui est dommage parce que à la base l’idée de X était bonne. Pour ceux qui ne ocnnaissent pas il s’agit d’un simulateur spatial (assez arcade quand même) dans lequel on fait progressivement son trou, qu’on gagne de l’argent et qu’on peut s’acheter vaisseaux, stations, et autres, jusqu’à posséder carrément une flotte et gérer de façon fine l’approvisionnement, la fabrication, et en gros la vie dans l’espace.

Un genre de Eve Offline

Eve n’a néanmoins aucune sensation de pilotage puisqu’il s’agit d’un MMO. On contrôle son vaisseau mais plus façon statégie temps réel. Eve est hyper intéressant parce qu’il pousse le concept de bac à sable à un niveau tel que les déveoppeurs se contentent de regarder leur petit monde évoluer. Chaque objet ou presque dans Eve peut être fabriqué par les joueurs. Mieux encore, des zones du jeu peuvent être revendiquées par des groupes de joueurs. Ces joueurs s’organisent en corporations (guildes dans les MMO classiques), et les corporations dans des alliances. Comme tout peut être fabriqué, il y a des joueurs qui se spécialisent dans le craft, la création, l’optimisation de la production, le transport, le minage d’astéroïde, le raffinage de minéraux, le mercenariat, la protection rapprochée, le pillage et le piratage, l’éducation des nouveaux joueurs, l’infiltration, l’espionnage, la guerre éléctronique, le siège de stations orbitales, le commandement de flotte spatiale… Je vais m’arrêter là mais vous l’aurez compris, dans Eve, les possibilités sont sans limite, pour peu qu’on s’en donne les moyens. Eve souffre d’un manque d’accessibilité flagrant. Un nouveau joueur se sentira très vite perdu face à toutes ces possibilités, et comme il n’y a pas de guide, de quête histoire, de fil rouge, hé bien le joueur qui ne se fixe pas des objectifs lui-même ne progresse pas.

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Ca, c’est Eve. Enfin, quand y’a vraiment beaucoup de monde sur place et que ça se bastonne.

Eve est magique. J’y ai vécu des moments incroyables, du genre qu’on raconte à ses enfants au coin du feu. J’ai livré des guerres au sein de l’alliance où j’étais. J’y ai vécu des réunions interminables où on discute de l’orientation de sa corporation ou de son alliance. J’y ai vécu des opérations de frappe chirurgicale qui tournent au fiasco. J’y ai vécu des chasses à l’homme de système solaire en système solaire… Je me suis fait des souvenirs que je n’ai jamais vécu dasn un autre jeu, et ça c’était grâce à ce bac à sable, où tout est possible, du bon comme du mauvais.

Le truc, et je ne le redirai jamais assez, c’est que c’est à vous, le joueur, de vous faire votre histoire, et ça c’est quelque chose que beaucoup de joueurs n’acceptent pas. Ils ont besoin d’être guidés, d’être pris par la main et d’avoir des objectifs donnés par le jeu. Notez que ce n’est pas une critique : si la liberté offerte par Eve est enivrante, elle a aussi un coût en temps qui est colossal. Eve est un jeu pour les gens qui n’ont pas de vie, sont au chômage ou ont renoncé à avoir une vie sociale et associative. Quand on doit passer un week-end entier du vendredi soir au dimanche soir devant le jeu pour une opération militaire, au bout d’un moment ce n’est juste plus possible.

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J’avais un vaisseau comme ça. Enfin, plusieurs. Mes vaisseaux avaient des noms de personnages d’animé. J’avais deux modèles de Megathron : les Nanoha qui étaient spécialisés en sniping et les Haruhi en combat rapproché. 

Mais au fait, je ne devais pas vous parler d’Elite Dangerous ?

J’y viens, justement.

Car il y a quelque chose que partagent beaucoup de jeux spatiaux : le bac à sable.

Il faut bien comprendre que derrière ça il y a une raison un peu technique qui fait que le bac à sable est préférable quand on développe un jeu vidéo dans l’espace. Pas nécessairement (rappelez-vous du très bon Strike Suit Zero), mais l’immensité de l’espace fait qu’il est plus logique d’avoir un univers infini à explorer, et comme nous ne sommes que des humains, il faut que cet univers ait été généré automatiquement par le jeu. Il est inconcevable d’avoir la richesse d’un Grand Theft Auto 5 dans un univers aussi grand. On ne donne pas le même niveau de détail à une ville qu’à un univers entier, avec ses trouzemille systèmes et planètes.

Elite Dangerous n’en est cependant pas à son coup d’essai. Son développeur, David Braben (en plus d’avoir conçu le Raspberry Pi), a en effet crée plus de trente ans auparavant Elite 1 et 2, deux jeux qui tenaient sur une simple disquette chacun (ou presque) et qui pourtant étaient extrèmement riches pour l’époque. On y jouait, comme dans Elite Dangerous, dans Eve, ou dans d’autres titres du même genre, un pilote seul qui n’est là que pour s’en mettre plein les poches, que ça soit en faisant des petits boulots confiés par des PNJ ou par la seule force de ses lasers et missiles.

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C’est beau.

On comprend donc qu’il est plus simple d’avoir un univers sans histoire principale, sans trame, avec juste des missions aléatoires, des rencontres tout aussi aléatoires, et où les joueurs sont là pour faire du jeu ce qui leur plait. Dans un sens, cela laisse aux plus créatifs la liberté qu’ils souhaitent avoir depuis tant de temps dans un jeu vidéo. En se forgeant sa propre histoire, on peut bien souvent lire de passionnants carnets de bord !

Et cette liberté est un peu tout le problème de Elite. Entre autres choses.

Elite Dangerous est sorti un peu de nulle part à vrai dire. Personne n’attendait le kickstarter et beaucoup ont été sceptiques à son arrivée, moi y compris. Encore aujourd’hui je me dis que je regrette un peu de ne pas l’avoir backé à l’époque. Mais ainsi va la vie. Toujours est-il que le jeu était vendu comme un simulateur spatial où on pouvait y faire ce qu’on voulait. Et les gens ont bien eu ce pourquoi ils avaient donné de l’argent, mais beaucoup de joueurs n’avaient pas non plus connu les premiers Elite, et idéalisaient peut-être un peu trop le jeu.

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Près d’un soleil à bord du vaisseau de base, le Sidewinder. En général quand on saute dans un système on arrive près du soleil de celui-ci.

Le développeur, Frontier, nous sert donc un jeu au scénario inexistant (normal), à la prise en main à la fois simple et délicate, mais qui nécessite un investissement certain de la part du joueur. Ici il n’y a que quelques tutoriels qui t’expliquent deux ou trois trucs mais pas l’intégralité des systèmes de jeu. Par exemple on vous explique comment viser un adversaire, le tatanner ou encore comment attérir et partir d’une station, mais il n’y a pas de tutorial sur comment se ravitailler en vol, comment sortir un mec de l’hyperespace, comment attraper des containers dans sa soute, ou encore comment faire du minage d’astéroide efficacement. Si vous cherchez un jeu où on vous prend par la main, passez votre chemin : de longues recherches et des essais seront nécessaires pour bien assimiler toutes les mécaniques de jeu. Après avoir volé quelques heures, on prend ses marques et on arrive sans soucis à se poser dans une station. Si les premiers déplacements dans l’espace sont laborieux, on se sent assez vite comme un poisson dans l’eau, et ce même sans joystick de folie branché à l’ordinateur.

La force de Elite, c’est surtout de proposer un univers et des mécaniques cohérentes, qui renforcent l’immersion. Ainsi on ne peut pas déclencher le moteur de saut si on est trop près d’une station parce qu’on est retenu par son champ gravitationnel. De la même façon, si on va trop vite on aura plus de mal à tourner et il faudra donc sans cesse réajuster sa vitesse, ce qui rend le pilotage assez technique. On pourra tomber à court de carburant, mais on pourra se recharger auprès d’un soleil, tout en faisant gaffe à pas le frôler de trop près au risque d’endommager son appareil. Miner nécessite un laser de minage mais aussi un système de récupération des matériaux minés (sinon ils se balladent dans l’espace) et de quoi analyser les astéroïdes. Une station qui est en pénurie de viande vous proposera des missions demandant d’en rapporter. Il faut sortir son train d’atterissage avant d’attérir, et celui-ci fait ralentir le vaisseau quand il est sorti. Plus votre vaisseau est surarmé ou blindé de cargaison moins il ira vite et plus il faudra de carburant pour sauter de système en système. Plus on s’éloigne de notre petit hub plus les stations orbitales se font rares…

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L’entrée d’une station. Il faut demander l’autorisation d’aponter avant de s’approcher, sous risque d’amende ! Et après il faut trouver son pad d’atterrissage et se placer correctement.

Vous l’aurez compris, on évite au maximum le « Ta gueule c’est magique » de beaucoup de jeux spatiaux. Sans toute fois sombrer dans le réalisme à outrance dans lequel Star Citizen se dirige, on a affaire ici à un jeu bien rôdé et aux mécaniques logiques. La bande son et le graphisme ne sont pas en reste avec des paysages magnifiques, des combats qui ont de la gueule, mais surtout des effets sonores qui dépotent sérieusement. Quand on passe à proximité d’un autre vaisseau, quand on tire, quand on se prend des missiles… Alors oui, dans l’espace, il n’y a pas de son, mais il y a un moment où il faut aussi un peu de feedback sonore sur ce qu’on fait dans le jeu.

Le jeu a au final un aspect « fignolé. » On a pas de bugs d’interface flagrants. Cette interface d’ailleurs est assez claire et surtout intégrée au jeu. On voit sur son vaisseau différents écrans qui représentent des menus dans lesquels on se ballade en plein vol. C’est magique, on se croirait tout à fait dans un vaisseau spatial, et c’est encore une fois un effet qui coûte pas grand chose mais qui renforce considérablement l’immersion dont je parlais tout à l’heure.

Non franchement Elite a tout du jeu que tout le monde attendait.

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Les moteurs laissent une trainée fort jolie. Ca permet surtout de repérer la trajectoire de son adversaire.

Alors pourquoi est-il aussi chiant ?

Parce qu’Elite est un bac à sable ! Mais si vous avez lu ce que j’ai décrit plus tôt, vous auriez dû vous dire que ce n’est pas un défaut. Sauf que Elite Dangerous n’a absolument pas implémenté son bac à sable complètement. Le joueur n’a en fait pratiquement pas d’effet sur son environnement. Pire, c’est un jeu solo auquel on a forcé un mode en ligne. Le fait de devoir être connecté pour jouer, même en solo avec des systèmes peuplés par des IA, a cependant un intêret crédible : les prix et la disponibilité des marchandises dans les stations sont récupérés depuis Internet. De ce fait, impossible de tricher en jouant en offline, pour récupérer des marchandises à bas coût puis de jouer en online… Sauf que, à ce moment là pourquoi ne pas avoir proposé une epérience solo et online déconnectées l’une de l’autre ?

Vous allez donc penser que le jeu online est bien plus intéressant grâce aux interactions avec les joueurs, mais attendez, quelles interactions ? Créer un groupe en vol est compliqué, et les activités à plusieurs sont rachitiques : se ballader dans l’espace et tuer des types rechercher seront votre seule occupation ou presque. Les missions ne peuvent pas être partagées, et du coup seules les primes quand on abat quelqu’un sont divisées entre les joueurs qui ont participé à sa destruction. On ne peut pas créer de groupe, de guilde, puisque de toutes façons on ne peut rien échanger ! On a pas de hangar pour y stocker des marchandises, ce qu’on achète doit être stocké dans son vaisseau et doit être obligatoirement vendu. On ne peut pas se confectionner des réserves dans un hangar dans un station paumée pour se préparer à un coup dur. Le commerce se contente donc d’un simpliste « J’achète des trucs à la station A, je les revends immédiatement à la station B dés que j’y arrive. » On ne peut pas non plus du coup aider les petits nouveaux en leur filant de la thune pour bien s’équiper dés le début du jeu plutôt que d’errer dans le vaisseau poubelle de base.

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Vous vous en doutez, la navigation dans les ceintures d’astéroïdes peut être périlleuse.

Elite est un jeu solo, quoi qu’on vous dise, peu importe comment on essaye de vous le vendre, il s’agit d’une expérience solo, et même lorsque vous arrivez à faire un groupe, se retrouver dans l’espace peut être fastidieux à cause des instances. Vous pouvez vous trouver tous deux autour de la même station sans jamais vous voir, juste parce qu’il ya trop de gens dans le secteur. Du coup, on assistera jamais à des embouteillages à l’entrée des stations les plus populaires, ce qui aurait pu ajouter un peu d’authenticité au jeu… Quitte à jouer dans la simulation et le réalisme, autant y aller, après tout, non ?

Le pire dans tout ça,c’est qu’on passe du temps dans Elite. A grignotter une petite mission ici ou là, à préparer une expédition d’exploration en terre inconnue (car notre voie lactée est recrée en échelle réelle, c’est à dire qu’on a un nombre de système hallucinants, et que d’aller à l’autre bout de la galaxie va vous demander énormément de temps, et de moyens.), mais en fait, on se rend compte que le but du jeu n’est que de grinder, d’amasser de l’argent pour s’acheter un plus gros vaisseau… pour amasser plus d’argent.

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Les décors peuvent être très différents visuellement, alors qu’au final on est toujours entourés de rochers.

Moi, déçu ? Bien sûr. Le jeu a des qualités indéniables : l’univers est cohérent, même si le design globale est un peu… carré, disons, les sensations de pilotage sont excellentes, mais bon sang, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Et je ne vous parle même pas du business model du jeu. Il se rapproche en effet d’un Guild Wars : vous achetez le jeu une fois et vous ne payez plus jamais pour vous connecter aux serveurs… sauf que le jeu a ensuite sorti une extension, Horizon, qui a été rapidement changée en « season pass ». Un changement subtil mais qui a le mérite de mettre les choses au clair sur les intentions de son développeur. Chaque année, les joueurs devront payer leur taxe s’ils veulent avoir accès aux derniers contenus du jeu et aux nouvelles fonctionnalités, comme par exemple le fait de pouvoir se ballader sur certaines planètes.

Elite aurait pu être grand, magistral, et pourtant il échoue à cause de son gameplay répétitif à outrance et peu varié. Pourtant, il a ses fans. Il a même des fans très très créatifs et une communauté incroyable, capable de choses fantastiques comme un groupe qui se fait appeler les « Fuel Rats » et qui viennent aider ceux qui tombent en panne d’essence dans l’espace et sont dans l’incapacité de se ravitailler. D’autres tentent de cartographier l’univers petit à petit, d’autres écrivent leurs carnets de bord ou participent à des guerres de faction NPC. Car oui, il y a quand même un univers dans Elite que les développeurs tentent de faire vivre via des news sur le site web du jeu. Sauf que pour profiter de tout ça, il faut s’investir dans cette communauté, chercher, aller à la rencontre des gens, prendre le temps de lire… un luxe que de nombreux joueurs ne sont pas prêts à se payer aujourd’hui.

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Piou piou.

En conclusion, devez-vous chercher à vous procurer Elite Dangerous ? Ca dépend de ce que vous cherchez. Si vous êtes prêt à vous investir dans sa communauté et dans le méta-jeu, alors oui, ça peut valoir le coup. Surtout si vous êtes capables de faire vivre votre jeu avec votre imagination, à raconter des histoires, bref, à donner de votre personne. Si vous n’êtes pas prêt pour tout ça, passez votre chemin. Elite se passera bien de vous, et ce n’est pas comme si votre backlog de jeux n’était pas déjà suffisament conséquent, n’est-ce pas ?

Si vous êtes un joueur solo, ça peut se faire. Par contre si vous êtes un groupe d’amis, passez votre chemin, vous serez très déçus.

Parenthèse sur Star Citizen

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Star Citizen a défrayé la chronique pour pas mal de raisons sur lesquelles je ne vais pas m’étendre. Si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire l’excellent article du Canard PC de début février (ou mi-janvier je ne sais plus trop) sur le sujet.

Par contre, Star Citizen a quelque chose d’évident en commun avec Elite Dangerous, tout en se différenciant fortement de son concurrent. Je parle de concurrent, mais en fait les deux jeux ont surtout une vision très différente du bac à sable spatial, et leurs créateurs, Chris Roberts pour Star Citizen et David Braben pour Elite, se tirent la bourre de temps en temps dans la joie et la bonne humeur. Il faut dire que ces deux-là sont des vieux de la vieille…

Star Citizen essaye notamment de beaucoup plus tirer sur l’interaction entre les joueurs et le monde persistant qu’Elite. Ca et puis le fait qu’on dirige vraiment son joueur, son personnage, qu’on monte dans les vaisseaux et qu’on peut en sortir. Niveau immersion on a vu difficilement mieux. Mais ses ambitions pharaoniques amènent à penser qu’il y a probablement encore des points sur lesquels Chris Roberts n’est pas encore sûr de lui-même. Toujours est-il que même dans sa version actuelle Star Citizen en colle une ou deux derrière la tête d’Elite. Déjà, en serait-ce que parce que plusieurs vaisseaux de taille moyenne ou grande sont pilotables à plusieurs joueurs, ce qui est déjà un énorme kiff pour pas mal de gens, mais aussi parce que Star Citizen est encore plus respectueux de la simulation spatiale qu’Elite, qui plaçait la barre déjà assez haut. Les rayons du soleil sur les vitres ne sont pas que des simples lens flare, il faut gérer l’inertie du vaisseau, mais surtout le simple fait de pouvoir se déplacer à l’intérieur de son vaisseau en marche est déjà une grande satisfaction en soi.

Par contre, il est évident qu’Elite a vingt longueurs d’avance sur la finition par rapport à Star Citizen. Au moins le jeu de Braben fonctionne et est jouable et relativement bien optimisé. Ce qui est drôle en soi, car il est fort possible que quand Star Citizen sortira (s’il sort un jour), Elite aura subi suffisament de mises à jour pour peut-être être intéressant pour un groupe de joueurs en quête d’aventures spatiales épiques. Cependant, ceux qui ont acheté le premier jeu, puis tous les season pass de Elite, n’auront-ils pas payé autant si ce n’est plus que le prix de certains vaisseaux dans Star Citizen ?

Et les autres ?

Elite et Star Citizen sont loin d’être les seuls sur ce créneau. Des petits indés essayent aussi de faire leur trou dasn le secteur du simulateur spatial. Pêle-mêle je pourrais vous citer Evochron, développé par un seul homme ou presque, et qui force le respect mais a du mal à arriver à la cheville d’un Elite, ou encore Artemis Bridge Simulator ou PULSAR qui vous proposent d’occuper chacun un poste clé d’un pont de gros vaisseau. Vraiment idéal quand vous avez plein de potes chez vous, ça gueule dans tous les sens et c’est vraiment excellent.

Le prochain article JV sera consacré aux… party games sur PC ! Tous ces petits jeux avec lesquels on peut s’amuser comme des petits fous depuis un canapé avec ses copains. Un genre qui revient en force ces dernières années.

Figurines, vous avez dit figurines ?

Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait un tour de mes figurines, et cette fois plutôt qu’une vue de groupe, j’ai décidé de faire dans l’expérimental et de proposer une description par figurine, son histoire, pourquoi je l’ai prise, d’où elle vient… Comme cela fait maintenant plus de 15 ans certaines figurines sont assez rares et ont leur petite anecdote…

Les prochaines à arriver sont une figurine de Kongou de Kantai Collection et une de Erina de Food Wars.

C’est aussi l’occasion de tester l’affichage via une galerie sur WordPress !

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Hyperspin, et l’émulation à la maison (toi aussi fais-toi un PC retrogaming)

Aujourd’hui je vais vous parler d’un sujet un peu edgy, un peu compliqué, à la fois technique, pratique et théorique : l’émulation et comment la rendre aussi accessible que possible, au point où on peut considérer qu’on est en face d’une console de jeux, le pad à la main. C’est ce que j’ai tenté de construire durant ces dernières années sur mon temps libre et je vais vous expliquer un peu comment. En voici une petite vidéo que j’ai faite. Lisez la suite pour en savoir plus :

L’un des arguments pro-console est la facilité d’utilisation : on allume, on se met dans le canapé, et ça marche. Alors oui maintenant il y a les mises à jour constantes de l’OS et du jeu, les installations, mais globalement vous prenez une console d’aujourd’hui et vous n’avez pratiquement rien à configurer : ça marche en moins de vingt minutes après l’avoir déballée.

Le PC tend doucement vers cette voie avec Windows 10, mais surtout, en ce qui nous concerne, pour le jeu via Steam Big Picture et SteamOS. On en parlera plus tard dans la partie logicielle de cet article.

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Les animés de l’automne 2015… ah euh et de l’hiver 2016 tiens aussi.

Ouais vous avez ça comment je suis hyper à la bourre. La faute à une myriade de choses et pour une fois FF14 n’y est pour rien.

La vraie faute c’est Eternity et les vacances. Et Disgaea 5 aussi qui m’a bien occupé. Faut que je vous parle d’Elite Dangerous aussi d’ailleurs, je ferai probablement un article sur le jeu et puis je vais parler un peu de Disgaea 5 en fin d’article tiens, car même s’il ne mérite pas un article complet, il mérite au moins un paragraphe.

Mais commençons, sans ordre particulier, dans ce que j’ai regardé (ou si peu) ces derniers mois.

Kono Subarashi Sekai ni Shukufuku wo!

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Sous ce titre barbare se cache une enième histoire de jeune homme aspiré dans un RPG dont il ne peut pas sortir. OK.

Comme je le disais dans ma critique de Sword Art Online à l’époque, .hack//sign est déjà passé par là mais n’avait jamais réussi à transformer l’essai, chose que SAO a parfaitement réussi à faire avec un héros complètement pêté, un harem, un vrai. En vérité SAO était juste cent fois moins chiant que .hack//sign dont la lenteur était la signature presqu’exclusive des animés du studio Bee Train.

Mais revenons à nos moutons. Entre SAO et KonoSuba il y a quand même eu des choses très sympa, comme Log Horizon. Je ne me prononcerai pas sur Grimgar sorti cette saison car je ne l’ai pas encore vu, mais voilà, il faut bien admettre que le succès international de SAO a probablement poussé certains auteurs à le copier, tout du moins dans le principe, chacun y mettant sa petite graîne d’originalité.

Qu’est-ce qui différencie donc KonoSuba du reste ?

Déjà il est super moche, la faute au studio DEEN qui a mis tous ses plus mauvais éléments sur le coup. Les coiffures changent d’un plan à l’autre, les visages sont difformes, et pire encore, les vêtements ! Les vêtements quoi !

Ah, vous vouliez savoir la vraie raison qui fait que KonoSuba est si différent de SAO ou LH ? Il ne se prend pas au sérieux. Pas une seconde.

Notre héros, un hikkikomori (un reclus quoi) de première se décide à sortir de chez lui avec tout son courage pour aller chercher le dernier RPG à la mode. Sur le chemin du retour il croise une jeune fille mais un véhicule arrive et va la percuter. Notre héros, décidément bien courageux tout d’un coup, se décide à pousser la jeune fille hors du chemin du véhicule, et meurt sur le coup.

Triste sort. Surtout que la déesse qui l’acceuille, Aqua, lui explique sans détour que la jeune fille s’en serait quand même sorti car le véhicule s’était arrêté pile au bon moment, et que lui est juste mort… d’un état de choc. C’est tellement ridicule que même sa famille se fout de sa gueule sur son lit d’hôpital. Mais Aqua tente alors de lui vendre un super monde pour le réincarner, un monde qui est en déficit de population justement ! Cette promotion inclut le fait de ne pas repartir à zéro (il arrive tel quel) avec ses aptitudes actuelles, et il peut même emporter l’objet ou la capacité de son choix dans ce nouveau monde ! Merveilleux, non ? Aqua est fière d’elle. Elle prend ce nabot de haut et s’amuse de son état, mais celui-ci, pas si bête que ça finalement, décide que ce avec quoi il partira dans ce nouveau monde… ça sera Aqua. La voilà donc bien obligée de le suivre.

Ils attérissent dans un monde héroic fantasy, clairement parodie des RPG japonais les plus basiques, où ils vont devoir lutter contre le roi démon. Notre héros va donc rassembler une petite troupe pour y aller, sauf qu’il va être entouré de personnages tous plus inutiles les uns que les autres.

Clairement, KonoSuba ne joue pas dans la même cour que tout le reste. Il envoie un SAO et LH un message clair : « Je vous emmerde, je joue tout seul et je m’amuse ! » et… il s’en sort presque bien. Presque car de nombreux gags sont très drôles. D’autres beaucoup moins par contre. KonoSuba, c’est la caution détente de la semaine. Ce moment où on coupe son cerveau et où on rigole de voir Aqua se faire gober pour la enième fois par un crapaud géant.

Par contre ça fait grave saigner des yeux, woohoo. DATABA- ah non, mauvais anime.

C’est malheureusement dispo nul part de façon légale dans notre verte contrée.

 

Erased

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Sous ce nom digne d’une série américaine se cache une histoire fort bien écrite, tout du moins dans ses débuts. Le manga est dispo chez nous depuis un moment, et l’animé aura apparement une conclusion supervisée par l’auteur du manga, ouf.

Adapté par A1 Pictures (SAO, Aldnoah Zero, Idolmaster, etc.) Erased c’est la vie d’un mec qui essaye de devenir mangaka mais qui y arrive pas. Il déteste sa vie en fait, c’est un raté d’aprés lui-même. Il a néanmoins un don spécial, c’est de pouvoir revivre certains moments. En retournant dans le passé il arrive à modifier certains évènements à court terme, comme par exemple ce gamin qui allait se faire renverser par un camionneur victime d’un évanouissement au volant. Je vais malheureusement pas pouvoir vous en dire trop sur l’histoire, mais disons qu’un évènement va conduire notre protagoniste à faire un « revival » un peu plus loin que prévu. Typiquement son pouvoir incontrôlable se déclenche sur quelques minutes, mais là… il va se retrouver en 1988, soit près de 18 ans dans le passé, et il va devoir comprendre pourquoi il doit revivre ça et ce qu’il doit changer pour sortir de là et retourner à son bon vieux 2006.

C’est frais, c’est bien écrit, le 1988 ressemble vraiment à 1988, tout est fait pour qu’on se sente bien dans le passé, c’est relativement joli, et l’intrigue avance à un rythme convenable. Reste à savoir si la conclusion sera à la hauteur, mais c’est véritablement la grande aventure à suivre de cette saison.

C’est disponible chez Wakanim !

Gundam Iron Blooded Orphans

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IBO, son petit nom, est la dernière itération en date de Gundam. La dernière que j’ai vraiment apprécié c’était Gundam Build Fighters, mais c’était plus un spinoff qu’un véritable Gundam. Si on parle d’histoire sérieuse Gundam le dernier que j’ai apprécié c’était SEED. Oui ça remonte à 2003, la vache.

Qu’est-ce qui fait que IBO se démarque du reste ? Déjà, ses personnages, des adulescents (je déteste ce mot) qui vont vouloir prouver leur valeur et se libérer de leurs chaînes. Ensuite, le contexte géopolitique assez touffu, qui est bien plus recherché à première vue que le traditionnel conflit colonies-Terre.

Mikazuki et Orga, les deux personnages principaux vont accepter de protéger et conduire Kudelia depuis Mars jusqu’à la Terre, et le voyage ne va pas être de tout repos.

Outre un graphisme lêché, des charadesign qui sortent de l’ordinaire et une emphase sur les relations entre les personnages plus que sur les combats de mecha (à tel point qu’on se demande des fois si on a vraiment à faire à un Gundam), on a aussi droit à un premier opening qui déchire sa maman (offert par MAN WITH A MISSION, le groupe à qui l’on doit DATABASE de Log Horizon). L’odyssée vers la terre est plutôt plaisante à suivre et offre un fil rouge pour cette série en 26 épisodes dont une deuxième saison a déjà été annoncée. Ca va être bieeeen.

Disponible chez nous via Wakanim et aussi chez Crunchyroll si vous pouvez supporter le J+8 par rapport à Wakanim. A noter que la traduction de Wakanim est assez déplorable, avec de nombreux passages qui sentent bon la traduction automatisée ou alors le traducteur vraiment débutant. « Sors de mon chemin ! » est clairement traduit de l’anglais « Get out of my way ! » et pas du Japonais. Comme Wakanim ne précise pas qui a traduit l’épisode contrairement à toutes leurs autres productions, je soupçonne qu’on leur impose une traduction dont ils ne sont pas maîtres. Dommage.

 

Heavy Object

HeavyObject

Ca, c’est par l’auteur de Index. Ce qui est cool car je n’ai jamais réellement aimé Index. Du coup j’ai approché Heavy Object avec prudence, et malheureusement la sauce n’a pas pris.

On suit les aventures de deux bleus dans l’armée, dans un futur où les conflits se règlent à coup d’Objects, des machines de guerres colossales pilotées par de rares élus. Les Objects c’est un peu les Kirito de la guerre vous voyez. C’est bien souvent le premier qui tire qui gagne, et dés qu’une armée a son Object de détruit, elle sort le drapeau blanc et celui d’en face renonce à poursuivre l’infanterie qui se replie. La guerre, ce sport de gentlemen, dans un monde dont les frontières ont été complètement redessinnées.

Nos deux jeunes héros vont se retrouver embarqués contre leur gré dans une opération qui va les amener à défoncer un Object adverse avec leur seule ingéniosité. Le souci c’est que leur hiérarchie ne va pas toujours apprécier ça. S’ils sont contents que les Objects adverses soient détruits, le fait que de simples soldats puissent le faire remet toute la suprématie des Objects en question.

Le souci de Heavy Objects, ou plutôt les soucis, c’est qu’il n’y a aucun réel antagoniste. Nos héros et leur armée se battent contre des entités de ce nouveau monde qu’on ne prend même pas la peine de décrire ou de montrer. L’autre souci c’est qu’à aucun moment les personnages ne sont mis en danger. Ils sont deux, largués au milieu de nulle part à chaque opération, n’ont que la pilote de leur Object et leur chef sur qui compter, et ils arrivent toujours sans beaucoup de difficulté à déjouer les plans adverses.

C’est sympa hein, mais au bout du troisième arc où il se passe exactement la même chose ça devient très, très redondant. Surtout qu’au final les blagues un peu graveleuses tombent à plat. Et ces blagues sont pratiquement le seul type d’humour que vous trouverez dans Heavy Object.

Bref, j’ai droppé avant la fin du premier cour.

Disponible chez nous chez ADN.

Utawarerumono : The False Faces

utawarerumono

Contrairement à ce qui avait été annoncé au début, cette saison 2 de Utawarerumono n’est pas un reboot mais bien une suite (sans spoiler) du premier opus sorti en 2006 (ça fait donc déjà 10 ans, la vache.)

Pour rappel, Utawarerumono (Le Chant des Rêves chez nous) est à la base un tactical RPG développé par Leaf et Aquaplus, et qui contient des scènes H (sauf évidemment sur ses versions console.) Dans la saison 1, on suivait Hakuoro qui s’était réveillé amnésique au milieu de nulle part. Sauvé par Eruru, l’érudite du coin, on le suit lui et les compagnons qu’il se fait en chemin alors qu’il mène une révolution, devient empereur et doit gérer les affaires extérieures comme intérieures de son petit empire. C’était vraiment chouette car sur 26 épisodes on suivait les aventures de ce petit monde, où tout évoluait avec le temps. C’était un genre de Suikoden – The Animation et c’était très cool. Je vous recommande de vous procurer le coffret DVD de Kazé.

Mais revenons à cette nouvelle saison. Plus colorée, plus ronde, plus tout quoi. Ca commence d’ailleurs presque pareil : un homme se retrouve amnésique au milieu de la neige, manque de se faire bouffer par un monstre, puis est sauvé par une jeune fille nommée Kuon. Kuon va alors lui donner un nom « Haku ». Haku va se retrouver plus ou moins entouré rapidement de nombreux personnages tous hauts en couleur.

Là vous vous dites que ça va encore être une redite, et beaucoup de spectateurs ont bien sûr pensé comme vous au début. Sauf qu’en fait non. Kuon est loin d’être une Eruru. Elle est un peu espiègle, un peu coquine (pas dans le sens ecchi du terme), mais surtout avec la tête sur les épaules. Haku quant à lui n’a rien à avoir avec Hakuoro. Il n’a pas de masque, il n’est pas très doué pour les activités physiques, et a un grand poil dans la main.

La série est encore en cours, mais elle a déjà une faiblesse un peu gênante : même si la première moitié de la série (en 26 épisodes) est plaisante via un visionnage hebdomadaire, je me vois mal la marathonner. Là où la S1 alternait habilement les batailles épiques et les phases de stratégie militaire, ici on nous sert de la tranche de vie de Haku et sa bande pendant toute la première moitié avant de passer aux choses sérieuses en début de second cour.

A voir ce que ça donnera sur la longueur.

La question que tout lemonde se pose est « puis-je regarder cette série si je n’ai jamais vu la première saison ? » et la réponse est « Oui. »

A part deux ou trois références à des personnages ou lieux issus de la saison 1, qui font plus office de fanservice qu’autre chose pour le moment, cette saison 2 se tient d’elle-même sur ses deux pattes.

Malheureusement la série n’est pas disponible chez nous de façon légale.

One Punch Man

Onepunchman

La série évènement de l’an dernier, c’était bien sûr OPM. Je n’ai pas encore lu le manga, mais ça ne saurait tarder.

OPM veut donc reprendre les codes du shonen de combat de base et jouer avec : on suit les aventures de Saitama, qui voulait devenir super-héros et qui s’est donc entraîné à fond. Il s’est tellement entraîné que maintenant il a un problème : un seul de ses coups de poing terrasse n’importe quel adversaire. Que ça soit le malfrat de base ou la bête terrifiante venue pour s’emparer de la terre ou anéantir l’humanité, chaque fois qu’il frappe, un coup suffit à éliminer son ennemi.

Ca en devient même rageant pour ce pauvre Saitama au charisme d’huitre : il voudrait bien un beau combat, mais personne ne fait le poids. Et on est pourtant dans un monde où les super-héros (certains aux noms plus débiles que d’autres, comme Tiger Marcel par exemple.) se répartissent en rangs et en classes pour protéger les différentes villes du coin. Les villes n’ont d’ailleurs pas de nom : on parlera de ville A, B, C, Y, etc. et on ne s’embarassera pas d’histoires longuettes autour de chaque héros. Saitama, d’ailleurs, essayera de se faire une place parmi les héros locaux, mais échouera à chaque fois ou presque alors que c’est chaque fois lui qui fait tout le boulot.

Un univers un tantinet déjanté, un héros drôle malgré lui, des personnages bien imaginés, que manquait-il à One Punch Man pour être aussi culte ? La baffe visuelle sûrement. L’animation signée Madhouse est irréprochable 99% du temps. Le dernier épisode notamment est du pur délire, et on sent que les animateurs s’en sont donnés à coeur joie pour offrir un combat épique.

Sans être la révolution de l’animation japonaise qu’on a bien voulu nous vendre, One Punch Man est définitivement une série très plaisante, qui file la banane à chaque épisode, qui fait bien vibrer comme il faut, et qui mérite qu’on s’y attarde, ne serait-ce pour voir comment il se joue des codes du shonen classique.

Disponible chez nous chez ADN.

 

Phantom World

phantom world

J’ai oublié le nom complet, mais pour vous résumer la chose, c’est Kyoto Animation qui anime un light novel ultra classique où des jeunes gens voient des créatures magiques dans la vie de tous les jours et peuvent les combattre. C’est honnêtement pas très reluisant, Kyoto Animation fait de l’alimentaire, c’est sûr. Le truc c’est que le studio, qui nous a déjà servi des perles techniques arrive à rendre Phantom World regardable. Je suis prêt à parier que ça aurait été n’importe quel autre studio, ça aurait juste été de la merde en barre et tout le monde aurait lâché la série.

Je n’ai pas grand chose à dire dessus, j’ai regardé les trois premiers, c’est joli, c’est stylé, mais c’est profondément chiant. C’est vu et revu, les personnages n’ont aucune espèce d’originalité et ce n’est pas réellement intéressant. Dommage, mais il faut bien manger et payer le loyer hein.

Mention spéciale tout de même à Reina qui combat les Phantom en se faisant comme Kirby. Ca m’a fait marrer au moins.

Disponible chez nous via Crunchyroll

 

GATE Saison 2

gate

Après une pause d’une saison, il revient ! Pour rappel, GATE c’est cet animé de A1 Pictures où un portail s’ouvre au milieu de Tokyo et offre au Japon de s’installer dans un nouveau monde en faisant passer l’armée d’auto-défense japonaise pour des bons samaritains.

Loin de toutes ces considérations politico-polémiques sur la vision qu’on devrait avoir de l’armée et de ses soldats, GATE continue sur sa lancée et reste toujours aussi agréable à suivre grâce au boulot plus que correct du studio A1. C’est pas délirant, mais c’est bien plus que correct.

Les négociations continuent entre le Japon et l’Empire déjà en place et si certains veulent la paix, d’autres veulent plutôt la guerre. On ne se fait pas trop d’illusions sur l’issue vu comment le Japon roule sur absolument tout avec son avance technologique. Néanmoins, ça reste plaisant à suivre, et puis j’ai toujours eu un faible pour ces histoires où un monde moyen-âgeux et fantasy découvre les fusils, les avions, les téléphones portables et autres joyeusetés.

Alors oui, c’est « more of the same » mais ça passe crème. On ne tourne pas que autour des personnages principaux, la scène où une prostituée du monde fantastique vient voir un médecin venu du Japon pour récupérer des préservatifs était suprenamment bien traitée pour le coup. Ce genre de petits passages aide grandement à définir le monde et le rendre plus vivant.

Toujours disponible avec sa saison 1 chez Wakanim

 

Overlord

overlord

Histoire de pas trop vous assomer avec le concept, j’ai mis Overlord en dernier. C’est un peu comme SAO, Grimgar, Log Horizon et KonoSuba : notre héros, chef d’une guilde qui avait son propre donjon et tout, se retrouve bloqué dans le jeu alors que ce dernier ferme. Il voulait rester en ligne jusqu’aux derniers moments du serveur, mais voilà, il n’arrive plus à se déconnecter une fois que c’est fait, et il se retrouve seul avec tous les PNJs que lui et ses potes ont crée pour s’amuser dans ce grand donjon, qui sert maintenant de base secrète. Ces derniers ont en effet pris vie et sont animés de leur propre volonté.

Son but va être de péréniser ce donjon, de rallier ses troupes et de se faire connaître, dans l’espoir de retrouver d’autres joueurs qui sont comme lui coincés dans le jeu.

Sans être particulièrement novateur, Overlord fait quand même preuve de trouvailles fort sympathiques. Déjà parce que le héros est en fait un grand méchant, ou tout du moins joue ce rôle. Il est sensé être un mega gros boss et a une forme squelettique des plus menaçantes. L’alchimie entre les différents personnages fonctionne bien et la série arrive à faire preuve de sérieux et de gravité là où on ne l’attend pas.

Son gros défaut sera sans nul doute que de n’être qu’une publicité pour le light novel dont il est originaire, mais Overlord est fort sympathique à suivre. C’est définitivement une petite série sans prétention que je vous invite ici à découvrir si vous avez un creux de 12 épisodes à combler.

Disponible chez nous via ADN.

 

Glitter Force

glitterforce

Hahahahahaha.

C’est par pure curiosité que j’ai commencé à regarder Glitter Force après l’avoir aperçu aux côtés de Little Witch Academia sur Netflix.

J’ai pas été déçu du voyage.

Au départ je penseais qu’il s’agissait d’un « animé à l’américaine », c’est à dire crée par des ricains. C’était suffisament grossier (dans le trait) et hors du temps et de l’espace, du genre « hé je suis un animé mais mes personnages ne sont pas japonais et ne vivent pas au japon. »

Et puis j’ai rapidement regardé, et j’ai été limite déçu. L’idée que des américains puissent faire leur propre animé, sorte d’hommage au genre tout en l’occidentalisant était séduisante. Un peu comme pour des manfra type Pink Diary ou encore des romans tels que Blind Spot ou Eternity. Mais voilà, la réalité a rattrapé mes espoirs : Glitter Force n’est ni plus ni moins qu’une saison de Smile Precure, cette grande saga de magical girls qui sévit au Japon reprise par Saban et adaptée au marché occidental. Pour rappel Saban c’est ceux qui s’occupent de Power Rangers. Smile Pretty Cure a donc subi plus ou moins le même sort : à savoir un tronçonnage en règle, remontage, adaptation, voir des épisodes entiers qui sautent. Les personnages n’ont plus les mêmes noms (pour la plupart), les dialogues ont été réécrits…

On retombe dans les travers de l’adaptation à la Club Dorothée par AB Productions des séries des années 80 et 90.

Avant de continuer, juste quelques mots sur Precure : c’est une série de magical girls somme toute typique, avec ses héroïnes pleines de qualités, où l’amitié et l’amour triomphent, où il y a une bestiole qui sert de déclencheur de tout le bordel, des méchants caricaturaux, des bidules qui transforment les jeunes filles en guerrières, et des tas de péripéties qui les attendent.

Au risque de froisser certains inconditionnels de la série, je trouve que c’est du vu et revu. C’est sûr que ça doit plaire à un certain public, jeune comme vieux (un ami a sa fille de 4 ans qui adore Glitter Force, c’est vous dire.) Mais voilà, je suis pas la cible et j’ai plus regardé une bonne grosse moitié de saison sans réellement m’investir de temps. Je m’amusais plutôt des efforts fournis par Saban pour camoufler que ça venait du Japon. Des frames ont été refaites pour écrire de l’anglais et faire disparaître le japonais (sur les enseignes, les papiers de bonne aventure, etc.), les persos ont tous des noms occidentalisés, bref, c’est assez fou tout ça, mais ça nous replonge dans les années 90 où dans City Hunter (« Nicky Larson »), Ryo Saeba emmenait ses conquêtes dans des restaurants végétariens au lieu des love hotels. Je vous ferai grâce des exemples de la VF de Hokuto no Ken tellement elle était hors normes.

Et moi, ces adaptations un peu barrées, d’un autre monde, ça me fascine. C’est ce qui m’a poussé à continuer.

La VF est tout ce qu’il y a de plus potable, du moins dans son texte. Le doublage après n’est pas forcément des plus réussis (ça dépend beaucoup des personnages, celui de Kelsie par exemple est réussi.) mais y’a du potentiel.

« Un scintillement féérique ! Une lueur dans ton coeur ! Je suis Glitter Lucky ! »

« Petits chats et petits chiens, le pouvoir de l’amour ! Je suis Glitter Peace ! »

(en fait j’aime bien Glitter Peace, elle est choupidorable)

Je crois que je vais être hanté par l’adaptation de cet animé toute ma vie 🙂

J’imagine déjà les barres de rire à coller cette VF sur du Puella Magi Madoka Magica. Ca donnerait un tel décalage que l’univers risquerait d’imploser.

Bref, les fans de Precure gueuleront, les autres regarderont ça d’un air amusé et oublieront l’espace d’un instant qu’il s’agit d’un retour arrière. Si dans les années 80 et 90 on pouvait se justifier d’éditer jusqu’à la moelle une série dans le but de l’occidentaliser, parce que le manga en général était mal vu, autant aujourd’hui beaucoup de chemin a été fait. Ma grande soeur lit des mangas, ma mère a même commencé A Silent Voice, et les films du studio Ghibli et de Mamoru Hosoda sont passé par là et ont grandement amélioré la réputation de l’animation japonaise. Une telle adaptation à la tronçonneuse était-elle bien nécessaire ?

 

H.S. : Disgaea 5

disgaea

Alors c’est l’histoire d’un mec qui s’appelle Killia. Il adore bouffer avant de se jeter dans la bataille. Il est hyper balèze et il sauve Séraphina d’une méchante armée à lui tout seul. Ensemble, ils vont rencontrer d’autres grands démons et vont s’allier pour vaincre la menace de Void Dark, un méchant qui veut conquérir non pas le sous-monde mais carrément l’univers.

Bienvenue dans Disgaea 5. 6ème opus d’une série déjà pas mal prolifique de tactical RPG. Ce sont ces jeux qui se jouent au tour par tour où on déplace ses unités sur des grilles et où il faut jouer de son cerveau pour s’en sortir et pas bourriner comme un débile.

Je profite donc de ce billet pour rendre mon verdict sur ce Disgaea, que j’ai fini contrairement à Disgaea D2 dont le dernier boss m’a laissé un goût amer dans la bouche. Ce dernier boss qui, à chaque tour, absorbe avec une portée délirante les stats de vos persos. Donc plus vous avez de personnages autour, plus il va devenir invicible. Le mec qui a eu cette idée mérite la mort par grignottage de ses testicules par des insectes visqueux.

Cet opus est le premier sorti sur PS4, et est sans nul doute le plus accessible. Un énorme travail a été fait pour rendre le jeu plus sympa avec ses joueurs. Certes il y a encore du grinding à faire, mais ce dernier ne se fait plus à contrecoeur. Déjà parce que les Item World qui permettent de rentrer dans un objet pour l’améliorer sont plus variés que jamais, mais également par le fait que les personnages que l’on crée changent de rang dés qu’on en débloque un nouveau alors qu’avant il fallait faire une « réincarnation » et recommencer le personnage au niveau 1 pour qu’il profite des gains de stats plus favorables que procure un nouveau rang.

Entre ça et la possibilité de modifier les innocents dans les objets (des modificateurs de stats), le fait qu’une défaite n’entraine plus un game over mais vous renvoie au QG comme si rien ne s’était passé, le fait que le sac d’objets est infini (plus besoin de selectionner ce qu’on emporte sur le champ de bataille), le fait que l’on peut maintenant équiper deux armes à la fois pour bénéficier de deux sets de skills selon les situations… bref, beaucoup d’améliorations de « qualité de vie » dans le jeu, qui rendent le tout plus sympa pour le joueur qui a pas trop envie de se prendre la tête.

Les combats sont pour leur grande majorité assez faciles malheureusement, sauf une ou deux cartes un peu retors. L’histoire, quant à elle est somme toute juste bien. Pas extraordinaire ni incroyable, mais juste « bien ». On verra d’ici un an ou deux si j’ai déjà oublié de quoi il était question dedans. Les personnages, par contre, sont plutôt tous très cools.

Seul vrai point noir du jeu : la VF. Elle est un peu trop littérale, surtout en ce qui concerne les menus et les noms des objets et attaques. Pour les dialogues ça va à peu près, surtout passé la moitié du jeu où on sent que les traducteurs commencent à se sentir à l’aise, mais certaines explications du fonctionnement du jeu et certains menus peuvent ainsi paraître un peu confus pour les néophytes de la saga.

Je ne saurais trop vous conseiller de vous le procurer si vous voulez vous mettre à la série. Seul bémol : tout épisode précédent vous paraîtra probablement un peu fade sur beaucoup de points. C’est quand on regarde un ami jouer à Disgaea 1 qu’on s’aperçoit du chemin parcouru, épisode par épisode, de la série. Ca tombe bien d’ailleurs puisque Disgaea 1 débarque sur PC bientôt !

 

 

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ça vous aura donné envie de regarder quelques unes de ces séries. N’hésitez pas à laisser un commentaire. Qu’est-ce que vous avez visité ces deux dernières saisons?