Auteur/autrice : Axel Terizaki

Convention Jonetsu, une convention pleine de PASSION !

Alors si vous cherchez des infos sur la convention en elle-même, je vous invite à aller directement sur Jonetsu.fr ! Ce qui va suivre est plus un récit pour vous raconter un peu ce qui a amené cette nouvelle convention dans le paysage des conventions de France.

Vous vous souvenez comme quoi les poissons d’avril que j’annonce se réalisent… Ma rencontre avec Noizi Ito, par exemple, en 2009. Vous souvenez-vous de celui-ci par contre ?

Alors oui ce n’était pas sur Meido-Rando, j’en conviens tout à fait, mais les personnes à l’origine de ce premier avril font partie d’une jeune association nommée Nijikai, avec plein d’autres gens talentueux, afin de créer une convention qui s’appelle Jonetsu et qui aura lieu les 28 et 29 Mars 2015.

affiche Jonetsu

(Ceci n’est pas la version définitive de l’affiche.)

Pourquoi une telle convention ? Comment ? C’est une idée qui trottait dans la tête de pas mal de monde dans l’otakusphère que je fréquente. Nous sommes nombreux à avoir crée ou rejoint une association, que ça soit la Brigade SOS, Forum Thalie, Kawasoft ou Type Moon France entre autres. Le genre d’idée un peu folle qui fait « Hé, ça serait trop bien qu’on fasse une convention, non ? Imaginez le truc. » et on part ensuite dans nos délires habituels. Ca c’était avant. Parce que lorsqu’en 2014, Epitanime, convention fétiche pour beaucoup, est annulée et remplacée par une ersatz de la convention (très sympa soit dit en passant), ça nous a fait tilt. « Bon les gens, on se lance ? » et paf, ça fait des chocapics.

Création d’association, assemblée générale, réunions, mise en place de forum, réflexions sur le nom de l’asso, de la convention, création de logos, rendez-vous avec les banques, démarchage de professionnels, prises de tête sur le budget, recherches de salles, de sponsors, de devis pour du matériel, créations de douze mille versions du plan de la convention, gestion des comptes de réseau sociaux, trifouillage de thème du site Web, création de l’affiche, réflexions sur la pub, le réglement intérieur, prise de contact avec la presse… Créer une convention de toute pièces est un parcours du combattant mais également une aventure formidable même si bien sûr il y a des obstacles ici et là. Aujourd’hui on est remontés à bloc et animés par la PASSION brûlante pour vous fournir la meilleure convention possible, de fans d’anime pour des fans d’anime !

Dés le début il a été question de faire une convention différente de ce qu’on voyait partout ailleurs. Une convention qui fait la part belle à la scène amateur française, qui déborde de talent. L’autre axe se base sur les métiers de l’industrie, que ça soit côté français avec éditeurs, traducteurs, adaptateurs, ou japonais avec des personnes capables de parler d’animation, du monde du manga et de la prépublication, dou doublage, et plein d’autres thèmes variés. On ne peut rien encore préciser officiellement, mais on a déjà plusieurs professionnels qui sont prêts à venir pour inaugurer cette convention.

Bref, on a de la PASSION à revendre, et j’espère voir de nombreux de mes lecteurs passer là-bas !

N’hésitez pas à suivre le compte twitter @JonetsuConv ainsi qu’à suivre notre page Facebook pour vous tenir informé et partager l’info plus facilement à vos contacts. Si vous avez envie de participer à ce projet, vous pouvez aussi rejoindre l’association ou bien simplement postuler comme staff pour nous filer un coup de patte durant l’évènement !

Chacune d’elles à un nom… – Edition 2014

Le précédent billet sur le même thème a déjà 2 ans, mine de rien. Vous vous rendrez compte que peu de choses ont changé, mais quand même, je me disais qu’une mise à jour était nécessaire.

Pour rappel, il s’agit d’un billet où je liste les machines qui composent le réseau Mahoro-Network. Il y en a d’autres sur Internet mais je ne vais pas révéler leurs identités secrètes, puisqu’elles sont secrètes!

C’est aussi l’occasion de parler de mon utilisation de tous ces appareils, avec des petits détails ici et là. On a tous nos petites habitudes après tout.

Commençons ce tour d’horizon par les plus classiques :

Naru

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naru

Naru est mon PC principal, un Core i7 Sandy Bridge avec 8 Go de RAM, 120 Go de SSD, 1 To de disque dur, et une Geforce 770 2 Go. Il sert principalement pour le jeu et d’autres tâches ingrâtes. Pourquoi Naru? Parce qu’en fait mes PC principaux s’appellent comme ça depuis 15 ans, c’est donc une machine qui a reçu pas mal de liftings. Aujourd’hui sous Windows 7, je n’ai pas du tout accroché à Windows 8 (mais alors pas. du. tout.) et j’attends Windows 10 avec une certaine curiosité. Il n’y a pas Linux dessus car malgré tous les progrès de Steam concernant le jeu sous Linux, il y a encore beaucoup trop de choses qui manquent : les jeux Blizzard, un système audio robuste et qui fait pas de la merde (coucou PulseAudio) et globalement une certaine stabilité. Je veux dire, j’ai pas envie de trembler de peur chaque fois que je fais une mise à jour, ou devoir me taper des modifs de fichiers de config dans un terminal pour avoir ce que je veux. On pourra reprocher plein de trucs à Windows mais pas tout ça, et c’est le plus important quand on cherche un ordinateur qui reste avant tout un outil pour réaliser des tâches. Un peu comme mon problème avec Android, Linux a ce souci qu’on est jamais sûr de rien, que toutes les briques systèmes sont tellement indépendantes les unes des autres que mettre à jour une d’entre elles n’est pas sans conséquence. De la même façon, certains bugs ou soucis d’ergonomies ne sront jamais corrigés car un développeur vous dira toujours qu’il suffit de passer une commande sous le terminal ou de modifier le fichier de config pour que ça marche. Sauf qu’à un moment on a juste envie que notre ordinateur fonctionne.

Mikan

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mikan

Mikan est mon Mac Mini de 2012, boosté en un i7 et 8 Go de RAM. Il sert pour tout ce qui est montage vidéo, gestion de photos, activités internet et plus généralement quand je me déplace quelque part en vacances. Ca tient tellement bien dans un sac à dos que c’est l’ordi idéal quand on va en vacances chez ses parents ou en LAN party (pour peu qu’on vous prête un écran sur place). Il s’agit d’une bonne machine qui en plus passe bien pour des jeux pas trop gourmands en faible qualité graphique. De toutes façons la machine n’est pas faite pour ça. Reste que OSX est probablement le meilleur OS, tout du moins le plus agréable, qu’il m’ait été donné de manipuler. Il n’est pas sans défauts, c’est certain, mais il arrive à être agréable, fonctionnel et surtout cohérent. Un truc qui manque totalement à Linux et parfois à Windows.

Mio et Leafa

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Mio est toujours là, increvable comme il se doit. Il s’agit d’un vieux NAS Synology Disk Station 207 (une antiquité quoi) avec 2 disques de 1 To qui sont là pour stocker vidéos et photos de façon sécurisée. Kyonko, elle, a été revendue pour que je puisse avoir Leafa. Comme Leafa, dans Sword Art Online, a une grosse poitrine, ce NAS en a également dans le ventre. Il s’agit d’un Synology Disk Station 1813+. Alors non, il n’a pas 18 baies, mais 8, 8 disques durs de 3 To à l’intérieur montés en RAID 6, ce qui veut dire que sur les huit disques, il y l’équivalent de deux disques qui servent de parité. C’est à dire qu’en cas de panne de un ou deux disques, les données sont à l’abri et on peut reconstruire les données manquantes à partir de celles qui sont encore là. Il faudrait du coup perdre trois disques en même temps pour que mes données soietn toutes perdues. Je vous laisse faire le calcul, 6 x 3 tera-octets ça fait quand même 18 To de stockage. Ouaip.

Nanami

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nanami

Nanami est le dernier iPod Classic encore en vie (ou presque). Acheté après la mort de Shion, je le prends en général pour les gros trajets ou quand j’ai envie d’écouter toute ma musique au lieu de webradios comme Tsumugi ou Rainwave. Le truc c’est que l’interface de l’iPod Classic fait sérieusement datée et il manque la synchronisation par Wifi et tout un tas d’autres petites fonctionnalités (au hasard, Siri pour donner des ordres comme « Joue cette playlist en random ») Mais voilà, l’iPod Classic reste le seul baladeur a proposer une taille suffisante pour mettre plein de musique. Un jour, peut-être, nous aurons des iPod Touch suffisament gros niveau capacité en Go pour des prix acceptables, mais c’est sans oublier qu’on parle d’Apple. Et l’iPod Touch aussi commence à devenir un produit en voie de disparition étant donné qu’il est peu remis à jour. Apple qui a, d’ailleurs, arrêté justement la fabrication des iPod Classic 160 Go car les composants devenaient durs à trouver (on veut bien les croire un peu.)

Eli

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eli

Nommée après Eli Ayase de Love Live, il s’agit d’un iPhone 6 64 Go. Le 6+ semblait trop gros pour moi, mais aujourd’hui je n’en suis plus si sûr, donc on verra l’année prochaine. J’ai eu un Nexus 5 pendant un an et ma foi, il était sympa mais sans plus. Sa batterie faiblarde et sa construction très plastoc, sans compter l’incohérence et instabilité chronique d’Android m’a pas mal refroidi. Certes, les téléphones android ont de grandes qualités, mais revenir sur iOS m’a confirmé qu’on est quand même bien plus à l’aise chez Apple quand il s’agit d’utiliser son téléphone comme un… téléphone. Je veux dire, quand votre appareil ne tient même pas une journée, quand un bug vous oblige à redémarrer le téléphone pour récupérer le réseau mobile, quand la télécommande du casque marche une fois sur cinq avec PowerAMP, quand des options d’accessibilité basiques ne sont toujours pas présentes, ben ça picote un peu quand même. Ouais un iPhone c’est cher mais ça reste une valeur sûre en ce qui me concerne, au moins je suis tranquille avec, et ça ça n’a pas de prix.

Mahoro

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Cet iPad 64 Go 3G de seconde génération (2011) commence à se faire vieux lui aussi, sa principale utilisation est pour Love Live School Idol Festival, qui est infiniment plus agréable à jouer sur ce support. Je l’utilise en général en déplacement, car iOS 8 a malheureusement pas mal bridé les performances du bousin. J’attendrai probablement l’an prochain avant de prendre un autre modèle plus récent. Ceci étant dit, un iPad avec de la 3G, c’est super pratique, plus qu’on ne le pense, et maintenant tous les forfaits modernes (sauf les trucs lowcost) vous permettent d’avoir plusieurs cartes SIM et donc de partager votre forfait data entre plusieurs appareils. La PS Vita 3G se serait sûrement vendue mieux si elle était sortie 3 ans plus tard. Toujours est-il que j’ai longuement pensé à prendre une tablette Android plutôt qu’un iPad, mais il y a une bonne raison pour laquelle il existe l’iPad, et d’autres tablettes : aucune n’arrive à se hisser au même niveau de qualité et de facilité d’utilisation. Android a encore énormément à faire pour proposer des logiciels tablette convenables, mais il y a aussi l’autonomie, la qualité de l’écran, la taille, la présence de 3G/4G ou pas… Quand on cherche une tablette Android c’est bien simple, on ne trouve pas tous ces aspects en même temps. Une tablette peut avoir un écran génial mais une autonomie de merde, par exemple. L’iPad offre tout ça, certes à un prix bien supérieur à une tablette Android, mais voilà, quand on veut de la qualité, on en est réduit à prendre du Apple.

Infidel (anciennement Blasphemy)

Infidel est ma Xbox 360 Slim, achetée en hâte après que Blasphemy m’ait lâché suite à un RROD. Honnêtement, aujourd’hui je ne l’utilise plus du tout malgré la ribambelle de jeux XBLA dessus. C’est triste car on a aucun moyen de revendre les jeux dématérialisés. Oui parce que du coup j’aimerais bien la revendre avec les jeux qu’il me reste dessus. Elle m’aura bien servi quand même, sur la génération précédente c’est définitivement la console qui a gagné pour moi, avec tous ces jeux et ces exclus qui envoyaient du paté. Le souci c’est que MS s’est reposé sur ses lauriers et a pondu l’infâme Xbox One. De toutes façons Microsoft a abandonné la 360 au moins 1 an et demi avant la sortie de la Xbox One…

Aya

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PS3 Slim aussi achetée sur un coup de tête un lendemain de Noël, Aya m’a surtout permis de jouer aux exclus PS3 sur le moment : MGS4, Valkyria Chronicles, Little Big Planet, les Disgaea 3 et suivants, et tous les jeux NIS qui ont pu me tomber sous le coude notamment. Au final, c’est la console sur laquelle je me suis le plus éclaté sur cette fin de génération grâce à toutes ces exclusivités et ces jeux funs comem Last of Us, et le PS+ qui est quand même bien rpatique pour essayer de nombreux jeux.

Latifa et Shannon

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latifa

Shannon

La dernière venue est Latifa, une WiiU achetée spécialement pour Smash Bros. En vrai j’ai fait le tour de l’eShope t à part Mario Kart (que j’ai eu avec la console) et les jeux de plate-forme Mario en règle générale, rien ne m’intéresse particulièrement. C’est con parce que la WiiU a d’énormes qualités, notamment avec la Mablette, mais bordel, aucun jeu ou presque ne sort dessus et c’est ça qui est moche. Son seul truc c’est que c’est probablement la console de cette génération qui possède des « system-sellers », ces jeux capables de te vendre la console, comme Smash ou Mario Kart 8.

Sous Latifa, il y a Shannon, qui était mon media center, cette machine qui permet d’afficher plein de trucs sur la télé, du temps où Sedeto et Amo étaient à la maison. Car aujourd’hui je ne la rallume que pour faire des karaokes vu qu’elle fait tourner le logiciel Toyunda sous une Ubuntu 12.04. Sa fonction « media center » est partiellement reprise par Alfeena. Shannon est un chassis Asus Pundit, avec un Core 2 Duo E7500, 2 Go de RAM, une Geforce 9300 intégrée, et 300 Go de HDD.

Alfeena

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Alfeena est le second prototype de PC borne d’arcade sur lequel je travaille. Elle est en perpetuelle évolution et chaque fois que j’ai un peu de temps je travaille à l’amélioration du prototype. Tournant sous Windows 7 et l’interface Hyperspin, elle fait aussi tourner Steam et XBMC a merveille. Il s’agit d’un i5 de la génération précédente avec 4 Go de RAM, une Gefore 560 Ti, 3 To de HDD et un SSD de 256Go pour l’interface (le HDD de 3 To sert à stocker tous les jeux : dites-vous bien que la Playstation 1 à elle toute seule pèse 450Go, ou que la GameCube fait dans les 700Go tous mouillés.) J’espère un jour pouvoir mettre cette petite bête dans une véritable borne d’arcade que FluoCrazyKenny aura fait de ses petites mains quand il aura fini de faire du cast sur Starcraft 2 (c’est à dire probablement jamais, donc. 🙂

Myucel

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L’une des machines nouvelle génération du lot, Myucel est une PS4 récupérée le jour 1 et gracieusement offerte par de la famille à qui j’ai rendu un bon gros service pendant un an. Je rejoins l’avis populaire sur le fait que la PS4 a fait un démarrage de folie et qu’elle continue à bien se vendre car elle a tout simplement le plus de jeux qui sortent. Oui, même ces jeux indépendants dont tout le monde se fout permettent de faire vendre la console un peu quand même. La supériorité technique de la console sur la Xbox One n’y est pas vraiment pour grand chose : ça lui donne un avantage certes mais loin d’être décisif. Ce qui fait vendre des consoles, ce sont les jeux (et le prix aussi moins cher que la Xbox One.)

Avec 4 manettes y’a carrément moyen de s’amuser : Towerfall et Sportsfriends sont des exemples parfaits de convivialité (pas aussi parfaits qu’un Smash mais voilà quoi.) Comme la 360 en son temps, quand un jeu sort à la foiss sur One et sur PS4, c’est sur PS4 que je le prends. Le partage via Twitch et cie est également de très bonne facture il faut bien le reconnaître. De la même façon, l’enregistrement de screenshots et de vidéos est très pratique et intuitif.

Bûcher

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Quel nom poétique pour une Xbox One, vous ne trouvez pas ? Egalement offerte gracieusement par des amis à qui j’ai rendu un gros service aussi l’an dernier, la console prend clairement la poussière. Je l’ai eue avec Forza Motorsport ( et je n’ai joué qu’à ça dessus pendant un bon mois. Aucun jeu à part Forza Horizon 2 n’a l’air tentant, et ce ne sont pas les changements de ton de Microsoft qui ont changé quoi que ce soit à l’affaire : les éditeurs boudent la console, les indés boudent la console, et les vrais joueurs aussi. A moins d’être américain ou fanboy de MS il est difficile aujourd’hui de justifier l’achat d’une Xbox One, il faut bien l’avouer. (d’une PS4 aussi, notez, il y a peu de réelles exclusivités chez l’une comme chez l’autre, mais à choisir entre deux consoles next gen, la PS4 semble la plus indiquée et de loin.)

Le pire c’est que la One a beaucoup de qualités : un OS robuste, qui s’améliore de mois en mois, le Kinect qui a défaut de servir dans les jeux, offre un moyen de contrôler la bête à la voix très complet (c’est toujours plus pratique de dire « Xbox enregistre ça » plutôt que d’appuyer sur un bouton et sortir du jeu pour enregistrer un moment intense de gameplay comme sur PS4) et également des manettes top moumoute (au dessus des manettes de PS4) mais voilà : les choix de merde de MS au démarrage de la console se payent très fort encore aujourd’hui,

Lilly

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lilly

L’une des héroines de Katawa Shoujo fait une super télé, le saviez-vous ?

Lilly est une télé Sharp de 60 pouces, ce qui fait environ 152cm de diagonale. Oui je pourrais mettre certaines personnes dans la diagonale de ma télé.

C’était un peu mon cadeau pour mes 30 ans que je me suis fait à moi-même. 1200€ y’a deux ans et demi. Comment trouver une télé si peu chère vu sa taille, il y a deux ans? Facile, elle ne fait pas la 3D : du coup elle était limite bradée un peu partout sur le net. Et aujourd’hui, la 3D, on a vu ce que ça donne, hein. Accrochée au mur, elle est reliée à Naru, Alfeena, Shannon, Myucel, Bûcher, Aya et Latifa. Comment je la relie à autant d’appareils avec juste 4 ports HDMI? En utilisant une matrice HDMI : en gros il s’agit d’un hub HDMI avec 4 entrées, 2 sorties : on peut ainsi diriger une entrée sur une sortie et une autre entrée sur la seconde sortie, ou même, une seule entrée sur les deux sorties simultanément. C’est très efficace pour, par exemple, jouer à un jeu multijoueur avec mes amis : comme je vois mieux près d’un écran, j’affiche l’écran de la PS4 sur mon écran de PC et sur la télé, comme ça je ne gêne personne et mes amis profitent de la télé.

D’ailleurs, c’est pratiquement uniquement mes invités qui profitent de cet écran. Je ne l’utilise que rarement pour moi-même, car je regarde rarement la télé. Même Nolife, qui est une chaîne que j’affectionne énormément. Je préfère regarder tout ça en replay quand le temps me le permet et ne plus être contraint à regarder quand la télé l’a décidé. C’est une façon comme une autre de voir les choses et un débat sans fin, mais voilà comment je vois les choses, pour moi la télé telle qu’on l’a connue n’est pas l’avenir.

Lilly est également sur le réseau parce qu’elle est en Wifi : cela permet entre autre de lui passer des ordres via Telnet du genre « Allume-toi » ou « Passe à la source HDMI3 » et ce genre de joyeusetés. En vrai l’interface est vraiment bizzaroide, peu documentée voire incomplète, ce qui est bien dommage. Enfin, il reste la télécommande qui fait tout ça très bien aussi (quand on se souvient où on l’a mise.)

Et voilà, le tour est fait. Et vous, vos machines, elles se portent bien? (Notez que j’ai peu de chauffage à faire avec tout ça, en hiver.)

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Oups, mauvais post.

Liste des références et clins d’oeil dans Blind Spot

Cela faisait un moment que je voulais poster cela, mais je n’ai pas eu le temps de m’y mettre réellement. J’ai fait les derniers chapitres d’une traîte, pour vous dire.

Blind Spot est un roman truffé de références à la culture populaire et surtout la culture otaku. Parfois c’était subtil, parfois vraiment pas du tout. Cela donne un indice assez clair des séries e tunivers que j’ai aimés. Ces références n’ont jamais été mises avec force dans le récit : il y avait toujours une histoire en fond, et c’est souvent en relisant que je m’étais permis de changer quelques détails.

Il va sans dire que si vous n’avez pas lu Blind Spot, ne lisez pas la suite, ou bien arrêtez-vous au chapitre que vous n’avez pas encore lu !

Pour rappel, Blind Spot est disponible en numérique à 3€ le tome, et en physique à 9€ le tome. Plus d’infos sur la page dédiée au roman sur Univers Partagés pour savoir comment vous les procurer !

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Les animes de la saison d’automne 2014

Comme chaque saison dorénavant, vous aurez mon avis sur les différentes séries du moment en un tir groupé. A moins d’un gros retournement de situation mon avis sur une série ne change pas passé les trois premiers épisodes. Les exceptions arrivent et dans ce cas je fais un article dédié, mais tout de même, en général 3 épisodes me permettent de me faire une idée de la qualité (ou non) de la série.

Ino Battle wa nichijo-kei no naka de

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Commençons par l’apéritif, parce que Ino Battle n’est finalement que ça : Trigger (Kill la Kill, Little Witch Academia…) qui se met à faire de l’anime bouche-trou pour renflouer les caisses. Tiré d’un light novel comme un autre, Ino Battle nous place au sein du club de littérature d’une école standard. Dans ce club, il y a quatre filles et un garçon. Et le garçon, c’est le pendant masculin de l’héroine de Chuunibyuu, en plus relou. Car l’héroine de Chuunibyuu avait pour elle d’être passablement kawaiimoe tout plein. Non lui il est juste con. Il s’imagine des tas de trucs, que les gens ont des pouvoirs et tout et c’est la fête. Ses camarades de club le supportent, surtout Tomoyo qui est la (gentille) tsundere de service. Là où tout bascule, c’est quand soudainement, sans qu’on sache trop pourquoi (et je crois naivement que c’est un élément clé de l’histoire) les membres du club mais aussi d’autres élèves de l’école, héritent de pouvoirs qui marchent en vrai. L’une peut manipuler les éléments, l’autre peut redonner son état initial à un objet, l’autre peut manipuler le temps, et la dernière peut créer tout ce qu’elle veut.

Qu’on se le dise, c’est pas passionnant du tout, c’est pas spécialement bien animé (mais le trait est propre et constant au moins) mais c’est a peu près divertissant. Ca manque de grand n’importe quoi qui rendait distrayant un Chuunibyuu, mais bon, c’est pas tellement une série que je recommanedrais. Sauf si vous avez vraiment la dalle.

Animé disponible chez Crunchyroll gratuitement en J+8 ou en J+1 si vous avez un abonnement prenium!

Log horizon 2

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DATABASE DATABASE WOW WOW.

On échange un baril de Satelight contre Studio Deen, et on est pas vraiment gagnants au change. Vous voyez ces deux screencaps au dessus? La première est tirée de la saison 1, animée par Satelight, la seconde par Deen. Oui, ça fait saigner les yeux.

Log Horizon 2 commence quelques mois après la fin de la saison 1 et après 4 épisodes on ne sait toujours pas qui étaient les gens qu’on a vus à la fin de la S1. Bon point : ils ont gardé la chanson d’opening de la première saison, parce qu’elle déchire bien quand même. DATABASE DATABASE WOW WOW quoi. En plus avec un nom de groupe comme « MAN WITH A MISSION » ça colle super bien.

Log Horizon est de toutes façons une série qui se dévore sur la longueur. L’avenir nous dira si cette seconde saison nous offre les mêmes sensations que la première. Pour le moment les nouveaux personnages ne sont pas bien inspirés.

Dispo en J+15 chez ADN :/

Cross Ange

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Alors là attention, on a du lourd. Du lourd Sunrise. Vous vous souvenez de Valvrave? Non? Très bien parce que c’était de la merde. Cross Ange est presqu’aussi mauvais. Presque, parce que presque, voilà. On suit Angelise, une princesse qui va bientôt avoir ses 16 ans. Dans son monde technologique, tout le monde utilise la magie, la mana quoi. Et les femmes qui ne peuvent pas et qui arrivent à « briser » du mana sont appelés des Norma et sont déportés loin de la population car elles représentent un danger. Jusque là, rien de bien folichon. Sauf qu’on sent arriver les death flag des personnages à des kilomètres. Vous savez ces évènements anodins qui annoncent la mort prochaine du personnage… « Tiens, Angelise! Je vais te donner ma bague préférée, c’est celle qui est passée de génération en génération. Je t’aime très fort ma fille! » Et paf, ça loupe pas. Le vrai pitch, c’est que Angelise va se faire avoir. On la trompe depuis le début : c’est une Norma mais chaque fois c’étaient ses servantes qui utilisaient la magie à sa place pour faire croire le contraire! Du coup la voilà déportée aussi, elle qui détestait les Norma comme tout le monde, sur une île prison où elle se fera violer dés son arrivée.

Ouais vous avez vu, comme ça paf, trankilou. Un viol, parce qu’il y a pas d’autre mot. C’est tellement bien suggéré que tu te dis que ça sera tout pour la descente aux enfers de l’héroine, mais non, ils remettent ça aussi à l’épisode 2. C’est pas que c’est lourd mais un peu quand même. Dans cette prison de Normas, elle apprend que les Normas sont les seules à pouvoir utiliser des mechas chelous sur lesquels on s’installe comme sur une moto (coucou Infinite Stratos et ses plans cul même pas dissimulés) et lutter contre des dragons géants venant d’un autre monde.

Si vous pensez « LA DROGUE », vous avez tout bon. Le Japon est vraiment un pays surprenant.

C’est du Sunrise, ça se laisse regarder, mais bon dieu que c’est mal raconté, que ça veut en faire trop que… bref, c’est juste too much. Le problème c’est que ça a quand même piqué ma curiosité et que du coup j’en ferai l’un de mes plaisirs coupables de cette saison. A noter qu’il y a un vrai changement du personnage par rapport a ce qu’on nous a vendu au début, et c’est peut-être ça qui me pousse encore à regarder.

Disponible chez Wakanim, mais pour des raisons plus ou moins évidentes, ils ne peuvent pas le streamer gratuitement et ont dû le passer en payant intégralement. Pour se faire pardonner, chaque épisode ne coute qu’un seul stream (soit 0,79€) à télécharger.

Gundam Build Fighters Try

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Un peu comme pour Log Horizon, on prend les mêmes et on rencommence. Enfin, façon de parler : l’histoire se déroule plusieurs années après Gundam Build Fighters. Pour mémoire il s’agit d’une énième série de Gundam, mais pas n’importe laquelle non plus. Cherchant à vendre de plus en plus de modèles à construire soi-même (des Gunpla), Sunrise s’est demandé comment elle pouvait les promouvoir… Facile : en en faisant un anime! Et c’est comme ça que Gundam Build Fighters, la première saison, est née. Une copie carbone de Angelic Layer, mais avec des Gundam. Avec les modèles qu’ils construisent, les gens peuvent participer à des combats dans une arène virtuelle. Il leur suffit de poser le Gunpla sur une base et hop ils peuvent le piloter dans une arène grâce aux particules Plevsky.

La première saison avait mine de rien super bien marché, grâce à un concept cool et des références de la mort à tout l’univers Gundam partout. Ca a aussi marché grâce au « wow effect » à chaque épisode. Il y a toujours une certaine tension pendant les combats, et surtout, le tout est d’un ridicule totalement assumé. Ca ne se prend pas une seule seconde au sérieux. Des yakuzas menacent une auberge de fermer parce qu’elle peut pas payer? Réglons ça à coup de Gunpla Battle!

C’est réellement sympathique à suivre quand on ne veut pas se prendre la tête en regardant une série. Et puis pour cette saison il y a même une fille avec une jolie petite ponytail :3

On ne se refait pas.

C’est disponible sur la page Youtube de Gundam (merci Shikaze pour l’info)

Ore Twintails ni narimasu

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Alors je pensais avoir vu le plus grand n’importe quoi du monde en animation, mais le Japon ne cesse jamais de me surprendre : Twintails machin truc c’est juste pire que tout ce que j’ai vu. C’est le Rail Wars de cette saison. Jugez plutôt…

Le héros, Souji, adore les twintails au moins autant que moi j’adore les ponytails. Le premier truc qu’il fait en découvrant son nouveau lycée c’est admirer les twintails des filles présentes. Il annonce même à sa prof principale qu’il veut aller dans un club de twintails. Il a même une amie d’enfance qui porte ses cheveux en couettes ! Il se fait néanmoins accoster par Tuarle, une femme bizarre à gros boobs qui lui met un bracelet autour du poignet et lui explique que s’il ne fait rien pour sauver les couettes, le monde est en danger ! Elle le téléporte en ville où des méchants aliens dignes d’un mauvais sentai martyrisent des filles… pour leur retirer leurs twintails ! Les filles en question une fois l’énergie des twintails aspirée déclarent alors ne plus jamais vouloir en porter, ce qui rend notre héros très triste. C’est alors que Tuarle lui explique qu’il peut utiliser le TailGear pour se transformer et les sauver. Souji se transforme ainsi en Tail Red… une loli à twintails, et combat les méchants.

Pour l’avoir maté en groupe, c’était tellement grave et idiot qu’on en est sortis avec des barres de rire. C’est même plus du second degré : les méchants sont méchants, les héros sont gentils, Tuarle est une folle du cul, la mère du héros offre la virginité de son fils sur un plateau à Tuarle, bref, tout va bien, on est dans un anime japonais. Ca ne se prend pas au sérieux et c’est ça qui est bien.

Non, vraiment, regardez-le, vous apprécierez tout de suite beaucoup mieux plein de choses dans la vie.

Disponible chez Crunchyroll.fr

Amagi Brilliant Park

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Kyoto Animation sort enfin de son carcan d’adaptation d’histoires faites maison pour adapter un light novel de l’auteur de Full Metal Panic, ce qui explique la présence d’un personnage ressemblant très fort à Bonta-kun. Mais ça c’est une autre histoire, car ce qu’on retiendra de Amagi Brilliant Park, c’est l’aveu d’échec de la politique de KyoAni qui depuis plusieurs années n’animait plus rien qui ne venait pas directement de chez eux. Car Free, Beyond the Bondaries, Tamako Market ou Chuunibyuu ça venait directement de chez eux. Si Free et Chuunibyuu ont su percer, Byond the Bondaries et Tamako Market se sont assez violemment viandés.

Retour donc à la case départ avec des commandes venant des détenteurs de licences. Voici donc Amagi Brilliant Park. Notre héros, Seiya est menacé par une fille à la ponytail fort luxuriante, Isuzu, qui, avec son mousquet, le menace de lui tirer dessus si il ne veut pas sortir avec elle. Cette dernière l’emmène dans un parc d’attractions qui, soyons gentils, n’est pas en très bon état. Le personnel n’est pas motivé, les attractions sont en piteux état, il y a peu de visiteurs… A la fin de la visite, le héros rencontre la propriétaire du parc, une princesse nommée Latifa, qui va lui donner un pouvoir magique en l’embrassant. Seiya peut maintenant lire dans les esprits, mais ça ne marche qu’une fois par personne (Geass anyone ?)

Latifa lui demande alors le lendemain de l’aider à redresser le parc, qui va couler si jamais ils n’atteignent pas un certain nombre de visiteurs avant la période donnée. D’abord peu enclin à l’aider, Seiya va prendre finalement les choses en main pour remotiver tout le personnel, faire le ménage et remettre le parc sur pied. Car y’a du boulot !

KyoAni oblige, c’est hyper plaisant à regarder. Les personnages sont tous très bien animés, même les mascottes qui sont de vraies mascottes et pas juste des gens dedans, et qui viennent d’un monde magique. Car oui, Amagi Brilliant Park est bourré de magie ici et là et ce monde un peu hors norme passe presque inaperçu tellement c’est bien intégré. L’humour subtil de l’auteur de Full Metal Panic fait mouche et on retrouve avec plaisir les personnages, en particulier Moffle, le Bonta-kun de la série, qui est, cerise sur le gâteau, doublé par Ayako Kawasumi. :3

Jamais déplaisant, toujours fin et intelligent, Amagi Brilliant Park est un petit bol d’air frais, en tous cas en ce début de saison.

Disponible dans les crémeries spécialisées.

Girlfriend Beta

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Ca résume assez bien l’anime.

J’ai rien suivi à l’histoire, j’ai uniquement regardé pour constater par moi-même que les Japonais ont un problème avec les Françaises. Non seulement elles ont systématiquement les cheveux blonds et les yeux bleus, mais en plus elles ont des noms chelous (Chloe Lemaire, prononcez Kuroe Remeru), et ont un accent absolument ignoble quand elles parlent japonais en ar-ti-cu-lent ab-so-lu-ment tout. C’était pénible à écouter. Mes oreilles ont saigné, mais juste pour votre curiosité, regardez le premier épisode.

Ah oui, ça a l’air fortement tendancieux type shoujo-ai, vous êtes prévenus.

C’est disponible chez nous chez Crunchyroll.fr

Akatsuki no Yona

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On termine par une série assez inattendue au tournant. Sortie chez nous en manga chez Pika sous le nom « Yona, princesse de l’aube » ça ressemble à un shoujo historique, de loin, mais ça m’a fait immédiatement penser à Fushigi Yuugi, le côté fantastique en moins. Yona est une princesse dans un monde médiéval asiatique imaginaire, et adore son cousin Soo-Won qui vient lui rendre visite pour ses seize ans. Mais le soir même, Yona assiste à la mort de son père, assassiné par Soo-Won! Alors raconté comme ça ça a pas l’air palpitant, mais comme le premier épisode commence avec Yona surplombant des troupes qu’elle s’apprête à attaquer avec une bande de potes tous plus bishonen les uns que les autres, forcément tu te dis qu’il va lui arriver plein de trucs.

Parce que Yona au début elle a pas grand chose pour elle : pleurnicharde, reloue, incapable de faire quoi que ce soit par elle-même, elle va devoir se reposer sur Hak, son garde du corps et l’un des généraux, qui va évidemment faire tout ce qu’il peut pour la protéger. Bref, c’est pas engageant tout ça, sauf qu’un certain charme se dégage de l’histoire qui avance plutôt bien même si les constants flashbacks sont un peu pénibles. Le rythme est pour le moment d’un classique mais est bien efficace, et je ne peux m’empêcher de me demander ce que la suite réserve. On se doute bien que l’héroine va en voir des vertes et des pas mûres uniquement pour devenir plus forte et badass, comme en témoigne la fin de l’épisode 2. Elle et Angelise de Cross Ange devraient vraiment ouvrir un club ou je ne sais pas quoi.

C’est disponible chez Crunchyroll.fr !

Danganronpa – Gachette Joyeux Dégâts et Au revoir Désespoir

Si je prends la plume aujourd’hui c’est pour vous parler d’une série finalement pas si inconnue que ça, Danganronpa.

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Sous ce nom étrange se cache deux jeux sortis chez nous sur PS Vita. Le premier volet était dispo sur PSP, et la version Vita n’est qu’un portage, certes léché, mais ça reste un portage. Le second épisode est lui exclusif à la dernière console portable de Sony. Les jeux sont accompagnés de mangas, novels et autres, mais surtout d’un anime vraiment moyen quit ente de condenser l’histoire en une saison de 13 épisodes. Au final on a un peu de mal à pardonner l’animation à chier et les trop nombreuses approximations de la série qui doit gérer un scénario touffu en si peu d’épisodes.

Vous avez probablement déjà joué à un visual novel : le représentant grand public le plus visible reste la série des Phoenix Wright sur consoles Nintendo. Danganronpa est lui aussi un roman visuel, mais en beaucoup plus dynamique. Quand je dis dynamique, c’est par exemple une vue subjective pour se déplacer dans le jeu, un style visuel rappelant les Persona ou encore un ambiance complètement barrée voire grotesque qui fait tout le charme de Danganronpa.

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Mais qu’est-ce qui fait que cette série a fait autant de bruit dans les milieux autorisés ? C’est simple, vous êtes Makoto Naegi et vous avez un bol monstre : vous avez été tiré au sort à une loterie pour devenir étudiant à la Hope’s Peak Academy, une école tellement select qu’elle n’accepte que les futures élites de la nation, afin de cultiver l’espoir pour l’humanité. Makoto qui est donc un élève tout à fait ordinaire, sauf qu’il a de la chance, est content d’aller étudier là-bas. Sauf que quand il entre dans l’école, il tombe dans les pommes, avant de se réveiller dans une salle de classe vide dont les fenêtres ont été barricadées par des plaques de métal indéboulonnables. Dans l’école, des moniteurs, des cmaeras dans chaque pièce, et surtout, personne. Les vitres sont recouvertes de metal, et lorsqu’il se dirige vers le hall d’entrée, il trouve une entrée digne d’un bunker, et même une tourelle automatique…

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Mais il n’est pas tout seul. Makoto est entouré de 14 autres étudiants de l’école, enfermés comme lui. S’en suivent des présentations qui donnent le ton : un joueur de baseball, une nageuse, une idol, une maître d’arts martiaux, une programmeuse, etc. Chacun excelle dans son domaine mais tous sont piégés dans cette école. Comment ils le savent ? Tout simplement parce que une peluche d’ours creepy qui bouge toute seule nommée Monokuma se pointe et leur explique la triste nouvelle : ils sont bloqués dans cette école à moins qu’un meurtre n’ait lieu. Cependant, il y a un truc : seule la personne ayant commis le meurtre sera autorisée à sortir. Tous les autres seront executés sommairement, SAUF s’ils arrivent à trouver qui a fait le coup, dans ce cas seul le meurtrier sera puni et les autres pourront continuer à vivre dans l’école.

Bizarrement, tout est prévu pour leur bien être dans cette école. Un gymnase, une piscine, des bains chauds, de la bouffe à foison… Tout est en circuit clos et rien ne vient de l’extérieur. Monokuma explique néanmoins assez vite qu’ils sont filmés et que ce qu’il se passe est diffusé dans le monde…

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Commence alors un jeu de meurtres entre amis bien foutu, où des élèves qui ne se connaissent pas doivent apprendre à savoir qui sont leurs alliés et qui sont là pour les poignarder dans le dos. L’histoire est découpée en chapitres, 6 en tout, parfois assez verbeux mais jamais trop. On va toujours à l’essentiel et ça fait plaisir. Chaque personnage a un côté complètement barré et excentrique digne d’un jeu japonais : les réactions over abusées, les clichés par dizaines… On est en terrain connu, ce qui rassure presque vu l’ambiance certes colorée mais surtout très malsaine qui règne à partir du moment où le premier meurtre a lieu.

Il y a quatre phases de gameplay par chapitre : l’introduction d’un chapitre où on a pas grand chose à faire à part lire et suivre l’histoire, une partie « temps libre » où on peut « sortir » avec un autre personnage et en apprendre plus sur eux, à condition de leur offrir des cadeaux qu’ils sont suceptibles d’aimer (parfois c’est pas simple à deviner). Offrir des cadeaux et répondre bon à certaines questions permet d’avoir des améliorations pour la phase de tribunal plus tard. Car oui, qui dit tribunal, dit crime, et c’est la phase suivante au free time : quelqu’un se fait tuer, s’en suit une phase d’investigation pour découvrir des indices qui deviennent des « Balles de vérité ». C’est la phase de tribunal où le jeu brille. Oubliez les échanges très carrés de Phoenix Wright, ici les arguments volent à l’écran, les débats sont passionnés et dynamiques, et pour faire valoir votre opinion, il faudra tirer la bonne balle de vérité (un indice quoi) au moment où un personnage dira une grosse connerie (pas forcément le tueur d’ailleurs…) Après tout, chacun va essayer de trouver l’assassin, car personne ne veut mourir. Au terme du tribunal, si tout le monde vote pour le meurtrier, alors celui-ci est executé, de façon… spéciale. Un moment de folie dans ce monde de brute. Monokuma est un psychopathe, avec son côté bipolaire gentil et méchant.

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Les phases de tribunal sont parfois un peu tarabiscotées, surtout que le gameplay de celles-ci va se complexifier au fur et à mesure que le jeu avance. Par exemple vous devrez aussi tirer sur le « bruit » qui vous empêche de voir els arguments des autres, ou bien jouer à une sorte de pendu pour deviner un mot clé, ou alors prendre l’argument de quelqu’un et s’en servir de balle de vérité. Surtout que vous êtes pressé par le temps, et comme dans un Phoenix Wright, chaque erreur vous coûte une partie de votre jauge d’endurance. Heureusement en cas d’ehcec total, Makoto est désigné coupable (même s’il ne l’est pas) et tout le monde meurt sauf l’assassin, mais vous pouvez recommencer là où vous avez échoué sans pénalité.

Danganronpa est un jeu fichtrement agréable et prenant. Cependant il n’est pas non plus sans défauts. Le scénario du premier, une fois terminé, a un petit côté dérangeant. Contrairement à un Virtue’s Last Reward, on a plus affaire ici à une histoire assez orientée shonen. Ca ne rend pas le jeu moins agréable mais on aurait aimé des réflexions un peu plus poussées sur la situation dans laquelle les personnages se trouvent, et comment ils se sont retrouvés là.

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Danganronpa 2 est sorti très rapidement après chez nous, et prend place sur une île paradisiaque avec d’autres personnages. Dirigée par Usami, une peluche en forme de lapin, l’île est en fait un moyen pour les 16 étudiants qui y ont été déportés de passer un super moment à s’amuser. Sauf que voilà, Monokuma va vite débarquer, neutraliser Usami et prendre le contrôlé de l’île pour transformer le séjour sur l’île en voyage scolaire de meurtres. La suite du premier jeu propose aussi quelques nouveautés de gameplay une fois le jeu complété, et même avant : un nouveau jeu de pendu, un jeu de rythme amélioré, et un tout nouveau jeu nommé Logic Dive qui m’a fait rager plus d’une fois tellement on y voit rien. (Imaginez un bonus stage de Sonic 2 en plus chiant.)

Le second volet n’est pas sans ses défauts malgré pas mal de qualités. Si la progression est plus fluide et moins barbante (on sait assez rapidement à qui on doit parler et ce qu’on doit faire, et on a aussi moins à aller crapahuter partout pour obtenir des indices) le scénario est un poil moins bon et l’ambiance également. Ceci étant dit, comme pour le premier, si j’ai eu des reproches à lui faire, je ne peux pas nier que je n’ai pas passé de bon moments dessus. La seconde « affaire » m’a d’ailleurs particulièrement touché dans mon petit kokoro, mais je ne vous en dis pas plus, ça pourrait vous donner un indice sur ce qu’il se passe…

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Bref si vous avez une PS Vita je vous recommande chaudement ces deux titres. Certes, en anglais uniquement, mais la localisation est très bonne et si vous aimez un peu les visual novel, les crimes et les executions, vous apprécierez sûrement. C’est assez rare qu’un jeu me passionne au point où je la finis en 10 jours pendant mes vacances 🙂

P.S. : Une dernière chose. NE REGARDEZ PAS DE FANARTS, DE SCREENSHOTS, D’IMAGES SUR INTERNET. Il y a énormément d’images spoilantes à mort sur Google, et autres imageboards. Vous voilà prévenus.

Animes de l’été 2014

Je profite de ce post pour dire à la charmante fan de Blind Spot qui m’a envoyé un mail après qu’on ait parlé sur le stand de la Brigade à Japan Expo que je peux pas lui répondre parce que le mail avec lequel elle me l’a envoyé est faux. Donc si tu lis ceci, charmante fan dont je n’ai pas saisi le nom, sache que j’adorerais te répondre mais je ne peux pas, ce qui me rend super triste. Renvoie-moi un mail avec une vraie adresse qui marche, merci !

Aldnoah Zero

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Je vais commencer par l’une des séries qui m’ont le plus surpris cette saison. Aldnoah Zero est une sorte ed deconstruction totale de Gundam. Il emprunte beaucoup de clichés de ce dernier, mais avec Gen Urobochi aux commandes (Madoka, c’était lui, entre autres), ça change carrément la donne. Avec lui on sait tout de suite qu’on ne va pas faire dans la dentelle et que de nombreuses vies vont périr. C’est intelligent, les combats sont bien foutus, et ont un petit air de Code Geass par moments, où on se base plus sur la tactique que sur l’envoi de chair à cannon et de puissance brute pour gagner. L’épisode 3, en particulier, était un régal d’action et d’intelligence. Le combat dans l’épisode 4 était également bien vu.

Ah, l’histoire ? Oh, c’est simple. Martiens et Terriens sont séparés depuis longtemps. Martiens pas contents viennent pêter la gueule aux Terriens sur leur planète (après avoir fait sauter la lune, quand même.) avec de la technologie largement supérieure, et des grosses forteresses. Le « colony drop » par excellence. Pourquoi, au fait ? Ben ils envoyaient une princesse en diplomate, qui se fait buter par un attentat terroriste supposément terrien (mais aucun spectateur ne sera dupe après avoir vu l’épisode 1 : c’est les martiens qui en ont fait exprès pour se trouver une excuse pour taper en premier.)

Et puis, on sait qu’on est dans une série intelligente quand la première chose que font les martiens, c’est pêter les satelittes, les communications mobiles et Internet en premier avant d’envahir la terre.

Dispo chez Crunchyroll!

Hanayamata

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Hanayamata c’est un peu Sanji the Animation. Sanji c’est le gentil monsieur qui fait des cours de danse à la Brigade SOS. C’est tiré d’un manga qui sort chez nous, et c’est plutôt mignon. Enfin mignon si on apprécie les couleurs saturées à outrance comme dans No Game No Life (surprise, c’est le même staff.) On suit la jeune Naru qui adore les contes de fée parce qu’elle pense qu’elle a rien pour elle et est peureuse et tout, et elle rencontre une fille qui danse avec grâce durant un festival. Cette fille, pleine d’énergie, l’invite à danser, mais elle prend peur et s’en va. C’est pas grave de toutes façons car comme dans tout bon anime qui se respecte la nouvelle élève transférée dans la classe de Naru se trouve être la dite-fille qu’elle a vue la veille : Hana D. Fountainstand. Ouais, Fountainstand. FOUNTAINSTAND. J’avoue, j’aurais difficilement trouvé pire comme nom anglais qui veut rien dire.

Hana, donc, est fan de yosakoi, une danse folklorique japonaise typique, et elle est tellement fan qu’elle a déménagé au japon de ses rêves pour faire du yosakoi. Finalement, comme une bonne weaboo, quoi. Bon, en moins pires, soyons honnêtes. Elle va donc traîner Naru pour qu’elle fasse du yosakoi avec elle et qu’ils puissent recruter de nouveaux membres pour leur club. Mais bon, c’est pas super bien parti après 3-4 épisodes quand même.

Y’a quelques sous-entendus shoujo-ai, c’est du tranche de vie peu calorifique, la technique fait son job sans en faire non plus des tonnes et des tonnes. Non, franchement, c’est typiquement le genre de série qui se laisse mater tranquille. En espérant que les promesses de l’opening se réalisent.

Dispo chez Crunchyroll!

Jojo’s Bizarre Adventures

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Ah, Jojo. Un monument ce Jojo. Quand j’en ai parlé à une amie, elle m’a avoué ne pas savoir par quel bout prendre l’univers de Jojo. J’avoue ne pas connaître suffisament pour la conseiller, mais je lui ai dit de faire comme j’ai fait : faire la série dans l’ordre. Si le premier arc de Jojo est sympa sans plus, le second est complètement pêté et excellent. Le troisième, Stardust Crusaders, celui qui est diffué depuis le printemps chez nous, est sympathique mais j’ai un peu de mal à le trouver franchement excellent. Ca fait tellement un épisode = un méchant (ou presque, en ce moment on est sur deux épisodes = un méchant) que j’ai du mal à me passionner pour la série comme ce fut le cas pour la première saison (qui avait les deux arcs.)

Ca tombe bien, car Crunchyroll propose la première saison en VOSTF en plus de la seconde qu’ils sont en train de diffuser. Une très bonne idée pour ceux qui prennent la série en cours de route.

Gekkan Shoujo Nozaki-kun

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Bonne petite surprise de cette saison, Nozaki-kun c’est un peu le shoujo comédie qui plait à tout le monde. Chiyo Sakura est amoureuse de Nozaki-kun, et au moment de lui avouer, elle se prend les pieds dans le tapis et lui croit que c’est une fan d’elle, et lui signe un autographe. Car Nozaki est en réalité l’auteur de shoujo préféré de Chiyo, mais ça elle ne le savait pas. Au moment où il va l’inviter chez elle, elle se fait des films, mais en fait c’est pour qu’elle l’aide à bosser sur ses planches… Vous voyez le trip.

Si le mot shoujo ne vous a pas fait fuir, alors restez, car Nozaki-kun est surprenant. C’est une série bien plus axée sur la comédie que les sentiments romantiques qu’on retrouve d’habitude dans ce genre d’histoire, avec en plus quelques moqueries bien senties sur le genre. Ca va vite, c’est super fun, Nozaki-kun est complètement à côté de la plaque, Chiyo est résignée, et d’autres personnages tout aussi barrés vont rejoindre ce couple.

Malheureusement pas dispo en simulcast chez nous, et c’est bien dommage.

Rail Wars

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Attention, nanar. Et du lourd.

Rail Wars partait d’une bonne idée. Enfin bonne, c’est vite dit. Disons plutôt une idée débile dont les japonais ont le secret. Genre Yakitate Japan ou Girls und Panzer vous savez ? Sauf que contrairement à eux, Rail Wars est nul à chier.

Mais tellement nul qu’il en est drôle. J’en profite pour le remater avec Kabu et Rochois sur Mumble, quand on se fait des séances de visionnage ensemble.

C’est donc une réalité alternative dans laquelle la SNCF japonaise n’a jamais été privatisée. C’est donc, vous l’aurez déjà compris, écrit par un mec otaku des trains. Et c’est bourré de persos complètement clichés, de situations complètement improbables, du genre où vous vous demandez à quel point ils sont cons. « Ils vont pas faire ça comme ça quand même? » « Ben si. » On suit l’évolution de quatre agents de la sécurité ferroviaire qui sont fraichement sortis de l’école. Chasser des pickpockets, trouver des bombes, diriger des petits vieux, voilà leur pain quotidien, sauf qu’il va leur arriver des tas de choses tellement plus capilotractées les unes que les autres qu’on ne peut s’empêcher de rire de tout ce ridicule.

La technique est d’ailleurs royalement à la ramasse : fails d’animation, personnages parfois mal dessinés, les premiers épisodes ont été réalisés de manière chaotique, notamment parce que l’auteur du light novel original n’arrêtait pas de faire chier les animateurs.

Heureusement, pas dispo en simulcast chez nous. Mais c’est quand même un peu dommage dans un sens, parce que vous loupez un truc énorme là. C’est typiquement le genre d’anime à mater avec des potes, une pizza et de la bière.

Glasslip

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Non, ne pensez pas à ce que je pense.

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C’est le nouveau PA Works, dois-je vous en dire plus ?

Après le magnifique Nagi no Asukara, PA nous sert une série ma foi un peu moins jolie, et qui reprend pas mal de ficelles du genre. Tranche de vie au sein d’un groupe d’amis qui bien sûr ont le béguin les uns pour les autres mais vont pas se l’avouer. Enfin certains vont le faire plus rapidement que d’autres. Le truc, c’est que le groupe d’amis (ils sont cinq) va être rapidement rejoint par un tout nouveau fraichement débarqué dans la petite ville où nos héros vivent. Le regard de tueur qu’il se prend de la part de tout le monde est assez évocateur de la guerre thermonucléaire que le reste du groupe d’amis lui prépare. Un peu ténébreux sur les bords, ce dernier va vite révéler à l’héroine ce qu’elle ne comprend pas : les flash qu’elle voit de temps en temps sont en fait des bouts du futur, et celle-ci va vouloir en savoir plus.

Honnêtement, pour le moment avec 4 épisodes je suis assez circonspect. Il y a toute la recette d’un désastre avec la règle du groupe d’amis qui est « personne ne doit tomber amoureux » (autant vous dire que ça va être vite violé comme loi) et les personanges pour le moment pas forcément intéressants. Je veux dire, même la fille un peu petite à lunettes qui n’arrête pas de fixer l’héroine du genre « Hmmm toi je suis vraiment amoureuse de toi mais j’ose pas avouer que je suis lesbienne. » et de la surprotéger ne me fait aucun effet. Y’a juste l’héroine, Touko, qui est apprentie verrière et qui des fois, sans blague hein, souffle du verre. Ouais, d’où le nom « Glasslip ». Elle a une bonne bouille d’ailleurs, et elle se fait une excellente ponytail quand elle fait du verre. Longueur OK, cheveux relevés à la bonne hauteur, cette ponytail est certifiée rang SSS par l’IIP (L’Institut International des Ponytails)

Bref, c’est plutôt joli Glasslip, mais un peu ennuyant quand même. Je matte pour l’héroine, et puis pour savoir un peu ce qui va se passer parce que ça m’intrigue. Avec tout ça ça ne peut que finir mal.

SAO 2

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Ah, Sword Art Online. J’aimerais vous en dire que du bien. Parce que la série animée a pas mal de qualités. Déjà animée par A-1 Pictures, ça en jette bien, c’est fluide, c’est joli, c’est inspiré… Mais qu’est-ce que c’est pas bien écrit, surtout quand on a goûté à Log Horizon trois moins plus tôt. SAO est écrit par un ado pour des ado, et comme le dit Amo, un ado qui approche quand même la quarantaine.

J’aimerais vous en dire du bien parce que les MMO virtuels et tout ce que ça implique, c’est cool. Mais là… Kirito est juste un pimp au milieu de toutes ses haremettes, avec Asuna comme femme officielle (que je ne peux pas piffrer, seule Leafa compte à mes yeux, à cause de sa ponytail luxuriante (Rang S+)).

SAO saison 2 nous offre le 3ème arc de la série. A savoir, le VRMMORPG Gun Gale Online. Inversé, ça fait GalGun, vous savez ce jeu raffiné sur Xbox 360 et PS3 où vous devez tirer coeurs sur des filles amoureuses de vous pour les empêcher de vous approcher alors qu’elles sont folles de vous parce qu’un cupidon idiot a lâché toutes ses flèches à phéromones d’un coup sur le campus de l’école où vous allez. Finalement, ben ça correspond bien à Kirito, qui a pratiquement toutes les femelles de SAO à ses pieds.

Trève de plaisanterie, Gun Gale Online, c’est un peu un MMOFPS, donc avec des flingues, et en mode pay2win aussi. Après 4 épisodes je dirais que ça a l’air a peu près intéressant, même si je parie que le gros méchant est le mec qui aide l’héroine, Shinon, dans la vraie vie.

En bref, ça se laisse regarder, même si ça paraît quand même fade vis à vis de Log Horizon qui abordait un peu le même thème.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Blue Spring Ride

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Aussi appelé Ao Haru Ride, on a affaire à un pur shoujo. C’est du production IG qui se laisse voir, même s’il s’agit quand même d’une adaptation un peu facile d’un manga au niveau du charadesign. C’est pas exactement moche mais ça s’en approche.

Si on s’accroche au delà de l’aspect graphique, on trouve une histoire sympa et une héroine qui sort un peu de l’ordinaire. En gros au collège elle aimait un gars tout timide, mais un jour il a disparu. Comme ça pouf plus rien. Du coup notre héroine est un peu paumée et comme toute ado paumée elle fait n’importe quoi. En arrivant au lycée elle se met à bouffer comme quatre pour devenir une fille pas forcément super jolie afin d’être mieux acceptée parmi les filles jalouses de celles qui sont jolies. Ce thème de l’intégration dans un groupe reviendra plus tard. Le truc c’est qu’elle va retrouver le garçon qu’elle aimait, mais il a un peu changé. Plus grand, moins timide, un peu plus renfermé aussi, après le divorce de ses parents ce qui a chamboulé sa vie.

Bon, on va pas se mentir, c’est un shoujo avec tous les défauts et qualités que ça comporte. Ca ne plaira pas à tous, moi ça me va, c’est pas trop pénible à suivre, pas trop rose, et l’héroine, bien qu’un peu coconne sur les bords, n’est pas désagréable la majeure partie du temps.

Dispo chea ADN en Simulcast +15 jours (ha ha.)

Persona 4 Golden the animation

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C’est Timeskip The Animation.

En gros, si vous avez joué à Persona 4 ou vu l’animé d’il y a quelques années (Persona 4 The Animation) alors P4GA sera pour vous un Newgame+. Même le héros l’avoue à demi-mots et l’animé actuel saute allegrement des tas de moments clés pour se concentrer sur ce qu’apporte la version Golden sortie sur Vita l’année dernière. Les scooters, Marie, les remarques du héros, etc. C’est donc avant tout à réserver aux fans. Ceux qui n’ont ni joué au jeu ni vu la saison précédente, passez votre chemin, vous ne pânerez rien.

Dispo chez Crunchyroll

Terror on Resonnance

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On m’a vendu pas mal de rêve avec Terror on Resonnance. Malheureusement j’ai vraiment du mal avec la mise en scène et les persos pas du tout charismatiques (à part l’inspecteur barbu qui a la classe). Cependant, la série a d’autres énormes qualités, notamment son concept et le scénario. En gros deux ados forment un duo de terroristes appelé Sphinx qui va mettre en déroute la police locale en plantant des bombes. L’épisode 1 a de grosses vibes du 11 Septembre 2001 d’ailleurs, ce qui devrait durablement marquer les esprits des téléspectateurs. Le truc fun dans tout ça c’est qu’une camarade de leur école va se retrouvée mélée malgré elle à nos deux héros, et ils vont la faire chanter pour qu’elle se taise à leur sujet. Sauf que la fille est hyper pénible, mais ça je vous laisse la surprise.

Graphiquement, c’est superbe. Bien contrasté, et super bien animé également, y’a vraiment pas grand chose à reprocher à la série. Même le rythme y est pour le moment.

Honnêtement, Terror on Resonnance s’annonce bien. J’ai juste un peu du mal avec le charadesign mais ça ça reste moi, hein. Je continuerai de suivre la série tout de même.

Dispo chez Wakanim en streaming gratuit.

Akame ga Kill

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J’avoue, je ne m’attendais pas à grand chose, même si le charadesign avait l’air sympatoche. Au final j’ai beaucoup aimé les premiers épisodes que j’ai vus. Notre héros, épéeiste émérite, veut se rendre à la capitale pour gagner de la thune et sauver son village de la pauvreté. Sauf qu’il va se faire arnaquer par une fille à gros seins dans un bar et va finir à al rue, ou presque. Jusqu’à ce moment je me disais « ‘tain ça a l’air vachement chiant » et ce n’était pas les tentatives d’humour de l’épisode qui allaient me faire changer d’avis. Un « bien sans plus » de rigueur quoi.

Sauf que.

Sauf que la seconde partie de l’épisode a carrément changé la donne. On y découvre la vraie nature de la série, violente, sans pitié. On apprend à ne plus se fier aux apparences, et même si la morale est relativement discutable, on apprécie le héros qui au départ passe pour un demeuré mais est finalement suffisamment intéressant pour accrocher. Quand je dis suffisamment, je veux dire par là qu’il nous évite ses questions de morales à la con alors qu’il est sur le point de tuer quelqu’un par vengeance. Des questions du genre « oh c’est pas bien de tuer, je devrais lui laisser une seconde chance et tout » mais en fait non. Ce qui rend au final Akame ga Kill bien plus plaisant qu’il n’y paraît. J’attends néanmoins de voir la troupe de héros dans un pétrin quelconque parce que pour le moment ils roulent un peu sur tous leurs adversaires. A prioi ça change dés la fin du 3ème épisode. Nous verrons.

Dispo chez ADN en simulcast pas J+15 (surprise.)

Nagi no Asukara – Mieux que Free! pour se baigner

Il y a des animes comme ça, quand vous voyez la description vous vous dites « Mouaiiiiis. » et puis en fait, 6 mois plus tard, on vient vous voir et vous dire « Mec, cet anime c’était l’anime de la saison dernière » et vous vous êtes genre « Naaaaaan? »

Nagi no Asukara c’était un peu ça pour moi.

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Du coup, j’ai profité de mon abonnement Crunchyroll pour regarder ça, et bon sang, j’ai rarement marathonné une série aussi violemment (la dernière en date étant Log Horizon, dont j’ai déjà parlé ici.)

L’histoire, elle est simple. Dans un monde un peu différent du nôtre mais pas trop, il y a des humains qui vivent sous l’eau et des humains à la surface. Chacun se déteste cordialement, et tout va bien ou presque. L’anime commence quand quatre collégiens doivent désormais aller à l’école à la surface parce que la leur ferme vu qu’ils en sont les quatre derniers élèves. Hikari, le héros un peu sanguin, va d’ailleurs pester contre ça sous forme d’un racisme déplaisant qui lui sera bien évidemment rendu par les gamins de la surface. Avec Manaka, Kaname et Chisaki, ils vont devoir s’adapter à la terre ferme… Car étant des habitants de la mer, ils sont équipés d’un placenta autour de leur peau, une sorte de protection invisible qui leur permet notamment de respirer sous l’eau. Problème : à l’air libre cette peau a besoin d’être hydratée régulièrement. Les habitants de la terre ont bien conscience de ces problèmes et cet « handicap » a été bien intégré à la société, ce qui donne au monde de Nagi no Asukara un semblant de cohérence. Si bien sûr on omet le fait que des humains peuvent respirer sous l’eau grâce à un placenta hein, parce que ça, c’est quand même sacrément bizarre à première vue. Mais bon, ça ne sera pas la première fois qu’un anime ou un manga part d’un postulat de base saugrenu et arrive à garder une cohérence dans son propre univers.

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On suit donc la vie de ces quatre personnages, plus quelques personnages secondaires mais pas tant que ça. Si Hikari a la rage du héros très chauvin, Manaka est l’amie d’enfance innocente et clairement un peu stupide aussi que tout le monde rêve d’épouser. Chisaki, quant à elle, est la grande soeur mature pour son âge et un peu effacée que tout le monde rêve d’épouser aussi. Enfin, il y a Kaname, le blondinet tellement peu présent que la série serait presque pareille sans lui. Ca doit être le perso le moins développé de la série.

Bien sûr ce petit monde va rencontrer à la surface des tas de gens : Miuna et Sayu les deux copines pestes qui en veulent à Akari la grande soeur d’Hikari parce qu’elle pique le papa veuf de Miuna (quelle femme indigne!), et surtout Tsumugu le camarade de classe un poil ténébreux qui semble prendre la défense des habitants de la mer. Hikari fera d’ailleurs son gros jaloux tant Manaka sera attirée par cet habitant de la terre.

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Il y a d’autres personnages fort sympathiques que je n’ai pas cités, mais il faut bien comprendre que la force de Nagi no Asukara réside dans ses personnages et leurs interactions, que ça soit sociales ou amoureuses. L’histoire, elle, arrive vraiment au second plan. On comprend très vite que le racisme ambiant est dû au fait que quand un habitant de la mer a un enfant avec un habitant de la terre, cet enfant naît sans placenta, et ne retournera donc jamais à la mer. On comprend également très vite qu’il y a un bug dans la matrice et que l’eau se refroidit, et que le dieu de la mer il est pas content du manque de respect qu’on lui porte. Entre ça et les démélés amoureux des personnages (je crois avoir assisté à l’un des pires friendzonnages que j’ai jamais vus avec cet anime, sérieusement j’ai eu mal pour le personnage) il y a au final de quoi faire. Qui plus est, les épisodes sont suffisament bien construits pour proposer des cliffhangers qui tiennent la route sans problème à la fin de chaque épisode. On regrettera juste un manque certain de rythme jusqu’à environ l’épisode 10-11 où un grand chamboulement viendra changer la donne. Sans spoiler, disons que c’est typiquement le genre d’évènement que j’adore dans les histoires. Pour ceux qui ont lu Blind Spot, j’en ai parfois abusé à petites doses. Toujours est-il que si vous vous attendez à un triangle amoureux, vous ne serez pas déçu : c’est cent fois pire qu’un triangle.

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Je parle beaucoup de l’histoire et des personnages, mais la technique n’est pas en reste. Si on peut quand même déceler quelques echecs d’animation, ou des plans pas super convaincants, PA Works nous gratifie de décors absolument somptueux. C’est particulièrement doux et poétique, surtout sous l’eau, et l’aspect super clean des personnages renforce cette impression. Les grands yeux des personnages féminins ne sera pas au goût de tous, mais qu’importe ! Nagi no Asukara nous offre un spectacle rafraichissant, comme une baignade en plein été. Et puis y’a Chisaki ! Et Miuna ! Et Akari ! Ne vous focalisez pas sur le couple Hikari-Manaka, il y a plein de personnages géniaux dans Nagi no Asukara !

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Voilà, si vous cherchez un animé tranche de vie, avec de la romance, et une histoire sympathique en toile de fond, allez-y! C’est clairement l’un des animes, avec Log Horizon, de 2013 à mes yeux. Bien plus réussi que Hanasaku Iroha ou Tari Tari, par exemple (même si j’avais beaucoup aimé Hanasaku Iroha n’en déplaise à certains.)

Log Horizon

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L’arrivée de Crunchyroll et d’ADN, avec leurs séries complètes déjà disponibles et leur abonnement mensuel permet de se regarder une petite série à moindre frais, voire carrément de la dévorer. C’est un peu ce qu’il m’est arrivé avec Log Horizon, et je vais tâcher de vous expliquer pourquoi.

Tout d’abord, pour situer vite fait, Log Horizon est un anime d’Octobre 2013 qui dure 26 épisodes, et une seconde saison est déjà prévue (à vrai dire vu la fin de la première, c’était évident.) mais c’est surtout une série de Light Novels, un format depuis longtemps privilégié pour l’adaptation en animé, bien plus que de mangas en animés, d’ailleurs. Pour info, c’est le même auteur qui nous a pondu le très sympatoche Mahou Maou Yuusha. Oui oui, vous savez Spice and Wolf au pays des démons et des héros.

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S’il y a un truc que Log Horizon a en commun avec Spice and Wolf ou Mahou Maou Yuusha c’est le détail de son univers. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à cartographier son monde (certes calqué sur la réalité, mais pas tant que ça) et à réfléchir à toutes ses mécaniques. Mais avant de continuer à parler en long en large et en travers des qualités de la série, attardons-nous sur son histoire.

La série commence alors que Shiroe, un mage à lunettes, se bat avec ses amis Naotsugu et Akatsuki, respectivement tank et ninja. Je vais utiliser du vocabulaire de MMORPG, puisque c’est de cela dont il s’agit : nos héros ne sont pas seulement dans un jeu vidéo, ils sont pris ua piège dans ce jeu. A la manière de Sword Art Online, à la sortie de l’extension du jeu Elder Tales, les personnages sont aspirés par le jeu et en deviennent les habitants. Ils ont leur classe de personnage, leur niveau, des objets à utiliser, des menus tels un affichage tête haute super classe, bref, pour eux, ils sont dans un jeu, mais il y a des trucs qui ne collent pas. Déjà, pas de bouton déconnexion, et au moins la question de la mort est vite expédiée car y’en a un qui a testé bien malgré lui et qui a été ressucité au sanctuaire le plus proche. Ouf, on était passé à deux doigts du clone de SAO. Heureusement, Log Horizon a bien plus à nous offrir qu’une bête copie carbone du titre animé par A1 Pictures.

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La série tente en effet de nous montrer avec un assez bon taux de crédibilité ce que feraient plusieurs milliers de joueurs pris au piège dans un jeu dont ils ne peuvent pas sortir. Il y a des cons qui sont là pour leur propre pomme, il y en a d’autres qui tentent de faire le bien, mais tous ont plus ou moins abandonné l’idée de revenir dans le monde réel. Là où ça me paraît un peu louche c’est que personne ne panique vraiment à cette idée. Comme l’anime commence quelque stemps après l’arrivée des joueurs dans le monde, cela peut s’expliquer… Fort heureusement, le fait que l’univers impose finalement peu de règles et de cases à ses personnages va dans le bon sens, puisqu’à la manière du MMORPG EVE Online, ce sont les joueurs qui créent l’histoire du jeu. Shiroe va en effet vite se rendre compte que s’il ne fait rien, ce monde va sombrer dans le grand n’importe quoi. Avec des connaissances à lui, il va même carrément organiser une mission d’extraction d’une jeune joueuse en détresse paumée loin de tout le monde et cherchée par des bandits, et bien plus encore.

Shiroe est en effet plus un stratége qu’un mage à lunettes. Toujours avec un ou deux coups d’avance, il se révèle être un personnage très atachant sans le côté solo et evil de Lelouch. Bon, personellement, son ancienne « guilde », au nom très douteux de Tea Party de la Débauche, me force un sourire chaque fois que je l’entends mentionné par les personnages, mais voilà, on a un personnage très cohérent, qui fait des choix judicieux et avec lequel on arrive à s’identifier. Les autres personnages ne sont pas en reste et même si le début de l’anime est très lent, avec notamment les 7 ou 8 premiers épisodes à voir certains personnages secondaires dans des situations que Princesse Sarah ne leur envierait même pas, la suite se révèle particulièrement jouissive, avec de la politique, des découvertes, et un fil rouge qui reste l’enquête sur le fonctionnement du monde dans lequel ils sont. En effet, pourquoi la bouffe n’a aucun goût? Pourquoi les anciens personnages non joueurs semblent avoir plus de lignes de dialogue qu’un vrai joueur? Pourquoi quand je frappe avec mon épée ça fait plus de mal que quand je déclenche une compétence via un menu? Autant de questions et plus encore auxquels les personnages vont devoir trouver réponse.

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Si SAO nous montrait un MMO romancé et édulcoré, voire carrément fantasmé (tout le monde a en tête cette scène bizarre de tentacle rape sur Asuna) Log Horizon a le mérite de dépeindre un monde bien plus réaliste, où l’auteur nous prouve qu’il a bien fait ses devoirs contrairement à celui de SAO : beaucoup d’éléments de MMORPG y sont repris, expliqués, et adaptés pour l’histoire. Les équipes de joueurs, les guildes, les raids, les donjons, le levelling, les compétences secondaires, les classes, les sorts, l’artisanat, presque tout y passe, et est expliqué comme il faut. C’est un véritable régal pour l’amateur de MMORPG et comme je le soulignais plus haut, encore plus pour l’amateur de MMORPGs bac à sable comme l’est EVE Online, où ce ne sont pas les développeurs qui écrivent l’histoire et où on évolue comme dans un parc d’attractions. Là, ce sont vraiment les joueurs qui prennent leur avenir en main, si bien que de les voir réellement évoluer, créer des choses, et en défaire aussi, les rend bien plus attachants.

De bien des façons, Log Horizon est clairement supérieur à SAO. C’est même incomparable tant les deux histoires n’ont finalement en commun que les MMORPGs. C’est comme quand vous avez deux jeux et que l’un est plus populaire juste parce qu’il est plus simple et plsu flashy alors que l’autre n’a pas toute l’attention qu’il mérite alors qu’il est bien plus profond et travaillé que son principal rival.

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La série est disponible en intégralité sur ADN, ce qui fait que pour même pas 5-6€ vous pouvez vous regarder toute la série d’une traite. Les cliffhangers à la fin des épisodes donnent bien envie de connaître la suite rapidement aussi. Si on peut lui reprocher un truc, c’est d’avoir un rythme un peu étrange. Mais la série réussit quand même l’exploit de rendre épique l’organisation d’un festival à l’échelle d’une cité, c’est quand même un signe. Je vendrais mes tableaux AOJI pour un anime sur l’organisation d’une convention tiens. Je crois que je détiens un concept, je vais aller le déposer immédiatement.

Bref, jetez un eoil à Log Horizon si vous voulez une série heroic fantasy qui sort des sentiers battus, avec beaucoup plus de maturité qu’on ne peut le penser au premier abord. Ca vaut vraiment son pesant de cacahuettes. C’est clairement, avec Nagi no Asukara, l’un des animes les plus sous-estimés de 2013. Leur seule tare en fait c’est d’être sortis la même année que Kill la Kill et Shingeki no Kyoujin.

Les Maid of The Day déménagent ! (et mei.do le raccourcisseur d’URL)

Il y a moins de posts sur Meido-Rando, c’est vrai. Mais c’est aussi parce que je suis occupé ailleurs ! Blind Spot est terminé, et vous avez pu lire un post-mortem dessus cette semaine. Mais à côté de ça, deux annonces qui ont à voir avec les meido :

mei.do

Faisant partie de mon plan machiavélique de domination du monde par les meido, j’ai réservé le domaine mei.do pour créer un raccourcisseur d’URL pour la petite communauté otake qui traîne sur Twitter et sur le réseau IRC de Nanami. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de faire partie de tout ça pour l’utiliser !

C’est quoi un raccourcisseur d’URL ? Vous en utilisez forcément sans le savoir en postant sur Twitter : ça transforme votre super longue URL de vidéo Youtube avec des chatons en une URL de quelques caractères pour que ça prenne moins de place sur Twitter. Rendez-vous sur http://mei.do pour voir comment ça marche. Quelques trucs à savoir :

  • Vous pouvez donner des URL personnalisées comme par exemple mei.do/rando qui ramène vers ce site.
  • Vous pouvez ajouter un ~ à la fin d’une URL pour voir où elle pointe : mei.do/rando~
  • Pour avoir des statistiques, c’est un + qu’il faut ajouter !
  • Et pour les amoureux des QR codes, un simple .qr à la fin d’une URL suffira.

Un autre truc que vous trouverez sur la homepage, c’est les Bookmarklets : en glissant le bookmarklet vers votre barre de liens de votre navigateur (celle avec vos favoris quoi) vous aurez mei.do partout où vous allez, et pourrez miniaturiser des URL depuis n’importe quelle page.

Après, si vous avez des questions, ou des demandes d’amélioration, parlons-en !

N’hésitez pas à vous en servir !

Meidomatic

Je me suis rendu à l’évidence : poster des Maid of the Day sur Meido-Rando c’est chiant. Il faut uploader les images, les classer, écrire une bafouille que personne ne lit, poster le billet, le planifier, etc. C’est long, c’est pas très intéressant, et j’ai donc eu l’idée géniale de créer un bot en python.

Ce bot s’appelle Meidomatic, et va poster sur Twitter, via le compte @meidorando des Maid of the Day a raison d’une par jour. J’utilisais ce compte avant pour séparer les news anime/blog de mon twitter personnel, avant de faire machine arrière.

Meidomatic va reprendre les meido déjà postées depuis le début sur Meido-Rando. Il y aura de nouvelles meido bien sûr, mais comme chaque jour elles seront choisies au hasard, rien ne dit que les « nouvelles » meido seront postées rapidement. Afin de ne pas reposter toujours les mêmes, les meido choisies seront celles qui n’auront pas été postées depuis un an. Donc si la meido N° 354 est postée sur le compte twitter, vous pouvez être sûrs de ne pas la revoir avant au moins un an, où elle retournera dans le pool des meido disponibles.

Chaque image sera affichée dans le tweet, il y aura également indiqué la source et l’auteur, quand je les connais. Attention : toutes les meido pas récentes n’auront pas de source d’indiquée, ça représente un travail assez colossal d’aller chercher chaque meido et vérifier si j’ai la source ou pas. Par contre pour toutes les nouvelles et les 30-50 dernières, je mettrai la source et le nom de l’artiste.

Une version « full size » de l’image sera également disponible, hébergée sur Meido-Rando, vu que twitpic redimensionne les images.

D’un aspect plus technique, le code source est dispo si cela vous intéresse, faites-en donc la demande dans les commentaires de ce billet !

Pour info, Meidomatic utilise les modules python mysql.connector, Twython et yourls.client.

Voilà, abonnez-vous à @meidorando si vous voulez continuer à voir des maids tous les jours !

La postface de Blind Spot (avec des vrais morceaux de révélation dedans)

C’est quoi Blind Spot ? C’est un light novel que j’ai écrit et illustré par la talentueuse Saeko Doyle. Voilà, maintenant je vous invite à lire ce billet où j’annonce la sortie du livre aussi.

Ce billet aurait pu se trouver à la fin du tome 3, mais comme il allait de toutes façons être long, je me suis dit que sur mon blog ça aurait été aussi bien (et mon éditrice était de cet avis.)

Si vous n’avez pas encore lu Blind Spot en entier, cet article pourra potentiellement vous spoiler pas mal. C’est pour ça qu’il a été prévu pour aujourd’hui : pour que ça vous laisse le temps de lire le tome 3 sorti ce mois-ci.

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Le commencement

En fait, ça, vous le savez à peu près tous si vous me suivez : j’ai déjà dit par le passé que BS était né d’une simple interrogation : comment font les malvoyants comme moi au Japon ? Il m’a fallu observer (je sais, un comble) tous ces gens, prendre note des endroits où il y avait un guidage sonore ou au sol, et globalement être attentif. Une fois l’idée plantée dans ma tête, difficile de s’en défaire : je n’étais même pas encore retourné en France que j’avais déjà envie d’écrire, en témoignent mes longues discussions en ligne à l’époque dans un cybercafé du quartier d’Asakusa à Tokyo.

C’était mieux à vent.

Cette envie d’écrire, de se faire plaisir, d’inventer et de construire une histoire, je l’ai depuis le collège. J’ai écrit pas mal de fanfictions, parfois avec des amis, parfois seul. Des trucs super honteux sur Sailor Moon (quand on est adolescent, on est con, c’est une loi intemporelle), des trucs pas tellement mieux sur Evangelion, et puis un jour, lorsque j’ai eu le net, je me suis mis à écrire quelque chose d’un peu plus réfléchi sur Eva. Je dis « un peu plus » parce que maintenant, je regarde ça avec une pointe de nostalgie et de honte non dissimulée, comme quand un dessinateur compare ce qu’il faisait il y a 15 ans et ce qu’il fait maintenant.

J’ai embrayé sur d’autres fanfictions, il faut dire qu’à cette époque l’otakusphère se retrouvait par mails et site webs interposés, ainsi que sur les newsgroups. Les français étaient peu nombreux à vraiment profiter d’Internet comme aujourd’hui, et j’avais trouvé mon bonheur dans les cercles anglophones. C’est quelque chose qui me fait un peu sourire et tiquer à la fois quand je vois des gens en 2014 se tourner vers des communautés internationales alors qu’on a bien souvent tout ce qu’il faut maintenant en francophonie pour partager nos passions. Mais c’est un autre débat, ça.

Toujours est-il que la fanfic-sphere était petite mais très soudée. On lisait mutuellement nos travaux, on échangeait nos idées d’histoires, on faisait de la prélecture, du « retooling » (retravailler un texte), et c’était très marrant. J’ai rencontré des tas de gens formidables que j’ai malheureusement perdu de vue aujourd’hui. Des amours aussi, qui ont été des echecs cuisants, mais qui m’ont aussi donné des ailes (avant de me les hacher menu).

A une époque où peu d’animés étaient disponibles en occident, Evangelion était THE BIG THING en 98-2000. Puis, avec l’avènement du fansub, ça a été une avalanche de titres qui ont été disponibles, si bien que la communauté s’est dispersée. Même votre serviteur a activement participé à une équipe de fansub française à l’époque, c’est vous dire. J’ai écrit une fanfiction Love Hina que je n’ai jamais terminée (encore heureux hurleront certains). J’ai même eu une super idée de fanfic pour Mahoromatic que je n’ai jamais non plus menée à bien. Je sentais simplement que la communauté n’était plus au rendez-vous, et la montée en puissance de Fanfiction.net annonça l’ère industrielle de la fanfic. N’importe qui pouvait en chier et il n’y avait plus de contrôle qualité qui s’opérait grâce aux fanfic archives tenues par des gens comme moi et d’autres sur leurs sites personnels, qui repoussaient les gens qui ne savaient de toute évidence pas écrire. C’était un boulot ingrât mais ça permettait de faire une selection, et les visiteurs étaient là pour ça, pour lire des fanfictions selectionnées par le webmaster du site.

C’est pour ça que j’ai lâché l’affaire et n’ai rien fait de bien folichon avant 2005, où les blogs sont arrivés à la portée de tous. Aujourd’hui un blog c’est presqu’has been avec Twitter et Facebook, ou pire encore Tumblr (j’avoue ne pas vraiment capter l’essence même de Tumblr, je dois pas être le public visé je pense.) mais à l’époque, c’était un espace à soi, qu’on décorait à l’envie, pour se démarquer, et sur lequel on écrivait ce qui nous passait par la tête.

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Le processus de création

Je dévie un peu de la trajectoire, mais tout ça pour dire que Blind Spot est arrivé à un moment dans ma tête où j’en avais bien besoin. Notamment aussi parce que c’était l’occasion de m’inventer un monde et un univers à moi. Quand on écrit une fanfic, on est toujours cantonné à des personnages qu’on a pas crée et sur lesquels on doit s’adapter, sans compter qu’il y a aussi la chronologie à respecter. Le but d’une fanfiction reste bien sûr de faire une histoire empruntant un univers, mais selon les goûts de l’auteur, ce dernier se tiendra au plus près ou pas des personnages déjà établis et de la chronologie officielle. Il est parfois bien entendu nécessaire de s’en éloigner (sinon ça ne serait pas marrant) mais ça reste une contrainte.

Et moi, je n’aime pas les contraintes, en fait.

J’ai découvert, en écrivant Blind Spot, que cela était bien plus amusant de créer des personnages, un univers et des évènements propres. En construisant un personnage, on se l’imagine, cela décuple l’attachement qu’on y apporte. Si je devais relier Ayako à moi-même, je dirais que c’est la fille que je n’ai jamais eue (et que je n’aurai probablement jamais :p). Et cela allait finalement pour tous les autres personnages que je pouvais modeler à l’envie. Un personnage pétillant, limite genki ? Shizuka ! Une grande soeur un peu trop protectrice et fiable ? Karen ! Ajoutons-lui une ponytail, tiens ! Oh et puis elle va faire du sport, ça va constraster avec Ayako qui n’en fait pas. Et puis Shizuka sera dans une autre école histoire que ça ne soit pas trop cliché quand même…

…vous voyez un peu le tableau. Toutes ces idées n’ont pas été pensées d’une traite : il s’est écoulé des jours, des semaines même pour que ça murisse, pour que les personnages aient un nom. Ayako, c’est facile, mais Karen Sakazaki d’où ça vient ? Karen parce que c’est un nom que j’aime bien, et le Sakazaki est une référence directe à la famille Sakazaki de la série de jeux de baston Art of Fighting/King of Fighters. C’est aussi de cette famille que vient le « zaki » de Terizaki, hééé oui ! Quant à Shizuka Makihara ? Si son caractère et l’idée du personnage était clairement inspiré de ma meilleure amie Rosalys, difficile à me souvenir avec exactitude du pourquoi du nom. Le Makihara est arrivé après coup, mais Shizuka a bondi un peu tout seul dans mon esprit.

J’avais un trio de personnages, le plus dur était fait. Enfin pas tout à fait : j’ai dû leur créer une famille, une situation bien particulière pour qu’elles ne soient pas des coquilles vides. Je ne voulais pas que l’histoire soit centrée sur Ayako. Que tout tourne autour d’elle oui : c’est l’héroïne, mais qu’autour d’elle, des évènements soient déclenchés dont elle n’est pas la maîtresse, et auxquels elle doit s’adapter. Les soucis de Shizuka et de ses parents, son cousin…

Parlons famille tiens. Miyuki, sa soeur, est une référence un peu plus personnelle. Un pot-pourri de mon grand frère et de ma grande soeur, avec qui je ne m’entendais pas forcément très bien étant plus jeune (je vous rassure, ça a beaucoup évolué en bien depuis), la faute à dix ans d’écart qui changent tout. J’avais décidé de rendre l’écart d’âge moins grand pour que les interactions entre les deux soeurs puissent se faire, même s’il y avait quand même conflit. Dans le même ordre d’idée, Aoi la cousine d’Ayako et son frère Kenji, sont tous deux inspirés de cousins et cousines très proches dans mon enfance (malheureusement moins maintenant, la faute à des chemins pris différents et l’éloignement géographique). La décision de « tuer » un personnage est toujours très délicate, mais si c’est arrivé à Kenji, c’est avant tout parce que la mort de mon propre cousin, justement lorsque Blind Spot a été crée, m’a affecté bien plus que je ne l’imaginais. J’ai un rapport assez détaché et fataliste vis à vis de la mort : pour moi cela doit arriver à un moment ou un autre et y être préparé, en tous cas à la mort d’autrui, c’est aussi faire preuve d’une certain respect. Je ne vais pas philosopher là-dessus 107 ans, et on me prendra peut-être pour un monstre, mais j’ai envie de dire « la vie continue » et c’est ce que j’ai voulu faire dire à Ayako. Mon handicap me pousse à profiter de l’instant présent, et faire un deuil, surtout exaggérément long, ce n’est pas vivre dans le présent. C’est vivre dans le passé et vivre dans le passé, c’est s’interdire tout futur. On oublie pas les morts, mais leur disparition ne doit pas être vaine. Elle doit servir à quelque chose. J’imagine que la famille directe concernée va m’en vouloir à fond pour ce qu’ils auront lu, car ils y auront sûrement reconnu mon cousin disparu le jour de mon départ pour le Japon. Comme Ayako, j’avais été prévenu uniquement trois semaines plus tard, à mon retour. Mes parents avaient décidé de ne pas m’en parler pour ne pas gâcher mes vacances. Et ça m’avait beaucoup touché. C’est pour ça aussi que ça se retrouve dans ce que j’ai écrit.

Abordons des sujets plus joyeux : le doublage.

Très tôt dans l’histoire il m’est apparu nécessaire qu’Ayako ait un objectif à accomplir. Une sorte de fil rouge. Mais comme tout fil rouge, celui-ci n’est pas forcément celui qu’on croit au début, et surtout, il ne se dévoile pas forcément dés le début de l’aventure. J’avais déjà prévu un certain nombre de chapitres, et déjà prévu une feuille de route avec les principaux éléments qui devaient figurer dans chaque chapitre, avec surtout un indicateur temporel. Ah le temps ! Un élément avec lequel j’aime beaucoup jouer, comme en témoigne ma première fanfic sérieuse où Asuka, de Evangelion, tombait enceinte et où le concept était simplement d’avoir un chapitre par « mois » de grossesse. Dans Blind Spot, point de cela, mais une volonté tout de même d’inscrire les personnages dans une évolution à travers le temps. L’absence de ce genre d’évolution est quelque chose que je déteste dans les histoires, où on a aucun repère et où on a du mal à situer quand les évènements se passent. Une chronologie, pour moi, est primordiale et doit être rappellée au lecteur d’une façon ou d’une autre au cours du récit afin que ce dernier replace les évènements dans l’espace et le temps. C’est aussi pour ça que je n’aime pas les flashbacks et autres jouets temporels. A moins que cela ne soit utilisé avec parcimonie et dans un but bien précis, ça ne sert en général à rien de faire un flashback juste pour le fun. Des séries où les personnages ne grandissent pas malgré les années qui semblent s’écouler (Pokémon par exemple) ont tendance à m’exaspérer et à me faire lâcher prise au bout d’un moment. C’est aussi pour cela que j’ai du mal à avaler trop de « gag manga » d’un coup comme Keroro, ou en occident Les Simpson ou South Park, par exemple. Il n’y a d’ailleurs qu’un seul flashback dans Blind Spot, qui n’est là que pour rappeler au lecteur qu’Ayako et Shizuka se connaissent depuis en fait super longtemps.

Je voulais donc qu’Ayako grandisse, devienne une jeune adulte, puis une jeune femme.

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Le hiatus Brigade

La coupure qui s’est opérée entre 2007-2008 et 2012 a gravement ralenti mon rythme : j’ai fondé le site Haruhi.fr avec d’autres personnes, dédié à l’anime La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Depuis, ça a muté en association loi 1901, qui m’a effectivement pris tout mon temps. On dit souvent que le président est celui qui se tourne le plus les pouces, mais c’est archi faux. En 2010 (ou 11 je sais plus) j’ai essayé de faire un break et de partir en vacances 3 mois de la Brigade, ça a moyennement marché mais ça m’avait permis de finir le chapitre 8 de Blind Spot, entamé depuis des années. J’avais ensuite posé les bases du chapitre 9 sans avoir pu l’écrire. Et puis malgré la passassion de pouvoir à Jaerdoster en 2012, j’avais quand même un pied encore dedans. Mais Rosalys est venue à moi et m’a proposé d’éditer Blind Spot via sa jeune maison d’édition associative Univers Partagés. Rosalys s’occupe de presque tout, et sur Blind Spot, elle a fourni des efforts surhumains qui encore aujourd’hui me laissent sans voix. Cette « one-woman army » comme j’aime l’appeler dans ma tête, c’est grâce à elle que vous avez pu tenir des tomes de Blind Spot physiques entre vos mains. Sans elle, je n’aurais peut-être jamais fini l’histoire. C’est aussi elle qui m’a foutu un gros coup de pied aux fesses en me donnant une deadline bien précise pour relire et retravailler Blind Spot. Car il y avait du boulot ! Donc, merci Rosalys. Encore une fois, merci.

Blind Spot a été publié sur le net depuis 2006 mais il ne m’a pas été trop difficile d’exterminer la majeure partie des versions. Ce que tu donnes à Internet, Internet ne te le rend jamais, je le sais très bien, mais ce n’est pas plus mal que des traces persistent : depuis, le texte a suffisament été retravaillé et modifié pour qu’on ait l’impression de lire autre chose. D’abord publié en anglais, Blind Spot a été (mal) traduit en Français par mes soins. Il a fallu donc réécrire pas mal de passages, relire, relire et encore relire. Et même avec tout ça, avec l’aide de QCTX et Mop notamment, vous trouverez encore des coquilles ici et là. Désolé. Même s’il est facile de blamer les correcteurs pour les fautes qui sont passées au travers du filet, il ne faut pas oublier que si elles sont là, c’est parce que l’auteur les as faites en premier lieu.

Ce n’est donc que fin 2012 que je reprends la plume : je décide d’arrêter d’écrire sur Meido-Rando. Blackout presque complet sur le blog pour me concentrer sur l’histoire, la terminer et surtout faire des recherches. A l’époque, j’avais transposé le temps dans Blind Spot par rapport au nôtre. A savoir, si j’écrivais un chapitre en février 2007, alors Ayako vivait son aventure à la même époque. Cela me permettait également de rester au plus près de l’actualité et des références culturelles. Quand Ayako cherche un tome d’un roman dans une librairie, j’ai cherché quand était sorti le tome en question pour que ça colle. Quand elle chantonne une chanson, je me suis assuré que la chanson était bien sortie à cette époque et si elle était encore populaire. C’était facile tant que je collais le temps présent, mais avec un aussi grand hiatus, j’ai dû pousser mes recherches plus loin. Quels animes faisaient la une en 2010 ? Où serait Ayako au moment du terrible tsunami du 11 Mars 2011 ? Est-ce que la ligne de métro qu’elle emprunte pour aller au boulot existait en 2009 ? Quel trajet prendre pour se rendre à Hokkaido ? Est-ce que c’est un bon choix pour passer des vacances ? Qu’est-ce qu’on trouve dans un hôtel japonais ? Combien coûte un roman ? Quel est l’argent de poche type d’une lycéenne qui ne se prostitue pas ? Est-ce que… bref, vous avez compris. C’était un peu se prendre la tête pour rien, mais malgré ses excentricités, l’univers de Blind Spot devait au maximum coller au nôtre, afin de renforcer l’attachement du lecteur vis à vis d’Ayako. Quand on joue trop dans le fantastique, quand on essaye trop de se démarquer, chaque petit détail oublié renforce dans la tête du lecteur l’idée que cela se passe ailleurs, dans un endroit lointain, hors de portée, et au final, on se retrouve déconnecté des personnages, ce qui n’est pas forcément bon pour l’immersion. Ayako aurait pu être une camarade de classe, ou une collègue de travail pour vous, et c’est ce que j’ai voulu faire ressentir.

Bon, elle est japonaise, ce qui n’aide pas pour le public français, mais vous avez compris ce que j’ai voulu dire, hein ?

L’important était avant tout que chacun puisse imaginer la scene se déroulant sous ses yeux, comme si elle était tout droit sortie d’un anime. Ce que fait, finalement, tout bon light novel japonais qui se respecte. Et si vous aussi ça vous arrive de vous imaginer une scène que j’ai écrite comem sortant d’un anime, alors c’est que j’ai réussi mon objectif.

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Les idées qui n’ont pas fini dans le bouquin

Il y en a plein ! Ah, par quoi commencer ? D’abord il faut bien savoir que certaines idées vont vous sembler totalement idiotes et hors de propos : c’est normal, c’est précisément pour ça qu’elles ne sont pas dans l’oeuvre finale ! Malin, hein? 🙂

  • Au début, Sho Ogata devait être un vilain séducteur. Il devait y avoir une scène de presque viol d’Ayako où elle se fait sauver par Miyuki, mais au final j’ai vite jeté l’idée dans une corbeille tout au fond d’un trou noir parce que ça collait absolument pas à l’atmosphère de l’histoire au fur et à mesure que je l’écrivais.
  • Karen devait être lesbienne. Je sais, il y a encore des indices parsemés ici et là dans le texte avec son attachement à Ayako, mais de la même façon, cette idée, vraiment trop fanservice, a été écartée à mi-chemin dans l’histoire. Trop fanservice, parce que c’était tout simplement « pas nécessaire ». Si encore j’avais pu trouver une justification, un intêret scénaristique, alors oui, mais là non, ce n’était ni ma priorité, ni mon envie de jouer cette carte. Le pire, c’est que j’ai laissé tellement de possibilités de faire du shipping Shizuka x Ayako derrière pour compenser, je m’en veux presque.
  • Toujours Karen, devait avoir une très bonne raison de protéger Ayako : elle devait avoir été témoin d’un accident, au collège, avec un homme aveugle qui se serait pris un accident de la route dans le genou. Son énigmatique « tu comprendras un jour » dans le chapitre 1 est d’ailleurs resté, à mon grand désarroi, car maintenant il n’a plus aucun sens vu que cette idée a été zappée. L’accident d’Ayako dans le chapitre 11 devait être un trauma supplémentaire pour la pauvre Karen mais avec Ayako dans le pétrin et Karen comme ça, Shizuka aurait eu bien du mal à recoller les morceaux de tout ce petit monde.
  • Shizuka n’était initalement pas un personnage aussi important que ça. Amie d’enfance d’Ayako, elle s’efface devant Karen au début de l’histoire, pour revenir en full force dés le chapitre 8. Elle devait passer la flamme d’Ayako à Karen au lycée, sans la lui reprendre. Au final c’est Karen qui se retrouve un peu effacée sur la fin, mais j’ai quand même réussi à lui garder une petite place au chaud.
  • Miho aurait dû rester plus longtemps, mais j’avais réellement du mal à l’écrire. Les tsuntsun pestes blondasses c’est vraiment pas mon truc. Ayako devait avoir une sorte de rivale pour qu’il y ait un semblant de dynamisme, mais de mon aveu, c’était un joli echec que j’ai tenté de rattraper ensuite.
  • Miho était inspirée au début de Takako, la tsundere de Otome wa boku ni koishiteru. Si vous avez fait la connexion en lisant Blind Spot, bravo, vous êtes aussi fichus que moi. (il y en a une, quelque part, mais je vais vous laisser la chercher. Indice, c’est dans le chapitre 7.)
  • Le voyage du chapitre 9 n’existait que pour provoquer la mort de Kenji. Au début, Ayako et Shizuka devaient aller en France, puis j’ai revu mes prétentions à la baisse, déjà pour éviter un sacré cliché, et puis pour garder un semblant de cohérence. Même si l’école privée de Shizuka est super riche, ils n’auraient pas envoyé cette dernière en France juste à l’issue d’un concours. Même si France pays de la mode tout ça tout ça, c’était pas une bonne idée. Karen était sensée les suivre en douce, étant immensément riche, mais j’ai décidé de la laisser tranquille et de donner un peu de temps à Shizuka et Ayako pour construire leur relation de soeurs qu’elles n’ont jamais été.
  • Le parcours professionnel d’Ayako aurait dû être tout autre. Jusqu’à mon voyage de 2013, elle aurait dû participer au doublage des OVA de Mahoromatic produites en 2009 et remplacer la voix de Minawa. Problème : au niveau timing ça ne collait pas du tout, et le voyage ainsi que les interviews que j’ai faites de professionels m’ont appris qu’on n’obtient pas un rôle dans un animé en claquant des doigts. Sans compter le temps de formation au minimum de six mois/un an d’une doubleuse… Ayako a échappé un peu à ça avec un traitement de faveur mais j’ai fait autre chose au final et ce n’était pas plus mal ! Ca aurait été néanmoins rigolo qu’elle travaille avec sa « génitrice » j’ai envie de dire 🙂
  • Une scène où Ayako fait des annonces dans un department store ont été coupées au montage. C’est balot, je l’avais bien écrite en plus, mais elle était vraiment inutile et pas cohérente avec son parcours.
  • Dans l’oeuvre finale pas mal de références clairement otakes, avec du « name dropping » (c’est à dire lâcher des noms comme ça) ont été retirées pour que le texte soit un peu plus neutre. Notez que tout n’et pas passé à la trappe non plus, j’ai laissé beaucoup de références directes et moins directes à la culture populaire japonaise, mais pas que. Un exemple ? Ayako aurait dû recevoir un livre pour son anniversaire qui s’appelle « La mélancolie de Haruhi Kawasumi ». Car Suzumiya était déjà pris par Ayako, et quel autre nom utiliser si ce n’est celui de celle qui a involontairement donné son prénom à mon héroine ?
  • Au départ c’était Sho qui devait partir à l’étranger. Miho aurait pu ainsi devenir « plus gentille » vis à vis d’Ayako et devenir une amie. J’ai préféré faire l’inverse. La principale raison étant que j’avais trop de personnages féminins.
  • Shizuka devait vivre seule à l’issue de la dispute du chapitre 8 avec ses parents. Elle aurait dû bosser comme vendeuse dans une boutique du Shibuya 109 ou en Maid dans un Maid Café, mais il en fut autrement, notamment parce qu’elle était trop jeune et que ce genre de situation aurait été bien trop galère à gérer, toujours dans un souci d’être cohérent. Cette expérience de vivre seule aurait dû permettre à Ayako de se rendre compte qu’il fallait qu’elle ait autant de conviction que Shizuka pour aller au bout de ses rêves. Puis comme Ayako et Shizuka se sont rapprochées, les faire cohabiter m’a paru tout naturel.
  • Ayako devait assister par accident à la demande en mariage de Seiji à Miyuki, mais c’était prévu dans le chapitre 10, trop proche du décès de Kenji, ça aurait vraiment été le mauvais moment pour ça. A la base je voulais écrire une scène où Ayako serait simple spectatrice, mais je l’ai plus ou moins fait avec la discussion mère de Ayako-Shizuka dans le chapitre 8. C’est un peu contraignant parfois d’écrire à la première personne !
  • Là ça devient fun : Ayako devait au début aller à l’université étudier le doublage, mais après discussions avec des pros, il m’est apparu très vite que c’était une super mauvaise idée, car Ayako avait déjà évolué dans un lycée « normal » alors qu’en fait pour aller dans ce genre d’universités il vaut mieux faire le genre de lycée spécialisé que les personnages de Sakurasou no pet na kanojo ont fait, pour ne citer qu’eux. Là-bas, elle aurait dû rencontrer un jeune animateur et la romance aurait eu lieu, mais c’était clairement trop similaire à Love Get Chu, un anime très moyen sur une jeune doubleuse, qui devient progressivement idol et qui se lie d’amitié et de romance avec un colloc animateur débutant. Bref, ils devaient faire connaissance et Ayako allait l’aider à faire un scénario d’anime sur lequel il travaillait, vu qu’elle aime écrire. Ce qui est assez drôle au final parce que j’avais imaginé tout ça avant de voir l’anime en question.
  • Pour convaincre Ayako de se faire opérer, Karen devait lui montrer la tombe de la personne dont elle a assisté à l’accident au collège, avant de rencontrer Ayako. Ca ne collait malheureusement plus avec ce que j’avais développé entre temps, et sans compter que c’était carrément capilotracté. Shizuka de son côté allait l’amener sur une colline où elle allait souvent pour les sorties entre amoureux, et lui expliquer le paysage avant de conclure par « Et voilà, dommage que tu n’y voies plus rien, hein? » Au final ça aurait pu passer, mais j’ai préféré mettre ça de côté, c’était limite méchant.
  • Et le meilleur pour la fin : Ayako aurait dû tomber enceinte 😀 Par qui, quoi, comment, je savais pas encore. Je sais, me connaissant beaucoup ont pensé que ça arriverait, mais j’ai tenté de les troller un peu.

Les références

J’ai laissé dans Blind Spot de nombreuses références à la culture populaire. Il y en a des évidentes, d’autres moins, parfois des citations, parfois des personnages, parfois des situations… J’avoue que j’ai pris un malin plaisir à les placer, ne serait-ce que parce que j’adore moi-même ce genre de clins d’oeil parfois appuyés à notre culture visuelle. Lucky Star par exemple m’a paru bien plus divertissant grâce à ça, alors que sinon je n’aurais pas apprécié plus que ça, je pense. Bien sûr cela peut passer au dessus de beaucoup de monde, surtout parmi la population pas otaque, mais pour tous ceux-là, si une ou deux personnes esquissent un large sourire en voyant un personnage familier le temps d’une scène, ou un détail qui leur fait penser à une autre série, alors j’aurai gagné mon pari. On m’a reproché que cela pouvait potentiellement nuire à l’immersion dans l’oeuvre, mais je ne trouve justement pas : cela renforce, bien au contraire, le fait que l’histoire se passe dans notre univers ou un univers proche du nôtre. Qui plus est, j’ai souvent (mais pas toujours) fait beaucoup d’efforts pour bien intégrer ces quelques clins d’oeil.

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Les contreverses

Mis à part les contreverses personelles dont j’ai parlé plus haut, la sortie de Blind Spot ne s’est pas faite sans heurts de la part du public malgré des chouettes ventes et des tas de retours positifs. Je suis assez imperméable aux trolls et de toutes façons, en lançant Blind Spot comme un « light novel » je savais pertinemment que je me heurterais aux plus puristes d’entre vous. Ceux qui pensent qu’un manga écrit par un français ne devrait pas s’appeler un manga, c’est bien de vous dont je parle. J’estime que quand on aime suffisament un style de narration et un format, et qu’on tente de s’y coller, on peut facilement prétendre qu’il s’agit bien d’un manga, ou d’un light novel. Je suis de ceux qui considèrent qu’un ouvrage comme Pink Diary est un manga. Le style de dessin, la façon de raconter l’histoire, les personnages, les lieux, tout fait penser à un manga, alors pourquoi vouloir parler de manfra ou que sais-je encore ?

On m’a aussi reproché (ou questionné sur) le fait que l’histoire se passe au Japon. Pourquoi ne pas avoir décrit une héroïne et des évènements bien franchouillards, étant donné que je suis français ? La réponse est pourtant d’une simplicité déconcertante : parce que c’est moins drôle. Qui a envie de lire une histoire sur une lycéenne française malvoyante ? Dans un environnement connu ? Si le manga plaît, c’est parce qu’il dépeint une vie qui n’est pas la nôtre. L’exotisme de l’asie plaît, et pas forcément que le Japon. Comme je l’avais écrit, ma première réflexion en créant Blind Spot c’était « comment ferait un malvoyant au Japon. » Au. Japon. Ca veut bien dire ce que ça veut dire : le lieu était déjà une partie importante du concept.

Mais ce n’est pas fini ! J’ai aussi eu droit aux réflexions comme quoi un français n’était pas en droit de parler d’une vie qu’il n’a pas eu, d’un pays dont il n’est pas originaire… Sauf que beaucoup oublient que c’est une fiction. Une oeuvre de l’esprit. Ce qui arrive à Ayako est romancé : il y a des évènements de tous les jours, mais tout est écrit, tracé pour qu’il y ait un rythme et que le lecteur soit toujours intéressé et veuille lire la suite. Si on racontait la vie telle qu’elle est, ne serait-ce pas profondèment ennuyeux ? Qui veut savoir quand elle sort ses poubelles, ou quand elle va à la laverie faire son linge ? Un roman est fait pour s’évader, pour rêver, pour vivre une aventure autre que la sienne. C’est un divertissement. Et en tant qu’auteur, mon rôle était de me concentrer sur les points importants, pour rendre l’histoire de la vie d’Ayako dynamique et agréable à suivre.

Et puis, si on avait pas le droit d’écrire un livre sur une vie romancée du Japon, que dire de Kaoru Mori avec son Bride Stories, Emma ou Shirley ? Les auteurs de Noir, de Black Lagoon, de Spice and Wolf, de Gunslinger Girls, etc. n’ont donc pas le droit d’écrire sur autre chose que le Japon vu qu’ils sont de là-bas ? Que dire des productions occidentales se passant dans d’autres pays aussi ? Il y a un moment où il faut garder à l’esprit qu’une histoire reste une histoire : elle n’a pas à reflèter la réalité, car la réalité est bien souvent ennuyante. Si certains sont incapables de faire la distinction entre la vision romancée d’un pays et la réalité, c’est là que se situe le problème.

En bref, il faut juste se rappeler que tout cela n’est qu’un roman. 🙂

Le mot de la fin

Blind Spot est terminé. Ce billet aussi.

Cela représentait au départ un défi que je m’étais lancé, celui de faire une fiction qui ne soit pas basée sur un univers préétabli. Ecrire des fanfictions c’est amusant, mais créer des personnages de toutes pièces, des univers, des évènements, sans être cantonnés à l’existant, ça l’est encore plus.

Ecrire une histoire, c’est se soumettre à de nombreuses émotions. L’angoisse de la page blanche, la tristesse de devoir faire souffrir ses personnages, la fierté de les voir évoluer, le bonheur de leur faire partager de bons moments, le rire lorsqu’on les place dans des situations amusantes, les larmes lors de passages touchants, l’anticipation des retours de ses pré-lecteurs… Tout cela se mélange et s’entrechoque pour offrir une expérience de création inégalable. Une expérience qui, telle un ascenseur émotionnel, vous fait vibrer. Il m’est même arrivé plusieurs fois de rire de mes propres lignes de dialogue ou de verser une larme lors d’un passage émouvant que j’ai écrit deux jours plus tôt !

Ce sont ces émotions que j’ai essayé de partager avec vous à travers cette histoire. Des émotions, mais aussi un état d’esprit. Quand on est handicapé, et pas forcément que visuel, on a tendance à voir le monde d’une façon différente. Une façon déformée. On ne réagit pas de la même façon aux évènements, bons ou mauvais. On a tendance à se raccrocher à ce qui nous fait plaisir, à ce qui nous rend heureux, et à ne pas le lâcher. Ce que l’on ne peut pas atteindre, ce que l’on ne peut pas voir, ce que l’on ne peut pas écouter, ne fait que rendre plus beau ce que l’on a déjà. A quoi bon se lamenter sur ce que l’on ne pourra jamais faire, comme par exemple piloter un hélicoptère, alors que l’on peut écrire un livre, monter une association ou visiter Tokyo ? Même si une voie vous est inaccessible, il y a tellement d’autres embranchements, tellement d’autres possibilités ! Comme un visual novel aux choix infinis !

Rappelez-vous des pensées d’Ayako et de son état d’esprit positif tout au long de son histoire. Cela vous ouvrira peut-être de nouveaux horizons.

J’espère également que cette aventure, à la fois celle d’Ayako et à la fois la mienne, servira à d’autres gens souhaitant se lancer dans l’écriture. Ecrire, ce n’est pas si compliqué. Il y a des logiciels pour aider, mais il y a aussi tout simplement le bloc-notes de Windows, TextPad sur Mac, ou VI ou EMACS sur Linux (pas de jaloux.) Avec un peu de réflexion, beaucoup de relecture, beaucoup de mise en perspective, et un bon entourage, on peut sortir quelque chose de sa tête. Que cela soit publié ou non est une autre paire de manches, mais au moins arriver à une histoire complète, c’est quelque chose à la portée de tous ceux qui comme moi aiment écrire. Au final, écrire une histoire, ce n’est ni plsu ni moins que de participer à un jeu de rôle seul. Je ne suis pas une fille, mais à de maintes reprises j’ai essayé de m’imaginer comment Ayako ou les autres personnages réagiraient vis à vis des différents évènements.

Je souhaite que tout ceci vous donne des ailes, comme cela a été le cas pour les fanfictions en France, où j’ai, paraît-il, inspiré beaucoup de monde. Les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur, mais qu’importe ! L’important n’est pas là, l’important c’est d’essayer !

Vivre à fond, sans regrets, c’est ce que vous dirait Ayako en ce moment !

N’hésitez pas à laisser vos impressions sur Blind Spot dans les commentaires : on est là pour spoiler donc ne vous gênez pas si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir ! Dites ce qui vous a plu, quelle scène ou chapitre vous avez préféré, je veux tout savoir !

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Good Ending

J’aurais bien aimé vous parler en long en large et en travers de Golden Time, mais ça serait vous spoiler. J’adore cette série, c’est vraiment mon genre de prédilection, et c’est traîté différement des comédies romantiques habituelles. Sans vouloir faire mon connard élitiste, je pense qu’il faut aller au delà de l’animation somme toute standard et des persos a priori stéréotypés. L’histoire avance vite, on en apprend plus sur les personnages, et même si Koko est parfois saoulante, elle sait aussi toucher le spectateur par sa fragilité.

Mais voilà! Je ne peux pas, ça ferait redondant, même si j’en meurs d’envie.

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A la place, je vais vous parler du manga Good Ending, dont les premiers tomes m’ont été gracieusement offerts à Noël par Morgan.

Seiji Utsumi est un type somme toute classique. Un peu gentil quand même, mais il est secrétement amoureux de Shô Itekawa, qui fait partie du club de tennis. Il va se faire aider par Yuki Kurokawa (aucun lien fille unique) une camarade de classe et aussi au club de tennis, qui a l’air d’en connaître un rayon sur l’amour. Seiji va alors rejoindre le club dans l’espoir de faire tomber la jolie et genki Shô dans ses bras. Vous vous doutez bien cela ne se limite pas à un potentiel triangle amoureux : Seiji va rencontrer la jolie et dévergondée Eri, ainsi que la peu sûre d’elle Risa, dont le secret de son régime m’échappe encore. Elle a dû prendre des cours chez le Joueur du Grenier.

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Le truc qui surprend au premier abord c’est les tronches des personnages. Ca choque, même. Le regard en particulier paraît limite creepy sur certains, mais on s’y fait après un tome. Le reste du dessin est clair et précis, il y a une légère dose de ecchi, mais juste ce qu’il faut (on voit quelques sous-vêtements ou poses lascives, mais cela reste la plupart du temps dans l’imagination du héros.)

Vous vous dites alors « Mais ça a l’air d’une comédie romantique lambda. » Oui et non. L’auteur arrive à me surprendre alors que je me suis déjà tapé des tonnes d’histoires d’amour entre lycéens. Surprendre le lecteur, c’est le conquérir, et c’est chose faite dans Good Ending. S’il y a bien un truc que je déteste d’ailleurs c’est les coincidences dans ce genre d’histoires. Un exemple tout con : le héros se retrouve dans une position délicate parce qu’une autre haremette lui fait des avances. Cette situation compromettante est bien sûr découverte PILE AU BON MOMENT (parce que sinon c’est pas drôle, haha) par l’élue du héros. Franchement, ça ne vous saoule pas ce genre de ressort ? Je veux dire, c’était marrant en 2000 dans Love Hina, mais là ça va faire presque 15 ans. Heureusement pour le lecteur, ce type de situation se retrouve vraiment très rarement dans Good Ending.

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Les personnages sont suffisament bien travaillés, surtout Yuki qui dégage un très bon charisme (c’est pour compenser avec le héros qui est trop gentil pour son propre bien.) Eri est un personnage très sympathique aussi, alors que j’ai beaucoup moins d’empathie pour Risa Onuma par exemple, qui se jette dans les bras du héros qui ne veut pas d’elle (alors qu’elle est plutôt pas mal une fois qu’elle a maigri.)

Comme vous vous en doutez à la vue des scans, quelque chose va se développer entre le héros et Yuki, et ça se déroule plutôt bien au bout d’une petite huitaine de tomes. Il y a même de jolis retournements de situations, et des év ènements assez inédits dans un manga. On est très loin de la comédie romantique qui est plus comédie que romance. Là c’est l’inverse.

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Sans être le manga du siècle, c’est une excellente lecture pour les amateurs du genre. La série compte 16 tomes et nous en sommes pour le moment à la moitié en France. Les personnages ne se tournent pas autour 107 ans, il y a des situations plutôt inédites, l’auteur a fait preuve d’imagination (sauf à de rares moments) et on est au final devant une histoire de lycéens un poil plus mature qu’il n’y paraît. C’est en tous cas très agréable à suivre, et je dévore pour le moment chaque tome avec entrain, ce qui est plutôt bon signe pour une série.

Ah oui, et c’est disponible chez Kana, pour ceux qui chercheraient à l’acquérir !

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MaOTD #677

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MaOTD #676

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Source : Pixiv