Auteur/autrice : Axel Terizaki

MaOTD #15

Et voici… La Maid Of The Day 15! Et en très grosse qualité s’il vous plaît (suffit de cliquer sur l’image.)

Alors…

Longs cheveux? +50 points

Grosse poitrine? +100 points

Uniforme de maid allant jusqu’aux chevilles? +75 points

Sourire plaisant? +50 points

Broche? +15 points

Bottines super kawaii? +20 points

Y’a pas à dire, c’est de la maid de qualité ça messieurs 🙂

Muteki Kanban Musume

Tiens, ça faisait longtemps un anime qui ne se prend pas au sérieux.

Après avoir lu les review plutôt rigolotes de Jason sur son blog Anime on my Mind d’où j’ai encore une fois sauvagement et honteusement extrait quelques screenshots, ainsi que du post de Raton à ce sujet. Muteki Kanban Musume est, comme il l’a si bien expliqué, l’histoire de l’invicible fille sandwich, mais sans le sandwich.

Miki est en fait la fille de la gérante d’un magasin de ramen dans une petite rue commerciale. Son travail consiste donc à servir les clients, à faire des livraisons et à attirer les clients en faisant un peu de pub dans la rue. Jusqu’ici rien de bien folichon, sauf que Miki est assez… comment dire… violente?

Miki poutre tout sur son passage, et ne recule devant aucun défi. Au lieu de ça, elle les prend en pleine tronche. Apparement douée en arts martiaux (il faut bien que jeunesse se passe), malheur à celui ou celle qui osera l’empêcher de faire sa livraiosn ou bien faire du mal à quelqu’un alors qu’elle passe tout près. Miki est en effet une fille avec un bon fond, qui souhaite faire de ce monde un monde meilleur. Comment voulez-vous résister?

En quoi consiste l’histoire de Muteki Kanban Musume alors? Il n’y en a pas, pas du tout même. L’humour et les contorsions de visage des personnages justifient à eux seul de regarder ce pur bol de délire comme on en fait plus. Le mélange combat complètement loufoques et humour rappellera probablement des souvenirs de Sexy Commando à certains.

Enfin, il y a quand même un semblant d’intrigue. Miki a une rivale:

Il s’agit de Megumi, la kanban musume d’en face, qui elle est là pour une boulangerie. Bien évidemment cette dernière voue une haine sans merci pour Miki, qui semble-t-il n’arrêtait pas de l’embêter quand elle était petite. C’est pourquoi elle a appris l’art ancestral du lancer de craies afin de pouvoir terasser Miki.

Megumi est habillée en maid typique. +50 points.

Les combats sont plutôt bien chorégraphiés et l’animation ne souffre que de peu de défauts. Bien évidemment, ça sent l’anime au budget pas super élevé, mais les animateurs ont su tirer parti du manque de moyen pour se donner un style très lisible et agréable. On sent bien les coups et l’humour, même pendant les combats est omniprésent. Du pur délire, comme je le disais tout à l’heure.

Là où ça devient très drôle, c’est que la seule chose capable de terasser Miki… C’est sa mère 🙂 Telle mère telle fille, comme on dit.

Bien sûr, il existe tout un tas d’autres personnages aussi drôles les uns que les autres dans un style qui leur est propre: l’épicier d’à côté, le chien adversaire préféré de Miki et qui lui donnera du fil à retordre…

Chaque épisode est une tranche de rigolade et de violence bon enfant causant des fissures dans le sol et dans les murs. Il est assez difficile de dire ce qui va se passer et les tronches des personnages, complètement exaggérés, aident vraiment à renforcer cette atmosphère d’idiotie totale. Miki est stupide, Miki est impulsive, mais Miki est invincible!

Même l’opening, qui fait penser à un anime de fight post-apocalyptique, est un délice tellement il parodie un genre auquel il n’appartient définitivement pas. On sent que les créateurs se sont bien amusés.

Clairement une bonne petite série délire à regarder le cerveau débranché. Du très divertissant pour cet été 🙂

MaOTD #14

Allez, ça faisait longtemps, et c’est pour meubler un peu en attendant que je vous ponde mes impressions sur Muteki Kanban Musume à un moment dans la semaine:

Comment ai-je pu jusqu’ici poster des Maid Of The Day sans jamais une seule image de la déesse des Maids, j’ai nommé Mahoro? Je l’ignore, vraiment.

Pour les curieux, cette image provient du jeu d’aventure sorti sur PC et PS2. (enfin il me semble qu’il est sorti aussi sur PS2) où Mahoro, pour la joie de tous ses fans, se déguise en plein de costumes différents, allant de la ninja à la magical girl, en passant par tout un tas d’autres costumes très moe.

Blind Spot

Blind Spot, c’est quoi?

C’est une histoire que je suis en ce moment en train d’écrire. Certains savent ici que l’écriture est l’un de mes petits hobbies et jusqu’ici je n’avais écrit que des fanfictions sur Evangelion ou presque.

Cette fois cependant, j’ai décidé d’écrire un truc de toutes pièces, moi-même, avec mes petites mains.

J’ai eu cette idée lors de mon voyage au Japon, par je ne sais quel mystère. C’est le genre d’idée qui vous frappe d’un coup et à laquelle vous n’arrêtez pas de penser jusqu’à ce que vous arriviez à la coucher sur du papier.

L’héroine de mon histoire, la voici:

(merci à SaturnAlice pour ce dessin qui dresse un joli portrait fidèle de l’héroine que j’avais en tête)

Ayako, puisque c’est son nom, est une lycéenne au japon. Comme vous l’aurez peut-être remarqué sur l’image, elle a un petit quelque chose autour du cou que certains auront peut-être reconnu parmi mes effets personnels.

Ayako est malvoyante, tout comme moi, et elle essaye de vivre sa vie.

Cette histoire, est inspirée de mon expérience et de mes recherches, transposée au japon, de nos jours, et sur un personnage féminin. Pour moi c’est un exercice littéraire et scénaristique, pour vous, ça peut être un bon moyen de mieux me connaître et comment je vis mon handicap.

Ne vous attendez pas à ce qu’il lui arrive des choses extra-ordinaires, c’est plus une ‘tranche de vie’ que j’ai essayée de rendre intéressante en lui donnant un petit feeling manga/anime.

Le site web est disponible, encore grâce à Alice pour son layout: Seule la version fr fonctionne pour le moment.

J’attends vos commentaires 🙂

La Rose Ecarlate

Grâce à ce cher Morgan, mon fournisseur de BD officiel, j’ia pu découvrir La Rose Ecarlate par Patricia Lyfoung.

Je sais ce que vous allez dire, en voyant la couverture: c’est quoi ca, du manga en BD française? Que ça vous plaise ou non, il y a en fait de nombreux auteurs de BD qui semblent être assez influencé par le « Manga code ». On ne sait pas trop si c’est voulu histoire d’attirer un public de jeunes qui manifestement adore ces petits bouquins en noir et blanc, ou bien si c’est réellement parce que l’auteur les aime aussi. Quoi qu’il en soit, quand c’est bien fait, et c’est le cas de La Rose Ecarlate, ça donne un style assez agréable.

L’histoire se situe au XVIIIème en France. Maud, l’héroine, va assister à l’assassinat de son père et va vouloir le venger. Bien sûr, elle va aussi faire la rencontre de son idole, le Renard, une sorte de robin des bois du XVIIIème, qui vole aux riches pour garder aux pauvres, (et vole aux pauvres pour garder pour lui (c) Ludwig Von 88… Ah on me signale que je me gourre complètement d’histoire…).

Voici donc Maud, qui est dotée d’un design réussi. La Rose Ecarlate se situe en fait un peu comme un shoujo manga à mon avis, avec son héroine, (re)belle et pleine d’énergie. Si vous me lisez souvent, vous saurez que j’affectionne assez le genre et j’ai trouvé cette BD plutôt agréable à parcourir, malgré quelques défauts que je citerais plus loin.

Désolé pour la pauvreté de l’image, c’est tout ce que j’ai pu trouver de potable sur la toile. Comme vous l’avez remarqué, les planches sont toutes en couleur. On remarque quand même un ton de couleur assez sombre qui revient souvent, et qui donne un peu une ambiance de XVIIIème siècle bienvenue. Je préfère généralement les dessins plus contrastés, mais je trouve que le choix a été bon sur ce coup. Les expressions des personnages sont bien inspirées manga et restent assez sérieuses (sauf Maud qui parfois, en tant qu’héroine, se relâche.) et en général l’action est bien rendue. Au niveau de la qualité des matériaux utilisés, on sent quand même que les Editions Delcourt se sont appliquées et nous ont fourni un beau livre comme on en fait plus.

Malgré toutes ses qualités, la BD souffre quand même de quelques petits défauts, non éliminatoires bien entendu, car ils sont très certainement intentionnels. Le scénario pour commencer, est assez facile à deviner et les évènements se suivent sans réellement surprendre: il faut dire que la BD est quand même destinée à un public de jeunes filles qui n’en veulent, et tout est fait pour rester dans le style shoujo. Il manquerait juste les bulles roses et on serait en plein dedans!

Autre point faible, la longueur de chaque tome. Pour l’instant seuls deux sont sortis, et ce n’est pas avec seulement une quarantaine de planches que l’on forge une histoire qui se donne des airs mystérieux et complexes. Le scénario en pâtit forcément, et après avoir parcouru les deux premiers tomes, on reste sur sa faim. C’est aussi un bon signe ça, ça veut dire que l’histoire est arrivée à me captiver et me donner envie d’en savoir plus.

Les influences de La Rose Ecarlate sont multiples et évidentes. On ne peut s’empêcher de penser à Seine no hoshi (La Tulipe Noire chez nous) ou Versailles no Bara (Lady Oscar) quand on lit cette histoire, avec son héroine masquée au secours des opprimés. Du classique donc, devant lequel on reste cependant à lire, un peu comme un film classique mais bien executé qui sait nous faire voguer agréablement dans des terres connues, tout en appréciant le voyage. Le ton reste néanmoins assez léger avec Maud, qui est assez attachante: une jeune fille forte et rêveuse. Définitivement un modèle que les fans de shoujo aimeront.

Certainement pas la BD du siècle, certainement pas le scénario qui fait vibrer, mais c’est tellement agréable à lire, et le style un peu manga sur les bords donne une touche assez originale à l’oeuvre. Du bon boulot, j’ai hâte de lire la suite 🙂

MiOTD #8

La honte, ça fait plus d’un mois qu’il n’y a pas eu de Miko of the Day.

Comment ai-je pu faire une chose pareille?

Pour me rattraper, en voici 3 pour le prix d’une, et avec un thème: des mikos armées.

Cliquez dessus pour les obtenir en plus grand 🙂 en tous cas, voilà de quoi completer mon armée, hinhin.

Il est là! (Mon box DVD de REC!)

Voilà, il est arrivé, enfin, alors que je pensais l’avoir le 17 Mai lorsque j’étais au japon, il a été repoussé au 30 Juin. (la haine hein?)

Donc voilà, le box est plutôt joli, les illustrations sur les boites superbes (Ah, Aka…) et le tout est accompagné d’un script de paroles pour la pub Neko-ki et d’autres choses (pour se prendre pour Aka.) et y’a aussi un petit artbook d’illustrations crayon.

Je vais de ce pas regarder les DVDs 🙂

Kamisama Kazoku

Kamisama Kazoku, c’est, comment dire, une série un peu surprenante sur bien des points. On a l’impression que c’est très moyen au début, que ça sent le low-budget à plein nez et en fait on est agréablement surpris et on a envie de continuer. Pourtant, on ne peut pas dire que le dessin soit très accrocheur, c’est assez sobre dans l’ensemble…

Mais assez efficace,e t surtout, l’histoire est plutôt originale. Loin d’être une série harem, Kamisama Kazoku se pose plutôt en comédie romantique en bonne et due forme avec seulement deux intêrets amoureux pour notre héros, qui n’est ni plus ni moins que le fils de Dieu.

Comme c’est le fils de Dieu, il a d’habitude un peu tout ce qu’il veut, même s’il ne le demande pas. La vie lui est très facile et il coule des jours paisibles à l’école avec un Ange là pour veiller sur lui, Tenko (au milieu). Tenko est un personnage assez drôle et attachant, qui essaye de veiller sur le fils de Dieu, tout en ayant des sentiments pour lui (bah oui, c’est une comédie romantique quand même.)

Où est l’intêret dasn cette série donc? Le petit twist qui va faire tout basculer? C’est l’arrivée d’une étudiante pour quelques jours, et sur laquelle Samatarou, notre vaillant fils de Dieu, va flasher aussi sec. Remarque, je ne lui en voudrait pas, c’est tout à fait mon genre.

Mais entre Tenko et ses airs de tsundere (entre ça et le yuri, c’est l’année des tsundere), le père DIeu, la mère et les deux soeurs déesses, on retrouve presque les ingrédients d’un Ah My Goddess. Seulement, ce simulacre n’en arrive pas à la cheville, et au bout de trois épisodes, on est en droit de se demander réellement où on va: c’est tellement prévisible que les protagonistes armés de pouvoirs (en l’occurence la famille de Samatarou) fait tout pour l’aider mais lui met surtout des gros batons dans les roues. Surtout qu’il a essayé de mettre les choses au clair en leur expliquant bien qu’il ne voulait utiliser aucun pouvoir pour devenir le petit ami de cette fille.

J’ai failli laisser tomber la série à cet endroit, et j’ai bien eu tort. Poussé par Corsaire, jai continué néanmoins. Malgré le style graphique un peu dépouillé, les personnages sont étrangement attachants, et surtout, dés l’épisode 4, on sent que ça ne va pas être du remaché sans cesse: des soubresauts d’originalité se font ressentir tout au long des épisodes suivants, qui m’auront valu de pousser des « WTF!??? » (mais c’est quoi ce bordel?) d’incrédulité devant ce qui se passe. Non, rien d’excessivement stupide, mais plutôt le genre de surprise scénaristique qui met tout de suite plus de piment et d’épice dans une recette clairement sans saveur.

Je ne peux malheureusement en dire plus, pour évidemment ne pas spoiler mais si vous appréciez les animes légers et les comédies romantiques qui sortent des sentiers battus, avec un héros peu commun et des surprises, essayez donc, ça vaut le coup d’oeil à condition de ne pas s’arrêter au début vraiment irritant par moments. Une bonne surprise somme toute pour se divertir. Et puis, l’opening de la série est vraiment bon, j’ai hâte que le single sorte!

Zero no Tsukaima

Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai honteusement pompé tous les screens ci-dessous à Jason de Anime on my mind. Ah bah oui mais y’a que lui qui fait de bons screens et là, je suis pas chez moi, doooonc…

Zero no Tsukaima ou littéralement « Le Familier de Zero » (vous verrez pourquoi très vite) est avant tout Harry Potter avec du fanservice une histoire tiré de romans puis d’un manga. Ca doit être la mode en ce moment, mais il faut bien dire que la majorité de ces histoires sont vraiment sympa: je parle de Full Metal Panic bien sûr, mais aussi de Haruhi Suzumiya no Yuutsu ou encore Shakugan no Shana notamment.

Pour en revenir à l’histoire, c’est celle de Louise, surnommée Louise la Zéro, à cause de son inaptitude à lancer des sorts correctement. Nous sommes dans une école très Poudlard-esque, avec son lot de personnages plus ou moins clichés. La palme revient quand même au directeur d’école avec une énorme barbe, qui se différencie de Dumbledore par ses remarques un peu perverses dignes de n’importe quel petit vieux dans un anime harem qui se respecte.

Hmmm, de la viande… *ahem*

Louise donc, est une jeune fille comme les autres ou presque, sauf que le jour où les élèves vont invoquer leur familier, Louise elle, douée comme elle est, va en fait invoquer un lycéen moyen du Japon moderne (parmi tous les gens sur Terre, il fallait que ça soit un lycéen japonais, quelle surprise.). On tombe alors dans le cliché lui aussi classique: Moi élite de la société, toi petite merde. Louise va donc traiter Saito (qui sont tous deux doublés par les mêmes qui ont fait Yuji et Shana dans Shakugan no Shana… ça va vous rappeler des trucs aussi) un peu comme son petit esclave personnel, jusqu’à le faire manger par terre à côté d’elle (même la grande salle de repas de l’école est une repompée sans honte de celle de Poudlard…)

Au niveau de la réalisation, on a du plutôt bon de la part de J.C. Staff. C’est coloré et agréable à regarder, et le design des personnages a été confié à ceux qui ont réalisé Mahoraba Heartful Days, ça se ressent un petit peu, d’ailleurs. L’op et l’ending sont cependant assez anecdotiques. En tous cas, rien qui ne me pousse à les écouter en boucle.

Yuki Nagato?

A plusieurs reprises vous aurez en effet envie au cours du visionnage de cette série, de hurler à la repompe éhontée de tel ou tel anime: ne vous inquiétez pas, c’est normal. Bien que les personnages soient plutôt clichés, ils sont assez attachants et bien foutus, et on arrive tout de suite à placer un nom sur un visage, c’est en général bon signe.

Evidemment, si en plus on jette une maid compatissante doublée par Yui Horie (Naru dans Love Hina, Eri dans School Rumble, Sakuya dans Sister Princess, et je passe ses autres douzaines de rôles), comment voulez vous que je reste objectif, moi? Ce n’est pas Maid-Land pour rien ici!

Voilà en substance, mon avis: Zero no Tsukaima est une série plutôt agréable à suivre. Sans doute par la série de l’année (Haruhi a déjà tout raflé) mais un excellent divertissement coloré, amusant sans être loufoque, avec sa petite intrigue et ses personnages sympathiques. Une de mes séries préférées de cet été.

Bloody Bride

Au cours de mes explorations sur l’interweb, je suis tombé sur un petit RPG/Dating Sim de Atlus (qui font en général plutôt des RPG originaux comme Tactical Ogre et Shin Megami Tensei, entre autres) nommé Bloody Bride.

Commentaire de Corsaire en direct sur IRC quand j’en parle: « Ouh là ça sent le grand nombre de Bad End ça! »

Si j’ai récupéré une version du jeu c’est avant tout parce que des fans l’ont traduite, fait plutôt rarissime: je ne connais aucun Dating Sim hybride (RPG, Tactical…) qui soit sorti dans la langue de Shakespeare. (ne parlons même pas de celle de Molière, ça ferait un appel d’air)

Le jeu est donc sorti en 1996 sur PSX (10 ans, ça nous rajeunit pas.) et graphiquement, accuse son âge (même si ça reste assez joli pour l’époque) et repose sur un principe très simple que certains connaissent: le dating. Un art incontournable de tout japonais qui se respecte et qui consiste à placer un lycéen, de préférence beau gosse, dans une aventure interactive où il devra fair eles bons choix aux bons moments pour pouvoir gagner de précieux Love Points avec l’élue de son coeur. Bien sûr, l’élue n’est pas seule et toute est histoire de choix. Même si on peut s’interroger sur l’intêret du genre, si ce n’est que ça ressemble fortement à un « livre dont vous êtes le héros » graphique, certains comme moi y trouvent un intêret assez divertissant, qui consiste à juste passer un bon moment à parcourir une histoire un peu interactive. Bon je ne vais pas disserter mille ans sur le concept, sachez juste qu’il y a des références (To Heart, Tokimeki Memorial), des versions Hentai (To Heart aussi et 12 000 autres jeux), des ovnis (Tokimeki Memorial Girl’s Side où l’on joue une fille cherchant à se trouver l’amour de sa vie) et aussi des hybrides (Sakura Taisen) mélangeant plusieurs genres.

Celui qui nous intéresse aujourd’hui est un mix RPG classique / Dating Sim. Dans Bloody Bride, vous êtes un jeune prince Vampire venu sur Terre pour y dégoter une femme. Mais attention, pas n’importe laquelle, ça serait trop simple: vous devrez, avant 3 ans dans le jeu, trouver la détentrice d’une Aura de Platine. Seules les filles disposant de cette aura sont éligibles à la place (tant convoitée?) de Reine dans le DevilDom (non n0si, ce n’est pas une variante du Scytale :P). Pour rendre les choses un peu plus difficiles et excitantes, vous devrez également lui sucer le sang, mais il faut qu’elle soit consentante pour cela, sinon ça ne sert à rien.

Difficile n’est-ce pas? Le jeu est pourtant plutôt simple pour quiconque a déjà joué à un RPG et un dating sim. Dans un dating sim, la régle d’or est de ne courir qu’un seul lièvre à la fois. Même si le jeu va vous inciter à aller taper à un peu tous les rateliers, il faut garder à l’esprit qu’un oubli de rendez-vous avec votre douce vous sanctionnera par exemple d’un sévère -14 en Affection. Sachant que les points d’affection se distribuent au compte goutes lors des rendez-vous, faites gaffe à votre agenda. Ah si la vraie vie pouvait être aussi mathématique!

Je n’irai pas trop en détail dans la mécanique du jeu mais il faut savoir que vous ne pouvez agir que le Dimanche dans le jeu, pour y effectuer certaines tâches, sachant qu’il y a le jour et la nuit et que vous pouvez faire 1 Action pendant chaque:

  • Sortir avec une fille à qui vous avez fixé un rendez-vous (1 Action)
  • Appeler une fille pour lui fixer un rendez-vous (Demi-action) (Jour uniquement)
  • Aller en ville (pour trouver des coin sympas, indispensable au début du jeu) (1 Action)
  • Aller en ville de nuit (Des mosntres rôdent, c’est là que la partie RPG entre en jeu)
  • Aller au magasin (Aucune action) pour acheter de l’équipement pour votre héros
  • Rester chez soi pour s’entrainer sur les différentes caractéristiques, car chaque demoiselle demandera que vous ayez certaines stats à un certain point.
  • Appeler un de vos familiers (Nuit uniquement) (Aucune action) pour lui demander d’enquêter sur l’une des filles: obtenir son numéro de téléphone si vous ne l’avez pas, placer un marqueur sur elle pour ne pas la louper quand vous sortez, ou encore avoir des photos d’elle, ou savoir où vous en êtes avec elle niveau stats.

Le problème de ces stats, c’est qu’en augmenter en diminue d’autres (d’une moindre mesure ceci dit). Par exemple si j’augmente mon Intelligence, je fais baisser un peu ma Sensibilité et mon Ghost (qui, à moins d’une traduction très foireuse est selon moi votre aura démoniaque).

Il faut donc arriver à gonfler ses stats au niveau désiré. Seul souci: ça monte très très très très lentement, et rien que pour monter Spirit à près de 800 (demandé par la demoiselle que j’ai choisi) il faut y aller, par tranches de 8.

Les dimanches sont entrecoupés de scènes dans al semaine où vous aurez parfois des petits choix à faire comme par exemple avec quelle fille étudier pour les examens, ou des scènes un peu plus inhérentes à l’intrigue de complot au sein du DevilDom, ou bien les diverses vacances en groupe que vous effectuerez, les Valentine’s Day et White Day, les Noël et jour de l’an, bref… L’histoire est plutôt simple mais efficace, elle évite de s’ennuyer et on s’attache un peu aux personnages.

La partie RPG du titre est extrèmement classique: Attaque, Object, Sort, Invocation d’un de vos familiers (efficaces au début du jeu seulement). Vous ne pouvez pas négliger l’aspect RPG du jeu car vous aurez bien évidemment des combats obligatoires contre certains boss (non, pas le beau-père de la future Bloody Bride… :P). C’est à des années lumières de n’importe quel RPG un tant soit peu sérieux: il vous suffira d’acheter le meilleur matos dés le départ et de monter votre puissance magique et physique (qui ne vous retirent pas vraiment de points ailleurs) en flèche pour vous manger 0 dégats à n’importe quelle attaque ennemie. Trop facile.

Vous aurez droit à plusieurs donzelles: 3 avec l’Aura de Platine, 2 autres principales, et une tripotée de sous-filles si l’on peut dire, avec qui vous pourrez également conclure et obtenir l’une des fins.

Globalement si vous êtes un anacharné, vous aurez envie de rejouer le jeu plusieurs fois pour chopper toutes les fins. Si vous êtes plus malin vous irez extraire les images et les vidéos du jeu une fois que vous l’aurez fini une fois.

Oui, car le jeu est assez rigolo mais vite lassant: les temps de réponse de la console (même en émulateur) vous feront vous arracher les cheveux, et vu qu’il faut micro-gérer vos familiers, vos rendez-vous de la même manière chaque fois (surtout si vous essayez comme moi de ne voir qu’une seule fille) et les combats… Vers la fin ça se résumait globalement à ça: je prends 2 rendez-vous à la suite avec Seira, puis comme elle ne veut pas en reprendre après (I’m busy, ouais ouais à d’autres hein) je sors le temps d’une niut taper des monstres et après je la rappelle pour deux autres rendez-vous. Bien évidemment au début c’est des rendez-vous de jour, mais après… Plus son affection montera, plus elle acceptera de rendez-vous de nuit, jusqu’à vous inviter dans sa chambre…

Mais dans ce jeu, point de hentai, jamais, si ce n’est quelques tenues un peu sexy parfois, ça ne se considère même pas ecchi. Le grand dilemme pour le héros est de cacher sa véritable identité à l’élue de son coeur. Surtout que personellement, j’ai pas pris la plus facile: Seira est en effet du genre très pieuse et traine tout le temps à l’église, un calvaire pour notre héros Vampire. J’aime les défis.

Et ça paye:

Voilà, malgré mes peurs, car je n’avais plus qu’une stat à mettre en OK pour les avoir toutes comme il faut, j’ai quand même eu ma fin avec Seira, toute en vidéo (+ deux bô dessins). Pour y parvenir, j’ai quand même passé près de 20 heures en un week-end (oui, les date game ça me fait me coucher à 5h du mat’) sur le jeu, et ça m’a plus quand même. Le seul truc qui m’a poussé à continuer, c’est de voir comment ça fini, comme dans n’importe quelle histoire en fait. Quand on commence un livre d’ung enre qu’on aime bien il est parfois difficile de le lâcher. On veut tout savoir sur ce qu’il s’est passé.

Les plus observateurs auront peut-être remarqué que j’ai changé d’emulateur entre deux: le premier bloquait le jeu arrivé à un certain stade, pour une raison inconnue… Tant pis!

Bref, pour une fois qu’un dating game était disponible en anglais, j’aurais eu tort de me priver 🙂

School Days – La musique de l’AMV!

Ayé, enfin, je l’ai trouvée. Un grand merci à Darksoul dont les ressources sont définitivement inépuisables.

Si vous visitez Maido-Rando depuis un petit moment, vous aurez peut-être remarqué mon billet sur ce jeu hentai mais si bien foutu qu’est School Days. Pour mémoire, il s’agit plus d’un anime interactif qu’un réel jeu, mais le nombre de « routes » possible est assez impressionant (le jeu tient sur un DVD double-couche!) et l’histoire plutôt bien ficelée. Mais ce qui fait l’intêret de School Days, c’est surtout que les fins possibles sont parfois très… surprenantes… Je n’en dis pas plus, allez lire vite fait le billet.

Dans ce billet justement, j’y ai posté une excellente AMV que je croyais être en fait la promo du jeu. En cherchant la musique qui accompagne cette vidéo pendant des mois, il se trouve qu’en fait il s’agit d’une chanson du jeu Fatal Frame 2, plus connu chez nous sous le nom de Project Zero 2

Voici donc, pour vos oreilles, cette splendide chanson: Chou de Amano Tsukiko!

Shakugan no Shana

Voilà, j’ai mangé les 24 épisodes de Shakugan no Shana, recommandé par Darksoul notamment lors de notre voyage. Je n’ai pas été trop déçu par la série, autant le dire tout de suite. Il y avait un peu de tout: du fanservice, des combats, une maido, une Shikijou-sensei (enfin presque), des personnages-objets attachants, Ayako Kawasumi-sama, un triangle amoureux, plusieurs histoires pour ne pas s’ennuyer, quelques flashbacks…

Non, honnêtement, SnS est une petite série bien sympathique de 24 épisodes qui m’a tout d’abord accroché par son héroine, Shana. Oui, il m’en faut peu, mais il faut bien admettre que Shana est une tsundere par excellence, et si j’ai bien un faible, c’est pour ce genre de personnage. Surtout quand elle a de longs cheveux rouges. Une réminiscence d’Asuka? Très probablement.

Tout commence quand notre héros du jour, Yuji, se retrouve aprés les cours dans un monde figé, et voit un énorme monstre qui bouffe les gens devant lui. Il semble être le seul a pouvoir bouger et se rendre compte de ce qui se passe, et avant qu’il ne se fasse dévorer lui-même, la Flame Haze aux cheveux de feu et au regard de braise (Shana, suivez un peu) le sauve armée de son épée. Surprise elle-même qu’il puisse se mouvoir à l’intérieur du Fuzetsu (une sorte de kekkai) et assaillie par ses questions, elle lui répond aussi sec.

« Tu ne le sais pas mais tu es déjà mort. »

Bien qu’elle n’ait pas exactement dit ça, c’était la même chose en substance, et je n’ai pu résister à l’envie de placer cette phrase culte. 🙂

En fait, lorsque les humains sont ainsi dévorés par les monstres dans un Fuzetsu, les Flame Haze, dont le but est de conserver l’équilibre du monde, remplacent les gens disparus par des Torches. Une Torche est une flamme qui disparait petit à petit, et qui remplace temporairement la personne qui la porte. Une fois la Torche consumée, la personne disparaît. Son existence se dissout. Mais comme cela s’est fait petit à petit et pas tout d’un coup, les gens autour d’eux oublient progressivement que cette personne a existé. Ainsi, Yuji voit l’une de ses camarades de classe se faire dévorer, remplacée par une Torche, eet petit à petit disparaître, alors qu’elle voulait déclarer son amour au meilleur ami de Yuji.

Cette scène, lors des premiers épisodes, est assez terrible en fait. Quand on y pense, si on existait pas, qui se souviendrait de nous? Dans le monde de Shakugan no Shana, personne ne s’en souviendrait, sauf Yuji, car il sait, car il peut voir les Torches a l’intérieur des gens, et surtout, parce qu’il en est une lui-même de Torche.

Rassurez-vous, l’anime n’est pas trop sombre, et mis à part le début un petit peu déroutant, où Shana va envoyer bouler le héros, elle va progressivement se rendre compte de quelque chose… Comment se fait-il qu’il arrive à voir les Torches, et qu’il ne soit pas embêté par un Fuzetsu lorsqu’il se forme dans une zone? Je vous laisse découvrir ce mystère…

Shana et le melonpan, c’est une grande histoire d’amour.

L’anime de 24 episodes est divisée en plusieurs arcs ou histoires, faisant penser à un découpage propre à un manga, dont est issu Shakugan no Shana. Toutes les histoires sont assez intéressantes, bien ficelées, et même si les combats ne sont pas des plus intéressants parfois, on voudra quand même continuer pour avoir le fin mot de l’histoire, voir un peu plus de cette tsundere qu’est Shana, dans ce monde plutôt bien peint et avec des personnages intéressants et attachants. Que ce soit Marjorie, Whilmelia la maid (-de arimasu) ou encore la très mignnone Kazumi Yoshida, doublée par Ayako Kawasumi-sama, j’ai dû mal à rester de marbre.

Shakugan no Shana, c’est surtout une bonne petite aventure bourrée de mystères, des rebondissements et un monde assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Le design des personnages d’ailleurs, vous rappellera peut-être Haruhi Suzumiya et c’est tout à fait normal: le dessinateur du manga a aussi réalisé les designs originaux d’Haruhi. Les deux héroines ont quelques côtés semblables, mais Shana semble un peu moins insupportable (quoi que… :P)

Et pour finir, voici Whilmelia, la maid capable de rivaliser avec Mahoro en ce qui concerne les tâches ménagères. On notera avec un sourire qu’elle finit toutes ses phrases par un de arimasu plutôt mignon, contrastant avec sa voix monotone et sérieuse.

Comme on dit, that was a fun ride. Je vous conseille de vous jeter dessus si vous en avez le temps. 24 episodes ça prend du temps à déguster.