Auteur/autrice : Axel Terizaki

Mon voyage au japon en wiki

Bon, c’est un peu en retard que je publie ça, mais comme je n’ai pas fait mon voyage au japon tout seul, on a eu l’idée, avec Darksoul et Corsaire, de réaliser une page en wiki tous ensemble afin de pouvoir chacun modifier et ajouter nos souvenirs à ce fabuleux voyage.

Le wiki en question se trouve sur Japon.teri-chan.net

Peut-être qu’on le complètera encore si on refait un voyage dans quelques années 🙂

Love Get Chu! – premières impressions

Au tout début j’ai cru en voyant le titre que c’était un anime dédié au site Getchu (si vous ne connaissez pas, c’est pas grave, c’est moi qui me tape des trips tout seul…)

Je n’ai pas vu beaucoup de descriptions ici et là sur cet anime de 2006, si ce n’est quelques rares posts dans les blogs anglophones. Mais le peu que j’en ai vu, m’a quand même mis la puce à l’oreille: un croisement batard entre REC et Love Hina? C’est possible ça? Mon cerveau a voulu en avoir le coeur net.

Je vous préviens tout de suite, ne vous attendez pas à une merveille. En fait vu comment les groupes de fansub ont l’air dans l’euphorie la plus complète au sujet de cette série depuis qu’elle est sortie, on se demande si elle n’a pas été annulée ou abandonnée simplement des fansubbers.

Donc en gros, c’est l’histoire d’une aspirante seiyuu qui vient passer une audition, et qui se retrouve avec d’autres filles (bien évidemment, toutes bien foutues, on est dans un anime harem après tout). Au final elles seront toutes embauchées à la fin du permier épisode, même la pauvre héroine qui a un sens de l’orientation hors du commun. (lisez entre les lignes)

Super palpitant, surtout que l’héroine en question va se retrouver à dormir sous le même toit qu’un perversjeune gars qui a par inadvertance pelotecaresse subtilement le postérieur de la demoiselle de façon volontaire dans le train en début de journée. Il se trouve que c’était un machin dont j’ai déjà oublié la nature qui ressortait de son sac, qui a causé tout ça. Personne n’est à l’abri désormais, on peut tous passer pour des chikan

Palpitant je vous dis.

Au niveau de la réalisation, c’est très loin de casser 3 pattes à un canard. Cependant les designs sont correct sans être transcendants. Ca ressemble plus à de l’anime fastfood entre deux grosses séries plus qu’autre chose.

Vu qu’il n’y a qu’un seul épisode disponible en sub pour le moment, je ne vais pas pouvoir dire grand chose d’autre. Peut-être qu’un jour, les nekomaids seiyuu domineront le monde. Non pas peut-être, j’en suis certain en fait. C’est l’évolution la plus logique… 🙂

MaOTD #12

Pour fêter la fin de Haruhi Suzumiya, je vous offre plusieurs MaOTD dans une image 🙂

Il faut quand même avouer que Mikuru fait une très bonne maid… 🙂

Pour demain, attendez-vous à un billet sur mes premières impressions sur Love Get Chu, qui s’annonce comme un croisement entre REC et Love Hina. Si si je vous jure c’est tout à fait possible.

En parlant de REC, il me tarde de recevoir mon box DVD…. >.>

Haruhi Suzumiya – Et là, c’est le drame.

Oui le drame, parfaitement. Que vont faire tous les fans de cette série, que certains n’hésitent pas à qualifier de culte, maintenant qu’elle est terminée?

Etait-ce trop court? Sûrement. Ne dit-on pas que les meilleurs choses sont les plus courtes? Certainement aussi. Ce que Kyoto Animation vient de réaliser, c’est faire exploser la popularité d’un roman vieux de 2003, dans une série d’animation de 14 épisodes d’une qualité presque sans failles. Certaines scènes sont animées à différents taux d’image/seconde, il y a des références partout pour tous les otakus que nous sommes, et pour faire original, les épisodes sortent dans le désordre. Quoi de mieux pour déboussoler tout fan d’anime normalement constitué?

A y regarder de plus près, personne ne connaissait Haruhi Suzumiya avant au moins l’épisode 2 ou 3. Le premier épisode, « Les Aventures de Asahina Mikuru » a été plutôt étrangement acceuilli, et pour cause: il ne répondait à aucun standard de premier épisode d’un anime. Premier épisode où généralement on pose les bases d’une série, ses personnages, tout ça… Que se serait-il passé si on avait commencé la série par l’épisode 2? Surement qu’on se serait attendu à une autre série très « tranche de vie » où on suit les tribulation de quelques lycéens. Mais non, l’épisode 1 (aussi appelé Episode 00) nous a tous fait douter. Pourquoi je regarde ça? Qu’est-ce que je fais ici? Mais c’est quoi cette série?

Et après avoir vu l’épisode 00 donc, on savait qu’on allait se retrouver face à un truc pas normal du tout, un OVNI qui allait déstabiliser tous nos sens.

Chaque épisode a été un pur bonheur visuel et scénaristique, quand on y pense. Chaque épisode a eu son moment fort, que ça soit le combat entre Ryoko et Yuki dans l’épisode 10, la bataille spatiale endiablée du 11, les minutes interminables de Yuki en train de lire son bouquin dans le 9, le meurtre du 6, la batte spéciale de l’épisode 4, la révélation de Yuki dans le 3, et que sais-je encore? Non, à bien y regarder, aucun épisode n’a déçu. Je parle pour moi, mais à bien y regarder, mes collègues bloggeurs anglophones (et francophones, pour ceux qui bloggaient sur Haruhi) n’ont semble-t-il pas été déçus non plus.

Haruhi Suzumiya no Yuutsu est-elle une série surnotée? A bien y regarder, on y voit peu de défauts, si ce n’est de vouloir prendre le téléspactateur de court avec ses épisodes dans le désordre. Techniquement il n’y a presque rien à reprocher à Kyoto Animation, la série suit du début à la fin le même niveau technique et graphique, et mis à part quelques passages, c’est du tout bon tout le temps. Scénaristiquement, on assiste à une orgie de thèmes: la comédie romantique, la tranche de vie, le sport, l’action, le thriller, et bien sûr les questions métaphysiques comme « Je suis qu’un grain de sel dans l’univers, la vie est ennuyeuse non? »…

Et maintenant?

On a encore les romans qui sont le point de départ de la série. Encore en cours de traduction, je suis certain que vu la popularité de la série, ces derniers seront bientôt terminés. Une chose est sûre: s’ils sortent en US, je les achète sur le champ.

Peut-on espérer une seconde saison? Difficile à dire. Il est déjà prévu que Kyoto Animation sorte Kanon refait à la fin de l’année. Kanon était une petite série assez sympathique mais qui souffrait trop du syndrome du « je me barre dans tous les sens car faire tenir un scénario complexe de HGame dans un anime de 12 épisodes c’est impossible ». Gageons que KyoAni s’en sortira.

Après, bien sûr, il y a la possibilité d’une nouvelle saison de Full Metal Panic car un nouveau roman est sorti récemment (celui-ci est d’ailleurs beaucoup plus sérieux, où on voit ******* exploser par exemple…) et voir Kyoto Animation remettre la main à la pâte serait du pur bonheur… Ah, que choisir, une nouvelle saison de FMP ou une de Haruhi? Les deux sont très alléchants, et il reste des tas de petites histoires à couvrir dans les bouquins, sans compter « La disparition de Haruhi Suzumiya » ou des épisodes plus loufoques comme « Endless Eight » où Kyon demande à Mikuru de revenir 8 jours dans le passé pour se rappeler d’un truc à lui-même, ou bien encore le passage où l’on apprend pourquoi Haruhi trouve le Canada autant suspect…

Bref, le futur va nosu réserver des surprises, mais considérant le succès international (n’ayons pas peur des mots) d’Haruhi, je serais tenté de dire qu’on aura droit à une nouvelle saison. Un jour, oui, un jour. La SOS-Dan intégrera ma Neko-Maid Army, et Haruhi et moi, nous dominerons le monde… erm…

Allez, un p’tit cadeau: le Trivia de Haruhi: tous les petits clins d’oeils et références dans tous les épisodes, un vrai bonheur a parcourir.

MaOTD #11 et quelques nouvelles du front

Désolé pour le si peu de billets ces derniers jours, mais je suis pas mal occupé au boulot, et ça risque d’être un peu pareil la semaine prochaine (mais moins j’espère.)

Tout ce que je peux donc vous proposer pour le moment, c’est encore une Maid Of The Day, mais armée cette fois :

Ca semble bien lourd à porter…

(En fait c’est la division infantrie lourde de ma future armée de maids… :P)

L’été ne sera pas très peuplé en grosses reviews a priori, à moins que la nouvelle saison ne soit vraiment bonne (pour le moment je n’ai pas trop trouvé chaussure à mon pied, même Tsuyokiss ne m’attire pas des masses, mais on ne juge pas un livre sur sa couverture, pas vrai?)

En attendant, je tue le temps sur Shakugan no Shana 🙂

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha

Nanoha est ce que l’on pourrait appeler un anime de magical girl (Mahou Shoujo = Magical Girl) comme on en a déjà vu plein: Card Captor Sakura, Sailor Moon, ou si on remonte un peu plus dans le temps, magical Angel Creamy Mami ou Magical Emi, pour ne citer que les plus connus en France.

Seulement voilà, Nanoha n’est pas que ça, c’est un anime pour une audience un peu différente, et ça se voit dés les premiers épisodes. Je m’explique…

Nanoha est donc une jeune fille, pas bien agée hein, on est dans un anime de magical girls après tout, qui va découvrir un furet blessé. Sauf que ce n’est pas n’importe quel furet. Le familier de cette magical girl qu’est Nanoha n’est pas un chat ou une bestiole toute bizarre, mais bien un furet. Tout de suite on sent qu’on est pas embarqué dans un magical girl show classique.

Bref, Yuno (le nom du charmant petit furet) est en fait un jeune garçon d’un autre monde, qui cherche les Jewel Seeds, pour les rassembler (au début en tous cas), et qui va découvrir en Nanoha un potentiel magique extraordinaire.

Bon bien évidemment, il va y avoir des ennemis (enfin surtout une) et des tas de rebondissements. La série est divisée en deux saisons de 13 épisodes, chacun formant une petite histoire à eux tous seuls: ça divise donc très bien la série et on a aucune longueur inutile.

Qu’est-ce qui fait donc de Nanoha une série si spéciale? Quand on regarde un peu sur le net on s’aperçoit très vite que la série a gagné une certaine petite communauté de fans. Les raisons sont multiples:

  • Les pouvoirs magiques de Nanoha sont issus de la technologie et non d’une quelconque source magique extraterrestre: elle possède un joyau nommé Raging Heart (ou Raising Heart c’est selon votre oreille) qui est en fait un scèptre obéissant à des commandes, et qui ne parle qu’en anglais. Nanoha a d’ailleurs le syndrome des attaques criées. Il suffit de hurler le nom de l’attaque le plus fort possible pour que cette dernière fasse de gros dégats.
  • Il y a du fanservice, voire du ecchi .
  • Il y a des grosses tendances yuri non dissimulés entre les deux héroines. Ah mince on me souffle dans mon oreillette que c’est inhérent au genre. On m’aurait menti?
  • Il y a des scènes difficiles (torture, abus d’enfants, tout ça…)
  • La chorégraphie tue tout sur son passage. Non je n’exaggère pas, la choré’ des combats est vraiment bien foutue, avec des effets quand il faut où il faut, des costumes très bien foutus, des attaques diversifiées et adaptées. Y’a pas à dire, la magie technologique ça pête carrément plus que les étoiles et les paillettes.

C’est sans compter sur la perspicacité de Nanoha. Sans ça, elle serait un personnage assez insipide et classique du stéréotype magical girl: nunuche, naïve et pleurnicharde.

+1 pour les cheveux détachés.

+50 pour les versions adolescentes.

Bref, Nanoha est vraiment un bon anime: bien réalisé, scénario léger mais suffisant, bande-son sympatique, personnages tous plus soignés les uns que les autres (La grande soeur de Nanoha… hmmn… :P)

L’anime est disponible chez Triad en sub anglais et chez K-W en sub français (il manque le dernier épisode de la seconde saison, pas encore sorti visiblement chez eux)

EDIT: Ah et j’oubliais l’opening de la première saison (que je préfère à celui de la seconde, n’en déplaise à certains)

Haruhi Suzumiya – Et hop, vous voilà star du rock

Non franchement, Kyoto Animation ne cessera jamais de me surprendre. Après un épisode 9 calme, ils nous enfoncent dans nos sièges avec des épisodes 10 et 11 dédiés au Yukiisme. Bien sûr, je ne vais pas spoiler pour les malheureux qui n’ont pas encore goûté aux joies de ce qui est considéré par certains bloggeurs japonais comme la cinquième révolution de l’anime (Eva étant la troisième), mais cet épisode 12 était constitué de pure win.

Oui. Haruhi + tenue de bunny girl + guitare electrique = zomg.

Plus sérieusement, ce petit « concert » était une vraie surprise pour ceux qui n’ont pas lu ce chapitre des bouquins, et qui plus est une performance incroyable aussi bien musicale qu’animée. Aya Hirano s’est littéralement déchainée pour la chanson, que je vous invite à regarder (Codec WMV9, désolé c’est du raw, j’y peux rien. Lorsque la version a.f.k. sortira je réuploaderai en xvid) l’extrait de cet épisode. Garanti sans spoiler aucun.

J’ai dit que la doubleuse s’est déchainée, mais ça serait insulter les animateurs de Kyoto Animation qui ont fait un sacré beau boulot sur la totalité de la séquence (et au delà) avec des mouvements fluides, synchronisés, précis… On a réellement l’impression que Haruhi chante de toutes ses forces et que Yuki se déchaîne à la guitare.

Une quote que j’ai bien aimé quand même:

– Quand est-ce qu’elle s’est mise à la guitare?

(Kyon, intérieurement) Probablement quand tu lui as demandé.

Good Choice Umetarô

Si vous pensiez que Step Up Love Story (aussi connu sous le nom de Futari Ecchi) était déjà trop indigeste pour vous, passez votre chemin immédiatement. Good Choice Umetarô est pire 🙂

Evidemment, on va me dire encore « Tiens, voilà un manga pour Axel! » ouais ouais… Hé bien non, je m’en défends, j’ai moi aussi mes limites, comme l’a prouvé Joshikosei.

Pour résumer, il n’y a pas d’histoire: chaque chapitre est un « cas » (et c’est peu de le dire) d’une jeune adolescente qui devrait faire un choix dans sa vie, et surtout s’envoyer en l’air avec un type qu’elle connaît (ou pas). On aimerait penser que ce sont des histoires vraies que l’auteur aurait pu connaître, et en faire le portrait dans ce manga, mais les héroines de chaque petite histoire sont tellement cruches, voire même parfois steréotypées, qu’on a du mal à accrocher. C’est tellement gros qu’on voit venir l’issue de l’histoire à des kilomètres.

Le dessin lui, ne casse pas des briques. Cependant, il est plutôt agréable pour ce genre d’histoires et se laisse lire plutôt facilement. Rien d’exceptionnel ceci dit hein.

Ce que j’en ai pensé? Difficile à dire: mon côté AxelTesque serait tenté de vous dire que c’est un manga rigolo qui se laisse lire (et encore, le rigolo devrait être entre parenthèses, l’humour n’est pas super présent) et de l’autre, mon côté sérieux me susurre à l’oreille que c’était tout simplement pas terrible. On sent que l’auteur voudrait se lâcher mais ne le fait pas. Résultat, on est à mi-chemin entre l’érotique et le pornographique, le ecchi et le hentai quoi, et ça donne un résultat un peu bâtard évidemment.

Enfin, les amateurs de mangas un peu osés sauront très certainement y trouver leur compte. Je préfère de loin Step Up Love Story quand même, qui est beaucoup plus drôle et mignon.

Yakitate! Japan

Voilà, une grosse grosse série vient de se terminer.

Enfin, en fansub, car la vraie diffusion elle s’est arrêtée depuis quelques mois.

Ceux qui me connaissent bien connaissent aussi mon amour sans limite pour le pain, et il était évident qu’un anime comme celui-là m’intéresserait.

Ce fut le cas. je ne dirais pas que c’était le coup de foudre, mais Yakitate! Japan m’a très certainement bien accroché.

Je suis loin d’être un fan d’anime shonen (animes/mangas pour garçons) de type Bleach, Naruto, Get Backers, Hikaru no Go… et pourtant, certaines de ses séries ont sû me plaire, tout comme l’a fait Yakitate! Japan. Ca ne s’explique pas, mais je vais essayer de décortiquer la série, en tous cas.

Un peu d’histoire tout d’abord.

Il faut d’abord savoir que Japan est ici un jeu de mots: Pan voulant dire « pain » en japonais, le héros, Azuma, essaye de créer le Ja-pan, le pain Japonais. Ne vous en faites pas, cette série est bourrée de jeux de mots en japonais. C’est terrible.

Notre jeune héros donc, Azuma Kazuma, va un jour découvrir le plaisir du pain grâce à sa grande soeur qui le traine (le mot est faible) dans une boulangerie près de chez eux. Le boulanger sur place, voyant en lui un grand potentiel, lui apprend les rudiments de la confection du pain et on découvre que Azuma possède des Mains Solaires, des mains si chaudes qu’elles aident grandement à la fermentation… Bref, notre héros, comme tout héros de Shonen manga, est plein d’espoir et d’atouts dans sa course à la réussite.

ici, pas de monde à sauver, mais un objectif qu’Azuma s’est fixé: créer le Ja-pan, le pain ultime japonais, capable de rivaliser avec les pains français, allemands, anglais…

L’histoire commence donc réellement avec l’arivée d’Azuma à son entretien d’embauche chez Pantasia, et il devra faire ses preuves pour ne pas se faire distancer par ses adversaires et futurs collègues.

Passons un peu à l’intêret global de la série…

Loin des animes de bastons et de mystères, Yakitate Japan est avant tout bourré d’humour. La série ne se prend pas au sérieux une seule seconde, et les délires se suivent sans se ressembler. Il y a également toutes les explications sur la fabrication du pain et des différents pains que Azuma et ses amis vont réaliser, qui sont tantôt loufoques, tantôt complètement possibles.

Il serait criminel de ne pas parler également des autres personnages qui donnent toute son ampleur à l’humour de la série: Kawachi, l’éternel compagnon d’Azuma une fois l’entretien d’embauche passé, qui servira surtout de bouffon de service à la série…

Tsukino, la jeune et jolie gérante de la succursale de Pantasia où Azuma wa travailler, elle, est tout simplement l’une des seules présences féminines de la série. Au moins, ils ne l’ont pas ratée:

Sa doubleuse réussit très bien à lui donner une voix douce et charmante, ce qui ne gâche rien. Qui plus est, Tsukino a une petite particularité que les filles d’autres animes n’ont pas: elle change à chaque occasion de vêtements. Oui, à chaque match, chaque épreuve d’Azuma, chaque jour nouveau, elle porte des vêtements différents. Ca a l’air de rien comme ça, mais vous n’aviez jamais remarqué que les personnages d’anime portent très (trop) souvent, les mêmes vêtements? Et je ne parle même pas de l’uniforme… 🙂

A cela vous ajotuerez Ken, l’espèce de musclor avec sa coupe afro, qui est tout simplement excellent. Mais pourquoi les boulangers ne sont pas tous comme dans Yakitate! Japan? 🙂

Bref, si vous aimez les séries un peu délire et longues, vous aimerez très certainement Yakitate Japan. Faut quand même suivre parfois, car le vocabulaire utilisé n’est pas simple (pour les fansubs anglais) mais l’anime étant très graphique dans son humour, vous ne manquerez pas de laisser échapper un petit rire etouffé. Je crois que le plus grand moment reste quand même à la fin d’un des premiers épisodes, quand Kuroyanagi annonce la prochaine épreuve de l’examen d’embauche, qu’il faudra réaliser un croissant, et Azuma qui demande « Kurowa-san dare? » (C’est qui Kurowa-san?) … 🙂

Mais bon, tout n’est pas rose au pays du pain.

La série animée est loin d’être parfaite. Je ne m’étalerais pas sur le manga que je n’ai pas lu, mais l’anime m’a parfois laissé assez perplexe.

En 69 épisodes, ce qui est long, vous aurez le droit à 3 principaux arcs. Le premier constituera l’arrivée d’Azuma à Pantasia via l’examen d’embauche et le tournoi des nouveaux arrivants. Le second retracera tout le tournoi de la Coupe de Monaco, avec Pierrot, et le dernier arc enfin le jeu télévisé Yakitate! 9, qui prendra place au japon et dans ses régions.

Passé la Monaco Cup, la série sombre un peu dans l’immobilisme et la répétition: chaque match se découpe d’une façon très précise et se repétera jusqu’à la fin de la série: une région est décidée, on choisit les ingrédients qu’il faut, on voit ce que l’ennemi prépare, on a une idée derrière la tête, puis Azuma prépare le pain lors du match, Kuroyanagi a une « reaction » ultra longue et toujours plus absurde, et le vainqueur est décidé.

C’est fort dommage, car l’idée de la « reaction » lorsque quelqu’un dans la série goûte un pain préparé par Azuma et sa clique (ou ses concurrents) est vraiment rigolote, surtout au début où c’est bien exploité.

Sans compter que les personnages qu’on aime le plus, à savoir Tsukino, Ken et quelques autres, sont relégués à des seconds rôles voir simplement des apparitions, juste là pour commenter les matchs. Quel dommage! J’aurais beaucoup aimé voir Tsukino ou Ken faire du pain un peu plus…

Heureusement la série se rattrape par un humour toujours aussi délire, un design réussi, des couleurs vives et une réalisation assez soignée. Bref, du bon plaisir à regarder quand même, bien qu’on puisse trouver le dernier arc très lassant. A noter également que les parodies et les clins d’oeils à d’autres séries ou genres sont de la partie: mechas, délires ninja, des films connus (Lord of the Rings, quelqu’un ?) sont parodiés sans aucune pudeur. Quand je vous disais que la série ne se prend pas au sérieux! 🙂

Je ne lirai pas le manga je pense, car comme pour Hikaru no Go, la série m’a déjà bien rassasié, et lire un manga où je sais pertinemment ce qu’il va se passer a un intêret très limité pour moi, même si il y a toujours des détails, des petites histoires, des scènes qui sont ommises de l’anime. J’ai d’ailleurs eu cette réflexion sur beaucoup de mangas que j’ai lu dernièrement, principalement de séries que j’avais déjà vues en anime…

D’autres mangas / animes évidemment nous offrent des vues bien différentes, ce qui est très bienvenu je trouve. Mais je réserve ce petit débat pour un autre prochain billet 🙂

MaOTD #8

Merci à Benjamin, un fidèle lecteur, voici la Maid of the Day numéro 8, qui n’est rien d’autre que Saber (quelle coquine cette Saber, ça doit être un fétiche de Rin à mon avis…)

Enfin bon, elle est kawaii donc on lui pardonne 🙂