Auteur/autrice : Axel Terizaki

Je pars.

Non je vous rassure, juste pour deux semaines et demi, jusqu’au 18 Mai.

Où ça? Au Japon! :]

Donc, pas trop de news sur Maido-Rando en attendant. J’ai également mis les commentaires en modération auto (vous ne les verrez apparaitre que quand je les aurai validés à mon retour) et les trackbacks sont désactivés.

Certains auront peut-être en effet remarqué et malgré mes efforts en matière de filtrage, que le blog est régulièrement spammé par des vilains vendeurs de produits bizarres, allant des sonneries téléphoniques au v1agra et j’en passe.

Voilà 🙂

La mélancolie de Haruhi Suzumiya – vidéos

Un petit tour des vidéos YouTube sur Haruhi Suzumiya 🙂

Haruhi Suzumiya no yuutsu

Attention, héroine qui poutre spotted!

Littéralement « La mélancholie de Haruhi Suzumiya », c’est le genre de série que l’on aime principalement pour ses personnages, plus que pour son histoire (qui pour l’instant est quasi inexistante.)

Oui, vous aimerez Haruhi Suzumiya, vous voterez pour elle, vous l’idolatrez, que dis-je, vous rejoindrez son club, la SOS Brigade!

ahem…

Voici Haruhi Suzumiya. Lycéenne de son état, cette jeune fille n’a absolument aucun ami. D’ailleurs, elle s’en fout, elle n’en cherche pas. Les humains normaux ne l’intéressent pas.

Son arrogance, sa tyrannie et sa détermination n’ont pas d’égal à ce jour, ce qui en fait un personnage réellement unique, loin de tous les stéréotypes d’héroines d’anime.

Par où commencer? Le premier épisode est assez étrange, il s’agit d’un film d’étudiant réalisé par Haruhi, et c’est, comment dire… très mauvais. On pourrait penser qu’avec ce regard, Haruhi réussit tout ce qu’elle entreprend, bah non. C’est mal filmé, avec une caméra qui tremble, des effets spéciaux à 100 yen, des éclairages de pacotilles, et des acteurs qui oublient leurs lignes. Ceci dit, avec les commentaires de Kyon, le personnage principal masculin, c’est tout simplement énorme.

Non, la série débute vraiment à l’épisode 2, où Kyon arrive à être ami avec Haruhi avec un peu de persévérance, après avoir réalisé qu’elle change de coiffure chaque jour de la semaine… Une belle eccentrique.

Comme je le disais, ce qui rend cette série unique, c’est Haruhi, son caractère détonnant, sa détermination, son génie, et surtout, sa méchanceté. 😛

Elle n’hésitera à aucun moment à faire chanter le président du club informatique, à kidnapperconvaincre une étudiante pour la faire rentrer dans son club, à presque tuer Kyon à coup de bureau, ou à cosplayer en bunny girl pour attirer du monde dans son club, la SOS Brigade.

Que fait la SOS Brigade? Une très bonne question que voilà. Vous le saurez en regardant les épisodes… 🙂

Haruhi Suzumiya no Yuuutsu est définitivement LA série de cette saison. originale, bien réalisée (merci à Kyoto Animation, pleine d’énergie, et surtout dotée d’un humour vraiment excellent à tous points de vue. La pauvre Mikuru, molestée par Haruhi m’a fait exploser de rire avec son « If I get ruined for marriage, will you take me? » au héros qui c’est senti bien désemparé devant tant de moé attitude.

Niveau ecchi, c’est du très bon dosage. Juste ce qu’il faut pour pas que ça soit indigeste (genre, pas comme Joshikosei)

A voir, absolument. L’opening et l’ending sont également tout bonnement excellents avec une danse vraiment sympa 🙂

Oh, et pour les intéressés, un projet de traduction des romans est en cours, sur un Wiki.

EDIT: Aprés avoir vu les épisodes 3 et 4, je ne saurais que recommander cette série aux amateurs de science-fiction, ça promet énormément!

Strawberry Panic

Cette année, c’est l’année du yuri. Les scénaristes se lâchent, et ça se ressent énormément en cette saison printanière d’anime.

J’en veux pour preuve Joshikosei ou bien encore Simoun. Mais la meilleure preuve de toutes, ça reste quand même Strawberry Panic.

Sous ce nom qui ne veut absolument rien dire vis-à-vis de l’histoire (jusqu’ici en tous cas, peut-être que ça aura une signification particulière plus tard). On sait juste que Nagisa est une jeune fille un peu perdue et un peu trop innocente, qui entre dans une école pour filles. Cette école pour filles, très catholique (tiens ça ne vous rappelle pas un Maria-sama ga miteru, littéralement La vierge Marie nous regarde ?) est située sur un campus regroupant deux autres écoles, toutes aussi pour filles, et tout aussi catholique que la première.

Jusque-là, c’est une resucée totale de Marimite, mais le pire (ou la cerise sur le gateau, selon votre point de vue 🙂 ) c’est qu’ils poussent l’aspet yuri encore plus loin, et avec encore plus de force. J’en veux pour preuve la coqueluche de l’école où Nagisa entre, Etoile, qui s’amuse visiblement et embrasser, plus ou moins de force, des jeunes filles qui lui plaisent. Et évidemment, la pauvre Nagisa en fait les frais. C’est sans compter évidemment sur sa copine de chambrée, doublée par Ai Shimizu (Minawa dans Mahoromatic) qui a l’air d’en pincer aussi pour elle.

En clair, Strawberry Panic est un Marimite boosté aux phéromones yuri. Avis aux amateurs… 🙂

Metal Gear Acid 2

J’avais déjà acheté MGA pour ma PSP il y a de cela quelques mois.

Beaucoup de gens ont dénigra ce jeu parce qu’il n’obéissait pas aux régles habituelles d’un Metal Gear, à savoir, de l’action trépidante et cinématographique à gogo. Or là, il s’agissait d’un jeu tactique, avec des cartes. Au premier abord, ça peut sembler super déroutant, et ça l’est. Le jeu est même très difficile au début, mais on prend rapidement un malin plaisir à progresser et à continuer le jeu pour connaître tous les tenants et aboutissants du scénario.

Qu’en est-il alors de ce Metal Gear Acid 2 ? Au niveau scénaristique, on prend un Snake amnésique et on l’embarque dans un complot mélant le FBI et une société confectionnant des armes. Un complot habituel, avec son lot de personnages et de retournements plus ou moins prévisibles.

Le scénario en lui-même m’a un peu déçu. Peut-être est-ce parce que j’ai fait le jeu rapidement, je en sais pas, mais j’avais trouvé celui du 1 plus fouillé, plus énigmatique, avec beaucoup plus de rebondissements. Le jeu a été plus facile aussi, mais encore une fois, c’est probablement parce que j’avais déjà joué au 1.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu donc, il s’agit en gros d’un jeu tactique au tour par tour, se jouant avec des cartes, un peu à la Magic. Il y a un peu plus de 500 cartes différentes, mais on ne peut en posséder que 40 dans son deck, et 7 en même temps. Je m’explique:

A chaque tour, on peut utiliser deux, voire 3 ou 4 cartes, selon le niveau d’action du personnage dirigé. Ces cartes peuvent être des cartes à utiliser, ou à équiper (armures, armes, capacités spéciales, etc.). Si on ne souhaite pas les utiliser, on peut toujours déplacer son personnage avec, ce qui aura pour effet d’utiliser la carte, et donc de la remettre dans le deck de 40. A chaque carte est associée un coût (COST) qui varie selon les cartes. Chaque carte utilisée augmente le COST, et celui-ci diminue après chaque tour. Lorsque le COST est à 0 c’est au tour du personnage d’agir. Il faut donc savoir tirer parti du hasard des cartes tirées parmi son deck de 40 (sachant qu’on en tire 2 automatiquement à chaque tour) mais aussi parfois sacrifier telle ou telle carte pour se déplacer, ou bien la garder dans son jeu pour pouvoir la sortir à un moment bien propice.

Avec près de 550 cartes on ne peut pas dire que le jeu ne soit pas varié. Il autorise d’ailleurs pas mal de styles de jeux différents, puisque certaines cartes sont très difficiles à avoir, ou sont très efficaces mais aussi très couteuses en COST ou limitées. Par rapport à MGA1, on a désormais la possibilité d’upgrader des cartes pour qu’elles soient plus efficaces, ce qui augmente encore plus les possibilités.

Si on ajoute à ça l’infiltration (le jeu récompense clairement le joueur qui ne se fait pas repérer, mais terminer le jeu comme un bourrin est tout à fait possible), les modifications de statut (saignement, aveuglement, désorientation, etc), ou même le mode link battle (multi quoi), on arrive à quelque chose de très intéressant.

L’une des grandes nouveautés, c’est tout de même l’arrivée de Hideo Kojima au sein du staff. Pour rappel il n’avait pas participé au premier MGA, et ça s’était un peu senti. Cependant, son implication est très floue dans cet épisode, et bien qu’on retrouve quelques petites touches de lui, j’ai difficilement trouvé une grande différence avec le premier opus.

Il y a quand même de nombreuses améliorations: l’upgrade des cartes, des stages bien plus variés, et aux décors plutôt intéressants, et comme vous l’aurez constaté, un look un peu plus coloré, grâce à l’utilisation d’un cel-shading du plus bel effet sur les personnages. On est loin du look très gris habituel des Metal Gear.

Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez sans doute sa suite. Cependant, pas la peine de se leurrer, ceux qui n’auront pas aimé MGA1, ne verront aucune amélioration notable ici suceptible de leur faire aimer le concept, assez spécial, mais très jouissif, de cette tournure acide de la série. Et après on se plaint que les jeux ne se renouvellent pas! 🙂

Pour moi, le jeu aurait mérité à être bien plus long, mais il faut aussi souligner qu’on peut repasser dans les endroits déjà visités pour déclencher des mini missions aux objectifs différents, afin de gagner des cartes supplémentaires. Un excellent point pour la durée de vie, surtout parmi ceux à la fibre collectionniste, qui adoreront l’éventail de cartes à obtenir pour compléter le set.

Joshikosei – High school girls

Sous ce nom simple et peu évocateur, se cache en fait la plus grande débauche de fanservice que j’ai pu voir ces dernières années. A un tel point que cet anime est capable de rivaliser avec des pointures comme Agent Aika ou Green Green.

Je m’explique.

Joshikosei, littéralement « lycéennes » nous conte les péripéties quotidienne d’un groupe de 3 amies, qui vont en rencontrer un autre (groupe de 3) dans un lycée pour filles. Toutes ces filles ont un point en commun: elles quittent le collège et entrent dans la vie trépidante du lycée. Rien de bien excitant me direz vous… Or, c’est sans compter sur l’humour, clé de voute de l’anime, et sur le fanservice, qui sert de dalle porteuse.

Le fanservice, dans joshikosei, ça se résume à ça:

et ça:

Maintenant que j’ai capté toute votre attention, je vais pouvoir continuer 😛

D’après les premiers screens et trailers que j’ai pu voir, je me suis dit alors que c’était surement un anime pour moi. une AxelTesserie comme dirait ce cher Corsaire. Cependant, je dois admettre que, bien que le design des persos, et le dessin, soient tout ce qu’il y a de plus agréables à regarder, et même si le casting des doubleuses a été plus que bien choisi, je dois bien admettre que toute cette surpuissance de fanservice me fait presque me demander si c’est une série pour garçons ou pour filles à la base. Difficile à cerner!

Ceci dit, ça reste agréable à regarder pour le moment, léger, et avec des personnages assez attachants. Une des bonnes sorties de cette saison.

Soul Link

Soul Link est un anime tiré d’un H-Game des mêmes auteurs que pour SHUFFLE!.

A première vue, ils ‘agit d’une histoire toute banale se déroulant dans l’espace, avec en prime une base militaire. Oui, c’est de la repompe de Stellvia a première vue. Et ça se confirme quelque peu avec le premier épisode. Vous pouvez mélanger à ça des designs assez quelconques (au moins Shuffle était plus coloré) et des CG ici font assez pitié.

Au moins, j’aime leurs uniformes 🙂

(vous pouvez cliquer sur l’image pour l’avoir en grand)

Ah, l’histoire? Oh, un peu trop vague à raconter pour le moment: on sait juste que l’héroine, et le héros, se retrouvent sur une station orbitale pour y effectuer leur service militaire. Il semble y avoir un truc louche qui se trame en arrière plan, et nos deux héros vont retrouver quelques uns de leurs amis sur place.

Visuellement peu convaincant, bourré de clichés (la sortie de la douche… sérieux…), la série m’a un peu déçu, car je m’attendais à un space opera comme on en fait plus, mais laissons le temps à la série de se dévoiler. Ce genre d’animes se déguste bien souvent à long terme…