Catégorie :Anime

Macross Frontier

Déjà vous allez tous oublier que je devais faire un article sur Kurenai. Peut-être qu’un jour je le ferai, ou pas. Ou pas. Ouais.

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Je dois avouer que je n’ai jamais été un grand fan de Macross. Bien sûr j’ai grandi, comme tout le monde, avec Robotech (et quand je pense que j’avais une Valkyrie en jouet qui était super géniale et que j’ai dégueulassé / casse comme un con de gamin que j’étais alors que maintenant ça doit valoir des milliards de Maid Points…) mais le reste des versions de la frnachise Macross m’est réellement passé au dessus de la tête. Même Macross Zero ne m’avait pas accroché plus que ça, malgré ses qualités graphiques indéniables.

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Mais nous voilà dans Macross Frontier, une nouvelle série qui nous éblouit toujours autant par son animation impeccable de part en part, ses décors futuristes fourmillant de détails et ses scènes de combat en images de synthèse qui pour une fois sont plutôt lisibles. Il y a quand même une question que je me pose, c’est d’où vient tout le budget pour cette série. Même si je préfère toujours la qualité d’animation de Haruhi (qui a déjà 2 ans) qui pour une série télé en mettait plein les mirettes et impressionnait plus, on a davantage l’impression de voir des OVAs ou un long-métrage en regardant Macross Frontier. C’est juste que ça m’a moins impressionné, même si c’est superbe, car pour moi Macross Frontier ne joue tout simplement pas dans la même cour que les autres. C’est dit.

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Alors il y a toujours des constantes dans Macross, un peu comme Gundam, vous voyez: ici on a une idol adulte qui fait de très belles chansons, mais aussi des mechas qui se transforment en avions, les fameuses Valkyries. Les fans de la franchise seront contents. Ils seront même ravis d’apprendre qu’on évite tout un tas de lcichés du genre. L’idole, Sheryl, qui parait froide au premier abord n’est pas si inhumaine que ça, le héros se prend un vent lorsqu’il annonce vouloir piloter une Valkyrie, prenant ainsi à contre-pied tous les poncifs du genre, où le héros inexpérimenté mais très doué va tout pulvériser sur son passage. C’est bien pensé, frais, et ça fait sourire.

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Et une fois n’est pas coutume, nous avons droit à du fanservice, et tout aussi rafraichissant que le reste: c’est même aux antipodes avec Kanokon, pour vous situer un peu. Le genre de fanservice de bon goût qui fait sourire plutôt que s’indigner. L’effet de la gravité qui change sur la poitrine, la robe sans bretelles qui se défait, et même le téléphone portable qui vibre au mauvais endroit au mauvais moment… Bref, c’est la classe à tous les niveaux.

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Pour changer un peu je finirai par l’histoire. Ca montre bien que dans Macross Frontier, on est d’abord ébloui par le chara design et l’animation qui flattent la rétine.

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Sheryl arrive à Frontier, une sorte de ville-colonie spatiale. Elle est là pour y faire un concert. A côté de ça nous avons la petite Ranka qui fait office de serveuse dans un restaurant (dans un uniforme de meido un peut trop révélateur à mon goût, mais passons) et qui aime bien chanter, qui adore Sheryl. Alto lui, est un étudiant comme les autres qui va faire un numéro de voltige avec ses petits copains pendant le concert de Sheryl. Seulement voilà, ça va partir en vrille, Alto va interrompre le bon déroulement du concert sans le faire exprès en embarquant Sheryl avec lui, des aliens débarquent, Ranka se retrouve au milieu d’un champ de bataille, et Alto va tenter de la sauver en prenant place dans un Valkyrie laissé là par un membre des SMS qui s’est fait tuer.

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Oui ça paraît compliqué comme ça mais il se passe réellement plein de choses lors de ce premier épisode, et chaque fin d’épisode donne véritablement envie de voir la suite. Un vrai régal. Je n’ai vu que 6 épisodes pour le moment mais j’en suis agréablement ressorti, les oreilles et les yeux plein de merveilles. Macross Frontier est servi par une animation soutenue d’épisode en épisode, un scénario intéressant et plein de rebondissements où l’on ne s’ennuie pas, des personnages attachants et des scènes d’action à couper le souffle. Finalement, la saison du printemps s’est révélée plutôt intéressante, certainement plus intéressante que la saison d’été qui va débouler rapidement. Mais on ne sait jamais…

Ah oui et j’attends l’épisode où Alto portera une jupe. C’est qu’avec ses longs cheveux, tout le monde se fout de sa gueule le pauvre.

Grand Tournoi de Tsundere – Ouverture!

Hé oui mes chers petits amis de Nolife Meido-Rando, c’est un peu tardivement que je vous annonce l’ouverture prochaine du GTT, le Grand Tournoi des Tsundere.

Alors je vous calme tout de suite, à cause des vacances, les matches de poule ne commenceront réellement qu’en Septembre 2008. Hé oui, ça fait loin.

Par contre, on a deux mois et demi pour débattre de qui pourra participer. Avec Raton et Corsaire, on a déjà pensé à quelques candidates. A vous d’ajouter les votres, sachant, qu’il nous en faut 32, et que nous avons commencé à en lister une vingtaine.

Définition d’une Tsundere:


Lucky Star – Tsundere

’nuff said.

Les régles:

  • Pas de personnage issue de série hentai.
  • Pas de cyborg (étant donné que leur comportement peut être programmé)
  • Il faut que le personnage soit tiré d’un anime / manga. Pas d’un jeu vidéo (à moins qu’il ait eu une adaptation en anime)

Voici la liste:

  • Asuka (Evangelion)
  • Akane (Ranma 1/2)
  • Naru (Love Hina)
  • Rin (F/SN)
  • Yukino (Kare Kano)
  • Kaname (FMP)
  • Haruko (FLCL)
  • Kagami (Lucky Star)
  • Haruhi (La mélancolie de Haruhi Suzumiya)
  • Karen (Code Geass)
  • Meiling Li (Card Captor Sakura)
  • Nadia (Nadia)
  • Natsuki (Keroro Gunso)
  • Louise (Zero no Tsukaima)
  • Shana (Shakugan no Shana)
  • Kyou (Clannad)
  • Asuna (Negima)
  • Motoko (Love Hina)
  • Kaoru (Kenshin)
  • Eri (School Rumble)
  • Nagi (Hayate no Gotoku)
  • Lina (Slayers)
  • Mai (Mai Hime)
  • Takako (Otome wa boku ni koishiteru)
  • Madoka (Kimagure orange road)
  • Urumi (GTO)
  • Cagalli (Gundam SEED)
  • Suzuka (Suzuka)
  • Kaori (City Hunter)
  • mega69 (Brigade SOS Francophone)
  • Lum (Lamu)

Total: 30

Itazura na Kiss

Quand j’ai vu les premières images de Itazura na Kiss, et qu’on m’a dit que c’était un shoujo vieux de plusieurs années, j’avoue que la curiosité avait surpassé le désintêret que je porte habituellement à ce genre de séries.

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L’histoire, c’est celle de Kotoko (non, pas la chanteuse), une fille un peu stupide sur les bords mais qui est amoureuse de l’idole de l’école, el grand ténébreux Irie-kun. Mais Irie-kun, lorque Kotoko lui offre une love letter, s’empresse de la refuser. Et c’est ainsi que les rêves de Kotoko se brisent et qu’elle se rend compte que le Irie-kun qu’elle convoîtait n’est qu’un infâme connard hautain.

Jusque là rien d’extraordinaire, mais j’y viens: Le père de Kotoko vient de faire bâtir une maison et il s’est fait rouler dans la farine, car celle-ci s’écroule rapidement à cause d’un léger tremblement de terre et du crétin d’ami de Kotoko qui se défoulait sur l’une des poutres de la maison. Résultat, nous avons une héroine sans domicile fixe qui va aller vivre chez un ami de son père, qui n’est autre que le père de Irie-kun… Et voilà! Kotoko vit sous le même toit que l’objet de son coeur qu’elle déteste parce que c’est un grand connard.

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L’histoire est banale, mais Itazura na Kiss a beaucoup d’atouts pour compenser cela, à ma grande surprise.

Tout d’abord la réalisation est de bonne facture: les dessins sont nets et précis, peu voir aucun plan n’a semble-t-il été bâclé et les expressions des personnages sont variées.

Ensuite, le chara design dans son ensemble, est très bon, quoi que forcément emprunté au manga j’imagine (que je n’ai pas lu) et les personnages sont attachants. Oui, même l’héroine un poil cruche réussit le pari insensé de ne pas être énervante. Et elle a même une copine grosse et moche, un peu comme le héros de Ichigo 100% qui avait un pote gros et moche. Bon c’est sûr que ça fait un choc de voir un chara design des années 90 mais on s’y habitue très vite, et Itazura na Kiss respire bon l’anime old school.

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Enfin, le rythme de la série est réglé comme une horloge. On suit une histoire et sans temps mort ou épisode remplissage sans intêret type "épisode à la plage". Bon ok y’a bien un épisode à la piscine, mais on y apprend des choses! Vous imaginez? Un épisode à la plage qui sert à quelque chose! Qui plus est, ça avvance à une bonne allure: on commence avec l’héroïne en dernière année de lycée et en ‘lespace de 7 épisodes, on la retrouve à l’université.

Itazura na Kiss est vraiment surprenant parce qu’il arrive à accrocher malgré son scénario simpliste. Mais quand on prend en compte l’âge du scénario, on comprend très vite qu’il a posé les bases des autres séries shoujo du même style. Je cite FFenril : "Aujourd’hui, dans les shôjos mangas, les filles tombent amoureuses de bishônens mystérieux. A l’époque, elles tombaient amoureuses de CONNARDS COMPLETS.". C’est tout à fait ça. Et le pire, c’est que ça se laisse regarder avec une certaine impression de nostalgie pas du tout désagréable. Comme si c’était mieux à vent.

Kyon-ko :3 – Le changement de sexe de Haruhi Suzumiya, suite

Rappelez-vous ce billet qui faisait suite à un post de FFenril sur le phénomène du "genderswap" de Haruhi Suzumiya… Oui oui, celle-là même qui transforme Haruhi en Haruki, Kyon en Kyonko, Mikuru and Mitsuru et Yuki en Yuuki.

Entre temps, l’idée fait son chemin: Baka-Tsuki crée une section pour réécrire le roman en genderswap (ils ne peuvent plus trop traduire le roman originel vu que celui-ci a été licensed aux Etats-Unis, il fallait leur trouver une occupation), les fans japonais continuent à dessiner et des tas de parodies youtube montrent des versions refaites, parfois redoublées, de certains passages de la série.

Vous pensiez avoir tout vu, et vous aviez raison: les délires de genderswap on en a déjà vu sur d’autres séries, mais en a-t-on vu qui prennent une telle ampleur?

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Oui, le cosplay de Kyonko!


Hare Hare Yukai – Seitenkan

Et je vous épargnerai le hentai sur Kyonko et les doujinshis du même acabit qui commencent à fleurir.

Que va-t-il se passer ensuite? Kyoto Animation va-t-il faire un clin d’oeil à ce phénomène? Est-ce Kadokawa qui a lancé ça sous le manteau pour faire vivre la série en attendant la saison 2? Qu’est-ce qui fait tout le charme de Kyonko? Doit-on s’interroger sur les fans? Doit-on vénérer la déesse Haruhi ou la déesse Kyonko? Dois-je incorporer Kyonko dans le (peut-être) futur Tsundere Tournament? Haruhi tenterait-t-elle de costuvioler Kyonko?

Tant de questions cruciales mes amis!

Merci à QCTX pour le lien vers l’article traitant de ce cosplay à Hong Kong.

P.S. : Pour les plus curieux sur la sortie française de Haruhi par KAZE, ces derniers ont eu l’amabilité de répondre aux questions des fans. C’est tout à leur honneur 🙂

Kanokon

Voici le premier billet que je vous écris sur la Release Candidate 1 de Dotclear 2, qui je vous le rappelle, permet à Meido-Rando d’exister, ce qui n’est pas rien. Vous n’avez vu aucune différence? Pour le moment! Et moi j’en vois depuis mon nid douillet d’admin , comme la possibilité d’intégrer directement des vidéos youtube sans passer par un artifice de goret, ou encore la possibilité d’importer des mp3 et flv et de les lire directement depuis le site. La technologie m’épatera toujours.

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Et pourquoi je vous parle de tout ça, me demanderez-vous? Tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire sur Kanokon.

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Absolument rien.

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Bon d’accord, je vous livre au moins le pitch alors:

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Kouta est un jeune garçon tout ce qu’il y a de plus chiant et banal, et se paye même le luxe d’être un shota par excellence (c’est à dire qu’avec la seiyuu de Aya dans Ichigo 100% ça n’aide pas beaucoup, mais c’est vraiment un coup de génie.) . Sauf que voilà, il a une jeune fille dans sa classe, un peu blonde et surtout dotée d’une poitrine généreuse à faire rougir Mikuru et à faire pâlir d’envie la Déesse qui est prête à tout pour sortir avec lui. Non, sortir est trop faible, en fait. Cette fille est une chaudasse comme diraient les jeunes à casquette. Une violeuse de garçons.

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Chizuru donc, cette fille va presque parvenir à ses fins, sauf que sa véritable identité est revelée à la fin du premier épisode: elle est un esprit démoniaque de renarde (avec des oreilles et une queue qui ressemblent beaucoup à Horo de Spice and Wolf, à moins que ça ne soit l’inverse.) et son but dans la vie sera de fusionner avec Kouta pour montrer au monde entier leur amour (mais Kouta ne l’entend pas trop de cette oreille, en tant que faible mâle). Ca donnera d’ailleurs un Kouta avec des moustaches et des oreilles de renard. On apprend vite que le monde entier est infesté de démons qui vivent parmi les humains…

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A cela vous ajouterez l’arrivée d’une esprit démoniaque de loup qui va tenter de voler Kouta à Chizuru. Nozomu, de son petit nom est un personnage encore plus vide que Chizuru puisqu’elle cumule les poncifs du personnage typé Ayanami: cheveux bleus, delicious flat chest, parle peu mais bien… Bref, inintéressante au possible.

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Et c’est là que vous êtes sensés vous demander pourquoi je regarde toujours cette série même après 5 épisodes de vide absolu à peine drôle?(l’épisode avec le costume de bunny girl maudit m’a quand même arraché quelques sourires) Hé bien, je vais vous avouer un truc: je suis un homme faible, très faible, et la raison pour laquelle Kanokon reste dans ma liste d’animes à regarder tient en deux mots: Ayako Kawasumi.

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Ayako Kawasumi double Chizuru, et ça messieurs, c’est absolument terrible pour le fanboy que je suis. La doubleuse de la très chaste Mahoro que j’idôlatre tant se met à parler comme une chienne en chaleur les trois quart du temps, comme "Si ça a le goût de Kouta-kun alors je le mange!" ou "Je ne l’ai jamais fait avec un garçon…" et autres joyeusetés que je vous laisserai découvrir. Entendre cette voix crystaline et si douce sortir de tels mots, ça en est trop pour mon cerveau, qui ne peut s’empêcher de voir Mahoro dans mon esprit lorsque Chizuru parle.

Et c’est ainsi que j’ai subi un Kernel Panic cérébral.

Je suis faible.

Kamen no Maid Guy

Il était temps! Oui je sais, ça fait un moment que je devais blogger les séries de cette saison, mais de nombreux impératifs sont venus se greffer à mon temps libre. Et puis je voulais attendre quelques épisodes avant de me décider.

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Kamen no Maid Guy est donc un anime dont on a pas mal entendu parler avant sa sortie du fait de ses personnages assez atypiques. Imaginez plutôt un mec bien baraqué répondant au doux noms de Kogarashi qui est habillé en maid, et porte un masque. Et là vous avez l’idée du siècle, vous êtes partis pour un délire incroyable, et vous sentez que le monde de l’animation va trembler sous vos pieds.

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Seulement voilà, dans la pratique Kamen no Maid Guy échoue à nous faire rire. Ca partait d’un bon sentiment, mais le mieux qu’il ait pu obtenir de moi, c’est un petit sourire plaisant. La série semble avoir du mal à trouver ses marques, mais cela reste a peu près plaisant à regarder, surtout grâce à Fubuki, la maid elle tout à fait normale qui accompagne Kogarashi (et qui le remettra dans le droit chemin plus d’une fois.)

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Car Kogarashi est quand même un sacré bon pervers avec sa jeune maîtresse Naeka. L’histoire dans tout ça? Aaah oui, y’a une histoire quand même : Naeka et son frère vivent dans une baraque dont ils s’occupent à peine parce que Naeka voulait vivre éloignée de la vie de luxe de sa famille. Mais voilà, son grand-père se fait vieux, et Naeka est en fait la prochaine à reprendre la lignée dans la famille, et elle a besoin de protection. C’est pourquoi le grand-père, qui adore les maids, leur en offre deux qui leur conviendront parfaitement. Une maid jolie et sérieuse pour le petit fils et un Maid Guy très GAR pour Naeka. Il aurait pu choisir mieux, ça nous aurait permis un peu plus de yuri.

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Vous l’aurez compris, ça ne casse pas trop pattes à un canard. Ca reste plaisant à regarder sans êtrre excessivement drôle. En bref c’est une bonne série pour se débrancher le cerveau pour le moment, sans que cela ne soit à mourir de rire. A suivre donc avec modération.

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Et non, Kogarashi ne fera jamais partie des Maid Of The Day.

Lucky Star DVD US Vol. 1

J’ai donc reçu ce matin (avec une nouvelle batterie très longue durée pour mon camescope) le premier volume Limited Edition de Lucky Star en version américaine. Comme je me l’attendais le déballage fut jouissif :

Outre le t-shirt d’un goût discutable mais certainement second degré, on y trouvera un nettoie-ecran en forme de koropan, ainsi que le CD Character Song de Konata et le CD Single de l’opening. Bien sûr, la boîte contient également le DVD. La grande boîte, elle, vous rappellera furieusement celle de Haruhi aux Etats-Unis.

Quelques petites choses à noter:

  • Le boîtier DVD contient un petit livret de 4 pages expliquant toutes les références obscures et choix de traduction des épisodes contenus sur le DVD. Du très bon boulot, bien documenté.
  • Le DVD contient les bonus habituels (Op creditless, etc.)
  • D’un point de vue traduction, ils ont fait le choix de garder les suffixes honorifiques Japonais. Cela fait un peu étrange au début d’entendre une voix anglaise appeler Miyuki "Miyuki-san" par exemple mais on s’y fait. Il sexpliquent leur choix par une volonté de conserver l’authenticité des relations entre les personnages via la façon dont ils s’appellent entre eux.
  • Les voix sont pour la plupart très bien choisies, sauf celle de Konata qui fait vraiment blasée de chez blasée. On a du mal à sentir son côté à la fois mignon et otaque.
  • La qualité d’image est excellente. Les traits sont fins et les couleurs chatoyantes, a mille lieues des fansubs. La compression ne se fait sentir à aucun moment durant le visionnage. Je regarde l’écran d’assez près pour vous en parler.
  • L’ending est chanté en japonais mais tous les dialogues sont en anglais, ce qui est un peu étrange: le mélange anglais / japonais perturbe pas mal. C’est assez intéressant comme méthode. Personnellement j’aurais adoré que les doubleuses américaines tentent de chanter japonais!

Voilà, sinon à part ça, je suis content. Reste à voir si je vais oser porter le t-shirt à Epitanime… ou pas.

Manga Catch-up – Avril 2008

Vous vous demandez sûrement pourquoi aucun post sur la nouvelle saison d’animés n’a encore vu le jour dans ces colonnes. La raison est simple: je suis en train de regarder en ce moment tout Battlestar Galactica jusqu’à la fin de la saison 3, alors forcément à coup de 45 minutes par épisode, c’est très long, mais très prenant. Enfin, je dois de toutes façons commencer à regarder rapidement quelques séries comme Kyouran, Kamen no Maid guy, Kanokon ou encore Kurenai et Code Geass 2…

Pour ceux qui nous ont rejoint récemment, "catch-up" signifie rattrapage en anglais, et est un type de billet où je donne mes impressions rapides sur l’évolution de telle out elle série. Parfois ce sont même des séries dont je n’ai pas parlé sur Meido-Rando, à cause de la flemme ou bien parce que la série n’en valait pas spécialement la peine.

Le dernier catch-up datant d’Aout 2007, il était temps de faire le point.

  • Angel Heart : Après autant de volumes (22 il me semble) on pourrait se demander comment Tsukasa Hojo arrive à continuer à sortir des histoires. Pourtant il montre tous les signes d’un auteur qui s’essoufle: intrigues recyclées, concepts qui reviennent souvent comme le travestissement, la drogue, ou encore les personnages dont le design est carrément repompé d’ailleurs. Vous ne trouvez pas que Glass Heart ressemble grâve à Shion de Family Compo vous? Malgré tous ces poitns négatif, c’est toujours aussi superbe visuellement et agréable à suivre.
  • Fushigi Yuugi : La légende de Genbu : La seconde ‘saison’ de Fushigi Yuugi reste égale à elle-même : une sorte d’aventure shoujo. Sauf que comme Tsukasa Hojo, Yuu Watase continue à faire des dessins superbes et une hsitoire qui se laisse lire bien que parfois un peu complexe, surtout que les tomes sont facilement espacés de six mois. Mais ne crachons pas trop dans la soupe, car la sortie des versions françaises colle de près à celles japonaises, c’est assez rare pour être souligné. Ah oui et Takiko est quand même bien meilleure héroine que Miaka, y’a pas à dire.
  • Girls Bravo : Je prends souvent les mangas de séries que j’ai déjà vues, parfois par simple curiosité, parfois parce que je les aime vraiment énormément. Pour Girls Bravo c’était plutôt la curiosité, et ça fait bizarre de revoir des passages qu’on a vu en anime mais sans vapeur cette fois. Ca reste un manga plaisant qui se prend pas au sérieux et bourré de fanservice. Pas indispensable donc.
  • Unbalance x Unbalance : Toujours aussi sympa à lire, ce manwha contant les relations ambigues entre une prof et l’un de ses élèves reste bien dessiné. C’est étrangement l’un des mangas que j’attends le plus lors de mes livraisons, sans que je ne puisse exactement expliquer pourquoi. Au niveau de l’histoire, ça continue à avancer avec son lot habituel de nouveaux personnages secondaires, de révélations et de résolutions prises par les héros. C’est certain que ça casse pas des briques mais ça reste vraiment agréable à lire
  • Ah My Goddess : Alors là comment dire… Avec des histoires toutes plus anecdotiques les unes que les autres, aucun avancement dans le scénario et des dessins que je trouvais limite plus beaux y’a 15 ans, Ah My Goddess s’essouffle gravement. Ils pourraient ouvrir un maid café de déesses que ça relancerait à peine l’intêret, c’est vous dire. Le problème avec de longues séries comme ça, c’est qu’on hésite à arrêter car on veut connaître la fin, même si dans 50 ans on y sera encore. Comment AMG pourrait-il finir, tiens?
  • Suzuka : A ne pas confondre avec la charmante et pétillante présentatrice de Nolife, Suzuka suit les grandes lignes de l’anime (ou plutôt l’inverse) sans vraiment de différences fracassantes. J’aurais préféré quand même que le manga avance plus vite, car présentement on se retrouve seulement environ au 13ème épisode de la série (estimation à la louche). Malgré des bouches un peu bizarres, c’est toujorus aussi bien dessiné.
  • Monsieur est servi / Hanaukyo Maid Tai : HMT arrive à sa conclusion au bout de 12 ou 13 volumes (là comme ça je me souviens plus) et il va être très difficile d’en faire des éloges. Pour l’histoire, j’ai découvert HMT en anime, quand c’était le studio m.o.e. qui s’en occupait, en 2001. Ils avaient pris pas mal de libertés avec l’idée initiale, faisant de Taro un clone avant l’heure du héros de Girls Bravo. Taro était allergique aux filles, sauf à Mariel. Le tout était très léger et plein d’humour (sans compter que dés le deuxieme épisode, les triplettes nymphomanes réveillent leur maître par une gâterie au lit, si si je vous jure.) et ne se prenait pas au sérieux pour deux sous. Depuis m.o.e. a coulé sans terminer la série (inachevée abruptement au 15ème épisode) et un autre studio a repris le flambeau pour sortir "La vérité", plus fidèle au manga. Le problème c’est que le manga est mauvais. Il se prend au sérieux et tente d’inventer une histoire complètement capilotractée à base de clones de Mariel et de Taro qui ne sont pas ce qu’ils croient être. En plus de ça la fin est tout sauf convaincante, bref pour moi c’est une grande déception et je garderai la première saison inachevée comme souvenir de HMT.
  • Emma : Toujours aussi bien dessiné et agréable, l’immersion est telle qu’une fois le manga refermé, on se rappelle soudainement qu’on est au XXIème siècle. C’est un manga de maid mais sans fanservice, où la romance prime et où on sent que l’auteur s’est très bien docuemntée sur l’époque. Ca change des habituels mangas se déroulant au japon, ancien ou présent. Bref, c’est toujours aussi bon.
  • He is my master : La version manga est relativement anecdotique par rapport à l’anime du même nom. Bref, si vous avez déjà vu l’anime, passez votre chemin.
  • Keroro Gunso : Vu le nombre d’épisodes et le succès de la série, on peut se douter que les scénaristes ne chôment pas, et en effet on trouve toujours un délire à exploiter avec Keroro et sa troupe. C’est tellement délire qu’on se demande bien comment ils vont arriver à envahir la terre. Bref, les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, il y a juste la couverture que je trouve absolument hideuse, mais ça me regarde, ça.
  • Love Collage : LC est l’autre manga de l’auter de Midori no Hibi (Midori Days de part chez nous). Le héros est un fétichiste de parties bien différentes chez les femmes. Il aime certains types de jambes, de poitrines, de voix, de cheveux… C’est un pervers, mais un pervers noble comme on dit. Et il va tomber sur une pension avec quelques résidentes qui bien sûr auront chacune un élément qui lui plait. A noter également qu’un autre personnage est fan de maids. C’est donc sur l’avis éclairé de Rosalys que je me suis plongé dans ce manga sans prétention qui se laisse lire, malgré de super gros clichés du style harem par moments. Je pense néanmoins que le héros a plus d’un tour dans son sac… A suivre, donc.
  • Highschool girls : Toujours aussi vulgaire, toujours aussi débile, je continue néanmoins à lire pour voir jusqu’où ça peut aller. Ce qui est sûr c’est qu’on ne croit pas un seul instant que les jeunes japonaises puissent être comme des mecs, mais en fille. C’est pas possible.

Haruhi.fr fête son premier anniversaire!

Comme vous le savez (ou pas), c’est sur Meido-Rando que le domaine Haruhi.fr est né et a grandi pour arriver à maturité, grâce notamment à l’aide des autres bloggeurs de Blogchan ou de Sama ainsi que des membres de l’Editotaku, mais aussi des visiteurs de ce blog.

Aujourd’hui Haruhi.fr souffle sa première bougie, et c’est avec une certaine fierté que je vois cette communauté se développer et accomplir des choses. Je me suis d’ailleurs fendu d’un long discours à ce sujet, que je vous invite à lire, car beaucoup de choses se sont passées en l’espace d’un an.

Avec un wiki qui commence à vraiment ressembler à quelque chose avec des sujets divers et variés, et un Danbooru-like avec déjà plus de 4500 images sur la déesse, je crois qu’on est vraiment bons, là.

Bon anniversaire Haruhi.fr, et que ça dure encore longtemps!

I’m hit! I’m hit! #11

Rien de mieux qu’une dose intense de Tomoyo, Kyou et Nagisa pour fêter l’annonce de la seconde saison de CLANNAD.

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Mais comme je sais que vous en voulez plus, je vous offre une image qui risque d’en tuer plus d’un.

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Les "I’m hit! I’m hit!" de Meido-Rando TUENT. Je devrais en faire un T-shirt tiens

Anime Catch Up – Avril 2008

Bon on est pas encore en Avril mais presque!

Beaucoup de séries se terminent en rpévision de la nouvelle saison et il est l’heure de faire un petit point sur ce que je regarde en ce moment et sur les séries dont j’ai parlé ici et comment elles se sont développées.

L’absence de post d’envergure en ce moment sur Meido-Rando témoigne d’un certain manque de temps et de mon dévouement à Haruhi.fr qui malgré la concurrence hyper rude (haha) parvient à grossir petit à petit. Si vous êtes fans de la Déesse Toute Puissante, venez!

Il y a deux autres raisons aussi: La première, c’est que je fais le deuil de Teri, mon idol qui a dit au revoir à ses fans la semaine dernière. Depuis je n’arrive plus à allumer ma 360 japonaise, car je sais qu’elle ne sera plus là, et que je n’en aimerai jamais une autre de la même façon. Mais ça me passera, je suppose.

Le deuxième deuil concerne Mikuru, l’une de mes NAS, c’est à dire serveurs de fichiers en réseau. Pendant une mise à jour de firmware banale, elle a violemment planté comme une otarie bourrée à la bière et le résultat est bien celui que vous l’imaginez: impossible de la démarrer. La bonne nouvelle, c’était que les disques durs étaient sains et saufs et j’ai pu les mettre dans sa remplaçante, Tomoyo! Elle est d’ailleurs encore en train de vérifier la cohérence de son RAID 5 à l’heure où j’écris ces lignes.

Allez, on est partis!

  • They are my noble masters : Malgré un début vraiment pas fameux, la série se démarque petit à petit par des personnages rigolos et plaisants, avec une alternance entre développement de personnages et scènes loufoques. Bon c’est loin de casser trois pattes à un canard mais ça reste regardable quand on a envie de se débrancher le cerveau.
  • Spice and Wolf : La série n’a pas failli à ses promesses et nous délivre ce qu’on attendait d’elle, ni plus ni moins: une Horo absolument charmante, une intrigue basée sur le commerce, un monde moyen-âgeux plutôt bien construit, et encore plus de Horo. La série s’est conclue de façon satisfaisante pour moi, même si on en aurait aimé plus.
  • Sketchbook : Ca aurait du me plaire, une série tranquille avec des chats, mais j’ai vraiment du mal avec le dessin (de l’anime hein!) et au final je n’ai aps accroché après 3 épisodes, alors que pourtant j’ai bien aimé Aria. Allez comprendre.
  • Love Get Chu : Mon dieu les fansubbers n’ont pas abandonné cette série. Anime de seconde zone, Love Get Chu est cependant plaisant à regarder et si comme moi vous êtes fans de seiyuu vous ne pourrez qu’apprécier son univers.
  • Kimikiss Pure Rouge : Je me suis endormi devant. Si si, j’ia même matté le dernier tiers de la série en diagonale pendant que je faisais à manger. C’était juste super lent quoi. C’est pas que la série aurait mérité moins d’épisodes, mais peut-être un peu plus d’action. Ca reste quand même super plaisant pour peu qu’on aime les histoires d’amour. Au moins le fait qu’il y ait trois intrigues à suivre était très original.
  • H2O Footprints in the Sand : H2O pour moi a très bien démarré: les auteurs ont définitivement bien cerné l’attitude d’un aveugle dans un milieu hostile et Takuma se déplaçait de façon crédible avec sa canne blanche (j’en sais quelque chose.). Il y avait plein de petits détails, et malheureusement à la fin du premier épisode il regagne la vue. WTF général bien sûr, surtout que le reste de la série est très peu intéressant hormis le background du village. Takuma s’est alors transformé en héros de harem tout à fait banal, jusque vers la fin de la série: dés l’épisode 9 on sent en effet que quelque chose se trame et la fin de la série vous entraînera de WTF en WTF jusqu’à pousser un hurlement "MAIS QUELLE CONNE!" en plein visionnage. Bref, si les animes avec un peu de fantastique et de sentiments vous intéressent, vous pouvez regarder H2O tranquillement. Un peu comme Myself Yourself en moins bien animé, j’en garderai quand même un souvenir correct.
  • Gundam 00 : Hahahahahahahahahahaha… HAHAHAHAHAHAHA! Pardon mais dans ma tête, je suis en train de me demander quelle série était la pire entre les récentes productions de Sunrise. D’ailleurs j’en ai fait le sondage pour les deux semaines à venir alors lâchez-vous. Que dire sur Gundam 00? Tout d’abord que ce n’est pas parce que la série est exceptionnellement nulle que je n’en ai pas parlé, mais je n’arrive pas à me mettre à parler d’une série Gundam et pondre un article dessus. Tout ce que j’ai à dire c’est que Sunrise a décidé de faire des personnages au chara-design plutôt bon mais de leur mettre des personnalités de merde. A part Lockon, Setsuna est mou et détestable et ne sait que dire son nom, Hallelujah est schyzophrène et Tieria n’arrête pas de se plaindre et de jouer le trap. Si vous ajoutez à cela des factions trop nombreuses et inintéressantes, le fait que "Gundam Meister" me fasse faire des cauchemars de Mai Otome, des rebondissements ridicules, des appareils de flotaison prêts à déborder de leurs vêtements (Si si, les seins de Sumeragi)… Il n’y a guère que Felt, Christina et Ms. Wang pour sauver cette série. Sunrise, je ne vous salue pas.
  • Clannad : Je garde bien évidemment le meilleur pour la fin: contrairement à Kanon, une autre histoire de Key adaptée en anime par Kyoto Animation, Clannad a sû garder un dynamisme et des personnages fort attachants qui ne disparaissent pas au fur et à mesure que les arcs se terminent. Même Nagisa n’était pas trop détestable mais la vraie révélation de cette série c’est bien entendu Tomoyo ! Et les cuisses de Kyou ! Et la scène du local de sport! Et la pièce de théatre ! Et le récital de violon ! Et les hit combo de Tomoyo ! Et Tomoyo en ours ! Et les ‘Dozo! Voici une étoile de mer !’ Et le match de basket ! Et… ah, chaque épisode de Clannad avait son petit moment sympa, limite épique, qui a sans doute rendu la série très populaire. Elle rejoint sans conteste avec Mahoro, Haruhi, Lucky Star et REC entre autres, mon panthéon des séries. La fin, elle était très satisfaisante, et l’annonce récente de la seconde saison qui reprendra la partie la plus intéressante du Visual Novel n’est pas pour déplaire. Je me demande néanmoins comment ils vont gérer les différentes routes cette fois.

10 concepts sous-exploités par les animes romantiques

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Cet article sera intégralement illustré avec des images de Tomoyo. Ne posez pas de questions.

Je vais tenter de vous proposer des idées qu’on ne voit pas si souvent que ça dans les animés romantiques ou de type harem. Bien sûr, vous trouverez sûrement des séries à me citer, mais dans le titre de cet article, il y a le mot sous-exploité. Je ne vous ferai pas l’affront de vous renvoyer à sa définition. On commence donc tout de suite par…

Le Héros Handicapé

Déjà exploité par H2O

Il n’est que trop rare de voir le héros d’un animé romantique avoir un problème autre que sentimental. Dans le cas de H2O notamment, le héros commence la série aveugle, mais malheureusement ne garde pas cet état très longtemps. Toujours est-il que pour des haremettes, cela change tout, et puis le héros ne se retrouve pas en position de force, pour changer. Je pense que l’animé aurait clairement gagné en intêret si le héros était resté aveugle (mais d’après les récents épisodes on dirait qu’il va perdre la vue de nouveau). Et sinon dans Myself Yourself, le héros est un dépressif.

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Epilogue & After Story

Déjà exploité par CLANNAD et Love Hina, ainsi que quelques autres séries

Vous n’en avez pas assez, vous, que l’histoire se conclue sur le choix d’une haremette par le héros ou bien sur une confession? Ils sont trop peu à réellement parler de "l’après" dans un couple. Comment les autrent voient-ils le couple, comment la vie ensemble se déroule, les voir se bécoter tranquillement dans un coin, et éventuellement se marier, se séparer peut-être, ou avoir des enfants… C’est personellement quelque chose que j’apprécie beaucoup: voir comment les personnages grandissent, évoluent, et savoir quel vie ils vivent.

L’héroine enceinte (accidentellement)

Déjà exploité par CLANNAD, School Days et quelques fanfics sans intêret sur Evangelion et Love Hina.

Note pour plus tard: Breveter cette idée.

Ca ferait une super idée d’anime non? Non? Vous trouvez pas? Imaginez deux secondes que le héros mette accidentellement enceinte l’une des haremettes, ça serait un joyeux bordel, non?

La différence d’âge

Déjà exploité par Onegai Teacher et Toshiue no Hito

Trop rarement utilisé, il faut savoir qu’au Japon la différence d’âge peut compter pour beaucoup dans une relation et qu’elle peut la rendre difficile. Il suffit de juste quelques années, hein. Le cas de Onegai Teacher est peut-être le mieux exploité de ceux que je connais, où les deux personnages ont appris à s’apprécier alors qu’au départ leur relation n’était que de circonstance. Toujours est-il que dans la majorité des animés romantiques et de harem, vous verrez trop rarement le héros finir avec une personne plus agée, même si cette route est possible dans les versions jeu vidéo de la plupart des harem.

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Le sexe au service de l’intrigue

Déjà exploité par REC… et c’est a peu près tout. Allez, on va être gentils et rajouter Kimi ga nozomu Eien, Nana et School Days.

On nous explique parfois qu’au Japon on livre plus facilement son corps que son coeur à autrui, mais dans les animes il n’en est rien. Trop rares sont les histoires où le ou les couples ne s’engagent pas dans des relation sexuelles, même sous-entendues. Et qu’on ne me fasse pas crorie que les lycéens ne font pas ça, je ne vous croirai pas. Le meilleur cas reste REC où c’est en couchant ensemble que le couple se crée.

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La possibilité d’un amour lesbien ou homosexuel

Déjà exploité par Myself Yourself, Kannazuki no Miko, Strawberry Panic, Marimite…

Plus souvent considéré comme du fanservice plus qu’autre chose, il est très rare de voir deux protagonistes du même sexe réellement tomber amoureux l’un de l’autre. C’est quand même terrible dans un monde comme le nôtre où ces sentiments se développent parfois plus facilement qu’on en voie pas plus, finalement, dans les animes. Ca doit être encore trop tabou, sauf quand bien sûr il s’agit d’en faire du fanservice. L’exemple le plus pertinent qui me vient à l’esprit reste Hoshino de Myself Yourself, mais je viens de vous spoiler grave, en fat.

Pour me faire pardonner, je vous envoie sur un très vieux post rigolo de Meido-Rando: Des animes et des vaches.

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Un environnement futuriste ou heroic fantasy.

Déjà exploité par presque rien en fait

Je n’ai aucune idée de série, en fait, mais avez vous déjà pensé à un anime romantique qui se déroulerait dans un monde heroic fantasy? Voire futuriste? Les animes dans ces mondes font plus souvent preuve d’action ou d’aventure avec des éléments romantiques, mais imaginer l’histoire d’un harem dans un village heroic fantasy… Avec la serveuse de la taverne, la prétresse du coin, une princesse, etc.

Des mechas?

Déjà exploité par Vandread et le petit clip spécial sur les DVD de Kimi ga Nozomu Eien

Imaginez une série Harem avec des mechas en arrière plan et qui ne se focaliserait pas sur l’action mais sur la romance. Oui bon, Vandread a essayé, et ceux qui me parleront de Gundam SEED pourront aller se recoucher. J’imagine très bien un combat de mechas entre les deux filles de la troupe pour savoir qui aura le droit de cuisiner un bento pour le héros.

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La lutte des classes

Déjà exploité par Emma et eventuellement quelques animes hentai.

Vous savez déjà de quoi je vais parler. Oui, le héros ne s’éprend jamais d’une meido en régle générale. Une meido est là pour le fanservice (et dans fanservice il y a le mot service) la plupart du temps, pas pour que le héros tombe amoureux d’elle. Un peu de la même manière que la différence d’âge, mais je suis sûr qu’une version moderne d’Emma aurait du succès. J’en achèterais des wagons entiers. En parlant de meido d’ailleurs, j’ai découvert la Nippon Meido Association grâce à un article de Alafista sur les meidos de Akihabara qui se font rembarrer par la Police en plein dimanche. Sûrement un coup des adorateurs de lycéennes qui voient leur popularité baisser d’année en année à cause des meido. Mais je m’égare.

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Y’a pas que l’école dans la vie

Déjà exploité par REC, Love Get Chu! et d’autres rares séries

Bien que je n’aie rien contre les superbes uniformes de lycéennes que l’on trouve parfois dans les animes, ça ne vous est jamais arrivé de penser que peut-être une histoire de harem dans le milieu hospitalier, dans une maison d’édition de manga, ou que sais-je encore, ça serait une bonne idée non? Il y a bien sûr eu quelques précédents notables. Dans le cas de REC la romance se joue entre adultes mais qui ne travaillent pas forcément dans le même bureau. Bref, le lycée est peut-être le moment le plus propice de la vie pour la romance, mais n’oublions pas que nombre d’adultes sont toujours célibataires…

Et c’est ainsi que ce termine ce patit article sur mes idées pour révolutionner le monde des animes romantiques. Ouais je sais, y’a du boulot quand on voit les productions actuelles.

P.S.: Un p’tit cadeau

Hare Hare Yukai – Kyonko version

Suite à l’article de FFenril sur le sujet du genderswap opéré par les fans de Haruhi Suzumiya, QCTX nous a dégoté une vidéo hors du commun sur le forum de Haruhi.fr

Oui, la chanteuse est bien vraie, ce n’est pas une voix pitched (c’est à dire la voix originale mais en a ugmentant le pitch pour qu’elle paraisse plus féminine / aigue) puisqu’elle utilise même des mots différents dans les paroles. C’est donc un authentique fandub et clairement l’un des meilleurs que j’aie jamais entendu.